Un truc à faire dégueuler les rats…
Encore heureux que certains pirates m’aient pété le son de l’ordi, je m’épargne toutes ces _onneries…
Pour rappeler quelques réalités
Un truc à faire dégueuler les rats…
Encore heureux que certains pirates m’aient pété le son de l’ordi, je m’épargne toutes ces _onneries…
Ces règlements de comptes concernent pour l’heure ceux par qui le scandale est arrivé… d’abord dans la sphère médiatique… puis dans les tribunaux, ceux de Paris et Lille – je ne compte pas celui de Brest, car il ne remplit plus sa mission depuis des lustres, ses magistrats étant tous, globalement, au moins aussi corrompus que les plus pourris d’entre eux, sur lesquels ils s’alignent systématiquement en vertu d’une solidarité de mauvais aloi, la corruption globale à laquelle ils adhèrent tous étant en fait le cumul des corruptions particulières de chacun d’entre eux.
Je m’abstiens de tout autre commentaire sur l’ensemble des informations rapportées ci-dessous.
Parfois, le dégoût est tellement fort que je reste muette là où pourtant j’ai tant à dire…
Affaire Ferrand : le vice-président d’Anticor, également magistrat, est visé par une enquête administrative
Eric Alt est convoqué jeudi par la direction des services judiciaires pour son rôle dans l’affaire.
Par Samuel Laurent Publié aujourd’hui à 03h18, mis à jour à 10h09
Temps de Lecture 4 min.
Anticor est l’une des deux associations en France, avec Transparency International, à avoir un agrément ministériel qui lui permet de se porter partie civile dans certaines affaires de corruption, ce qui entraîne l’ouverture d’une information et la saisine d’un juge d’instruction, statutairement indépendant. En pratique, cet agrément permet à l’association de forcer l’ouverture ou la réouverture de dossiers judiciaires, y compris contre l’avis du parquet. « Anticor empêche que l’on enterre certains dossiers », résume son président, Jean-Christophe Picard.
Qui est Alain Castel, l’avocat à l’origine des ennuis judiciaires de Ferrand ?
Par Aziz Zemouri
Le barreau de Brest a-t-il tenté de faire taire Alain Castel ? Avocat à Brest durant 40 ans, aujourd’hui retraité, il est encore meurtri des poursuites disciplinaires dont il a fait l’objet en novembre 2018 par le bâtonnier de Brest, après que l’Affaire Richard Ferrand a éclaté dans les médias, en 2017. Même si, au final, le conseil de discipline régional l’a relaxé. « Je ne souhaite plus m’exprimer. Mais j’accueille la mise en examen de Richard Ferrand sans déplaisir… », se réjouit celui qui fut aussi, un temps, bâtonnier et conseiller économique et social de Bretagne.
Du jour au lendemain, on en avait fait un pestiféré. Certains de ses confrères l’ont accusé d’être à l’origine des fuites qui ont alimenté l’article du Canard enchaîné sur l’opération immobilière des époux Ferrand, ce qu’il a toujours démenti. En revanche, après ces révélations, il avait évoqué publiquement le compromis de vente litigieux signé en 2011, où apparaît le nom de Richard Ferrand, qui se présentait à l’époque comme simple particulier ; il souhaitait se porter acquéreur d’un bien immobilier dont l’avocat Castel avait demandé la saisie dans une autre procédure. Le propriétaire de l’immeuble avait été condamné par la justice à payer à son client plusieurs dizaines de milliers d’euros, dans une affaire prud’homale. Ancien salarié du propriétaire de l’immeuble, le client de Me Castel était un créancier privilégié.
C’est là que Me Castel croisa la route de Richard Ferrand. Me Sandrine Doucen, la compagne de Richard Ferrand (également avocate), avait acquis l’immeuble. Selon l’association Anticor, à l’origine de la plainte ayant abouti à l’ouverture d’une information judiciaire, elle se serait constitué un patrimoine de près de 600 000 euros, sans quasiment débourser d’argent, grâce au père de ses deux enfants, Richard Ferrand, qui dirigeait alors les Mutuelles de Bretagne. Ce sont ces derniers faits qui valent aujourd’hui au président de l’Assemblée nationale d’être mis en examen pour « prise illégale d’intérêts ». Il lui est reproché d’avoir loué au profit de la mutuelle qu’il dirigeait l’immeuble acheté par sa conjointe. Les trois juges, qui ont mis son conjoint en examen, l’ont placé ce jeudi sous le statut de témoin assisté.
Le barreau de Brest a considéré qu’Alain Castel avait violé le secret professionnel en dénonçant ces faits ; lui estime n’avoir fait que défendre son client. Un « manquement à la confraternité » lui avait également été reproché. Deux fautes que le conseil de discipline s’abstiendra, au final, de retenir.
Lire aussi « Il y a eu une volonté de dissimulation de la part de Richard Ferrand »
En réalité, le secret professionnel et la confraternité pourraient avoir été de simples prétextes. Dans la réforme de la carte judiciaire en cours, le Finistère compte deux tribunaux de grande instance (TGI), l’un situé à Brest, l’autre à Quimper. L’un des deux doit disparaître au profit de l’autre. Les avocats brestois n’ont-ils pas choisi l’intimidation de leur honorable confrère au profit des intérêts de Richard Ferrand, réputé très proche du président de la République, afin de s’assurer de son soutien pour maintenir un TGI à Brest et fermer celui de Quimper ? Certains le pensent.
« Les poursuites disciplinaires des avocats ne font pas l’objet de débat public. Je n’ai donc rien à en dire. En revanche, le sujet de la départementalisation est réglé. Le Finistère va garder deux TGI. Ce sera sans doute la seule exception en France. Il n’y a pas ou plus de sujet » répond Me René Gloaguen, l’actuel bâtonnier de Brest, qui précise qu’il n’occupait pas ses fonctions au moment du conseil de discipline où avait comparu Alain Castel.
Finistère. Justice : « Rien ne sera imposé de Paris », promet Belloubet [Vidéo]
La perspective d’un seul tribunal de grande instance dans le Finistère ? « Il n’en a jamais été question. Les deux TGI de Brest et Quimper et le tribunal d’instance de Morlaix continueront à exercer leurs compétences juridictionnelles. Je n’ai qu’un seul credo : que la justice de première instance soit une justice de proximité », a coupé court, ce jeudi midi, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, à l’issue d’une visite de la Cité judiciaire de Quimper. Elle n’a pas manqué de rappeler que le budget de la Justice prévu par la loi de programmation 2018-2022 était en hausse (de 24 % sur cinq ans, NDLR), permettant d’installer des effectifs au complet, notamment au sein de la juridiction quimpéroise.
Nicolas Josselin et René Gloaguen, respectivement bâtonniers des avocats de Quimper et Brest, ont volontiers reconnu cette évolution favorable, non sans remarquer que la grande majorité du budget serait allouée à l’administration pénitentiaire et à la gestion du patrimoine immobilier de la Justice.
Nicole Belloubet avait pris soin de s’entretenir avec eux, une heure durant, à son arrivée à Quimper. Parmi les autres inquiétudes des avocats, figurait la spécialisation des tribunaux. Là encore, la ministre a tenu à déminer : « Cet aspect ne concernera que certains contentieux extrêmement spécialisés », comme le contentieux pénal de l’environnement. Ce à quoi les avocats ont fait valoir que, bien que très techniques, certains contentieux, comme le droit de la construction, généraient un gros volume de dossiers. « Rien ne sera imposé de Paris. S’il y a un projet, il viendra du territoire et c’est une possibilité, il n’y a pas d’obligation », a-t-elle déminé.
Et, interrogée sur les craintes qui subsistaient sur une possible carte judiciaire, elle a renchéri : « Je n’ai pas de carte. J’ai une méthode. S’il y a eu des inquiétudes, peut-être n’ai-je pas su les apaiser ».
Autre question en suspens : La création d’un tribunal criminel départemental, qui permettra de juger un certain nombre de crimes par des magistrats professionnels : « Nous allons l’expérimenter dans une dizaine de départements. Nous allons regarder ceux qui sont candidats », a-t-elle fini, rappelant que la loi ne sera promulguée que dans une vingtaine de jours, après son passage devant le Conseil Constitutionnel.
Sept mois après la divulgation de l’affaire, les journalistes licenciés dans la foulée veulent faire entendre leur vérité.
En tant que victime de harcèlements absolument démentiels, comprenant une part de cyberharcèlements très visibles à compter de l’année 2008, surtout des membres de la Ligue du LOL, dont mes harceleurs ont toujours été très proches, vraiment, je ne demande pas mieux que de les entendre. Mais alors là, je suis très embêtée, je n’ai accès qu’aux commentaires de ceux qui ont pu lire l’article…
Y aurait-il moyen de remédier à ce petit problème assez rapidement ?
J’avais déjà lu ceci au mois de juin dernier :
https://medium.com/@fabriquedes30salauds/ligue-du-lol-la-fabrique-des-30-salauds-4aac1679c3dc
Un article anonyme où tout le monde (ou presque…) est anonymisé et dont la promotion avait été assurée sur Twitter par… Yann Guégan himself… oui, oui, celui-là même qui n’ignore rien des harcèlements à mon encontre de la bande de pervers du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi…
Donc, vraiment, je suis très intéressée, je veux lire et entendre.
Pour l’instant, je comprends bien que ceux qui se sont fait prendre tendent à minimiser ou relativiser les faits qui leur sont reprochés.
Mais l’un d’entre eux disait aussi dès le début du grand déballage avoir compris s’être fourvoyé en se « moquant » de féministes et les avoir en fait proprement harcelées.
Où en sont-ils tous aujourd’hui ?
N’y en a-t-il toujours aucun pour balancer Luraghi et sa bande de cinglés ?
https://www.lepoint.fr/societe/ligue-du-lol-notre-contre-enquete-17-09-2019-2336096_23.php
Ligue du LOL : notre contre-enquête
Par Marion Cocquet
Alexandre Hervaud a du temps devant lui et le front amoché par une mauvaise chute. « Je pourrais dire que j’ai été agressé par un gang de féministes en furie, mais bon… » Mais bon, en effet, la plaisanterie serait de mauvais goût. Il n’est pas dit, d’ailleurs, que lui-même la trouve drôle. Il se donne des airs, plutôt, il fait dans la bravade, il s’entête dans la ligne qu’il a choisie il y a plus de dix ans sur les réseaux sociaux. « Le sarcasme », décrit-il, « la provoc et le trash », « à la Charlie ». Et puis il n’a plus grand-chose à perdre.
Le quotidien Libération, dont il était devenu…
7 Commentaires
Et le scandale à la rédaction de France Info…
… On en reparle ? Une affaire étrangement étouffée dans les médias, des têtes qui sautent discrètement sur l’organigramme visible sur le site. Et j’oubliais le meilleur, c’est notre redevance qui paye cela.
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Contre enquête ?
Le terme est bien grandiloquent pour un article qui ne fait que relayer l’auto apitoiement des arroseurs arrosés. L’ensemble est par ailleurs assez abscons pour qui n’a pas les codes de ce microcosme par ailleurs assez insignifiant.
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Incommensurable légèreté d’une forme de féminisme
Qui donne plus d’importance à quelques critiques déplacées sur des articles ou blogs qui n’en valaient sans doute pas la peine, qu’au drame des femmes quotidiennement insultées et battues, parfois à mort par le soit disant conjoint ou compagnon.
On voit par ailleurs, à la lumière de cet article, qu’une bonne partie de cette affaire de llol a été montée en épingle.
Il y a là une forme d’indécence qui risque de décrédibiliser l’ensemble du mouvement féministe.
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Les grands maitres du web
Comment j’ai ri !
Des gens qui utilisent twiter ne sont maitre de rien du tout mais de simples utilisateurs. Faut arrêter de dire n’importe quoi. Les hackers chinois et russes doivent bien rigoler.
Je vois juste une bande de « loleurs » malsains qui ont du mal à se repentir. Ils n’ont pas l’air d’avoir compris tout le mal qu’ils ont fait. Une bande de sales gosses…
Qu’ils restent au fond du trou.
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Avis…
Ce Hervaud est abject ! Il voudrait que l’on pleure sur son sort ? Mais il a été licencié et cloué au pilori, et c’est tout à fait normal… Trop facile de se poser en victime quand on s’est acharné sur d’autres…
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Ouai
Car il est tres connu que les feministes elles, n’accusent personne. Pas de lettre, de plaintes, de diffamations, de commentaires haineuses, de manifestation illegales d’acte de haine et de degradations avec ceux en qui elles sont en desaccord comme leglise, etc.
elles sont tjrs tres calmes
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Querelles chez les lilliputiens
Sérieusement c’est incompréhensible ces disputes microcosmiques.
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Comment ne pas penser au malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi quand on lit ce genre de choses (voir article ci-dessous) ?
Notons à ce propos qu’il a encore « conquis » quelqu’un sur Twitter :
Viols d’enfants en Isère : « On entendait des cris, des insultes en plein milieu de la nuit »
« En plein milieu de la nuit, on entendait vraiment des cris, des insultes », témoigne à franceinfo un voisin d’une famille de Bourgoin-Jallieu en Isère au cœur d’une affaire de pédophilie. Sept personnes sont mises en examen pour viols et agressions sexuelles sur une fratrie de trois enfants de 4, 7 et 10 ans, dont leur mère, leur beau-père, leur oncle et leur grand-mère.
« C’était des insultes, j’ai l’impression que c’était surtout le garçon. Il devait avoir des problèmes pour dormir et en plein milieu de la nuit, on entendait vraiment des cris, des insultes. J’avais même fait appel à la police », raconte ce voisin.
Selon les témoignages du voisinage recueillis par le journaliste de franceinfo sur place, la mère, le beau-père et les trois enfants vivaient dans un appartement aux murs sales d’un immeuble rénové d’une cité HLM d’où émanait une mauvaise odeur. Le couple ne travaillait pas, promenait ses deux chiens et fumait du cannabis.
Les enfants avaient été placés par l’Aide sociale à l’enfance en janvier 2018 en raison de carences éducatives mais ils voyaient toujours leur famille qui aurait continué les abus sexuels jusqu’à l’automne 2018, au moment où l’aîné a révélé les faits.
D’après une personne proche de la famille, la mère aurait elle-même subi des violences sexuelles dans sa jeunesse.
Un sujet d’actualité alors que l’on découvre de plus en plus de violeurs en série…
Le cauchemar raconté par la série est quand même le lot commun de l’immense majorité des victimes de viol qui osent porter plainte, lesquelles ne représentent déjà qu’une infime partie de toutes les victimes bien réelles…
Dans ce cas particulier, personne n’a voulu y croire en raison du profil psychologique de la jeune fille. Mais quasiment toutes les victimes sont traitées de folles, quelles qu’elles soient en réalité. Les spécialistes du traitement judiciaire des affaires de moeurs, y compris les experts psychiatres appelés à la rescousse par les magistrats soucieux de se couvrir en justifiant leurs refus d’informer avec les inventions délirantes de tels « médecins », sont tous passés maîtres en l’art et la manière de disqualifier les victimes.
Ainsi, par exemple, dans une affaire de pédophilie de la région brestoise : le juge d’instruction Raymond André – dont le décès au mois de février dernier a heureusement mis fin à trente années de saloperies en tous genres – n’ayant pu dissuader la victime de poursuivre en fixant le montant de sa consignation à la coquette somme de 20.000 F de l’époque (3.000 € d’aujourd’hui) alors qu’elle était étudiante et sans aucun revenu (méthode illégale, mais très fréquente, constituant l’un des nombreux obstacles auxquels se heurtent les victimes que la « justice » refuse catégoriquement d’entendre, surtout à Brest), les honoraires très élevés de l’avocat qui l’assistait très mollement (environ 50.000 F de mieux) n’étant pas non plus un problème pour elle du fait que ses parents, financièrement aisés, avaient décidé de tout payer, l’un des complices habituels du juge pour de telles affaires avait été désigné pour procéder à son expertise psychiatrique. Or, celle-ci avait conclu qu’au lieu de porter plainte contre ses violeurs, la victime aurait mieux fait de les remercier pour avoir « comblé un vide dans sa vie » (sic), après quoi le pervers Raymond André avait pu prononcer le non-lieu de ses voeux, puis organiser le procès de la plaignante pour « dénonciation calomnieuse ». Il s’agissait d’une affaire de viols commis durant plusieurs années par un couple d’instituteurs sur les très jeunes enfants qui lui étaient confiés par l’Education nationale et des parents qui bien évidemment ne se doutaient de rien. Une seule de leurs nombreuses victimes avait donc pu, une fois parvenue à l’âge adulte, réunir tous les moyens nécessaires pour déposer contre eux une plainte avec constitution de partie civile (entre autres : être toujours en vie, ne s’être pas suicidée comme d’autres victimes des mêmes pédophiles, n’avoir non plus sombré dans la drogue ou la prostitution comme certaines de ses anciennes camarades de classe passées entre les mains des mêmes, être soutenue par ses parents, lesquels étaient assez riches pour tout assumer). Les éléments de preuve qu’elle apportait, comprenant des résultats d’examens médicaux comme des photographies prises par les pédophiles eux-mêmes et offertes à leur victime en guise de « cadeaux souvenirs » d’un goût douteux, étaient indiscutables et ne laissaient pas place au doute. D’où la conclusion assez spécieuse de l’expert psychiatre, une femme exerçant à l’hôpital psychiatrique de Bohars, du CHU de Brest : non, la plaignante ne mentait pas, mais elle aurait bien dû remercier ses violeurs au lieu de porter plainte contre eux… Elle a été condamnée – la plaignante, pas la psychiatre. Et ses parents ont dû derechef tout payer, au prix fort.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18683849.html
Unbelievable sur Netflix : l’histoire d’un viol auquel personne n’a voulu croire
L’histoire vraie de Marie, une adolescente accusée d’avoir menti sur le fait d’avoir été violée, et de l’enquête menée par deux détectives.
Après une promotion plutôt discrète, Unbelievable vient rejoindre le catalogue déjà bien fourni des productions Netflix. Et pourtant, cette série a de quoi faire parler d’elle puisqu’elle adapte l’histoire, difficile à croire mais pourtant si courante, d’une jeune adolescente de 18 ans violée et dont la parole a été remise en cause à la fois par la police et par ses proches. Il faut dire que le profil psychologique de la victime n’est pas des plus rassurants : Marie (son nom a été changé) a passé les dernières années à passer de familles d’accueil en familles d’accueil. Selon ses proches, elle ne recherche que de l’attention. Pour avoir menti à la police, elle encourt jusqu’à 1 an de prison. Deux ans plus tard, deux détectives se lancent sur la piste d’une violeur récidiviste et réalisent que Marie n’avait rien inventé.
A travers cette histoire bouleversante, Unbelievable aborde un sujet délicat et rarement abordé à la télévision. Les scénaristes de la série se sont basés sur le podcast « Anatomy of Doubt » et l’article primé d’un Pulitzer écrit par T. Christian Miller and Ken Armstrong. Ces derniers y nous font comprendre le trauma que la jeune femme a vécue, après avoir vu que tout le monde rejetait son témoignage.
Dans une interview donnée à Refinery29, la showrunneuse Susannah Grant explique vouloir pointer du doigt les méthodes de la police : « Il y a plusieurs choses dont on entend parler quand il s’agit de dénoncer un viol. Tout d’abord, que l’enquête est vue comme une nouvelle agression. Pareil quand la victime se fait prélever des indices. Plutôt que d’accepter cela, nous avons voulu lancer un pavé dans la mare et parler de ce sujet-là à un niveau plus viscéral, pour que chacun puisse comprendre que c’est tout ceci est vrai« .
Unbelievable s’annonce comme une série forte, qui a la puissance de retourner l’opinion publique, à la manière d’un Dans leur regard, autre production Netflix qui revenait sur l’histoire vraie des Cinq de Central Park. Et elle n’hésite pas à montrer des scènes crues pour y parvenir. La série compte aussi sur un casting solide : Kaitlyn Dever (vue dans Booksmart) incarne l’héroïne, Toni Collette et Merritt Wever se glissent dans la peau des deux détectives.
Composée de 8 épisodes d’1 heure, Unbelievable ne comptera qu’une seule saison.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684140.html
Unbelievable sur Netflix : que vaut la série qui raconte l’histoire vraie d’une jeune fille accusée d’avoir inventé son viol ?
L’histoire vraie de Marie, une adolescente accusée d’avoir menti sur le fait d’avoir été violée, et de l’enquête menée par deux détectives.
Créée par Susannah Grant, avec Kaitlyn Dever, Toni Collette et Merritt Wever.
Disponible sur Netflix à partir du 13 septembre.
Ça ressemble à quoi ?
Il faut prendre le temps d’apprécier Unbelievable comme il se doit. La série est adaptée de l’histoire vraie d’une adolescente de 18 ans accusée par la police et par ses proches d’avoir inventé son viol. Deux ans après l’agression de Marie, deux inspectrices se lancent sur la piste d’un violeur en série et font le lien avec son témoignage. L’affaire a été relatée par T. Christian Miller and Ken Armstrong dans l’article An unbelievable story of rape publié dans The Marshall Project récompensé par un prix Pulitzer et racontée dans le podcast Anatomy of Doubt, les deux sources principales de la série.
Créée par une femme, Susannah Grant, Unbelievable se déploie tout en finesse et en sobriété et s’attache particulièrement à mettre en scène le traumatisme des victimes, notamment celui de Marie : on étouffe avec elle, on ressent son angoisse, sa solitude et son désespoir de ne pas être crue. Le premier épisode pose le décor et les bases de cette terrible injustice puis, peu à peu, on bascule dans l’enquête, sans jamais perdre de vue ce que traverse la jeune fille.
Dans ce Mindhunter au féminin, qui rappelle également nombre d’épisodes de New York Unité Spéciale, c’est le female gaze qui prime : le regard des femmes, qu’elles soient victimes ou enquêtrices. Devant la caméra, les comédiennes sont impeccables. Kaitlyn Dever, qui incarne Marie et que l’on a vue récemment dans Booksmart sur Netflix, est bouleversante et juste. Toni Collette, qui surjoue un peu le côté badass dans ses premières apparitions, finit par former un tandem très attachant avec Merritt Wever, qui se révèle absolument parfaite dans le rôle de cette flic à la fois douce et pugnace, toujours à l’écoute des victimes.
Unbelievable évoque également la série d’Ava DuVernay Dans leur regard, en cela qu’elle propose une relecture des événements du point de vue des laissés pour compte tout en réhabilitant les victimes d’un système terriblement faillible. Malgré tout, la série n’oublie jamais de montrer qu’en écoutant mieux, en formant correctement les policiers – ici, à recueillir les plaintes pour viol -, en laissant de côté les préjugés, on peut éviter que de tels drames se reproduisent.
J’attends maintenant le moment où nous apprendrons que des victimes avaient bien porté plainte par le passé, et comment elles ont été traitées.
En effet, étant donné qu’elles semblent effectivement se compter par centaines, il est très difficile de concevoir qu’aucune d’entre elles ne s’était jamais plainte de rien.
Notons que pour une fois le site 20minutes.fr a bien relayé l’information :
Il s’agit de son tout premier article sur cette affaire depuis la publication de celui-ci :
Pédophilie : l’ex-chirurgien de Jonzac visé par une soixantaine de plaintes
Par Typhaine Morin, France Bleu La Rochelle, France Bleu, France Bleu Armorique, France Bleu Breizh Izel, France Bleu Touraine, France Bleu Poitou
Mis en cause dans une affaire de pédophilie, un ex-chirurgien de Jonzac, en Charente-Maritime, est désormais visé par une « soixantaine de plaintes », a indiqué ce mardi le procureur de la République de La Rochelle. Âgé de 68 ans, l’homme est incarcéré depuis mai 2017.
Jonzac, France
L’ex-chirurgien de Jonzac, en Charente-Maritime, déjà accusé par au moins quatre mineurs de viols et agressions sexuelles, est désormais visé par « une soixantaine de plaintes » de victimes potentielles, a indiqué ce mardi le procureur de la République de La Rochelle. Fin août, nos confrères de la Charente Libre révélait que des carnets décrivant « des choses absolument abominables« avaient été découverts au domicile de cet homme, âgé de 68 ans. Ces carnets détaillaient des actes sexuels, près de 200 au total. Depuis cette découverte effectuée dans le cadre d’une perquisition à son domicile, les enquêteurs recherchent d’autres éventuelles victimes.
Placé en détention provisoire depuis mai 2017, Joël Le Scouarnec a été renvoyé devant la cour d’assises de Charente-Maritime, à Saintes, où il devrait être jugé en début 2020 pour viol sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, agressions sexuelles et exhibition sexuelle. Des faits qui remontent à la période 1989-2017, pendant laquelle le chirurgien a exercé en Bretagne, en Touraine et en Charente-Maritime. C’est grâce au témoignage d’une fillette, sa voisine, que l’homme a été incarcéré.
à lire aussi Pédophilie : « des choses abominables » retrouvées chez un chirurgien accusé de viols et agressions sexuelles
De nouvelles investigations ont été lancées après la découverte de ces carnets. Selon Fransesca Satta, l’avocate des parties civiles, l’enquête a permis de retrouver d’autres victimes potentielles, aujourd’hui adultes, dont certaines ont porté plainte ces derniers mois.
Justement quand l’affaire du chirurgien pédophile Joël Le Scouarnec fait ressurgir la question du traitement spécifique des affaires de moeurs en Bretagne, et tout spécialement dans le Finistère où le Ruthénois Richard Ferrand a élu domicile au début des années 1990, les juges de Lille décident de l’auditionner et le mettre en examen…
A cette occasion, certains médias en publient une photo index levé, montrant clairement une forme de doigt qui ne révèle aucune sorte d’idéalisme, bien au contraire… Sans surprise et assez marrant…
Richard Ferrand mis en examen : les appels à la démission se multiplient
Orange avec AFP-Services, publié le jeudi 12 septembre 2019 à 10h27
Plusieurs responsables politiques, du Parti socialiste à Debout La France, estiment que le président de l’Assemblée doit quitter ses fonctions suite à l’annonce de sa mise en examen. La majorité, quant à elle, fait bloc autour du quatrième personnage de l’Etat.
Richard Ferrand a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » mercredi 11 septembre dans l’affaire des « Mutuelles de Bretagne », provoquant des réactions disparates au sein du paysage politique. Si la majorité ainsi que certains autres groupes se montrent peu virulents à l’égard du président de l’Assemblée nationale, d’autres élus demandent la tête du locataire du « perchoir ».
« Difficilement tenable »
Parmi eux, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, ou encore président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan. La porte-parole des Républicains Lydia Guirous a, elle, estimé sur RFI que la position du président de l’Assemblée nationale, « quatrième personnage de l’Etat », « va être très difficilement tenable sur le court terme », tout en soulignant « la présomption d’innocence » et la nécessité de « laisser faire la justice ».
« La mise en examen ne signe pas la culpabilité mais la sérénité du débat public suppose que ceux qui exercent des fonctions institutionnelles nationales démissionnent en attendant la décision de justice », a tweeté pour sa part Olivier Faure. Dans son argumentaire, le Premier secrétaire du PS rappelle une phrase de Christophe Castaner, rapportée par le Huffington Post en juin 2017. A l’époque, celui qui était alors porte-parole du gouvernement avait déclaré que « si Richard Ferrand était mis en examen, il serait immédiatement démis de ses fonctions ».
« Je demande à ce que Richard Ferrand démissionne de la Présidence de l’Assemblée nationale! », a quant lancé Nicolas Dupont-Aignan sur Twitter: « Au plus haut sommet de l’Etat, Macronisme rime avec affairisme! ». Richard Ferrand a été mis en examen dans la nuit de mercredi à jeudi à Lille pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Il a aussitôt annoncé être « déterminé à poursuivre (sa) mission » à la tête de l’Assemblée. Emmanuel Macron lui garde « toute sa confiance », a souligné la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, estimant qu’il n’y a « pas de logique politique » à ce que Richard Ferrand démissionne. L’argument a été repris à peu près tel quel par ses collègues Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires) et Sébastien Lecornu (Collectivités) dans d’autres interviews. »Il y a un principe intangible qui vaut pour chaque Français et qui vaut aussi pour Richard Ferrand: une mise en examen n’a jamais été une présomption de culpabilité. Il n’y a aucune raison pour que le président de l’Assemblée Nationale démissionne », a quant à elle mis en avant la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM.
DIRECT. Mise en examen de Richard Ferrand : selon l’avocat d’Anticor, le président de l’Assemblée nationale « doit partir »
Le live
14h15 : Rappelons les principales informations de ce jeudi :
Une phase de concertation jusqu’à début décembre, trois mois de « consultations citoyennes » sur internet et via des réunions publiques, l’objectif d’un vote d’ici l’été prochain : Edouard Philippe a présenté le calendrier de la réforme des retraites.
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l’ancien secrétaire d’Etat Thomas Thévenoud, rendant définitive sa condamnation pour avoir omis de déclarer ses revenus. Il avait été condamné en appel le 31 janvier 2018 à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité.
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste. L’entourage d’Emmanuel Macron affirme que le président lui a apporté son soutien.
• Les villes de Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Ferrand ont annoncé qu’elles interdisaient l’utilisation de pesticides. « Un coup de com », a réagi la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne.
12h07 : Rappelons les principales informations de ce jeudi :
Une phase de concertation jusqu’à début décembre, trois mois de « consultations citoyennes » sur internet et via des réunions publiques, l’objectif d’un vote d’ici l’été prochain : Edouard Philippe a présenté le calendrier de la réforme des retraites, et répondu à certaines interrogations sur la forme qu’elle prendra. Relisez notre direct pour un résumé de ses déclarations.
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste. L’entourage d’Emmanuel Macron affirme que le président lui a apporté son soutien.
• Les villes de Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Ferrand ont annoncé qu’elles interdisaient l’utilisation de pesticides. « Un coup de com », a réagi la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne.
11h10 : Sur cette même question du sort des personnalités politiques mises en examen, le journaliste de France 2 Guillaume Daret a retrouvé un tweet … de Richard Ferrand, concernant l’affaire François Fillon : « Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d’un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale« , écrivait-il alors.
11h13 : Vous êtes nombreux à pointer la contradiction entre ces deux discours de la part de l’exécutif. Interrogée sur la question sur Europe 1 ce matin, Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a assuré que les deux situations n’étaient pas comparables car Richard Ferrand n’est pas ministre mais président de l’Assemblée. Elle a notamment jugé que le fait que Richard Ferrand ait été élu député après l’éclosion de l’affaire et sa démission du gouvernement lui donnait une légitimité nouvelle : « Richard Ferrand, alors que l’affaire était déjà connue, est retourné devant les électeurs (…) qui lui ont témoigné de leur confiance ».
11h06 : Bonjour, lorsqu’il était porte parole du gouvernement, Mr Castaner a annoncé que si mise en examen il y avait, Mr Ferrand démissionerait, pourquoi un tel revirement de situation ?
11h06 : Mai 2017 : Le Premier Ministre déclare : « je me suis fixé un règle claire, si il y a mise en examen, il y aura démission ».
11h06 : Chère franceinfo. Pourriez-vous m’ôter un doute ? N’est ce pas le même exécutif qui soutient Ferrand aujourd’hui malgré sa mise en examen, mais qui disait il y a deux ans environ qu’un ministre (ou autre) n’avait pas à démissionner tant qu’il n’était pas mis en examen ? En gros, c’est quand ça les arrange…
10h26 : Sur Twitter, le député Debout la France Nicolas Dupont-Aignan appelle Richard Ferrand à démissionner. La porte-parole des Républicains Lydia Guirous, invitée de RFI, ne va pas aussi loin, insistant sur la nécessité de « laisser faire la justice », mais elle estime que sa situation « va être très difficilement tenable sur le court terme ».
09h17 : Contacté par franceinfo, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, demande la mise en retrait de son ancien camarade de parti Richard Ferrand, et estime qu’il pourra revenir s’il est blanchi.
09h10 : Faisons un point sur l’actualité de ce jeudi :
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts« dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste. L’entourage d’Emmanuel Macron affirme que le président lui a apporté son soutien.
La commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi relatif à la bioéthique a voté hier soir l’article 1 du texte, qui élargit la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et femmes célibataires.
#RATP Le trafic sera très fortement perturbé en Ile-de-France vendredi et interrompu sur dix lignes de métro à Paris, en raison d’un large mouvement de grève contre la réforme des retraites. Voici le détail des prévisions de trafic dans la région.
09h08 : @F_BACHELIER @ericwoerth Je ne demande pas sa démission. Présomption d’innocence.J’y suis toujours attaché.Mais politiquement? C’est beaucoup plus délicat!Il s’agit du 4e personne de l’Etat, tout de même. Pas d’un « simple » président de commission.Je maintiens bien mes questions.
09h08 : #Ferrand #MutuellesDeBretagne Au delà des aspects juridiques qui le concernent lui, cette affaire éclabousse, par ricochet, une fois de plus l’@AssembleeNat. Risque de renforcer encore l’antiparlementarisme. Bien mauvais signal pour notre démocratie…Pas besoin de ça, hélas! https://t.co/e7rCfdh7z3
09h08 : De son côté, l’opposition ne se bouscule pas pour réagir à cette mise en examen. Sur franceinfo, le député RN Sébastien Chenu a fustigé les « donneurs de leçon » de la majorité, mais a rappelé que Richard Ferrand était « présumé innocent ». Hier soir, le député LR Philippe Gosselin s’est inquiété sur Twitter de l’effet de cette affaire sur l’image des parlementaires, mais sans demander la démission du président de l’Assemblée.
09h05 : Un proche du président de la République explique ce soutien par l’importance de la présomption d’innocence : « Y renoncer affaiblirait la conception même des droits de la défense et de nos libertés publique », déclare ce proche anonyme à franceinfo.
09h03 : L’entourage d’Emmanuel Macron nous indique que le président de la République a discuté avec Richard Ferrand hier soir, à l’issue de son audition et de sa mise en examen, et l’a assuré lui-même de son soutien.
08h59 : Sur BFMTV, c’est le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, qui exprime la position du gouvernement sur Richard Ferrand, et défend son maintien en poste. « A chaque fois qu’on accrédite la thèse que parce qu’on serait mis en examen on est coupable, on ne rend pas service à la justice », estime l’élu MoDem.
08h42 : Sibeth Ndiaye insiste également sur le fait que Richard Ferrand est « présumé innocent » et que sa mise en examen n’est pas une condamnation : « On est dans une société où, dès que vous avez vaguement maille à partir avec la justice, dès que vous êtes impliqué dans une procédure, on vous cloue au pilori. On peut peut-être avoir un peu de calme, savoir raison garder », juge-t-elle.
08h39 : « On est dans deux situations complètement différentes. Un membre du gouvernement, il est nommé. Un député, il est élu. (…) Richard Ferrand, alors que l’affaire était déjà connue, est retourné devant les électeurs (…) qui lui ont témoigné de leur confiance ».
Sur Europe 1, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye défend Richard Ferrand, en établissant une distinction entre sa situation actuelle et celle qui avait entraîné sa démission en 2017. Elle rappelle que le député du Finistère avait été élu après l’éclatement de l’affaire. Il avait démissionné le lendemain pour briguer la tête du groupe LREM à l’Assemblée.
08h05 : De son côté, l’avocat de l’association Anticor, partie civile dans ce dossier, appelle Richard Ferrand à renoncer à la présidence de l’Assemblée. « Pour nous, Richard Ferrand doit partir », affirme Jérôme Karsenti sur franceinfo, estimant que « cette mise en examen [va] perturber les institutions ».
08h00 : Emmanuel Macron soutient Richard Ferrand après sa mise en examen, nous indique son entourage.
07h54 : Pour ce qui est du deuxième volet de votre question, j’avoue ne pas avoir (en faisant de rapides recherches) trouvé de réponse précise. Le seul élément que je peux vous apporter, c’est que Richard Ferrand soulignait en 2017 n’être « ni marié, ni pacsé » avec sa compagne, et ne pas avoir « de patrimoine commun » avec elle.
07h54 : L’association Anticor, qui avait déjà déposé une première plainte, en a alors déposé une deuxième avec constitution de partie civile pour relancer l’affaire, et s’oppose à l’analyse du parquet sur ce point : elle estime que le délai de prescription a commencé à partir des révélations du Canard enchaîné, en mai 2017.
07h54 : Bonjour @anonyme. En 2017, le parquet de Brest avait estimé que « les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie » n’étaient « pas constituées, faute d’un préjudice avéré ». Sur le volet de la prise illégale d’intérêts, en revanche, le procureur reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire », mais il avait estimé que les faits étaient « prescrits » depuis juin 2015, le délai étant de trois ans.
07h54 : Quels étaient les arguments développés pour l’arrêt des poursuites dans la première plainte ? Je croyais qu’on ne pouvait pas être pouvoir adjudicateur d’un marché public et recevoir une offre de sa famille. Il y a clairement conflit d’intérêt ?
06h35 : « Le président Richard Ferrand doit rester dans ses fonctions. La mise en examen ne préjuge en rien de sa culpabilité. (…) Je ne vois pas en quoi [son] maintien à ses fonctions puisse en rien abîmer l’institution ou perturber son fonctionnement normal. »
Sans surprise, le leader des députés LREM Gilles Le Gendre défend, sur franceinfo, le maintien en poste de Richard Ferrand, qui l’avait précédé à la tête du groupe parlementaire. Il assure ne pas douter « un seul instant que la procédure démontrera son intégrité ».
06h24 : Comme le rappelle Richard Ferrand, une première plainte avait été classée sans suite en octobre 2017. Le procureur de Brest avait invoqué la prescription s’agissant d’un éventuel délit de prise illégale d’intérêts, et jugé que les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie n’étaient « pas constituées ». L’association Anticor avait alors déposé une deuxième plainte, avec constitution de partie civile.
06h22 : Si vous avez oublié en quoi consiste cette affaire, nous l’avons résumée dans un article. En substance, il est reproché à Richard Ferrand, qui dirigeait alors les Mutuelles de Bretagne, d’avoir fait louer à l’organisme des locaux appartenant à sa compagne, qui avaient été rénovés aux frais de l’organisme. Les révélations, en 2017, avaient entraîné sa démission du gouvernement.
06h14 : Dans ce même communiqué, Richard Ferrand dit voir sa mise en examen comme une « mesure procédurale » qui « va lui permettre de pouvoir se défendre ». Il assure être « serein » car une première plainte, sans constitution de partie civile, avait été classée sans suite en 2017, et qu’« aucun élément nouveau n’a été versé à ce dossier dans lequel il n’y a ni préjudice ni victime ».
06h12 : Richard Ferrand a immédiatement confirmé son intention de conserver son poste malgré cette mise en examen : dans un communiqué à l’AFP, il s’est dit « déterminé à poursuivre [sa] mission ».
06h09 : Le parquet de Lille a annoncé cette mise en examen vers 0h45, cette nuit, après un « interrogatoire de première comparution » de près de 15 heures au tribunal de grande instance de Lille.
06h20 : Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
(ERIC FEFERBERG / AFP)
06h06 : Rappelons rapidement les principales informations de ces dernières heures :
Entendu hier à Lille, le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a finalement été mis en examen cette nuit pour « prise illégale d’intérêts« dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste.
La commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi relatif à la bioéthique a voté hier soir l’article 1 du texte, qui élargit la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et femmes célibataires.
#RATP Le trafic sera très fortement perturbé en Ile-de-France vendredi et interrompu sur dix lignes de métro à Paris, en raison d’un large mouvement de grève contre la réforme des retraites. Voici le détail des prévisions de trafic dans la région.
On ne se remet pas de l’exploit des Bleus, qui ont battu les Etats-Unis (89-79) en quarts de finale du Mondial de basket hier. L’équipe de France affrontera l’Argentine en demi-finale demain. Elle a par la même occasion décroché son billet pour les JO.
Eh bien dites donc, il s’est drôlement assagi, le monsieur !
Du temps où il sévissait sur le site Rue89, il s’amusait comme un vrai fou en organisant avec tous ses copains « déconnologues » des cyberattaques massives contre toute féministe imprudemment tombée dans son champ de vision.
Sur Twitter, il se contente de les bloquer à la suite de quelques échanges même pas houleux.
Serait-ce l’effet Hélène Sergent de 20minutes.fr ?
Selon ses dires, c’est à son instigation qu’il s’est inscrit sur Twitter au mois de février dernier, pour que toutes ses accusations mensongères à mon encontre puissent y rencontrer un écho beaucoup plus large que sur le seul site 20minutes.fr et son propre blog.
Et depuis lors, il n’a cessé de lui lécher les bottes à chacune de ses publications…
Notons au passage que son copain « ohéheinbon », autrefois « Homere » sur Rue89, continue pour sa part à se faire régulièrement « réprimander » par les modérateurs de Twitter…
https://twitter.com/CyprienLuraghi/status/1171770258715271169
Conversation
https://icyp.fr/2019/06/09/premiers-outrages/
On apprend là que le coup de feu a été tiré en l’air, ce qui tend à accréditer la version des faits que je propose depuis le début, de préférence à un véritable règlement de compte :
Par ailleurs, le recteur de l’académie de Bretagne a démenti une dénonciation des syndicats par voie de communiqué jeudi dernier, à propos de la cellule d’écoute psychologique.
Je rappelle qu’au moins l’un d’entre eux pourrait bien être impliqué dans ce qui m’apparaît bien plus comme une mise en scène qu’un règlement de compte véritable… lequel a tout de même bien fait une victime réelle, une élève de l’établissement totalement étrangère aux soucis des belligérants, dont au moins un est albanais.
Egalement à lire ou relire :
Et aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_14_juillet_2016_%C3%A0_Nice
Extrait :
Dès le 15 juillet vers 9 h 30, la police mène des perquisitions rue de Turin au domicile de l’auteur de l’attaque105 et, ailleurs dans Nice, au logement de son épouse dont il a été exclu en 2012 pour des faits de violences conjugales106. Divers matériels informatiques et de téléphonie sont saisis mais aucune arme et aucun explosif ne sont retrouvés107. Son épouse est placée en garde à vue à 11 h108, mais rapidement mise hors de cause109. En fin d’après-midi, une nouvelle personne de l’entourage du criminel est mise en garde à vue et le 16 juillet entre 6 h et 7 h, trois autres hommes sont également placés en garde à vue110.
Le 17 juillet, deux nouvelles interpellations ont lieu dans l’entourage du tueur111. L’exploitation de son téléphone portable montre qu’il a envoyé le 14 juillet à 22 h 27 le SMS « amène plus d’armes, amènes en 5 à C. »111, à l’un des gardés à vue112. Le 21 juillet, cinq suspects (un couple d’Albanais – Artan Henaj, 38 ans et Enkeledgia Zace, 42 ans ; Ramzi Arefa, un Franco-Tunisien de 21 ans né à Nice ; Chokri Chafroud, un Tunisien de 37 ans né à Sousse ; Mohamed Oualid Ghraieb, un Franco-Tunisien de 40 ans)113 sont déférés au palais de justice en vue de mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, après leur garde à vue à la Sous-direction anti-terroriste114. Artan Henaj et Enkeledja Zace et Ramzi Arefa sont tous trois suspectés d’avoir fourni un pistolet au tueur, sans avoir forcément eu connaissance de son projet115. Ces personnes soupçonnées de lui avoir fourni un soutien ou une arme sont placées en détention provisoire114,86.
Le 25 juillet 2016, Hamdi Zagar, 36 ans, est interpellé. Le suspect était une connaissance de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel depuis environ un an et apparaît notamment sur un selfie avec celui-ci devant le camion, il est de ce fait soupçonné d’avoir été informé du projet de l’attentat. Ce dernier est mis en examen et placé en détention provisoire le 1er août 2016 pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle87.
Le 16 décembre 2016, trois hommes interpellés le 12 décembre, et suspectés d’avoir joué un rôle dans la fourniture d’armes à Mohamed Lahouaiej Bouhlel, sont mis en examen et placés en détention provisoire. Un homme de 31 ans né en Tunisie est mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Il est soupçonné d’avoir joué le rôle d’intermédiaire entre le couple d’Albanais et Ramzi Arefa. Les deux autres, âgés de 24 et 36 ans, sont mis en examen pour « complicité d’association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste ». Né en Albanie et cousin d’Artan Henaj, l’homme de 24 ans est suspecté d’être impliqué dans une transaction liée à une kalachnikov115. Le rôle d’un des premiers mis en examen, Chokri Chafroud, apparaît aux enquêteurs comme « un mentor influent sur la personnalité instable de son ami ». Le 4 avril 2016, il avait envoyé à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel un message lui suggérant : « Charge le camion, mets dedans 2 000 tonnes de fer (…) coupe lui les freins mon ami et moi je regarde. » À ce stade des investigations, rien ne permet d’établir que l’attaque de Nice ait été téléguidée depuis les zones tenues par l’État islamique115,116.
Enfin, noter la nullité crasse de 20minutes.fr qui a rapporté l’information concernant l’interpellation des deux jeunes Brestois seulement ce matin alors que tous leurs confrères l’ont fait hier, et sans même mentionner la nationalité albanaise du lycéen impliqué dans les violences :
Qui se ressemble s’assemble !
J’ai bien une cohorte de nuls en tout sur les talons.
Coup de feu devant un lycée de Brest: deux jeunes de 17 et 18 ans interpellés
Deux anciens élèves du lycée Dupuy-de-Lôme de Brest, devant lequel un coup de feu a été tiré mercredi, ont été placés en garde à vue ce lundi, a indiqué le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé.
Les deux jeunes, l’un âgé de 17 ans et l’autre de 18 ans, ont été interpellés dans la matinée et placés en garde à vue pour « violences volontaires avec arme en réunion dans une enceinte scolaire ».
Tous deux, sans domicile fixe, sont défavorablement connus des services de justice et de police, a ajouté le magistrat indiquant que l’un serait à l’origine du coup de feu tiré en l’air après avoir mis en joue un élève de terminale, d’origine albanaise, qui avait reçu des menaces. Une enquête de police est en cours pour déterminer avec précision le déroulement des faits et les infractions commises.
Mercredi, lors de la récréation de l’après-midi, des jeunes cagoulés et armés, notamment de battes de baseball, ont investi les terrains de sports municipaux qui jouxtent le lycée où les élèves ont l’habitude de se rendre pour fumer. Un coup de feu, tiré en l’air selon des témoignages, serait parti à ce moment-là. Les élèves, une vingtaine, se sont alors réfugiés dans l’enceinte de leur établissement, suivis des assaillants qui auraient cependant été rapidement repoussés par le personnel présent. Deux élèves ont été légèrement blessés.
« L’événement s’est produit à l’extérieur du lycée », a souligné lundi matin lors d’une conférence de presse dans l’établissement le recteur de l’académie de Bretagne Emmanuel Ethis.
Le recteur a précisé à cette occasion que, contrairement à des affirmations des syndicats, « la cellule psychologique est en place depuis le début de l’événement » au lycée brestois.
« Dès le jeudi, le pôle santé social de l’établissement était en capacité d’accueillir les élèves », a précisé le proviseur du lycée, Richard Le Tirilly. « La cellule d’écoute proprement dite réclame une structure un peu plus imposante et plus importante et c’est le cas depuis ce matin », a-t-il ajouté.
Dans un communiqué les syndicats SUD éducation, FSU et CGT avaient dénoncé jeudi « l’absence de mise en place d’une cellule psychologique », alors que « des élèves ont été traumatisés ». « On a commencé a écouter une quinzaine d’élèves dès le jeudi (…), aujourd’hui on a une demande d’environ 70 personnes au total », a précisé le recteur, faisant état d’une cellule d’écoute « évolutive ».
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