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Affaires Epstein et Matzneff : des procédures toujours en cours…

… et qui viennent de faire reparler d’elles…

Du coup, mon article le plus lu aujourd’hui est celui-ci, du 1er avril dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/01/affaire-matzneff-lancienne-ministre-michele-barzach-complice-du-pedophile/

En effet, Le Monde a informé ses lecteurs d’un interrogatoire de l’ancienne ministre le 2 mars dernier (voir ci-dessous).

Si les victimes d’Epstein ne lâchent rien outre-Atlantique, il convenait bien de dire deux mots d’une procédure française… quoiqu’elles semblent actuellement toutes au point mort…

Mes harceleurs de la bande du malade mental extrêmement dangereux et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi – qui s’avère être un fan de longue date de Gabriel Matzneff – ayant toujours agi à mon encontre pour une bonne part au profit de l’ancien psychiatre brestois pédophile Serge Rodallec, je rappelle ici que les faits de pédocriminalité pour lesquels cet individu a été condamné plusieurs fois aux assises et en correctionnelle, à savoir des viols « thérapeutiques » commis sur plusieurs de ses jeunes patients handicapés mentaux, ressemblent étonnamment à ceux de l’affaire du Coral dans laquelle furent notamment cités Gabriel Matzneff et Jack Lang, plusieurs fois ministre de la Culture à compter du 22 mai 1981 alors que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi dit avoir effectué dans ce ministère un service civil de deux ans comme objecteur de conscience et y avoir toujours conservé de bons amis et complices, notamment le conservateur du patrimoine aujourd’hui à la retraite Alain Pougetoux, ayant longtemps logé au Château de Joséphine de Beauharnais, à Rueil-Malmaison, dont il était conservateur.

Voir ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Coral

Le psychiatre du Coral s’appelle Alain Chiapello et est âgé de 35 ans en 1982 :

 

https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/10/20/trois-responsables-du-coral-ont-ete-ecroues-un-professeur-d-universite-entendu-par-la-police_3106651_1819218.html

Trois responsables du Coral ont été écroués Un professeur d’université entendu par la police

 

Publié le 20 octobre 1982 à 00h00 – Mis à jour le 20 octobre 1982 à 00h00

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Les trois personnes impliquées dans l’affaire de mœurs du centre le Coral à Aimargues (Gard), un  » lieu de vie  » pour enfants et adolescents en difficulté ont été inculpées, lundi 18 octobre, par M. Michel Salzmann, juge d’instruction à Paris, d’  » attentat à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de quinze ans et excitation de mineurs à la débauche « . Elles ont été écrouées. MM. Claude Sigala, trente-neuf ans, codirecteur du centre, Alain Chiapello, trente-cinq ans, médecin psychiatre, et Jean-Noël Bardy, vingt-six ans, avaient été arrêtés mardi 12 octobre par les enquêteurs de la brigade des stupéfiants et du proxénétisme de la préfecture de police de Paris et du S.R.P.J. de Montpellier agissant sur commission rogatoire de M. Salzmann.

Il y a une quinzaine de jours, la B.S.P. interrogeait, à Paris, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de revues pornographiques d’enfants entre la France et les Pays-Bas, M. Claude Krief, vingt-cinq ans, qui devait reconnaître, dans un lot de photographies publiées, plusieurs enfants pensionnaires du Coral. Claude Krief décrivait ce  » lieu de vie  » comme l’endroit où des pédophiles venaient régulièrement retrouver des mineurs. Il livrait également aux enquêteurs une liste de noms dans laquelle figuraient plusieurs intellectuels parisiens, un chargé de mission et un ministre de l’actuel gouvernement (le Monde du 19 octobre).

Sur plusieurs de ces photographies, où l’on ne voit que des enfants et dont le caractère pornographique serait évident, on reconnaîtrait le mas le Coral où auraient eu lieu ces rencontres. Les policiers de la B.S.P. se sont alors rendus à Aimargues, où ils ont procédé à une perquisition sans résultat, mais où ils ont pu recueillir des témoignages d’enfants et les aveux de M. Bardy confirmant certaines accusations de M. Krief. M. Bardy aurait toutefois invoqué pour sa défense des méthodes  » thérapeutiques nouvelles « . Lundi 18 octobre, M. René Schérer, professeur de philosophie à l’université de Paris-VIII, a été longuement entendu par les services de la préfecture de police et serait, ce mardi 19 octobre, toujours gardé à vue. De son côté, l’association des parents des enfants pris en charge par le Coral a vivement protesté, lundi 18 octobre, l’arrestation des trois responsables de l’institution et décidé d’organiser, s’ils n’étaient pas libérés rapidement, une manifestation devant les murs de leur prison.

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Est également cité dans cette affaire un magistrat conseiller de la secrétaire d’Etat à la famille Georgina Dufoix :

« Jean-Claude Krief transmet aux policiers une liste de personnalités, politiques ou intellectuelles dont il prétend qu’elles sont liées à l’affaire du Coral. Jack Lang, alors ministre de la Culture, fait partie des personnes citées, de même que le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig, conseiller au cabinet de la secrétaire d’État à la famille Georgina Dufoix1,10,11. Jean-Pierre Rosenczveig, connaissance de Claude Sigala, avait, peu de temps auparavant, préparé à l’attention de Georgina Dufoix un dossier proposant la reconnaissance officielle par les DDASS du Coral et des autres lieux de vie du même type7. »

Par ailleurs, l’ancienne ministre de la Santé Michèle Barzac ayant été présidente de l’UNICEF France de 2012 à 2015, on rappelle que cette organisation est également entachée par plusieurs affaires de pédophilie ayant notamment mis en cause le médecin « psychiatre » Michel Mesureur (voir ci-dessous).

 

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/le-prince-andrew-accule-nouveau-rebondissement-dans-laffaire-epstein_447328

Le prince Andrew acculé : nouveau rebondissement dans l’affaire Epstein

 

Voir les photos de Prince Andrew

 

Nouvelle péripétie dans l’affaire Epstein. Les avocats des victimes demandent à ce que leur soient fournis tous les détails des contacts entre le milliardaire américain et le prince Andrew, accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineures.

 

La période de confinement n’empêche pas à la justice américaine de poursuivre son travail. Au grand désespoir du prince Andrew. Le fils cadet d’Elizabeth II est mis en cause dans le cadre de l’enquête sur l’un de ses amis, Jeffrey Epstein, accusé de trafic de mineures et mort en prison en août 2019. Si le duc d’York refuse pour l’instant toute collaboration avec le procureur en charge de l’affaire, les victimes d’Epstein n’ont pas encore dit leur dernier mot. Leurs avocats continuent de rechercher des preuves de son implication. C’est pourquoi ils ont demandé à ce que leur soient fournis les détails des contacts entre le milliardaire américain et le prince Andrew, dévoile le Daily Mirror. Ce nouveau rebondissement pourrait mettre à mal la défense de l’ex-mari de Sarah Ferguson, dont l’un des alibis a déjà été récemment mis en doute.

Dans les documents demandés, l’accusation veut avoir tous « les SMS ou emails » et « les appels entrants et sortants » entre les deux amis, mais également le détail des visites du prince Andrew dans les différentes résidences de Jeffrey Epstein. Objectif : savoir si le fils de la reine a commis des actes sexuels répréhensibles, notamment sur la période durant laquelle il aurait eu des rapports avec Virginia Roberts, alors âgée de 17 ans. Cette dernière affirme que le 11 mars 2001, elle a été contrainte d’avoir des relations sexuelles avec le duc d’York, après avoir été emmenée à Londres par avion.

Une « tentative cynique », selon l’un des amis du prince Andrew

Pour un ami du prince Andrew, interrogé par le tabloïd britannique, cette décision des représentants de l’accusation est une « tentative cynique des avocats américains pour maintenir leur affaire sous les yeux du public ». Les avocats des victimes demandent également les vidéos de caméras surveillance des différentes résidences d’Epstein. De son côté, le duc d’York, contraint de se retirer de la vie publique, continue de nier les faits qui lui sont reprochés et s’est refusé, par l’intermédiaire de son porte-parole, à tout commentaire.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ghislaine-maxwell-ancienne-compagne-de-jeffrey-epstein-attaque-ses-heritiers-20200319

Ghislaine Maxwell, ancienne compagne de Jeffrey Epstein, attaque ses héritiers

 

    • Par Le Figaro avec AFP
      Publié le 19 mars 2020 à 20:06

       

      Ancienne compagne et employée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell a attaqué en justice les héritiers du financier décédé, affirmant n’avoir rien su des agressions sexuelles dont il était accusé.

       

      Dans un document déposé devant la Cour supérieure des Iles Vierges, territoire américain dans lequel Jeffrey Epstein possédait plusieurs propriétés, Ghislaine Maxwell réclame la prise en charge de ses frais d’avocats, ainsi que des dépenses engagées pour sa protection personnelle et sa mise en sûreté.

      «Maxwell n’avait pas connaissance des infractions supposées de Jeffrey Epstein et n’y a pas pris part», affirme l’assignation, qui a été versée au dossier le 12 mars. Le financier américain s’est suicidé dans sa cellule le 10 août 2019. La fille du magnat des médias Robert Maxwell a été accusée par plusieurs femmes d’avoir joué un rôle important dans le réseau de jeunes filles entretenu par Jeffrey Epstein, qui aurait agressé sexuellement plusieurs d’entre elles.

      La justice américaine s’intéresse à Ghislaine Maxwell, mais ne l’a pas mise en cause formellement jusqu’ici. Dans son assignation, cette femme de 58 ans indique avoir été employée par Jeffrey Epstein de 1999 à 2006 «au moins», à la gestion de plusieurs propriétés du financier américain.

      Elle assure que le New-Yorkais, dont l’origine exacte de la fortune demeure mystérieuse, lui a promis, oralement et par écrit, de continuer à la soutenir financièrement y compris après la fin de leur relation de travail.

      Ghislaine Maxwell affirme que l’administrateur des biens de Jeffrey Epstein l’a également assurée de son soutien financier, notamment pour faire face aux actions en justice intentées par des victimes présumées du financier américain. Elle dit avoir reçu plusieurs menaces de mort, qui l’ont amenée à recourir à un service de protection et à se mettre en lieu sûr. Un courrier à l’administrateur, envoyé en novembre dernier, est resté sans réponse, selon le document de justice.

      Ghislaine Maxwell a notamment été accusée d’avoir contribué à permettre au prince Andrew d’avoir des relations sexuelles contraintes avec une des jeunes filles, alors mineure, du réseau de Jeffrey Epstein. Le procureur fédéral de Manhattan, Geoffrey Berman, a récemment accusé le prince Andrew d’avoir «fermé la porte à toute coopération» avec la justice américaine dans l’enquête sur Jeffrey Epstein.

       

    • Affaire Jeffrey Epstein: la maladroite défense du prince Andrew
    • Le financier Jeffrey Epstein, soupçonné d’agressions sexuelles, s’est suicidé en prison

 

https://www.7sur7.be/show/le-jour-ou-l-amitie-entre-jeffrey-epstein-et-harvey-weinstein-a-vole-en-eclats~a11c77f9/

Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell à la fête d'anniversaire de la princesse britannique Beatrice.

Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell à la fête d’anniversaire de la princesse britannique Beatrice. © The Sun / News Licensing
 
Le jour où l’amitié entre Jeffrey Epstein et Harvey Weinstein a volé en éclats 
 

Pendant des années, Harvey Weinstein et Jeffrey Epstein ont été les meilleurs amis du monde. Puis brusquement, leur amitié a pris fin quand Weinstein s’est entiché d’une des favorites de son ami. C’est du moins ce qu’a écrit l’avocat d’une des victimes de Jeffrey Epstein, Brad Edwards.

Rédaction 31-03-20, 09:02 Dernière mise à jour: 09:39 Source: The Daily Blast, Page Six

 

“Weinstein était dans l’appartement d’Epstein en France”, a écrit l’avocat dans son nouveau livre. “Il se faisait faire un massage par une des filles d’Epstein et, bien entendu, il lui a fait des avances. Mais la jeune fille a refusé et Weinstein l’a insultée. Harvey ne savait pas qu’elle était l’une des favorites d’Epstein et il a considéré que ce refus était un manque de respect. À ce moment-là, Jeffrey est entré dans la pièce. Il a crié sur Harvey et il l’a foutu dehors. Il lui a clairement dit qu’il ne pourrait plus jamais revenir”.

Brad Edwards tiendrait cette histoire de Jean-Luc Brunel, un agent de mannequins français contre qui une plainte pour harcèlement sexuel avait été déposée. “J’ai entendu différentes versions de cette histoire”, poursuit Brad Edwards. “Et des années plus tard, j’ai entendu Epstein lui-même à ce sujet. Il décrivait Harvey comme un porc”.

Jeffrey Epstein et Harvey Weinstein ont été amis pendant des années. Jeffrey Epstein utilisait sa connexion avec le producteur pour impressionner des filles et leur offrir des rôles dans des films, rapporte le Daily Blast. Il aurait notamment permis à une ancienne étudiante en massothérapie d’obtenu un rôle dans le film d’horreur “Feast”.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/jeffrey-epstein-aurait-continue-a-sevir-jusqu-en-2019-16-01-2020-8237253.php

Agressions sexuelles sur mineures : Jeffrey Epstein aurait continué à sévir jusqu’en 2019

 

 

Jusqu’à son arrestation, en juillet dernier, le milliardaire pédophile aurait continué à abuser des jeunes filles, certaines de 12 ans, dans sa résidence des îles Vierges. Il était pourtant inscrit au fichier des délinquants sexuels.

 

 Jeffrey Epstein, photographié le 28 mars 2017 par les services judiciaires de la justice de l’Etat de New York.

Jeffrey Epstein, photographié le 28 mars 2017 par les services judiciaires de la justice de l’Etat de New York. REUTERS/New York State Division of Criminal Justice Services
Par J.Cl.
Le 16 janvier 2020 à 09h03, modifié le 16 janvier 2020 à 11h01 

 

On le savait, Jeffrey Epstein n’avait pas cessé ses agissements après sa condamnation en 2008, pour des accusations minorées d’incitation à la prostitution. Au contraire, le financier américain continuait de rabattre ou faire rabattre par des jeunes filles d’autres adolescentes pour étancher ses pulsions pédophiles. Cela malgré son inscription au registre des délinquants sexuels.

Arrêté au retour d’un séjour à Paris, inculpé en juillet 2019 d’agressions sexuelles par le procureur fédéral de Manhattan, le sexagénaire s’est pendu dans sa cellule le 10 août, à New York.

La procureure des îles Vierges a déposé mercredi une réquisition pour demander la saisie des biens du milliardaire, qu’elle accuse d’avoir agressé sexuellement des mineures dans l’archipel jusqu’en 2019. Epstein possédait deux îles privées dans l’archipel des îles Vierges, Little St. James et Great St. James.

 

Une vue aérienne de Little St. James, la propriété d’Epstein aux îles Vierges. Reuters/Marco Bello

Une vue aérienne de Little St. James, la propriété d’Epstein aux îles Vierges. Reuters/Marco Bello  

 

C’est la première fois que la justice est saisie de faits postérieurs à 2005. Le recours, déposé mercredi et consulté par l’AFP, couvre une période allant de 2001 à 2019.

« Un vaste réseau de traite d’êtres humains »

Lors d’une conférence de presse mercredi, Denise George a indiqué avoir ordonné une enquête sur Jeffrey Epstein peu après sa prise de fonctions, en mai 2019. Celle-ci a montré que le financier avait organisé un « vaste réseau de traite d’être humains, et d’abus sexuels de jeunes femmes et de mineures ici, aux îles Vierges », territoire américain qui ne fait pas officiellement partie des Etats-Unis. Pour cacher ces activités, Jeffrey Epstein aurait utilisé un montage complexe impliquant une série de sociétés et de fondations, toujours selon Denise George. Qui a affirmé que les plus jeunes victimes présumées étaient âgées de 12 ans au moment des faits. Plans de vol à l’appui, Epstein et ses complices faisaient acheminer les jeunes filles, âgées de 12 à 17 pour la plupart, par avion, à bord de son jet cyniquement surnommé « Lolita Express ». Ils leur faisaient miroiter des opportunités de carrière, notamment dans le mannequinat.

Plusieurs jeunes femmes auraient tenté de s’échapper de l’île de Little St. James. L’une, âgée de 15 ans, était partie à la nage. Selon la magistrate, les fugitives étaient récupérées par l’équipe de Jeffrey Epstein.

La procureure demande la saisie de tous les biens ayant pu servir, dans son « entreprise criminelle », à cet homme dont la fortune personnelle, aux origines mystérieuses, atteindrait plus de 570 M$ (520 M€). Plusieurs actions en justice ont déjà été entamées au civil, principalement par des victimes présumées de Jeffrey Epstein, qui réclament des dommages-intérêts. L’ancien financier jet-setteur n’a qu’un héritier connu, son frère Mark.Parallèlement, plusieurs enquêtes sont en cours, aux Etats-Unis et en France notamment pour tenter d’établir d’éventuelles complicités. La justice américaine s’intéresse notamment à l’ancienne compagne de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, et au Français Jean-Luc Brunel.

 

https://www.dna.fr/faits-divers-justice/2020/04/27/affaire-matzneff-une-ancienne-ministre-entendue-dans-le-cadre-de-l-enquete

Affaire Matzneff : une ancienne ministre entendue dans le cadre de l’enquête

 

Hier à 22:55 | mis à jour à 22:55 – Temps de lecture : 2 min
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Gabriel Matzneff en juillet 1990. Photo Pierre GUILLAUD/AFP

 

L’ancienne ministre de la Santé de Jacques Chirac, Michèle Barzach (1986-1988), a été entendue début mars comme témoin dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Matzneff, rapporte Le Monde.

Elle aurait, en tant que gynécologue, prescrit la pilule à des adolescentes que l’écrivain lui ramenait à son cabinet.

Gabriel Matzneff parle d’ailleurs plusieurs fois de l’ancienne ministre dans ses ouvrages. Il raconte qu’elle agissait en toute connaissance de cause, comme l’a repéré Le Monde : « Nous y sommes allés avec la crainte d’être critiqués, sermonnés, aussi avons-nous été très agréablement surpris. Michèle Barzach est une jeune femme douce, jolie, attentive, qui à aucun moment n’a cru devoir faire la morale à ce monsieur de 37 ans et à sa maîtresse de 15. Elle a, je pense, tout de suite compris que nous formons un vrai couple, que nous nous aimons. »

L’écrivain Gabriel Matzneff, 83 ans, est visé par une enquête pour « viols sur mineur » de moins de 15 ans, après la parution en janvier du roman autobiographique Le Consentement de Vanessa Springora. Elle y dénonce sa relation sous emprise avec l’écrivain alors qu’elle était mineure. Leur « relation » a débuté alors qu’elle avait 13 ans et lui 49.

Michèle Barzach « agissait en toute conscience »

En mars, une deuxième victime a fait connaître publiquement son histoire : Francesca Gee, 62 ans, a passé trois années auprès de l’écrivain, alors qu’elle avait 15 ans et lui 37. Elle a notamment raconté comment il a utilisé, contre son gré, son image et ses lettres dans ses écrits, y compris son essai défendant la pédophilie Les Moins de seize ans.

Francesca Gee a, selon Le Monde, confirmé aux enquêteurs avoir vu « 5 ou 6 fois en 3 ans » Michèle Barzach en tant que gynécologue, durant les années 1970. C’est d’ailleurs d’elle dont parle Matzneff dans l’extrait cité précédemment.

L’écrivain aurait ramené, dans les années qui ont suivi, d’autres adolescentes au cabinet du Dr Barzach.

Michèle Barzach n’a pas souhaité répondre aux sollicitations du Monde mais, le quotidien du soir précise que l’ancienne ministre a « fait savoir, par ses proches, qu’elle agissait en toute conscience. »

Après avoir géré le début des années Sida en France, Michèle Barzach a notamment été élue en 2012 à la tête d’Unicef France, l’agence des Nations unies chargées de défendre les droits de l’enfant. Elle quittera son fauteuil en 2015.

 

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/04/27/affaire-matzneff-l-ancienne-ministre-de-la-sante-michele-barzach-entendue-par-la-police_6037931_4500055.html

Affaire Gabriel Matzneff : l’ancienne ministre de la santé Michèle Barzach entendue par la police

 

Selon nos informations, l’ex-ministre de la santé de Jacques Chirac a été auditionnée en tant que gynécologue ayant prescrit la pilule aux jeunes filles que l’écrivain lui amenait dans son cabinet.

Par Stéphanie Marteau et Dominique Perrin Publié hier à 20h45, mis à jour à 08h29

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Michèle Barzach annonce la création d'une fondation sur le SIDA, à Paris, le 27 novembre 1986.

Michèle Barzach annonce la création d’une fondation sur le SIDA, à Paris, le 27 novembre 1986. FREDERIC REGLAIN / GAMMA-RAPHO

 

L’affaire Matzneff n’en finit pas de rattraper les personnalités du monde littéraire et politique, sans épargner les plus solides réputations… En arrivant à Nanterre, le 2 mars dernier, Michèle Barzach, 76 ans, s’est prestement engouffrée dans les locaux de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), le service de police chargé de l’enquête pour « viols sur mineurs de moins de 15 ans » qui vise l’écrivain Gabriel Matzneff. Le nom de l’ancienne ministre de la santé et de la famille de Jacques Chirac (de 1986 à 1988) est cité à plusieurs reprises dans deux ouvrages du sulfureux auteur, tous minutieusement épluchés par les policiers. Selon nos informations, les enquêteurs ont pourtant attendu quelques semaines avant d’entendre, comme témoin dans l’affaire de pédophilie qui secoue le microcosme parisien, cette ancienne figure de la droite libérale, sociale, auréolée d’un engagement sans faille dans la lutte contre le sida et dans l’humanitaire.

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Le scandale a éclaté en janvier, lors de la parution du livre de Vanessa Springora, Le Consentement (Grasset). La quadragénaire, devenue éditrice, y raconte dans le détail sa relation avec Matzneff, en 1986, alors qu’elle avait 14 ans et lui 49. Encouragée par ce premier témoignage et l’­ouverture d’une enquête, à la demande du parquet, une autre ancienne victime présumée de l’écrivain, Francesca Gee, a, à son tour, décidé de rompre le silence dans le New York Times, dénonçant l’emprise que Matzneff a exercée sur elle pendant trois ans à partir de 1973, lorsqu’elle avait 15 ans, et lui 37… C’est cette dernière, aujourd’hui âgée de 62 ans, qui a confirmé aux enquêteurs, le 20 février, le rôle que jouait Michèle Barzach, alors gynécologue avenue Félix-Faure, à Paris, dans le 15e arrondissement : au début des années 1970, la doctoresse, en toute connaissance de cause, prescrivait la pilule à des jeunes filles mineures que Matzneff mettait dans son lit.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Les temps ont changé, il est devenu indéfendable » : dans un contexte post-#metoo, le malaise Gabriel Matzneff

 

Beaucoup, en réalité, avait déjà été dévoilé par Gabriel Matzneff lui-même dans plusieurs de ses récits. Dès 1991, dans Élie et Phaéton, la partie de son « journal intime » qui couvre la période 1970 à 1973, il racontait son inquiétude, au bout de trois mois de relation avec la très jeune Francesca : « J’achète un truc à la pharmacie pour savoir si on attend un bébé ou non. Francesca sèche l’école, vient chez moi faire le test. Ouf ! c’est négatif. Toutefois, il faut que nous trouvions un gynécologue qui accepte de lui prescrire la pilule sans prévenir sa mère. Si nous tombons sur un médecin réac, hyper-catho, c’est fichu. » L’écrivain est un mondain, connecté au Tout-Paris. À l’automne 1973, après quelques coups de fil, Matzneff emmène Francesca prendre un café près des Champs-Élysées avec une connaissance, la journaliste Juliette Boisriveaud.

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http://www.wikistrike.com/article-l-unicef-cette-formidable-association-qui-accueillait-dans-ses-locaux-le-cries-ou-se-tournaient-des-117541166.html

L’UNICEF, cette formidable association qui accueillait dans ses locaux le CRIES où se tournaient des films pédophiles

 

Publié par wikistrike.com sur 3 Mai 2013, 10:43am

Catégories : #Social – Société

L’UNICEF, cette formidable association qui accueillait dans ses locaux le CRIES où se tournaient des films pédophiles

 

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Pour aborder la question de ces réseaux pédophiles qui n’existent pas, on a déjà vu rapidement l’affaire Dutroux, celle du Var, celles de Zandvoort, du réseau pédophile anglais, d’Outreau… On va aujourd’hui parler un peu en profondeur du CRIES (pour « Centre de Recherche et d’Information sur l’Enfance et la Sexualité »), un groupuscule de pédophiles qui s’amusait à tourner des films pédophiles, notamment dans les locaux de l’UNICEF à Bruxelles. Les peines ont été a minima, et bien sur un bon paquet des inculpés ont récidivé.

 

Les CRIES, c’est quoi ?

Le centre a été fondé par Philippe Carpentier, ancien traducteur au parquet de Bruxelles, au début des années 80. A cette époque pas si lointaine où les pédophiles revendiquaient, comme les homos, la « liberté sexuelle », oubliant que leurs partenaires sont des mineurs. D’ailleurs, ces mouvements de pédos veulent aussi abaisser la majorité sexuelle, mais bref.

Carpentier était un vieil amant du pasteur Doucé, ce pédo qui a disparu entre les mains des RG français en juin 1990, probablement parce qu’il connaissait quasiment tout le monde dans les circuits pédocriminels de l’époque.

Le CRIES était donc un centre destiné à faire du lobbying pour la cause des pédos, par exemple en banalisant l’acte sexuel avec les enfants qui, selon eux, s’épanouissent dans les rapports sexuels avec de vieux pervers. Dans leur langue, ça donne : « une relation amoureuse faite de tendresse et de sensualité épanouie peut être pour les jeunes, quel que soit leur âge ou leur sexe, une expérience éminemment positive, si elle est vécue dans la liberté, à l’abri de toute forme de contrainte, mais aussi à l’abri des interdits et de la culpabilité que notre société attache encore trop souvent à la sexualité ». Ces types prennent leurs fantasmes pour des réalités, et ils sont complètement dingues : « Si les enfants aujourd’hui nous fascinent, c’est que nous désirons retrouver à leur contact toute la richesse du vécu de l’enfance, par-delà notre propre jeunesse ». Bien sûr, ils vous diront qu’ils ne font que répondre aux avances des gamins, et que si les choses se passent mal (pour eux ou pour l’enfant ?), c’est parce que l’entourage des enfants ne comprend rien à cet « amour ».

Toutes ces théories fumeuses se retrouvaient dans la revue du CRIES intitulée « L’Espoir ». Mais le CRIES, c’est surtout un réseau de distribution et de tournage de films pédopornos, de photos, et de prostitution de mineurs.

On a retrouvé 4.000 photos pédopornos lors de diverses perquisitions, mais seulement 25 victimes âgées de 5 à 16 ans. La plupart étaient là avec le consentement de leurs parents, mais pas tous. Et quand bien même, il fallait condamner les parents au lieu, comme on va le voir, de les acquitter systématiquement. L’affaire a été jugée en correctionnelle en mars 1988, c’est-à-dire comme s’il s’agissait de simples délits, au lieu d’être jugée aux assises puisque les viols d’enfants sont des crimes.

On a aussi retrouvé 800 noms de clients, certains comme le suisse Beat Meyer, ou Jean-Marc Houdmont ont été interrogés mais beaucoup n’ont jamais été dérangés, comme Jean-François Makhlouf, qui a tenu une maison pour enfants des rues à Katmandou. 17 personnes ont finalement comparu en 1988, devant le tribunal correctionnel, car on a estimé qu’il ne s’agissait « que » d’attentats à la pudeur et d’outrages aux mœurs sur les enfants. Autrement dit, aucun de la douzaine de pédophiles impliqués n’aurait jamais touché aucun enfant, bien que certains étaient déjà des récidivistes.

 

L’affaire médiatique

17 personnes ont été jugées en première instance. Une douzaine de pédophiles qui s’échangeaient enfants et photos, et quelques parents.

Des parents qui ont prêté leurs enfants à des pédos avec une rare complaisance, qu’ils soient débiles ou appartenant aux catégories aisées. Et qui finalement n’ont pas eu de condamnations.

En première instance Carpentier avait pris 9 ans fermes, Weber 10 ans, Drieghe et Felu 8 ans, Delporte 6 ans, Mesureur 4 ans, mais Verbeek le patron de l’UNICEF n’avait pris que 2 ans de sursis, ce qui n’a pas empêché le quotidien Le Soir de qualifier cette peine de « lourde ». En appel, Verbeek a été carrément acquitté. Carpentier n’a pas eu de chance, il a ramassé un an de plus et est mort en prison. Drieghe et Felu ont pris deux ans de plus, Jacque et Decré aussi.

D’après André Rogge, un détective embauché par le commissaire bruxellois Yves Zimmer pour enquêter sur le CRIES, l’affaire du CRIES ne devait pas aboutir, car Zimmer lui a dit que certains clients sont très haut placés. D’ailleurs, il semble que Jean-Paul Dumont, pédophile impliqué dans le réseau pédophile d’élite belge, et qui a à son actif plusieurs meurtres d’enfants, était l’avocat de certains des accusés parmi lesquels Georges Dessy, qui n’a finalement pas été envoyé au tribunal.

Claude Drieghe, présenté comme un producteur de films, est un récidiviste. Selon l’acte d’accusation du procès en première instance en 1988, et l’accusation se fait toujours a minima, on lui reprochait des attentats à la pudeur (avec violences ou menaces) sur deux mineurs de moins de 16 ans et d’outrage aux mœurs sur 3 autres. Il a pris huit ans en première instance, 10 en appel, et est sorti au bout de cinq ans.

Olivier Ralet a pris un an de sursis et n’a fait que deux mois de préventive. Il est passé entre les mailles du filet parce que les seuls jeunes avec lesquels on a pu prouver une relation avaient 18 ans lors des relations qui ont été prouvées. Donc il n’a pris son sursis que pour incitation à la débauche, pour les photos.

Jean Claude Weber a pris 10 ans en première instance pour attentats à la pudeur avec violences ou menaces sur mineur de moins de 16 ans et de plus de 16 ans (7 victimes officielles). Au moment du procès, il était déjà en prison à Montpellier, où il avait pris 6 ans. Il a été extradé et a pris 9 ans en 1991 pour l’affaire du CRIES. Lui aussi était récidiviste : il avait déjà été condamné en mars 1982 par la cour d’appel de Bruxelles, à quatre ans de prison pour attentats à la pudeur avec violences. Toutefois, le tribunal l’avait qualifié en 1988 de « pervers » et de « danger social ».

C’est Weber –qui était membre du Mouvement pour la libération des pédophiles- qui avait soufflé à Carpentier l’idée de créer la revue Espoir, et il a laissé le CRIES s’en occuper puisqu’il était en prison. Ensuite, il est passé pour le « directeur artistique » du CRIES.

Marc Van den Bossche profitait de ses activités de scoutisme pour avoir des relations sexuelles avec deux frères de 14 et 16 ans que leur père lui confiait régulièrement. Mais bizarrement, le tribunal a estimé qu’ils étaient « capables de manifester leur consentement ». Du coup, on a considéré qu’il ne s’agissait pas de viols. Et vanden Bossche a même obtenu une réhabilitation en 1993, ce qui l’a probablement aidé à pouvoir devenir infirmier. Et ce qui interdisait à la justice t’en tenir compte pour des dossiers ultérieurs qui, on va le voir, ne manqueront pas de survenir.

Christian Jacque, qualifié de pédophile « sadique », a « incité » son fils « à la débauche », ainsi que d’autres enfants. On a retrouvé chez lui des images le montrant en train de violer des gosses, mais bizarrement, on n’a retenu contre lui aucun viol. Il était le « bras droit » de Carpentier au CRIES, et avait déjà été condamné en 1985 pour pédophilie, par le tribunal correctionnel. Il a pris six ans de prison en première instance et 8 en appel.

Michel Felu  a pris 8 puis 10 ans en appel –le maximum en correctionnelle- et était récidiviste (il avait été interné sans procès puis libéré). D’après l’acte d’accusation, « la cheville ouvrière des échanges d’enfants paraît en l’espèce être Michel Felu qui est de toutes les parties, de tous les voyages, principalement en compagnie du prévenu Michel Decré ». Pourquoi n’a-t-on retenu contre lui que des attouchements ? Les magistrats ajoutent « Le CRIES apparaît à la lumière des éléments de la procédure être en fait une couverture pour un circuit de prostitution de jeunes enfants ». Pourquoi n’a-t-on pas retenu la prévention de proxénétisme contre les prévenus ?
Quoi qu’il en soit, Felu réalisait au minimum des albums photos des enfants, diffusés via le réseau CRIES, mais aussi le réseau Spartacus ou encore celui du pasteur Doucé qui disait appartenir à la Grande Loge de France (mais en aurait été radié en 1982), tous en interconnexions. Les pédos n’avaient plus qu’à choisir leur victime, et il semble qu’on pouvait les fournir puisqu’il est question de voyages de Felu.

Pierre Delporte a pris 6 puis 8 ans, il était aussi en récidive. Mais après sa libération, il a continué à ramener des garçons au domicile familial, afin de les violer. Il a été qualifié d’intelligent, violent et pervers.

Jacques Delbouille, fossoyeur d’un cimetière communal qui se faisait passer pour écrivain public et père de famille, a pris un an mais n’a fait que cinq jours de préventive. En fait, il a seulement été condamné pour rébellion et détention d’arme non déclarée. Ce qui est quand-même très peu.

Michel Decré, juriste et traducteur qui a travaillé au ministère de la justice, avait pris sept ans en appel. Il faut dire qu’on lui reprochait d’avoir organisé des partouzes, au cours desquelles des enfants n’étaient donc pas violés puisque la justice a estimé que là encore, il ne s’agissait que d’attouchements et d’attentats à la pudeur avec violences, y compris sur mineurs de moins de 10 ans.

Le routier Bernard Vanmeerbeek a pris trois ans de sursis. On a considéré qu’il ne faisait pas partie de la clique du CRIES. Pourtant, comme la plupart des inculpés dans cette affaire, il a recommencé ses saletés.

La mère d’une des victimes, Viviane H., a été acquittée car « les faits reprochés à la prévenue H. doivent être considérés sous l’angle du souci qui habite certains milieux aisés de paraître ‘branchés’ ». Elle a pourtant loué ses deux enfants aux tarés de ce réseau.

Marie Paule H., mère d’un jeune qu’elle a laissé se faire violer par Mesureur (qui vivait chez elle) pendant dans années, parce qu’elle était amoureuse de Mesureur et ne voulait rien voir, n’a pris que trois ans de sursis puis un acquittement. Pourtant, dès les 11 ans de son fils en 1983, elle le confiait chaque week-end à Mesureur, alors qu’elle savait très bien ce qu’il se passait. Elle a même fait placer son fils aîné quand Mesureur est revenu vivre au domicile en 1985, car elle estimait que les problèmes venaient de lui.

En fait, il semble que la base du réseau soit constituée d’un quatuor : Carpentier, fondateur du CRIES, Jozef Verbeek le patron de l’UNICEF Belgique, Felu qui fournissait les enfants et Weber, qui avait un bon carnet d’adresses.

Verbeek a failli se faire coincer (2 ans de sursis en première instance, acquitté en appel) parce qu’il a eu la mauvaise idée d’embaucher un certain Michel Felu, pédophile déjà condamné, comme homme à tout faire. La version qu’a donné la justice est que Felu, qui squattait le sous-sol des locaux de l’UNICEF, avait carrément aménagé un studio de pédopornographie, et que les gamins allaient et venaient dans ce studio pendant des années, sans que Verbeek ne soit au courant de rien.

Les soirs et les week-ends entre 1982 et 1986, des enfants allaient et venaient dans cette cave de l’UNICEF qui sentait le fauve. D’ailleurs, des employés avaient demandé des explications : pourquoi Felu restait-il 24 heures sur 24 h dans ces sous-sols, pourquoi personne ne nettoyait jamais alors qu’en principe c’était sa mission (à tel point qu’une seconde personne a été embauchée pour faire le travail que Felu ne faisait pas), etc. Verbeek n’a jamais donné de réponse. Il « était sourd à toute remarque qui aurait pu remettre en question la présence de Felu au sein de l’UNICEF », lit-on encore. Pourtant, Felu était bien embauché en réinsertion, par pur humanisme, a déclaré Verbeek aux enquêteurs.

Verbeek n’a cessé de se contredire et de donner de fausses explications sur ses liens avec Felu et donc avec tous les autres. La stratégie a payé puisqu’il a donc été acquitté en appel.

Lors des perquisitions au siège de l’UNICEF, des données avaient été effacées des ordinateurs qui servaient au CRIES. Il existait en effet un programme donnant accès à une base de données reprenant tous les enfants victimes du réseau, à laquelle Felu avait accès d’après l’une des victimes. Felu a confirmé qu’un tel fichier existait, mais Carpentier a quant à lui affirmé qu’il n’existait pas de listing d’enfants. On sait aussi que Verbeek a ordonné un grand nettoyage de la cave après une perquisition qui était censée avoir permis de tout embarquer.

Quant aux témoins, ils ont été victimes de pressions de la part de leurs employeurs, y compris les nouveaux chefs de l’UNICEF Belgique, si bien que le tribunal, au lieu de pousser les recherches sur les collusions entre les prévenus et ceux qui font ces pressions, a simplement décidé de cesser de les interroger.

L’enquête aurait du continuer en France, puisque les investigations côté belge ont permis d’établir queMaurice Balland[1], qui dirigeait l’antenne française du CRIES, tenait à jour la liste des enfants victimes du réseau. On sait aussi qu’un certain nombre de clients français étaient dans les listings du CRIES, et même que certains se déplaçaient jusqu’à Bruxelles pour violer des enfants proposés par les pédos liés au studio de l’UNICEF. Ainsi, « les mérites d’un des garçonnets avaient, grâce aux rencontres réalisées au sein des activités du CRIES, dépassé la frontière et décidé un pédophile de nationalité française à venir à deux reprises en Belgique pour faire sa connaissance et enfin, passer une nuit en sa compagnie au domicile et avec l’assentiment intéressé des parents de l’enfant », est-il écrit dans l’acte d’accusation du procès du CRIES. Cet enfant et sa sœur étaient voisins de Michel Felu et celui-ci les louait à qui voulait, cela pendant des années.

Mais, la Belgique n’a jamais jugé utile de transmettre le dossier aux autres pays concernés.

 

Ils ont refait parler d’eux

Michel Mesureur, ancien membre du CRIES, médecin « psychiatre » et pédophile, ami de Carpentier, s’est fait attraper en 1997 pour détention d’images pédopornographiques (il a pris un an de sursis), puis il s’est à nouveau retrouvé sur le banc des accusés en 2008, 20 ans plus tard. Mesureur bénéficie d’une grande clémence de la justice : l’époque du CRIES déjà, il n’avait fait que deux ans de prison, la moitié de sa peine, et a même obtenu sa réhabilitation par la suite.

En 2006, le FBI avait découvert un site appelé « little boy », sur lequel des belges faisaient marcher leur carte de crédit. Parmi eux, Mesureur, placé sous mandat d’arrêt en juin 2006.  Il a pris… 1 an ferme !

Claude Drieghe passe pour une victime de la cause sur Boywiki (et dans L’Espoir), un portail pédophile « soft » qui vise surtout à faire de la propagande. Il avait déjà été condamné en 1982 pour des faits similaires et libéré en conditionnelle en avril 1985. Directement à sa sortie, il a commencé à recruter des ados pour faire des films, et organisait des répétitions qui finissaient en orgies. Condamné à 10 ans pour l’affaire du CRIES, il a fui en Thaïlande dès sa libération conditionnelle après cinq ans de taule, en 1987[2]. Et il est allé directement à Pattaya chez son ami Michel Rosoor. Pattaya c’est une ville qui ressemble à un bordel géant pour vieux amateurs de chair fraiche, le paradis des pédophiles.

En 2009, il était défendu par deux ténors du barreau belge quand il a été accusé d’avoir tenu des bordels avec des mineurs en Thaïlande. Une quarantaine de victimes étaient recensées. Il tenait ces bordels avec son ami pédo Michel Rosoor, et avait été expulsé en 2002 quand les autorités Thaïlandaises ont découvert cette activité et le dossier a été transmis à la justice belge. Drieghe a lui aussi bénéficié d’une grande bienveillance de la justice : en 2011, il avait été condamné à six ans fermes pour avoir prostitué des dizaines d’enfants dans ses bordels thaïlandais, mais n’avait pris que cinq ans en appel et a été acquitté en cassation ! Au final, il n’a presque jamais été en prison, malgré trois procédures pour les mêmes faits.

Le dénommé Michel Rosoor est très intéressant. Il a été cité dans le dossier du CRIES par Weber qui disait lui envoyer des vidéos, mais n’a jamais été inquiété dans cette affaire. Il a pris la fuite avant d’être arrêté pour comparaitre pour les bordels à Bruxelles.

Avant cela, lors de l’affaire CRIES, les flics apprennent que Rosoor tenait un commerce de poissons exotiques[3]qui permettait de faire transiter des quantités de cassettes pédophiles. Dans les années 70 et 80, Rosoor était probablement protégé, puisque c’est lui qui fournissait les enfants pour les partouzes de la région bruxelloise.

En 1997 il est cité devant le tribunal de Draguignan pour un réseau de trafic d’enfants asiatiques et roumains et diffusion de pédopornographie avec six autres accusés. Des documents trouvés trois ans plus tôt chez un curé du Var portaient sur la création d’un orphelinat en Roumanie, ainsi que des cassettes avec des actes de torture et de barbarie contre des enfants, sur lesquelles on identifie Rosoor. Le principal inculpé, un certain Chabanne va déclarer connaître Michel Rosoor comme étant « un riche pédophile belge, résidant à Pattaya en Thailande, qui informe régulièrement les amateurs d’enfants sur les possibilités de tourisme pédo-sexuel en Asie et envoie des photos de mineurs ». En outre, un proche de Rosoor a déclaré que le pédo se vantait de bien connaître Dutroux.

De fait, selon un témoin interrogé en février 1997 dans le cadre de l’affaire Dutroux, Rosoor était alors un « pédophile notoirement connu en Thaïlande », et était en relation avec Dutroux. D’après ce témoin, Rosoor envoyait des enfants en Norvège sous prétexte d’adoption. En outre, d’après le PV, Rosoor « dit qu’il ne craint rien en Belgique car il a des appuis ». Etrangement, dans le sommaire de tous les PV, l’agent Pourbaix qui a interrogé le témoin a mis « pas de lien avec Marc Dutroux ».

Mais il n’est pas à son procès.

Olivier Ralet a été condamné à un an de sursis pour le CRIES puis a été acquitté. Lors de l’enquête sur Dutroux, une perquisition a été effectuée chez lui à Bruxelles. On y a trouve de « nombreuses photos artistiques d’enfants nus » de 8 à 16 ans, dont la plupart fréquentaient l’école Decroly et pour lesquelles les parents étaient d’accord, du moins la plupart du temps. Ralet s’est fait connaitre dans cette école parce qu’il y faisait les photos de classe. Entendu en août 1996, il a expliqué être totalement innocent dans l’affaire du CRIES. Il explique : « un certain Philippe Carpentier qui avait créé le CRIES m’avait demandé de recevoir chez moi en 1983 un certain Michel Decré qui voulait voir des photos de mon exposition [de nus d’enfants] à l’ULB en 1978. Comme il s’agissait d’un personnage malsain que j’avais mis à la porte de chez moi, lorsqu’il a été arrêté dans le cadre de l’affaire du CRIES, il a fait une déclaration selon laquelle il pensait que j’étais pédophile ». Les photos saisies lors de l’affaire du CRIES ont à nouveau été saisies en 1998, tout simplement parce que la justice les lui avait rendues !

Jean-Claude Weber, qui avait prévenu en 1991 qu’il recommencerait s’il n’était pas « soigné », a en effet recommencé : en 2007 il a été condamné à Bruxelles à 10 ans de prison, ainsi que 10 ans de mise à disposition du gouvernement (= internement) pour « viols sur un mineur de 15 ans et d’attentats à la pudeur avec violences et menaces sur 10 hommes, tout juste majeurs »

Marc Vanden Bossche, devenu entre temps infirmier, n’avait pris que du sursis dans le dossier du CRIES. En 1998, on a retrouvé sur ses ordinateurs 10 millions de fichiers pédopornographiques. Encore une fois, ce n’est pas à la justice belge qu’on le doit, évidemment. C’est la police brésilienne qui a demandé son extradition en 2010 (refusée) pour des viols sur 13 garçons, et cela de 2002 à 2006. Vanden Bossche avait aussi violé cinq mineurs en Pologne après 2006, et encore cinq en Belgique dans les années 80 et 90 : Vanden Bossche a été sous le coup d’une enquêtepour pédopornographie car, avec un autre pédophile il avait gagné la confiance de parents du voisinage et en profitait pour faire des images. Pour cela, il n’a eu que deux ans de sursis car là encore, on a évité de parler de viols. La clémence envers lui vient très certainement du fait qu’il possède des listes de pédophiles actifs.

Jacques Delbouille, le fossoyeur, a refait parler de lui en 2001 quand il s’est fait avoirpour un trafic d’images pédopornos avecMichel Decré, aussi condamné dans l’affaire CRIES, et deux comparses, Jacques Becker et Dany Deversenne. On a trouvé chez Delbouille et ses copains 15 mètres cubes de matériel pédoporno, bien qu’il ait eu le temps d’en évacuer une partie. D’ailleurs, il avait aménagé des caches pour y mettre les images les plus « hard ». De toute manière, la justice a dit qu’elle n’avait Pourtant, lui et Decré ont été libérés en préventive. A cette époque, Delbouille était entré en politique, et avait été candidat Ecolo aux communales. Delbouille était aussi un proche de Bernard Weinstein, cet ami de Dutroux qui en savait beaucoup sur les enlèvements mais qui a fini assassiné grâce à des tartines de Rohypnol beurrées par Michelle Martin. Mais, Delbouille est passé chez Ecolo après avoir démarré à la Ligue Chrétienne Belge, un groupe de fachos cathos créé en 1992 et auto dissous en 2000 pour lequel Delbouille se disait « conseiller juridique ». Delbouille gardien de l’ordre moral, on rêve !
Delbouille se revendique aussi d’une petite église dissidente du mouvement Hinschiste, un groupe sectaire basé dans le sud de la France, pour lequel il a demandé des privilèges fiscaux confessionnels.

Bernard Vanmeerbeek avait pris 3 ans de sursis dans l’affaire du CRIES. Et voilà qu’en 1999, il prend 10 ans fermes cette fois, pour viols sur quatre garçons de 10 et 11 ans. Comme Felu, il se liait d’amitié avec les parents pour emmener les enfants le week-end, puis pendant les vacances. Il els violait et prenait des photos sado maso. Il a un moment été soupçonné de la disparition de Nathalie Geijsbregts en février 1991.

On a aussi parlé de Jean-Marc Houdmont, ce « cinéaste » recyclé dans le commerce de poissons exotiques, qui avait été interrogé dans le cadre de l’enquête sur le CRIES car son nom figurait dans le carnet d’adresses du réseau. Il a aussi été mêlé à l’affaire de la disparition d’Elisabeth Brichet[4], car il vivait à côté de chez elle et était déjà connu pour ses activités pédophiles. Houdmont fait partie de ces nombreux témoins qui ont eu la bonne idée de mourir avant de témoigner dans l’affaire Dutroux, en l’occurrence d’un accident de voiture en février 1997. Alors que justement, il avait téléphoné aux flics la veille pour faire des révélations. Comme il n’y avait pas de trace de freinage, on a conclu au suicide. Le père d’Houdmont et celui de Dutroux ont vécu à la même époque dans le même village du Congo. On soupçonnait Houdmont de trafic d’images pédo pornos, comme celles qui se trouvaient dans son chalet, incendié en 1990.

Le suisse Beat Meier était aussi sur la liste des clients du CRIES, et pour cela il est arrêté à Douvres en 1987. C’est un pédophile anglais qui a beaucoup de relations, comme Warwik Spinks, un autre pédo anglais qui a trafiqué des gosses en Angleterre, aux Pays-Bas, puis en République Tchèque, et qui en aurait même tué quelques uns. Meier s’est fait attraper pour avoir amené un petit anglais de 12 ans en Suisse, afin de le violer et de le torturer. La scène a été filmée, et les flics sont tombés dessus.

—————————

En conclusion, on observe que huit des inculpés pour le CRIES ont récidivé, et aussi qu’une bonne partie avait déjà des antécédents. On note aussi que le réseau du CRIES était manifestement connecté avec d’autres réseaux tout aussi néfastes, comme celui de Doucé par exemple. L’impunité règne, et ces types une fois en liberté continuent leurs activités, rencontrent d’autres pédos reliés à d’autres réseaux, également protégés, etc. D’où la nébuleuse de réseaux qui s’entrecroisent pour le plus grand malheur des enfants qui servent de matière première à cette industrie  florissante.

 


[1] Curé pédophile, devenu militantnous dit Boy Wiki. Il fut le bras droit du pasteur Doucé, au Centre du Christ Libérateur. Il a accompagné des groupes de jeunes à l’étranger, tout en ayant une liaison suivie avec un jeune garçon.  Lui aussi entre en contact avec les parents pour capter les jeunes qui l’attirent. On peut aussi lire que « De 1976 à1978, il accepte le rôle de vice-président de l’Association Nationale pour la Création de Républiques d’Enfants, créée par trois éducateurs pédérastes pour favoriser l’établissement de communautés éducatives selon les principes libertaires de Janusz Korczac et de l’école de Summerhill ». Il a été arrêté une première fois en 1981 pour détention d’images pédopornos, et pour avoir violé de plusieurs mineurs.  Boys Wiki ajoute que le juge qui s’est occupé de l’affaire « n’a pas voulu l’accabler », et de fait il remet Balland en liberté directement, sous conditions paraît-il.

[2] Et pas question de lui faire faire ses 10 ans pour avoir rompu sa conditionnelle : il y a prescription !

[3] Un autre pédophile, Jean-Marc Houdmont, faisait aussi dans le commerce de poissons exotiques. Quant à Nihoul, il a eu une boite de grossiste en poissons qui permettait de faire les trajets entre Anvers et Bruxelles.

[4] Finalement, c’est à Fourniret qu’on a imputé le meurtre d’Elisabeth Brichet. Alors qu’un autre grand ami de Dutroux, un certain Diakostavrianos, trafiquant de voitures, vivait aussi juste à côté de chez elle.

 

Source: Donde Vamos

 

Jean-Marc Donnadieu, ses amis « sceptiques » et les réseaux pédo-satanistes

Voilà ce que Jean-Marc Donnadieu a posté hier à 18h27 sur sa page Facebook, manifestement en écho à ma dernière publication, celle-ci :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/23/des-avocats-attaquent-la-justice-les-magistrats-sinsurgent-vaste-plaisanterie/

 

Jean-Marc Donnadieu, ses amis

 

Il s’agit de cette vidéo qui venait tout juste d’être mise en ligne sur Youtube et a déjà fait 640 vues :

 

#20 – Les réseaux pédo-satanistes

640 vues
•26 avr. 2020

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Découvrez la face cachée de nos politiciens, la nature et la raison de leurs rituels pédo-satanistes. Certains lanceurs d’alerte ont trouvé des enjeux bien plus vastes à l’existence de tels réseaux, il est temps aujourd’hui qu’éclate la vérité.
Special guests:
- Cédric André
- Corine Fanton Auroy (Exister en liberté),
- François De Siebenthal,
- Stan Maillaud,
- Yan Lopez,
**************************
Plus d’informations: https://www.youtube.com/watch?v=oBZCQ… (avec minutage)

Culpabilité de Yan Lopez: https://drive.google.com/file/d/1fwdP…

Catégorie
Éducation

 

L’auteur de cette vidéo, manifestement un des amis sceptiques de Jean-Marc Donnadieu, a aussi sa page Facebook, qu’il a ouverte le 30 octobre 2018, ici :

https://www.facebook.com/lhistoire.corrigee.1

Il n’a d’ailleurs pas tardé à se féliciter lui-même sur la page de son ami Jean-Marc Donnadieu après que celui-ci eut posté sa vidéo sur sa propre page Facebook…

Histoire de recadrer un peu le sujet avec des propos sérieux et non travestis par un montage malhonnête, je vous invite à visionner et écouter très attentivement cette vidéo où Gilbert Abas, ancien policier des Renseignements Généraux de Toulouse, a la parole :

 

 

Les textes en insertion dans cette vidéo d’Alexandre Lebreton du 5 janvier 2017 sont disponibles ici :

http://mk-polis2.eklablog.com/les-reseaux-satano-pedophiles-par-gilbert-abas-p1236162?noajax&mobile=0

Et voici une présentation de son auteur :

http://mk-polis2.eklablog.com/alexandre-lebreton-p1363462

Voir également cet hommage qui a été rendu à Gilbert Abas le 19 avril 2017 à la suite de son décès :

https://www.lamidesauteurs.fr/hommage-a-gilbert-abas/

Il était né en 1947, comme l’indique cette biographie du 2 février 2014 :

http://fichesauteurs.canalblog.com/archives/2014/02/02/29102291.html

 

2 février 2014

Gilbert ABAS

Biographie
Gilbert Abas est né en 1947. Licencié en Droit, il effectue sa carrière aux « Renseignements Généraux », pendant 30 ans, service qu’il quitte avec le grade de Commandant de Police.
Après un passage au Ministère de l’Intérieur, Place Beauvau, à Paris, il est affecté ensuite à la « Direction Régionale des RG » à Toulouse. (DCRI aujourd’hui). C’est dans ce service de la « ville rose » qu’il obtient rapidement la responsabilité du « service opérationnel photo » et qu’il intègre la nouvelle section créée par Nicolas Sarkozy destinée à lutter contre le terrorisme et les groupes à risques agissant sur le territoire national.
Ses capacités d’observation, sa discrétion, son sens de l’observation et ses initiatives osées lui permettent de rejoindre très vite le groupe actif qui opére au sein de la section spécialisée dans la recherche du renseignement auprès des bandes hostiles et potentiellement violentes. Il a su ainsi pénétrer efficacement les « milieux fermés » particulièrement agressifs et clandestins: L’Islamisme activiste, l’hooliganisme, les skinheads, les sectes et notamment le satanisme en mettant constamment en exergue son talent de policier « fin limier ».
Grâce aux outils dont il disposait: surveillance, planque, filature, recours aux sources humaines (informateurs) et interceptions de sécurité (écoutes administratives), il a pu obtenir des résultats qui lui ont valu de nombreuses lettres de félicitation signées par sa hiérarchie. Petit à petit, spécialisé dans la lutte contre les dérives sectaires, il a surtout focalisé son travail dans un combat difficile contre les gourous de tous poils qui sévissaient dans la clandestinité et l’impunité.
Traumatisé par des affaires particulièrement douloureuses et terrifiantes (suicides d’adolescents, profanations, exhumations de cadavres, mutilation des dépouilles, viols, rapt d’enfants, pédophilie et meurtres…) Il a voulu, dès sa retraite, alerter l’homme de la rue sur les dangers véhiculés par des individus fanatiques et prêts à tout pour étancher leur soif exacerbée par un machiavélisme inimaginable. Il a donc écrit un livre : Qui veut encore tuer le Christ ? qui reprend fidèlement des affaires horribles perpétrées à Toulouse, dans le pays cathare, en France, en Europe ou ailleurs dans le monde. En ce qui concerne le satanisme, tous les faits repris dans son roman sont réels ! Il voulait ainsi dénoncer les pratiques horribles de « l’armée de Satan » et surtout appeler les lecteurs à une vigilance plus efficace. En effet aucune famille n’est à l’abri aujourd’hui de ces « fous de Lucifer » parfaitement structurés en bandes organisées, fédérées à un réseau international, étonnamment désavoué par la presse, la police judiciaire et la justice !
~~~
Résumés
  1. Les coups tordus des services secrets français (Éd. Coëtquen – 2014)
  2. Qui veut encore tuer le Christ ? (Éd. Tatamis – 2012)
Bonne lecture

 

 

Les meilleurs partent toujours trop tôt.

Et bien sûr, Jean-Marc Donnadieu ne fait partie d’aucun réseau pédo-sataniste, non, non, non…

 

A lire ou à relire :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/11/24/jean-marc-donnadieu-rend-hommage-au-pedophile-patrick-font/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/01/26/la-theorie-des-faux-souvenirs-ou-comment-jean-marc-donnadieu-defend-les-pedophiles/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/03/07/comment-jean-marc-donnadieu-sest-encore-fait-remarquer-chez-des-anti-pedophiles/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/03/28/comment-jean-marc-donnadieu-va-devenir-celebre/

 

Des avocats attaquent la justice, les magistrats s’insurgent… vaste plaisanterie…

Voir article ci-dessous : trois avocats parisiens ont signé mercredi une tribune incendiaire contre toute une corporation de fonctionnaires démissionnaires ou déserteurs en ces temps de pandémie, les magistrats, faisant sortir de leur réserve deux de leurs plus hauts représentants…

Dans le même temps, signes que ce genre de problème n’a pas attendu la crise sanitaire pour se manifester et se faire très cruellement sentir, d’une part, j’enregistre depuis hier sur mes trois blogs un gros regain d’intérêt pour tous mes articles concernant l’affaire de l’assassinat de Jean-Jacques Le Page à Plougonvelin le 24 juillet 2009, et d’autre part, je constate aussi en consultant les statistiques de Satanistique que depuis environ huit jours certains de mes harceleurs parviennent à visiter ce blog avec toute une série de mots-clés improbables concernant des avocats que pour la plupart je n’ai jamais cités dans aucun article :

 

25 mars 2020 – 23 avr. 2020

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Puisqu’apparaît dans cette liste la mention d’un avocat de Romans-sur-Isère, je rappelle avoir rapporté dans l’article suivant l’existence d’une polémique ayant quelque peu secoué le Barreau de la Drôme à la suite de l’attentat du 4 avril dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/10/attentat-de-romans-sur-isere-pas-de-revendication-pour-cause-de-confinement/

Or, elle a conduit à la démission du bâtonnier mis en cause précisément mardi (voir ci-dessous).

Vu de Brest, tout cela est évidemment assez surréaliste, puisqu’ici, les « avocats » se trouvent tous pieds et poings liés aux magistrats locaux par un règlement intérieur très très particulier qui leur interdit de les contrarier, raison pour laquelle aucun d’entre eux ne m’a jamais défendue et ne le fera jamais.

Mais je ne suis pas la seule des justiciables français à se voir depuis des lustres quasi interdire tout accès à la « justice » française par des magistrats aussi CORROMPUS que ceux du TGI de Brest et des avocats comme ceux du Barreau de Brest qui en fait ne valent guère mieux, en témoignent notamment deux responsables de l’association Wanted Pedo dans cette émission d’hier que je vous recommande à tous de visionner et bien écouter, aussi longue soit-elle :

 

 

 

 

 

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/des-avocats-attaquent-la-justice-les-plus-hauts-magistrats-du-pays-s-insurgent-20200423

Des avocats attaquent la justice, les plus hauts magistrats du pays s’insurgent

Une tribune de trois avocats accusant la magistrature de déserter la justice, met le feu aux poudres, révélant l’exaspération croissante au sein des tribunaux.

Publié il y a 5 heures, mis à jour il y a 3 heures

 

Une outrance qui passe mal et fait sortir de sa réserve la première présidente et le procureur général près la Cour de cassation, Chantal Arens et François Molins. Trois avocats du Barreau de Paris en l’occurrence Dominique Tricaud, Matteo Bonaglia et Anis Harabi ont signé mercredi une tribune de sang sur Mediapart accusant non seulement les magistrats de se terrer plutôt que de rendre la justice en ces temps troublés, mais en rappelant l’attitude des magistrats pendant l’occupation. En ligne de mire : une justice ralentie, recentrées sur les urgences pénales et qui crispent les avocats, une profession en crise. « Aujourd’hui dans une société qui vacille sous la peur et rêve de dictature, ils devraient rendre la justice c’est-à-dire être le dernier rempart institutionnel des libertés publiques et privées contre l’arbitraire. Ils devraient intervenir dans l’urgence pour sauver des familles que le confinement déchire, protéger des enfants battus. Au lieu de quoi ils se terrent ! », affirme le texte.

 

De quoi engendrer un mouvement de colère rare au sein de ce corps très policé : « Outre le fait que de tels propos sont particulièrement insultants, ils sont inexacts », protestent les deux plus hauts magistrats de l’ordre judiciaire français. « Dans cette période difficile, nous ne pouvons que regretter que par de vaines polémiques, des auxiliaires de justice cherchent ainsi à décrédibiliser notre institution dans une période qui exige, au contraire, qu’autour des valeurs qui nous sont communes, magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de justice, nous mobilisions nos énergies dans l’exercice optimal de nos missions ».

 

De son côté, l’Union syndicale des magistrats tente de calmer le jeu en demandant à ce que « tous les acteurs de la justice puissent s’impliquer pleinement dans cette étape de relèvement des tribunaux, qui sortiront encore plus exsangues de cette crise sans précédent ». Olivier Cousi, le Bâtonnier de Paris, ne dit pas autre chose. En faisant remarquer que « les propos de ces avocats n’engagent en aucun cas l’ordre », il insiste sur la nécessité désormais de « laisser là les polémiques. Il est temps au contraire de se retrousser les manches et de travailler à la restauration d’une justice au quotidien digne d’un grand pays ».

» À VOIR AUSSI – La justice française est-elle vraiment indépendante?

Coronavirus: les avocats parisiens assignent la Chancellerie

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-batonnier-de-la-drome-demissionne-apres-la-polemique-sur-l-auteur-de-l-attaque-au-couteau-de-1587464239

Démission du bâtonnier de la Drôme après la polémique sur l’auteur de l’attaque au couteau à Romans-sur-Isère

 

Mardi 21 avril 2020 à 12:55 -
Par , France Bleu Drôme Ardèche

 

Cette démission est du jamais vu au barreau de la Drôme. Elle fait suite à une vive polémique après des propos tenus sur Facebook par le Bâtonnier et deux de ses confrères sur l’auteur de l’attaque au couteau de Romans. Des propos jugés inacceptables par de nombreux avocats.

 

Illustration
Illustration © Radio France – Nathanael Charbonnier

 

C’est une première dans l’histoire du Barreau de la Drôme. Le Bâtonnier Thierry Chauvin a envoyé son courrier de démission ce mardi matin. Un conseil de l’ordre s’est tenu en visioconférence lundi après-midi dans lequel il avait évoqué cette possibilité. Le Bâtonnier et deux autres de ses confrères étaient mis en cause de manière insistante par de nombreux avocats drômois mais aussi français depuis ses propos écrits sur un groupe professionnel privé de Facebook après l’attaque au couteau commise à Romans-sur-Isère le 4 avril dernier.

Propos indignes

Ce jour-là, devant l’horreur des actes commis, et sans doute sous le coup de l’émotion un premier membre du conseil de l’ordre, avocat a Romans, s’en était pris à l ‘ensemble de ses confrères. Il avait traité de « connards » ceux qui voudraient défendre l’auteur de la tuerie. Le Bâtonnier avait commenté qu’il ne « désignerait » d’office aucun avocat pour le défendre et que l’auteur pouvait «crever» où il voulait. Une ex-bâtonnière avait également tenu des propos jugés inacceptables sur la nationalité de l’auteur de l’attaque.

Vives réactions

Immédiatement, de très nombreux avocats drômois mais aussi de la France entière ont condamné ces écrits. Certains s’en sont émus au point qu’un courrier a fini par circuler dans le barreau de la Drôme demandant la démission des trois avocats concernés. Avant même que la demande soit faite de manière officielle, le Bâtonnier a évoqué cette possibilité hier. Après une nuit de réflexion, il a envoyé un courrier à l’ensemble de ses confrères dans lequel il annonce mettre un terme à son mandat. Le Bâtonnier Chauvin avait pris ses fonctions le premier janvier dernier.

Reconnaître son erreur

Thierry Chauvin ne souhaite pas faire de déclaration mais dans sa lettre il souligne qu’en prenant ses fonctions, il souhaitait mettre un terme aux deux années précédentes, et retrouver « l’ambiance confraternelle » que le barreau avait perdue. Il faut préciser qu’en juin 2018 le Bâtonnier précédent avait dû faire face à une vague de dix démissions au sein du conseil de l’ordre, ces avocats lui reprochant une mauvaise gestion administrative de l’ordre. D’où la mauvaise ambiance soulignée par le démissionnaire. Thierry Chauvin poursuit :

« Chacun peut commette une erreur. Certains de mes prédécesseurs en ont commis. »

Il précise : « le plus important est de le reconnaître, s’en excuser et ne pas la renouveler. » Une façon de se défendre qui fait bondir son prédécesseur Ivan Flaud : « Je souhaite rappeler que tout Bâtonnier peut commettre des erreurs, on s’en remet toujours. C’est moins grave que de commettre une faute qui a sali la réputation et l’honneur du Barreau de la Drôme dont j’ai eu l’honneur d’être Bâtonnier pendant deux ans au cours desquels l’image, l’honneur et la dignité du Barreau n’ont jamais été mis en cause ».

Ça aurait dû rester en interne

Thierry Chauvin pointe aussi du doigt, sans le nommer, un confrère à qui il attribue la divulgation des propos à la presse et donc au public. Un sentiment partagé par l’un des pénalistes parmi les plus respectés du barreau Maître Alain fort. Il était sorti de sa réserve habituelle au début de la polémique, pour préciser que : « défendre même le pire des criminels, est l’un des fondements de notre démocratie ».

Ce même Alain Fort déplore aujourd’hui que toute cette affaire ait été rendue publique. « Il aurait mieux valu que tout cela reste en interne au sein du barreau, même si l’issue aurait été la même » précise cet avocat qui plaide depuis 50 ans. « Car en effet la démission du Bâtonnier et de ses deux confrères mis en cause serait sans doute arrivée de la même façon, mais sans éclabousser l’ensemble des avocats drômois aux yeux du grand public ».

Par ailleurs, en démissionnant, le Bâtonnier tente de mettre un terme à la polémique, les propos tenus lui faisant risquer des poursuites, au moins à titre déontologique puisque certains étaient disposés à porter plainte contre lui auprès des instances qui régissent la profession.

 

Tuerie au Canada dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 avril 2020 : au moins 19 morts, encore une influence « sceptique »…

En effet, très bizarrement, ces derniers jours, j’ai enregistré dans les statistiques de Satanistique plusieurs visites pour mon unique article consacré à la tuerie masculiniste du 6 décembre 1989 à Montréal, ce qui n’est pas du tout habituel, cet article du 10 mars 2019 n’ayant jamais intéressé grand monde (voir ci-dessous les trois dernières, des 9, 13 et 14 avril 2020).

Or, la dernière de ces visites, du 14 avril 2020, montre bien que son auteur était également très intéressé par le soi-disant « sceptique » Jean-Marc Donnadieu, comme ne le sont habituellement que ses amis et complices… pour la plupart également masculinistes…

 

 

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Canada : un homme armé tue au moins 18 personnes au cours de la pire fusillade de l’histoire récente du pays

 

Le suspect de 51 ans a trouvé la mort lors de son arrestation à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province de Nouvelle-Ecosse.

 

Des policiers inspectent un véhicule alors qu\'un homme armé a fait au moins 16 morts, à Debert, au Canada, dans la nuit du 18 au 19 avril 2020. 

Des policiers inspectent un véhicule alors qu’un homme armé a fait au moins 16 morts, à Debert, au Canada, dans la nuit du 18 au 19 avril 2020.  (JOHN MORRIS / REUTERS)

 

Un homme armé a tué au moins 18 personnes en Nouvelle-Ecosse (Canada). Un précédent bilan faisait état de 16 personnes tuées, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril, en plus du tueur abattu par la police, mais il s’est alourdi lundi. C’est la pire tuerie de ce genre qu’ait connu le Canada.

Le suspect de 51 ans, un prothésiste dentaire, qui s’appelait Gabriel Wortman, selon les médias, a trouvé la mort lors de son arrestation à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute cette province de l’est du Canada. Lundi, le Premier ministre Justin Trudeau a demandé « aux médias de ne pas utiliser le nom ou les photos de l’auteur de ces actes terribles ». « Ne lui faisons pas ce cadeau, concentrons-nous plutôt sur les victimes et leurs proches », a justifié Justin Trudeau.

« La tragédie n’aurait jamais dû se produire. La violence n’a jamais sa place dans notre pays », a déclaré le Premier ministre canadien. « Bien que la pandémie [de coronavirus] nous empêche » de nous réunir physiquement pour rendre hommage aux victimes, « une veillée virtuelle aura lieu en ligne à 19 heures vendredi [heure locale]«  sur un groupe Facebook, a-t-il précisé.

Un mobile encore inconnu

Cet homme a notamment circulé à bord d’une voiture semblable à celles de la police, portant au moins une partie d’un uniforme de policier. Il a semé la mort en plusieurs endroits, dans des circonstances et pour une raison encore mystérieuses qui ont choqué le pays, où les fusillades de masse sont rares. Ses motivations doivent encore être éclaircies par l’enquête.

« Il est trop tôt pour parler de mobile », a expliqué, lors d’un point-presse, un responsable de la police fédérale de Nouvelle-Ecosse. Plusieurs victimes « ne semblent pas avoir de lien avec le tireur », a-t-il noté. Mais « le fait que cet individu disposait d’un uniforme et d’une voiture de police laisse certainement penser que ce n’était pas un acte spontané ».

Selon les médias locaux, Gabriel Wortman était propriétaire d’un cabinet de prothésiste dentaire à Dartsmouth, près de Halifax. La police a indiqué qu’elle tenterait de déterminer si ce massacre a un lien quelconque avec l’épidémie de coronavirus, qui a entraîné la fermeture des activités non essentielles dans tout le pays.

 

 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/19/canada-un-homme-arme-tue-apres-avoir-fait-au-moins-dix-morts_6037110_3210.html

Canada : dix-huit morts dans une fusillade, la plus meurtrière de l’histoire du pays

 

La tuerie a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche en Nouvelle-Ecosse. L’auteur présumé de ces meurtres a trouvé la mort lors de son arrestation, à l’issue d’une chasse à l’homme d’une douzaine d’heures.

Le Monde avec AFP et AP Publié hier à 23h32, mis à jour à 18h14

 

Intervention des forces de police pour abattre l’auteur de la fusillade, dans une station-service d’Enfield, en Nouvelle-Ecosse, au Canada, le 19 avril.

Intervention des forces de police pour abattre l’auteur de la fusillade, dans une station-service d’Enfield, en Nouvelle-Ecosse, au Canada, le 19 avril. TIM KROCHAK / AP

 

Un homme armé a tué au moins 18 personnes pour une raison encore inconnue dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 avril en Nouvelle-Ecosse, au Canada, selon un bilan actualisé annoncé lundi par le premier ministre, Justin Trudeau. Il s’agit de la pire tuerie de ce genre qu’ait connu le Canada.

L’homme de 51 ans, un prothésiste dentaire selon les médias, a trouvé la mort lors de son arrestation, à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province de l’est du Canada, a annoncé la police.

Gabriel Wortman a notamment circulé à bord d’un véhicule ressemblant à une voiture de police, et portait plusieurs éléments d’un uniforme de policier. Il a semé la mort en plusieurs endroits, dans des circonstances et pour une raison encore mystérieuses qui ont choqué le pays, où les fusillades de masse sont rares.

Motivations inconnues

Les motivations de Gabriel Wortman doivent encore être éclaircies par l’enquête. « Il est trop tôt pour parler de motivation », a expliqué lors d’une conférence de presse le responsable des enquêtes criminelles de la police fédérale de Nouvelle-Ecosse, Chris Leather. Plusieurs victimes « ne semblent pas avoir de lien avec le tireur », a-t-il noté. Mais « le fait que cet individu disposait d’un uniforme et d’une voiture de police laisse certainement penser que ce n’était pas un acte spontané ».

La tuerie a commencé samedi en fin de soirée dans la petite commune rurale de Portapique, une bourgade à une centaine de kilomètres de la capitale, Halifax. Plusieurs victimes ont été découvertes devant et à l’intérieur d’une maison où la police a été appelée pour des signalements de coups de feu.

L’auteur présumé de ces meurtres avait pris la fuite à l’arrivée de la police, déclenchant une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province. Les habitants de la région ont été priés par les autorités de rester chez eux.

« Violence insensée »

Selon les médias locaux, Gabriel Wortman était propriétaire d’un cabinet d’orthodontie à Dartsmouth, près de Halifax. La police a fait savoir qu’elle tenterait de déterminer si ce massacre avait un lien quelconque avec l’épidémie due au coronavirus, qui a entraîné la fermeture des activités non essentielles dans tout le pays.

Ce massacre est d’ores et déjà le plus grave que le Canada ait connu de toute son histoire. Une policière, mère de deux enfants, fait partie des victimes.

Le 6 décembre 1989, un homme avait tué par balles 14 femmes à l’Ecole polytechnique de Montréal avant de se donner la mort, provoquant ce qui était à l’époque la pire tuerie de masse de l’histoire du pays. Le 23 avril 2018 à Toronto, le conducteur d’une camionnette de location avait tué huit femmes et deux hommes qu’il avait volontairement percutés sur un trottoir d’une artère du centre-ville.

« C’est avec tristesse que j’ai appris l’acte de violence insensé qui a été perpétré en Nouvelle-Ecosse et a coûté la vie de nombreuses personnes, y compris celle d’une membre de la gendarmerie royale du Canada (GRC) », a réagi le premier ministre, Justin Trudeau, dans un communiqué.

Le Monde avec AFP et AP

 

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1695510/enquete-lendemain-tuerie-nouvelle-ecosse

Tuerie en Nouvelle-Écosse : au moins 18 victimes et « peut-être plus encore »

 

Un blindé de la police sur la route et des policiers qui interceptent des automobilistes.

Le drame de Portapique, en Nouvelle-Écosse, a fait au moins 18 victimes, toutes des adultes.

Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan

Radio-Canada

15 h 03 | Mis à jour à 19 h 48

 

Le bilan de la pire tragédie de l’histoire du Canada, survenue au cours de la fin de semaine dans le nord de la Nouvelle-Écosse, fait maintenant état de 18 morts, en plus du tireur. La Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui poursuit son enquête, a cependant prévenu lundi que les nombreuses scènes de crime pourraient mener à la découverte d’autres victimes.

Au total, la GRC a identifié au moins 16 scènes de crime, incluant des incendies, dans la petite communauté de Portapique et ailleurs dans le centre de la province.

Nous pensons avoir identifié toutes les scènes de crime, mais nous n’avons pas pu tout examiner, car, par exemple, il y a cinq incendies de structures. La plupart de ces structures sont des résidences, a expliqué Chris Leather, chef des opérations criminelles de la GRC en Nouvelle-Écosse.

Cette multiplication des scènes de crime fait craindre aux autorités un bilan encore plus lourd que celui annoncé lundi.

Nous pensons qu’il y a possiblement des victimes dans ces maisons brûlées. Cette partie de l’enquête continue.

Chris Leather, chef des opérations criminelles de la GRC en Nouvelle-Écosse

Nous en sommes au début de cette enquête très complexe. Nous continuons à chercher des réponses. Nous avons des équipes qui se chargent des différents processus de l’enquête : entrevue, travail analytique et recherches sur les propriétés du suspect, a indiqué le chef des opérations criminelles.

Les autorités s’intéressent tout particulièrement au fait que le tireur ait eu accès à une copie d’une voiture de patrouille ainsi qu’à un uniforme identique à ceux que portent les agents de la GRC.

[C]ette fausse voiture de police a été découverte tôt le matin et retrouvée sur une scène de crime qui impliquait la constable Heidi [Stevenson]. En ce qui concerne l’uniforme de police, nous ne connaissons pas l’origine. Nous pensons que c’était soit un vrai uniforme ou soit une bonne reproduction. Nous n’avons pas tous les éléments de l’enquête encore, a affirmé Chris Leather.

La GRC a aussi précisé que le suspect connaissait certaines de ses victimes, mais que d’autres lui étaient inconnues.

L’agente de la GRC Heidi Stevenson, qui cumulait 23 ans de service, figure parmi les 18 personnes qui ont perdu la vie. Un autre policier, le constable Chad Morrison, a été blessé par balle, mais on ne craint pas pour sa vie. Ce vétéran qui compte 11 ans de service au sein de la GRC récupère chez lui, s’est réjoui Chris Leather.

 

Le drapeau du Canada flotte moins haut que d'habitude.

Les drapeaux sont en berne sur les édifices du Parlement, à Ottawa, à la suite de la tuerie commise en Nouvelle-Écosse.

Photo : Radio-Canada

 

« Merci pour ce que vous faites »

Le premier ministre Justin Trudeau a profité de sa mise à jour quotidienne sur la crise de la COVID-19, lundi, pour remercier les premiers répondants qui risquent leur vie pour protéger la population.

Vous travaillez déjà très fort à cause de la pandémie. Plus que jamais, on a besoin de vous et par moment, c’est une responsabilité qui peut être lourde à porter, a-t-il reconnu.

Malgré des circonstances exceptionnelles, vous avez fait ce que vous avez l’habitude de faire : vous n’avez pas hésité à risquer votre vie pour sauver celle des autres. De la part de tous les Canadiens, merci.

Justin Trudeau, premier ministre du Canada

Le premier ministre a également saisi l’occasion pour demander aux Canadiens d’être patients et de laisser l’enquête suivre son cours. Je sais que les gens ont des questions. L’enquête est toujours en cours, mais je peux vous assurer que la GRC et les autorités locales vont vous garder au courant des derniers développements, a-t-il précisé.

Longue chasse à l’homme

Le tireur, identifié comme étant Gabriel Wortman, 51 ans, a été tué après que la police l’eut intercepté dans une station-service d’Enfield, en Nouvelle-Écosse. La police affirme que ce dernier ne semble pas avoir eu de complice.

Sa mort fait actuellement l’objet d’une enquête par un groupe d’enquêteurs indépendant. Il n’était pas connu des autorités, selon la commissaire de la GRC, Brenda Lucki.

 

Un policier se rue vers un groupe de collègues en vêtements d'allure militaire.

Les derniers instants de la traque du tireur, le 19 avril 2020, à une station-service d’Enfield, en Nouvelle-Écosse.

Photo : La Presse canadienne / Tim Krochak

 

Pendant ce temps, la GRC tente de savoir exactement comment la tuerie s’est déroulée.

Les agents disent qu’ils ont d’abord reçu samedi soir des signalements au sujet d’un homme armé dans la petite ville de Portapique, en Nouvelle-Écosse.Les agents y ont trouvé de nombreuses personnes mortes ou blessées, à l’intérieur comme à l’extérieur d’une propriété. Mais l’inspecteur en chef Chris Leather a indiqué que lorsque la police est arrivée, le tireur avait disparu.

Une chasse à l’homme d’une durée de plusieurs heures et une poursuite policière ont suivi dans une partie de la province maritime.

M. Leather a noté que les meurtres semblaient être, au moins en partie, de nature très aléatoire.

Le premier ministre Stephen McNeil a décrit le massacre comme l’un des actes de violence les plus insensés de l’histoire de notre province.

Je n’aurais jamais pensé en allant me coucher hier soir que je me lèverais en apprenant l’horrible nouvelle qu’un tireur était en fuite en Nouvelle-Écosse, a déclaré M. McNeil à Halifax dimanche.

 

 

 

https://www.journaldemontreal.com/2020/04/20/tuerie-en-nouvelle-ecosse-la-grc-fait-le-point

Tuerie en Nouvelle-Écosse: 19 victimes, dont certaines connaissaient le suspect

 

Agence QMI

Lundi, 20 avril 2020 12:55 MISE À JOUR Lundi, 20 avril 2020 14:21

Au moins 19 personnes ont perdu la vie dans la tuerie survenue en fin de semaine en Nouvelle-Écosse, mais d’autres morts sont à prévoir, a prévenu la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans son bilan présenté lundi après-midi.

• À lire aussi: La fusillade la plus meurtrière de l’histoire du Canada

• À lire aussi: Un visage sur la policière qui a perdu la vie

Le suspect, Gabriel Wortman, aurait tué 18 personnes lors d’une cavale qui s’est échelonnée sur une douzaine d’heures. Elle a débuté dans le petit village de Portapique, qui se situe à 40 kilomètres à l’ouest de Truro, en bordure de la baie de Cobéquid.

L’homme de 51 ans qui s’est fait passer pour un policier a parcouru en tout 90 kilomètres avant d’être intercepté et abattu à une station-service d’Enfield, à une trentaine de kilomètres au nord d’Halifax.

Cette rage meurtrière constitue la pire tuerie de masse de l’histoire récente du Canada, devançant les événements de l’École Polytechnique. En effet, la fusillade qui s’est déroulée dans l’université montréalaise en 1989 avait fait 14 victimes et 14 blessés.

Gabriel Wortman aurait incendié sa propre maison et plusieurs autres résidences de son quartier avant de faire feu sur les gens qui sortaient de leurs demeures en panique. Le suspect a ensuite pris la fuite, en se déguisant en agent de police de la GRC.

Dans son point de presse tenu lundi en début d’après-midi, le superintendant de la GRC Chris Leather a précisé que le bilan des victimes pourrait continuer à s’alourdir, puisque 16 différentes scènes de crimes étaient analysées. Les pompiers combattaient aussi cinq feux de structures, notamment dans des résidences, alors que des corps pourraient s’y retrouver.

La GRC compte une victime parmi ses rangs, l’agente Heidi Stevenson qui détenait 23 ans d’expérience dans son domaine. Un autre policier a été blessé, mais on ne craint pas pour sa vie. Le superintendant n’a pas écarté que d’autres agents aient pu subir des blessures.

  • Écoutez l’analyse de Geneviève Pettersen qui revient sur le point de presse de la GRC à QUB Radio:

 

Une cavale meurtrière

Des premiers tirs d’arme à feu ont été entendus à Portapique «samedi en fin de soirée», selon les informations de la GRC. Le service de police s’est ensuite servi de son compte Twitter à 23h32 pour signifier à la population que ses agents enquêtaient et que les résidents devaient se barricader dans leurs demeures.

Plusieurs résidents ont aussi entendu au moins une explosion, alors que des bâtiments ont été rasés et des voitures incendiées. Gabriel Wortman connaissait apparemment plusieurs de ses victimes, habitant lui-même Portapique et étant denturologiste.

À 10h12, heure locale, dimanche matin, la GRC a rapporté que le tireur pouvait être vêtu d’un uniforme des services de police en plus de conduire une réplique des voitures de la GRC. Selon le «Globe and Mail», le suspect aurait stoppé une voiture sur une route de campagne en se faisant passer pour un officier, avant de tuer les occupants du véhicule à bout portant.

Le superintendant Leather a affirmé que la voiture et l’uniforme du suspect étaient des imitations très convaincantes et qu’il n’avait pas encore reçu d’information sur un possible vol de ces items chez un véritable agent de police.

Selon le parcours détaillé en direct par la GRC, le suspect aurait finalement abandonné sa fausse voiture de police pour un VUS Chevrolet. C’est dans ce véhicule qu’il a été appréhendé par la GRC à Enfield, à 11h40.

Toujours selon le «Globe and Mail», Gabriel Wortman a été décrit comme un passionné de la police, lui qui en collectionnait plusieurs souvenirs et plus de retaper à l’occasion des voitures de patrouilles. Selon Nathan Staples, une source du quotidien torontois, le suspect était «obsédé» par la police tandis que sa demeure de Portapique était un «sanctuaire» en hommage à la GRC.

Des réactions de partout au Canada

Au-delà des milliers de réactions d’internautes et de personnalités publiques sur les réseaux sociaux, le premier ministre Justin Trudeau a débuté sa conférence de presse quotidienne à Ottawa, qu’il tient depuis le début de la crise sur la COVID-19, par un hommage aux victimes de la tuerie.

«Aux grands-parents qui ont perdu un enfant – aux enfants qui ont perdu un parent – aux voisins qui ont perdu des amis – mes pensées et les pensées de tous les Canadiens vous accompagnent», a mentionné M. Trudeau.

«Une telle tragédie n’aurait jamais dû se produire. La violence n’a jamais sa place dans notre pays», a-t-il ajouté.

Dans son point de presse quotidien, le premier ministre du Québec François Legault a offert ses condoléances aux victimes. «C’est une tragédie épouvantable», a-t-il dit lundi.

L’Assemblée nationale a d’ailleurs annoncé que le drapeau québécois a été mis en berne sur la tour centrale de l’hôtel du Parlement.

 

Pourquoi Cyprien Luraghi ne va plus dans l’Himalaya

 

 

 

 

 

 

Il l’a dit lui-même dans un de ses billets de blog le 28 juillet 2019 comme dans ses commentaires récents sur Twitter : l’« insipide modernité » avance dans les montagnes comme ailleurs (voir : http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/17/quand-cyprien-luraghi-faisait-du-tourisme-sexuel-dans-lhimalaya/), et avec elle son flot d’humanitaires, d’enseignants et d’enquêteurs en tous genres, même de la police française…

Résultat : tandis que l’illettrisme et l’ignorance reculent chez leurs proies d’habitude, la traque aux prédateurs sexuels s’organise, mettant en danger ces derniers comme ils ne le sont pas encore dans le Lot, en France, où le trafiquant de drogue, pirate informatique et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi a élu domicile voici une trentaine d’années et n’a jamais été inquiété pour aucune de ses nombreuses activités illicites.

 

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/seisme-au-nepal/video-envoye-special-nepal-la-traque-des-touristes-sexuels_1600167.html

VIDEO. Envoyé spécial. Népal : la traque des touristes sexuels

 

Frappé l’an dernier par un terrible séisme, le Népal fait face à un afflux de pédophiles. Enquête sur le travail des membres d’une ONG en première ligne dans la traque des prédateurs d’enfants.

 

Frappé l’an dernier par un séisme, le Népal fait face à un afflux de pédophiles venus du monde entier. Une centaine d’entre eux se rendraient régulièrement dans ce petit pays montagneux, grimés en travailleurs humanitaires, pour cibler les nombreux enfants des rues. Face à ces prédateurs, la police locale est peu ou pas formée. Les ONG sont en première ligne. Pendant huit mois, « Envoyé spécial » a suivi le travail d’une femme, Sulakshana Rana, et d’une cellule anti-pédophiles particulièrement efficace. Filatures, tournages en caméra cachée, recueil de témoignages… pour la première fois, le magazine a pu filmer, dans les rues de Katmandou, la traque et l’arrestation de plusieurs Français déjà condamnés par le passé.

Des ressortissants français arrêtés

Avec le commissaire Grossir, un policier français, « Envoyé spécial » a également enquêté sur la façon dont les pédophiles s’échangent des photos de jeunes Népalais sur internet. Le travail du commissaire Grossir a conduit à l’arrestation de 12 Français en trois ans dans la région. Enquête sur la nouvelle destination de prédilection des prédateurs d’enfants.

Un reportage de Camille Le Pomellec, Sébastien Sega.

 

 

https://www.lepoint.fr/monde/au-coeur-d-une-caste-d-intouchables-episode-1-17-08-2015-1957195_24.php#xtmc=lamoureux-nepal&xtnp=1&xtcr=3

Au coeur d’une caste d’intouchables, épisode 1

 

Pendant des siècles, les femmes badis du Népal ont dansé pour les rois, avant de basculer dans le commerce du sexe. Notre reporter les a rencontrées.

 

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Modifié le 14/09/2015 à 17:51 – Publié le 17/08/2015 à 12:19 | Le Point.fr
Communaute badie de Tulsipur, dans le district de Dang.
Communauté badie de Tulsipur, dans le district de Dang.   © Le Point/ Nathalie Lamoureux

 

Nuit sans charme, froide et humide, au pied du Toit du monde. Des chiens qui traînent leur misère, des bus qui fument. Le pschitt des cocottes à dal bhat (plat local).

 

Pourquoi Cyprien Luraghi ne va plus dans l'Himalaya dans Attentats 1955838lpw-1955847-jpg_3054937
Mina Badi, ancienne prostituée, elle rêvait d’un mariage et d’une maison.    © Nathalie Lamoureux Le Point

 

Mina attend dans l’arrière-salle d’un hôtel blafard, où tous les sentiments sont gris, les mots d’amours, rares. Elle resserre doucement un châle autour de ses épaules. Ses yeux sourient. Puis, sans fioriture, elle raconte : « J’ai commencé avant les règles, à dix ans peut-être. Personne ne m’a forcée. Pour manger », mime-t-elle avec sa main. Puis elle reprend sèchement en levant les yeux vers l’ancienne trappe qui desservait les étages. «Les filles se plaçaient contre un mur de la pièce. Les hommes, de l’autre côté. La musique aidant, ils n’avaient plus qu’à choisir. » Comme dans les années 1960, dans les dancings au Groenland.

« Il y avait des beaux, des gentils, des moches, des vulgaires, surtout de hautes castes, des Brahmanes, des Chetris, mais aussi des Magars… Certains venaient à cheval, d’autres, en grosse voiture. » À 17 ans, Mina succombe au charme d’un de ses clients, et tombe enceinte. « Je l’aimais, il me donnait un peu d’argent. Je savais que je ne trouverais pas d’autres hommes et je me suis accrochée à lui. Mais sa femme l’a su et ne l’a plus lâché. J’ai recommencé avec le sexe pour nourrir mon enfant », poursuit-elle. Quelques années plus tard, Mina revoit son client et donne naissance à un second garçon. Elle rêve secrètement d’un mariage et d’une maison. Ses désirs se réalisent, mais sans cohabitation véritable.

L’arbre qui cache la forêt

L’histoire de Mina n’est pas un cas isolé, c’est l’arbre qui cache la forêt. La jeune femme appartient à la communauté badie et, pendant des décennies, les femmes de cette caste d’intouchables ont vendu leurs charmes pour survivre. La communauté badie, estimée à 38 603 habitants, forme l’une des vingt-cinq sous-castes du Népal, la plus basse sur l’échelle de l’intouchabilité, dont on n’accepte ni l’eau, ni la nourriture, ni le contact, ni la proximité. Difficile de saisir, du point de vue de la dualité pur-impur, qui structure la hiérarchie des castes, théorisée par Louis Dumont, comment un Brahmane, qui vit dans l’angoisse de la souillure, puisse copuler avec une intouchable. Sauf à penser que la purification par aspersion d’eau suffit à laver ses écarts et que sa moralité s’arrête au pied du lit. « Les Kamis sont là pour travailler le métal, les Damais pour coudre des habits, les Sarkis pour fabriquer des chaussures, les Badis pour fournir des plaisirs sexuels », explique le sociologue Thomas Cox.

 

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Les désirs de Mina se réalisent mais sans cohabitation véritable.   © Nathalie Lamoureux Le Point

 

« Traiter ces femmes comme autre chose que des objets sexuels est, pour les Brahmanes, les Chetris et les Thakuris (1), une violation des règles de la caste qui porte atteinte au statut social de l’individu supérieur », analyse encore le sociologue.

La réalité est plus complexe. Si les Badis sont intouchables, c’est parce qu’ils fabriquent des tambours, conçus à partir d’éléments organiques. Leur fonction dans l’ordre socio-brahmanique est de divertir, lors des festivals et des mariages, pas de fournir des services sexuels. Par ailleurs, des enfants illégitimes sont nés de ces relations et des mariages intercastes, encouragés notamment par les maoïstes, ont favorisé ce que l’hindouisme rejette par-dessus tout : le mélange des individus. Mais, encore une fois, valeurs, croyances et moralité s’arrêtent au pied du lit…

1) Thakuri, caste royale, descendant des Rajput, rois du Rajasthan, juste en dessous des Chetris (guerriers) dans l’ordre socio-brahmanique.

 

https://www.lepoint.fr/monde/nepal-au-coeur-d-une-caste-d-intouchables-episode-2-24-08-2015-1958868_24.php#xtmc=lamoureux-nepal&xtnp=1&xtcr=2

Népal : au cœur d’une caste d’intouchables, épisode 2

 

Intouchables, mais pourtant à vendre ou à louer… Au cœur du Népal, chez les Badis, la prostitution est une « tradition ». Reportage.

 

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Modifié le 14/09/2015 à 17:50 – Publié le 24/08/2015 à 17:42 | Le Point.fr
Communaute Badi a Lantee dans le district de Salyan. Rassemblement des habitants du village.
Communauté Badi à Lantee dans le district de Salyan. Rassemblement des habitants du village.   © Le Point/ Nathalie Lamoureux

 

Salyan est la terre ancestrale des Badis, dont l’histoire est aussi nébuleuse que celle du Népal ancien. Les scientifiques pensent que les Badis sont venus dans l’ouest du pays depuis l’Inde, vraisemblablement au XIVe siècle. Leur territoire est éclaté en une poussière de petits royaumes, dirigés par des dynasties belliqueuses. Le roi fait appel à des troupes d’artistes pour le divertir, les Badis, déformation de baadak qui signifie joueur de musique. Au fil du temps, les seigneurs usent de leur prestige aristocratique sur le beau sexe. Le roi peut pratiquer ce qu’il interdit, les règles de caste ne s’appliquent pas à sa personne. Cependant, les alliances et naissances qui en découlent, reprouvées par les codes brahmaniques, embarrassent la noblesse, et les Brahmanes ne sont pas toujours disposés à imaginer un artifice de généalogie pour introduire les rejetons dans une caste enviée.

Hors castes et exclus du palais

Les Badis sont donc exclus des palais et poursuivent leurs activités dans la rue. Comme tous les hors-caste, certains travaillaient pour un patron, le bista, et recevaient, en échange, du grain. Après la chute du régime Rana, les notables de l’ouest du Népal perdirent leur pouvoir économique et ne purent continuer à assumer le patronage des Badis, qui, pour survivre, entamèrent une vie de débauche. Le phénomène sera facilité au milieu des années 60 par l’ouverture de nouveaux accès routiers – grâce aux programmes d’éradication de la malaria – vers les villes de la plaine du Terai, ouvrant ainsi un large marché pour le commerce du sexe. Parallèlement, l’émergence de la radio et de la télévision réduisit, de façon drastique, la demande en divertissements traditionnels.

 

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Bahadur Guma Badi et son épouse. Bien que sa vie matérielle se soit améliorée, son statut de basse caste n’a pas changé. Lantee dans le district de Salyan.    © Nathalie Lamoureux Le Point

 

Des huttes de chaume et d’argile

Salyan, sur les premiers reliefs himalayens, est leur terre ancestrale. Dans la brume matinale, les bus Tata multicolores y tracent des courbes vertigineuses, la porte ouverte aux quatre vents. Arrêt en fanfare à Lantee, petit paradis pour aventurier solitaire, aux maisonnettes bleu et ocre, entouré de champs de blé vert, de moutarde et de forêts. « C’est la première fois que l’on voit des Occidentaux », lance Bahadur Guma Badi, dit le « brave ». De la bravoure, il en a fallu à ses ancêtres pour traverser les montagnes fragiles, peu habitées, chahutées par les rivières en crue, les glissements de terrain. « Ma famille cherchait une rivière pour pêcher, car nous n’avions pas le droit de posséder des terres. On vendait des tambours. On mendiait auprès des hautes-castes. »

Les Badis vivaient dans des huttes de chaume et d’argile. Des villages leur étaient affectés. « Mais les villageois nous persécutaient. De fait, nous sommes devenus des nomades. Personne ne voulait nous approcher. Puis mes fils sont partis travailler en Inde, mes filles se sont prostituées. J’ai acheté une terre à un privé. Nous avons vécu sans l’aide de personne. » Bahadur vend des fruits et des légumes sur le marché, élève des porcs. « C’est plus rentable que de cultiver des champs. Un porcelet rapporte 5 000 roupies pièce [50 euros] », dit-il fièrement.

 

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Salyan, le fief historique des Badis, caste de troubadours venue d’Inde au14ème.   © Nathalie Lamoureux Le Point

 

La famille, pilier de la prostitution

Le soleil peine à élever sa torche jaune. Des hommes, rassemblés autour d’un feu, sirotent par goulées bruyantes du dudh cya brûlant (thé au lait). Des enfants, impatients de se faire photographier, s’agitent dans le dédale de maisons de terre serrées les unes contre les autres. « Il est arrivé que des clients éméchés se trompent de maison et violent les filles d’à côté », raconte Geni Badi. Elle a 14 ans lorsque sa mère lui apprend les rudiments du métier. « Elle-même avait appris de sa mère. Mais la première fois fut très dure. J’avais mal, je pleurais, j’étais effrayée. »

Les familles sont de solides piliers dans la prostitution. Elles prospectent les clients, négocient les tarifs, et dissuadent leurs filles de se marier. Les parents autorisent le mariage seulement après avoir obtenu une compensation du futur époux correspondant à la perte de revenu occasionnée. Celles qui contreviennent aux règles de la caste sont obligées de s’enfuir, avec leur compagnon. Le premier rapport sexuel est très prisé. La fille offerte a le statut de déesse. « On peut toucher entre 5 000 et 10 000 roupies [50 à 100 euros] », précise Gina. Il s’accompagne, comme pour un mariage traditionnel hindou, d’un rituel, arrangé par la mère et appelé nathuni kholne. La fille est maquillée et habillée avec de jolis vêtements. Elle porte un gros bijou (bulaki) qui relie le nez à l’oreille. Le plus offrant a le droit d’ouvrir le bulaki, de la déflorer.

Aujourd’hui, là où la prostitution persiste, la vente du corps se banalise. La fille accepte simplement de perdre sa virginité. « L’hiver, je descendais à pied dans le Terai, reprend Gina. Là, il y avait beaucoup d’hommes, des militaires, des chauffeurs. Je les interpellais dans la rue. Mais ce n’était pas des oranges que je vendais. » Gina vit seule, sans enfants. Sa vie s’est améliorée, dit-elle. « On peut trouver de l’argent en vendant des fruits, du poisson, en faisant pousser des champignons, en cassant des cailloux. Pour un camion plein, on reçoit 1 500 roupies (15 euros). » L’équivalent d’une dizaine de passes. « Plus jamais je ne voudrais refaire ça. »

Une loi sur l’intouchabilité en 2001

Dans les foyers, qui tournent avec l’argent de la prostitution – où prédomine le modèle patriarcal –, les femmes ont souvent plus de pouvoir. Mais quand la prostitution cesse ou devient gênante, l’hégémonie masculine se reconfigure. La relative autonomie des femmes Badis les rend plus vulnérables aux viols. Les histoires qui circulent racontent comment une jeune fille Dalit a été violée, battue et promenée dans le village, comment telle autre a été enlevée et vendue à des particuliers. « Ma sœur se prostituait, raconte Sirzana Malla, 27 ans. Un jour, un homme est venu à la maison. Puis, quand il est parti, mon père m’a enfermée pendant un mois dans une pièce. Il me disait que les autres garçons ne devaient pas me voir. Je ne comprenais pas. Le jour du mariage, j’ai su. Mon père m’avait donnée à un Thakuri. J’avais douze ans, il en avait 30 ans. »

Aujourd’hui, cette alliance lui confère une certaine position dans la communauté, mais à quel prix. Le regard baissé, malgré l’émotion qui l’envahit, elle poursuit. « Il me battait, buvait, allait voir d’autres filles. Puis nous avons eu deux enfants et il s’est calmé. Mais ma belle-famille ne veut pas me recevoir car je suis de caste inférieure. » Elle s’interrompt brusquement. Deux hommes hautains traversent le village, marquent une pause, font mine de s’intéresser à la discussion, envoient de grands sourires mielleux, puis repartent en direction de la rivière. « Bahun [brahmane en nepali], lâche-telle, discrètement. Nos relations se sont améliorées. On n’a plus à laver nos verres dans les tea-shop, mais ils viennent toujours brûler leurs morts en face de nos maisons. » La loi sur l’intouchabilité ne date que de 2001.

 

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Sirzana Malla, 27, mariée de force à 12 ans, à un homme de haute-caste. Sa belle famille refuse toujours de la recevoir.    © Nathalie Lamoureux Le Point

 

https://www.lepoint.fr/monde/nepal-au-coeur-d-une-caste-d-intouchables-episode-3-04-09-2015-1961899_24.php#xtmc=lamoureux-nepal&xtnp=1&xtcr=1

Népal : au cœur d’une caste d’intouchables, épisode 3

 

La prostitution, stigmate ou norme sociale  ? Au cœur du Népal, chez les Badis, où la prostitution est une « tradition ». Reportage.

 

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Modifié le 14/09/2015 à 17:49 – Publié le 04/09/2015 à 10:50 | Le Point.fr
Sunita Badi, 17 ans, mariee, un enfant. Traditionnellement, les filles sont mariees jeunes. C'est parfois un moyen pour eviter qu'elles ne se prostituent.
Sunita Badi, 17 ans, mariée, un enfant. Traditionnellement, les filles sont mariées jeunes. C’est parfois un moyen pour éviter qu’elles ne se prostituent.   © Le Point/ Nathalie Lamoureux

 

La prostitution est une pratique complexe, produit de significations particulières en fonction des cultures. « Les frontières qui séparent intérêts et sentiments, contraintes et plaisirs, égalité et domination sont ténues », analysent les chercheurs de l’École des hautes études en sciences sociales (EHSS) (1).

Le sexe pour s’émanciper

On peut penser que les femmes badis ont, à travers les transactions sexuelles, cherché à construire les conditions sociales de leur émancipation, sans pour autant acquérir toujours valorisation et dignité aux yeux des hommes. Les mariages intercastes, se pratiquant souvent hors du cercle familial, leur ont donné un moyen d’exister socialement, de fonder une famille, tout en échappant à la dépendance de la belle-famille, qui, si elle les avait acceptées, les aurait cantonnées dans des rôles de bonnes à tout faire : servir le mari, le nourrir, entretenir sa fertilité, assurer l’engendrement, nettoyer l’étable, couper les fourrages, aller chercher l’eau au puits…. Rien ne dit, néanmoins, qu’au sein du foyer distant, la femme ne retrouve pas le statut social de la femme dans la société népalaise en général, « qui n’est pas celui d’une très grande liberté, dans les premières années qui suivent le mariage, et ce quel que soit le rang social, même les plus élevés, explique Rémi Bordes, anthropologue au Centre d’études himalayennes. Ce n’est qu’ensuite, lorsque les femmes auront eu plusieurs enfants et pris un peu d’âge, qu’elles seront mieux considérées. Pour ce qui est de l’aisance économique, rien n’interdit à une femme de monter une petite affaire pour dégager du revenu, ou d’y aider son mari, et les femmes badis s’associent sans doute assez facilement à leurs époux dans ce genre de projet, voire elles le choisissent aussi selon ce critère, lorsqu’elles savent que cela sera possible. »

 

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Bina et Parbati Badi, anciennes prostituées, àTulsipur. « La prostitution est interdite, on n’a plus de job. Qu’est ce qu’on fait ? »   © Nathalie Lamoureux Le Point

 

Le trottoir, ma fille

Le soleil cogne les bas-reliefs qui entourent Tulsipur, ville du Sud-Ouest, à trois heures au sud de Salyan, déglinguée, comme après un tremblement de terre. La poussière s’infiltre dans la bouche, les narines. La sécheresse est à son apogée. Il y a dix ans, le site était un vaste bordel à ciel ouvert, où convergeaient les prostituées originaires des pahad, les montagnes. Quelques familles ont pu y acheter des terres et construire de belles maisons. Gopal Nepali, comptable pour DMEK, association de défense des femmes dalit, égrène  : « Ici vivait une fille avec deux enfants. Elle a rencontré un homme français. Elle vit là-bas. Là, la femme possède trois maisons, dont deux à Katmandou. » L’intéressée, Sabrita Nepali, intriguée par cette visite impromptue, accepte de nous rencontrer. Rayonnante, elle porte fièrement le sindur, cette poudre de vermillon tracée sur la raie des cheveux, marque des femmes mariées. Dans la culture hindoue, toute femme qui n’est pas une épouse (veuve incluse) est suspecte. Très tôt, sa mère lui trace son destin. Le trottoir, ma fille. « Les hommes étaient saouls, violents. Ils me battaient, parfois ne payaient pas. J’étais la risée des autres filles. » Sa mère écoute, sans rien dire. Le calvaire de Sabrita prend fin au bout de trois ans. Elle rencontre un homme avec lequel elle s’engage dans des relations suivies, « un ingénieur chetri, qui trouve du travail aux USA. Il m’envoyait 5 000, parfois 8 000 euros. » Elle semble heureuse. « On n’aurait pas eu tout ça. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre, je suis illettrée. » Son sourire se dissipe. « Quand j’y repense, tous ces hommes, on a envie de leur dire que ce sont des cochons. »

 

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© Nathalie Lamoureux Le Point

 

La prostitution, une norme

Les témoignages récoltés permettent de nuancer les conclusions de Thomas Cox, qui les a étudiées pendant dix ans et qui écrivait dans les années 2000  : « Il n’y a pas de stigmate de la prostitution dans la société badi. Au contraire, c’est une norme. C’est précisément parce que les prostituées badis reçoivent des soutiens psychologiques des autres membres de la communauté qu’elles ne sont pas traumatisées, comme les prostituées dans les autres sociétés. » Gopal Nepali, titulaire d’un master en sociologie, dénonce lui aussi cette vision réductrice et humiliante. « C’est un stigmate qui souille toute la communauté. Les Badis ne sont pas nés dans la prostitution. Et toutes les femmes ne vendent pas leur corps. » En 2013, il a publié une étude, recentrée sur leur exploitation par les puissants, et multiplie les conférences pour alerter l’opinion sur le sort des Dalit, ces « rebuts de l’ordre hindou », qui luttent pour leurs droits. L’affirmation de Cox a suscité un tollé, également parmi les chercheurs internationaux qui s’intéressent aux basses castes – et à juste titre. « En reprenant pour argent comptant le discours de façade produit par les Badis, Cox culturalise le stigmate, le fait passer pour une donnée naturelle de la société, avec sous-jacente l’idée terrifiante que toute norme instillée par la culture est bonne à partir du moment où elle est reconnue par le groupe, argumente Rémi Bordes. Imaginez ce que serait cette idée transposée à l’assassinat djihadiste  : à partir du moment où on naîtrait dans une société où il serait normal et valorisé de devenir kamikaze à l’âge de douze ans, eh bien cela n’aurait plus rien de répréhensible parce que le kamikaze et son entourage le vivraient bien. »

 

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© Nathalie Lamoureux Le Point

 

Des corps aliénés

Si les femmes badis, soutenues par leur famille, souffrent peut-être moins que des filles enrôlées brutalement et de force, leur corps est tout aussi aliéné. « Il n’y a certes pas de maquereau chez les Badis, pas d’agent personnel de l’exploitation des corps, mais ce qui se passe au niveau sociologique et subjectif est peut-être pire, quoique larvé. Ce qui tient lieu de maquereau, c’est l’adhésion fataliste et intériorisée à un système de valeurs et de positions sociales particulièrement impitoyables, devant lequel les Badis n’ont pas eu d’autre choix que de survivre en faisant bonne figure », poursuit Rémi Bordes.

(1) Le revenu moyen par personne est de 340 dollars par an.

 

https://www.lepoint.fr/monde/nepal-au-coeur-d-une-caste-d-intouchables-episode-3-13-09-2015-1964380_24.php#xtmc=lamoureux&xtnp=1&xtcr=1

Népal : au cœur d’une caste d’intouchables, épisode 4

 

Une reconfiguration, pas une disparition. Aujourd’hui, au Népal, la prostitution subsiste, mais ne se pratique plus au grand jour. Reportage.

 

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Publié le 13/09/2015 à 16:02 | Le Point.fr
Puspa Badi, 19 ans, nee d'une mere prostituee et de pere inconnu, a du batailler pour s'inscrire a l'universite. La Constitution provisoire ne prevoit pas la delivrance du certificat de citoyennete a partir du nom de la mere.
Puspa Badi, 19 ans, née d’une mère prostituée et de père inconnu, a dû batailler pour s’inscrire à l’université. La Constitution provisoire ne prévoit pas la délivrance du certificat de citoyenneté à partir du nom de la mère.    © Le Point/ Nathalie Lamoureux

 

Au Népal, peu à peu, la prostitution se reconfigure. Les programmes de prévention et de lutte contre le sida, engagés dans les années 90, ont eu pour effet de faire prendre conscience aux femmes des dangers de leur métier et des mutilations dont elles sont victimes. « Il fallait que ça s’arrête, avoue Bahadur. On ne pouvait plus continuer comme ça. Je voyais les hommes s’allonger sur mes filles. Pendant la guerre civile, les maoïstes battaient les femmes qui se vendaient pour le sexe. »

Un tournant en 2007

2007 marque un tournant. Des femmes Badis investissent, pendant 48 jours, les rues de la capitale népalaise pour réclamer la fin de la prostitution, un travail décent, des papiers pour les enfants illégitimes, et l’élimination du terme patar (prostituée) pour indiquer Badis. Le mouvement aboutit à l’établissement d’un Comité de développement. « Une révolution », exulte Rem Bahadur BK, président de Jagaran Media Center, une alliance de journalistes Dalit. Mais le projet s’empêtre dans les millefeuilles de la bureaucratie népalaise. En 2011, le gouvernement débloque finalement un million d’euros sur cinq ans, affectés à quatorze districts de l’Ouest. Les filles bénéficient de formations en esthétique et en couture, les garçons de stage de conduite. Des programmes de logement sont mis en place. Les emplois sont limités et les financements pas toujours bien répartis. « Mais on n’était plus considérés comme des sous-hommes », nuance Rem.

 

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Paysan Tharu sur sa charette. © Nathalie Lamoureux Le Point

 

Des intouchables à l’école

Près de quatre cents enfants illégitimes ont été scolarisés. « Pendant longtemps, les enfants Badis n’avaient pas le droit de toucher les livres, témoigne Sitara Badi, membre du parti du Congrès. Certains sont devenus instituteurs, infirmiers, patrons, d’autres se sont engagés en politique. » Malgré les soutiens, les blessures de l’enfance sont restées douloureuses et profondes. « Le jour où quelqu’un a dit que mon père était l’instituteur du village, mon enfance s’est brisée. En classe, l’homme ne m’a plus adressé la parole. Les autres élèves m’ont traité de tous les noms », racontePuspa Badi, 19 ans. Jolie comme un cœur dans sa polaire à pois, elle rêve alors d’un tourbillon qui l’aspire hors de l’infamie. Mais sa mère se marie avec un Kami (caste des travailleurs), donne naissance à deux autres enfants, puis l’abandonne, elle et sa sœur, chez l’oncle maternel. « J’étais perdue. J’ai dû me battre pour m’inscrire à l’université. » La Constitution provisoire de 2007 ne prévoit pas de disposition permettant de donner la citoyenneté à un enfant, à partir du nom de la femme. Sans papier d’identité, on ne peut pas postuler pour un travail, passer des concours, s’inscrire à l’école. La Cour suprême a ordonné au gouvernement de régulariser les cas d’enfants nés de père inconnu, « mais son application se fait au compte-gouttes », ajoute Rem, qui blâme l’inertie et la corruption.

Juste de quoi survivre

Les reliefs ne sont plus en vue, enveloppés dans une brume épaisse. Pas une plissure, pas un creux pour heurter le regard. Des forêts, des champs de céréales, parfois des cochons énormes qui se prélassent au soleil dans l’herbe. La plaine subtropicale du Terai, immense et fertile, s’étend de chaque côté de la route fourmillante de monde. Une moto avec trois personnes sur la selle, une quatrième sur le porte-bagages et une cinquième sur le réservoir, arrive en sens inverse. Esquive parfaite du pilote, qui, très zen, frôle le pare-choc avant du minibus, et évite, de justesse, la charrette d’un paysan Tharu. Direction Kailali, à deux pas de la frontière indienne, haut lieu de la prostitution. La piste en terre s’écarte de la route et vient buter sur un pâté de maisons peu engageantes et d’immeubles qui menacent de s’effondrer. Un peu à l’écart, le gouvernement a fait construire une trentaine de maisons pour les Badis. Quatre murs en briques avec une ou deux pièces, un toit de tôle et un carré de jardin. « Juste de quoi leur permettre de survivre », ironise un observateur. Certains, malgré tout, apprécient ce peu. « On peut cultiver un potager. Avant, les gens nous disaient que ça ne pousserait jamais, car nous sommes de basses castes, explique Malla Badi. Le seul problème, il n’y a pas de travail. Et quand on en trouve, le salaire est insuffisant pour vivre décemment. Je m’en sors, car je n’ai pas d’enfants. »

 

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District de Kailali, à la frontière indienne, foyer de prostitution.  © Nathalie Lamoureux Le Point

 

Des familles désintégrées

Elle passe en revue les habitations : « Dans celle-ci, les filles travaillent dans des maisons [comprendre de passe] à Bombay et dans le Penjab. Dans l’autre, là, aussi, elles ont emmené leurs enfants avec elles. Elles disent que c’est dur. » La maisonnée se limite aux parents et aux grands-parents. Accroupie par terre, une grand-mère sourire, aux yeux pleins de malice, couverte de bijoux, lâche : « Khane, bosne [manger, se reposer], il n’y a rien d’autre à faire ici. » Les flux migratoires et leurs drames délitent le tissu social. Les familles se désintègrent, mais aucune ne manque Dasain, fête religieuse qui célèbre la restauration de l’ordre du monde, la reconduction des vœux, des hiérarchies familiales et des contrats de toutes sortes. « Les filles reviennent avec 5 000 et 10 000 roupies en poche [50-100 euros]. Toute la famille accomplit les rites normalement », poursuit Malla. Intense moment de communication avec le sacré, avant le retour à l’enfer des bordels.

 

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Lotissement Badi dans le district de Kailali. Le gouvernement a financé la construction de maisons en dur, avec jardin. Les filles travaillent en Inde dans des bordels. © Nathalie Lamoureux Le Point

 

Des ombres au bord de l’asphalte

Le soir venu, sur les grandes artères où défilent les camions, les ombres qui bordent l’asphalte ne trompent pas. Elles cachent des visages aux histoires cabossées, nourries de miettes d’espérance. Bouche peinte en rouge, Bina témoigne sans gêne : « Je fais ça pour me payer une formation. Mes sœurs et mes frères sont en Inde. Mes parents sont âgés. » La porosité de la frontière, conséquence d’un traité datant de 1950, est dénoncée par les organisations humanitaires, ainsi que par l’État népalais, comme un facteur favorisant la traite des femmes. Les statistiques sur la prostitution, difficilement chiffrables, sont à prendre avec précaution. D’après la Fondation Scelles, qui lutte contre l’exploitation sexuelle, il y aurait des centaines de milliers de Népalaises dans les maisons de passe des métropoles indiennes, dont 100 000 rien qu’à Bombay. Quelque 50 000 exerceraient dans les restaurants dansants et salons de massage de Katmandou. Il aurait été intéressant de pousser notre enquête en Inde, mais le temps nous manquait. Le phénomène de la prostitution concerne toutes les castes et n’est plus l’apanage des Badis. Mais le regard de l’autre, lui, ne change pas.12 % de la communauté Badi s’est convertie au christianisme pour échapper au boycott économique et social, retrouver sa dignité, ainsi que des solidarités altruistes.

 

Quand Cyprien Luraghi faisait du tourisme sexuel dans l’Himalaya…

 

 

 

La première des trois photos ci-dessous, qu’il a prises en 1989 lors d’un de ses périples dans l’Himalaya et récemment postées sur Twitter, est vraiment infecte. La petite fille qu’il laisse entièrement nue vient d’être violée, sa posture est parlante, elle en a… plein le dos… et les deux adultes qui l’accompagnent, sans aucun doute contraints de subir cette abomination, exècrent le Français qui par-dessus le marché les viole tous les trois dans l’intimité de leur vie privée misérable avec sa photo souvenir volée qui risque de se retrouver dans un de ces catalogues que les pédophiles et trafiquants d’enfants constituent pour leur commerce…

Sur la seconde, on aperçoit deux hommes dont l’un porte dans ses bras un enfant si jeune que l’on peut s’étonner de ne pas le voir plutôt avec une femme. Ils sortent de la chambre où ils laissent celui qui les photographie, c’est-à-dire derechef le pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui aujourd’hui ne se gêne pas pour les accuser publiquement, le premier, d’être un serial killer, et le second, un serial « enculeur », ce qu’en fait il est lui-même – le pervers narcissique voit toujours les autres à son image. Sont-ils venus récupérer l’enfant après usage ? Ce n’est pas impossible.

Quant à la troisième de ses trois photographies rapportées ci-dessous, la seule dont il n’ait pas surpris ou mécontenté le sujet avec son appareil, il l’a commentée sur Twitter en laissant lui-même entendre avoir effectivement – et encore – consommé de la chair fraîche durant la « nuit vraiment chouette » qu’il dit avoir passée dans la « petite famille » de l’adolescente népalaise dont il s’agit (voir la vidéo ci-dessus pour de plus amples explications).

 

 
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Terrorisme islamiste : de nouveaux projets déjoués en Allemagne

Entre autres, étaient programmées des attaques meurtrières visant des personnes dont au moins une faisait déjà l’objet de surveillances particulières de la part des terroristes.

Je rappelle ici fortement soupçonner que ce puisse être le cas de l’attaque de Romans-sur-Isère du 4 avril dernier, compte tenu des propos publics de l’un des commanditaires, Jean-Marc Donnadieu de Béziers, concernant des assassinats d’ingénieurs.

 

Lire ou relire à ce sujet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/attaque-terroriste-a-romans-sur-isere-samedi-4-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/pourquoi-ce-nouvel-attentat-islamiste-du-4-avril-2020-a-romans-sur-isere/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/retour-du-deconnologue-et-ex-riverain-homere-sur-twitter/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/cyprien-luraghi-a-lance-un-appel-de-fonds-le-vendredi-3-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/06/messages-publics-de-jean-marc-donnadieu-en-ce-debut-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/06/michel-piccin-est-sorti-de-son-silence-le-3-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/07/attentat-de-romans-sur-isere-du-4-avril-2020-premier-bilan/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/08/attentat-de-romans-sur-isere-explications-de-lassaillant/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/08/attentat-de-romans-sur-isere-ouverture-dune-information-judiciaire/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/09/ufoscepticisme-sale-temps-pour-les-menteurs-et-cela-va-continuer/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/10/attentat-de-romans-sur-isere-pas-de-revendication-pour-cause-de-confinement/

 

 

https://5minutes.rtl.lu/actu/monde/a/1502309.html

L’Allemagne déjoue des projets d’attentats islamistes

 

Auteur: AFP|Actualisé: 16.04.2020 07:21
Terrorisme islamiste : de nouveaux projets déjoués en Allemagne dans AC ! Brest

la Cour suprême fédérale à Karlsruhe, dans le sud de l’Allemagne, le 15 avril 2020 / © AFP

Les autorités allemandes ont déjoué des projets d’attentats visant des installations militaires américaines et arrêté cinq Tadjiks soupçonnés d’avoir voulu commettre ces attaques au nom de l’EI, alors que la menace islamiste reste grande en Allemagne.

Les autorités allemandes ont déjoué des projets d’attentats visant des installations militaires américaines et arrêté cinq Tadjiks soupçonnés d’avoir voulu commettre ces attaques au nom de l’EI, alors que la menace islamiste reste grande en Allemagne.

Les suspects, dont quatre ont été interpellés mercredi matin dans l’État régional de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), prévoyaient également « des attaques meurtrières » contre des personnes parmi lesquelles une voix critique de l’islam qu’ils avaient commencé à espionner, a indiqué le Parquet fédéral, compétent en matière d’affaires de terrorisme.

Des perquisitions ont été menées dans plusieurs villes de la région, dont la grande ville d’Essen.

Le cinquième, identifié seulement comme Ravsan B., avait été arrêté il y a plus d’un an et se trouve depuis le 15 mars 2019 en détention préventive.

Les autres, Azizjon B., Muhammadali G., Farhodshoh K. et Sunatullokh K., doivent être présentés dans la journée à un juge de la détention.

Pour préparer la mise à exécution de leurs projets, ils étaient « en contact avec deux hauts responsables de l’EI en Syrie et en Afghanistan » qui leur fournissaient des instructions, selon la même source.

Les cinq Tadjiks ont effectué des repérages des « installations de l’armée de l’air américaine en Allemagne », précise le parquet.

« Cellule »

Ils sont « fortement soupçonnés » d’avoir rejoint en janvier 2019 le groupe EI et fondé « une cellule en Allemagne ». Ils avaient pour dessein initial de se rendre au Tadjikistan pour prendre part à des combats contre le gouvernement « dans le cadre du Jihad armé », selon le parquet.

 dans Action Directe

Des policiers masqués devant la Cour suprême fédérale à Karlsruhe, dans le sud de l’Allemagne, le 15 avril 2020 / © AFP

Après avoir abandonné ce projet, ils se sont notamment concentrés sur des cibles militaires américaines en Allemagne.

La cellule avait déjà acquis des « armes lourdes » et des munitions, ainsi que certains composants pour fabriquer des explosifs, commandés sur internet.

Ils avaient également récolté de l’argent en Allemagne, transféré ensuite à l’organisation via la Turquie.

Le premier suspect arrêté, Ravsan B., avait en outre accepté de commettre un meurtre commandité en Albanie afin de récolter 40.000 dollars US.

Bien qu’il se soit rendu là-bas avec un autre suspect, le projet avait finalement échoué et les deux hommes étaient rentrés en Allemagne.

Sur le qui-vive

Les autorités allemandes sont sur le qui-vive concernant la menace islamiste pesant sur l’Allemagne, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe État islamique qui avait fait 12 morts en décembre 2016 à Berlin.

Cette attaque jihadiste est la plus meurtrière jamais commise sur le sol allemand.

Les services de sécurité allemands estiment à environ 11.000 le nombre d’islamistes radicaux dans le pays, dont 680 sont considérés comme particulièrement dangereux et capables de recourir à la violence.

Depuis décembre 2016, les autorités ont déjoué neuf tentatives d’attentat de ce type, selon des chiffres de l’Office fédéral de police criminelle.

Outre l’attaque au camion-bélier sur le marché de Noël de la capitale, l’EI a revendiqué en 2016 un meurtre au couteau à Hambourg, un attentat à la bombe à Ansbach qui avait fait 15 blessés et tué l’assaillant, ainsi qu’une attaque à la hache dans un train en Bavière (5 blessés) dont l’auteur a été abattu par la police.

Plus récemment, en novembre dernier, la police avait arrêté trois hommes à Offenbach, près de la capitale financière Francfort, soupçonnés de préparer un attentat à la bombe au nom du groupe EI.

Certains des attentats ou tentatives ont été commis par des demandeurs d’asile –un Tunisien, un Syrien et un Afghan– arrivés en Allemagne à la faveur de la crise migratoire de 2015.

La chancelière Angela Merkel avait alors ouvert les portes du pays à quelque 900.000 demandeurs d’asile surtout venus des zones de conflit de Syrie et d’Irak.

L’Allemagne abrite une importante communauté musulmane estimée officiellement à entre 4,4 et 4,7 millions (5,4% à 5,7% de la population), dont une immense majorité rejette l’islamisme.

 

Intéressant : l’ancien dealer du Tout-Paris Gérard Fauré balance à tout va…

 

 

 

 

 

Il a déjà sorti trois bouquins, le troisième le 22 janvier de cette année 2020, et en promet au moins deux autres s’il n’est pas tué avant.

Il donne aussi avec plaisir des interviews, dont les deux ci-dessus.

A suivre…

 

 

https://www.lepoint.fr/societe/gerard-faure-confessions-du-prince-de-la-coke-01-02-2020-2360790_23.php#

Gérard Fauré, confessions du prince de la coke

 

VIDÉO. Hier trafiquant de drogue et braqueur de banques, Gérard Fauré a fait une douzaine de séjours en prison. Il se raconte aujourd’hui dans un livre. Rencontre.

 

Par

Modifié le 30/03/2020 à 23:30 – Publié le 01/02/2020 à 14:55 | Le Point.fr

 

« On m’a qualifié de prince de la coke. On aurait mieux fait de m’appeler le roi de la cocaïne. » En cette fin janvier, de passage à la rédaction du Point, Gérard Fauré fanfaronne. L’ancien trafiquant de drogue, ex-braqueur, (presque) rangé des voitures, est en verve. En pleine promotion du deuxième volume de ses mémoires*, il sort de l’enregistrement d’une émission de radio où il a donné des sueurs froides à son éditeur en évoquant le nom de quelques-uns de ses anciens clients. Dans quelques jours, il sera l’invité de plusieurs émissions télévisées à grande audience. Pour l’heure, le septuagénaire s’échauffe gentiment en revendiquant la place qu’il estime devoir lui revenir dans le paysage de la pègre des années 80.

 

Intéressant : l'ancien dealer du Tout-Paris Gérard Fauré balance à tout va... dans Corruption 20000406lpw-20008410-embed-libre-jpg_7013690
Son père était médecin du roi Mohamed V. Le jeune Gérard optera pour une carrière dans le grand banditisme. © DR

 

Né à Fès, au Maroc, en 1946, d’un père militaire, par ailleurs médecin personnel du roi Mohamed V, et d’une mère berbère, Gérard Fauré a passé plus de dix-huit ans de sa vie en prison (« 14 en France, deux en Hollande, un an en Espagne et une année de plus en Belgique », dénombre-t-il). En octobre 2018, à peine sorti de Fleury-Mérogis, il publiait un premier livre autobiographique où il revendiquait avoir été le « dealer du Tout-Paris ». Citant pêle-mêle, parmi ses clients, les noms de Jacques Chirac, Johnny Hallyday mais aussi de Françoise Sagan et Jean-Edern Hallier, dont il laisse aujourd’hui entendre que la mort dans un accident de vélo, en 1997, serait, en réalité, une élimination pure et simple. L’ouvrage avait trusté les premières places des palmarès de ventes pendant près d’un mois.

Du Maroc à la Costa Brava

Gérard Fauré n’a pas été seulement le fournisseur en coke de la jet-set. « C’est vrai que j’ai aussi été braqueur de banques », confesse-t-il. « Mais c’était pour le compte du Service action civique [le SAC], la milice privée de Charles Pasqua : très peu civique mais toujours prête à l’action », se dédouane-t-il. Demande-t-on des éléments de preuve de ce qu’il avance ? Gérard réplique aussitôt : « Je ne suis pas une gamate. » Un terme d’argot qui désigne à la fois un mauvais chanteur d’opéra et un menteur. « Personne n’a saisi les tribunaux pour le premier tome. C’est sans doute que ce que raconte Gérard est vrai », surenchérit son éditeur Yannick Dehée. En sera-t-il de même cette fois-ci ? « Je peux prouver tout ce que j’avance », affirme l’auteur.

L’homme n’a pas seulement de la gouaille. Il affiche et revendique une forme de baraka. Rien ne semble lui faire peur. Surtout pas la perspective de se retrouver poursuivi en diffamation. Il s’amuse que sa maison d’édition ait été approchée par des producteurs de cinéma. « C’est vrai que ma vie pourrait faire un bon film. Car j’ai commencé très tôt », explique Gérard Fauré dans un sourire. « À 5 ans, je faisais chanter les amis de mon père, menaçant de dévoiler leurs infidélités s’ils n’achetaient pas mon silence. À 8 ans, je déterrais, avec deux amis, les cadavres du cimetière de Essaouira où mes parents avaient déménagé. Je dépouillais les corps de leurs bijoux », poursuit-il. Deux ans plus tard, il commençait la contrebande et faisait commerce de devises étrangères dans les bureaux de changes d’Algésiras. Accro au cannabis dès ses 12 ans, il dit s’être mis à dealer au collège.

 

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À chacun de ses passages en France, ce proche de Gaëtan Zampa vient saluer sa mère à côté de Versailles. © DR

 

En 1964, son bac en poche, il quitte le Maroc pour s’installer en Espagne où il ouvre un magasin à Torremolinos, près de Marbella. Dans cette station touristique ont trouvé refuge, quelques années auparavant, plusieurs membres du « gang des Tractions Avant » (une bande de malfaiteurs français qui tire son nom des puissantes automobiles à bord desquelles ils sévissaient, NDLR). Quand on lui demande s’il les a rencontrés, Gérard Fauré élude. À l’époque, le jeune homme tient un bar avec son frère aîné, aujourd’hui décédé, qui deviendra consul de France à Cadix. « Georges n’a jamais rien fait d’illégal », tient-il à préciser. On ne peut pas dire la même chose de Gérard. Il en rigole.

Détentions à gogo

Son premier séjour en prison date de 1970. « À cause d’un quiproquo », assure-t-il. Associé dans un commerce d’habillement à un trafiquant d’armes hollandais d’origine indonésienne dont il jure alors ne rien savoir des activités illicites, il est arrêté pour trafic de cuirs de contrebande. « Deux hommes ont déposé des ballots de cuir dans ma boutique. Je leur ai demandé de les reprendre, mais ils ont filé et, deux minutes après, débarquait la Guardia Civil », se défend-il. Gérard Fauré est incarcéré à la prison de Marbella : « Une taule horrible de 12 places dont les lits étaient creusés à même la roche comme des tombeaux », se rappelle-t-il. Il y est si méchamment frappé par les gardiens qu’il atterrit à l’hôpital. Là, une infirmière qui connaît son père alerte sa famille. « Mon père avait des accointances avec le régime franquiste. Il a débarqué avec un député et m’a fait libérer. »

Rebelote deux ans plus tard. Cette fois, son père ne peut rien pour lui. « C’est un commando du SAC qui m’a libéré en débarquant aux portes de la prison », indique Gérard Fauré, qui décide à ce moment-là de s’installer à Amsterdam. « La Hollande a été mon université du crime », plaisante-t-il. Le jeune homme se met à faire de l’import-export de cocaïne et d’héroïne, sans état d’âme. « Bien sûr, j’aurais pu éviter de fournir tous ces gens qui ne pensaient qu’à nuire à leurs prochains, et qui pour être capables de le faire se bourraient le pif de ma cocaïne ! Mais pour être franc, d’une part, à l’époque je me foutais royalement de ce qui se passait dans ce pays, d’autre part, les fournir en coke ou en cannabis m’apportait une adrénaline exceptionnelle », écrit-il.

Il s’acoquine avec un gang de cambrioleurs. « En 1973, nous avons fait plus de 400 maisons », déclare-t-il sur un ton qui pourrait laisser penser qu’il n’en est pas peu fier. Dans son précédent livre, il expliquait aussi avoir été tueur à gages « à l’occasion », toujours pour le compte du Service action civique.

Sous crack

 

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À Amsterdam, où il emménage en 1973, il tombe dans le crack. © DR

 

Gérard Fauré explique être, dans ces années 70, « accro » au crack, un dérivé de cocaïne ultra-concentré qui se fume. « J’ai eu du mal à me défaire de cette saloperie », émet-il. Est-ce en raison des effets stupéfiants de ce « caillou » sur son cerveau que ses souvenirs se brouillent un peu ? Il peine à se rappeler le nombre d’allers-retours qu’il effectue alors entre les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse et le Maroc. Chaque fois, il fait escale en France où sa mère a refait sa vie avec le fils d’un ancien diplomate français, en poste au Vatican. Il pense que cette étiquette place son beau-père au-dessus de tout soupçon. C’est dans leur maison de Versailles qu’il stocke une partie de sa dangereuse marchandise. Il n’en sera pas moins arrêté une nouvelle fois en 1979, en possession d’une tonne de coke, et passera deux ans à l’ombre. Dès sa sortie, il reprend sa place de « grossiste » sur le marché de la blanche. « Je fournissais alors un certain Gianni qui revendait tout ça dans les boîtes de nuit parisiennes. C’est lui qui passait pour le roi de la coke, mais le titre aurait dû me revenir à moi », émet-il, avec orgueil.Dealeur le jour, il flambe la nuit tombée son argent au casino. « Je menais la grande vie : je dormais dans des palaces, je conduisais de luxueuses voitures et je couchais avec des filles somptueuses. » Fauré se dit alors proche de Gaëtan Zampa, croise Francis le Belge, deux grandes figures du banditisme dans les années 80. « Tous mes amis de l’époque sont morts, de mort violente. Je n’en reviens toujours pas d’être en vie, car j’ai plusieurs fois été pris dans des fusillades », confie-t-il. Ce sont ces années-là qu’il raconte dans son livre. Il explique conduire des « go-fast », effectuant des passages de la frontière à très grande vitesse, à bord d’une Ford Mustang GT, le même modèle que conduit Steve McQueen dans Bullit, ou dans une Mercedes 350L, le coupé au volant duquel Richard Gere apparaît dans American Gigolo. Il écrit avoir réchappé plusieurs fois à des embuscades. Certains épisodes semblent abracadabrants (comme ce chapitre où il explique avoir perdu une barquette de coke dans un champ et avoir réalisé qu’une vache l’avait mangée, s’offrant un trip mémorable). Faut-il vraiment prendre au pied de la lettre toutes ces histoires ? « C’est vrai que certaines peuvent sembler invraisemblables », reconnaît-il, beau joueur. Impossible de recouper ses dires. La plupart des témoins ont disparu. Gérard Fauré parle d’autant plus librement qu’il sait ne pas pouvoir être contredit.

Séducteur invétéré

 

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Gérard Fauré tombe, pour la première fois, pour trafic de drogue, en 1973. © DR

 

Un brin vantard, l’ancien trafiquant ne se fait pas prier pour étaler ses conquêtes féminines. Il laisse entendre qu’il aurait partagé la même maîtresse que Jacques Chirac (une journaliste politique en vue) et que c’est par jalousie que l’ancien président l’aurait conduit une nouvelle fois en prison. Son livre alterne d’ailleurs évocations érotiques et scènes d’action. Les deux se mêlant parfois. Comme lorsque l’auteur détaille un épisode étonnant où, pour passer la frontière entre la France et la Belgique, il aurait corrompu les douaniers grâce au service de prostituées. « Le sexe occupe, comme la drogue, une place importante dans ma vie », glisse l’ancien trafiquant. « Mais je ne suis visiblement pas le seul », ajoute-t-il, affirmant détenir les preuves qu’un hôtel, proche des Champs-Élysées, abritait un réseau pédophile qui aurait compté en son sein un ancien ministre de François Mitterrand.La pédophilie occupe, de fait, une place importante dans son ouvrage. L’ancien truand accuse ainsi, sans le citer, un membre de la famille royale britannique d’avoir sollicité des prostitués mineurs dans un hôtel de Tanger. « Le roi du Maroc avait fait installer des caméras cachées. Buckingham Palace a reçu quelques photos où on pouvait voir ce représentant de la Couronne en pleine action… Quarante-huit heures plus tard, la Grande-Bretagne livrait les officiers qui avaient trouvé refuge à Gibraltar après avoir tenté un coup d’État contre Hassan II, en 1972 », assène l’auteur. Une histoire qu’on jurerait sortie d’un épisode de SAS, d’un autre Gérard… de Villiers.

Naissance d’une vocation

 

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Gérard Fauré, devenu « dealeur du Tout-Paris », sera à nouveau arrêté à l’été 1986. © DR

 

En juillet 1986, Gérard Fauré est de nouveau arrêté. « Le Tout-Paris perd son fournisseur de cocaïne », titre France-Soir. « Le pourvoyeur du showbiz est tombé », affiche Le Parisien. Désireux de prouver que ce titre n’est pas usurpé, Gérard Fauré prend bien soin d’égrener, dans son livre, quelques noms de vedettes. On y croise ainsi un Alain Delon particulièrement cynique, un Mick Jagger défoncé, mais aussi le producteur de Grease ou de Saturday Night Fever : Robert Stigwood, porté sur la coke. On y entrevoit Claude Brasseur et Bernard Giraudeau. Gérard Fauré règle ses comptes avec Thierry Ardisson, mais aussi Thierry Le Luron. Mais ceux qu’il abhorre le plus, ce sont les avocats qu’il a fait travailler à chacune de ses (nombreuses) interpellations. « Grâce à ces nuls, j’ai failli prendre presque dix ans pour quelques grammes de drogue. Tous ces bavards étaient plus doués pour me prendre mon fric que pour me sortir du trou », peste-t-il.Durant sa détention à Liancourt, dans l’Oise, le voyou reprend ses études. Il passe un CAP puis un BEP de comptabilité ; s’inscrit en DEUG d’anglais et fait même un stage d’horticulture. Surtout, il se met à écrire et prend goût à coucher sa vie sur le papier. « J’ai au moins quatre livres dans mes tiroirs », confie-t-il. Sorti en 1991, il retombe, quelques mois plus tard. C’est là que son chemin croise celui d’Éric Dupont-Moretti, qu’il égratigne tout particulièrement. « Tout ce qu’il a fait, c’est d’énerver le juge. J’en ai repris pour trois ans, là où je n’aurais pas dû prendre plus de 18 mois », tacle-t-il.

Entre 1997 et 2015, Gérard Fauré sera encore impliqué dans trois affaires, dont un double assassinat et une tentative de meurtre. Deux affaires pour lesquelles il s’explique dans son livre. « J’aurai aussi participé à la mise hors d’état de nuire d’un réseau djihadiste », avance-t-il, sans vouloir en dire plus. « Ce sera le sujet de l’un de ses prochains ouvrages », justifie son éditeur. Aujourd’hui libre et remarié à l’ex-femme d’un ancien grand flic, il vit dans une petite commune des Yvelines où ses deux voisins sont d’anciens directeurs de services centraux de police. « Ils se détestent mais moi je les aime bien », plaisante Gérard Fauré. Le septuagénaire rêve de cosigner, avec l’un d’entre eux, un ouvrage en forme de dialogue. Il en a déjà le titre : Le Loup et l’Agneau. « Devinez qui est l’un et qui est l’autre ? » interroge l’ancien trafiquant. Décidément intarissable.

 

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Après « Dealer du Tout-Paris », Gérard Fauré poursuit le récit explosif de sa vie et nous plonge dans l’intimité des élites parisiennes qui ont fait de la cocaïne une drogue mondaine et populaire (résumé de l’éditeur). © DR

 

*Prince de la coke, de Gérard Fauré, Nouveau Monde éditions, 224 pages, 17,90 €.
 

 

https://www.liberation.fr/france/2018/10/25/gerard-faure-une-clientele-haut-de-came_1687887

Profil
Gérard Fauré, une clientèle haut de came

 

Par Renaud Lecadre — 25 octobre 2018 à 21:06
 
Gérard Fauré, auteur de «Dealer du tout-Paris, le fournisseur des stars parle», à Paris, le 16 octobre. Photo Rémy Artiges pour Libération

 

L’ancien dealer et braqueur de banque, qui a croisé la route de Charles Pasqua ou de Johnny Hallyday publie son autobiographie. Son parcours hors norme laisse entrevoir les liens entre politique et voyoucratie.

 

  • Dealer de stars : de Pasqua à Hallyday en passant par Chirac, une clientèle haut de came

Barnum garanti. Aujourd’hui sort en librairie l’autobiographie d’un beau voyou. Gérard Fauré (1), fils d’un médecin militaire, fut un authentique trafiquant de cocaïne, doublé d’un braqueur de banques, et tueur à gages à l’occasion. A ce titre, l’intitulé du bouquin, Dealer du tout-Paris, le fournisseur des stars parle (1), pourrait prêter à confusion. Il n’était pas que cela. Mais comme le souligne son éditeur, Yannick Dehée, «c’est la première fois qu’un voyou parle sur les politiques». Et pas n’importe lesquels : Charles Pasqua et Jacques Chirac.

Un quart du manuscrit initial a été expurgé, des noms ont été initialisés ou anonymisés. Demeure le name-dropping dans le milieu du show-biz, visant des personnalités déjà connues pour leur addiction à la coke. Certains lecteurs s’en délecteront, mais il y a mieux – ou pire : l’interférence entre la politique et la voyoucratie, fournisseuse de services en tous genres. «On entre dans le dur», souligne un spécialiste du secteur.

A lire aussiGérard Fauré : «Pasqua ne pouvait quand même pas se mouiller pour un meurtrier»

Pasqua n’était guère cocaïnomane – «j’en suis sûr», atteste notre lascar – mais l’argent parallèle du secteur a pu l’intéresser… Fauré, précoce dealer au Maroc puis un peu partout ailleurs, raconte avoir été très vite pris en charge, dans les années 70, par l’Organisation de l’armée secrète. Initialement dédiée au maintien de l’Algérie française, l’OAS changera très vite de fusil d’épaule : «opérations homo» (assassinats ciblés) contre des indépendantistes basques ou corses, mais aussi braquages de banques. Le Service d’action civique (SAC) prendra ensuite le relais. Fauré, fort de ses compétences en la matière, met la main à l’ouvrage : «La recette Pasqua consistait à constituer des « mouvements patriotiques », en vérité violents, avec des voyous peu recommandables. Comment les rémunérer ? Tout simplement avec l’argent provenant de gros braquages de banques et de bijouteries, commis en toute impunité. Avec Pasqua, tout était possible, du moins pour les membres du SAC. Patriote, certainement prêt à mourir pour son pays, il gardait en revanche un œil attentif sur les caisses du parti. Moyennant la moitié de nos gains, il nous garantissait l’impunité sur des affaires juteuses et triées sur le volet, sachant exactement là ou il fallait frapper.»

L’auteur narre ainsi sa rencontre avec le politique, qu’il situe en 1978 : «Charles Pasqua donnait de sa voix tonitruante des ordres à tout le personnel, toutes les têtes brûlées de France et de l’Algérie française.» Et de lui lancer : «Alors, c’est toi le mec dont on me vante les mérites ? Bien. Tu vas reprendre du service dès aujourd’hui, avec tes amis, si tu veux bien. J’ai une mission de la plus haute importance, que tu ne peux pas te permettre de refuser, ni de rater. Compris ?»

Backgammon

A l’issue de l’entretien, Gérard Fauré croisera illico le parrain marseillais «Tony» Zampa, qui traînait là par hasard, lequel l’entreprend dans la foulée sur différentes affaires à venir : des investissements dans les casinos et la prostitution aux Pays-Bas. Cas peut-être unique dans les annales de la voyoucratie, il fera parallèlement équipe avec l’illustre Francis Vanverberghe, dit «Francis le Belge», «doté d’un savoir-vivre qui valait bien son savoir-tuer». Il en garde un souvenir mi-épaté mi-amusé : «Zampa ou « le Belge », qui pourtant étaient des gangsters d’envergure internationale, se seraient fait descendre comme des mouches s’ils avaient eu la mauvaise idée de mettre les pieds en Colombie ou au Venezuela, car ils étaient prétentieux.» Pour la petite histoire, il reconstitue leur brouille à propos de… Johnny Hallyday : «Tous les deux voulaient le prendre sous tutelle, pour capter sa fortune ou l’utiliser comme prête-nom. Ils ont fini par s’entre-tuer pour ce motif et quelques autres.» Fauré considérait Johnny comme sa «plus belle prise de guerre» dans le microcosme de la coke. Mais lui gardera un chien de sa chienne après que le chanteur l’a balancé sans vergogne aux Stups, contre sa propre immunité.

Notre voyou prétend n’avoir jamais balancé, lui, du moins jusqu’à ce livre. «Si vous le voulez bien, j’attends votre version des faits s’agissant des deux chèques de M. Chirac rédigés à votre ordre. Je vous invite à bien réfléchir avant de répondre» : sollicitation d’une juge d’instruction parisienne en 1986, hors procès-verbal. Tempête sous un crâne à l’issue de laquelle Gérard Fauré évoquera une dette de jeu au backgammon… Dans son bouquin, l’explication est tout autre – «J’avais dû travestir la vérité.» S’il ne peut attester que l’ex-président prenait de la coke, il évoque son penchant pour les femmes… Pour l’anecdote, les deux chèques en question feront l’objet d’une rapide opposition de leur signataire. «Chirac, dont j’avais admiré la prestance et même les idées politiques, s’est avéré mauvais payeur.»

Hommage

Ce livre-confession est une authentique plongée dans le commerce de la drogue. Notre trafiquant, dix-huit ans de prison au compteur, connaît son produit : «Aucune coke ne ressemble à une autre. Certaines, comme la colombienne, vous donnent envie de danser, de faire l’amour, mais rendent très agressif, parano et méfiant. La bolivienne rend morose, triste, et pousse parfois au suicide. La meilleure est la péruvienne, qui augmente votre tonus, votre joie de vivre et pousse à la méditation, au questionnement. La vénézuélienne a des effets uniquement sur la performance sexuelle. Les autres, brésilienne, chilienne ou surinamienne, ne sont que des pâles copies.» Son mode de transport aussi : dans le ventre d’une chèvre, elle-même logée dans l’estomac d’un boa que les douaniers, à l’aéroport d’arrivée, prendront soin de ne pas réveiller. Puis, une fois le coup du boa connu des gabelous, le ventre d’un nourrisson – une technique brésilienne consistant à empailler un bébé mort pour le maintenir en bon état, et ainsi faire croire qu’il dort au moment de passer la frontière…

Le livre s’achève sur cet hommage indirect à la police française : lors d’une perquisition à son domicile, 10 des 15 kilos de cocaïne disparaissent, tout comme 90 % des 300 000 euros logés dans un tiroir. «Je n’ai pas pensé un seul instant me plaindre de la brigade du quai des Orfèvres, dans la mesure où les vols qu’elle commettait chez moi ne pouvaient qu’alléger ma future condamnation.»

(1) Nouveau Monde, 224 pp., 17,90 €.

photo Rémy Artiges pour Libération

Renaud Lecadre

 

https://www.liberation.fr/france/2018/10/25/gerard-faure-pasqua-ne-pouvait-quand-meme-pas-se-mouiller-pour-un-meurtrier_1687888

Gérard Fauré : «Pasqua ne pouvait quand même pas se mouiller pour un meurtrier»

 

Par Renaud Lecadre — 25 octobre 2018 à 21:06

 

L’ex-trafiquant Gérard Fauré, qui a passé dix-huit ans derrière les barreaux, multiplie les anecdotes dignes d’un thriller.

 

  • Gérard Fauré : «Pasqua ne pouvait quand même pas se mouiller pour un meurtrier»

Figure du trafic de drogue, Gérard Fauré raconte ses activités à Paris dans les années 80, où il fournissait de la cocaïne à de nombreuses célébrités.

Vous êtes toujours en vie. C’est de la chance ?

Non, pas de la chance. Mon talent de diplomate, de beau parleur. La parole donnée, la correction avant tout. Un jour, un flic me mettait des coups de Bottin dans la gueule pour une histoire de meurtre. Puis m’a relâché faute de preuve en me disant : «Tu as été correct !» Une autre fois, j’avais deux équipes sur le dos, des Gitans et des Kabyles. Heureusement, les flics m’ont arrêté avant eux… Donc un peu de chance, quand même.

A lire aussiGérard Fauré, une clientèle haut de came

L’OAS vous a également bien protégé…

Ils m’ont sorti de prison en Espagne, mitraillettes à la main.

Charles Pasqua aussi ?

Il avait pas mal de comptes à régler. En échange, il nous donnait des plans d’un braquage, les clés de la banque… Mais ce n’était pas toujours garanti : un jour, on fait un coup, croyant comme des cons que tout était bordé, mais une tripotée de flics nous attendait à la sortie.

Apportait-il une garantie policière ?

Oui et non. Pasqua ne pouvait quand même pas se mouiller pour un meurtrier.

Johnny Hallyday était, selon vous, tenu par le milieu dans les années 80…

J’en suis sûr. «Francis le Belge» me l’a raconté : la bande à Tony Zampa rackettait Johnny. Belge comme lui, Francis va le voir : «Lâche-le !» L’autre : «Jamais !» C’est là que les deux clans sont entrés en guerre, à propos de Johnny Hallyday, même s’il y avait peut-être d’autres raisons.

Renaud Lecadre

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Faur%C3%A9

Gérard Fauré

 

  1. Renaud Lecadre, « Gérard Fauré : Pasqua ne pouvait quand même pas se mouiller pour un meurtrier », Libération « L’ex-trafiquant Gérard Fauré, qui a passé dix-huit ans derrière les barreaux, multiplie les anecdotes dignes d’un thriller »,‎ 25 octobre 2018 (lire en ligne [archive])

Références radiophoniques

Références vidéographiques

Références bibliographiques

  1. Fauré et Perltereau 2018, p. 41, chap 5 « L’Espagne, ma deuxième patrie » : […] Un problème de taille que j’eus avec le général Oufkir. […] Ce dernier, après avoir eu vent d’une liaison que j’entretenais avec sa femme du côté de Marbella [lire en ligne [archive]]

Liens externes

:

 

Et l’autre qui continue de menacer…

 

Et l'autre qui continue de menacer... dans Calomnie Jean-marc%2BDonnadieu%2BCoucou%2B-%2Bwww.facebook.com

 

Cyprien Luraghi le corbeau égal à lui-même…

C’est dans le « thread » qui suit, extrait de Twitter.

Lui qui se signale depuis la nuit des temps comme l’un des pires corbeaux qui soient, on le retrouve encore là, comme très souvent, à dénoncer de présumés « corbeaux »…

Je rappelle donc ici que dès l’année 2009 au plus tard il se met à me dénoncer partout pour des tas d’infractions inexistantes… non seulement auprès des journalistes des deux sites participatifs Rue89 et Le Post, où il me harcèle directement de 2008 à 2010 et continuera à me calomnier jusqu’à la cessation ou quasi cessation d’activité pour l’un comme pour l’autre alors que je n’y suis plus depuis l’été 2009 pour le premier et mars 2010 pour le second, mais également auprès de quantité de tiers, notamment des administrations et services publics des secteurs médical et social.

En 2010, un des premiers avocats brestois à avoir vu ses publications de cette année-là me concernant en avait été horrifié et s’était exclamé à leur lecture : « C’est pire que la Gestapo ! »

Eh oui, même si je ne peux pas trouver à Brest d’avocat qui accepte de me défendre, ils sont bien tous au courant et n’apprécient pas forcément ce que font mes harceleurs et leurs complices magistrats ultra CORROMPUS du Tribunal de Grande Instance de Brest…

En 2011, après m’avoir déjà dénoncée mensongèrement pour des faits imaginaires à sa gendarmerie, celle de Puy-l’Evêque, Cyprien Luraghi va encore plus loin en persuadant une femme qui ne me connaît pas et dont j’ignore jusqu’à l’existence d’aller me dénoncer comme scientologue extrêmement dangereuse et malfaisante au Commissariat de Police de Brest…

Je n’ai rien à voir avec l’Eglise de Scientologie ni avec aucune autre secte et n’ai jamais rien commis de tout ce dont cette femme m’a accusée mensongèrement sur suggestion du mythomane extrêmement pervers Pascal Edouard Cyprien Luraghi qui remettra ça lui-même en 2015 avec tout un lot de nouvelles dénonciations calomnieuses aussi effrayantes qu’effarantes…

Il m’a aussi dénoncée calomnieusement à de multiples reprises, non seulement auprès de mes hébergeurs de blogs, mais également à la police du net, à la CNIL, et même au maire de Brest et au sous-préfet de Brest, en plus du procureur de la République de Brest, en leur envoyant à tous des copies de ses lettres aux autres, pour les forcer à lui obéir – genre : « j’en réfère à toutes les autorités, vous voilà tous prévenus, vous n’avez pas intérêt à m’oublier »…

Quant au psychiatre dont il a tenté d’obtenir mon internement en psychiatrie, il l’a carrément harcelé à ce sujet durant plusieurs années…

 

Lire ou relire à ce sujet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/02/01/comment-le-cybercriminel-pascal-edouard-cyprien-luraghi-a-tente-de-me-faire-interner/

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/11/01/quand-cyprien-luraghi-pete-un-cable/

 

Voilà.

Quand une femme ingénieur dit qu’elle est ingénieur, c’est vachement grave.

Cela justifie que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et toute sa clique de débiles mentaux, tel Jean-Marc Donnadieu de Béziers, la dénoncent partout mensongèrement pour des tas de faits imaginaires et tentent par tous les moyens de la faire interner en psychiatrie…

 

 
https://twitter.com/FredericBianchi/status/1248517103306575876

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Conversation

 

Cyprien Luraghi le corbeau égal à lui-même... dans Calomnie F1lYi6-l_bigger
Frédéric Bianchi
@FredericBianchi
Avec le confinement, la délation explose. C’est comme le compte « Fallait pas supprimer », c’est toujours pour faire le « bien » qu’on dénonce: « Les délateurs s’abrite derrière des valeurs civiques : la justice, la salubrité publique, l’intérêt général »
Translate Tweet
 dans Corruption
Avec le coronavirus, le retour des « corbeaux »
A Paris comme en province, la police reçoit des appels pour dénoncer des manquements, réels ou supposés, aux mesures de confinement. Un phénomène limité, mais révélateur des angoisses de l’époque et…
lemonde.fr
9:44 AM · Apr 10, 2020·Twitter Web App
93

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F1lYi6-l_bigger dans Crime
Frédéric Bianchi
@FredericBianchi
·

Apr 10

Replying to

Une phénomène encouragé ces dernières années avec l’émergence des lanceurs d’alerte, tenants du name and shame et du full disclosure
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xaHi2qhg_bigger dans Folie
brokeback montaigne
@francisfrog
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Apr 10

Replying to

possible de faire un update de votre photo de profil ? (moustache)
YlQGQyM-_bigger dans LCR - NPA
Vincent Glad
@vincentglad
·

Apr 10

Révélatrice des angoisses de l’époque et du poids du passé.
wacpeS_-_bigger dans Le Post
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
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Apr 10

Déniché par hasard l’autre jour − pas tout neuf et heureusement un peu à l’abandon :
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XfWFVwbj_bigger dans Luraghi
Michel Ney
@sidounours
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Apr 10

Replying to

« révélateur des angoisses de l’époque et du poids du passé.»
IDSpJDCa_bigger dans NEMROD34
Conrad Costals
@ConradCostals
·

Apr 10

« Révélateur des angoisses de l’époque et du poids du passé » is the new « les heures nauséabondes les plus sombres »
XfWFVwbj_bigger dans Pédophilie
Michel Ney
@sidounours
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Apr 10

Le mythe du Français délateur mdr.
XfWFVwbj_bigger dans Perversité
Michel Ney
@sidounours
·

Apr 10

Quelqu’un s’est-il déjà attaqué à ce mythe débile, d’ailleurs ? Il sort toutes les semaines.
IDSpJDCa_bigger dans Politique
Conrad Costals
@ConradCostals
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Apr 10

Historiquement cela a du commencer avec l’affaire de Tulle dans les années 20. Puis la défaite de 40 et la honte de l’occupation ont été un terreau pour ces tropismes qui ont été répétés jusqu’à devenir des vérités par les masochistes qui tiennent la culture depuis les années 80
XfWFVwbj_bigger dans Rue89
Michel Ney
@sidounours
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Apr 10

Qui a vécu ailleurs en Occident sait que c’est n’importe quoi.

 

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Geri&Freki
@Geri_Freki94
·

Apr 10

En bas à droite
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Hamster inclusif
@HamsterFr
·

Apr 10

Replying to

Trop de bobos qui s’ennuient.
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richert
@henririchert
·

Apr 10

Replying to

La part d’ombre, cette noirceur d’âme, ce besoin de nuire aux autres sous prétexte civique ou de loyauté vis à vis d’un Etat ( là d’urgence, hier l’occupation ) sont souvent le seul exutoire des personnes mal en société en temps normal. Ici & ailleurs.
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Robert Tellez
@Rhaubaire
·

Apr 10

Replying to

ne traite que des données publiques.

Replying to

Ça marche bien à Taïwan, de plus si tu dénonces quelqu’un et qui prend une amende tu touches 10%… Bizarrement tous le monde est respectueux des règles
Replying to

Comme les LREM quand ils votent une réforme inique. Plus juste et plus humaine.
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Car2Paris
@Cbellage
·

Apr 10

Replying to

à la guerre, comme à la guerre…. et là, sanitairement parlant, c’est pour le bien commun.
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santouh redha
@santouh
·

3h

La peur, l’angoisse…une pincée de racisme quelquefois…mais aucun civisme voilà, voilà on demande au personnel médical de déménager…car devenu des pestiférés, comme les lépreux du moyen âge qu’il fallait isoler…j’abuse un peu mais juste un peu
More replies
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Nestor Penne
@NestorPenne
·

Apr 10

Replying to

Par contre, il est conseillé de dénoncer son voisin lorsqu’il y a des violences conjugales. Toujours pas compris la différence.
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Frédéric Bianchi
@FredericBianchi
·

Apr 10

Assistance à personne en danger ça
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Nestor Penne
@NestorPenne
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Apr 10

D’accord. Par contre aller foutre des miasmes potentiellement mortels pour d’autres personnes, c’est pas grave.
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Le Hérisson Rouge

@LeHerissonRouge
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Apr 10

Replying to

La moindre des choses quand on parle d’un compte Twitter dans un tweet c’est de l’identifier. Cc

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Frédéric Bianchi
@FredericBianchi
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Apr 10

C’est vrai, vous avez raison, je manque à tous mes devoirs :)
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Le Hérisson Rouge

@LeHerissonRouge
·

Apr 10

C’est pas non plus un devoir, ni une obligation. Et ça arrive d’oublier.
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Le cartonaute masqué
@cartonaute
·

Apr 10

Replying to

Ces gens la font ça tout le temps.
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Bagadoù Stourm breton réfractaire
@PinkiePou1
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Apr 10

Replying to

Cyprien Luraghi le corbeau égal à lui-même... dans AC ! Brest
Mon voisin s’appelle Lévy !
Extrait du vidéokon des inconnus sur les Français et la guerre… la première fois que je l’ai vu, j’ai été pris d’un fou-rire pendant 5 bonnes minutes ! Et …
youtube.com
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Gerhart Al Hamasse
@GLamasse
·

Apr 10

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Yin

cuy gracioso 3

Aime le potage

Avis du 3 février 2015

Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.

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Avis

Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.

Avis du 24 janvier 2015

Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né. En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées. Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.

Avis du 26 janvier 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.

Avis du 31 janvier 2015

Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.

Avis du 1er février 2015

Retour de mes statistiques "basiques".

Avis du 3 février 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.

Avis du 6 février 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.

Avis du 11 février 2015

Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.

Avis du 26 février 2015

Statistiques "basiques" enfin débloquées !

Avis du 27 février 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !

Avis du 4 mars 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.

Avis du 7 mars 2015

Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.

Avis du 25 mars 2015

Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.

Avis du 2 avril 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour.

Avis du 26 avril 2015

Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.

Avis du 28 avril 2015

Statistiques de retour. Merci.

Avis du 7 mai 2015

Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.

Avis du 10 mai 2015

Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".

Avis du 14 mai 2015

Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.

Avis du 3 octobre 2015

Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.

Avis du 5 octobre 2015

Statistiques "avancées" de retour ce soir. Merci.

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