A chaque fois que je retourne faire un peu petit tour dans les commentaires du site Rue89, c’est la même chose : je tombe un peu partout sur Cyprien Luraghi injuriant et calomniant les uns et les autres, ou racontant sa vie, comme ici l’éducation selon lui exemplaire qu’il a dispensée à ses enfants, et dont les habitués de Rue89 ont depuis longtemps remarqué tout comme moi que selon ses dires elle serait uniquement sexuelle, puisque c’est toujours le seul aspect qu’il en évoque.
Au passage, puisque c’est aussi le thème de ses interventions rapportées ci-dessous, on rappelle que s’il n’espionne pas ses enfants, en revanche, il espionne bien des tas de gens qu’il ne connaît pas, comme mes proches et moi-même, et a toujours fait participer sa femme et ses enfants à toutes ses activités illicites et criminelles dont Internet est le principal vecteur et support.
Son garçon lui répète qu’il veut faire plus tard le même métier que Squeezie, son idole youtubeur. Sophie nous explique comment elle gère l’éducation au numérique de son fils.
Par Emilie Brouze Journaliste. Publié le 24/08/2016 à 11h39
Instaurer une relation vampirisante comme le fait cette dame, c’est assurément la voie ouverte au pire. Ses intrusions dans l’intimité de ses enfants font que ceux-ci ne lui accorderont plus la moindre confiance et feront tout pour tricher. Et ils auront bien raison.
Clair que c’est hyper intrusif de lire ses mails etc.
Y a 15 ans ma mère ne se serait jamais permis de lire mon journal intime (chuuttt, on s’moque pas !), ni les petits mots qu’on échangeait avec mes copines…
On dirait qu’elle a essayé de concilier les désirs de son fils en terme d’utilisation du net, et son propre désir de surveillance, sauf qu’au final le mélange est vraiment pas glop.
Si ma compagne ou moi avions fait ça à nos enfants, je ne pourrais plus me regarder en face dans la glace sans avoir envie de vomir. La confiance mutuelle, c’est la règle numéro un, à mon avis. On a eu l’internet très tôt à la maison : quand nos minots étaient petits, je leur ai dit : « vous allez sans doute voir des trucs bizarres sur Internet : du porno par exemple. Eh bien le porno c’est une caricature des choses de l’amour, mais ce n’est pas le vrai amour. Sachez-le ». Résultat : de longues années plus tard ils sont devenus des adultes qui sont super bien dans leurs baskets… et dans leurs têtes ; -)
L’internet expliqué aux enfants pour en faire des adultes super bien dans leurs baskets !
J’élève mon enfant, mieux que Laurence Pernoud ! Et en 10 lignes seulement !
Ce forum ne cesse de m’émouvoir…
Ben moi je regardais ce que faisait mes mômes sur le web. Et je n’ai jamais eu de mal à me regarder dans la glace non plus.
Le bicarbonate je me frotte juste les dents avec.
Toujours une boîte à côté du dentifrice.
Pour la mauvaise ironie, désolé mais c’était trop tentant. Les donneurs de leçons tendance postpost soixantuitards 2.0… sont une source inépuisable de joie.
Votre seule joie est de rigoler quand les chiens se battent, oui.
Je ne discute jamais avec des tristosses de votre espèce, ceci est donc le dernier commentaire que je vous fais. Il n’y en aura pas d’autre, quand bien même vous me dégobilleriez dessus.
Vous jetez un peu le bébé avec l’eau du bain.
« Regarder » ce que fait son enfant dans le sens rester ouvert et attentif, voire installer des filtres parentaux, ok.
Mais là on parle pas de simplement « regarder », mais de se connecter avec des mots de passe à des comptes personnels dont des correspondances totalement privées type email.
Ma mère ne lisait pas mon journal, mais je suivrai les comptes internet de mes enfants (s’ils en ont), parce que sur la Toile, c’est pas privé (pas les mails, le courrier c’est privé. Mais les réseaux sociaux, vidéos, blog, tout ça, c’est du public, en tant que parent, j’estime normal de surveiller ce que mes enfants diffusent comme contenu public).
Si ils veulent du secret, ils se raconteront leurs histoires entre eux (un truc à propos des paroles qui s’envolent quand les écrits restent), ou écriront dans un cahier/journal qui restera alors réellement du domaine de l’intime.
Internet n’est qu’un support, mais un support qui peut permettre à l’information de circuler très vite et très loin, alors que si elle était restée « matérielle », elle serait plutôt confidentielle (fanzine, vidéos VHS, cahiers, mots échangés,…).
Cela dit effectivement, peut-être que je n’autoriserai une utilisation d’internet qu’une fois grands ados, mais ça doit être plus facile de surveiller le compte facebook de son enfant plutôt que devoir supporter lui expliquer cent fois pourquoi on ne l’autorise pas à en avoir un, ou pire, pourquoi il n’a pas de smartphone.
Non, je n’ai pas de voiture et mon paquet de clope journalier m’empêche de leur courir derrière. Ils partent, et puis quand ils reviennent c’est un pansement au cas où.
Ce n’est pas le même plan. Par exemple, à 7 ans, la nationale leur est interdite, mais ils y viendront forcément un jour.
D’où le fait que, tant que trop jeunes ils n’auront pas un accès libre à Internet (« genre je vais où je veux quand je veux si je veux ») ou, si c’est trop dur à vivre pour eux, de façon restreinte et surveillée (ou fliquée, si vous préférez) sur l’espace public, jusqu’à un âge (ou plutôt une maturité), qui me permettra de leur lâcher la bride.
C’était juste ce que je disais, mais je suis parfois trop confuse par manque de simplicité.
« On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers. »
répond à Itzig Finkelstein
MOn beau-frere a les mots de passe des ses enfants, ca ne veut pas dire qu’il les espionne. C’est comme la porte de la chambre : on demande au gosse de ne pas la fermer a cle, ca ne veut pas dire qu’on va s’amuser a l’ouvrir par surprise pour lui montrer qu’on le surveille…
L’idee d’avoir le mot de passe, c’est que si un jour un probleme se pose, de type plainte d’un autre parent ou depression du gosse, on peut aller voir ce qu’il s’est vraiment passe. Mais pour que ce soit sain, il faut que la relation entre les parents et l’enfant soit saine des le depart.
« On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers. »
répond à Itzig Finkelstein
Et pourtant, mon beau-frere est le fils unique d’une mere celibataire qui etait educ-spe. Veridique. Comme quoi l’exemple de cette mere obsedee n’est pas une fatalite.
Ben youtubeur pour plus tard , c’est déjà plus normal que conducteur de locomotive à vapeur ou grand chef indien comme métier . Y a vraiment des parents qui flippent pour pas grand chose .. : -)
Moi quand j’étais petit je voulais rien foutre comme métier plus tard . Je n’ai pas entièrement atteint cet objectif élevé , mais je m’en suis pas mal rapproché quand même. Et sans me brûler les ailes . : -)
La rienfoutance est le plus noble art de vivre et le fleuron de l’humanité vraiment humaine : elle est une marque de profond respect envers nos vénérables ancêtres singes, qui sont les meilleurs rienfouteurs de la planète ; -)
Nouvel article de cet enseignant chercheur de Nantes sur le site Rue89, dont les journalistes, pour le coup, me semblent un peu feignants, à moins qu’ils ne soient pas encore rentrés de vacances :
Nous fêtons les 25 ans de la mise en ligne du premier site web. Dans 25 ans, la réalité augmentée aura peut-être changé notre vie autant que le Web. Petit exercice de prospective.
Par Olivier Ertzscheid Enseignant chercheur, Université de Nantes. Publié le 24/08/2016 à 15h35
Avec l’intrusion progressif de la réalité virtuelle augmentée dans nos vies, les psychotropes ont de l’avenir, les hôpitaux psy aussi. La religion est l’opium du peuple disait Karl Marx, s’il avait connu la revnum, ses dogmes, chapelles, fidèles et sa capacité d’anesthésier le pèlerin, il aurait un peu moins fait le malin
Il a sucé un buvard d’acide à 700 microgrammes, le chroniqueur, dis donc. Mais la pauvreté de ses visions hallucinées est tout de même consternante. Bon, je retourne à ma table en bois d’arbre : les mauvais romans d’anticipation, j’ai passé l’âge…
Un de mes plus grands plaisir dans l’existence, c’est quand au téléphone notre fille me lit des textes universitaires amoureusement sélectionnés par icelle, avec de la prose sorbonnarde totalement vide de sens et impeccablement emballée. Une spécialité bien d’cheu nous, ça : -)
Les Chinois d’Aubervilliers sont décidés à se faire entendre sur la question des violences dont ils sont régulièrement victimes dans l’indifférence générale.
Après une nouvelle manifestation dimanche, 21 août 2016, ils ont obtenu une première réponse du ministre de l’Intérieur et prévoient de descendre de nouveau dans la rue le 4 septembre prochain.
La presse se fait l’écho de leurs doléances et publie des interviews de leurs représentants.
Par ailleurs, ils n’intéressent toujours pas les professionnels de l’antiracisme à la française qui méprisent aussi les victimes françaises dites « de souche ».
Je rappelle à cet égard mes commentaires depuis le début de mes publications le 14 août dernier sur ces agressions de Chinois qui ressemblent à bien des égards à celles dont je suis moi-même victime depuis maintenant bien plus de vingt ans sans avoir jamais pu les faire cesser, chacune de mes plaintes n’ayant toujours été suivie que de nouvelles violences à mon encontre, lesquelles sont vivement encouragées par des autorités judiciaires incarnées par des hommes et des femmes tous rongés par la même haine des ingénieurs que mes agresseurs.
Dans une interview publiée hier par l’Obs, un jeune étudiant de 22 ans ayant manifesté dimanche raconte comment il a pris l’habitude de se faire le plus discret possible pour éviter les agressions, et à cet effet, bannit notamment les marques de son habillement, car il s’agit d’un signe extérieur de richesse susceptible de déclencher le passage à l’acte des agresseurs.
Il ne s’agit là que d’un cliché qui ne correspond pas forcément à la réalité et n’est d’ailleurs pas partagé par tous.
J’en veux pour preuve le fait que les amis proxénètes de Josette Brenterch du NPA de Brest auxquels j’ai toujours eu affaire depuis les années 1990 me soutenaient quant à eux que la preuve irréfutable que j’étais bien une richissime héritière en mesure de leur céder toutes les richesses qu’ils me réclamaient était que je portais facilement des jeans au lieu d’être toujours tirée quatre épingles, car « les riches portent des jeans pour cacher qu’ils sont riches » (sic) !
Les aphorismes de ces proxénètes à l’intellect et la psychologie tout à fait semblables à ceux du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne s’oublient pas.
C’est donc sur cette base qu’ils exigeaient que je leur remette une somme de dix millions de francs (les francs des années 1990) que je n’avais pas et ne leur devais pas, ainsi que tous les biens de mes parents, toujours vivants et en possession de leurs biens.
Mes dénégations avaient été très rapidement suivies de leurs premières agressions graves à mon encontre.
Et voilà les premières gouttes de sang ont été versées: un Chinois de 49 ans est mort violemment agressé à Aubervilliers, une agression loin d’être un cas isolé. Et ce alors qu’on aurait pu éviter le drame, déplore la conseillère municipale Les Républicains d’Aubervilliers Ling Lenzi dans un entretien à Sputnik.
« Nous ne voudrions pas que demain, d’autres personnes subissent le même sort », a fustigé Rui Wang, porte-parole de l’Association des jeunes Chinois de France (AJCF). Pour lui, il est temps d’agir après la mort à Aubervilliers de Chaolin Zhang. Depuis, la communauté asiatique se mobilise pour assurer son autodéfense mais aussi pour que l’on prenne conscience des violences et des discriminations dont elle est de plus en plus victime en France.
Hospitalisé à la Fondation Rothschild avec un pronostic vital engagé suite à sa violente agression, Chaolin Zhang, un couturier chinois de 49 ans travaillant en France, a été déclaré en état de mort cérébrale quelques jours plus tard.
Or, bien que les autorités aient fini par réagir face aux agressions qui se sont multipliées, trop de temps a déjà été perdu, estime Ling Lenzi, conseillère municipale Les Républicains d’Aubervilliers, qui s’était saisie de l’affaire dès janvier lorsque les premiers cas d’agressions violentes ont été recensés dans la commune.
Entre le 27 décembre 2015 et l’agression de Chaolin Zhang, le Président de l’association de l’amitié chinoise en France Hua Qin Cao a recensé près de 105 agressions de ce type au sein de sa communauté, dont la plupart dans le quartier des Quatre chemins.
Ling Lenzi a parlé au moins cinq fois au Conseil municipal, au moins une fois par mois, ne manquait aucune occasion de signaler la gravité de l’insécurité aux Quatre Chemins, ainsi que dans d’autres quartiers de la ville, mais n’a pas été entendue.
Submergée par l’émotion, elle condamne ce délai qui a coûté la vie à Chaolin Zhang, elle qui avait rendu visite à la famille de la victime à l’hôpital.
« Je ressens une sorte de colère profonde, ce sentiment coléreux, vient des nombreux signalements que j’ai fait à différents organismes et qui n’ont pas eu de résultat pendant six mois. On n’a pas fait le nécessaire pour éviter le drame qui s’est produit, en perdant une vie pour rien », martèle-t-elle.
Olivier Wang, porte-parole du collectif des associations asiatiques de France, pointe lui aussi une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Dans le même temps, il a l’impression que les agressions se déplacent: en 2010 et 2011, il y avait plus d’agressions dans le quartier de Belleville, à Paris. Depuis les manifestations qui ont eu lieu dans ces années-là, la police a augmenté ses effectifs et on a pu constater une amélioration dans le quartier de Belleville.
« Néanmoins les agresseurs ont toujours cette tendance à croire que les asiatiques, les Chinois, ont de l’argent sur eux et donc ont tendance à les agresser plus », explique-t-il. « Aubervilliers a constamment vu le nombre de commerces chinois augmenté, les agresseurs se déplacent et ciblent les commerçants et les habitants ».
Si on parle aujourd’hui de ces agressions, personne n’évoque en revanche ceux qui en sont responsable, pourtant certains ont déjà été traduits devant la justice, souligne Olivier Wang.
« Il y a plusieurs cas qui ont été jugés, de bandes de jeunes délinquants qui font ce type d’agression contre la communauté chinoise: des jeunes de 15 à 25 ans, des jeunes de banlieue, qui sont à l’origine de cela ».
Si la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a condamné l’agression, pour Olivier Wang, beaucoup d’associations antiracistes manquent à l’appel.
« Aujourd’hui, moi je vois simplement quelques communiqués de presse par exemple de la LICRA qui dénonce, je ne vois pas SOS racisme qui dénonce ça. Je trouve ça vraiment dommage. Alors que lors de la marche silencieuse en hommage à la victime il y’a eu des associations d’origines diverses qui sont venues nous soutenir, on se félicite par rapport à ça. Par contre les grosses structures comme SOS, comme le MRAP on ne les voit pas trop, c’est dommage », résume M. Wang.
Près de 2 000 personnes d’origine chinoise (1 800 selon la police) ont exprimé dimanche à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) leur ras-le-bol des violences répétées dont ils se disent victimes et réclamé des mesures de sécurité renforcées. Dans les rangs serrés, plus de portrait de ce père de famille de 49 ans, plus de bougies, mais plutôt des pancartes et des slogans, comme « liberté, égalité, fraternité et la sécurité pour tous ! », appelant à plus de sécurité.
« Tout le monde connaît quelqu’un qui s’est fait agresser »
De nombreux Chinois se disent victimes d’agressions qui se multiplient alors que les forces de l’ordre sont trop peu présentes dans les banlieues. « Tout le monde connaît quelqu’un qui s’est déjà fait agresser », raconte Léo, un habitant de La Courneuve.
De nombreuses Chinoises confessent ne plus porter de sac à main dans certains quartiers de peur de se le fairevoler. Les Chinois ont la réputation de porter sur eux beaucoup d’argent en liquide. « Un préjugé totalement idiot et infondé, juge Léon, qui tient un magasin à Aubervilliers : 99 % des Asiatiques qui sont à la manifestation sont modestes. » Il regrette que la mobilisation ne soit que communautaire : « Beaucoup de gens dans les quartiers populaires se font agresser et pas seulement des Chinois. »
Deux heures avant la manifestation, Popo s’est installé place de la Mairie pour distribuer des drapeaux tricolores et des t-shirts. Côté face, on peut voir un drapeau chinois dans un drapeau français, côté pile, on peut lire « agression : qui sera le prochain ? ». Si la plupart des manifestants portent ce t-shirt, c’est grâce à la mobilisation des habitants et de la communauté chinoise qui ont prêté main-forte.
Popo raconte la spontanéité du geste : « Les gens ont apporté de l’aide volontairement. L’information a circulé rapidement sur les réseaux sociaux, notamment grâce à l’application WeChat qui nous a permis de nous organiser. » L’application, à la manière de Whatsapp, permet de créer des discussions à plusieurs et de diffuser rapidement des informations.
Plus âgé, Junjun préfère huarenjie.com, un site dédié à l’information de la diaspora et aux échanges entre les Internautes. « L’émotion a fait que le bouche-à-oreille a bien fonctionné, cette manifestation s’est décidée très rapidement », explique Rui Wang, qui a organisé le collectif en hommage à Chaolin Zhang. Fort de cette mobilisation, le comité de soutien de la famille de Chaolin Zhang a déjà annoncé une autre marche, le 4 septembre, à Paris.
Suite à de multiples cas d’agression contre des Chinois dernièrement à Paris, la communauté chinoise a manifesté à Aubervilliers pour obtenir plus de protection. Au lieu de cela, certains de ses représentants ont été victimes de nouvelles agressions. La dégradation de la situation sécuritaire dans le pays bat son plein.
Pendant une manifestation organisée ce dimanche à Aubervilliers par la communauté chinoise de France pour protester contre les violences dont elle est victime, plusieurs cas d’agressions et de vols se sont produits, suite à quoi le rassemblement a pris fin. D’après une des victimes, « des gens d’apparence africaine » les auraient agressées.
Selon le communiqué de presse du comité « Stop à la violence, sécurité pour tous », la communauté chinoise insiste sur le fait qu’ »aucune action concrète n’a été proposée, aucune +fiche-action+ n’a été communiquée ». Et de poursuivre:
« Nous attendons des réponses plus concrètes concernant l’action policière, judiciaire, mais aussi la prévention, la médiation et le soutien aux victimes, notamment lors de l’accueil dans les commissariats. »
Il est à noter qu’auparavant, Olivier Wang, porte-parole du collectif des associations asiatiques de France, avait déjà pointé une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
« La sécurité est l’affaire de tous. Le Comité invite ainsi tous les habitants, toutes les associations, tous les citoyens de tout horizon et de toutes origines à marcher ensemble contre la violence. Sécurité pour tous, » lit-on dans le communiqué qui va encore organiser une grande manifestation à Paris le 4 septembre.
La mort de Zhang Chaolin, un Chinois de 49 ans, est loin d’être un cas isolé parmi les agressions contre les Chinois en France. Entre le 27 décembre 2015 et l’agression de Chaolin Zhang, le président de l’Association de l’amitié chinoise en France Hua Qin Cao a recensé près de 105 agressions de ce type au sein de sa communauté, dont la plupart dans le quartier des Quatre chemins à Aubervilliers.
Après l’agression mortelle de Zhang Chaolin, la communauté chinoise a défilé dans les rues de la ville de Seine-Saint-Denis pour demander plus de protection de l’État.
C’est le meurtre de Zhang Chaolin, il y a quelques jours, qui les a fait descendre dans la rue. Près de 2.000 personnes d’origine chinoise ont exprimé dimanche, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), leur ras-le-bol des violences répétées dont ils se disent victimes et réclamé des mesures de sécurité renforcées. Aux cris de «Liberté, égalité, fraternité et la sécurité pour tous!», 1.800 personnes, selon la police, ont défilé dans les rues de cette ville de banlieue populaire, où Zhang Chaolin, un couturier de 49 ans, a été agressé le 7 août par trois hommes, qui voulaient voler le sac d’un ami, lui aussi d’origine chinoise. Il était décédé le 12 août des suites de ses blessures. «Les agressions sont fréquentes, mais comme on ne parle pas bien français, on ne porte pas plainte. Et puis on travaille, on n’a pas le temps pour ça», a expliqué Cai Jiang, 26 ans, employé dans un bar-tabac à Paris.
Alors que les vols avec violence visant la communauté chinoise à Aubervilliers ont triplé en un an, le commissariat a obtenu des renforts policiers et une étudiante franco-chinoise a été recrutée dans le cadre du service civique pour améliorer l’accueil des victimes. La préfecture s’est également engagée à étendre le système de vidéosurveillance. «On fait appel à l’État car on est des citoyens français, même si on ne se sent pas assez considérés comme tels», explique Marina, 23 ans, qui tient une boutique au Fashion Center, le plus grand centre commercial de vente en gros d’Europe.
«Je suis Chaolin, où êtes-vous?»
Dans la foule, de nombreuses mains agitent de petits drapeaux français. «J’étais Charlie comme vous. Je suis Chaolin, où êtes-vous?», peut-on lire sur une banderole. «Ils sont en train de nous donner une leçon d’organisation et de République», dit, admiratif, Laurent, qui habite Aubervilliers depuis 30 ans. «Ça fait des années qu’ils subissent le racisme, même les gosses se font agresser!», regrette cet enseignant.
Réputées détenir sur elles de l’argent liquide, les personnes d’origine asiatique sont des «proies faciles», reconnaît la maire PCF de la ville, Meriem Derkaoui, résolue à «faire reculer ces préjugés et sensibiliser la population» à ce sujet. «Quand je vois que les uns les autres montent au créneau, parce que deux trois femmes ont porté un burkini sur une plage, là il y a mort d’homme, alors j’attends que l’État fasse preuve d’un minimum de considération et reçoive la famille», a-t-elle ajouté.
À la fin de la manifestation, un voleur présumé à la tire a été pris à partie par la foule, avant d’être exfiltré par des gendarmes mobiles, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Aubervilliers : la communauté chinoise ne décolère pas
4 000 personnes ont manifesté ce dimanche 21 août à Aubervilliers après la mort d’un des leurs il y a deux semaines. La communauté chinoise dénonce des agressions récurrentes et des vols et demande plus de protection.
Mis à jour le 22/08/2016 | 10:44, publié le 22/08/2016 | 10:44
Place de la mairie à Aubervilliers, il reste encore quelques fleurs en mémoire de Zhang Chaolin, 49 ans, lâchement tué le 7 août dans une rue de cette ville de Seine-Saint-Denis. Ce dimanche, la communauté chinoise manifeste sa colère et se demande qui sera le prochain. Tous réclament davantage de caméras et de policiers. Dans le cortège, la maire de la ville Meriem Derkaoui demande l’aide de l’État.
Une centaine d’agressions en 2016
Depuis le début de l’année, c’est plus d’une centaine d’agressions qui a eu pour cible les Chinois d’Aubervilliers. Après les paroles, les manifestants attendent aussi des actes. « Je veux que les autorités arrêtent de se renvoyer la balle », affirme au micro de France 3 Rui Xang, coordinateur de la manifestation. Face à ce racisme crapuleux, le danger serait que la communauté chinoise finisse par se faire justice elle-même.
le 22 août 2016 à 15h17 , mis à jour le 22 août 2016 à 16h11.
Notre société
ÉCLAIRAGE – Messages d’alerte en cas d’agression, escortes autour du métro, manifestations : la communauté chinoise d’Aubervilliers se mobilise face à des actes de violence répétés qui ont coûté la vie à l’un de ses membres le 12 août dernier. Mais depuis combien de temps observe-t-on une escalade de la violence ? Que peut faire la municipalité ?
Le 7 août dernier, deux membres de la communauté chinoise ont été violemment agressés à Aubervilliers par trois hommes qui voulaient voler le sac d’un homme. L’un deux, M. Zhang, un couturier de 49 ans et père de deux enfants, est décédé des suites de ses blessures cinq jours après l’attaque. Depuis le drame, plusieurs rassemblements ont été organisés à Aubervilliers pour dénoncer les violences répétées envers la communauté chinoise. « La mort M. Zhang a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase », explique à MYTF1News Tamara Lui, présidente de l’association des Chinois de France. Le sentiment d’insécurité s’accompagne aujourd’hui d’un changement de nature des agressions, précise Ling Lenzi, conseillère municipale Les Républicains. Auparavant dirigées contre « le secteur des commerçants », elles se concentrent désormais « sur les habitants, les petites gens ».
Peut-on quantifier ces agressions ?
A Aubervilliers, les services de police ont recensé sur les sept premiers mois de l’année 105 vols avec violences sur les Chinois ou personnes d’origine chinoise sur un total de 666 vols avec violences dans la commune, contre 35 sur 466 sur la même période l’année dernière, selon la préfecture. Sur l’ensemble de la Seine-Saint-Denis, 3,9% des victimes de vols avec violences sont des membres de la communauté chinoise, selon des chiffres établis sur les sept premiers mois de l’année (2,4% sur la même période en 2015). « La ville est plus touchée en raison du grand nombre de résidents et de travailleurs ponctuels d’origine chinoise qu’elle comporte », a-t-on expliqué à la préfecture.
Pourquoi la communauté chinoise est-elle visée ?
Réputées détenir sur elles de l’argent liquide, les personnes d’origine asiatique sont des « proies faciles », reconnaît la maire PCF de la ville, Meriem Derkaoui, résolue à « faire reculer ces préjugés et sensibiliser la population » à ce sujet. Des préjugés qui agacent la communauté chinoise d’Aubervilliers. « Regardez, je n’ai ni bijou, ni sac à main, ni même un euro dans ma poche », s’est exclamé à l’AFP Hélène Lyang, 33 ans vendeuse dans un magasin d’Aubervilliers. La Licra a de son côté pointé du doigt un « racisme anti-asiatique » qui « a pris une ampleur inédite dans certains quartiers ». Tamara Lui ajoute qu’une mauvaise maîtrise de la langue française peut également être en cause. Elle explique que les Asiatiques n’iront pas forcément au commissariat afin de porter plainte.
Comment la municipalité compte-elle renforcer la sécurité ?
Le comité de soutien à la famille de M. Zhang a réclamé « au moins 10 caméras supplémentaires dans les rues sensibles » et un renfort de policiers. La préfecture s’est également engagée à étendre le système de vidéo-surveillance. Dénonçant un « crime au ciblage raciste », elle a assuré que le fonctionnement de la police municipale serait « revu » à la rentrée. Le commissariat a également obtenu des renforts policiers et une étudiante franco-chinoise a été recrutée dans le cadre du service civique pour améliorer l’accueil des victimes. « Un point essentiel », selon Tamara Lui : « Il ne faut pas faire de double victime », explique-t-elle en référence au « mépris de la part de certains policiers dans les commissariats vis-à-vis des Chinois ».
Le phénomène s’est-il nationalisé ?
Les violences contre la communauté chinoise sont concentrées en banlieue parisienne, notamment dans le département de Seine-Saint-Denis. En effet, près de 60% des Chinois vivraient dans la région francilienne. Selon Tamara Lui, les attaques ont lieu principalement dans les communes d’Aubervilliers, La Courneuve ou encore Pantin. « Il y a un très grand nombre d’asiatiques en région parisienne et notamment dans le 93″, nous explique-t-elle. On recense parfois trois ou quatre cas de violences dans la même journée et dans la même rue. Mais je ne pense pas que d’autres villes recensent autant d’agressions contre les Asiatiques ». Contacté par MYTF1News, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a affirmé ne pas avoir « d’éléments d’information sur la thématique relative aux agressions visant la communauté chinoise ».
Meurtre à Aubervilliers : « La violence s’intensifie contre la communauté asiatique »
Tamara Lui, présidente de l’association Chinois de France – Français de Chine (CFFC). (Tamara Lui)
Visé parce que Chinois, Zhang Chaolin est mort dans une agression le 7 août. 2.000 personnes ont manifesté dimanche pour protester contre ces violences. Tamara Lui, présidente de l’association Chinois de France – Français de Chine, réagit.
Plus de 2.000 personnes d’origine asiatique ont défilé dimanche à Aubervilliers pour exprimer leur colère face aux violences répétées dont elles sont les victimes, après l’agression mortelle de Zhang Chaolin. Une première manifestation avait eu lieu le 14 août. Ce couturier chinois de 49 ans a été agressé le 7 août par trois hommes qui voulaient voler le sac d’un ami, lui aussi d’origine chinoise. Extrêmement répandus depuis des années dans le quartier de Belleville, à Paris, les vols avec violence visant la communauté chinoise à Aubervilliers ont triplé en un an.
Tamara Lui, présidente de l’association Chinois de France – Français de Chine (CFFC) et journaliste, lance un appel au sursaut.
Pourquoi de telles manifestations ?
- Parce que la colère monte. Les gens ont le sentiment d’être abandonnés par les autorités. Cette agression a fait un mort. Et les problèmes de sécurité ne datent pas d’hier. En 2009, en 2011, il y a d’ailleurs eu de grandes manifestations au cœur de Paris pour les mêmes raisons. Ces drames deviennent presque prévisibles. Le ministère a été alerté, mais rien n’a bougé.
Pourquoi sont-ce les personnes d’origine asiatique qui réagissent ?
- Dans la nuit du 13 au 14 juillet, à la Courneuve, a eu lieu une fusillade dirigée contre la communauté asiatique pendant 3 heures. Les CRS sont venus deux fois et l’enquête a été confiée à la Sûreté territoriale, mais la communauté a commencé à avoir peur qu’un drame se produise.
S’agissait-il d’un règlement de comptes ?
- Non, ça n’était pas un règlement de comptes. Des familles d’origine asiatique ont commencé à organiser des rondes afin de surveiller leurs voitures dans les parkings d’une résidence car il y avait des vols, des détériorations. Les enfants, les personnes âgées, aimeraient pouvoir profiter des espaces verts, mais ils n’osent plus.
Seules les personnes d’origine chinoise sont-elles ciblées ?
- Non. En général, les agresseurs confondent les Chinois, les Vietnamiens, les Cambodgiens… La maire d’Aubervilliers [Meriem Derkaoui, franco-algérienne, NDLR] a également été agressée, deux fois. La violence est dirigée contre tout le monde. Et les Chinois ne sont pas les seuls visés. Mais nous constatons qu’il y a une forme de violence gratuite qui s’intensifie contre des personnes de la communauté asiatique.
S’agit-il d’agressions racistes ?
- Non, pas forcément. Il s’agit d’une délinquance qui concerne tout le monde. Mais il y a aussi un certain nombre de préjugés sur les Asiatiques, de racisme, de méconnaissance. Et cela alimente certaines agressions. On agresse des Chinois parce qu’on pense qu’ils ont du liquide.
Tous les clichés ne sont pas faux. Il est vrai que certains immigrés n’ont pas de compte en banque. Dans ces cas-là, ils ne paient pas le McDonald’s en carte bleue. Et certaines personnes préfèrent le liquide, question d’habitude. Les Asiatiques semblent, pour certains ravisseurs, représenter des proies faciles, en raison de leur corpulence, de leur discrétion. On pense qu’ils ne portent pas plainte. Il est vrai que certains n’ont pas de papiers. Tout cela est lié à l’histoire de ces personnes, à la façon dont elles ont immigré, à la barrière de la langue, aussi.
Pourquoi ce sentiment d’abandon ?
- Parce que nous ne savons plus vers qui nous tourner. Des réunions ont eu lieu avec les commerçants, les associations, à la mairie d’Aubervilliers. Mais celle-ci est désemparée. Installer des caméras de surveillance prend du temps. Et l’Etat ne parvient pas à renforcer les effectifs policiers.
Il arrive aussi que certains soient mal accueillis dans les commissariats, qu’on leur réponde que la police ne peut rien faire. Et les gens ne comprennent pas toujours. Notamment quand on leur dit qu’un des agresseurs, mineur, a été relâché juste après l’agression. Certains finissent par vouloir se faire justice eux-mêmes. D’autres ont dit au ministère : vous attendez qu’il y ait un mort pour envoyer un responsable ? Et maintenant, cela s’est produit. Il y a un grand sentiment d’impuissance.
Et la suite ?
- Le 4 septembre, il y aura une manifestation à Paris avec toutes les composantes de la communauté asiatique. On espère une réaction du monde politique. Jusqu’ici, personne ne s’indignait. Que dirait-on si c’était une personne d’une autre minorité ?
La famille du Chinois mort après son agression à Aubervilliers reçue par Cazeneuve
Zhang Chaolin, 49 ans, avait été agressé le 7 août par trois hommes. Il avait succombé à ses blessures cinq jours plus tard.
Des membres de la communauté chinoise d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) manifestent le 14 août 2016 après la mort d’un de leurs membres, agressés quelques jours plus tôt. (DENIS MEYER / HANS LUCAS / AFP)
Franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 22/08/2016 | 21:54
publié le 22/08/2016 | 21:50
Sa mort a provoqué une manifestation de colère de la communauté chinoise d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), excédée par les violences à son encontre. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a reçu lundi 22 août la famille de Zhang Chaolin, mort après avoir été agressé quelques jours plus tôt.
Mesures de sécurité renforcées
Cet homme de 49 ans avait été agressé le 7 août par trois hommes et avait succombé à ses blessures cinq jours plus tard. Le ministre a assuré des membres de sa famille »de toute sa sympathie et de son entier soutien dans cette épreuve si douloureuse », selon un communiqué.
Répondant à la demande des membres de la communauté chinoise d’Aubervilliers qui avaient manifesté dimanche, Bernard Cazeneuve a promis « de renforcer davantage les effectifs de police à Aubervilliers ». « De nouveaux policiers seront affectés après leur sortie d’école en octobre », a-t-il assuré. Et il a indiqué à la maire communiste de la ville, Meriem Derkaoui, présente lors de l’entretien, « sa disponibilité pour cofinancer sur les fonds de l’Etat l’installation de caméras de vidéo-protection ».
Cela fait un moment que nous demandons plus d’effectifs policiers et de caméras de surveillance dans notre ville, sans avoir de réponse de madame la maire.
J’étais en tête du cortège. On m’a certainement reconnu : le soir-même, l’une des voitures de mes parents était vandalisée ; trois jours plus tard c’était au tour de la deuxième.
Aubervilliers, c’est pas très grand.
« C’est bon, les chiens ? »
Je suis né à Paris, mais ma famille a aménagé à Aubervilliers lorsque j’avais 7 ans.
C’est là-bas que j’ai passé ma scolarité. Dès le primaire, on me traitait de « chinetoque ». On me demandait si mes parents étaient restaurateurs, puis : « Ils cuisinent des chiens, des serpents ? Et c’est bon ? »
Régulièrement, j’avais droit à : « Rentre chez toi manger des nems », avec des variantes (« des rouleaux de printemps », « du riz », etc.)
Au collège, ça a continué, les rackets en plus. Des bandes attendaient juste devant l’établissement ou me suivaient sur le chemin du retour.
Heureusement, je portais rarement des choses de valeur, je n’avais pas d’argent et pas encore de téléphone portable. On m’a volé un paquet de bonbons, tout au plus, et deux jeux vidéo de Playstation que je devais rendre à un ami qui me les avait prêtés.
Le mot « Chinois » a perdu tout son sens
J’ai pris l’habitude, depuis cette époque, de détourner systématiquement les yeux lorsque je croise des jeunes en bande, pour éviter le : « Pourquoi tu me regardes, t’as un problème le Chinois ? » Et quand je les aperçois, j’essaye autant que possible de changer ma trajectoire pour passer inaperçu et éviter les embrouilles.
D’ailleurs, le mot « Chinois » a à mon sens perdu toute sa signification. Il ne désigne plus une origine, mais quelqu’un de faible, une victime potentielle. Notre communauté véhicule encore des préjugés qui font de nous des cibles de choix.
Que l’on soit un touriste ou que l’on habite Aubervilliers depuis plus de quinze ans, c’est du pareil au même : dans la tête de l’agresseur, on est Chinois, on se balade donc forcément avec un paquet d’argent liquide dans la poche.
Par ailleurs, la barrière de la langue, pour la première génération de Chinois arrivée ici, les empêche parfois de porter plainte. Ma mère s’est fait dérober son sac à plusieurs reprises, ce qui lui a déjà valu une usurpation d’identité.Pourtant, souvent, elle a négligé de se rendre au commissariat.
Un vieux Nokia à neuf touches
À mes 15 ans, mes parents ont décidé de me mettre dans un lycée privé, à Paris, où l’éducation était stricte mais le climat beaucoup plus rassurant.
Jusqu’alors, je n’avais toujours eu que des amis asiatiques. On vivait la même chose, on se comprenait, on traînait donc naturellement entre nous.
Au lycée, j’ai découvert des gens de tous les horizons, aussi bien des jeunes d’origine africaine, maghrébine que des Français habitant sur Paris depuis plusieurs générations. Moi qui étais très introverti, je me suis ouvert.
Pour autant, je n’ai pas perdu mes vieux réflexes. Aujourd’hui encore, lorsque je rentre de ma fac parisienne jusqu’à Aubervilliers, j’évite de prendre le métro après 22 heures et je contourne les regroupements de trois, quatre individus.
Quand je veux rester plus longtemps sur Paris pour boire un verre avec mes potes, je fourre mon smarphone au fond de mon sac et prend mon vieux Nokia à neuf touches. Sur moi, je n’ai que l’appoint de mes consommations et ma carte d’identité en cas de contrôle.
J’évite aussi de porter des marques, considérés comme des signes de richesse, pour éviter d’attirer les regards sur moi.
Et bien souvent, sur mon passage, j’entends des « Eh, le Chinois ! » Certains se tirent le visage pour imiter les yeux bridés. Ça les fait marrer.
La culture du silence
Le 14 août dernier, mes parents étaient eux-aussi présents à la marche organisée en mémoire à Chaolin Zhang. Mais ils n’étaient pas à mes côtés, en tête de cortège. Ils ont préféré se fondre dans la foule. Ils me supplient, pour la prochaine manifestation, qui aura lieu le 4 septembre à Paris, de ne pas monter sur les camions ni porter de banderole.
Dans la culture chinoise, on ne veut pas d’ennuis. On préfère étouffer les problèmes et minimiser les choses pour ne pas attirer les regards. Éteindre le feu plutôt que l’attiser.
Pendant qu’on marchait, la foule criait : « La communauté chinoise meurt en silence. » C’est un peu ça : quoi qu’il arrive, nous restons discrets et n’intéressons pas grand monde. Cela doit changer.
Oui, bah sinon, le point commun, c’est tout simplement qu’on nous bassine avec ça cet été dans un pays qui connaît des situations graves de chômage, de précarité, de destruction de l’environnement et de sécurité physique, hein. Tant qu’à faire avoir des articles sans intérêt, je crois que je préférais encore les bon vieux articles cul.
D’ailleurs, en parlant de cul, attendu que dans les sociétés européennes et nord-américaines, la tendance dominante dans le sexisme est à l’hypersexualisation des femmes, à imposer aux femmes d’être des objets de consommation qui doivent dévoiler leurs qualités pour le consommateur là où ce sont des objets propriétés privés de leur famille qui doivent donc se cacher dans d’autres sociétés, et attendu que cette hypersexualisation s’exprime notamment par le dictat de l’épilation avec une pression sociale telle que même les femmes ayant une sensibilité féministe s’y conforment souvent, et attendu que c’est apparemment le symbole d’oppression patriarcale qu’on veut interdire avec les vêtements couvrants sur la plage, je propose qu’on interdise l’épilation, voilà. À vrai dire, je crois qu’il faudrait que les hommes politiques, qu’ils soient maires de communes, députés ou ministres, fournissent une liste claire de comment les femmes doivent s’habiller et comment elles doivent agir pour être libres.
Par ces moyens et sans qu’il y ait lieu de statuer sur les autres griefs, casse et annule, toussa.
« (….) en parlant de cul, attendu que dans les sociétés européennes et nord-américaines, la tendance dominante dans le sexisme est à l’hypersexualisation des femmes, à imposer aux femmes d’être des objets de consommation (…) »
Bien, c’est ce que j’avais pensé il y a quelques jours en voyant la photo ci-dessus (en grand format, parmi d’autres) exposée sur une place en plein centre de Copenhague au milieu de la longue rue piétonnière. Franchement, j’étais dégoutée, je me suis dit ’quel produit ils tentent de nous vendre avec ça ? ’
Ben non, il s’agissait d’une exposition d’une photographe danoise, Mathilde Grafström sur « les femmes nues et naturelles », cette exposition avait été jugée ’impudique’ par la police de Copenhague l’année dernière au grand dam des médias, des politiques et la photographe elle-même, cette ’censure’ avait donnée beaucoup de médiatisation (que j’avais ratée quand même …), et l’exposition qui a été programmée fin juillet (encore en cours) a été inaugurée par le Ministre de la Culture …..
J’ignorais tout de cette polémique, maintenant que je sais qu’il s’agit de « l’art », je me pose quand même des questions, une des jeunes femmes photographiées aussi, elle n’avait pas signé pour que son c** (elle a utilisé un mot assez vulgaire pour ’vagin’) soit étalé sur la place publique, et a elle-même couvert les photos qui montrent ses parties intimes avec un crayon noir …
En attendant qu’on nous exposent des hommes dans les mêmes positions en nous expliquant que c’est de l’art.
Je ne pense pas … il s’agit de photos de plusieurs mètres exposées sur la voie publique dans la rue la plus fréquentée de Copenhague.
C’est de l’art, on nous dit (même si des féministes commencent à manifester leur mal-aise).
Le parallèle que vous faites est juste dans de nombreux cas. Dans la vie quotidienne des individus, c’est tout à fait exact.
Le parallèle s’arrête toutefois là ou commence le politique.
Pokémon ne dérange que l’habitus.
Le burkini dans le contexte précis de l’époque représente une idéologie ressentie par beaucoup comme oppressive.
Pour faire un comparatif clair et éprouver les limites de votre théorie (bien que je ne sache pas si lirez les commentaires), pouvez-vous affirmer que si je suis choqué que mon voisin de serviette ait une croix gammée tatouée dans le dos, c’est parce que cela perturbe un habitus ?
Quelle différence entre les deux si l’un comme l’autre sont utilisés en tant que symboles ?
Avant la fin de la 2nd guerre mondiale, la croix gammée non plus n’était pas interdite. Et comme vous le dites elle est interdite désormais par la loi car elle représente une chose fondamentalement contraire à l’idéal de société décidé collectivement par le peuple français.
De facto, selon votre propre argument, et si selon mon hypothèse, le burkini et autre sont des symboles d’expression politiques, ils peuvent de fait être interdits. Tout comme la croix gammée peut l’être.
« elle est interdite désormais par la loi car elle représente une chose fondamentalement contraire à l’idéal de société décidé collectivement par le peuple français. »
..
Non, sinon les fleurs de lys et les monarchistes seraient traqués comme les nazis et les croix gammées.
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La croix gammée a été interdite parce qu’elle symbolise un génocide.
Elle était portée par ce qui commettait le génocide
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Alors que le burkini ne symbolise pas un génocide ni même les crimes de l’EI, d’al qaida et compagnie.
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Ils ne portent même pas le burkini chez daesh, al qaida et compagnie.
C’est qu’ils ne doivent pas souvent se baigner : « Comme la plupart des poissons, le xiphophore affiche en permanence une expression béate. C’est parce qu’il baise dans l’eau. C’est très très bon pour la béatitude. Au contraire, les gens qui n’ont jamais baisé dans l’eau, comme Adolf Hitler ou Ludwig van Beethoven, affichent volontiers un air revêche ».
Oui non mais baiser dans l’eau, quand on n’est ni un poisson ni un mammifère marin, c’est le genre d’idées qu’on trouve amusantes jusqu’à ce qu’on essaie :)
« De facto », la croix gammée est interdite, et le burkonéné ne l’est pas.
Qu’il puisse être considéré uniquement comme « une chose fondamentalement contraire à l’idéal de société décidé collectivement par le peuple français », ça reste à prouver et c’est loin de l’être.
Ils ne sont que trois ou quatre mentalement désavantagés à utiliser la terminologie connotée sous-crétins Poncho/Dombie pour Pancho & Zombie.
☐ Grosab le gros abruti poly-mythomane à deux balles et agressif ;
☐ Cerpyllère, dit Schlague, l’hystrion du Fürher, sans couille et sans reproche, également multi-mytho devant le Reich éternel ;
☐ Poupougne, dont la récente ixième réapparition a soulevé… le désintérêt général et le total mépris. Mais il lui faut une mort d’évêque ou quelque chose comme ça pour vraiment donner la mesure de son ignominie : on attend et on voit ;
☐ Léon. Mais ce n’est pas lui : il vient d’être interné sur ma propre réquisition et pour des raisons écologiques : on ne peut pas produire tant de vides çonneries sans faire chauffer inutilement les serveurs et, partant, mettre en danger les équilibres éco-systémiques déjà bien mis à mal par Zeki, Pierrrrre89 et leur bande d’irresponsables.
À voir, donc. Et probablement assez vite
J’ai rarement lu des raisonnements aussi creux que ceux qui sont tartinés dans cet article. Emballer le vide est un art : il a du pain sur la planche avant de pouvoir y parvenir, le mec.
un petit effort le prof et tu trouveras bien une petite scène des Visiteurs ou de Camping pour expliquer à la classe ce qu’il a voulu dire le monsieur.- :)
Vous, vous riez quand les chiens se battent. Je ne discute pas avec votre engeance sinistre. Donc adios : vous pourrez me coller aux basques et me dire les pires saloperies : rien à cirer. Silence radio. Adios, pauvre type.
Article profond, juste, intelligent, mais terriblement anglo-saxon dans la forme (incroyable qu’on ne puisse inventer un mot français afin de définir un (nouveau) concept… quelle abdication devant notre culture ! …. et sur le fond, faisant également l’impasse sur les spécificités de nos sensibilités latines et orientales…. l’invitation à un raisonnement numérique en étant un archétype et induisant, effectivement l’opinion de l’auteur. C’est cependant une splendide plate-forme de raisonnement amenant à la compréhension de l’autre….
L’esprit latino-oriental du vieux monde est en train de disparaître, assassiné par des penseurs minables dont les cerveaux sont phagocytés par l’inepte pensée anglo-américaine, laquelle est grotesque et primitive : cette tribune en est un parfait exemple. La subtilité du vieux monde : voilà l’ennemi désigné par ces minus.
Après son tweet prétendument « humoristique » du 26 juillet 2016 concernant le père Jacques Hamel tout juste assassiné qu’elle avait traité de pédophile et les vives protestations qui s’ensuivirent, Julie le Goïc avait encore comparé le religieux à un Pokémon.
Un évêque italien de la ville de Noto en Sicile menace actuellement de porter plainte contre ce jeu qu’il juge diabolique et qualifie de « système totalitaire proche du nazisme » et de « fabrique de cadavres ambulants ».
Un réalisateur américain s’était déjà insurgé de même contre ce jeu fin juillet en raison de son niveau d’intrusion dans le vie privée des joueurs, et des dénonciations de plus en plus précises à cet égard se font jour sur la toile : il s’agirait en fait, sous prétexte de divertissement, d’un vaste système de collecte de données.
Rappelons que la collecte illégale de données personnelles et/ou confidentielles, pour la plupart couvertes par le secret professionnel, au prétexte d’amuser le public avec la révélation tout aussi illégale de l’intimité de la vie privée des victimes, est ce que font quotidiennement le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses complices du NPA, notamment à l’aide de piratages informatiques et d’écoutes illégales.
Ce pervers et délinquant de haut niveau ne se fait pas appeler innocemment le « Konducator », tel l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceaușescu, pas plus que ses derniers choix de pseudonymes sur le site Rue89 (Max Schultz et Itzig Finkenstein, les deux visages et deux vies d’un nazi ayant trouvé le salut dans une formidable imposture) ne sont neutres, comme nous l’avons déjà vu.
Interrogé par plusieurs journaux, l’évêque s’est dit prêt à mener des « actions légales » pour faire interdire le jeu vidéo, véritable phénomène planétaire.
Le réalisateur américain Oliver Stone s’était ainsi insurgé fin juillet contre ce jeu, estimant qu’il pouvait conduire à une forme de « totalitarisme » compte tenu de son « niveau d’intrusion » dans la vie privée.
Mgr Antonio Stagliano avait déjà prononcé un violent réquisitoire contre Pokémon Go il y a moins d’une semaine, l’accusant de créer une forte dépendance chez ses adeptes, « aliénant des milliers et des milliers de jeunes ». Il n’avait pas hésité à comparer le jeu à un « système totalitaire proche du nazisme ».
Bien connu des médias italiens, l’évêque de Noto s’était déjà distingué par ses interprétations de tubes de Noemi et Mengoni en pleine messe, deux chanteurs de rock très connus en Italie.
Le phénomène du moment Pokemon Go va vite vous faire redescendre sur terre. Un article paru récemment risque même de faire plonger le jeu dans les enfers.
The Intercept, le site derrière ce scandale, a en effet publié un long, voire très long article, qui met à jour un terrible scandale pour le phénomène du moment, Pokemon Go. En cause ? Une sombre histoire de géolocalisation, des données volées et un patron peu scrupuleux. Avant d’attaquer le vif du sujet, reprenons les origines du problème. John Hanke, actuel PDG de Niantic, travaillait auparavant pour le service Géo (comme géolocalisation) de Google. Ainsi, il était en charge de Google Maps, mais aussi des Google Cars, qui photographiaient et mettaient sur le web habitats et rues. Sauf que cette pratique s’est déjà acquittée d’un scandale en 2010.
Le brevet de Pokemon Go en cause
Le site allemand de la protection des données a en effet mis en cause les Google Cars, mais aussi John Hanke, de vol de données. Cette récolte d’images illégale s’est en effet additionnée à une appropriation peu scrupuleuse de centaines de milliers de réseaux wi-fi. Ces réseaux wi-fi, primordiaux pour la sécurité de l’utilisateur, liste à peu près tout ce qui a attrait à l’identité des internautes : localisation de ceux-ci, mais aussi mails, recherche web, historique du navigateur… Ainsi, Google aurait eu accès à tout cela en laissant patrouiller ses voitures de localisation. Le géant, néanmoins, a su retourner la situation à son avantage, en accusant un hacker, mais aussi en innocentant John Hanke, puis le hacker. Quand le scandale éclate, en 2010, John Hanke fonde Niantic. D’abord au sein de Google, puis indépendamment. Le studio, détaché de la multinationale, n’est pourtant pas totalement indépendant puisqu’elle reçoit des fonds d’investissement de Google et de Nintendo à hauteur de 20 millions. Rien que ça. Peu après, Pokemon Go est pensé, puis développé.
Mais selon The Intercept, le titre n’est pas totalement sain. Le jeu aurait en effet repris les bases des événements ci-dessus, tout en allant encore plus loin. Une citation de l’article, capturée sur le Journal International de la Réalité Virtuelle, affirme même : « Selon nous, le vrai défi consiste à motiver les joueurs à fournir leurs données de manière continue, même lorsque l’effervescence autour de la nouveauté se sera dissipée. […] Nous sommes convaincus que l’amusement et le divertissement sont la pierre angulaire d’un tel service de collecte de données ». L’article publié sur The Intercept est extrêmement long, et si vous voulez en apprendre plus (tout en n’étant pas anglophobe), nous vous conseillons de le lire. S’il nourrira à coup sûr les différentes théories du complot, il n’est pas encore vérifié. Nous attendrons donc des déclarations de John Hanke.
Purée : quand tu compares les articles d’un canard comme Vice et ceux qui sont pondus ici, y a pas photo, hein. Quelle déchéance. Rue89 : le magazine du superficiel acnéique.
hihihihihi : moi ui vulais mttre l’après-midi à profit pour faire le ménage de mon bureau au napalm, je vais encore procrastiner : je ne vous félicite pas, monsieur.
Des figues, des bananes, des noises. Des noises, des bananes, des figues. Des figues, des bananes, des noises. Des noises, des bananes, des figues. Tout le monde y pue, Il sent la charogne. Y a que le Grand Babu Qui sent l’eau de Cologne Tout le monde y pue, Il fait mal au coeur. Y a que le Grand Babu Qu’a la bonne odeur.
C’est presque trop facile, je peux le faire à chaque fois que Jean-Marc Manach est cité quelque part.
Le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi est toujours là à taper dessus, comme encore aujourd’hui dans les commentaires sur cet article d’Olivier Ertzscheid sur le site d’information Rue89 :
Juillet 2016. Sur son excellent blog, Jean-Marc Manach publie un article intitulé « Les terroristes sont des internautes comme les autres ». On y lit notamment ceci :
« Depuis le massacre de Charlie Hebdo, politiques et médias n’ont de cesse de fustiger Internet en général, et les logiciels de chiffrement en particulier. Olivier Falorni, député divers gauche, vient ainsi de déclarer que “les géants du Net sont complices tacites, collaborateurs passifs de Daech” , et qu’“on a l’impression qu’un certain nombre d’applications sont devenus des califats numériques” (sic)…
Je n’ai jamais entendu dire que les loueurs de voiture et de chambres d’hôtel, les opérateurs téléphoniques et fournisseurs d’accès Internet, les vendeurs de pizzas, de couteaux et d’armes démilitarisées payaient des gens pour lutter contre le terrorisme, contrairement à Google, Facebook et Twitter qui, eux, paient certains de leurs salariés pour surveiller voire effacer des contenus incitant à la haine (qu’elle relève du terrorisme, du harcèlement ou du racisme).
En quoi les “ géants du Net ” seraient-ils plus des “ califats numériques complices tacites, collaborateurs passifs de Daech ” que les loueurs de voiture ou de chambres d’hôtel, opérateurs téléphoniques, fournisseurs d’accès Internet, vendeurs de pizzas, de couteaux et d’armes démilitarisées ? »
Manach et compagnie, ils ont des raisonnement paralogiques − euphémisme. Ce type de pensée me débecte. Je la combats, sachant qu’ébranler leurs inébranlables convictions est chose impossible.
Après le décès vendredi 12 août 2016 d’un homme de 49 ans violemment agressé dimanche 7 août 2016 pour un maigre butin, la communauté chinoise d’Aubervilliers dénonce de ces agressions à répétition dont elle est victime depuis plusieurs mois.
De plus en plus violentes, elles seraient commises sur la base de vieux clichés, à peu près les mêmes dont j’ai moi-même toujours été victime en raison de mon profil d’ingénieur.
Dans le dernier de ses billets de blog qui par mesure de prudence restent toujours allusifs et totalement hermétiques au profane, qu’il a publié le 10 août 2016 alors qu’était révélée au public l’agression commise trois jours plus tôt, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi confirme que lui et ses amis prétendument « révolutionnaires » du Nouveau Parti Anticapitaliste ou de l’ancienne Ligue Communiste Révolutionnaire sont bien toujours à la recherche du capital pour le faire changer de main et se désespèrent de ne plus le trouver aussi facilement aujourd’hui que par le passé :
Au pied du mûr
Par cyp | Publié : 10 août 2016
C’est pas nous qui marchons pas droit
c’est le monde qui va de travers
Et on a beau aller devant soi
On s’retrouve souvent sur le derrière
(la Rue Ketanou).
../…
L’été, les soirs ont beau être longs, le Grand Soir n’est pas à son horizon. La Révolution exige un temps de merde, sinon elle loupe son coup et tourne court. Ainsi, pendant les grands soirs d’antan, le révolutionnaire vespéral allait en escouade choper le Cupide pour l’accrocher à un réverbère. Tout était simple en ce temps-là : on connaissait le nom et l’adresse du Cupide. Alors que là, pour dénicher le Cupide, tintin. Il se planque bien. Personne ne sait rien de lui, de nos jours. Le Cupide fauche son blé en catimini. Alors, le révolutionnaire du XXIème siècle erre lamentablement dans le vide avec sa corde de pendu inutile et si peu décorative que c’en est pitié.
…/…
Cependant, il apparaît que les agressions de Chinois à Aubervilliers n’auraient commencé qu’à l’automne dernier, au mois de novembre, soit de façon concomitante aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
Qu’attendent donc les pouvoirs publics pour enquêter sur toutes les connexions et motivations des frères Kouachi et autres auteurs d’attentats meurtriers commis sur le sol français depuis 2012 ?
Je rappelle ici les avoir toujours eus comme lecteurs, et ce, bien avant d’avoir commencé à en parler après les premiers assassinats de Mohamed Merah au mois de mars 2012.
C’est le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi qui me les amenait.
Aubervilliers : le ras-le-bol de la communauté chinoise, victime d’agressions à répétition
10h09, le 15 août 2016
La communauté chinoise de la ville se mobilise après le décès, vendredi, d’un homme de 49 ans agressé cinq jours plus tôt.
Non à la violence ! C’est le message sous forme de cri de la communauté chinoise à Aubervilliers. Plusieurs centaines d’habitants se sont rassemblés dimanche devant la mairie pour exprimer leur ras-le-bol. La semaine dernière, un cuisinier de 49 ans qui marchait dans la rue s’est fait passer à tabac pour une sacoche et en est mort. Cette communauté, très implantée dans la ville, et la mairie dénoncent l’escalade d’agressions racistes à son encontre.
« On s’imagine qu’ils doivent avoir de l’argent ». Les commerçants de la communauté chinoise sont installés à l’entrée de la ville. La marchandise, maroquinerie et textile notamment, est stockée dans d’immenses hangars. Les vitrines sont surplombées d’enseignes en chinois. « C’est un endroit dédié à l’import-export qui est très majoritairement tenu par des commerçants chinois, décrit Rui Wang, président des jeunes chinois de France. On s’imagine qu’ils doivent avoir de l’argent. Il y a des gens qui vont transformer ça en acte d’agression ».
« Un très vieux cliché ». Les agresseurs ne ciblent pas seulement les commerçants mais l’ensemble de la communauté, comme l’expliquent deux étudiantes : « Quelqu’un est passé en scooter à côté de nous, a plongé sa main dans l’ouverture de la fenêtre et a tenté de voler le sac de ma mère », raconte l’une. Son amie précise le mode opératoire : « A scooter, ils sont deux et il y en a un qui descend, casse la vitre et pend le sac. » A chaque fois, le butin des voleurs n’est que de quelques dizaines d’euros selon l’une des jeunes filles qui dénonce des agressions racistes : « Les personnes n’ont rien sur elles. C’est un très vieux cliché. Au début, c’est parti d’entrepreneurs qui transportaient peut-être du liquide mais c’est fini. »
Désemparés, les membres de la communauté chinoise demandent plus de caméras de vidéosurveillance. Mais la plupart ont déjà changé leurs habitudes et disent ne plus sortir seul le soir dans la ville.
Paris, hier. Ce Chinois d’Aubervilliers est dans le coma depuis son agression dimanche dans le quartier des Quatre-Chemins. (DR)
Floriane Louison
AUBERVILLIERS. Dimanche, deux Chinois ont encore été attaqués dans le quartier des Quatre-Chemins. Une violence ciblée qui suscite une vive inquiétude au sein de la communauté.
« Toute la communauté chinoise d’Aubervilliers se relaie à son chevet, décrit Hua Qin Cao, président de l’association de l’amitié chinoise en France. Cette fois, c’est extrêmement grave. » Depuis novembre, les Chinois d’Aubervilliers sont la cible d’agressions en série. Deux jeunes étaient d’ailleurs jugés lundi pour 11 agressions entre avril et juin.
Dimanche, une de ces attaques ciblées a laissé un homme de 49 ans entre la vie et la mort. Il est hospitalisé à la Fondation Rothschild, dans le XIXe à Paris. Son pronostic vital est engagé. « Il n’y a plus beaucoup d’espoir… », lâchait, hier après-midi, un proche. Selon nos informations, il se trouvait en état de mort cérébrale.
Il a été agressé, dimanche vers 18 heures, dans le quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers. Selon les témoignages recueillis, il marchait, rue des Ecoles, avec un ami du même âge, pour rejoindre leurs domiciles situés à quelques pas, rue de la Cité. Les deux hommes ont été roués de coups sans avoir eu le temps de réagir. « Les trois agresseurs ont demandé les sacs à dos et ils les ont donnés immédiatement mais les coups ont continué, notamment dans la tête, explique Hua Qin Cao. L’objectif était non seulement de voler mais aussi de frapper gratuitement. » Les hommes ont été abandonnés, inconscients, sur le trottoir. Ce sont des passants qui ont appelé les secours près d’une heure après les faits.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime a été violemment frappée au sternum ce qui a entraîné sa chute. C’est en tombant que sa tête aurait heurté le sol et provoqué le coma.
L’homme qui se trouvait avec lui a reçu plusieurs coups, dont certains à la tête. Il est sorti de l’hôpital avec de nombreuses contusions dont il va se remettre. Il a obtenu 5 jours d’ITT (interruption totale de travail).
Deux garçons, à peine sortie de l’adolescence, apparaissent à la barre du tribunal correctionnel de Bobigny lundi soir. Ils sont jugés pour 11 vols, avec violences commis entre fin avril et fin juin. Les cibles sont toujours les mêmes : des hommes et des femmes de la communauté chinoise d’Aubervilliers. Celle-ci s’est déplacée nombreuse pour assister à l’audience, traumatisée par la nouvelle agression qui vient de se produire et a conduit l’un de leurs compatriotes dans le coma.
A 18 ans, ils sont les plus âgés d’une petite bande qui a fait de ces attaques ciblées sa spécialité. Trois autres, mineurs, seront jugés devant le tribunal pour enfants.
« Pourquoi avez-vous visé exclusivement des personnes d’origine asiatique ? », questionne d’emblée le juge. Les prévenus éludent : « c’est un hasard », disent-ils. En garde à vue, ils ont pourtant donné plus de détails. « Ils ont de l’argent sur eux », « ce sont des cibles faciles », lit le juge dans l’un des procès-verbaux de la procédure. « Des préjugés sont à l’origine de ces agressions », dénonce Hua Qin Cao, le président de l’association de l’amitié chinoise en France.
Toutes les agressions se sont déroulées dans le quartier du Landy, à Aubervilliers, surnommé le « Sentier chinois ». Une importante communauté chinoise y travaille dans les commerces de gros en textile, et souvent, habite à côté. Dans certains nouveaux programmes immobiliers, ils représentent 80 % des résidents. Ce sont ces immeubles qui ont été ciblés par les voleurs dont le mode opératoire est bien rodé.
Ils attendent leurs victimes dans les parkings souterrains de leurs résidences et attaquent par surprise. La victime, seule ou en couple, est rouée de coups par un groupe et délestée de ses affaires : portefeuille, ordinateur, portable, sac à main, ceinture… « Plusieurs ont été aspergées de gaz lacrymogène », précise le juge.
Parmi les onze victimes, seules trois se sont portées civiles lors de ce procès. L’une d’entre elles explique : « ils m’ont frappé tout de suite… ils m’ont volé et redonné des coups alors que je n’ai opposé aucune résistance. » « L’adrénaline… », a justifié l’un des prévenus en garde à vue.
Les deux agresseurs ont été condamnés à deux ans de prison, dont 4 mois ferme. Ils devront aussi indemniser les victimes.
Bobigny, lundi. Le président de l’association de l’amitié chinoise en France, Hua Qin Cao (au centre avec la chemise violette), entouré de membres de la structure et de soutiens devant le tribunal correctionnel de Bobigny. (DR.)
F.L.
« Nous sommes très inquiets », insiste Hua Qin Cao, le président de l’association de l’amitié chinoise en France. Celle-ci tente de recenser toutes les victimes de ces vols violents qui visent la communauté chinoise d’Aubervilliers. Selon elle, au moins 100 attaques ont eu lieu depuis novembre 2015. « Elles sont sans aucun doute beaucoup plus nombreuses. Tout le monde ne porte pas plainte. » La répétition de ces agressions a tout de même poussé la communauté à franchir la porte des commissariats et à briser le silence.
« Les agressions ont commencé vers l’automne, parfois il y en a jusqu’à quatre par jour, comme si c’était une nouvelle spécialité de délinquance », décrit un habitant d’Aubervilliers d’origine chinoise. Début janvier, notamment, une bande a été interpellée pour 23 vols avec violences visant exclusivement des Asiatiques. « C’est souvent très violent avec des victimes aspergées d’essence ou de gaz lacrymogène, continue le jeune homme. Les voleurs pensent que les Chinois ont de l’argent mais la plupart de leurs victimes sont des ouvriers avec rien dans les poches. »
Pour Hua Qin Cao, « il règne un climat de psychose dans la communauté chinoise. Certains n’osent même plus sortir de chez eux. »
A compter de l’été 2010, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a clairement appelé au viol et au meurtre à mon encontre à de multiples reprises, sur ses blogs personnels et de nombreux autres sites, par exemple une multitude de sites islamistes où il m’avait dénoncée comme « mécréante » et au moins un site fréquenté par des voyous où il m’avait dénoncée comme « poukave », en conséquence de quoi j’avais notamment été menacée du « virgule » (calibre 11,43) au mois de février 2012, tout juste un mois avant les premiers assassinats de Mohamed Merah.
Qu’en dit aujourd’hui « Itzig Finkelstein » sur le site Rue89 ?
L’humour n’a rien à voir là-dedans. Ou alors l’humour de type nazi : celui qui faisait rigoler les coupeurs de barbes juives.
Il n’est pas con : il est barjo. Le problème des cinglés de sa catégorie, c’est qu’ils séduisent les pires masses de connards.
C’est bien pour ça que j’ai utilisé « barjo » et non « fou ». Aucun fou véritable ne serait capable de se faire autant de fric que lui, pour commencer. Mais c’est évident aussi que certains de ses circuits sont cramés.
Voilà, ses circuits sont cramés. D’où la suite de ses débilités…
« C’est juste pour blaguer » Vraiment ? La leçon d’un avocat sur Twitter
Quand il a appelé à la violence contre Hillary Clinton, Donald Trump l’a fait sur le ton d’une blagounette. Mais cela existe-t-il, de dire des choses graves « juste pour blaguer » ?
Par Renée Greusard Journaliste. Publié le 11/08/2016 à 11h11
Trump a clairement appelé au meurtre. L’humour n’a rien à voir là-dedans. Ou alors l’humour de type nazi : celui qui faisait rigoler les coupeurs de barbes juives.
Je n’ai jamais été pour considérer que les politiques sont « stupides » ou « fous ». Pour moi ils savent tous clairement ce qu’ils font, et sont redoutablement intelligents. Mais effectivement pour Trump, quand on voit le type, on peut se demander si la cocaïne ne lui a pas sérieusement grillé quelques synapses…
C’est bien pour ça que j’ai utilisé « barjo » et non « fou ». Aucun fou véritable ne serait capable de se faire autant de fric que Trump, pour commencer. Mais c’est évident aussi que certains de ses circuits sont cramés.
Si la moitié des électeurs US est prête à voter pour un connard pareil c’est surtout là que se trouve le problème.
Va falloir trouver une alternative à la démocratie, et vite.
Leur logiciel est écrit avec les pieds, c’est ça le problème :
Gödel se prépare avec une extrême minutie, et alors qu’il étudie la Constitution américaine, il y découvre une faille logique qui permettrait de transformer en toute légalité le régime politique du pays en régime dictatorial.
Oui c’est ce que je dit :)
J’ai récemment déserté un forum des « Zébres » (-> gros QI et/ou profils atypiques, comme Asperger) car je me suis rapidement aperçu que les débats y étaient aussi concons qu’ailleurs.
Le moindre paranoïaque con comme un manche à balai avec ses fixettes débiles, se chope des résultats époustouflants à ce test de QI ridicule, vu que les paranos sont hypermnésiques − ce qui est un foutu handicap par ailleurs ; -)
Mercredi dernier, 3 août 2016, j’avais rapporté sur ce blog les premières réactions du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi sur un article du site d’information Rue89 consacré au père Hamel.
En voici la suite.
Sous son pseudonyme actuel de « Itzig Finkelstein », il a continué à revendiquer son droit à rire de ses victimes en se référant à Rabelais et faisant allusion à ses complices de Brest, dont la désormais célèbre Julie Le Goïc, aux ordres de la grande criminelle Josette Brenterch, dirigeante locale du NPA.
Je rappelle que leur revendication commune à cet égard me concerne en tout premier lieu, ces gens étant entrés en guerre contre la France du fait que ses lois leur interdisent de violer l’intimité de ma vie privée et de m’injurier et me calomnier comme ils le font publiquement depuis 2008.
Le premier prétend toujours que son droit d’auteur lui accorderait le privilège d’être hors-la-loi, et surtout, de violer, massacrer ou assassiner qui il veut quand il veut tout en le dépouillant de toutes ses richesses matérielles et immatérielles. Totalement inculte, intellectuellement très frustre, il est incapable de contextualiser l’oeuvre de l’unique écrivain auquel il se réfère sans cesse et qui de toute façon n’a jamais fait ce qu’il fait lui-même aujourd’hui, tout comme lui-même, cybercriminel psychopathe et mégalomane, n’a jamais rien fait qui ressemble de près ou de loin aux divers produits des activités de l’érudit médecin de la Renaissance que fut François Rabelais.
La seconde s’autorise tout du fait qu’elle impose sa loi personnelle au « microcosme » brestois sans aucun problème depuis plusieurs décennies.
Eh oui, à Brest, ville dite de l’aristocratie ouvrière par excellence, nous n’avons pas de « mafia » comme en Italie, ni de « milieu » comme à Marseille, nous avons un « microcosme ». C’est beaucoup plus chic.
Enfin, l’on constatera que comme à son habitude, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a eu le mot de la fin comme celui du début dans un débat auquel il n’a même pas participé : systématiquement, il vient là marquer son territoire et s’incruster dans les discussions pour y faire sa propagande personnelle sans aucun rapport avec leur objet.
Le père Jacques Hamel a-t-il sa place dans Wikipédia ?
Intense discussion entre contributeurs de l’encyclopédie libre : un article sur le prêtre assassiné, indépendamment de celui sur l’attentat dans son église, se justifie-t-il ?
C’est pratique wikipedia ceci dit .Quand t’as un truc qu’est bouché dans les canalisations de la tête ça débouche rapidement ..
C’est un truc qu’a une fonction pratique voila .
Ce post emploie des termes honteux, mais il n’est finalement pas sans logique : si certaines victimes ont droit à leur page wiki, il n’y a au fond pas de raison que d’autres n’y aient pas droit.
De façon plus générale il me semble que le commentateur « Trump 2016 » ne doit pas être pris au pied de la lettre ; j’ai parfois l’impression qu’il s’agit d’une caricature de certaines idées outrancières, plutôt que d’une revendication sincère de ces idées.
Merci ! Pourtant j’y vais régulièrement mais là deux nouveaux ! !
En parlant de noeud, j’ai reçu un bien sympathique mail de la spécialiste en la matière, ses envies, ses projets…
Elle m’a tout l’air d’être confortée dans ses bons choix, heureuse et inspirée…
Toujours fascinant de voir les deux poids deux mesures dans les commentaires. Les vôtres m’ont poussé à aller relire la définition de « galopin » pour être sûr que ce n’est pas une insulte. Et non (contrairement à « ordure », à propos), ce n’en est pas une.
Evidemment, c’est une provoc à deux balles de la part d’un troll récurrent qui doit être ravi de votre réaction, et un truc de très mauvais goût, OK. Mais si on devait supprimer les commentaires de mauvais goût… la série de blagues sur les curés, bonnes sœurs etc. plus haut dans ce fil, après un article lié à l’assassinat d’un prêtre en tant que tel, ce n’est pas plus classe ou marrant (deux poids…), mais ce n’est pas non plus hors-charte.
(comme dirait Maître Eolas : « unleash the trolls »)
C’est bien de lire un journaliste de Rue89 répondre aux commentaires des riverains. Cela me semble moins fréquent qu’il y a quelques années, mais c’est encore ce qui fait la différence avec d’autres médias en ligne, à ce que je vois.
Cela dit, les commentaires ci-dessus font allusion à l’affaire @JulieLeGoic et ne sautent pas sur l’occasion pour faire de l’humour douteux à propos de cet assassinat. C’est Trump 2016, qui le fait, et d’une manière en effet très « ordurière », pour reprendre le terme de Caporal_Pancho.
Le commentaire de celui-ci a disparu du fil, et pas celui de Trump 2016. Pourtant, il me semblait avoir raison : si ces mots étaient injurieux, c’était à dessein et à raison. Mais ceux de Trump 2016 sont véritablement ceux d’une ordure.
Et il me semble étonnant de voir Rue89 considérer comme une simple provocation ce qui relève manifestement d’un tempérament ordurier :
« Ce polisson de Père Hamel », ça vous paraîtrait acceptable dans ces circonstances ?
Pas à moi.
Je ne suis pas sûr que la postérité de Rabelais et du professeur Choron aient vraiment la même « épaisseur » culturelle mais, après tout, j’étais trop jeune pour me faire une idée quand ce dernier officiait.
Cela dit, j’imagine aussi qu’on peut participer à l’esprit et à la fête sans nécessairement ambitionner de se voir considéré comme une pointure de la culture « nationale » ni comme un pilier de la littérature francophone.
« Francophone » restant tout à fait relatif et moyen.
Vous n’avez manifestement pas lu Rabelais, lequel reprend nombre de fabliaux graveleux dans ses œuvres. Il se ferait estrapasser sur les réseaux, de nos jours, et non pas par les papimanes comme il le fut en son temps, mais autant par les crevures fascistes que par les biomormons de gauche.
Je me suis sans doute mal exprimé mais j’ai comme tout le monde lu Rabelais, et même tout Rabelais et plusieurs fois, ainsi que ses consorts comme Rondelet. C’est Choron dont je n’ai qu’une très vague et juvénile connaissance.
Je voulais dire que si leurs contributions relevait du même esprit, elles n’avaient, à mes yeux, mais c’est un jugement certainement très personnel, pas vraiment la même portée culturelle.
Et je rajoutais que cela n’avait somme toute probablement pas d’importance, l’important étant de participer à la fête.
En outre vous semblez, à moins que je ne me trompe énormément, considérer comme acquise la réaction de Rabelais à ce type d’événement sur les réseaux eussent-ils existé, moi pas : c’est de la science fiction relevant de l’uchronie.
Cela dit, l’écrivant, Hollande et son condottiere Valls engagés dans les guerres picrocholines, en effet, je me marre.
Comment donc : bien sûr que si, elles avaient la même portée culturelle : les almanachs déconnants et décapants genre La pantagrueline pronostication étaient massivement distribués par les colporteurs sur les foires et marchés.
Quant au professeur Choron et à son gang de déconos, ils ont choqué tout autant les gros beaufs que les puritaines tout offusquées des ligues de vertu… mais il était ardemment soutenu par des hordes de lecteurs hirsutes. Alors que dans la misérable époque dans laquelle on vit, une simple blague trash fait que son auteur se retrouve cloué au pilori des réseaux − lesquels ne sont que sinistres gibets au pied desquels la populace masquée se pignole en de sombres jouissances sadiques −, pendant que les vertueux gauchos s’offusquent, gloussant leur indignation ridicule en bande compacte, laissant l’auteur baigner dans les déjections de la foule haineuse.
Putain elle est belle, la pensée dite de gauche actuelle ! Elle vaut pas mieux que celle du camp d’en face !
Insinuer qu’un homme égorgé (sans compter le paroissien blessé et terrorisé à coups de couteau, Guy), son cadavre à peine refroidi, a pu être pédophile ou aspirer à l’être au paradis, ne relève pas de la dérision ou du mauvais goût. Lien Lien
C’est carrément de l’abjection, une volonté de cracher sur les faibles et leurs tombes, plutôt que sur leurs bourreaux.
- N’est pas Boris Vian qui veut, c’est du Vian inversé : comment faire payer les Blancs.
Un quidam se réclamant « Historien du Führer », se pensant ainsi sûrement très drôle et donnant des leçons de morale, c’est pour le moins incongru.
J’écris « incon… » et pas « un con » mais, dans les faits, il est difficile de penser autrement.
A part la morale et la lèche-bottes, vous donnez d’autres leçons ?
Des cris d’orfraie à propos d’une posture soit-disant provocatrice plus ou moins typique d’un élève de cinquième découvrant son premier poil pubien, ça m’étonnerait.
A moi cela me semble sans aucun intérêt, tout au plus assez caricatural, crétin et ridicule.
Cela dit, je ne sais pas quel âge vous avez.
Alors là je me marre…
Le bleu-bite, ou pas si bleu-bite que ça du coup, tombe au dépourvu dans le dispositif et rectifie Léon, grosab et Schlague en mois de deux.
Détends-toi les sphincters mais continue comme ça, Camarade moussaillon, on va te contacter si ça continue.
N’écoutez pas les mytho, je ne suis pas STG ( meme s’ils inventent des échanges de mails,comme autist)
répond à Caporal_Pancho
T’es moins choqué quand autist fait des blagounettes pourries après l’assassinat du père Hamel.
Ou quand d’autres font des commentaires pourris suite à la mort de policiers (hulahoup)
Mais là t’écris en gras pour bien signifier ton dégout.
Deux poids deux mesures.
T’es ridicule et représentatif.
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
Si ma compagne ou moi avions fait ça à nos enfants, je ne pourrais plus me regarder en face dans la glace sans avoir envie de vomir. La confiance mutuelle, c’est la règle numéro un, à mon avis. On a eu l’internet très tôt à la maison : quand nos minots étaient petits, je leur ai dit : « vous allez sans doute voir des trucs bizarres sur Internet : du porno par exemple. Eh bien le porno c’est une caricature des choses de l’amour, mais ce n’est pas le vrai amour. Sachez-le ». Résultat : de longues années plus tard ils sont devenus des adultes qui sont super bien dans leurs baskets… et dans leurs têtes ; -)
Les parents-poulpes : beurk.
L’internet expliqué aux enfants pour en faire des adultes super bien dans leurs baskets !
J’élève mon enfant, mieux que Laurence Pernoud ! Et en 10 lignes seulement !
Ce forum ne cesse de m’émouvoir…
Ben moi je regardais ce que faisait mes mômes sur le web. Et je n’ai jamais eu de mal à me regarder dans la glace non plus.
Votre mauvaise ironie est due à vos aigreurs. Le bicarbonate saura en venir à bout.
Le bicarbonate je me frotte juste les dents avec.
Toujours une boîte à côté du dentifrice.
Pour la mauvaise ironie, désolé mais c’était trop tentant. Les donneurs de leçons tendance postpost soixantuitards 2.0… sont une source inépuisable de joie.
Votre seule joie est de rigoler quand les chiens se battent, oui.
Je ne discute jamais avec des tristosses de votre espèce, ceci est donc le dernier commentaire que je vous fais. Il n’y en aura pas d’autre, quand bien même vous me dégobilleriez dessus.
Adios.
Encore une tentative de me faire un ami pédagogue qui avorte.
Vous jetez un peu le bébé avec l’eau du bain.
« Regarder » ce que fait son enfant dans le sens rester ouvert et attentif, voire installer des filtres parentaux, ok.
Mais là on parle pas de simplement « regarder », mais de se connecter avec des mots de passe à des comptes personnels dont des correspondances totalement privées type email.
Bordel le môme a 11 ans ! A cet âge là y a pas de conversation privée ou de compte perso qui tienne.
C’est si dur que ça à assumer ?
Pffff
Vous devez être un vampire , c’est pour ça .