Lalala n’est pas la même chose que Dalaha. C’est l’image que j’ai de vous: la main sur les oreilles chantant « lalala j’entends rien je m’en fous j’ai raison! ». Je vous deux autres liens: Ironie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ironie Caricature: http://fr.wikipedia.org/wiki/Caricature – Les …
Peut être un problème de dyslexie… au vue de l’écriture de mon pseudo .. Je ne vois pas en quoi votre pseudo indique une possible dyslexie chez vous. phrase prélevée hors texte … En fait y a pas de miracle avec une pierre magique, ou l’édition d’un dico traducteur .. La pierre de rosett…
Il s’agit donc, en date du 12 février 2015, de la poursuite de ses discussions vaseuses avec Dalaha :
Dalaha
Sujet du message: Re: Qu’y a t-il après la mort? (Bis)
Publié: 12 Fév 2015, 07:47
Inscrit le: 19 Juin 2005, 12:19 Messages: 1045 Localisation: France
Citer:
NEMROD34 <<<<Vu que beaucoup discutent depuis un bon moment avec Lalala je conclus qu’il existe un genre de pierre de rosette ou un dictionnaire de traduction (parce que moi je ne comprends même pas une de ses phrases).
Où peut on le trouver ?
Par exemple que veut dire:
Peut être un problème de dyslexie… au vue de l’écriture de mon pseudo ..
Citer:
Non… mais nous de l’expérimenter personnellement oui.. seulement sur l’après, ça probante continuité ne demeure qu’une supposition ..
Citer:
NEMROD34<<<<Parce que vraiment j’y entrave que dalle!
Alors … possible dyslexie + phrase prélevée hors texte … En fait y a pas de miracle avec une pierre magique, ou l’édition d’un dico traducteur .. Mais vous le saviez déjà … n’Est-ce pas ?…
Sujet du message: Re: Qu’y a t-il après la mort? (Bis)
Publié: 12 Fév 2015, 08:27
Inscrit le: 19 Juin 2005, 12:19 Messages: 1045 Localisation: France
Citer:
toniov <<< C’est difficile à définir…
Je dirai: être conscient c’est être présent à la réalité ( et être inconscient c’est donc être absent à la réalité ).
Oui … en quelque sorte ..
Mais .. Quel nom est donné .. lorsque consciemment on vit deux réalités en même temps … un dédoublement ?? … svp.
Et en ce cas .. qu’est ce que la conscience si elle ce départage.. ?..
_________________
« Et je vous dis encore : Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume de Dieu. » Matthieu 19:24Le Blog des Maîtres du Monde
Sujet du message: Re: Qu’y a t-il après la mort? (Bis)
Publié: 12 Fév 2015, 10:36
Inscrit le: 16 Fév 2012, 08:19 Messages: 1158
Le double compte ?
_________________
Pour les échantillons statistiques, comme dans d’autres domaines, il n’y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l’instinct sur des problemes de probabilites, c’est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c’est bon pour la poubelle
Sujet du message: Re: Qu’y a t-il après la mort? (Bis)
Publié: 12 Fév 2015, 11:34
Inscrit le: 08 Fév 2015, 20:51 Messages: 17
Dalaha a écrit:
Mais .. Quel nom est donné .. lorsque consciemment on vit deux réalités en même temps … un dédoublement ?? … svp.
On peut vivre plusieurs réalités. Mais pas en même temps, non ?…
Ou bien alors on peut vivre une réalité, plus ou moins en profondeur, avec plus ou moins d’accuité.
Maintenant si on vit plusieurs réalités à la fois et qu’on ne sait plus laquelle est la » bonne » alors…c’est qu’on a pété un câble, non ?…
Édité par la modération: prière de ne pas faire inutilement des citations complètes.
Sujet du message: Re: Qu’y a t-il après la mort? (Bis)
Publié: 12 Fév 2015, 12:44
Inscrit le: 19 Juin 2005, 12:19 Messages: 1045 Localisation: France
NEMROD34 a écrit:
Je ne vois pas en quoi votre pseudo indique une possible dyslexie chez vous.
Non .. c’est chez Vous la dyslexie .. Lalala n’est pas la même chose que Dalaha.
Citer:
phrase prélevée hors texte … En fait y a pas de miracle avec une pierre magique, ou l’édition d’un dico traducteur ..
NEMROD34 a écrit:
La pierre de rosette une pierre magique ? Cherchez 10 secondes sur google, et puis non je vous le donne: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_RosetteVous avez déjà essayé d’écrire une phrase en français correct et qui aurait du sens ? :mrgreen :
Merci ..pour le lien.. ce nom me disait quelque chose ..en dehors du saucisson ..
- Les sens d’une phrase sont souvent, là où on veux les voir… Et ça surtout lorsqu’ont l’a sort, de son contexte.
Dalaha a écrit:
Mais .. Quel nom est donné .. lorsque consciemment on vit deux réalités en même temps … un dédoublement ?? … svp.
Chanur a écrit:
La Schizophrénie ?
la Schizophrénie.. Il me semble que ce sont des personnalités qui prennent possession du corps, chacune leurs tours, , et non, les sens de ma question .. qui sera deux, ou même trois consciences distinctes rattachées en même temps, à un même corps.
Quelqu’un aurait-il une info sérieuse (?) (ça changerait )
Sujet du message: Re: Qu’y a t-il après la mort? (Bis)
Publié: 12 Fév 2015, 13:45
Inscrit le: 14 Déc 2013, 05:58 Messages: 714
Dalaha a écrit:
la Schizophrénie.. Il me semble que ce sont des personnalités qui prennent possession du corps, chacune leurs tours, , et non, les sens de ma question .. qui sera deux, ou même trois consciences distinctes rattachées en même temps, à un même corps.
Non, mais c’est une erreur assez fréquente de confondre personnalités multiples et schizophrénie.
Ainsi, la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples (qui peut concerner les troubles dissociatifs de l’identité). L’amalgame est pourtant courant, et le terme schizophrénie (ou ses dérivés) est souvent utilisé à tort, notamment dans la presse ou le cinéma, pour désigner une entité aux facettes multiples, parfois antagonistes, ou un tiraillement entre des propos contradictoires.
Je pensais effectivement à la schizophrénie. Mais, bien sûr, il est impossible de dresser un tel diagnostic sur un forum, et je ne serais de toute façon pas compétent pour ça.
Je pense que vous devriez consulter un psychiatre.
_________________
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n’est pas une preuve.
Sujet du message: Re: Qu’y a t-il après la mort? (Bis)
Publié: 12 Fév 2015, 14:02
Inscrit le: 19 Juin 2005, 12:19 Messages: 1045 Localisation: France
Dalaha a écrit:
Mais .. Quel nom est donné .. lorsque consciemment on vit deux réalités en même temps … un dédoublement ?? … svp.
toniov a écrit:
On peut vivre plusieurs réalités. Mais pas en même temps, non ?…
Ou bien alors on peut vivre une réalité, plus ou moins en profondeur, avec plus ou moins d’accuité.
Maintenant si on vit plusieurs réalités à la fois et qu’on ne sait plus laquelle est la » bonne » alors…c’est qu’on a pété un câble, non ?…Édité par la modération: prière de ne pas faire inutilement des citations complètes.
J’ai donnée ce terme de dédoublement .. parce que c’est l’effet produit.. Après, lorsqu’on regarde la définition wiki a ce mot.. il est clair que ça n’est pas la même chose ..
Durant certaines expériences en projection. il m’arrive d’être scindée en 2, et une seule fois 3 conscientes distinctes .. Mais sur ma question, ce sont celles d’être entrain de Voir ce qui est devant moi dans ma réalité dite effective, et en même temps transportée, en étant consciente de voir et d’être vue dans un ailleurs .
En ces moments je suis en 2 consciences distinctes, parce que séparée… Pendant un cours laps de temps, avant que la partie de cette réalité dite effective, ne vienne rejoindre l’autre …Ailleurs..
Lorsque je vis ces expériences, elles sont indépendante de mes volontés.. Et quant l’expérience ce met en route, je pourrais être entrain de regarder quelque chose dans l’ici, que je continue de voir (partie gauche), mais en même temps, je me sens « aspirée » en extérieure derrière (partie droite) puis vois 2 réalités en même temps.. Une avec mes sens physique vision gauche, et l’autre avec une vision psychique, coté droit…
Lorsque je prend conscience d’être en cette séparation, la partie gauche rejoins la partie droite, avec les mêmes sensations « élastiques » seulement ça va a l’opposé du corps physique… et là ça me donne une pleine conscience, de ce que je vis et vivrais en l’expérience .
Donc l’explication aux sens de ma question étant ci-dessus .. me répète
En ces cas .. qu’est ce que la conscience si elle ce départage.. ?..
- Les sens d’une phrase sont souvent, là où on veux les voir…
Ce qui ce conçoit bien, s’exprime bien.
Vos phrases sont décousues, n’ont aucun sens, les mots servent à communiquer, se comprendre, si chacun leur donne le sens qu’il veut comment se comprendre ?
Si vous voulez être comprise, exprimez vous de façon à l’être, exprimez vous d’une autre façon si vous n’êtes pas comprise la première fois, ne répondez pas « je me comprends », parce que dans ce cas discutez avec vous et n’attendez rien de l’autre.
Je reprend le début de ma réponse: si je vous explique pas mon « Lalala » vous ne le comprenez pas, mais je prends de vous l’expliquer, je vous réponds pas « je me comprends » ou « Les sens d’une phrase sont souvent, là où on veux les voir. » .
_________________
NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
Siret : 123456789
Capital 3 millions de brouzoufs
Certifié sans chat.
Notons au passage que ces menaces sont de même type et même nature que celles que NEMROD34 lui-même et ses complices de la bande de Cyprien Luraghi m’ont publiquement adressées à maintes reprises à compter du mois de juin 2010, tout en révélant au public mon identité, mes coordonnées et celles de mes proches, et en aussi lançant de multiples appels au meurtre et au viol à mon encontre – et je passe sur tous les autres détails de ma vie privée, vrais ou faux, qui ont pu être révélés au public par les mêmes délinquants :
Une collaboratrice de « Charlie Hebdo » victime d’appels au meurtre sur Twitter
Le Monde.fr avec AFP | 20.02.2015 à 19h20 • Mis à jour le 20.02.2015 à 19h45
La sociologue et collaboratrice à Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui et son mari sont visés par des menaces de mort sur Twitter. Des informations sur leur vie privée sont diffusées sur le réseau social depuis plusieurs jours. Des syndicats et fédérations de journalistes ont dénoncé, vendredi 20 février, ces appels au meurtre.
« Aujourd’hui, Zineb El Rhazoui et son mari sont visés. Les menaces sont accompagnées de la photo et d’informations sur le domicile et le lieu de travail de son mari, et diffusées sur le réseau social » Twitter, explique la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
« Les syndicats français, membres de la FIJ et de la FEJ [Fédération européenne des journalistes], appellent à la solidarité envers notre consœur et son mari. Quelques semaines après la tuerie perpétrée à Paris contre l’équipe de “Charlie Hebdo”, et encore ce week-end après les attaques à Copenhague, ces appels au meurtre montrent que les inspirateurs de ces discours de haine n’ont pas désarmé. »
SOLIDARITÉ CONTRE « TOUTES MENACES TERRORISTES »
Pour sa part, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), cité par la FIJ, « exprime sa solidarité avec Zineb El Rhazoui et son mari Jaouad Benaissi contre toutes menaces terroristes » et « considère que ces attaques sont dans le droit fil des actes barbares, perpétrés contre les journalistes de Charlie Hebdo ».
« Le SNPM demande aux autorités marocaines et françaises de mettre en œuvre toutes les mesures pour assurer la protection de l’intégrité physique de la journaliste et de son mari, face à un vrai danger. »
Zineb El Rhazoui, sociologue des religions franco-marocaine, militante contre Mohammed VI et les intégristes, actuellement en France, est notamment la scénariste de La Vie de Mahomet, dessinée par Charb. Elle bénéficie d’une protection policière, a-t-on appris de source proche du dossier. Les appels au meurtre visent aussi son mari, resté au Maroc et toujours pas protégé, alors que certains messages divulguent son lieu de travail, fait-on savoir de même source.
Pour ma part, je ne suis pas sociologue, mais seulement ingénieur, et n’ai donc jamais bénéficié d’aucune protection policière. Pire : je suis condamnée quand j’ose me plaindre…
Enfin, passons, ce n’est pas l’objet de cet article.
NEMROD34 habituellement si prompt à communiquer sur ses affaires judiciaires, surtout celles qu’il a volontairement provoquées dans le but de voir ensuite son nom dans les journaux, reste donc curieusement muet sur les résultats de sa convocation en date du 19 février 2015 devant Monsieur le Délégué du Procureur de la République de Béziers, qu’il avait pourtant fièrement affichée dès le 19 décembre 2014 sur le site de ses amis les Sataniques Sceptiques du Québec, et le 23 janvier 2015 sur le site Rue89.
Ce même 23 janvier 2015, il avait ajouté sur le premier site :
Les djihadistes d’Abou Sayyaf menacent de mort deux otages allemands aux Philippines
Le Monde.fr | 24.09.2014 à 15h30 • Mis à jour le 24.09.2014 à 16h05
Des islamistes philippins du groupe djihadiste Abou Sayyaf ont menacé mercredi 24 juin d’exécuter deux ressortissants allemands qu’ils retiennent en otage depuis le mois d’avril si l’Allemagne continue de soutenir la coalition menée par les Etats-Unis contre l’Etat islamique (EI). Dans un message diffusé sur Twitter, les activistes ont affirmé qu’ils exécuteraient « un des deux otages » si leurs demandes n’étaient pas satisfaites dans les quinze jours.
Abou Sayyaf est l’un des nombreux groupes islamistes armés qui opèrent dans le sud des Philippines. Connu pour être violent, il a été créé dans la région au début des années 1990 soutenu par des financements du réseau Al-Qaida d’Oussama Ben Laden. Il a été accusé des pires attaques dans l’histoire du pays et a été responsable de nombreux enlèvements d’étrangers, de chrétiens et d’hommes d’affaires locaux pour exiger des rançons. Il réclame par ailleurs une rançon de 250 millions de pesos (5,6 millions de dollars) en échange de la libération de ses membres, capturés alors qu’ils naviguaient entre Bornéo et le sud des Philippines, selon des médias philippins.
Berlin « ne changera pas de politique sur l’Irak et la Syrie », a aussitôt déclaré une porte-parole du ministère des affaires étrangères allemand. L’Allemagne a exclu de participer aux frappes militaires lancées contre les combattants de l’EI en Irak et en Syrie, mais a en revanche envoyé des armes aux combattants kurdes d’Irak, en première ligne face aux djihadistes sunnites.
Un membre du renseignement militaire philippin a dit douter que les ravisseurs mettent leurs menaces à exécution. Selon lui, le groupe va continuer à négocier pour obtenir une rançon d’un montant inférieur à celui de ses exigences initiales.
En menaçant d’exécuter un otage allemand pour manifester une forme de solidarité à l’égard de l’Etat islamique, le groupe philippin Abou Sayyaf atteste du pouvoir d’attraction exercé en Asie par les combattants islamistes qui occupent une partie de l’Irak et de la Syrie.
En menaçant d’exécuter un otage allemand pour manifester une forme de solidarité à l’égard de l’Etat islamique, le groupe philippin Abou Sayyaf atteste du pouvoir d’attraction exercé en Asie par les combattants islamistes qui occupent une partie de l’Irak et de la Syrie.
Des sources sécuritaires et des analystes estiment que plus d’une centaine de personnes sont parties d’Indonésie et de Malaisie, deux Etats à forte majorité musulmane, ainsi que du sud des Philippines pour rejoindre l’Etat islamique et certains d’entre eux songeraient à créer une brigade composée de combattants s’exprimant en langue malaise.
Le commandant en chef des forces américaines dans la région Asie-Pacifique, l’amiral Samuel Locklear, a déclaré jeudi que près d’un millier d’Asiatiques, avaient rejoint les rangs de l’Etat islamique, sans donner de précision sur leur pays d’origine, et « ce nombre pourrait augmenter », prévient-il.
Selon des analystes spécialisés dans les questions de sécurité, des milliers d’Asiatiques auraient déjà prêté allégeance à l’Etat islamique et des groupes locaux cherchent à capitaliser sur une « marque » qui gagne progressivement en visibilité en recourant massivement aux réseaux sociaux qui relaient des vidéos violentes et des appels au djihad.
Les autorités locales craignent désormais l’effet d’un retour au pays de ces combattants radicalisés susceptibles d’importer un savoir-faire acquis en Irak et en Syrie.
Le groupe philippin Abou Sayyaf, qui revendiquait jusqu’à présent son affiliation à Al Qaïda, a menacé de tuer l’un des deux otages allemands qu’il détient d’ici le 10 octobre si l’Allemagne ne verse pas une rançon de 5,6 millions de dollars (4,39 millions d’euros) et ne cesse pas de soutenir les frappes aériennes menées par les Etats-Unis et leurs alliés contre des positions de l’Etat islamique.
Abou Sayyaf s’est fait connaître au début des années 2000 par des enlèvements de ressortissants étrangers. Cette organisation réputée pour sa violence s’est spécialisée dans les rapts en vue d’obtenir des rançons ainsi que dans d’autres activités criminelles.
Depuis une décennie cependant, l’aura du groupe s’est peu à peu estompée à mesure qu’il multipliait les échecs militaires et que diminuaient le nombre de ses soutiens.
Des sources sécuritaires doutent qu’il existe aujourd’hui un lien entre Abou Sayyaf et l’Etat islamique et soupçonnent le groupe philippin de vouloir capitaliser sur les succès que rencontrent les combattants islamistes en Irak et en Syrie.
« Nous pensons qu’il n’existe pas de lien direct, mais il y a sans doute des sympathisants qui cherchent à prendre le train en marche pour récolter un soutien plus large », dit Ramon Zagla, porte-parole de l’armée.
« Pour nous, c’est une manière de gagner en réputation, parce qu’actuellement, Abou Sayyaf est sur le déclin. »
L’Etat islamique tisse sa toile en Asie du Sud-Est
LE MONDE | 01.10.2014 à 11h26 • Mis à jour le 01.10.2014 à 12h03 | Par Jacques Follorou
Depuis la proclamation de son califat, en juin, l’ombre de l’Etat islamique (EI) ne cesse de s’étendre en Asie. Les autorités du plus grand pays musulman au monde, l’Indonésie, celles de Thaïlande où sévit, au sud, une guérilla séparatiste musulmane, de Singapour, de la Malaisie ou des Philippines ne peuvent plus cacher la multiplication, sur leur sol, des signes de sympathie en faveur du mouvement djihadiste.
Selon les estimations officielles, « plus de 10 % des étrangers combattant dans les rangs de l’EI » seraient originaires d’Asie du Sud-Est. Les collectes de fonds organisées auprès d’individus, d’associations, voire de formations politiques, financent, dans cette région, les départs vers le Proche-Orient, la propagande et alimentent les caisses des djihadistes de l’EI.
OBJECTIFS CRAPULEUX PLUTÔT QUE POLITIQUES
Le gouvernement de Manille a dû déployer, dimanche 28 septembre, un millier de soldats au sud du pays, sur l’île de Basilan, pour tenter de retrouver un couple de touristes allemands détenus par le groupe islamiste Abou Sayyaf (« porteur de l’épée ») : ce dernier exige une rançon de 4,5 millions d’euros et la fin du soutien allemand aux frappes américaines contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie. A défaut de réponse dans « les deux semaines », Abou Sayyaf a assuré qu’il décapiterait l’un des deux otages. Berlin a répondu, le 25 septembre, qu’il ne « changerait pas de politique ».
Dans des vidéos, Abou Sayyaf avait proclamé, en juillet, son allégeance à l’EI. Le ministère de l…
L’accès à la totalité de l’article est protégé
L’Etat islamique tisse sa toile en Asie du Sud-Est
En juin 2013, des Indonésiens défilent dans l’île de Java contre le régime syrien de Bachar al-Assad en agitant un drapeau de l’Etat islamique. (Photo Anwar Mustafa. AFP)
RÉCIT
Le groupe jihadiste philippin, Abu Sayyaf, qui a prêté allégeance en juillet à l’EI, menace de décapiter l’un de ses deux otages allemands vendredi.
L’ultimatum a été fixé vendredi 17 octobre à 15 heures (8 heures, heure française). A cette date, le groupe islamiste Abu Sayyaf menace de décapiter l’un des deux otages allemands qu’il détient depuis avril si l’Allemagne ne répond pas à ses exigences. Basé dans le sud des Philippines, Abu Sayyaf demande le versement d’une rançon de 250 millions de pesos (4,4 millions d’euros) et l’arrêt du soutien de Berlin aux opérations des Kurdes et aux frappes américaines contre l’Etat islamique en Syrie et en Irak. Le groupe a prêté allégeance à EI en juillet. Dans une vidéo postée sur YouTube, on y voyait le numéro 2 de l’organisation philippine, Isnilon Totoni Hapilon, se mettre en scène avec une partie de ses hommes aux côtés d’un drapeau de l’EI.
Même si selon plusieurs experts, cette démonstration de foi à EI est surtout le moyen pour Abu Sayyaf de faire parler de lui alors qu’il est en perte de vitesse, elle a été prise au sérieux par le gouvernement philippin. Fin septembre, Manille a dépêché un millier d’hommes dans l’île de Sulu où l’organisation retiendrait les otages. Et surveille de près les agissements de certains militants radicaux qui recrutent pour l’EI dans le Bangsamoro, le sud musulman du pays.
«L’avant-garde d’une force de combat»
Cette affaire est le dernier signe en date que l’Etat islamique gagne en audience dans les rangs des militants jihadistes d’Asie du Sud-Est. L’organisation jihadiste constitue même une menace directe pour les Etats de la région qui abrite de grands pays musulmans. Ses appels à organiser des attentats et à «frapper, égorger des infidèles d’Amérique, de France ou leurs alliés», comme elle l’a déclaré le 22 septembre, risque de relancer les attaques terroristes qui ont endeuillé la région au début des années 2000. Des experts et plusieurs gouvernements d’Asie du Sud-Est redoutent que des volontaires partis combattre dans les rangs d’EI reviennent nourrir un militantisme extrême dans leurs pays d’origine. «Ils pourraient devenir l’avant-garde d’une force de combat qui atteindrait l’Indonésie, la Malaisie et les Philippines», écrivait, fin septembre, l’Institut pour l’analyse politique des conflits (Ipac) dans un rapport informé sur l’évolution d’EI en Indonésie.
Selon l’amiral Samuel Locklear qui commande les forces américaines dans le Pacifique, un millier de combattants d’Asie auraient rejoint la Syrie et l’Irak pour se battre aux côtés de l’EI. «Ce chiffre pourrait être plus important», a-t-il avancé lors d’une conférence de presse au Pentagone le 25 septembre.
«La majorité ne cherchera jamais à aller en Syrie»
En Asie du Sud-Est, des rassemblements en soutien à l’Etat islamique ont ameuté des foules. En Indonésie, des milliers de militants ont prêté allégeance à EI après que celui-ci eut proclamé un califat islamique entre l’Irak et la Syrie le 29 juin. «Fin août, ils étaient environ 2 000 à avoir prêté serment, indique l’Ipac. La grande majorité de ces personnes ne cherchera jamais à aller en Syrie et n’a pas d’attirance pour la violence. Mais les chiffres sont une indication de l’intérêt que peut générer l’idée d’un califat au sein d’un public dévôt.»
L’Ipac préfère avancer le chiffre d’une centaine d’Indonésiens engagés en Irak et en Syrie. L’institut précise que la police indonésienne connaît l’identité de 56 d’entre eux dont quatre se seraient fait exploser avec leurs bombes. De son côté, l’agence antiterroriste a répertorié 34 personnes qui ont rejoint l’EI ces derniers mois. Dans la Malaisie voisine, ce sont 30 à 40 hommes au minimum qui sont partis faire le jihad en Irak et en Syrie. Malaisiens et Indonésiens ont même créé une unité militaire pour partager la même langue, des intérêts et des objectifs communs. Conscientes du danger, les autorités de deux pays ont renforcé leur vigilance. Jakarta a édicté une circulaire en sept points pour endiguer la diffusion des idées d’EI et a procédé à plusieurs arrestations. Kuala Lumpur dit avoir déjoué des projets d’attentats et mis la main sur 19 islamistes radicaux qui envisageaient des attaques dans des bars, des brasseries et des discothèques. Au Bangladesh, au Japon – d’où 9 combattants seraient partis pour rejoindre l’EI –, ainsi qu’en Australie, de nombreuses perquisitions et des arrestations ont eu lieu ces dernières semaines.
L’Indonésie, épicentre de l’islamisme radical
Les gouvernements ont tiré les leçons des années 90. L’Indonésie, qui reste l’épicentre de l’islamisme radical dans la région, est restée en alerte en contrôlant et en affaiblissant les fondamentalistes. Une mission qui figure sur la feuille de route du nouveau président, Joko Widodo, qui prend ses fonctions le 20 octobre à Jakarta. Les capitales de la région redoutent la répétition du scénario des années 80-90. Partis combattre les Soviétiques en Afghanistan, des centaines d’Indonésiens, de Malaisiens, de Philippins étaient revenus entraînés et endoctrinés par Al-Qaeda, avant de commettre des attentats et des prises d’otages.
Trente ans après, le contexte a changé. «Alors que la lutte des moudjahidin afghans a été largement acceptée et soutenue, rappelait dernièrement l’expert de l’islam politique pour la Brookings Institution, Joseph Chinyong Liow, l’Etat islamique a créé des divisions parmi les groupes radicaux en Asie du Sud-Est. Certains ont même rejeté et condamné avec virulence l’organisation. Le recrutement terroriste a perdu l’avantage tactique de la surprise.»
Photo distribuée par le site de l’Intelligence Group, le 23 septembre, montrant des militants du groupe Abou Sayyaf, qui détient un couple d’Allemands en otage. AFP PHOTO / SITE INTELLIGENCE GROUP
L’Organisation État islamique a étendu son influence jusqu’en Asie du Sud-est, notamment aux Philippines, où plusieurs groupes armés islamistes lui ont officiellement prêté allégeance ces derniers mois.
Le drapeau noir de l’organisation État islamique (EI) flotte dans les régions des Philippines où sévissent des groupes armés islamistes. Ce drapeau a été brandi quand le groupe séparatiste islamiste Abou Sayyaf a officiellement prêté allégeance à l’organisation EI sur une vidéo postée sur Youtube en juillet dernier. Lié à al-Qaïda et à l’organisation islamiste indonésienne Jemaah Islamiya, le groupe Abou Sayyaf évolue dans la jungle des îles tropicales qui s’étendent entre l’île de Mindanao, dans le sud des Philippines, et la Malaisie.
Un second groupe islamiste philippin, celui des Combattants pour la liberté du Bangsamoro islamique (BIFF) a également prêté allégeance au groupe EI en août dernier. Constitué de plusieurs centaines d’anciens rebelles du Front Moro islamique de libération (MILF), il est, contrairement à ce dernier, favorable à la création d’un État islamique dans le sud des Philippines et opposé aux négociations de paix en cours avec le gouvernement.
Deux autres groupes armés islamistes philippins seraient également proches de l’organisation EI, selon Rommel Banlaoi, président de l’Institut philippin pour la paix. « Nous avons vu le Mouvement islamique Rajah Solaiman et le Khalifa Islamiyah Mindanao (KIM) brandir le drapeau noir depuis 2010. Nous ne savions pas à l’époque qu’il était celui de EI », a-t-il souligné lors d’un forum sur la sécurité organisé à Manille avec le soutien de l’Union européenne. Ces deux mouvements, qui rassemblent des combattants issus d’Abou Sayyaf, du BIFF, du MILF et de Jemaah Ismaiya, militent également pour la création d’un Etat islamiste dans la région de Mindanao.
L’étendue de l’influence de l’organisation EI est difficile à évaluer
Cependant, d’autres groupes armés musulmans ont jusqu’à présent gardé leur distance avec le groupe EI, en particulier le plus puissant d’entre eux, le MILF, qui compterait plus de 12 000 combattants. Formé à l’origine par des combattants du Front Moro de libération nationale (MNLF) opposés au traité de paix signé en 1976 avec le gouvernement qui créait un région semi-autonome musulmane, le MILF a finalement signé à son tour un accord de paix avec le gouvernement le 24 janvier dernier. Cet accord global envisage la création d’une nouvelle région semi-autonome dans le sud de l’Archipel, soumise à la charia.
Quand au MNLF de Nur Misuari, bien qu’il soit opposé à ce nouveau traité de paix et milite désormais, lui aussi, en faveur de la création d’un Etat islamique dans le sud des Philippines, il semble être resté fidèle à ses convictions marxistes.
L’étendue de l’influence du groupe EI aux Philippines est difficile à évaluer. Elle est essentiellement perceptible sur Internet, sur lequel le groupe Abou Sayyaf multiplie ses mises en scène macabres inspirées par l’organisation EI. Ainsi, un garde philippin, employé par une société privée, a-t-il été décapité le 30 août dernier. Sur une photo postée sur Internet, quatre hommes masqués, armés de fusils d’assauts, posent dans une tente au côté de son corps décapité avec en toile de fond le drapeau noir de l’organisation jihadiste.
En septembre, Abou Sayyaf a posté une nouvelle vidéo sur YouTube. Deux Allemands, pris en otage en avril dernier alors qu’ils naviguaient entre les Philippines et la Malaisie, y sont montrés à genoux, dans la jungle, tandis que l’un de leurs ravisseurs brandit une hachette. Il menace de les décapiter si une rançon d’environ 4,5 millions d’euros n’est pas payée et si l’Allemagne continue à soutenir les combattants kurdes du nord de l’Irak.
Une photo diffusée le 15 octobre sur les réseaux sociaux par le groupe Abou Sayyaf, montre l’un de ces otages allemands, Stefan Viktor Okonek, âgé de 71 ans, assis dans une fosse fraichement creusée et tenu en joue par quatre hommes masqués qui brandissent le drapeau du groupe EI. « Abou Sayyaf décapitera ce ressortissant allemand le 17 octobre 2014, à 15:00 h, heure exactement si nos demandes ne sont pas comblées », précise le message qui accompagne la photo.
Sous le contrôle de ses ravisseurs, un second otage allemand, Henrike Dielen, une femme de 55 ans, avait appelé, quelques jours auparavant, sur un radio locale, les gouvernements philippin et allemand à faire tout leur possible pour les sortir de là. « La situation ici est très stressante, la jungle est très dangereuse, nous ne savons pas combien de temps nous allons pouvoir tenir », avait-elle souligné. Vendredi 17 octobre, juste avant l’heure fatidique, un quotidien local affirme qu’une partie de la rançon aurait été versée.
Entre 700 et 900 dollars par recrues
Reste que la menace est prise au sérieux par les forces de sécurité aux Philippines qui ont envoyé des renforts dans le sud de l’Archipel, en particulier sur l’île de Jolo, où sont retenus les otages. Mais le gouvernement hésite à mener une action militaire pour les libérer, craignant pour leurs vies.
Spécialisé dans la prise d’otage contre rançon, Abou Sayyaf détient au moins dix autres otages parmi lesquels un Suisse, un Hollandais, un Japonais et plusieurs Malaisiens.
Selon l’armée, l’influence de l’organisation EI sur les groupes armés philippins serait illusoire. « Ces groupes profitent de l’attention internationale apportée à l’EI pour se faire remarquer et tenter de faire augmenter les rançons », a récemment déclaré le lieutenant-général Rustico Guerrero, qui dirige les opérations des Forces armées des Philippines dans l’ouest de Mindanao. « Toutes leurs activités sont de nature criminelle », a-t-il souligné.
Cependant, plusieurs personnalités ont fait état de la présence de recruteurs du groupe EI sur l’archipel. En août dernier, le maire de Davao, Rodrigo Duterte, a ainsi déclaré que certains résidents avaient été recrutés par le groupe jihadiste dans le sud de l’île de Mindanao et avaient quitté le pays en juillet. Le maire d’Ungkaya Pukan, une localité de l’île de Basilan, a été plus précis. « Des combattants de l’EI sont présents sur l’île de Basilan depuis trois mois. Ils recrutent des jeunes gens à qui ils donnent de l’argent, des armes et des munitions. Ils offrent entre 700 et 900 dollars par recrues. La somme est donnée à leurs parents ou, s’ils sont mariés, à leurs femmes », a déclaré Joël Maturan sur une radio locale. L’ancien président, Fidel V. Ramos, a affirmé dans une interview télévisée qu’une centaine de jeunes Philippins s’entraînaient avec l’organisation EI.
Le gouvernement n’a pas ouvertement reconnu que de tels recrutements aient eu lieu. Cependant, le ministre des Affaires étrangères a assuré, lors d’une conférence de presse, qu’une enquête était en cours afin de vérifier si l’organisation EI menait effectivement des recrutements aux Philippines. Albert de Rosario a également évoqué d’éventuels recrutements par l’organisation EI ou d’autres groupes jihadistes d’expatriés philippins aux Moyen-Orient. « Nous sommes conscients des dangers si des Philippins partent se battre en Syrie. Ils constituent une menace potentielle pour notre sécurité à cause des thèses extrémistes qu’ils pourraient ramener et qui pourraient se propager ici », a-t-il précisé.
Afin de lutter contre les menaces d’infiltration de l’organisation EI dans les régions à majorité musulmane qui échappent déjà en grande partie au contrôle du gouvernement, ce dernier compte sur le soutien des anciens rebelles du MILF. « Nous obtenons de l’aide de nos frères musulmans pour nous assurer qu’aucun élément EI ne se glisse dans le pays », a affirmé la porte-parole du gouvernement, Abigail Valte sur une radio locale.
Selon le chef des études stratégiques de l’armée, le général Joselito E. Kakilala, ces groupes risquent en effet d’être radicalisés par le groupe EI et sont « susceptibles de se muter en des organisations terroristes plus sophistiquées et plus meurtrières ». Cette radicalisation « peut compliquer davantage les efforts concertés du gouvernement philippin pour forger une paix durable à Mindanao à travers les accords de paix avec le MILF et le MNLF », explique-t-il.
En d’autres termes, l’attraction créée par l’activisme de l’organisation EI pourrait briser les espoirs de paix qui existent actuellement aux Philippines entre la majorité chrétienne et la minorité musulmane.
Philippines: deux ex-otages d’Abu Sayyaf arrivés à l’ambassade d’Allemagne
Le Parisien | 18 Oct. 2014, 13h19
Deux otages allemands retenus par des militants islamistes du groupe Abu Sayyaf depuis six mois dans le sud des Philippines, sont arrivés samedi à l’ambassade d’Allemagne à Manille, a indiqué un responsable militaire, leurs ravisseurs évoquant le versement d’une rançon.A Berlin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a « remercié le gouvernement des Philippines pour sa collaboration étroite » dans cette affaire.
Les deux otages allemands ont décrit des ravisseurs « très agressifs » et violents, dans le quotidien populaire allemand Bild de samedi. »Au début, en particulier, les ravisseurs étaient très agressifs et ils nous frappaient. Ils ont violemment battu mon compagnon », a raconté au journal Henrike Dielen, 55 ans, compagne de Stefan Okonek, médecin de 74 ans.Le couple avait été enlevé en mer près de l’île de Palawan (ouest), « le 25 avril », par des « hommes en uniforme de policier » venus à bord d’une navette au prétexte d’un contrôle de leur voilier, se souvient Mme Dielen.Abu Sayyaf, qui a fait allégeance au groupe Etat islamique (EI) après avoir été inféodé à Al-Qaïda, avait donné jusqu’à vendredi à Berlin pour payer une rançon de 5,6 millions de dollars (4,38 millions d’euros) et pour retirer son soutien aux frappes occidentales contre les jihadistes en Irak et en Syrie.Il avait menacé de décapiter l’un des deux otages si Berlin n’accédait pas à sa demande.Un porte-parole du groupe, Abu Rami, a déclaré à la radio qu’Abu Sayyaf avait reçu « ni plus ni moins » que sa rançon, en confirmant la libération des deux otages allemands. »Nous ne négocions pas avec les terroristes », a répondu le général en chef des forces armées philippines Gregorio Catapang sur la radio DZMM, affirmant qu’il n’avait aucune information concernant le paiement d’une rançon.Mais selon Rex Robles, un officier du renseignement des Philippines à la retraite, il est inconcevable que le groupe Abu Sayyaf ait libéré les otages sans une rançon. »Je suis déçu parce que cela les encourage », a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant que l’argent servira à acheter plus d’équipements, comme des fusils et des bateaux pour renforcer leurs activités terroristes.En juillet, un des leaders d’Abu Sayyaf a fait allégeance à l’EI, actif en Syrie et en Irak, dans une video sur YouTube. Le groupe avait auparavant bénéficié du financement d’un beau-frère d’Oussama Ben Laden, dirigeant d’Al-Qaïda tué en 2011.Les autorités philippines considèrent qu’Abu Sayyaf n’est qu’un groupe criminel intéressé par le paiement de rançons après des enlèvements. Ce groupe figure sur la liste des groupes terroristes établie par les Etats-Unis et le gouvernement philippin. »Avec la libération des deux ressortissants allemands, nos forces de sécurité poursuivront leurs efforts pour endiguer la vague de criminalité perpétrée par des bandits », a déclaré le porte-parole du président Benigno Aquino, Herminio Coloma, dans un communiqué.Le groupe détiendrait encore 13 otages, dont cinq étrangers, selon l’armée philippine.
Philippines: un Suisse, enlevé en 2012 et détenu par Abou Sayyaf, est libre
Publié le 06/12/2014 à 07:25, Mis à jour le 06/12/2014 à 08:58
A la Une
Des soldats philippins en patrouille à Jolo, sur l’île de Mindanao AFP/Archives
Un Suisse enlevé en 2012 dans le sud des Philippines et détenu par le groupe islamiste Abou Sayyaf a retrouvé la liberté samedi à la suite d’un affrontement armé entre des soldats philippins et les rebelles, a annoncé un porte-parole militaire.
Lorenzo Vinciguerra, un ornithologue amateur suisse capturé en février 2012, a échappé aux rebelles d’Abou Sayyaf pendant ces combats survenus sur l’île de Jolo et a ensuite été recueilli par les soldats, a déclaré à l’AFP le porte-parole national de l’armée philippine, le colonel Restituto Padilla.
« Il a eu la possibilité de s’échapper à cause des échanges de tirs de nos troupes » avec les rebelles, a indiqué le colonel Padilla.
L’ambassadeur de Suisse aux Philippines, Ivo Sieber, a confirmé à l’AFP que M. Vinciguerra était libre. Le diplomate a précisé que l’ancien otage se trouvait à présent dans un hôpital militaire après avoir reçu au cours de son évasion des blessures ne mettant pas sa vie en danger.
Selon le colonel Padilla, les soldats philippins, agissant sur renseignement, avaient repéré les rebelles dans une zone de jungle épaisse, près de Patikul, une ville de l’île de Jolo, un bastion des rebelles d’Abou Sayyaf.
« Ca se passait dans la jungle, dans l’obscurité. J’avais donné l’ordre aux soldats de ne pas tirer à l’aveugle. Mais on les a trouvés », a dit le responsable militaire à l’AFP.
L’armée a indiqué qu’un Néerlandais, Ewold Horn, qui avait été capturé en même temps que M. Vinciguerra, n’avait pas pu s’échapper et les autorités estimaient qu’il était toujours captif. L’ex-otage suisse a expliqué, selon l’armée, que M. Horn n’avait pu courir à cause d’une douleur au dos.
MM. Vinciguerra et Horn effectuaient ensemble en février 2012 une expédition pour photographier des oiseaux rares sur l’archipel isolé de Tawi-Tawi, près de l’île de Jolo, dans le sud des Philippines, lorsqu’ils avaient été enlevés par des hommes armés inconnus puis livrés au groupe Abou Sayyaf.
Au moment de leur enlèvement, M. Vinciguerra avait 47 ans et M. Horn 52 ans.
Le groupe Abou Sayyaf est considéré comme responsable des plus graves actions terroristes de l’histoire des Philippines. Il est notamment accusé d’un attentat contre un ferry à Manille qui avait fait plus de 100 morts et il a effectué de nombreux enlèvements d’étrangers qu’il échange habituellement contre d’énormes rançons.
Il est classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis, qui fournissent assistance et entraînement à l’armée philippine pour l’aider à traquer ces rebelles.
De nombreux gouvernements étrangers déconseillent à leurs citoyens de se rendre dans les îles de l’archipel de Tawi-Tawi et dans d’autres îles des Philippines méridionales, considérées comme des bastions d’Abou Sayyaf et d’autres groupes islamistes.
En juillet, un des leaders du groupe islamiste était apparu dans une vidéo dans laquelle il faisait allégeance au groupe Etat islamique combattu par une coalition internationale en Irak et en Syrie.
Le gouvernement philippin considère toutefois Abou Sayyaf comme un groupe criminel – et non idéologique – surtout impliqué dans les enlèvements afin d’obtenir de fortes rançons.
Abou Sayyaf a libéré en octobre dernier deux Allemands qu’il détenait depuis six mois. Les autorités allemandes et philippines ont refusé de dire si une rançon avait été versée en échange de leur libération.
Mais le groupe islamiste a ensuite mis en ligne sur Facebook une vidéo montrant une grande quantité d’argent censée être les 250 millions de pesos philippins (5,7 millions de dollars) qu’il avait exigé en échange de la libération des deux Allemands.
Selon l’armée, les militants d’Abou Sayyaf sont tombés de quelques milliers à environ 400 ces dernières années et nombre de ses leaders ont été tués ou capturés.
Philippines: un Suisse, enlevé en 2012 et détenu par Abou Sayyaf, est libre
– Publié le 06/12/2014 à 07:26 – Modifié le 06/12/2014 à 15:15
Un Suisse enlevé en 2012 dans le sud des Philippines et détenu par le groupe islamiste Abou Sayyaf a retrouvé la liberté samedi à la suite d’un affrontement armé entre des soldats philippins et les rebelles, a annoncé un porte-parole militaire.
Lorenzo Vinciguerra, un ornithologue amateur suisse capturé en février 2012, a échappé aux rebelles d’Abou Sayyaf pendant ces combats survenus sur l’île de Jolo et a ensuite été recueilli par les soldats philippins.
« Lorsqu’il était en train de fuir, l’un des hommes armés l’a rattrapé et ils se sont affrontés. Vinciguerra a été entaillé à la joue par une machette et il s’est fait tirer dessus en courant pour échapper à ses ravisseurs, mais il n’a été que légèrement atteint et a réussi à s’échapper. » a déclaré la porte-parole des forces militaires locales, le capitaine Rowena Muyuela.
Vinciguerra a raconté aux militaires qu’il avait tué l’un de ses ravisseurs en luttant avec lui pour s’emparer d’une machette, ont déclaré le commandant militaire local, le colonel Alan Arrojado et le porte-parole national de l’armée philippine, le colonel Restituto Padilla. L’armée n’a pu toutefois confirmer les dires du Suisse.
Selon le colonel Arrojado, les soldats philippins, agissant sur renseignement, avaient repéré les rebelles dans une zone de jungle épaisse, près de Patikul, une ville de l’île de Jolo, un bastion des rebelles d’Abou Sayyaf.
« Ca se passait dans la jungle, dans l’obscurité. J’avais donné l’ordre aux soldats de ne pas tirer à l’aveugle. Mais on les a trouvés », a dit le responsable militaire à l’AFP.
- Un second otage -
L’armée a indiqué qu’un Néerlandais, Ewold Horn, qui avait été capturé en même temps que M. Vinciguerra, n’avait pas pu s’échapper et les autorités estimaient qu’il était toujours captif. L’ex-otage suisse a expliqué, selon l’armée, que M. Horn n’avait pu courir à cause d’une douleur au dos.
L’armée continuait à ratisser la région pour tenter de retrouver le groupe détenant M. Horn.
MM. Vinciguerra et Horn effectuaient ensemble en février 2012 une expédition pour photographier des oiseaux rares sur l’archipel isolé de Tawi-Tawi, près de l’île de Jolo, dans le sud des Philippines, lorsqu’ils avaient été enlevés par des hommes armés inconnus puis livrés au groupe Abou Sayyaf.
Au moment de leur enlèvement, M. Vinciguerra avait 47 ans et M. Horn 52 ans.
Vinciguerra a été transporté dans un hôpital militaire pour des examens médicaux. Des photos prises par les militaires le montrent couché sur un lit d’hôpital, son visage orné d’une barbe et entouré d’un bandage.
Il est apparu bien plus maigre que sur des photos prises peu après son enlèvement.
Le groupe Abou Sayyaf est considéré comme responsable des plus graves actions terroristes de l’histoire des Philippines. Il est notamment accusé d’un attentat contre un ferry à Manille qui avait fait plus de 100 morts et il a effectué de nombreux enlèvements d’étrangers qu’il échange habituellement contre d’énormes rançons.
Il est classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis, qui fournissent assistance et entraînement à l’armée philippine pour l’aider à traquer ces rebelles.
De nombreux gouvernements étrangers déconseillent à leurs citoyens de se rendre dans les îles de l’archipel de Tawi-Tawi et dans d’autres îles des Philippines méridionales, considérées comme des bastions d’Abou Sayyaf et d’autres groupes islamistes.
En juillet, un des leaders du groupe islamiste était apparu dans une vidéo dans laquelle il faisait allégeance au groupe Etat islamique combattu par une coalition internationale en Irak et en Syrie.
Le gouvernement philippin considère toutefois Abou Sayyaf comme un groupe criminel – et non idéologique – surtout impliqué dans les enlèvements afin d’obtenir de fortes rançons.
Abou Sayyaf a libéré en octobre dernier deux Allemands qu’il détenait depuis six mois. Les autorités allemandes et philippines ont refusé de dire si une rançon avait été versée en échange de leur libération.
Mais le groupe islamiste a ensuite mis en ligne sur Facebook une vidéo montrant une grande quantité d’argent censée être les 250 millions de pesos philippins (5,7 millions de dollars) qu’il avait exigé en échange de la libération des deux Allemands.
Selon l’armée, les militants d’Abou Sayyaf sont tombés de quelques milliers à environ 400 ces dernières années et nombre de ses leaders ont été tués ou capturés.
Philippines: Deux insurgés d’Abu Sayyaf tués et quatre autres blessés à Sulu
05 Février 2015 19:12 (Dernière mise a jour 05 Février 2015 19:13)
Les quatre soldats blessés ont immédiatement été transférés dans une installation médicale du Camp du Général Teodolfo Bautista, à Jolo, capitale de la province de Sulu.
AA/Zamboanga (Philippines)/ Hader Glang
Deux membres du groupe armé extrémiste Abu Sayyaf ont été tués dans des affrontements qui ont également fait trois blessés dans le camp d’Abu Sayyaf, et quatre autres dans les rangs de l’armée philippines, à Sulu, province du Sud des Philippines.
Le porte-parole de la Joint Task Force Zambasulta de l’armée dans la région, Ensign Chester Ramos, a déclaré à l’Agence Anadolu (AA), que les combats ont éclaté jeudi, à environ 9H10 (heure locale – 01:10 GMT), dans le village de Tagbili, lorsqu’une vingtaine d’hommes armés d’Abu Sayyaf A ouvert le feu sur des soldats menant une patrouille « d’application de la loi ».
Les quatre soldats blessés ont immédiatement été transférés dans une installation médicale du Camp du Général Teodolfo Bautista à Jolo, capitale de la province de Sulu.
Dans un communiqué de presse, la porte-parole du commandement de l’armée dans l’ouest du Mindanao, Rowena Muyuela, a déclaré que trois insurgés avaient été blessés dans les affrontements qui se sont déroulés de Tagbili à un autre village de la région de Patikul, Kabuntakas.
Le groupe armé extrémiste, affilié à al-Qaïda, Abu Sayyaf, détient, à lui seul, plusieurs otages de différentes nationalités, à Sulu, une île province située dans le Mindanao.
Le groupe d’insurgés Abu Sayyaf a vu le jour en 1990, en tant que faction dissidente, lorsque des anciens combattants du Front Moro de Libération nationale et des vétérans philippins de la guerre en Afghanistan se sont ligués.
Il est accusé d’avoir perpétré de nombreuses attaques meurtrières contre des civils et des militaires, ainsi qu’un nombre croissant d’enlèvements.
8 Abu Sayyaf members killed, 11 soldiers hurt in Sulu firefight
Frances Mangosing
@FMangosingINQ
INQUIRER.net
7:23 PM | Friday, February 6th, 2015
MANILA, Philippines—Eight members of the Abu Sayyaf were killed and 11 soldiers were wounded in a firefight in Sulu on Friday.
The soldiers from the 35th Infantry Battalion, led by Maj. Ibni Saddama, figured in a fight with about 100 Abu Sayyaf men led by Radulan Sahiron, Hairulah Asbang and Amlon Abtahi in Siito Kan Islam in Brgy. Buhanginan in Patikul at about 11:50 a.m., Armed Forces Public Affairs Office chief Lt. Col. Harold Cabunoc said on Friday.
The gun battle lasted for two hours. The Air Force also provided close air support to the engaged troops.
Cabunoc said one of the 11 wounded soldiers was in critical condition.
The Abu Sayyaf were seen taking their dead comrades towards Sitio Kantitap, he added.
The military is doing all-out law enforcement operations in Sulu since October following the release of the German captives of the Abu Sayyaf.
Abou Sayyaf (en arabe : أبو سياف), aussi connu sous le nom de Al-Harakat al-Islamiyya (« Mouvement islamiste ») est un mouvement séparatiste islamiste armé situé dans les îles du sud des Philippines, principalement Jolo, Basilan et Mindanao.
On rapporte qu’Abou Sayyaf a récemment[Quand ?] étendu son influence dans les pays voisins des Philippines comme la Malaisie et l’Indonésie. Le groupe est responsable d’un grand nombre d’attentats à la bombe, d’assassinats, d’enlèvements et d’extorsions de fonds, afin de promouvoir l’indépendance d’un État islamique composé de l’ouest de Mindanao et de l’archipel des Sulu, une première étape dans la création d’un grand état islamique situé dans la péninsule malaise en Asie du Sud-Est.
Le nom Abou Sayyaf est arabe et signifie « le père » (abou) « du sabreur » (sayyaf).
Abou Sayyaf est l’un des plus petits mais aussi des plus radicaux et dangereux groupes islamiques indépendantistes de Mindanao. Certains des membres d’Abou Sayyaf ont étudié ou travaillé en Arabie saoudite et développé des liens avec d’autres moudjahiddins pendant leur entraînement en Afghanistan ou au Pakistan.
Les membres d’Abu Sayyaf sont à l’origine issus du Front Moro de Libération nationale (MNLF), dont ils se séparent en 1991 sous l’impulsion de Abdurajak Abubakar Janjalani.
Ramzi Yousef et Khalid Shaikh Mohammed, deux des radicaux impliqués dans l’opération Bojinka arrivent aux Philippines au début des années 1990 et deviennent organisateurs de plongées sous-marine à Puerto Galera. On suppose qu’il s’agissait d’une couverture pour recruter des militants d’Abu Sayyaf et les former.
Ramzi Yousef fait exploser une bombe à bord du vol 434 de Philippine Airlines, tuant un passager japonais. Un homme appelle alors les autorités et déclare « Nous sommes le groupe Abu Sayyaf. Nous faisons exploser un avion en provenance de Cebu ». On pense que cette opération était un test pour l’opération Bojinka découverte par la police de Manille le 6 janvier 1995.
La première opération d’envergure du groupe Abu Sayyaf est l’assaut d’une tête de pont dans la ville de Ipil sur l’île de Mindanao en avril 1995.
Le groupe est responsable du meurtre de plus de 30 étrangers (notamment des touristes) et de clercs chrétiens,
Abdurajik Janjalani est tué lors d’un affrontement avec les forces de police philippines le 18 décembre 1998. Son jeune frère, Khadaffy Abubakar Janjalani, lui succède à la tête de l’organisation. La mort du leader historique du groupe a induit un changement de politique du mouvement qui passe d’actions idéologiques et symboliques à des actions de kidnappings, de meurtres et de vols.
Le fief d’Abou Sayyaf est situé dans le sud des Philippines, mais ses membres voyagent occasionnellement pour des actions à Manille ou dans d’autres îles. Le groupe étend ses opérations à la Malaisie en 2000, avec l’enlèvement de touristes étrangers. Le groupe s’attaque deux fois à des hôtels de luxe, notamment à Sipadan, enlevant à chaque fois des touristes, en 2000 et 2001. Les otages sont relâchés quelques mois plus tard contre des rançons.
Le commandant Abou Sabaya est tué en 2002 en essayant d’échapper aux forces philippines. Galib Andang, dit le commandant Robot, est capturé à Sulu en décembre 20038.
Le groupe est accusé d’avoir perpétré l’attentat le plus meurtrier de l’histoire des Philippines, l’attaque d’un ferry près de Manille qui a fait cent morts en 2004.
En septembre 2006, Khadaffy Abubakar Janjalani est tué par les forces de sécurité philippines9. Sa mort est prouvée par des tests ADN.
En janvier 2007, un haut-commandant du groupe, Jainal Antel Sali jr, aussi connu sous le nom d’Abu Sulaiman, est abattu par les forces philippines au cours d’un violent échange de tirs10.
En juin 2007, Yasser Igasan est désigné comme le nouveau chef du groupe terroriste. La nouvelle est confirmée plus d’un an après, le 3octobre200811.
Le 20 juillet 2009, un porte-parole des forces armées philippines annonce que le gouvernement planifie une offensive majeure contre Abu Sayyaf en vue d’entraîner sa disparition d’ici fin 2010. De même, il affirme que cette opération doit viser à résoudre la question de la pauvreté au sud des Philippines, principal vivier du terrorisme12.
Le 21 septembre 2009, l’armée philippine s’empare d’un des principaux repaires d’Abu Sayyaf sur l’île de Jolo. 24 islamistes et 8 soldats philippins sont tués au cours de l’affrontement13.
Le 29 septembre 2009, une bombe improvisée explose au passage d’un véhicule de l’armée américaine à Indanan, tuant deux GI et un soldat philippin. L’attaque, bien que non revendiquée, est imputée à Abu Sayyaf. L’attentat pousse les responsables de l’armée américaine à retirer leurs troupes de la province de Sulu14.
Le 9 novembre 2009, le directeur d’un établissement scolaire philippin, enlevé le 18 octobre 2009 près de Patikul sur l’île de Jolo, est retrouvé décapité15.
2010 : Offensive gouvernementale
Le 21 février 2010, une opération lancée par les forces armées philippines contre un camp d’Abu Sayyaf se solde par la mort de six militants islamistes et de deux soldats philippins. Parmi les six militants tués, figure Albader Parad, commandant militaire connu pour avoir orchestré l’enlèvement de trois soigneurs de la Croix-Rouge en janvier 200916.
Le 28mars2010, l’armée philippine capture un camp d’Abou Sayyaf à Sitio Kanbaddal dans le village de Panglayahan sur l’île de Sulu, dirigé par le chef islamiste Radulan Sahiron qui parvient à s’échapper. Quatre militants islamistes sont tués et un soldat philippin blessé au cours de l’affrontement17 .
2014
En août 2014, Abu Sayyaf fait allégeance à l’État islamique2.
En avril 2014, Abu Sayyaf capture en mer un couple d’Allemands entre Bornéo et les Philippines. En septembre Abu Sayyaf menace de décapiter l’un de ses otages si l’Allemagne ne cesse pas ses livraisons d’armes au gouvernement régional du Kurdistan et si une rançon de 250 millions de pesos, soit environ 4,5 millions d’euros, n’est pas livrée avant le 10 octobre18,19,20. Les deux otages allemands, Stefan Okonek, un médecin de 74 ans et Henrike Diele, 55 ans, sont finalement relâchés le 17 octobre par Abou Sayyaf qui affirme avoir perçu le versement d’une rançon21,22.
Albader Parad : commandant militaire, tué le 21 février 2010
Umbra Jumdail : commandant militaire et médecin, tué le 2 février 2012
Effectifs et financement
En 2009, les forces d’Abu Sayyaf sont estimées à plus de 2 000 membres avec un noyau actif de 200 personnes1. En 2014, l’armée philippine estime cependant qu’Abu Sayyaf ne compte plus de 300 combattants2.
On a longtemps pensé que le groupe ne recevait pas de financement externe et se contentait de ses enlèvements, rançons ou vols. Mais des rapports de services de renseignement des États-Unis, de l’Indonésie et de l’Australie montrent l’existence de liens par intermittence avec le groupe indonésien Jemaah Islamiyah.
Ce blog a été suspendu trois semaines à compter du 6 janvier 2015 en milieu de journée, soit jusqu’au 27 janvier 2015.
Je n’avais pas vu avant le 2 février 2015 qu’il avait été rouvert et ai sitôt publié un article à ce sujet.
Or, les mises à jours des tableaux statistiques de ce blog ont toutes été bloquées après cette publication, ce que j’avais signalé au public par un affichage en date du 5 février 2015 dans la colonne de droite de ce blog.
Je ne voyais donc plus mes statistiques depuis le 2 février 2015.
Les voilà qui sont de retour ce 7 février 2015 !
Premier constat : s’il est bien toujours actif, mon Chinois de Thaïlande a tout de même énormément perdu de sa vigueur ou de sa fébrilité d’avant la fermeture.
C’est la question qui se pose, ou qui se posait, à la lecture d’un twitt de Thanh @thanhologie en date du 1er janvier 2015, tant qu’il était toujours visible à l’adresse indiquée dans ces commentaires sur le site Panamza à la suite d’un article relatif à l’étrange suicide du commissaire Helric Frédou à Limoges dans la nuit du 7 au 8 janvier 2015 :
L’Attenat avait été annoncé ici. – Si c’est un vrai document, bien évidemment.
Ce compte Twitter a depuis été supprimé, tout comme celui de Thanh, dont ce twitt très intriguant du 1er janvier 2015 annonçant effectivement la fin de Charlie Hebdo pour le 7 janvier 2015 s’y retrouvait copié en date du 10 janvier 2015.
Si aujourd’hui il ne semble plus possible de retrouver ce message, en revanche, Google garde encore des traces des nombreuses interventions de Thanh, qui selon ses propres indications publiques serait un Musulman originaire du Sud-Est asiatique qui vivrait dans le quartier de Belleville à Paris.
Le nom Nguyen, issu du vietnamienNguyễn, qui s’écrit 阮 en caractères anciens, est aujourd’hui le nom le plus courant parmi les familles d’origine vietnamienne1.
Nguyễn est marqué en caractères anciens par le signe 阮 qui désigne en langage classique un instrument de musique à corde se rapprochant du Luth que les chinois appellent Ruan. Ce même caractère désigne tous les Nguyen et se prononce différemment selon les dialectes2.
En mandarin (la langue dominante de la Chine), 阮 donne le nom Ruǎn /ʐwan˧˩˦/.
En cantonais (une langue chinoise parlé dans le Sud, à Hong Kong par exemple), 阮 donne Yuen /jyːn˨˥/.
En Shanghaïen (une langues chinoise parlé au Delta du Yangzi Jiang), 阮 donne Gnieuh /ɲɥø¹³/.
En vietnamien, 阮 s’écrit depuis l’adoption de l’alphabet latin: Nguyễn /ŋwiən˧ˀ˥/.
Histoire et généalogie
De nombreux événements historiques ont contribué à la prédominance de ce nom :
Certains Vietnamiens prétendent descendre d’un homme nommé Thiên-Long, qui fut gouverneur de Giao Chỉ au Nord du Viêt Nam actuel qui était alors une province chinoise durant la Dynastie Chen de Chine (557-589). Son nom chinois est Ruǎn Cho
En 1232, après la chute de la Dynastie Lý, Trần Thủ Độ, fondateur de la nouvelle dynastie impériale, força les descendants des Lý à changer leur nom en Nguyễn.
Après le renversement de la Dynastie Trần en 1400 par Hồ Quý Ly puis la restauration des Trần au pouvoir en 1407, les descendants de Hồ Quý Ly changèrent leur nom en Nguyễn par peur des représailles.
En 1592, après la chute de la Dynastie Mạc, une partie des Mạc changèrent aussi leur nom en Nguyễn.
Puis, quand la Dynastie Nguyễn prit le pouvoir en 1802, les descendants des seigneurs Trịnh, rivaux des Nguyễn, modifièrent également leur nom en Nguyễn en signe de soumission, alors que d’autres quittèrent le Viêt Nam pour la Chine.
Diffusion
Au Viêt Nam
Selon certaines estimations, il est porté par environ 40 % de la population au Viêt Nam3,4.
Cette large diffusion témoigne avant tout de la puissance des Nguyễn, dernière dynastie impériale du Viêt Nam (1802-1945), les familles régnantes ayant coutume de donner leur nom à tous ceux qui étaient à leur service. D’autre part, nombreux furent les Vietnamiens, et parmi eux les multiples descendants de familles royales déchues, qui changèrent leur nom en Nguyễn pour honorer la dynastie régnante ou pour éviter les persécutions.
Dans le monde
De nombreuses familles portant ce nom se retrouvent aujourd’hui un peu partout dans le monde.
En Australie: Nguyen est le 7e nom de famille le plus commun5 et, dans l’annuaire téléphonique de Melbourne, il est le 2e nom le plus répandu derrière Smith6
En Chine: les Nguyen, appelés Yuen prononciation cantonaise du caractère originel 阮 désignant le nom viêtnamien Nguyễn se trouvent pour la plupart dans la province de Guangdong.
À Montréal: Nguyen est le 2e nom de famille le plus courant, immédiatement après Tremblay7. Au Québec: le nom Nguyen glisse au 130 e rang, tout en demeurant le premier nom n’étant pas à « consonance française ».
Aux États-Unis: c’est le 229e nom le plus répandu selon une estimation de 1990 devant Douglas (257) ou Gilbert (237)9. Il est 124e selon le Social Security Index10.
Nguyễn Thien Thanh Thi (née en 1981) – Mieux connue sous son nom de scène Tila Tequila est une chanteuse, mannequin et vedette de téléréalité américaine née à Singapour de parents franco-vietnamiens.
↑ Prononciation en français : ‘Nguyen se prononce gɥiˈjɛn (comme Guyenne). Cependant, de nombreux francophones ajoutent le son [ɛn] (prononcé comme la lettre N) pour marquer la graphie initiale « ng » et s’éloigne ainsi de la prononciation originelle [ŋwiən˧ˀ˥] en ajoutant une syllabe qui n’existe pas en vietnamien.
↑ En français, il s’écrit généralement Nguyen sans accent circonflexe et sans tilde, parfois Nguyên et plus rarement N’guyen, voire N Guyen
↑ Lê Trung Hoa, Họ và tên người Việt Nam, NXB Khoa học – Xã hội, 2005
Dans les représentations des Parisiens, le « quartier de Belleville » est plus vaste. Recouvrant l’ancienne commune de Belleville, de part et d’autre de l’actuelle rue de Belleville, il est à cheval sur les 10e, 11e, 19e et 20e arrondissements de la ville de Paris.
Administrativement, le quartier de Belleville est limité aujourd’hui par l’axe des rues de Belleville, Pixérécourt, de Ménilmontant, et du boulevard de Belleville. Les limites du quartier administratif actuel ne correspondent cependant pas avec celles de l’ancienne commune de Belleville, annexée par Paris en 1860, qui s’étendait sur la moitié nord de l’actuel 20e arrondissement, mais aussi sur la moitié sud de l’actuel 19e arrondissement ainsi que sur une petite partie des actuels 10e arrondissement et 11e arrondissement. On parle souvent, encore aujourd’hui, du quartier de Belleville en désignant non seulement le quartier administratif, mais aussi le secteur qui correspond approximativement aux limites de l’ancienne commune. Par ailleurs, le territoire du Conseil de quartier Belleville 20e est légèrement moins étendu que le quartier administratif du même nom. Sa limite à l’est épousait la rue des Pyrénées jusqu’en septembre 2014 quand la Mairie du 20e arrondissement a décidé d’étendre le territoire du conseil de quartier Belleville jusqu’à la rue de Pelleport, transférent une partie du territoire du conseil de quartier Pelleport-Télégraphe-St Fargeau vers Belleville.
Histoire
Il faut remonter aux temps mérovingiens pour constater l’existence d’habitants sur ces hauteurs, que l’on nommait alors Savies. Plusieurs établissements religieux s’en partageaient la possession : les abbayes de Saint-Maur et de Saint-Magloire, d’abord ; plus tard, l’église Saint-Merri, le prieuré de Saint-Martin-des-Champs, celui de Saint-Lazare, la maison du Temple. Ils y avaient un autre intérêt que d’agrandir leur domaine : l’eau a toujours été rare à Paris, et la colline de Savies offrait l’avantage de contenir plusieurs sources captables.[réf. nécessaire] Au 42 rue des Cascades, face à la rue de Savies, se trouve un vestige de ces captages le regard Saint-Martin1
À partir du XIIIe siècle, le nom de Savies est remplacé par celui de Poitronville. Une hypothèse serait que sans doute Poitron était le nom – fort roturier – d’un propriétaire du lieu. Au XVIe siècle, commence à apparaître la dénomination actuelle : Belleville, toujours accompagnée alors du qualificatif : sur sablon, pour la distinguer des nombreuses localités qui se décernaient un pareil brevet de beauté. Belleville – tout court – devient le nom usuel à dater du XVIIIe siècle.[réf. nécessaire]
La barrière de Belleville
Pendant 10 ans, de 1790 à 1800, Belleville fut chef-lieu de canton avant de devenir une commune du canton de Pantin jusqu’à l’annexion à Paris en 18602.
Trois barrières s’y ouvraient dans le mur d’enceinte qui tomba en 1860 : la barrière de Belleville, à l’entrée de la rue du même nom ; la barrière de l’Orillon, devant la rue qui reçut en 1867 le nom de Ramponneau, le fameux cabaretier de la Courtille ; enfin, la barrière des Trois-Couronnes, du nom que portait alors la section supérieure de la rue d’Angoulême-du-Temple.[réf. nécessaire]
La barrière de Belleville marquait jadis la séparation entre la basse Courtille dans Paris et la haute Courtille située juste à l’extérieur de la ville. La haute Courtille connue simplement comme la Courtille était le lieu d’un très fameux regroupement de guinguettes. De la Courtille à partir de 1822 et durant une quarantaine d’années partait le matin du mercredi des Cendres la parade carnavalesque de la descente de la Courtille. Elle fut un évènement célèbre du Carnaval de Paris.
Reparu en 1998, le cortège carnavalesque de la Promenade du Bœuf Gras emprunte chaque année depuis 1999 une partie du parcours de la descente de la Courtille.
La rue de Belleville vers 1900, avec la rue de la Villette à gauche, et l’église St-Jean-Baptiste au fond
En 2009
Le tissu urbain le plus ancien encore existant date de la fin du XIXe siècle. À cette époque, la population ouvrière augmente fortement notamment dans les faubourgs qui entouraient la ville et qui sont inclus dans son périmètre après 1860. Le nouveau tissu urbain est né sur un terrain précédemment cultivé en vignoble. Les parcelles ont d’ailleurs, encore aujourd’hui, une forme étroite et profonde, et sont disposées transversalement à la pente du terrain, selon la vieille orientation des vignobles3.
L’habitat originel du faubourg est souvent caractérisé par sa mauvaise qualité générale. Une construction effectuée avec des matériaux peu coûteux en est à l’origine. Par la suite, le faible entretien apporté par les propriétaires, qui n’avaient pas de ressources suffisantes dans un quartier à tissu social traditionnellement défavorisé, n’a guère contribué à une bonne conservation.
La densification du quartier étant à son maximum, le mouvement immobilier de Belleville devient très faible, voire inexistant, pendant la première moitié du XXe siècle. Ce ralentissement de la construction explique aussi les mauvaises conditions de conservation du quartier au début des années 1960.
La rénovation des années 1960-1970
L’année 1952 marque le début des opérations de rénovation urbaine menées par la ville de Paris. Différents îlots insalubres, identifiés dès 1909, font l’objet de vastes programmes d’aménagement. La première série d’opérations de rénovation concerne l’îlot « 4792″ (1956-1965), le secteur « Couronnes » (achevé à la fin des années 1960) et le « Nouveau Belleville » (achevé en 1975)4.
L’impact sur le tissu urbain n’est pas négligeable. Le vieux bâti de cette zone était constitué d’immeubles de hauteur variable entre 3 et 5 étages, desservi par des petites rues, des cours, des impasses et de multiples jardinets. L’opération d’aménagement a presque rasé complètement les îlots concernés. Dans le « Nouveau Belleville », la hauteur moyenne se situe entre 10 et 15 étages. Le vieux parcellaire est complètement effacé, les étroits passages sont transformés en amples allées et les barres et tours façonnent le paysage urbain du quartier. La multitude des petits espaces verts privés se mue en grand jardin collectif tel le grand parc dit « des Hauts de Belleville » en lieu et place d’un terrain en friche par où le grand écran fit passer en 1956 un petit garçon avec un ballon rouge. Une belle terrasse à hauteur de la rue des Envierges, très approximativement à l’emplacement de l’ancien escalier de la rue Vilin (cf. photo de Willy Ronis) confère une très belle vue sur Paris.
Les opérations des années 1980 et 1990
Un nouveau programme est conçu au début des années 1970. Il concerne deux autres îlots : le secteur « Faucheur-Envierges », à l’est de la rue Piat ; le secteur « Palikao », entre les rues Bisson, Belleville, Couronnes et Julien-Lacroix. La rénovation de ces deux îlots devait se faire sur le même principe que celle des îlots précédemment rénovés. Mais en 1977, la mairie de Paris change en profondeur ses options d’urbanisme. Le nouveau schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme vise désormais à défendre la fonction résidentielle, opte pour la réhabilitation du parc ancien de logements, prévoit de développer les espaces verts, etc. Si le projet Faucheur-Envierges a déjà commencé, le projet Bisson-Palikao fait quant à lui l’objet d’une profonde refonte, suivant ces nouveaux principes d’urbanisme. Il est notamment envisagé de conserver les immeubles existants qui ne sont pas trop dégradés. La voirie fait l’objet de quelques améliorations, mais en respectant l’ancien tracé. On cherche aussi à maintenir des fonctions économiques similaires, en prévoyant la réinstallation ou l’implantation d’activités industrielles et artisanales emblématiques du quartier. Une nouvelle procédure, la ZAC, est utilisée, en étendant son périmètre jusqu’aux abords du nouveau parc envisagé, les jardins de Belleville.
Le secteur « Ramponeau-Belleville », entre la rue Ramponeau, la rue de Belleville et le boulevard de Belleville, fait l’objet de nouveaux projets d’aménagement à la fin des années 1980. Le projet initial, prévoyant de nombreuses démolitions, rencontre une forte opposition, y compris au sein des services d’urbanisme de la ville. Au moment de la création par la Ville de la ZAC « Ramponeau-Belleville » en 1990, le projet présenté est donc moins ambitieux, mais continue à privilégier une opération de rénovation profonde, voire totale, du bâti. Si lors des anciennes opérations, la participation des habitants a été très faible, cette fois une vraie mobilisation générale se crée au sein du quartier, emmenée par une association de quartier, La Bellevilleuse, qui critique fortement les partis pris d’aménagement. Après 7 ans de lutte5, Jean Tiberi décide en 1996 de revoir le projet en associant La Bellevilleuse. 18 mois de négociations permettent enfin d’aboutir à un compromis et le vote à l’unanimité par le Conseil de Paris en juin 1998 du nouveau projet. 80 % des immeubles ont été sauvés et les habitants relogés en totalité. Les constructions neuves (uniquement des logements sociaux) sont en harmonie avec les bâtiments anciens, les immeubles anciens sont réhabilités par l’OPAC (logement sociaux) ou subventionnés dans le cadre de l’OPAH.
Aujourd’hui : un paysage urbain contrasté
Les rénovations successives, avec notamment la construction d’immeubles de grande taille en béton dans certaines zones, ont créé de forts contrastes paysagers dans le quartier. Dans le bas-Belleville, ces immeubles côtoient en effet des maisons faubouriennes et des immeubles de rapport, ainsi que de nombreux ateliers, des ruelles et des passages qui conservent la mémoire du double passé de Belleville, rural et ouvrier.
Vie du quartier
Depuis longtemps, le quartier Belleville-Ménilmontant est un quartier d’accueil pour migrants. Dès la fin de la guerre de 1914-1918, les premières vagues de migration peuvent être observées : Polonais, Arméniens et Juifs d’Europe centrale6. Ces derniers souffrirent particulièrement pendant l’été 1942, lors des grandes rafles organisées conjointement par la police française et la Gestapo. Des rues complètes furent quasiment vidées de leurs habitants : rues Vilin, Julien Lacroix… À partir de 1950, plusieurs autres vagues d’immigration de la communauté juive tunisienne en font le premier quartier juif de Paris. Aussi dans les années 1960 le verlan s’est installé à Belleville7. Aujourd’hui encore il reste une importante communauté juive de souche orientale. Dans les années 1960, ce sont les communautés maghrébines qui s’y installent. En juin 1968 éclatent des émeutes à la suite d’un fait divers8.
Dans les années 1980, une importante communauté asiatique s’y implante, on y trouve de nombreux restaurants et associations ainsi que des magasins de produits chinois. Les dernières décennies, des Antillais et des immigrés de l’Afrique subsaharienne se sont installés au quartier, particulièrement au Bas Belleville. Le vivre-ensemble des communautés dans ce quartier multiethnique est généralement harmonieux, mais les années dernières des conflits entre les Chinois d’un côté et les Africains et Maghrébiens de l’autre ont fait sensation9.
Sur un plan économique et déjà depuis 1820, Belleville fut un quartier très industrieux avec d’innombrables petites entreprises industrielles et ateliers artisanaux. Ces métiers se trouvaient rassemblés par domaines d’activité : petits métiers de Paris, chaussures, habillement, maroquinerie, machines outils… Cette caractéristique fit de Belleville le premier quartier ouvrier et vit naître les tout premiers syndicats français (chapellerie, métallurgie, etc.)10.
Depuis plus de trente ans11, la vie artistique est très active. On y trouve de nombreux ateliers, et tous les ans, au mois de mai, un week-end de portes ouvertes permet de les découvrir. La rue Denoyez regroupe notamment plusieurs associations d’artistes et les grapheurs se sont emparés d’un mur aveugle pour y exercer leur talent. Les nombreux cinéma de quartier des années 60 ont presque tous disparu, seul demeurant le MK2 Gambetta12.
Entre 1930 et jusqu’à la fin des années 1960, Willy Ronis a photographié la vie quotidienne des gens de Belleville. Mais on ne saurait oublier Henri Guérard natif de Belleville (tout comme son épouse) et qui a passé son existence à photographier son cher « village » (plus d’un millier de photos).
Le romancier Daniel Pennac a placé l’action de ses romans dans ce quartier (notamment La saga Malaussène). Belleville est un quartier que l’on retrouve également dans les romans de Romain Gary comme La vie devant soi et Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable. On ne saurait oublier l’écrivain Georges Perec qui passa les premières années de son enfance rue Vilin, où sa mère avait un salon de coiffure, (immortalisée par Willy Ronis et sa célèbre photo des enfants sur l’escalier), l’acteur Guy Marchand a aussi habité Belleville, Odette Laure y passa une grande partie de sa jeunesse, Django Reinhardt y fit un court séjour. L’écrivain Clément Lépidis (de son vrai nom Kléanthis Tsélébidis), qui passa une partie de sa vie à écrire et décrire Belleville, Jo Privat et son bal musette… et combien de plus anonymes, plus simples tel Maurice Arnoult bottier à Belleville et qui, en 1997, âgé de 89 ans trouvait encore la force d’écrire son métier et son « terroir » bellevillois. Plus récemment, le rappeur Mister You et le joueur de football Lassana Diarra sont originaires de Belleville.
Belleville est desservi par les stations de métro Pyrénées, Jourdain, Belleville, Couronnes et Ménilmontant. De plus, rien qu’aux alentours du métro Belleville, plusieurs stations Vélib’13 (numéros 10 040 au 10, boulevard de la Villette ; 10 039 au 37, rue Sambre et Meuse ; 19 102 au 4, rue de Rampal et 20 041 au 116, boulevard de Belleville) complètent les moyens d’accès. S’y ajoutent plusieurs lignes de bus.
↑ Voir A. Sellali, « Théorie des lotissements. La formation du XXe arrondissement : Belleville et Charonne » in J. Lucan (dir.), Paris des Faubourg, Formation Transformation, éditions du Pavillon de l’Arsenal, Paris, 1996, p. 39-53
↑ Selon Daniel Delannoy, entre le 19ème, Belleville, la rue de Flandre et le 20ème, Ménilmontant, place Gambetta, il y avait une bonne trentaine de cinémas: l’Alcazar, l’Alhambra, l’Améric-Cinéma, le Bagnolet-Pathé, le Bellevue, le Chantilly, le Ciné-Palace, le Cocorico, le Crimée, le Danube, L’Eden Jean-Jaurès, le Féerique-Pathé, le Floréal, le Florida, les Folies-Belleville, le Gambetta, le Ferber, le Mambo appelé aussi le Gambetta-Etoile, le Ménil-Palace, l’Olympic Jean-Jaurès, le Paradis, le Phénix, le Provence, le Pyrénées-Palace, la Renaissance, le Rialto-Flandres, le Riquet, le Secrétan-Palace, le Secrétan-Pathé, le Séverine, le Théâtre de Belleville, les Tourelles, le Zénith, le XXème siècle« Belleville 1950 – 1970… Paris 19ème Retour vers un quartier qui a beaucoup changé… » [archive], www.mitchell-city.com, novembre 2004 (consulté le 27 décembre 2014)
Patrick Simon, La société partagée – Relations interethniques et interclasses dans un quartier en rénovation – Belleville, Paris XX, thèse en démographie et sciences sociales, EHESS, 1994.
Patrick Simon et Claude Tapia, Le Belleville des Juifs Tunisiens, Ed. Autrementno 104.
Marc Tardieu, Le Bougnat, Ed. du Rocher, 2000.
Marc Tardieu, Belleville Apache, Éd. Le Sémaphore, 1998.
Joseph Bialot, Belleville Blues, Éd. Autrement, 2005.
Pierre Monnot, « Rêveries sur le funiculaire de Belleville », Chemins de fer régionaux et tramways, vol. 2010-5, no 341, septembre/octobre 2010, p. 10-15 (ISSN1141-7447)
A peine mon précédent article est-il publié que je vois rappliquer… toujours les mêmes… ou presque… en l’occurrence, ici, un Thanhmachin, un Chinois et la Brestoise :
Ce mercredi 4 février 2015 à 15h01, mon spammeur d’habitude m’a envoyé le message dont copie ci-dessous, avec pièce jointe contenant un objet modifié en date du 4 février 2015 à 14h00, un virus extrêmement dangereux selon mon antivirus.
Triberg im Schwarzwald est une villeallemande située dans le Bade-Wurtemberg. Sa population était de 4 783 habitants au 31décembre2011.
Centre d’industrie horlogère, la ville est une station climatique réputée. Outre les fabriques de coucous, la ville est également connue pour sa cascade, la plus hautes d’Allemagne1.
Triberg est desservie par la Schwarzwaldbahn, une ligne ferroviaire de montagne, ainsi que par de nombreuses lignes régulières d’autocar.
Une des attractions touristiques de la ville est sa cascade de 163 mètres de hauteur. L’eau, issue du fleuve Gutach, alimente une petite centrale hydro-électrique.
Ce blog a été créé le 6 janvier dernier pour prendre le relais de Petitcoucou sur Unblog qui venait d’être suspendu sans préavis ni aucun avertissement en milieu de journée, et a été rétabli tout aussi mystérieusement trois semaines plus tard. Je n’ai pas la moindre information concernant cette suspension temporaire. Hier, j’ai publié les statistiques de Petitcoucou pour cette période durant laquelle aucun internaute n’a pu le visiter, pas même moi en ce qui concerne son administration dont l’accès m’a toujours été refusé pour cause de suspension. Voyons aujourd’hui ce qu’il en fut pour Justinpetitcoucou.
Depuis une dizaine de jours, j’ai régulièrement avisé les lecteurs de ce blog des problèmes rencontrés avec ses tableaux de statistiques souffrant de blocages à répétition depuis le 21 janvier.
A ce jour, les statistiques « basiques » sont encore bloquées depuis deux jours.
Voilà donc le graphe de ces statistiques à la date du 3 février 2015, arrêtées au 1er février 2015 à une heure inconnue :
Il présente des pics notables les 6 janvier, 9 janvier, 12 et 13 janvier, 15 janvier, 17 et 18 janvier, et surtout les 21, 25 et 26 janvier 2015, avec également un pic le 23 janvier 2015.
En parallèle, le blog Petitcoucou a été visité quotidiennement à compter du 21 janvier 2015 alors qu’il était toujours fermé. Auparavant, durant la période de suspension, il n’avait été visité que le 16 janvier.
Mais c’est également à compter du 21 janvier 2015 que des problèmes commencent à apparaître avec les statistiques de Justinpetitcoucou :
Avis
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n’est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques « avancées » sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 – record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né. En revanche, les statistiques « basiques » sont toujours bloquées. Tout cela m’évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n’a jamais pu supporter de voir s’envoler le nombre de mes lecteurs, qu’il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques « basiques » sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques « basiques » sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques « basiques ».
La suite des bilans statistiques « basiques » de ce blog apporte son lot d’informations ordinaires sur ce qui fait son attrait pour ses lecteurs :
Les statistiques « avancées » du blog donnent les indications suivantes :
Visiteurs – 30 derniers jours
Date
Visites
Unique
Rebonds
03/02/2015
16
12
9
02/02/2015
12
11
10
01/02/2015
24
22
19
31/01/2015
22
20
19
30/01/2015
26
23
19
29/01/2015
21
15
11
28/01/2015
18
16
13
27/01/2015
16
11
11
26/01/2015
20
17
13
25/01/2015
24
17
16
24/01/2015
17
14
12
23/01/2015
19
16
10
22/01/2015
22
20
17
21/01/2015
29
25
22
20/01/2015
17
15
10
19/01/2015
20
18
18
18/01/2015
13
10
8
17/01/2015
22
21
17
16/01/2015
11
8
10
15/01/2015
16
8
13
14/01/2015
8
5
6
13/01/2015
7
2
2
12/01/2015
7
3
4
11/01/2015
5
2
1
10/01/2015
3
2
2
09/01/2015
8
3
4
08/01/2015
1
1
1
07/01/2015
3
3
2
06/01/2015
4
2
2
05/01/2015
0
0
0
Unique TOTAL Somme: 342 Moyenne: 11
Pages – aujourd’hui
Page
Unique
Visites
Justinpetitcoucou
3
7
2015 janvier 13 archive at Justinpetitcoucou
1
1
2015 janvier 22 archive at Justinpetitcoucou
1
1
Activité de Justinpetitcoucou : premier bilan at Justinpetitcoucou
1
1
Amedy Coulibaly : à l’école du crime à Fleury-Mérogis | Justinpetitcoucou
1
1
Attentat de Nantes : Sébastien Sarron devra s’expliquer at Justinpetitcoucou
1
1
Attentats du 11 septembre 2001 : des révélations récentes at Justinpetitcoucou
1
1
Des menaces de Cyprien Luraghi sur Le Post at Justinpetitcoucou
1
1
Justinpetitcoucou › Se connecter
1
1
Autres
9
9
Vue d’ensemble – aujourd’hui
Visiteurs
16
Visiteurs uniques
12
Pages vues
52 (Ø 3.3)
Pages vues max.par visite
15
Temps total passé
2h 46m 53s
Temps par visite
0h 10m 26s
Nombre de sauts
9 (56%)
Le 21 janvier 2015 reste pour l’heure le jour où Justinpetitcoucou a reçu le plus de visites, lesquelles ont commencé à décoller le 17 janvier 2015. Elles sont en chute depuis la reprise d’activité de Petitcoucou, mes lecteurs qui pour l’essentiel sont toujours Cyprien Luraghi et sa bande ne s’intéressant derechef plus qu’à ce blog, tout comme elles avaient également chuté le 27 janvier, jour de réouverture du Petitcoucou.
Rappelons quels sont les nombres de visites quotidiennes de ce blog pour la période du 4 janvier au 2 février 2015 :
Visiteurs – 30 derniers jours
Date
Visites
Unique
Rebonds
02/02/2015
9
9
8
01/02/2015
14
14
10
31/01/2015
11
10
9
30/01/2015
10
10
8
29/01/2015
14
14
10
28/01/2015
13
11
8
27/01/2015
15
13
14
26/01/2015
9
9
4
25/01/2015
4
4
4
24/01/2015
5
5
3
23/01/2015
3
3
1
22/01/2015
2
2
1
21/01/2015
7
6
5
20/01/2015
3
3
3
19/01/2015
1
1
1
18/01/2015
3
3
3
17/01/2015
4
4
3
16/01/2015
8
6
5
15/01/2015
1
1
1
14/01/2015
3
3
2
13/01/2015
3
3
2
12/01/2015
2
2
2
11/01/2015
2
2
1
10/01/2015
3
3
2
09/01/2015
20
20
18
08/01/2015
37
37
28
07/01/2015
61
61
46
06/01/2015
65
50
50
05/01/2015
46
35
40
04/01/2015
57
48
44
Unique TOTAL Somme: 392 Moyenne: 13
Hors les premiers jours de fermeture du blog où le nombre de visites reste important – sans aucun enregistrement de hit ou visite dans les statistiques basiques – les 16, 21 et 26 janvier 2015 apparaissent comme les journées où ce blog est le plus visité avant sa réouverture, ainsi que dans une moindre mesure les 17, 24 et 25 janvier 2015.
Ces visites furtives apparaissent bien corrélées aux visites que reçoit dans le même temps le blog relais Justinpetitcoucou.
Ressortent nettement les quatre jours du 15 au 18 janvier, puis le 21 janvier, et enfin les quatre jours ayant précédé la réouverture de Petitcoucou, du 23 au 26 janvier 2015.
A quels événements ces visites peuvent-elles bien être corrélées ?
Comme d’habitude, l’observation de l’activité internétique publique de NEMROD34 apporte quelques éléments de réponse.
Ainsi, par exemple, est-il frappant qu’il soit brutalement réapparu sur le site Rue89 à compter du 21 janvier 2015 après plus d’un an d’absence, pour y laisser les commentaires suivants, déjà rapportés sur Justinpetitcoucou le 24 janvier 2015 :
Cesser de caricature ça, djizeuss ou n’importe quelle religion reviendrait à laisser les religieux les plus furieux gérer la vie publique.
En ce qui me concerne c’est définitivement hors de question !
Ce ne sont pas les dessins qui tuent des gens , c’est ces malades mentaux de quelque religion qu’ils soient !
C’est un peu comme la fille qui se fait violer : « oui elle c’est faite violée et c’est mal, mais pourquoi elle été habillée comme ça, à cette heure à cet endroit ? ».
Ne pas transformer le bourreau en victime et vice versa.
La religion c’est privé, entre soi et dieu ou des dieu, en aucun cas ça ne doit intervenir dans la vie publique !
Absolument . Les caricatures de Mahomet, ça devrait être obligatoire et enseigné dans les écoles en fait .
Une formation en caricaturedemahometologie devrait être dispensée pour former chaque professeur et fonctionnaire afin de la mettre en pratique dans tous les espaces publics .
Quelqu’un pourrait m’expliquer à quoi servent les caricatures de Mahomet ? Vraiment comme genre la fonction transcendante ? sinon faire mal aux gens qui ont cette foi ?
Car là la fonction sociale m’échappe mais alors grave
1 - C’est votre droit le plus absolut.
2 - Il n’est pas sur que je le reconnaisse. Vous dessinez bien ? Vous avez des photos ?
3 - Ça pourrait même me faire rire.
Tout les musulmans sont de la même famille ? Je ne connais pas bien, aussi c’est ce que je comprends de votre commentaire.
Par ailleurs, le 21 janvier 2015, la presse locale avait fait quelques révélations sur l’emploi du temps de Sébastien Sarron à Nantes avant son attentat du 22 décembre 2014.
Le 23 janvier avait été annoncée la remise en cause par la SNCF de l’expertise rendue dans le cadre de l’enquête portant sur l’accident ferroviaire du 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge, l’hypothèse d’un sabotage étant désormais clairement formulée et avancée par l’entreprise.
Enfin, le 27 janvier, jour de réouverture du Petitcoucou, avait lieu dans l’Hérault une opération antidjihadiste tandis qu’à Londres était ouverte une enquête publique sur l’empoisonnement au polonium de l’agent Alexandre Litvinenko le 1er novembre 2006.
Ce même jour, 27 janvier 2015, la cour d’appel de Rennes a décidé d’un nouveau report d’audience dans l’affaire concernant des articles de mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog qui en 2011 avaient fortement déplu à Josette Brenterch du NPA de Brest.
L’ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot le 1er novembre 2014 lors d’un rassemblement à Paris (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
Le nouveau parti anticapitaliste (NPA) a décidé dimanche à l’issu de son 3e congrès de «tourner la page des discussions avec le Front de gauche pour les élections» à venir.
La nouvelle majorité du NPA a décidé de «tourner la page des discussions avec les composantes du Front de gauche pour les élections», a expliqué à l’AFP Gaël Quirante, porte-parole d’une des plateformes représentées lors du Congrès.
Si le NPA se retrouvera encore dans les manifestations, dans les «luttes», avec le Front de gauche, plus question de discuter avec lui des questions électorales.
«Pour les élections (départementales et régionales) de 2015 et de 2017 (présidentielle), le NPA ne sera pas avec le Front de gauche», a affirmé à l’AFP Ludovic Wolfgang, porte-parole d’une plateforme de la majorité. «On ne discutera pas non plus avec eux sur l’éventualité ou pas de présenter un candidat».
«On se prépare dès maintenant à présenter un candidat à la présidentielle de 2017», a assuré Gaël Quirante qui n’exclut pas «des discussions avec Lutte ouvrière».
«On ne se félicite pas» de la rupture nette avec le Front de gauche, «c’est un très mauvais message pour le NPA donné à l’extérieur», a pour sa part réagit Sandra Demarcq, porte-parole de la plateforme 1, mise en minorité.
Cette plateforme, signée par l’ancien candidat NPA à la présidentielle Olivier Besancenot, était moins catégorique quant à la rupture avec le Front de gauche.
Le NPA, créé en 2009 et qui comptait alors 9.000 adhérents, a vu il y a un an et demi plusieurs centaines d’adhérents et cadres rejoindre avec le courant Gauche unitaire, le Front de Gauche (FG). Aujourd’hui le NPA compte 2.100 adhérents.
«Malgré nos difficultés internes, le NPA sera dans toutes les luttes pour s’opposer frontalement au gouvernement», a souligné Sandra Demarcq.
En ligne de mire du NPA notamment, l«unité nationale», «un piège» du gouvernement. «Il y a urgence face à cette unité nationale», a assuré Sandra Demarcq pour qui le NPA reste «de façon unitaire et radicale une force pour combattre les lois et réformes de ce gouvernement».
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
Commentaires récents