Curieusement, tout comme Xavier Sliman, le brocanteur de Charleville-Mézières qui serait très impliqué dans les tueries du Brabant, les acheteurs de l’émission télévisée française Affaire conclue affectionnent eux aussi tout particulièrement la Belgique pour leurs activités (voir ci-dessous).
L’on notera par ailleurs que celui de mes harceleurs complices du cybercriminel Jean-Marc Donnadieu de Béziers qui répond au nom de Patrice Seray et dit pour sa part résider avec son épouse Francine Cordier à Harsault, près d’Epinal, ville natale de Thierry Sliman, frère du précédent, qui serait également très impliqué dans les tueries du Brabant, une ville où il a d’ailleurs lui-même été domicilié au moins en 2010 (voir ci-dessous), cet « ufosceptique » du nom de Patrice Seray, donc, affiche sur Facebook son amitié avec l’ex star de cette émission Pierre-Jean Chalençon, vieil ami du vieil ami du pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi Alain Pougetoux :
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Date d’inscription : 11/12/2009
COMPTE RENDU DU 13e RUGLe jeudi 4 février dernier s’est tenu le 13e repas ufologique grenoblois qui clôturait pour l’occasion un deuxième exercice. Vingt-neuf personnes se sont donc retrouvées au restaurant « Fleurs de sel » à Grenoble pour profiter de l’opportunité de s’exprimer à loisir, aucun intervenant n’ayant été programmé. J’eus le plaisir de constater que l’ufologue nord isérois Bruno Mazzocchi avait fait le déplacement, ce qui n’est pas fréquent. Je remarquai aussi que plusieurs nouveaux avaient pris place dans l’assemblée, signe du dynamisme de notre repas.
J’installai sur un petit espace à part une vingtaine d’ouvrages et revues d’occasion ouverts à la consultation mais aussi à la vente.
La traditionnelle revue de presse me permit de présenter quelques magazines disponibles en kiosque (Top secret n° 47, Nexus n° 66, Monde inconnu n° 342) mais aussi les revues ufologiques Ufomania n° 61, LDLN n° 396 et Ufo Log n° 22, fraîchement sorti des presses, et dont le rédacteur en chef avait apporté quelques exemplaires. Il fut aussi question de l’ouvrage de Laurent Glauzy Extraterrestres : les messagers du new age et du film District 9, récemment sorti en DVD. En revanche je n’eus pas le temps de présenter le travail de l’ufologue Patrice Seray qui propose trois cd-rom comprenant les scans de tous les articles ufologiques contenus dans la revue Nostradamus des années 1974, 1975 et 1976. Ce type de travail est à encourager parce qu’il met à notre disposition des archives difficiles à réunir. A commander chez l’auteur (33 rue d’Olima 88000 Epinal) pour 5 € l’un, port compris.
S’il arrive parfois aux professionnels de l’émission d’enchères de France 2 de surpayer les objets à la télé, ils se rattrapent par ailleurs. Notre enquête.
Faut-il prendre pour argent comptant ses déclarations ? Selon Julien Cohen, figure truculente d’Affaire conclue, ses quatre années de présence quasi-quotidienne à la table des enchères sur France 2, d’un strict point de vue comptable, ne lui ont pas permis de faire sauter la banque. À l’entendre, il y aurait même laissé du cash. « Sur les quelque 1850 objets acquis, je suis proche du seuil de rentabilité, mais je perds tout de même un petit peu d’argent », assène l’homme aux lunettes bleues, affirmant garder sur les bras 600 objets acquis dans l’émission. « Invendables pour la plupart, car achetés trop cher dans Affaire conclue, parfois pour faire plaisir aux participants qui ont traversé la France », précise celui qui est connu pour dégainer facilement son carnet de chèque. En attendant, ces derniers objets qui lui restent sur les bras continuent à orner ses boutiques. « J’espère les vendre au moins à prix coûtant « , affirme celui qui quittera définitivement l’émission dans quelques semaines.
Pas si rentable que ça, Affaire conclue ? Une affirmation en forme de trompe-l’œil pour le président des Puces de Saint-Ouen, François Casal : « Hormis quelques ‘coups de flambe’, il y a aussi de très bons achats à réaliser. Mais surtout, pour ces marchands passés de l’ombre à la lumière, l’émission s’est révélée être un vrai ascenseur promotionnel, certains s’imposant même aujourd’hui en caïds de la profession ! ». Un petit tacle à Julien Cohen, l’entrepreneur aux affaires par ailleurs florissantes ? Assurément.
« Comment revendre beaucoup plus cher un objet dont tout le monde connaît le prix d’achat initial pour l’avoir vu sur le petit écran ?«
Autre figure emblématique de l’émission de France 2, l’antiquaire Caroline Margeridon, a aussi un avis affuté sur la question. Elle relativise d’abord l’effet « vu à la télé » : « Comment revendre beaucoup plus cher un objet dont tout le monde connaît le prix d’achat initial pour l’avoir vu sur le petit écran ? », ironise l’acheteuse qui, en général, « marge » par deux ou trois, selon les cas… et s’empresse justement d’exposer ses acquisitions en vitrine avant leur passage sur France 2. « Il m’arrive aussi souvent de casser les prix, pour faire plaisir ou tout simplement pour renouveler les objets de ma boutique « , précise-t-elle. Mais davantage que la plus-value sur la revente, la médiatique acheteuse, aujourd’hui suivie par plus de 100 000 followers sur Instagram – dix fois plus qu’il y a quatre ans –, affirme que sa nouvelle notoriété a surtout boosté comme jamais son accès aux marchandises, la matière première, le nerf de la guerre. « J’achète 50% d’objets en plus par rapport à 2017″, évalue-t-elle.
Même son de cloche du côté de ses collègues d’Affaire conclue, Caroline Pons et Diane Chatelet. « J’étais antiquaire depuis longtemps et bien avant la télé, mais c’est vrai que l’émission a été un vrai booster d’activité. Le message qu’elle renvoie à tous les téléspectateurs, c’est que si on a des choses à vendre, on peut les vendre et on peut aussi venir les acheter dans nos galeries. L’émission m’a donc value une énorme ouverture de clientèle, qui m’a vue dans l’émission et qui me fait confiance. A la base, je suis spécialiste d’art asiatique, un marché assez étroit. Aujourd’hui, on m’appelle tous les jours pour me proposer une porcelaine chinoise ou une laque du Vietnam. Affaire conclue a tout transformé de ce point de vue, vraiment ! « , développe Caroline Pons, qui, aujourd’hui, travaille moins en salon, mais davantage dans sa galerie du marché Serpette, aux puces de Saint-Ouen, récemment ouverte, et qui lui donne accès à une clientèle plus internationale.
Des ouvertures de boutiques en cascade
Sur cette ouverture phénoménale en visibilité et crédibilité, Diane Chatelet abonde. Antiquaire en chambre et courtier en oeuvres d’art avant l’émission, cette diplômée de l’Ecole du Louvre a profité de ce tremplin pour réorienter son activité en ouvrant une boutique au marché Serpette également, pour accéder à une clientèle internationale. « Grâce à l’émission, j’ai pu acheter et donc revendre beaucoup plus de mobilier ». La professionnelle s’est associée avec Gérald Watelet, le décorateur belge qu’on voit également dans Affaire conclue, et un autre marchand. Une organisation en trio qui lui donne de la souplesse pour continuer à chiner un peu partout.
Elle comme Caroline Pons sillonnent d’ailleurs régulièrement la France ou la Belgique, chacune de leur côté, allant même jusqu’à organiser des séances publiques d’expertise, avec option d’achat à la clé, indépendamment d’Affaire conclue. « On se signale quelques jours avant sur nos réseaux sociaux, on a une multitude de particuliers qui viennent nous voir avec leur objet« , détaille Diane Chatelet. Une activité avec les particuliers qui l’incite à ne pas acheter n’importe comment dans l’émission : « Quelque chose que j’achète 2000 euros à la télé, je ne peux pas me permettre de dire que ça en vaut 500 quand un particulier m’appelle pour un inventaire. C’est une question de crédibilité « .
Payés autour de 1000 euros par jour de tournage, à raison de six émissions par jour, les acheteurs de France 2 font donc une part importante de leur business dans la vraie vie avant tout. Et pour nombre d’entre eux, l’effet Affaire conclue a suscité l’ouvertures de boutiques. Julien Cohen, possède deux grands magasins à Saint-Ouen et Bruxelles, d’autres dans la Nièvre et en Angleterre, et projette de s’implanter aux USA, en parallèle de ses « maisons des brocanteurs » qu’il souhaite développer dans l’Hexagone. Caroline Margeridon, déjà implantée à Saint-Ouen, comme Diane Chatelet et Caroline Pons, projette d’ouvrir un ou deux autres lieux, à Bruxelles et au Luxembourg. Alexandra Morel, de son côté, vient d’ouvrir une surface de vente de 3000 m2, dans le quartier bruxellois des Marolles.
Comme ces problèmes sont généralement liés à des attaques terroristes et qu’effectivement, il y en a eu de notables au cours de ce mois de juin 2020, en particulier celle de Reading comme indiqué dans mon précédent article, du 22 juin 2020, j’en parle ici à qui me fait l’honneur de me lire.
Voilà donc mes statistiques de ces trente derniers jours sur Petitcoucou, montrant de vrais problèmes les 5 et 6 juin puis du 15 au 23 juin 2020 :
Visiteurs – 30 derniers jours
Date
Visites
Unique
Rebonds
30/06/2020
30
30
24
29/06/2020
34
32
30
28/06/2020
32
30
24
27/06/2020
23
23
20
26/06/2020
18
18
14
25/06/2020
25
25
24
24/06/2020
30
28
24
23/06/2020
1
1
1
22/06/2020
0
0
0
21/06/2020
0
0
0
20/06/2020
1
1
1
19/06/2020
0
0
0
18/06/2020
0
0
0
17/06/2020
0
0
0
16/06/2020
0
0
0
15/06/2020
18
15
14
14/06/2020
23
23
19
13/06/2020
32
30
29
12/06/2020
27
26
25
11/06/2020
34
33
28
10/06/2020
30
27
25
09/06/2020
28
25
22
08/06/2020
40
36
31
07/06/2020
27
26
23
06/06/2020
4
4
2
05/06/2020
9
8
9
04/06/2020
21
21
15
03/06/2020
22
21
16
02/06/2020
25
25
23
01/06/2020
28
26
24
Unique TOTAL Somme: 534 Moyenne: 18
Même chose pour Justinpetitcoucou aux mêmes dates :
Visiteurs – 30 derniers jours
Date
Visites
Unique
Rebonds
30/06/2020
8
8
8
29/06/2020
14
14
12
28/06/2020
13
13
11
27/06/2020
11
11
11
26/06/2020
15
15
13
25/06/2020
15
14
12
24/06/2020
14
13
12
23/06/2020
0
0
0
22/06/2020
0
0
0
21/06/2020
0
0
0
20/06/2020
0
0
0
19/06/2020
0
0
0
18/06/2020
0
0
0
17/06/2020
0
0
0
16/06/2020
0
0
0
15/06/2020
6
6
4
14/06/2020
21
21
17
13/06/2020
25
24
23
12/06/2020
22
21
20
11/06/2020
72
71
65
10/06/2020
12
11
11
09/06/2020
19
18
13
08/06/2020
26
24
22
07/06/2020
19
19
16
06/06/2020
1
1
1
05/06/2020
8
7
8
04/06/2020
14
13
11
03/06/2020
18
18
10
02/06/2020
9
9
8
01/06/2020
15
15
12
Unique TOTAL Somme: 366 Moyenne: 12
En parallèle, j’avais vu revenir sur Satanistique mes visiteurs du Turkménistan et m’attendais donc par conséquent, tout comme durant le confinement, à au moins une attaque terroriste remarquable.
On note sur ce blog une augmentation des visites en milieu de mois, entre le 8 et le 18 juin, avec un gros pic du 12 au 15 juin (892 visites le 14 juin), et une chute des visites à compter du 19 juin 2020, l’attentat de Reading ayant eu lieu le lendemain, samedi 20 juin 2020 :
Attaque au couteau de Reading : le profil du suspect interroge
Selon la presse britannique, le suspect, un réfugié libyen de 25 ans, était dans le radar des services de renseignement depuis 2019.
Source AFP
Publié le 22/06/2020 à 15:56 | Le Point.fr
» alt= »A proximite de l’attaque au couteau, a Reading, des personnes sont venues deposer des fleurs.
» src= »https://static.lpnt.fr/images/2020/06/22/20481112lpw-20481167-article-reading-terrorisme-royaumeuni-jpg_7187018_660x281.jpg » width= »660″ height= »281″ />
À Reading (Royaume-Uni), l’heure était au recueillement lundi 22 juin. Une minute de silence, en hommage aux trois victimes (dont une est un Américain) d’une attaque au couteau, a été observée à 10 heures. La ministre de l’Intérieur, Priti Patel, avait fait le déplacement dans cette ville de 200 000 habitants, située à une soixantaine de kilomètres de Londres. « Nous devons veiller à tirer les leçons de ce qui s’est passé durant le week-end pour éviter que quelque chose comme ça ne se reproduise », a-t-elle déclaré.
Dans le radar du MI5
La presse britannique souligne lundi que le suspect, présenté comme Khairi Saadallah, un réfugié libyen de 25 ans, avait été dans le radar du renseignement intérieur (MI5) en 2019 en raison de possibles velléités de se rendre à l’étranger à des fins terroristes, mais qu’aucun risque imminent n’avait été mis en évidence. Selon l’agence Press Association, le jeune homme avait été emprisonné en octobre pour des délits sans lien avec le terrorisme, dont l’agression raciste d’une policière en 2018 et dégradation volontaire.
En mars, la cour d’appel avait réduit sa peine à environ 17 mois d’emprisonnement en raison notamment de problèmes de santé mentale, dont de syndrome post-traumatique. Il a été libéré début juin. Ces derniers mois, deux attaques ont été menées à Londres par des assaillants qui avaient déjà été condamnés pour des délits terroristes. Fin novembre, un djihadiste en liberté conditionnelle a tué deux personnes en plein cœur de la capitale avant d’être abattu par la police sur le pont de London-Bridge. Le 2 février, trois personnes ont été blessées au couteau lors d’une attaque « de nature islamiste » dans une rue commerçante, selon la police. L’assaillant a également été tué par les forces de l’ordre.
Arrêté rapidement
« En février […], nous avons présenté un projet de loi […] mettant fin à la libération automatique des auteurs de délits terroristes à mi-peine », a rappelé un porte-parole du Premier ministre conservateur Boris Johnson. « Nous avons ainsi montré que nous agirons là où il y a des leçons à tirer », a-t-il ajouté. Durant le week-end, le dirigeant, « écœuré », avait indiqué que son gouvernement « n’hésiterait pas à prendre des mesures » là où ce serait nécessaire.
Samedi, le suspect, qui a été arrêté « cinq minutes » après le premier appel aux forces de l’ordre, a agi seul pour mener cette attaque considérée comme « terroriste », selon la police, qui ne recherche personne d’autre. « Il courait très vite », a raconté un témoin, Sydney McDonald, un agent de sécurité de 65 ans, à l’agence PA. Quand les policiers l’ont maîtrisé, « il était ventre à terre et c’est comme s’il avait mis ses mains dans un grand seau de peinture rouge. Ils l’ont menotté, il n’a pas opposé de résistance. »
25 attaques terroristes déjouées
Au cours des trois dernières années, les services de sécurité ont déjoué 25 attaques terroristes, a indiqué le secrétaire d’État chargé de la Sécurité, James Brokenshire, sur la BBC, soulignant que la menace s’étendait sur un large spectre allant de l’extrême droite au djihadisme. Mark Rowley, l’ancien chef de l’antiterrorisme de la police londonienne, a indiqué sur la BBC que si « environ 3 000 personnes font l’objet d’une enquête à un certain moment » pour la menace terroriste qu’elles représentent, « il y a 40 000 personnes […] dont le nom a touché le système ».
Devant les grilles du parc où s’est déroulé le drame, lors d’une soirée ensoleillée samedi soir, des fleurs ont été déposées en hommage aux victimes. L’une d’elles est un citoyen américain, a indiqué l’ambassadeur des États-Unis à Londres, Woody Johnson, qui a condamné « catégoriquement » l’attaque. Selon les médias américains, il s’agit de Joe Ritchie-Bennett, 39 ans, originaire de Philadelphie et installé depuis une quinzaine d’années au Royaume-Uni où il travaillait pour un groupe pharmaceutique. Figure aussi celui qui aurait été son ami, James Furlong, 36 ans, professeur d’histoire dans une école secondaire de la ville voisine de Wokingham.
Cet article concerne un événement récent ou en cours (20 juin 2020).Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. Le titre lui-même peut être provisoire. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à citer vos sources.
La dernière modification de cette page a été faite le 27 juin 2020 à 18:10.
L’attaque du 20 juin 2020 à Reading est une attaque terroriste au couteau survenue le 20juin2020 à Forbury Gardens, Reading, au Royaume-Uni. Trois personnes sont décédées des suites de leurs blessures et trois autres ont été grièvement blessées. Un homme de 25 ans a été arrêté sur les lieux, soupçonné de meurtre. Le lendemain, l’attaque est considéré comme une attaque terroriste .
Le 20 Juin 2020, vers 19h00 BST, les officiers de police de Thames Valley ont été appelés à Forbury Gardens, un parc public dans le centre de Reading, Berkshire, Angleterre, 40 miles (64 kilomètres) à l’ ouest de Londres1. La police a répondu à des alertes faisant état de coups de couteau faisant de nombreuses victimes. 2 Un témoin a déclaré que les coups de couteau étaient « complètement aléatoires », décrivant une personne seule qui avait crié « des mots inintelligibles » et attaqué deux groupes de personnes différents avec une arme3,4.
Auteur
Un homme avec un couteau a été poursuivi, plaqué et cloué au sol par des policiers5,4. L’homme de 25 ans est arrêté, soupçonné de meurtre6,7,8. L’homme est un réfugié libyen de 25 ans du nom Khairi Saadallah9,10.
Le directeur du détective en chef de la police de Thames Valley, Ian Hunter, a déclaré: « Les agents gardent un esprit ouvert quant à la motivation de l’incident et sont soutenus par des collègues de Counter Terrorism Policing South East . »4.
Victimes
Trois décès et trois blessés graves ont été confirmés6. Deux ambulances aériennes ont été déployées sur les lieux11 et le South Central Ambulance Service a confirmé sur Twitter qu’ils avaient déployé leur équipe d’intervention en zone dangereuse 12. Un certain nombre de personnes ont été hospitalisées7. Un porte-parole de l’hôpital Royal Berkshire a confirmé que deux victimes de l’attaque étaient traitées dans leur service d’urgence13.
Les réactions
La ministre de l’Intérieur Priti Patel, et le chef du parti travaillisteKeir Starmer ont tous deux exprimé leur préoccupation face à cet incident3,14. Le Premier ministre Boris Johnson a exprimé ses condoléances et a remercié les services d’urgence pour être intervenu sur les lieux, comme le chef du conseil d’arrondissement de Reading15 qui avait précédemment décrit la situation comme un « incident majeur »16.
Le conseil d’arrondissement de Reading a publié une déclaration le lendemain, le 21 juin, disant que « les pensées et les prières du conseil accompagnent les familles des trois personnes qui ont perdu la vie et celles qui restent gravement blessées », et annonçant que le drapeau du conseil serait en berne pour la journée.
Des agents antiterroristes ont été appelés à enquêter, bien que l’attaque n’ait pas été initialement déclarée comme un incident terroriste17. Cependant, au matin du 21 juin, la police antiterroriste du Sud-Est a confirmé que les attaques étaient « un incident terroriste »18.
Voir article ci-dessous : trois avocats parisiens ont signé mercredi une tribune incendiaire contre toute une corporation de fonctionnaires démissionnaires ou déserteurs en ces temps de pandémie, les magistrats, faisant sortir de leur réserve deux de leurs plus hauts représentants…
Dans le même temps, signes que ce genre de problème n’a pas attendu la crise sanitaire pour se manifester et se faire très cruellement sentir, d’une part, j’enregistre depuis hier sur mes trois blogs un gros regain d’intérêt pour tous mes articles concernant l’affaire de l’assassinat de Jean-Jacques Le Page à Plougonvelin le 24 juillet 2009, et d’autre part, je constate aussi en consultant les statistiques de Satanistique que depuis environ huit jours certains de mes harceleurs parviennent à visiter ce blog avec toute une série de mots-clés improbables concernant des avocats que pour la plupart je n’ai jamais cités dans aucun article :
25 mars 2020 – 23 avr. 2020
Mots-clés de recherche
Entrée
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http://satanistique.blogspot.com/2018/11/?m=1
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cabinet avocat 11 rue de la vieille intendance à montpellier language:fr
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Puisqu’apparaît dans cette liste la mention d’un avocat de Romans-sur-Isère, je rappelle avoir rapporté dans l’article suivant l’existence d’une polémique ayant quelque peu secoué le Barreau de la Drôme à la suite de l’attentat du 4 avril dernier :
Or, elle a conduit à la démission du bâtonnier mis en cause précisément mardi (voir ci-dessous).
Vu de Brest, tout cela est évidemment assez surréaliste, puisqu’ici, les « avocats » se trouvent tous pieds et poings liés aux magistrats locaux par un règlement intérieur très très particulier qui leur interdit de les contrarier, raison pour laquelle aucun d’entre eux ne m’a jamais défendue et ne le fera jamais.
Mais je ne suis pas la seule des justiciables français à se voir depuis des lustres quasi interdire tout accès à la « justice » française par des magistrats aussi CORROMPUS que ceux du TGI de Brest et des avocats comme ceux du Barreau de Brest qui en fait ne valent guère mieux, en témoignent notamment deux responsables de l’association Wanted Pedo dans cette émission d’hier que je vous recommande à tous de visionner et bien écouter, aussi longue soit-elle :
Des avocats attaquent la justice, les plus hauts magistrats du pays s’insurgent
Une tribune de trois avocats accusant la magistrature de déserter la justice, met le feu aux poudres, révélant l’exaspération croissante au sein des tribunaux.
Publié il y a 5 heures, mis à jour il y a 3 heures
Une outrance qui passe mal et fait sortir de sa réserve la première présidente et le procureur général près la Cour de cassation, Chantal Arens et François Molins. Trois avocats du Barreau de Paris en l’occurrence Dominique Tricaud, Matteo Bonaglia et Anis Harabi ont signé mercredi une tribune de sang sur Mediapart accusant non seulement les magistrats de se terrer plutôt que de rendre la justice en ces temps troublés, mais en rappelant l’attitude des magistrats pendant l’occupation. En ligne de mire : une justice ralentie, recentrées sur les urgences pénales et qui crispent les avocats, une profession en crise. « Aujourd’hui dans une société qui vacille sous la peur et rêve de dictature, ils devraient rendre la justice c’est-à-dire être le dernier rempart institutionnel des libertés publiques et privées contre l’arbitraire. Ils devraient intervenir dans l’urgence pour sauver des familles que le confinement déchire, protéger des enfants battus. Au lieu de quoi ils se terrent ! », affirme le texte.
De quoi engendrer un mouvement de colère rare au sein de ce corps très policé : « Outre le fait que de tels propos sont particulièrement insultants, ils sont inexacts », protestent les deux plus hauts magistrats de l’ordre judiciaire français. « Dans cette période difficile, nous ne pouvons que regretter que par de vaines polémiques, des auxiliaires de justice cherchent ainsi à décrédibiliser notre institution dans une période qui exige, au contraire, qu’autour des valeurs qui nous sont communes, magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de justice, nous mobilisions nos énergies dans l’exercice optimal de nos missions ».
De son côté, l’Union syndicale des magistrats tente de calmer le jeu en demandant à ce que « tous les acteurs de la justice puissent s’impliquer pleinement dans cette étape de relèvement des tribunaux, qui sortiront encore plus exsangues de cette crise sans précédent ». Olivier Cousi, le Bâtonnier de Paris, ne dit pas autre chose. En faisant remarquer que « les propos de ces avocats n’engagent en aucun cas l’ordre », il insiste sur la nécessité désormais de « laisser là les polémiques. Il est temps au contraire de se retrousser les manches et de travailler à la restauration d’une justice au quotidien digne d’un grand pays ».
» À VOIR AUSSI – La justice française est-elle vraiment indépendante?
Cette démission est du jamais vu au barreau de la Drôme. Elle fait suite à une vive polémique après des propos tenus sur Facebook par le Bâtonnier et deux de ses confrères sur l’auteur de l’attaque au couteau de Romans. Des propos jugés inacceptables par de nombreux avocats.
C’est une première dans l’histoire du Barreau de la Drôme. Le Bâtonnier Thierry Chauvin a envoyé son courrier de démission ce mardi matin. Un conseil de l’ordre s’est tenu en visioconférence lundi après-midi dans lequel il avait évoqué cette possibilité. Le Bâtonnier et deux autres de ses confrères étaient mis en cause de manière insistante par de nombreux avocats drômois mais aussi français depuis ses propos écrits sur un groupe professionnel privé de Facebook après l’attaque au couteau commise à Romans-sur-Isère le 4 avril dernier.
Propos indignes
Ce jour-là, devant l’horreur des actes commis, et sans doute sous le coup de l’émotion un premier membre du conseil de l’ordre, avocat a Romans, s’en était pris à l ‘ensemble de ses confrères. Il avait traité de « connards » ceux qui voudraient défendre l’auteur de la tuerie. Le Bâtonnier avait commenté qu’il ne « désignerait » d’office aucun avocat pour le défendre et que l’auteur pouvait «crever» où il voulait. Une ex-bâtonnière avait également tenu des propos jugés inacceptables sur la nationalité de l’auteur de l’attaque.
Vives réactions
Immédiatement, de très nombreux avocats drômois mais aussi de la France entière ont condamné ces écrits. Certains s’en sont émus au point qu’un courrier a fini par circuler dans le barreau de la Drôme demandant la démission des trois avocats concernés. Avant même que la demande soit faite de manière officielle, le Bâtonnier a évoqué cette possibilité hier. Après une nuit de réflexion, il a envoyé un courrier à l’ensemble de ses confrères dans lequel il annonce mettre un terme à son mandat. Le Bâtonnier Chauvin avait pris ses fonctions le premier janvier dernier.
Reconnaître son erreur
Thierry Chauvin ne souhaite pas faire de déclaration mais dans sa lettre il souligne qu’en prenant ses fonctions, il souhaitait mettre un terme aux deux années précédentes, et retrouver « l’ambiance confraternelle » que le barreau avait perdue. Il faut préciser qu’en juin 2018 le Bâtonnier précédent avait dû faire face à une vague de dix démissions au sein du conseil de l’ordre, ces avocats lui reprochant une mauvaise gestion administrative de l’ordre. D’où la mauvaise ambiance soulignée par le démissionnaire. Thierry Chauvin poursuit :
« Chacun peut commette une erreur. Certains de mes prédécesseurs en ont commis. »
Il précise : « le plus important est de le reconnaître, s’en excuser et ne pas la renouveler. » Une façon de se défendre qui fait bondir son prédécesseur Ivan Flaud : « Je souhaite rappeler que tout Bâtonnier peut commettre des erreurs, on s’en remet toujours. C’est moins grave que de commettre une faute qui a sali la réputation et l’honneur du Barreau de la Drôme dont j’ai eu l’honneur d’être Bâtonnier pendant deux ans au cours desquels l’image, l’honneur et la dignité du Barreau n’ont jamais été mis en cause ».
Ça aurait dû rester en interne
Thierry Chauvin pointe aussi du doigt, sans le nommer, un confrère à qui il attribue la divulgation des propos à la presse et donc au public. Un sentiment partagé par l’un des pénalistes parmi les plus respectés du barreau Maître Alain fort. Il était sorti de sa réserve habituelle au début de la polémique, pour préciser que : « défendre même le pire des criminels, est l’un des fondements de notre démocratie ».
Ce même Alain Fort déplore aujourd’hui que toute cette affaire ait été rendue publique. « Il aurait mieux valu que tout cela reste en interne au sein du barreau, même si l’issue aurait été la même » précise cet avocat qui plaide depuis 50 ans. « Car en effet la démission du Bâtonnier et de ses deux confrères mis en cause serait sans doute arrivée de la même façon, mais sans éclabousser l’ensemble des avocats drômois aux yeux du grand public ».
Par ailleurs, en démissionnant, le Bâtonnier tente de mettre un terme à la polémique, les propos tenus lui faisant risquer des poursuites, au moins à titre déontologique puisque certains étaient disposés à porter plainte contre lui auprès des instances qui régissent la profession.
Il y a deux jours, dans un de ses derniers commentaires sur Satanistique (non publié car contenant encore des menaces graves contre mes proches), Jean-Marc Donnadieu me promettait que ce blog allait sauter.
Pourquoi ?
Parce qu’il venait d’en demander la suppression auprès d’amis indiens de Cyprien Luraghi à la suite de mes deux articles du 28 mars 2020 le concernant :
Celle-là n’était déjà plus active 4 jours plus tard comme le montre cette vue d’ensemble de mes visites de blog pour Satanistique à la date du 13 mars 2020 :
La même courbe pour la période du 25 février au 25 mars 2020 fait nettement apparaître son pic d’activité le 9 mars 2020 avec effondrement total le 12 mars 2020, où le nombre de visites est de retour à son niveau antérieur, celui du 7 mars 2020 :
Le total des visites enregistrées est de 1501 :
25 févr. 2020 – 25 mars 2020
Pages vues par pays
74742,9692,969
Entrée
Pages vues
France
2969
États-Unis
1798
Turkménistan
1501
Allemagne
315
Irlande
233
Ukraine
222
région indéterminée
138
Philippines
134
Russie
111
Singapour
74
La première, maintenant, celle qui est entrée en service le 4 mars 2020 :
Elle a toujours continué à mouliner, mais à petite vitesse, et n’a pas produit plus de 1798 visites depuis le 4 mars 2020.
Son grand pic d’activité reste celui des 4 et 5 mars 2020.
Elle n’est pas responsable du nouveau pic de visites enregistré le 20 mars 2020, comme le montre toute la suite de ses dernières visites, depuis le 18 mars 2020 :
Je préviens tous ceux qui seraient tentés de venir m’agresser chez moi, ce n’est vraiment pas le moment s’ils souhaitent rester en bonne santé.
En effet, depuis deux jours, j’ai mes petits symptômes saisonniers, voire plus : nausée permanente, mal de tête pas possible, que je commence tout juste à calmer un peu, sinon je ne serais toujours pas devant l’écran, nez qui coule, frissons, courbatures, etc…
Je ne sais pas ce que c’est, ça devrait passer tout seul ou presque, comme d’hab.
Il meurt le 6 avril 2018 à Chambéry des suites d’une longue maladie du foie6.
Condamnation pour attouchements sur mineurs
En 1996, Patrick Font est accusé d’attouchements sur mineurs dans un cadre institutionnel, commis sur des jeunes filles élèves dans son établissement « ouvert à la rentrée 1994, une école parallèle7 » de formation au spectacle. Poursuivi par les familles de douze enfants, onze filles et un garçon5,8, « le 25 juillet [1996], [il] est incarcéré à la prison d’Aiton (Savoie) pour atteintes sexuelles sur enfants de moins de 15 ans7. »
Il reconnaît la plupart des attouchements avec les adolescentes et les rapports sexuels avec les filles âgées de plus de quinze ans, déclarant à l’audience : « Je me suis trouvé de plus en plus en contact avec les jeunes filles. Je me suis laissé emporter par le torrent9. » L’Express le décrit comme un « pédophile type obnubilé par les enfants5 » et les psychiatres considèrent que « seule une incarcération pourra favoriser une prise de conscience5 ». Il est condamné en mars 1998 à six ans de prison pour « attouchements sur mineurs10 ». Libéré au bout de quatre ans, il remonte ensuite sur scène, poussé par des amis chansonniers10.
1987 : Catherine Muson et Franck Bunel, Patrick Font, l’artiste qui ne voulait pas être star (sous-titre intérieur Font sans Val ou le chanteur qui ne voulait pas être star), coll. « Écrit-S », Arcantère Éditions (ISBN2-86829-023-X)
Jeudi 27 juin 2019 s’est produit à Brest un attentat insensé immédiatement suivi d’une « revendication » très surprenante de l’auteur des faits, un jeune Lyonnais de 21 ans apparemment sans histoire et expliquant qu’il aurait agi sur ordre d’individus lui paraissant être des policiers, sous la menace de l’assassinat de toute sa famille.
Il a été retrouvé mort avec une balle dans la tête peu après non loin des lieux de l’attaque.
Quant à ses victimes, l’imam de la mosquée Sunna de Brest et un de ses amis, tous deux blessés par balles, ils sont à l’hôpital et vont relativement bien.
A en croire ce que dit leur agresseur dans la lettre diffusée sitôt après les faits, il n’avait pas l’intention de se suicider mais aurait au contraire tenté d’échapper à une mort d’après lui certaine en envoyant ses explications à 54 personnes auxquelles il a demandé de les publier et partager au maximum.
Tout aurait commencé le 18 avril 2019 vers 23h30.
Ce jour-là, Abdelkader Merah était condamné à trente ans de réclusion criminelle pour « complicité » des sept assassinats perpétrés en mars 2012 par son frère Mohamed.
Un peu plus tôt le même jour, j’avais publié à ce sujet :
Il s’agissait d’un article de presse introduit par ce commentaire :
La condamnation sans preuve est en passe de devenir la règle dans toutes les affaires criminelles où les investigations auront été bloquées par les magistrats ultra CORROMPUS du Tribunal de Grande Instance de Brest avant que leurs protégés de la bande de « déconnologues » du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne s’en trouvent mis en accusation.
Personnellement, j’ai bien l’impression qu’une grosse pierre vient d’atterrir dans le jardin du procureur de la République de Brest.
L’ennuyeux, c’est qu’il y a encore mort d’homme et deux blessés.
Attentat de Brest : l’étrange lettre de Karl Foyer
La double attaque armée contre l’imam Rachid Eljay et un autre fidèle devant la mosquée de Brest a été commise par un individu identifié, répondant au nom de Karl Foyer. L’homme avait précédemment envoyé par email une lettre à 54 personnes expliquant les motivations de son acte.
Le contenu de cette lettre, assortie d’une photo de sa pièce d’identité diffusée sur internet, évoque des menaces et de l’intimidation dont il aurait été victime, du chantage de la part d’individus non identifiés qui l’aurait contraint sous peine de représailles contre sa famille, de tuer Rachid Eljay.
Peu reprise par la presse, cette lettre et son contenu ont été qualifiés de « délirant » par certains journalistes, en l’absence d’une expertise médicale et avant même que des éléments d’enquête plus approfondies aient été diffusés.
La rédaction de Mizane.info reproduit dans l’état et sans commentaire, cette lettre de Karl Foyer, retrouvé mort. La thèse du suicide (l’homme est mort d’une balle dans la tête) est évoqué par les autorités.
Quant à l’attaque, le parquet de Brest a écarté toute forme d’attentat, comme il s’en est expliqué dans un communiqué.
« Les éléments recueillis à l’heure qu’il est ne permettent pas de considérer qu’il s’agit d’un attentat. C’est la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes qui s’est chargée de l’enquête », a expliqué le procureur de la République Jean-Philippe Récappé.
Brest : l’auteur des coups de feu, Karl F., était détenteur d’une licence de tir
Par LEXPRESS.fr , publié le 28/06/2019 à 18:45
La police sur les lieux de l’agression de l’imam de la mosquée Sunna, le 27 juin 2019 à Brestafp.com/Fred TANNEAU
Confiée à la police judiciaire de Rennes, l’enquête se poursuit après qu’un homme a tiré sur deux personnes dont un imam devant la mosquée de Brest, jeudi.
Ce geste insensé continue d’interroger les enquêteurs. Le procureur de Brest est encore bien incapable d’expliquer les raisons qui ont poussé un jeune homme de 22 ans à tirer sur deux personnes, dont l’imam Rachid Eljay, jeudi devant une mosquée de Brest, avant de se donner la mort.
Lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi, Jean-Philippe Récappé est revenu sur ce qu’il qualifie de « tentative d’assassinat », perpétrée par Karl F., un habitant de Lyon, qui a tenté d’expliquer son geste dans une lettre confuse, largement diffusée sur les réseaux sociaux jeudi soir. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Rennes.
« Un individu s’est présenté sur le parvis de la mosquée un petit peu avant 16 heures, a raconté le magistrat. Il est entré dans un premier temps dans la mosquée, sans y faire quoi que ce soit de répréhensible, il est ressorti ». Puis le jeune homme a rapproché un véhicule « dans lequel il était venu », une Clio grise.
Neuf douilles de calibre 9 mm
« Après avoir pris contact avec l’imam en lui disant qu’il souhaitait faire un selfie avec lui, il est reparti vers sa voiture et est revenu en ayant un blouson sous le bras. Sous ce blouson, il dissimulait une arme de poing, avec laquelle il a tiré sur l’imam et sur personne qui l’accompagnait », a détaillé Jean-Philippe Récappé. Les deux victimes ont été sérieusement blessées, a-t-il confirmé, mais leurs jours ne sont pas en danger.
Neuf douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées sur place. Elles ont été tirées par un pistolet Glock, pour lequel le suspect disposait d’une autorisation de détention, a indiqué lors de la conférence de presse le directeur adjoint de la police judiciaire de Rennes. Une autre arme du même type, appartenant elle aussi à Karl F., par ailleurs titulaire d’une licence de tir dans un club de la région lyonnaise, a été retrouvée lors de perquisitions.
Après les tirs, Karl F. a pris la fuite au volant de sa Clio. Les enquêteurs, qui l’ont rapidement identifié, ont retrouvé la trace du véhicule gris, vide et verrouillé, dans la commune de Guipavas, près de Brest. À 300 m de là, les gendarmes sont tombés sur « le corps d’un individu qui se trouvait sur le ventre. Une arme de poing à proximité », a décrit Jean-Philippe Récappé qui ajoute que l’homme était déjà mort. Il se serait tiré une balle.
« Aucun signe particulier de radicalisation »
Avant de se suicider, Karl F. aurait diffusé une lettre, accompagnée d’une photo de sa carte d’identité, sur les réseaux sociaux. Le procureur a annoncé avoir assez rapidement balayé l’hypothèse d’une piste terroriste : « on n’a retrouvé aucun signe particulier de radicalisation ».
Interrogé sur l’éventualité d’un suspect à la personnalité psychotique, il est resté prudent. « Sa lettre est ‘très surprenante’. Quand on la lit, on s’interroge sur la possibilité qu’il y ait eu une approche de la situation qu’il vivait qui n’est pas conforme à ce que l’on vit actuellement ».
« Il m’a ordonné d’égorger l’imam Rachid Eljay », est-il écrit dans ce manuscrit de deux pages, à propos des consignes que lui aurait données un des hommes cagoulés présents dans une camionnette noire dans laquelle il aurait été brièvement retenu. « Je suis obligé de le tuer, si je ne le fais pas ils tueront ma famille », poursuit l’auteur du texte diffusé sur les réseaux sociaux. « Juste avant de me sortir de la camionnette, ils m’ont implanté une espèce de puce dans le bras. »
Une tablette et un téléphone portable en cours d’analyse
Le procureur demeure encore circonspect quant aux motivations du jeune homme qui vivait et travaillait dans une entreprise de nettoyage et d’entretien de la région lyonnaise et occupait depuis le 17 juin un bungalow dans un camping près de Brest. Il avait d’ailleurs prévu d’y rester quelques jours après le 27 juin. « Quel lien pouvait-il avoir avec l’imam de Brest », s’est interrogé le magistrat, qui évoque un jeune homme « qui n’est pas connu pour une radicalisation ou pour appartenir à un groupuscule quelconque ». L’imam avait fait de son côté parler de lui en 2015 en raison de prêches controversés avant d’adopter un discours plus modéré.
« Les perquisitions menées dans le véhicule et bungalow n’ont pas apporté d’éléments sur sa motivation. Une tablette et son téléphone portable, dont il s’est délesté sur la route entre la mosquée et Guipavas, doivent encore être analysés », a annoncé le magistrat. Il évoque aussi la découverte de « munitions », et de « plusieurs chargeurs, complets ou incomplets ». Des perquisitions ont également été menées par la police judiciaire de Lyon dans le studio qu’occupait Karl F. dans l’agglomération de la ville. Sans résultats probants.
À ce jour, aucune autre arrestation n’a eu lieu et aucune complicité n’a pu être déterminée. La mère du suspect a été entendue afin d’aider les enquêteurs à étudier « ce personnage qu’on découvre et qui était totalement inconnu des services de police », a précisé le commissaire de la PJ.
Tirs devant la mosquée de Brest : «Une histoire invraisemblable»
L’adjoint au maire en charge du quartier à Brest où l’imam a été attaqué jeudi par un jeune apparemment déséquilibré est venu soutenir les habitants qui veulent rester sereins.
Au lendemain de la tentative d’assassinat de l’imam brestois Rachid Eljay, les fidèles sont revenus nombreux à la prière. LP/Nora Moreau
Par Nora Moreau, notre correspondante à Brest (Finistère)
Le 28 juin 2019 à 21h56
Au lendemain des faits survenus ce jeudi, le quartier de Pontanézen à Brest (Finistère) restait saisi par la tentative d’assassinat de l’imam brestois Rachid Eljay à l’entrée de la mosquée. Les habitants étaient pour la plupart « sous le choc ».
Ce quartier populaire, où réside une importante communauté d’origine maghrébine, commençait depuis quelques années à s’installer dans un quotidien paisible. « Jusqu’à ce que Rachid fasse parler de lui », glisse Hélène, 54 ans, qui travaille dans le quartier depuis toujours. « Même si nous sommes évidemment contents qu’il s’en sorte bien. »
Jeudi, à 16h19, plusieurs coups de feu retentissent devant la mosquée Sunna. Un jeune homme armé d’un 9 mm s’enfuit dans une Clio grise. À terre gisent deux hommes ; l’un d’eux est l’imam youtubeur aux centaines de milliers de followers, dont les anciens prêches aux relents sectaires ont fait de lui une personnalité controversée.
Menacé de mort par Daech, celui qui s’est fait connaître un temps sous le nom de « Rachid Abou Houdeyfa », aujourd’hui âgé de 39 ans, aurait été blessé à l’abdomen et à une jambe, et opéré ce vendredi. Son pronostic vital n’est pas engagé, tout comme celui de son ami, qui aurait été plus légèrement touché.Yann Piriou, nouveau patron du « resto des amis », situé juste en face de la mosquée, a été l’un des premiers à appeler les pompiers : « Ce qui m’a surtout frappé, c’est la rapidité des faits et le bruit. J’ai cru qu’on tirait au fusil à pompe. »
« Il était autorisé à porter ces armes »
Jeudi, vers 17h30, la voiture de l’auteur présumé des faits a été retrouvée vide à Guipavas dans un sous-bois. Trois cents mètres plus loin, un corps sans vie a été retrouvé, « une balle tirée sous le menton », d’après le procureur de la République Jean-Philippe Récappé. À ses côtés, un Glock 26 et un Glock 17. Il s’agissait de Karl F., 22 ans, né à Paris, originaire de Normandie et résidant dans la région lyonnaise, où il travaillait pour une agence de nettoyage. L’homme ne « montrait pas de signe de radicalisation ».
« Il possédait une licence de tir dans un club local et était donc autorisé à porter ces armes », a précisé le parquet. Selon les premiers éléments de l’enquête menée par la PJ de Rennes, épaulée par celle de Lyon, il aurait quitté Lyon le 15 ou 16 juin, et occupait, depuis le 17 juin, un bungalow dans un camping à l’ouest de Brest. Une tablette et son portable vont être analysés. Selon nos informations, Karl F. était venu la semaine dernière à la mosquée et avait demandé aux représentants de l’association gérante un entretien en tête-à-tête avec Rachid Eljay, prétextant vouloir se convertir. Mais l’imam était absent ce jour-là.
« C’est un acte islamophobe »
Quelques minutes après avoir tiré sur lui, il a posté sur les réseaux sociaux une photo d’un courrier, assorti de sa carte d’identité. Un texte décousu, dans lequel il raconte avoir été forcé à tuer l’imam sous peine de voir sa famille exécutée. Il l’aurait également adressé à l’imam de Lille, qui l’aurait lui-même renvoyé à celui de Brest. Pour l’heure, les enquêteurs cherchent à comprendre les motivations de ce jeune homme, considéré comme « déstabilisé ».
Pour autant, à « Ponta », personne ne se laisse abattre. Malgré une empathie évidente pour les victimes et leurs familles, certains ne cachent pas leur « ras-le-bol » lié à Rachid Eljay et à « l’image qu’il projette sur le quartier ». Ce vendredi soir, la projection du match de foot féminin France-Etats-Unis sur grand écran, dehors, devant le centre social, a été maintenue. « La mère de Griedge Mbock Bathy, qui est une fille du quartier, sera présente ! », notait l’adjoint au maire en charge du quartier. « Nous restons sereins et dignes, confiants en la justice qui fera lumière sur cette histoire invraisemblable. »
Du côté de la mosquée Sunna, les fidèles sont revenus à la prière, nombreux, comme de coutume. « On a reçu beaucoup de messages de solidarité », témoigne Othmane M., l’un des responsables de l’association. En revanche, il réagit à la qualification d’attentat qui a été écartée : « Pour nous, c’est un acte islamophobe perpétré sur un lieu de culte. C’est toute la communauté musulmane touchée et victime aujourd’hui ».
En vidéo, la réaction de l’imam blessé par balles devant la mosquée de Brest
Jeudi 27 juin 2019, l’imam et un fidèle avaient essuyé plusieurs coups de feu devant la mosquée à Brest. De son lit à l’hôpital, l’imam a publié une vidéo sur sa chaîne YouTube.
«Je vais mieux et je vous aime.» C’est le titre de la vidéo que l‘imam Rachid Eljay a publiée sur sa chaîne YouTube, samedi 29 juin. Soit deux jours après avoir été victime, avec un fidèle, d’une fusillade, devant la mosquée, 123 rue de Gouesnou dans le quartier de Pontanézen à Brest.
Allongé dans son lit, à l’hopital de la Cavale-Blanche à Brest, l’imam a voulu rassurer concernant son état de santé, remercier toutes les personnes qui sont intervenues ou qui ont apporté leur soutien et a dit, à la fin de la vidéo :
Nous ne répondrons jamais à la haine par la haine mais nous répondrons à la haine par la sagesse, le calme et l’intelligence.
«On fait confiance à la justice»
Préalablement, l’imam avait précisé :
Pour ceux et celles, une minorité (mots prononcés en levant les yeux au plafond, NDLR) Dieu merci, qui ont utilisé cet événement pour avoir des pensées encore malsaine à travers certains articles, etc…, ou redéterré certains articles qui étaient passés, nous leur répondons simplement “Paix sur vous”, c’est triste, mais “Paix sur vous”.
Dans cette vidéo, Rachid Eljay dit aussi «La justice a pris le dossier sérieusement, l’enquête suit son cours. On fait confiance àla justice.»
Des nouvelles rassurantes
Une vidéo où il a donné des nouvelles rassurantes quant à son état de santé.
Que Dieu guérisse aussi le frère Osman, qui a aussi été blessé et qui s’est interposé entre moi et l’agresseur. Il a eu une balle au niveau de l’abdomen et de la cuisse aussi. Moi, j’ai reçu une balle au niveau de la main, une balle au niveau de la cuisse et une troisième balle au niveau du mollet.
Ça va bien, je sors du bloc opératoire, ça va bien, on vit cette épreuve de manière très apaisée.
Remerciements
Tout au long de son intervention, l’imam a remercié les personnes qui sont intervenues ou qui lui ont apporté leur soutien. Il a d’ailleurs débuté son propos par des remerciements :
Que la Paix soit avec vous. Je remercie sincèrement et chaleureusement toutes celles et ceux qui m’ont soutenu et qui me soutiennent à travers les réseaux sociaux, à travers les messages, à travers les vidéos, les personnes de confession musulmane ou n’étant pas de confession musulmane.
Il a ainsi cité les différents services de secours (pompiers, ambulanciers, services de sécurité) «pour leur intervention très rapide», les services hospitaliers, les voisins, le pharmacien qui leur ont prodigué les premiers soins, les jeunes du quartier «qui ont eu un comportement digne et qui sont restés auprès de nous», toute la communauté «musulmane et, je le répète, non musulmane», les fédérations, les conseils, les imams, les prédicateurs, les théologiens…
Cet élan de solidarité, de soutien, qui me rappelle qu’au fond de chacun d’entre nous se cache une part d’amour mutuel et, malheureusement, on a tendance à l’étouffer et c’est pour ça qu’il faut faire primer cet amour mutuel tout au long de l’année. En tout cas, vraiment sincèrement, merci à vous. Que Dieu vous préserve et vous bénisse pour votre soutien, ça me fait vraiment chaud au cœur et j’espère vous rencontrer prochainement.
Explications précises d’un côté, invectives, bruit et fureur de l’autre : il n’y a pas photo pour toute intelligence normalement élaborée… non corrompue…
Jean-Luc Mélenchon devrait donc quitter le mouvement, après quoi LFI ne pouvant y survivre disparaîtra, et les Arnaud Hell, Hubert Casel, Josette Brenterch et autres criminels de l’extrême-gauche venus y imposer leur dictature iront se trouver un autre parti à dégager…
Charlotte Girard, figure de La France insoumise, quitte le mouvement
Dans un long texte, l’universitaire met en avant les dysfonctionnements internes au mouvement populiste de gauche.
Par Abel Mestre Publié hier à 17h40, mis à jour à 11h08
Charlotte Girard en campagne avec Jean-Luc Mélenchon en amont de l’élection présidentielle, à Dijon, en avril 2017. PHILIPPE DESMAZES / AFP
C’est une réplique de plus du séisme qui secoue La France insoumise (LFI) depuis plusieurs jours. Charlotte Girard, ancienne responsable du programme, a décidé de quitter le mouvement mélenchoniste. Elle s’en est expliquée dans un long texte publié sur Facebook, samedi 8 juin. Une décision qui intervient trois jours après l’envoi d’une note interne incendiaire, critiquant le fonctionnement interne de LFI, dont Charlotte Girard était l’une des quarante et un signataires et que Le Monde a révélée.
La France insoumise risque d’avoir du mal à se remettre du départ de Mme Girard, tant elle était un élément central du mouvement. Non seulement cette universitaire avait des compétences extrêmement pointues et était respectée pour sa pensée et ses analyses politiques, mais elle était aussi appréciée des autres dirigeants de gauche. Son mari, feu François Delapierre, qui avait jeté les fondations de LFI avec Jean-Luc Mélenchon, est une personne à laquelle se réfèrent encore souvent les « insoumis ». C’est donc un pilier du dispositif qui vient de claquer la porte.
Dans son post publié sur Facebook, l’universitaire explique :
« Je n’ai jamais voulu déranger. J’ai été élevée comme ça. Quand les désaccords sont venus, j’aurais beaucoup donné pour pouvoir partir sur la pointe des pieds. On m’a dit alors que ça n’allait pas être possible. Se rendre à l’évidence : ni vous, ni les journalistes n’auraient laissé faire. (…) Comment faire alors pour dire ce qu’il y a à dire… et pour partir ? Surtout quand il n’y a pas de lieu permettant de s’adresser aux insoumis.es sans qu’une nuée de caméras et de micros fasse écran entre vous et moi. »
Celle qui a longtemps été une personnalité centrale de la « mélenchonie » et qui est extrêmement populaire au sein des militants insoumis continue : « La question de ma mise en retrait n’est plus posée. C’est un fait acquis. (…) [Les] doutes exprimés lors de la constitution de la liste et de la rédaction chaotique du programme n’ont pas trouvé de cadre où être travaillés et élaborés suffisamment pour qu’il en sorte une perspective claire et partagée ; en l’occurrence une véritable stratégie politique qui oriente à proprement parler la campagne et, au-delà, le mouvement lui-même. » Mme Girard reprend ici l’un des arguments avancés dans la note interne du 5 juin, mais aussi dans une lettre que Le Monde avait révélée en janvier et qui pointait déjà les nombreux dysfonctionnements internes de La France insoumise.
Et elle continue :
« Souvenons-nous de la présidentielle. Des interventions toujours fondées sur l’explication, jamais sur l’invective. Une anticipation précieuse qui avait permis que tout le monde s’approprie les contenus chemin faisant. Parler à l’intelligence. (…) La campagne [européenne] est passée. Les camarades sont restés avec leurs questions pendant tout ce temps, quoique certains, dont je suis, ont alerté, à plusieurs reprises, au sujet du fonctionnement – juste le fonctionnement – de La France insoumise. (…) Mais pour ma part, le chemin fléché par La France insoumise s’arrête. »
Si elle ne nomme jamais ni Jean-Luc Mélenchon (leader de fait de LFI) ni Manuel Bompard (leader statutaire), Charlotte Girard adresse des critiques précises, sur un ton clinique, loin du « bruit et de la fureur » de l’ancien candidat à l’élection présidentielle.
« Défiance »
Elle le reconnaît sans mal : sa « défiance porte sur l’outil », « la désorganisation ». Revenant sur la jonction qui ne s’est pas faite avec le mouvement des « gilets jaunes » alors que leurs revendications étaient proches, selon elle, du programme des « insoumis », Mme Girard déplore que le mouvement soit « trop tourné vers l’exercice institutionnel du pouvoir ». Elle vise en particulier « l’exploitation du seul contre-pouvoir parlementaire que nous avons encore. (…) La forme institutionnalisée de notre mouvement ajoutée à son expression électoraliste ont révélé deux handicaps ».
Elle précise : « Tant qu’on est d’accord tout va bien. Mais il n’y a pas de moyen de ne pas être d’accord. Or une dynamique politique – surtout révolutionnaire – dépend de la capacité des militants à s’approprier des raisonnements, c’est-à-dire potentiellement à les contester. Cette option est obstruée pour le moment, d’autant plus que dernièrement, on a eu parfois du mal à identifier avec quoi être d’accord ou pas. Le reproche d’inefficacité se confond finalement avec celui du manque de démocratie. »
La crise à La France insoumise a débuté pendant la campagne européenne (de nombreux départs ont scandé les six derniers mois des « insoumis »), mais a pris une ampleur inédite après le score cinglant des élections européennes, où la liste emmenée par Manon Aubry a réuni 6,31 % des voix. Les dissensions de fond se sont matérialisées dans le débat stratégique opposant Alexis Corbière, partisan d’une ligne « populiste et humaniste », à Clémentine Autain, qui veut rompre avec le populisme. La France insoumise n’a pas l’air, pour l’heure, prête à se réconcilier avec elle-même.
Jean-Luc Mélenchon pourrait se mettre − un temps – en retrait de la vie politique
« Je ne déprime pas, je ne pars pas à la retraite. Je suis au combat et j’y resterai jusqu’à mon dernier souffle », a expliqué le député des Bouches-du-Rhône, samedi sur son blog.
Par Abel Mestre Publié le 04 juin 2019 à 09h26 – Mis à jour le 04 juin 2019 à 10h09
Au Belushi’s, QG de La France insoumise le soir des élections européennes, à Paris (10e), dimanche 26 mai. IVAN GUILBERT / REA POUR « LE MONDE »
Le « mélenchonisme » sans Jean-Luc Mélenchon est-il possible ? Les cadres et les militants de La France insoumise (LFI) devront bientôt résoudre cette épineuse question. Dans une note de blog sibylline parue le 1er juin, le député des Bouches-du-Rhône laisse entendre qu’il pourrait se mettre − un temps – en retrait de la vie politique. « Après le 6 juin, je m’exprimerai plus largement, aussi clairement que j’en suis capable. Je dirai mon appréciation du moment politique. Je proposerai une suite pour notre chemin et je dirai ce qu’il en sera pour moi, écrit l’ancien sénateur socialiste. Quelques précisions pour éviter les fantasmes médiatiques traditionnels à mon sujet : je ne déprime pas, je ne pars pas à la retraite. Je suis au combat et j’y resterai jusqu’à mon dernier souffle, si je le peux. » Et de citer Albert Camus : « Il faut imaginer Sisyphe heureux ».
Repli stratégique
Dans la garde rapprochée du leader « insoumis », personne ne veut lui subtiliser la primeur de l’annonce, mais tous laissent entendre qu’il prendra du champ, « de la hauteur », pour s’extraire de la gestion quotidienne. « Mais il n’a pas encore tranché tout ce qu’il voulait faire », avertit une figure du mouvement.
Ce repli stratégique, s’il est confirmé, laissera un vide dans cette famille politique qui est structurée autour du chef charismatique. Et ajoutera un peu plus à la confusion qui règne au sein de La France insoumise, depuis les mauvais résultats des élections européennes, où la liste emmenée par Manon Aubry a rassemblé 6,31 % des voix, très loin de l’objectif annoncé de 11 % des suffrages.
Une défaite qui a ouvert une crise de basse intensité au sein de LFI et qui révèle les faiblesses de l’organisation « gazeuse » du mouvement. Il n’y a pas de lieu de débat où la ligne peut être tranchée, et le leader n’a pas de fonction statutaire : son sort ne dépend que de son bon vouloir. En période de tumultes, tout se règle donc en public, sur les réseaux sociaux et dans la presse, y compris les débats stratégiques.
Depuis une semaine, justement, on voit que deux positions sont en train de se définir pour rebondir après la débâcle européenne. La première est celle défendue par Clémentine Autain ; la seconde est incarnée par Alexis Corbière.
« Big bang »
Mme Autain a, dès l’annonce des résultats, sévèrement critiqué le discours porté par LFI et Jean-Luc Mélenchon depuis deux ans. « Notre famille politique prospère quand elle s’appuie sur le ressort de l’espérance et non sur celui de la haine, expliquait-elle dans un entretien à L’Obs. Le mouvement a mis l’accent sur le clivage entre le “eux” et le “nous”, qui ne me paraît ni juste ni efficace. Cela revient à rejeter d’un bloc les élites, cela s’est traduit par un rejet global des médias et une prise de distance à l’égard du monde intellectuel. » En disant cela, la députée de Seine-Saint-Denis se met à distance de la stratégie populiste dont l’un des axiomes est de tracer une ligne entre un « eux » et un « nous ». Le retrait de M. Mélenchon et la panique générale à bord de LFI donnent une opportunité à la parlementaire pour pousser son avantage et proposer une voie alternative au populisme.
Dans une tribune au Monde, Mme Autain et sa camarade communiste Elsa Faucillon (elles dirigent ensemble la revue Regards) appellent à un « big bang nécessaire pour construire une espérance capable de rassembler et de mobiliser ».« Le pire serait de continuer comme avant, de croire que quelques microaccords de sommet et de circonstances pourraient suffire à régénérer le camp de l’émancipation, que l’appel à une improbable “union de la gauche” à l’ancienne serait le sésame. (…) Il est temps de se parler et de s’écouter, de se respecter pour pouvoir avancer en combinant le combat pour les exigences sociales et écologiques », peut-on notamment y lire.Ce texte a été signé par plusieurs figures de la gauche et de l’écologie antilibérales, qui viennent du mouvement social, de Génération.s (dont Guillaume Balas, le bras droit de Benoît Hamon), du Parti communiste français (PCF) ou des proches de LFI. Il y a également des intellectuels, des artistes et des militants associatifs. Une réunion doit se tenir le 30 juin à Paris pour mettre tout cela en musique.
« Il faut mettre ensemble des gens d’horizons différents, faire vivre le pluralisme, précise Mme Autain. Je ne parle surtout pas d’un cartel électoral. Il faut abattre les murs, fédérer des courants politiques organisés avec des citoyens, des artistes, des intellectuels, des acteurs du monde associatif et syndical. » Seule manière, selon elle, de renouer avec l’esprit de la campagne présidentielle de 2017, où Jean-Luc Mélenchon avait réuni plus de 19 % des voix.
Age d’or
2017 : la référence de tous les « insoumis », sorte d’âge d’or du mélenchonisme. Cet esprit de la présidentielle, Alexis Corbière veut également le retrouver mais en adoptant une stratégie différente de celle de Mme Autain. Le député défend une ligne « populiste et humaniste ». « Le débat doit s’engager chez nous, reconnaît-il. Mais il faut que cela soit propre, que ce ne soit pas un moment d’éclatement, mais de rassemblement autour d’une orientation stratégique. »
Selon lui, il faut abandonner la référence au mot « gauche », vide de sens depuis le quinquennat de François Hollande. Surtout, il estime que le clivage droite-gauche n’a plus de pertinence. « On doit redonner le pouvoir aux gens, défendre l’intervention directe des citoyens, continue M. Corbière, qui estime que les élections municipales sont l’occasion rêvée de mener ce combat. Il y a les garants de la Ve République et les partisans de la VIe, avec des contrôles citoyens très forts, la question de la démocratie est essentielle.Lors de la présidentielle, nous avions une singularité, celle d’un mouvement qui veut redonner le pouvoir au peuple. Il faut retrouver cela. C’est le seul moyen de convaincre les abstentionnistes. »
Cette option populiste est également défendue par Adrien Quatennens. Le député du Nord, de plus en plus présent au nom de son mouvement, a ainsi estimé que « La France insoumise n’a pas vocation à être un énième parti de gauche. Elle est née pour être l’outil du peuple et de sa révolution citoyenne. C’est avec cela que nous devons renouer. C’est à cela que nous allons travailler. » Tous ensemble ? Rien n’est moins sûr.
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
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