N’ayant accès à la totalité de l’article, je ne peux rien dire sur son différend avec Sciences Po.
Mais moi aussi, je déplore que ces écoles aient en quelques sorte institutionnalisé la promotion canapé pour des nuls en tout tout justes capables de décrocher un demi-bac quoiqu’ils soient tous issus de classes financièrement aisées (le montant des frais de scolarité à Sciences Po en exclut les plus modestes), ou peut-être précisément parce qu’ils ont toujours baigné dans un environnement qui leur aura quand même permis de faire le demi-bac pseudo « littéraire » à défaut d’autre chose, quand des débiles mentaux socialement moins favorisés terminent leur scolarité au mieux avec un CAP.
Voyez ce qui nous arrive propulsé au sommet de l’Etat par ces écoles de cul pour y foutre un souk pas possible, puisque c’est tout ce qu’ils savent faire :
Peggy Sastre : « Ce qui m’inquiète, c’est que Sciences Po forme 90% de l’élite française »
Après l’annulation de son séminaire intitulé « Biologie, évolution et genre » à Sciences Po, l’essayiste répond aux critiques de l’IEP.
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La journaliste scientifique et docteur en philosophie des sciences Peggy Sastre.
Natacha Nikouline
Propos recueillis par Laetitia Strauch-Bonart et Alix L’Hospital
Publié le 09/08/2022 à 17:00, mis à jour à 18:12
En juin dernier, L’Express révélait que deux séminaires ancrés dans la théorie de l’évolution, dont l’un devait être assuré par la journaliste au Point et essayiste Peggy Sastre, avaient été annulés sans plus d’explication par Sciences Po Paris. Répliquant à notre enquête, la direction de l’IEP répondait entre autres que ces cours avaient été refusés pour des motifs scientifiques ou encore que « les conceptions de Mme Sastre peuvent presque conduire à légitimer le viol ». Dans cet entretien, l’auteure de La Haine orpheline (Anne Carrière) réfute fermement ces accusations.
L’Express : Pourquoi avez-vous proposé un cours à Sciences Po ? Dans quelles circonstances ?
Peggy Sastre : J’ai été contactée en février 2019 par Leonardo Orlando. Je venais de donner une conférence à Sciences Po Paris, invitée par une association étudiante, et il en a profité pour me demander de participer, en tant qu’enseignante, à un cours qu’il comptait proposer à l’établissement à la rentrée suivante, une fois son doctorat obtenu, avec pour thématique générale « Biologie, Évolution et Sciences sociales ». Ce qui a été fait, sous l’intitulé « Evolution, Nature humaine et Sciences sociales ». Le cours, accepté en juin, était programmé pour la rentrée 2019-2020. Il a été annulé quelques semaines avant sous prétexte d’un problème d’effectifs et on nous a conseillé de le proposer sur le campus de Reims. La pandémie est passée par là, mais c’est ce que nous avons fait pour le semestre de printemps 2022. Le cours a été accepté à l’automne 2021 et la suite de l’histoire a été racontée dans vos colonnes…
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Comment avez-vous réagi à l’annulation de ce cours ?
Sincèrement ? De manière totalement blasée, à mes yeux c’était inévitable. Depuis le départ, je pensais que le projet n’avait aucune chance d’aboutir, mais je me suis laissée embarquer par l’optimisme de Leonardo Orlando. Et en voyant les cours, dans leurs différentes formes, passer les barrages pédagogiques, j’ai pu me dire que, finalement, un tel espoir n’était peut-être pas si vain. Mais au fond, non, je n’y ai jamais cru.
En perdant ce cours, vous avez perdu aussi une source de rémunération. Avez-vous été défendue par des féministes choquées qu’une femme soit « cancellée » de façon si brutale ? Pourquoi selon vous ?
Alors, déjà, au risque de casser un mythe, je dois préciser que ma rémunération aurait davantage tenu de l’argent de poche qu’autre chose. Je ne sais pas si tous les vacataires de Sciences Po sont tous logés à la même enseigne, mais en ce qui me concerne, c’était maigre. Un cours m’aurait moins rapporté qu’une pige dans à peu près tous les journaux où j’ai pu travailler, et ce en me bloquant une bonne journée de travail. On a fait plus rentable. Mais sinon, non, eu égard au soutien de féministes à une femme honteusement entravée dans sa marche vers l’éclatement du plafond de verre, je n’ai rien senti. Pourquoi ? Il faudrait leur demander. Peut-être parce que votre article est sorti au début de l’été et que les féministes militantes, aussi, ont besoin de vacances ?
Pour répondre à l’enquête de L’Express, la direction de Sciences Po a avancé de nombreux arguments. Le premier, que « les deux cours avaient été refusés pour des motifs purement
Bruno Crépin est un ancien conseiller de la Chambre de l’Instruction de Rennes, une juridiction dont certaines fantaisies ne sont pas passées inaperçues jeudi dernier :
Il semble avoir fait toute sa carrière de magistrat en Bretagne, d’abord à Saint-Malo, dans un tribunal que l’on dit aussi pourri que celui de Brest, également en raison de l’influence de la franc-maçonnerie dans cette ville, puis à Rennes où je l’ai vu à plusieurs reprises comme conseiller de la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Rennes depuis le début de mes déboires avec la juge ultra CORROMPUE Céline Verdier du TJ de Brest, une femme ayant un profil de commerciale ou de perverse narcissique – ce qui est la même chose, le commercial n’étant en réalité qu’un PN ayant fait de cette caractéristique son métier : tous les commerciaux sont en effet des PN à divers degrés, les techniques de vente sont toutes des techniques de manipulation, elles sont toutes basées sur le mensonge, la tromperie et l’irrespect et présupposent donc automatiquement des carences éducatives chez ceux qui les emploient; les meilleurs vendeurs sont d’ailleurs les plus frustres, les moins éduqués, les moins intelligents, ils sont très performants parce qu’ils ne doutent de rien et ne respectent rien ni personne, et tous les PN présentent de même des carences éducatives assez importantes et un tel profil est bien évidemment totalement antinomique de toute fonction de magistrat, si bien que la présence de Mme Céline Verdier dans la magistrature, alors qu’elle n’a même rien à faire dans la fonction publique, où la notion de respect ainsi que la probité des agents devraient toujours et partout être primordiales, prouve à quel point l’institution judiciaire française s’est délitée depuis qu’elle recrute à demi-bac + école de cul.
Mais revenons à la Chambre de l’Instruction de Rennes, dont la mission est théoriquement de contrôler le travail des juges d’instruction et des juges des libertés et de la détention exerçant dans le ressort de la Cour d’Appel de Rennes.
En date du 15 décembre 2017, alors qu’il venait tout juste de rendre avec deux de ses collègues sa dernière décision me concernant, Bruno Crépin a été admis à prendre sa retraite à sa demande à compter du 1er octobre 2018 (voir ci-dessous).
Je ne sais s’il était d’accord avec cette dernière décision par laquelle la formation de trois magistrats dont il faisait partie m’a donné entièrement raison contre le juge d’instruction dont j’avais contesté une ordonnance. Même chose concernant leur précédente décision, qui en fait le déjugeait, lui, pour sa confirmation avec deux autres magistrats du faux criminel d’octobre 2014 du juge Pierre Jourdin en faveur de mes harceleurs de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, un arrêt de l’automne 2015 que j’avais ensuite fait casser comme expliqué dans cet article :
Lors des deux audiences de la Chambre de l’Instruction correspondantes, où à chaque fois, comme la plupart du temps, j’étais venue plaider ma cause absolument seule, il était manifestement gêné, il faisait la gueule, ce qui n’avait jamais été le cas lorsque sa formation confirmait allègrement toutes les inventions les plus délirantes des juges d’instruction finistériens à mon encontre, une époque où il se montrait même plutôt de bonne humeur, jusqu’à rigoler ou ricaner de manière extrêmement légère à l’évocation des attentats islamistes commis sur le sol français à compter de mars 2012, et bien sûr, au mois de janvier 2015 – les attentats du 13 novembre 2015 approchaient alors à grands pas, j’en avais prévenu les magistrats bretons, qui donc en rigolaient pour certains ou me regardaient de travers pour d’autres, quoiqu’ils aient bien relevé qu’au printemps 2012 déjà je les avais prévenus avec plusieurs mois d’avance et une grande justesse de projets d’attentats de la cellule dite de Cannes-Torcy qui sera démantelée à l’automne suivant après un premier passage à l’acte.
En fait, Bruno Crépin a toujours été l’un des trois magistrats ayant examiné mes différents recours contre les décisions illégales et parfaitement délirantes des juges d’instruction du Finistère au cours de ces années 2010, mais lui plus que les autres, puisque, d’une part, c’est le seul à avoir toujours été présent, les autres conseillers ayant régulièrement changé, et d’autre part, il a presque toujours officié comme rapporteur de la formation, ce qui signifie que contrairement à ses collègues, il avait déjà pris connaissance de l’entier dossier qui leur était soumis au moment de l’audience, ayant dû travailler à la production de son rapport.
C’est donc a priori le magistrat de la Cour d’Appel de Rennes qui connaît le mieux tous ces dossiers jusqu’à son départ en retraite, les ayant tous vus, tandis que le représentant du Ministère public, tout comme les autres conseillers de la Chambre de l’Instruction, n’était pas toujours le même magistrat.
Il connaît bien aussi les précédents, lesquels ont naturellement été évoqués à plusieurs reprises lors de ces audiences portant en fait sur une continuation des harcèlements et agressions diverses dont j’ai toujours été victime depuis le début des années 1990, à la fois dans le travail et dans tous les autres domaines de mon existence, pour avoir à cette époque refusé de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service de complices mafieux de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, avec les dimensions nouvelles que constituent désormais une publicité extrêmement dangereuse qui s’instaure d’ailleurs, en juin 2010, en même temps que commence à s’organiser la préparation des attentats islamistes qui seront commis à compter de mars 2012, et les harcèlements multiformes de la bande de malades mentaux du cybercriminel et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter de l’année 2008 : piratages informatiques, cyberharcèlements, dénonciations calomnieuses multiples auprès de diverses autorités, harcèlements judiciaires à base de procédures abusives à répétition.
Une fois, ce magistrat s’est même amusé à compter tous mes recours contre des décisions de juges d’instruction depuis les années 1990. Il y a eu en fait autant de recours à la Chambre de l’Instruction que de décisions de juges d’instruction, ce qui est tout à fait normal à partir du moment où les juges d’instruction, tous CORROMPUS, ne cessent d’inventer absolument n’importe quoi en droit comme en faits pour tenter de justifier des refus d’informer tous illégaux (bien évidemment, je n’évoque ici que mes propres plaintes, toutes parfaitement justifiées, et pas les dénonciations calomnieuses de la criminelle Josette Brenterch à mon encontre, une procédure pour laquelle je m’étais entièrement remise à mon avocat jusqu’à la condamnation du 11 juin 2013, mais il m’a toujours trompée, il travaillait en réalité pour mes harceleurs, et principalement la cheftaine brestoise Josette Brenterch qui m’accusait mensongèrement de n’importe quoi, et spécialement de faits de même nature que ceux dont elle se rendait, elle, réellement coupable à mon égard; je rappelle encore à ce sujet que l’annulation de procédure qu’il avait demandée à l’audience du 9 avril 2013 et qui ne fut obtenue qu’en appel à Rennes le 2 décembre 2015 aurait pu et dû être demandée bien avant le procès, afin de m’éviter cette épreuve inutile et excessivement coûteuse à tous points de vue, puisqu’à toutes les étapes de cette procédure des irrégularités graves avaient été commises; les deux plaintes avec constitution de partie civile de Josette Brenterch étaient elles-mêmes toutes les deux nulles et auraient dû être rejetées d’emblée pour cette raison par le doyen des juges d’instruction de Brest, alors le juge Raymond André; puis la juge d’instruction désignée pour conduire l’information judiciaire, la juge Mathilde Boissy, ayant constaté que tous les faits présumés d’injures et de diffamations allégués par la plaignante étaient de toute façon prescrits, s’était auto-saisie des premiers faits de la poursuite, raison pour laquelle dans ses réquisitions d’octobre 2012, le procureur constatant la nullité de la poursuite avait requis un non-lieu sur cette partie des faits, qui me sera accordé par la juge d’instruction Muriel Corre, mais pas à OverBlog qu’elle mettra en examen pour ces faits avant de nous renvoyer en correctionnelle… enfin bref, n’importe quoi de bout en bout, et mon avocat ne m’informait de rien…).
Je n’ai pas beaucoup de chance. Dès le début, je me suis fait attaquer par des trafiquants d’armes également proxénètes. Or, ces gens-là ont toujours eu les moyens d’acheter tous ceux qui étaient disposés à se laisser corrompre : élus, fonctionnaires, magistrats, avocats, médecins, syndicalistes, journalistes, etc… et disposent aussi de milices très conséquentes.
En tous les cas, voilà donc un magistrat qui tout comme ceux du TJ de Brest avait encore accès à d’anciens dossiers et connaissait très bien tout mon parcours professionnel réel et toutes les difficultés, extrêmement graves, auxquelles je me suis trouvée confrontée à compter des années 1990.
Il a vu aussi tous les nouveaux dossiers : les preuves formelles des piratages informatiques dont j’étais victime, la totalité des textes publiés sur le blog Tique Toc du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis l’ouverture de ce blog au mois de juin 2010 jusqu’à sa fermeture au public fin août 2010, de nombreux autres textes publiés sur le blog principal du même psychopathe, les différents blogs que ses complices et lui ont pu ouvrir en usurpant mon identité pour me faire tenir des propos publics délirants, différents autres textes calomnieux à mon égard qu’ils ont publiés encore ailleurs, toujours en commettant de multiples atteintes à l’intimité de ma vie privée, leurs très nombreuses menaces de mort et de viol, leurs appels récurrents au meurtre ou au viol à mon encontre, etc, etc… et aussi, bien sûr, leurs différentes menaces, notamment des menaces de mort, à l’égard de mes proches, mais également de toutes mes anciennes connaissances, tous les témoins de ma vraie vie étant activement recherchés par la bande de malades mentaux pour être éliminés et ainsi, ne plus jamais déranger le psychopathe en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi pour ses projets soi-disant « littéraires » me concernant (écrire et publier une version de ma biographie entièrement fausse et hautement calomnieuse pour de très nombreuses personnes m’ayant connue comme pour mes proches et moi-même).
Or, même si à plusieurs reprises, et pas seulement deux fois, j’ai pu obtenir ce que je voulais de le Chambre de l’Instruction, quoiqu’en règle générale elle se comporte comme une chambre d’enregistrement des décisions des juges au lieu de contrôler leur travail (tous les avocats s’en plaignent et certains jalousent même mon taux de réussites devant cette Chambre au point, pour l’un d’entre eux, d’avoir tenté de me voler tout mon travail personnel tout en me le faisant payer extrêmement cher par le biais d’une procédure en taxation d’honoraires, fort heureusement sans aucun succès, ni devant son Bâtonnier, ni en appel devant le Premier Président de la Cour d’Appel, qu’il n’a pas pu berner avec tous ses mensonges – bien évidemment, il s’agissait encore d’un complice du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi… mais c’est quand même assez fou : des jaloux ou jalouses me volaient déjà mon travail à l’école tout en m’accusant mensongèrement de n’importe quoi pour me faire exclure ou mettre en quarantaine, cela a continué dans le domaine professionnel, puis dans le domaine associatif où les chefs brestois de la LCR ont bien repris à leur compte plusieurs de mes idées après m’avoir cassée à mort un peu partout, et encore sur la toile à compter de 2008, mon harceleur et calomniateur en chef le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi lui-même s’étant lui aussi approprié de mes idées tout en pillant également l’intégralité de ma vie privée, qu’il viole au quotidien par divers moyens illégaux, et enfin cet avocat escroc qui tente de me voler doublement mon travail et de l’argent tout en m’accusant encore une fois mensongèrement de n’importe quoi, mais notamment, moi, de malhonnêteté… alors qu’il n’était pas mon avocat et ne m’a jamais représentée ni assistée dans aucune procédure devant la Chambre de l’Instruction, ce qui a été établi de manière indiscutable sans aucune difficulté, et même, qu’il s’était en fait violemment opposé au travail en question dans un écrit dont il n’a pu nier avoir été l’auteur… et en justifiant bien évidemment l’énormité des sommes réclamées en guise d’honoraires par l’excellence du travail réalisé, puisque la Chambre de l’Instruction m’avait au final donné raison sur toute la ligne; le principe est toujours le même : on vous pille tout en tentant également de vous conduire au fond du trou de manière à éviter toute contestation ultérieure de votre part, et cela se fait toujours avec l’appui d’une autorité « morale » en réalité totalement immorale, en l’occurrence les magistrats ultra CORROMPUS du TJ de Brest; mais cette fois-ci, il se dégage très nettement de sa procédure abusive de taxation d’honoraires que cet avocat qui comme tous mes autres harceleurs ne se gêne pas pour me faire passer mensongèrement pour une prostituée débile mentale et folle à lier, encense aussi mon travail dans un domaine de compétences qui est le sien et non le mien, puisqu’il a tenté de me le voler notamment pour cette raison, en soulignant son excellence; notons encore à ce propos que ceux qui ont réellement été mes avocats ont eux aussi tous reconnu, mais de manière honnête, que je n’étais pas nulle en droit, et par voie de conséquence, certainement pas la personne décrite par mes harceleurs), globalement, j’ai bien aussi à me plaindre d’avoir vu entériner par ses magistrats des choses absolument incroyables, notamment, à l’automne 2015, toutes les inventions délirantes des magistrats brestois pour blanchir totalement mes harceleurs de la bande du pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Bien sûr, il m’est impossible de savoir quel était à chaque fois l’avis de Bruno Crépin, puisque ces décisions résultent toutes d’une délibération de trois magistrats. Sauf pour les deux dernières qui m’ont été entièrement favorables et qu’il me semble avoir davantage subies que voulues, il est toutefois permis de penser que son avis fut prépondérant, puisqu’il était toujours celui qui connaissait le mieux le dossier.
A priori, donc, pour Bruno Crépin, qui avec ses collègues de la Chambre de l’Instruction de Rennes, l’a quand même plusieurs fois confirmé dans les décisions de cette Chambre me concernant, rien de tout ce que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi a pu publier me concernant n’a jamais posé le moindre problème d’ordre légal : d’abord tout serait vrai, autant en ce qui concerne ma personnalité que ma biographie, je serais bien une prostituée débile mentale et folle à lier ayant eu pour amant le non moins fou à lier Joël Roma (je rappelle que c’est faux : la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices m’inventent des tas de relations complètement débiles avec des tas de messieurs que je ne connais d’ailleurs pas forcément tous), je m’inventerais une vie d’ingénieur informaticien que je n’aurais jamais eue, et au lieu de travailler comme tout le monde, j’aurais en fait passé le plus clair de mon temps en HP. Bien évidemment, je serais aussi très très très très méchante et manipulerais tout le monde pour faire le mal, je mentirais tout le temps, etc, etc, etc… Il n’y a vraiment aucun problème dans tous les délires habituels du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de ses complices me concernant. Il n’y a pas non plus de problème à révéler au public toutes ces « informations » et bien d’autres me concernant et concernant aussi mes proches, par exemple mes parents, et qui relèvent à l’évidence de l’intimité de nos vies privées respectives. Et il n’y a pas non plus le moindre problème concernant les moyens utilisés par cet individu qui au départ ne me connaît que comme un anonyme internaute pour avoir accès à toutes ces « informations » me concernant qu’il livre au public. Même chose pour les menaces de mort et de viol : tout est normal.
Pourtant, Bruno Crépin m’a vue venir me défendre seule à plusieurs reprises.
A plusieurs reprises, il a aussi validé de mes argumentations juridiques contre les décisions délirantes de juges d’instruction à mon encontre. Il sait très bien que je n’ai rien d’une folle ni d’une débile mentale. Quant à la prostituée… ce n’est pas plus crédible, surtout pour lui qui connaît bien, tout comme les magistrats brestois, tout mon parcours professionnel bien réel d’ingénieur d’études en informatique ayant notamment travaillé sur des projets classés Secret et Confidentiel Défense.
Au final, avec ses collègues de la Chambre de l’Instruction, il a plusieurs fois réaffirmé que j’étais en droit de demander et d’obtenir l’ouverture d’informations judiciaires. Pour autant, je n’en obtiens toujours pas, les juges d’instruction du Finistère continuent, tous, à n’obéir qu’au pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Je suis en droit, mais on en reste là, l’essentiel étant que les viols multiformes dont je suis quotidiennement victime depuis des années puissent perdurer aussi longtemps que je reste en vie, avec toutes les campagnes de calomnies phénoménales dont je suis également toujours victime, et toutes les tentatives d’escroqueries au jugement et autres extorsions commises en bande organisée débutées en 2010.
Depuis le temps que ça dure, il va de soi que de nombreux témoins gênants de ma vraie vie ont bien été identifiés puis assassinés, à commencer par plusieurs ingénieurs de ma famille.
Mais c’est normal, tout est normal.
Les attentats islamistes ? Des gamineries… des plaisanteries qui toutes font rire aux éclats le pédophile, laissons-le faire, il a bien le droit de s’amuser, il est pédophile.
Depuis qu’il a pris sa retraite en octobre 2018, le nom de Bruno Crépin n’est apparu que dans l’article recopié ci-dessous, du 7 février 2020, jour où le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, né le 7 février 1958 à Strasbourg, a eu 62 ans.
Le lecteur y apprend que Bruno Crépin a participé à une journée de formation de diacres sur la question des abus sexuels dans l’Eglise.
Bien sûr, l’Eglise, ce n’est pas l’Education nationale ni le Nouveau Parti Anticapitaliste.
1 Le Temple, dans les environs de Saint-Malo. Les francs-maçons de différentes obédiences s’y retrouvent régulièrement. Au mur, le triangle (symbole de perfection) encadré par la lune, le soleil, l’étoile de la connaissance. Autant de symboles maçonniques.
La franc-maçonnerie existe aussi à Saint-Malo. Elle regroupe environ 300 adhérents au sein de sept loges,dont celle du Grand Orient de France.
Entretien
Yves Picard.
Vénérable de la République malouine, loge du Grand Orient de France.
Pourquoi sortir de l’ombre ?
Car on raconte tout et n’importe quoi, le sujet alimente les fantasmes. En fait, les francs-maçons ne sont pas secrets mais discrets. La franc-maçonnerie n’est ni une secte, ni une religion mais un ordre initiatique.
Comment avez-vous connu la franc-maçonnerie ?
Je suis Vénérable (président) de la loge malouine depuis juin 2008. J’ai été initié en 2001. J’ai été approché deux fois avant d’accepter, mais j’ai préféré attendre la retraite. Bien des francs-maçons sont engagés dans la vie de la cité : élus, militants syndicaux, bénévoles dans des associations, etc.
Quand se tiennent vos réunions ?
Nous nous réunissons deux fois par mois au Temple, dans les environs de Saint-Malo. Pendant la Tenue (réunion), un frère fait un exposé sur un sujet qu’il a librement choisi. Nul ne peut l’interrompre durant sa lecture. Puis chacun apporte sa pierre, en intervenant à son tour, afin de parfaire l’ouvrage. Tous les thèmes peuvent être abordés, sauf ceux qui sont contraires à nos principes, comme le racisme, la xénophobie, la haine de l’autre.
Dans quel but ?
Pour rechercher la vérité, élever l’Homme et la Société. La franc-maçonnerie est un cheminement pour se remettre en question, s’améliorer, s’ouvrir aux autres, apprendre à être tolérant, fraternel, solidaire. Cette démarche débouche sur un projet humaniste. Un franc-maçon doit porter à l’extérieur l’oeuvre commencée au Temple.
Parlez-nous de vos rites ?
Ces rites sont l’héritage de notre Histoire. Un franc-maçon en reconnaît un autre à sa façon de serrer la main, d’observer le silence, d’éviter de couper la parole. Après la Tenue, place aux Agapes en salle humide. C’est une salle où l’on partage ensemble un repas fraternel. La rigueur des débats fait place à des conversations plus profanes.
Et pour entrer en franc-maçonnerie ?
Contrairement à une secte, il est difficile d’y entrer mais facile d’en sortir. Il faut se plier à une longue période d’observation, avec trois enquêtes. Ensuite, vous devrez « passer sous le bandeau », les yeux bandés de noir. Les frères votent alors avec des boules noires et blanches. Si vous êtes initié, vous restez apprenti une année entière, en observant le silence. Puis, vous devenez compagnon et maître maçon.
Quels sont les événements à venir ?
D’ici la fin de l’année, des conférences publiques aborderont des sujets tels que la bioéthique, l’accompagnement de la fin de vie ou la laïcité. Le temps fort, ce sera la grande exposition sur la franc-maçonnerie en Bretagne. Elle aura lieu en octobre, à Dinard, avec des pièces prêtées par le musée du Grand Orient (l’épée de La Fayette, le tablier de Voltaire) et des personnalités invitées.
Les diacres du diocèse se forment au sujet des abus sexuels
Publié le 07 février 2020
Deux fois par an, la fraternité diaconale diocésaine se retrouve pour un temps de formation, de prière, et une rencontre conviviale. Le 18 janvier 2020, nous étions 70 personnes (diacres et épouses de diacres) à nous retrouver pour réfléchir et nous former au sujet des abus sexuels dans l’Église.
Vincent Massart, diacre, délégué diocésain adjoint au diaconat
C’est un sujet difficile, sur lequel l’Église reste active et constamment attentive. L’actualité ne cesse de rapporter des histoires pénibles et scandaleuses qui nous font mal. Notre douleur concerne d’abord toutes les victimes concernées, mais elle est renforcée par notre appartenance à l’Église, entachée par ces affaires, et par le lien de l’ordination qui nous relie sacramentellement à l’ensemble des ministres de l’Église dont certains sont coupables. Les diacres sont souvent invités à se positionner en tant que représentants de l’Église, par exemple dans les groupes qu’ils peuvent accompagner, ou dans leur milieu professionnel.
Un temps de formation avait déjà été proposé en 2019 pour les prêtres du diocèse et il était donc nécessaire de prendre le temps d’une formation également pour les diacres. Dans ces situations délicates, il faut se donner quelques repères, en particulier sur la façon de réagir, et connaître le cadre légal. Sur ce sujet complexe, il est nécessaire d’envisager des regards différenciés : témoignages de victimes, et interventions de différents professionnels concernés : psychologue, magistrat, juge ecclésiastique.
Différents regards sur un sujet complexe
Cette journée était centrée par la célébration eucharistique comportant un temps pénitentiel plus marqué qu’à l’habitude pendant lequel la fraternité diaconale du diocèse a demandé pardon au Seigneur, au nom de l’Église. Pour cette célébration, présidée par Mgr d’Ornellas, les diacres ont repris les paroles du pape François. « Nous demandons pardon pour les abus, abus de pouvoir et de conscience, abus sexuels de la part des membres de l’Église. D’une façon spéciale, nous demandons pardon pour tous les abus commis dans divers types d’institutions dirigés par des religieux et des religieuses et d’autres membres de l’Église. Et nous demandons pardon pour les cas d’exploitation par des personnes qui, dans le cadre de leur travail ont eu affaire à de nombreux mineurs (…). »
Le diocèse de Rennes compte 49 diacres permanents, pour la plupart mariés
Mme Stéphanie Hubert, psychologue criminologue, spécialisée dans les affaires de protection de l’enfance, a longuement exposé les conséquences à long terme des actes subis pendant l’enfance. Une agression a d’autant plus de gravité qu’elle concerne une victime plus jeune, sur des durées plus longues. Cependant, une agression unique, même chez un adulte, peut entraîner des conséquences psychologiques sévères à long terme. Il est donc bien question de casser les représentations toutes faites, les idées préconçues. L’église est concernée, mais ces agressions sont malheureusement présentes aussi dans beaucoup d’autres domaines de la société où cela n’est pas encore suffisamment mis au jour. La plupart des actes d’agression sexuelle sur les mineurs se déroulerait dans les associations, en particulier sportives, les milieux de l’éducation, et les familles. À vrai dire, les statistiques restes difficiles sur ce sujet, car les chiffres venant de sources pénales ne représentent qu’une partie de la réalité, il y a beaucoup de paramètres contradictoires pour une statistique fiable.
Des questions… des réponses nuancées
Éclairé par un témoignage réel, et par l’expérience de l’intervenante, le propos de la psychologue a permis d’envisager la complexité de chaque situation. Comment se fait-il que les victimes ne s’expriment pas plus tôt ? Comment ces agressions sont véritablement destructrices pour la personnalité ? Quel regard la victime porte-t-elle sur elle-même après de tels actes ? Comment la confiance des enfants vis-à-vis des adultes est abolie ? Comment la possibilité d’une parole sur l’agression est-elle exclue par la victime elle-même ? Comment une victime pourra-t-elle retrouver une relation sociale satisfaisante ? Autant de questions et des réponses toujours nuancées en évitant bien souvent la généralisation abusive.
Quant à la psychologie clinique de l’agresseur,il n’y a pas un seul type de structure psychologique, mais différents tableaux possibles, entraînant des agressions selon des modes différents. Enfin, la psychologue a donné quelques clés essentielles pour l’adulte amené à accueillir la parole d’une victime : recevoir ce témoignage immédiatement, dans un lieu rassurant, ne pas déléguer à une autre personne, ne pas faire répéter, mais noter chaque mot dans leur précision, ne pas banaliser mais ne pas faire un interrogatoire, ne pas garder le silence et ne pas rester seule avec cette information.
Deux éclairages plus légalistes
Pendant l’après-midi, deux éclairages plus légalistes ont été proposés : M. Bruno Crépin, magistrat, a exposé le cadre du droit français à ce sujet : il n’y a pas d’abus sexuels, dit-il, il n’y a que des agressions. Ce propos difficile a pu être éclairé par des exemples de situations permettant d’évoquer toute la difficulté pour les juges à comprendre les faits, parfois bien longtemps après leur déroulement, en questionnant des victimes dont la personnalité a été profondément touchée.
Hervé Queinnec, juge ecclésiastique, a pu exposer également les aspects du droit canonique. C’est une législation propre à l’Église, entraînant des peines internes à l’Église. À chaque fois, il faut considérer le for interne et le for externe c’est-à-dire les conséquences des actes pour la personne elle-même, spirituellement surtout, mais aussi pour l’Église dans son fonctionnement. Pour terminer sur le côté juridique de la question, M Crépin et P. Queinnec ont pris un temps au sujet du secret professionnel, c’est à dire en Église la question du secret de la confession, et du secret de l’accompagnement spirituel.
Conclusion par Mgr d’Ornellas
Monseigneur d’Ornellas a conclu la journée avec trois remarques :
Nous sommes tous pêcheurs, et il n’y a pas deux catégories de personnes, les uns et les autres, les bons et les mauvais, ceux qui font des actes mauvais, et ceux qui en subissent les conséquences. Ce clivage n’est pas évangélique. L’église est une : quand un membre souffre, c’est toute l’Église et toute l’humanité qui est en souffrance.
Le cléricalisme est un mal contre lequel il faut lutter, sachant qu’il n’est pas le fait seulement des prêtres, les laïcs aussi y participent. « Lutter contre l’abus des pouvoirs, c’est un travail de tous ».
Enfin et surtout, il faut aimer l’Église, c’est un profond travail de conversion, dans les fibres les plus intimes de notre être (humain, spirituel, sexuel). Rien n’est étranger au Christ. Même dans les scandales et dans les douleurs, il y a un appel à la sainteté, grâce à la parole libérée. Cette parole peut parfois arracher les lèvres et faire souffrir. Mais c’est une parole qui peut nous convertir.
Une peine de 116 ans d’emprisonnement, c’est peut-être beaucoup dans une vie d’homme, mais 107 ans à attendre désespérément que justice passe… ce n’est certainement pas mieux…
Or, c’est bien le délai minimum à compter pour que la « justice » française se décide enfin à poursuive des cybercriminels…
Il faut bien dire qu’ici ils se réclament tous de l’extrême-gauche, ce qui signifie qu’ils ont toujours raison, quoi qu’ils fassent : piratage, assassinats, attentats islamistes, etc…
Conclusion : soutien au FBI quand il fait arrêter des cybercriminels français.
A ce propos, j’en connais deux autres à Epinal : Patrice Seray et son épouse Francine Cordier. Un rapport avec le dénommé Sébastien Raoult ?
Un Français de 21 ans, Sébastien Raoult, est incarcéré depuis deux mois au Maroc sur demande des autorités américaines car soupçonné d’être membre d’un groupe de cybercriminels qui a visé notamment des entreprises américaines.
Son père demande son extradition vers la France plutôt que les Etats-Unis.
Voici ce que l’on sait de cette affaire.
- Qui est Sébastien Raoult ? -
Domicilié chez ses parents à Epinal, le jeune homme était en deuxième année d’études d’informatique quand il a arrêté sa formation en décembre 2021, selon sa famille.
« Il était dans une phase de rupture avec les études. Il avait envie de vivre, de découvrir le monde et de voyager et avait l’impression de perdre son temps à l’école », a expliqué son père Paul Raoult à l’AFP. Le jeune Français était en séjour au Maroc lorsqu’il a été arrêté.
- Pourquoi est-il détenu au Maroc ? -
Selon la police marocaine, Sébastien Raoult a été arrêté le 31 mai à l’aéroport de Rabat-Salé alors qu’il faisait l’objet d’une notice rouge émise par Interpol à la demande de la justice américaine, dans une affaire de cyberpiraterie contre des entreprises, américaines notamment.
Il est incarcéré depuis le 2 juin à la prison de Tiflet 2, près de Rabat.
L’administration marocaine a contesté mercredi des déclarations de son père sur ses conditions de détention. « Cela fait deux mois qu’il mange par terre à même le sol. Deux mois qu’il dort sans matelas », avait assuré mardi Paul Raoult à la presse à Paris.
« Les déclarations du père du détenu en question sont des contre-vérités », a assuré à l’AFP une source de la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) du Maroc, affirmant qu’il « jouit à l’instar des autres détenus de tous ses droits ».
« Contrairement à ce que prétend son père, il dispose d’un lit et partage avec sept codétenus une cellule de huit lits. Ses repas lui sont servis sur plateau », a ajouté la même source.
- Que lui est-il reproché ? -
D’après l’Obs, qui a révélé l’affaire, le FBI soupçonne le jeune homme d’être membre d’un groupe de hackers – les « ShinyHunters », référence à l’univers des Pokémon – accusés d’être « des cybercriminels prolifiques » par les autorités américaines. Microsoft aurait été l’une de leurs victimes.
Les autorités américaines réclament l’extradition de M. Raoult pour des faits de « complot en vue de commettre fraude et abus électronique », « fraude électronique » et « vol d’identité grave », selon L’Obs.
D’après son avocat Me Philippe Ohayon, Sébastien Raoult risquerait une peine de 116 ans de prison aux Etats-Unis pour les faits qui lui sont imputés.
- Que réclame son père ? -
« Mon fils a été trahi par la France », accuse Paul Raoult qui réclame que le gouvernement français empêche une extradition de son fils du Maroc vers les Etats-Unis. Il a appelé mardi le ministre de la Justice à faire une demande d’extradition auprès des autorités marocaines pour que le jeune Français puisse être jugé dans son pays.
En marge d’un déplacement à Marseille mercredi, Eric Dupond-Moretti a fait valoir devant la presse: « Il s’agit, pour le moment, de la justice marocaine qui a été sollicitée par la justice américaine, et nous n’avons pas la possibilité, à ce stade, d’intervenir ».
Le garde des Sceaux a toutefois assuré que le ministère des Affaires étrangères était « évidemment mobilisé sur cette question », s’agissant d’un ressortissant français.
- Quelle procédure en France ? -
Une demande d’entraide pénale a été adressée par les Etats-Unis à la France l’été dernier à propos des Shinyhunters, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Plusieurs interpellations et auditions ont eu lieu concernant des personnes soupçonnées d’être impliquées de près ou de loin dans ce réseau, sans autre suite judiciaire à ce stade.
Pour Me Ohayon, « on a exporté clé en main un dossier français qui aurait dû relever d’un juge d’instruction français ». L’avocat a demandé au parquet d’Epinal d’ouvrir une enquête préliminaire sur les faits imputés à Sébastien Raoult qui résidait dans les Vosges.
« Le procureur de la République rejette notre demande d’ouverture d’enquête préliminaire au motif que le territoire des Vosges n’aurait aucune compétence pour traiter ce dossier », a indiqué mardi l’avocat. Il le conteste en soulignant que « le mandat d’arrêt américain donne comme adresse l’adresse de Sébastien à Epinal ».
Le parquet d’Epinal a confirmé mardi soir à l’AFP avoir reçu de l’avocat de nouveaux éléments, qui « vont également être étudiés ».
Qui sont les ShinyHunters, les hackers dont le Français arrêté au Maroc serait membre ?
Un jeune Français de 21 ans du nom de Sébastien Raoult est accusé de cybercriminalité par le FBI. Incarcéré au Maroc depuis deux mois, cet ex-étudiant en informatique est menacé d’extradition vers les États-Unis et est soupçonné d’appartenir à un groupe de hackers : les « ShinyHunters ». Voici ce qu’il faut savoir sur ces pirates informatiques, suspectés de soutirer des données à des entreprises afin de les revendre.
Cette photo d’illustration montre un hacker devant des écrans d’ordinateurs. | OUEST-FRANCE
Interpellé au Maroc début juin, un ancien étudiant en informatique français est accusé de cybercriminalité par le FBI. Actuellement incarcéré dans une prison près de Rabat, Sébastien Raoult était recherché par les autorités des États-Unis qui le soupçonnent de faire partie d’un groupe de pirates informatiques ayant dérobé des millions de données à des entreprises.
D’après l’Obs, qui a révélé l’affaire, le Bureau fédéral d’enquête américain soupçonne l’homme de 21 ans d’être membre d’un groupe de hackers : les « ShinyHunters ». Un nom en référence à l’univers des Pokémon. Ses membres présumés sont accusés d’être « des cybercriminels prolifiques » par les autorités américaines.
Les données de 73,2 millions de personnes subtilisées par le groupe en 2020 ?
Une demande d’entraide pénale a été adressée par les États-Unis à la France, l’été dernier, à propos des « ShinyHunters », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Plusieurs interpellations et auditions ont eu lieu concernant des personnes soupçonnées d’être impliquées de près ou de loin dans ce réseau, sans autre suite judiciaire à ce stade. Des Français ont notamment été auditionnés par les policiers de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux techniques de l’information et de la communication, à la demande du FBI.
En 2020, les « ShinyHunters » avaient fait parler d’eux, lorsqu’ils avaient affirmé avoir piraté les données personnelles de 73,2 millions d’utilisateurs de dix sites Internet et d’applications, avant de les mettre en vente sur le dark web, comme le rapportait le site spécialisé ZD Net. Pour prouver l’authenticité de leur piratage, ils avaient rendu publique une partie de ces données, en ligne.
Les cybercriminels proposaient d’acquérir illégalement les contenus de ces dix bases de données au tarif d’environ 18 000 dollars, soit environ 16 500 €. Les plateformes piratées ? L’application de rencontres Zoosk, le service d’impression Chatbooks, l’entreprise de livraison de repas Home Chef, le géant sud-coréen de la mode SocialShare, ou encore le site de vente entre particuliers Vinted.
Une soixantaine d’entreprises auraient été flouées
Le Monde, qui consacre également un article au groupe de hacker, a pu consulter un acte d’accusation datant de juin 2021. Dans ce document cité par le quotidien, il est stipulé que les membres de ShinyHunters « seraient impliqués dans la vente de données appartenant à plus de soixante entreprises ». Le préjudice se chiffre en millions de dollars, selon nos confrères qui se basent sur un autre document judiciaire récapitulant les charges contre Sébastien Raoult.
La société de cybersécurité Intel471, cite d’autres victimes : le compte GitHub de Microsoft, l’application de retouche photo Pixlr, ou encore l’enseigne de vêtements Bonobo.
La méthode du « phishing » utilisée
En se basant sur des documents du FBI, Le Monde décrypte comment les pirates informatiques ont procédé pour soutirer des données. Les ShinyHunters sont soupçonnés d’avoir usé de la méthode du « phishing », qu’on traduit en français par hameçonnage. L’idée de l’escroquerie présumée était la suivante : envoyer des mails à des développeurs, « avec des messages qui contenaient des liens vers les sites d’hameçonnage », écrit le quotidien, qui cite l’exemple de GitHub. Il s’agit d’une plateforme rachetée par Microsoft en 2018, permettant aux développeurs « de stocker et de partager des projets informatiques », notent nos confrères.
Les victimes étaient ensuite renvoyées vers un faux portail de connexion, plus vrai que nature, qui permettait « aux attaquants de faire main basse sur les identifiants […] avant de s’emparer des ressources accessibles », poursuit Le Monde. Les réseaux d’entreprises pour lesquelles travaillaient ces développeurs étaient ensuite ciblés.
Pour en revenir à l’étudiant français, suspecté d’appartenir à ce groupe de hacker, le FBI a demandé son extradition. S’il est un jour jugé aux États-Unis, Sébastien Raoult encourt 116 ans de prison. Depuis la révélation de l’affaire, son père martèle dans les médias que son fils n’a rien à voir dans cette histoire.
Justice à Rennes. La chambre de l’instruction esquive-t-elle les avocats ?
Jeudi 4 août 2022, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, deux avocats sont montés au créneau, évoquant la présence dans le dossier de leur client d’un document antidaté, mentionnant une décision, avant même qu’ils aient plaidé.
Deux avocats ont évoqué dans leur plaidoirie, un document antidaté. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Agnès LE MORVAN. Publié le 04/08/2022 à 17h59
« Les mots me manquent. En arrivant ce matin, j’imaginais tout, sauf sur quoi j’allais tomber. » Devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, jeudi 4 août 2022, l’avocate Me Pauline Kerloegan évoque le document qu’elle a découvert en ouvrant le dossier de son client, qui faisait appel du rejet d’une demande de mise en liberté. « Un document antidaté au 5 août 2022, où il est déjà notifié « confirmation » noir sur blanc, avec des réponses à tous les arguments de mon mémoire », explique l’avocate, dans…
Elle commence à faire parler d’elle, un peu, pas trop : Le Figaro cache son portrait et la plupart des autres médias restent muets.
Curieusement, elle porte le même nom que la mère de Jeanne d’Arc.
Bon ou mauvais présage ?
Cette dernière a passé une grande partie de sa vie à travailler à la réhabilitation de sa fille, condamnée au bûcher pour avoir porté des vêtements d’homme.
Aujourd’hui, ce sont surtout les « sales putes de femmes ingénieurs qui volent la place des hommes dans le travail » que l’on brûle encore comme des sorcières, et les femmes magistrates, ou du moins certaines d’entre elles, ne sont pas les dernières à s’acharner sur ces « sales putes » qui contrairement à d’autres, notamment dans les filières ouvertes aux pseudo « littéraires » titulaires du demi-bac, n’ont jamais eu besoin de « coucher » pour obtenir bonnes notes et appréciations dithyrambiques, diplômes, postes ou emplois, mais ne peuvent bien évidemment plus s’y maintenir quand certains malades leur tombent dessus, toujours avec l’assentiment de magistrats haineux à l’égard de ces femmes bien trop intelligentes pour que la « justice » française puisse les laisser vivre.
Des hommes qui s’obstinent à porter des robes héritées de l’Ancien Régime alors qu’ils sont censés représenter la République française depuis maintenant bien plus de deux siècles interdisent encore aux femmes de porter la culotte quand elle leur sied…
Publié le 03/08/2022 à 20:09, Mis à jour hier à 11:18
Isabelle Rome, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, succède à des figures de la macronie loin d’être passées inaperçues. François Bouchon / Le Figaro
PORTRAIT – La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes compte bien se faire entendre.
Jetée dans l’arène. Deux mois après sa nomination au poste de ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, c’est au tour d’Isabelle Rome de s’adresser aux députés lors d’une séance de questions au gouvernement. Les oppositions sont farouches, la présidente de l’Assemblée nationale réclame le silence, l’hémicycle connaît le chahut des premiers jours. Sur les bancs siège Caroline Cayeux.
Au micro, la députée Insoumise Ségolène Amiot la cite parmi les ministres du gouvernement à limoger en raison de leurs déclarations jugées «homophobes». La parole est à Isabelle Rome, qui, sous les huées des députés de la Nupes, tente de défendre sa collègue. «Vous visez particulièrement une ministre. Elle s’est excusée et aujourd’hui elle est pleinement à la tâche aux côtés d’Élisabeth Borne.»
«Je savais que l’exercice serait difficile», concède la ministre. «Mais il m’en faut plus pour me déstabiliser.» À 59 ans, elle a compris la leçon. La prochaine fois, il lui faudra se montrer plus ferme…
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En 1987, pour son premier poste1, elle (de son nom d’époque : Isabelle Passet) est juge d’application des peines à Lyon (1987-19922), co-chargée d’une prison de 1200 détenus3. Toujours au tribunal judiciaire de Lyon, elle est nommée secrétaire générale de la Présidence4 (1992-19955), puis juge d’instruction (1996-19982).
Elle quitte ce poste en 2000 pour devenir conseillère technique chargée de la protection judiciaire de la jeunesse, de l’aide aux victimes et de l’accès au droit3, au sein du cabinet de la garde des Sceaux Marylise Lebranchu (2000-20027).
Retour en juridiction
À son retour en juridiction, elle occupe le poste de vice-présidente chargée de l’instruction à Amiens (2003-20062). De 2006 à septembre 20125, elle travaille au tribunal de grande instance de Pontoise, chargée des affaires familiales, puis des référés et juge des libertés et de la détention4.
En 2012, elle devient conseillère à la cour d’appel de Versailles8 et présidente des cours d’assises de Nanterre, Versailles, Pontoise et Chartres (2012-20185).
Haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes du ministère de la Justice
Le 1er juin 2018, elle est nommée haute-fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes au ministère de la Justice, par la garde des Sceaux Nicole Belloubet9. Au ministère de la Justice, Isabelle Rome est la première haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes à exercer ce poste à temps plein9.
Elle a pour mission d’améliorer l’accès des femmes à des postes de hiérarchie, d’assurer un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, de lutter contre les stéréotypes et de réintroduire la mixité dans les métiers de la justice8. Le ministère de la Justice avait été rappelé à l’ordre en 2016 pour le manque de femmes aux postes de direction10.
Sous l’impulsion de la garde des Sceaux Nicole Belloubet, et sous la responsabilité d’Isabelle Rome, le 7 mars 2019, le ministère de la Justice a publié son premier baromètre de l’égalité femmes-hommes11. Le même jour, un texte d’engagement pour une parole non-sexiste12 a été signé et adopté par l’ensemble des directions du ministère, l’inspection générale de la justice, les quatre écoles du ministère (ENM, ENG, ENAP, ENPJJ) et par les premières structures signataires (cours, TGI, directions interrégionales de la PJJ, directions et structures de l’administration pénitentiaire)13,14. Elle a publié son premier rapport d’activité en juin 202015,16.
Le deuxième baromètre Égalité, sur l’accès des femmes et des hommes aux postes à responsabilité, a été publié le 8 mars 202117. Le texte d’engagement pour une parole non-sexiste a été signé, le même jour, par la nouvelle directrice du secrétariat général, par la nouvelle directrice de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et par le nouveau directeur des services judiciaires (DSJ) du ministère de la Justice18.
Isabelle Rome est chargée par la garde des Sceaux Nicole Belloubet de coordonner un plan d’action de lutte contre les violences conjugales19. Elle conduit le groupe de travail du ministère de la Justice dans le cadre du Grenelle consacré à ce sujet du 3 septembre au 25 novembre 2019, et veille à la mise en œuvre des mesures qui en sont issues20,21,22,23,24,25,26.
En juillet 2022, elle annonce que le gouvernement versera 400 000 euros chaque année pendant trois ans à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) « afin de soutenir ses actions de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+ »33.
Engagements associatifs
À Lyon
Pendant ses années à Lyon (1987-1998), Isabelle Rome a été administratrice de trois associations : l’association socio-culturelle des détenus des prisons de Lyon (en qualité de vice-présidente), l’APUS (Association des praticiens de l’urgence sociale) et le Comité rhodanien d’accueil des réfugiés et demandeurs d’asile3.
En banlieue lyonnaise, à Vaulx-en-Velin, elle a lancé, avec d’autres acteurs, en 1998, l’opération « Objectif citoyen », soit 72 rencontres organisées dans les quartiers pour sensibiliser les jeunes à la loi3.
Dans l’Oise
Elle a été présidente-fondatrice de l’association « Femmes de Liberté » (anciennement appelée « Paroles de Femmes en Picardie »34), qu’elle a créée dans l’Oise35 en 20023. Cette association a pour but de faciliter la parole des femmes, de tous horizons et milieux, autour des valeurs républicaines8. Isabelle Rome préside cette association pendant douze ans, jusqu’en 20144, organisant des débats, des cafés-citoyens ou des ateliers d’écriture.
Conférences
Isabelle Rome a participé à de nombreuses conférences sur les droits des femmes36, comme sur les prisons françaises37, le traitement judiciaire des femmes38, ou sur les mineurs et la justice36.
Ouvrages
Vous êtes naïve, Madame le juge, Éditions du Moment, 2012.
Dans une prison de femmes : une juge en immersion, Éditions du moment, 2014.
Plaidoyer pour un droit à l’espoir, Enrick B. Éditions, 2018, préface de Benjamin Stora.
Liberté, égalité, survie, Stock, 2020.
L’emprise et les violences au sein du couple, dir. avec Éric Martinent, Dalloz, 2021, préface d’Éric Dupond-Moretti.
Ensemble pour les droits des femmes !, co-écrit avec Giula Clara Kessous, Alternatives, 2022.
« Le code pénal dans une main, le cœur dans l’autre », Ouest-France, 3 décembre 2012 (lire en ligne [archive], consulté le 17 septembre 2018)
« [LES ACTEURS] Isabelle Rome, Haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes – Tendance Droit », Tendance Droit, 3 juillet 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 17 septembre 2018)
« Justice ; Cabinet et services rattachés au Ministre ; Cabinet (1993- 2002) », Archives nationales, 2003 (lire en ligne [archive])
« Isabelle Rome : La juge va porter les droits des femmes », Le Parisien, 17 juillet 2018 (lire en ligne [archive])
« Isabelle Rome, haute fonctionnaire pour légalité femmes-hommes », justice.gouv.fr, 14 juin 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 17 septembre 2018)
Mathieu Delahousse, « Une magistrate pour veiller à la promotion des femmes dans la Justice », L’Obs, 13 juin 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 17 septembre 2018)
« Comment la justice adapte ses procédures face aux violences conjugales », Le Monde.fr, 23 septembre 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 19 février 2020)
Isabelle Rommée (agenouillée et vêtue de noir) et ses deux fils devant le grand inquisiteur de France, Jean Bréhal (de dos, au premier plan).
Inspiré par la Trinité (représentée dans le coin supérieur droit), le pape Calixte III (assis sur le trône pontifical) autorise le procès en nullité de la condamnation de Jeanne d’Arc, miniature du Manuscrit de Diane de Poitiers,
XVIe siècle, coll. privée1,2.
Isabelle Rommée (ou Isabeau Rommée3 ou Isabelle Romée selon les sources), née en 1377 et morte le 18 ou le 19 novembre1458), est la mère de Jeanne d’Arc. Son nom de jeune fille est Isabelle de Vouthon, ou plus probablement Isabelle Devouton.
Isabelle est originaire de Vouthon-Bas, en Lorraine, département de la Meuse, proche du village de Domrémy. Son père s’appelait Jean de Vouthon et sa sœur Aveline RomméeA 1.
Son surnom de « Rommée » ou « Romée » proviendrait d’un pèlerinage qu’elle effectua à Rome (mais les pèlerins pour cette ville sont plutôt des « romels » ou des « romieux »), à moins que par substitution, il tienne de son pèlerinage au Puy-en-Velay (ou au Puy-Notre-Dame, une interrogation demeure) en mars 14294. Il peut aussi s’agir d’un sobriquet géographique, un lieu-dit5 : il existe un étang Romé au nord de Toul, à 40 km de DomremyA 1.
Elle épouse Jacques d’Arc en 1405, et le couple s’installe à Domrémy. Ils y possèdent une maison et 20 hectares de terres.
De cette union naissent plusieurs enfants : Jeannette (Jeanne d’Arc), Catherine, Jacques, Pierre et Jean. En 1428, Isabelle a donc cinq enfants vivantsA 1 : eu égard à la mortalité infantile médiévale (environ 50%), on peut supposer qu’elle avait connu une dizaine d’accouchements, séparés l’un de l’autre par environ deux ans, ce qui correspondrait à la période d’allaitement. On ne sait pas si Jeanne est la dernière enfant, mais elle est la dernière survivante d’une nombreuse famille dont l’étendue est inconnueA 1. Isabelle donne à ses enfants une éducation catholique.
Isabelle se rend en pèlerinage « au Puy » en mars 1429. Une incertitude demeure : s’agit-il du Puy-en-Velay, qui fête le jubilé de Notre-Dame à ce moment le 25, ou s’agit-il du Puy-Notre-Dame, à 34 km à vol d’oiseau de Chinon, ou elle rend visite à sa fille Jeanne le 6 avril ? De son côté, Jeanne, qui du 11 au 24 mars se trouvait à Poitiers, délégua « au Puy » deux de ses compagnons d’armes, Bertrand de Poulengy et Jean de Metz, qui s’y trouvèrent le 20 mars6.
Jeanne est anoblie, comme le reste de sa famille, en décembre 1429. Isabelle déménage à Sandillon, près d’Orléans après le décès de son mari en 1440, et vit d’une pension que lui verse la ville d’OrléansA 2. Elle passe le reste de sa vie à œuvrer à la réhabilitation de sa fille. Elle demande et obtient du pape Nicolas V la révision du procès en hérésie : une enquête est ouverte en 1449, puis le 7 novembre1455, après le début du règne du pape Calixte III, elle se rend à Paris dans la grande salle de l’évêché, pour se présenter devant la délégation du Saint-Siège, à laquelle elle s’adresse de manière émouvante, à plus de soixante-dix ansA 3. La cour d’appel casse le procès en hérésie de Jeanne le 7 juillet1456.
Walter Sidney Scott, « Le manuscrit de Diane de Poitiers (source probable de Shakespeare pour la figure de la Pucelle) », Bulletin des Amis du Vieux Chinon, t. VI, no 6, Société des amis du vieux Chinon, 1961-62, p. 277, [lire en ligne [archive]].
Livre « La Haute-Loire insolite », page 134, du professeur Roger Briand, juillet 2016.
« La Haute-Loire insolite », page 134.
« La Haute-Loire insolite », page 135.
Olivier Bouzy, « La famille de Jeanne d’Arc, ascension sociale d’un lignage roturier du XIVe au XVIe siècle », dans Guyon et Delavenne 2013, p. 38, fig. 3.
Bernard Mugnier, La basilique Sainte-Jeanne-d’Arc de Domrémy-la-Pucelle : monument national de la reconnaissance française à Jeanne d’Arc, Langres, Dominique Guéniot éditeur, 2001, 483 p. (ISBN2-87825-216-0, présentation en ligne [archive]), p. 87.
Voir aussi
Sources primaires
Ernest de Bouteiller ( éd.) et Gabriel de Braux ( éd.), La famille de Jeanne d’Arc : documents inédits, généalogie, lettres de J. Hordal et de Cl. du Lys à Ch. du Lys / publiées pour la première fois, par E. de Bouteiller et G. de Braux, Paris / Orléans, A. Claudin / Herluison, 1878, IV-293 p. (lire en ligne [archive]).
Pierre Tisset ( éd.) et Yvonne Lanhers ( éd.), Procès de condamnation de Jeanne d’Arc, t. II : Traduction et notes, Paris, C. Klincksieck (Société de l’histoire de France), 1970, XXIV-435 p.
Bibliographie
Rémi Boucher de Molandon, « La famille de Jeanne d’Arc. Son séjour dans l’Orléanais. D’après des titres authentiques récemment découverts », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Paris / Orléans, Société bibliographique / Herluison, t. 17, 1880, p. 1-166 (lire en ligne [archive]).
Rémi Boucher de Molandon, « Jacques d’Arc, père de la Pucelle. Sa notabilité personnelle. D’après les textes déjà connus et des documents récemment découverts », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Paris / Orléans, Société bibliographique / Herluison, t. 20, 1885, p. 301-326 (lire en ligne [archive]).
Rémi Boucher de Molandon, « Un oncle de Jeanne d’Arc depuis quatre siècles oubliés : Mangin (de Vouthon). Frère d’Isabelle, mère de la Pucelle », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Orléans, Herluison, t. 23, 1892, p. 241-257 (présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive]).
Olivier Bouzy, « La famille de Jeanne d’Arc, ascension sociale d’un lignage roturier du XIVe au XVIe siècle », dans Catherine Guyon et Magali Delavenne (dir.), De Domrémy… à Tokyo. Jeanne d’Arc et la Lorraine : actes du colloque universitaire international, Domrémy et Vaucouleurs, 24-26 mai 2012, Nancy, Presses universitaires de Nancy – Éditions universitaires de Lorraine, coll. « Archéologie, espaces, patrimoines », 2013, 408 p. (ISBN978-2-8143-0154-2, présentation en ligne [archive]), p. 33-44.
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En Occident, à travers les âges, les magistrats étaient des représentants du pouvoir. Comme tels, ils étaient souvent issus de la noblesse ou, à tout le moins, leur charge leur conférait la noblesse (dite « noblesse de robe »). Un habillement différencié a ainsi eu pour fonction à la fois de les distinguer des justiciables et de manifester ostensiblement l’autorité de leur charge.
Les costumes amples et longs étaient communs aux professions considérées comme ayant un statut social élevé (médecins, prêtres, professeurs d’université, avocats, etc.). Il était alors porté en permanence comme habit ordinaire. L’Église catholique en avait recommandé l’usage pour manifester un souci moral chez ceux qui les portaient : de la sorte, ils n’exposaient pas les formes de leur corps et manifestaient une pudeur de bon aloi.
Pour l’ordre administratif, il existe un costume de conseiller d’Etat, proche du costume d’académicien et comprenant une épée, mais qui n’est depuis longtemps plus porté1. Et il n’est pas prévu de tenue spécifique pour les autres juges administratifs.
La robe des magistrats et des directeurs des services de greffe judiciaires se distingue par le fait qu’elle comporte une simarre noire de soie sur l’avant, alors que pour les avocats seules les revers des manches sont en soie.
Le costume des avocats est imposé par la loi du 31 décembre 19715
Souvent lors des audiences de cabinet ou en chambre du conseil, c’est-à-dire qui ont lieu dans le bureau du juge, les magistrats et greffiers ne portent pas toujours la robe alors que les avocats, eux, la portent ; c’est également le cas devant les juridictions administratives non-financières.
Les magistrats disposent tous de deux robes (sauf ceux des tribunaux judiciaires) : une robe ordinaire et une robe de cérémonie. La robe ordinaire est toujours noire, même pour le premier président de la Cour de cassation, ou le procureur général, premiers magistrats de France. Cependant, même avec la robe noire, le premier avocat général siégeant, et lui seul, porte en toutes occasions la ceinture rouge à galons dorés. La ceinture rouge du greffier en chef de la Cour de cassation ne porte pas de frange.[réf. souhaitée]
On note que si le code de l’organisation judiciaire impose en principe le port de la toque avec la robe ordinaire à toutes les audiences, les magistrats n’appliquent plus cette disposition depuis longtemps ; tout au plus portent-ils leur toque à la main lors des audiences solennelles6. À la cour de cassation, la forme de la toque est différente et porte le nom de mortier. Les galons de toutes ces coiffes sont différents selon les grades.
La robe de cérémonie n’est portée que dans circonstances exceptionnelles : assemblée générale ou plénière, prestations de serment…[réf. souhaitée]
Enfin, les décrets du 22 et 29 mai 1852 prévoyaient un « costume de ville des magistrats » proche de celui des académiciens. Bien que ces décrets n’aient jamais été abrogés, ils ne sont plus appliqués depuis le XIXe siècle.[réf. nécessaire]
La loi du 18 février 1791 relative au traitement et au costume des membres du tribunal de cassation disposait : « IV. Les membres du Tribunal de Cassation porteront seulement lorsqu’ils seront en fonctions, l’habit noir, le manteau de drap ou de soie noire, les paremens du manteau de la même couleur, & un ruban en sautoir aux trois couleurs de la Nation, au bout duquel sera attachée une médaille dorée, sur laquelle seront écrits ces mots : la Loi. Ils auront la tête couverte d’un chapeau rond, relevé sur le devant, & surmonté d’un panache de plumes noires. Ce costume sera désormais celui de tous les Juges de District & des Tribunaux criminels. V. Le costume des Commissaires du Roi sera le même, à la différence que les Commissaires du Roi auront un chapeau relevé avec une ganse & un bouton d’or, & que sur la médaille qu’ils porteront seront écrits ces mots : la Loi & le Roi. VI. Les Greffiers auront un chapeau rond, relevé sur le devant & sans panache, & un manteau pareil à celui des Juges. ».
Rouge, à grandes manches ; manteau et cape de fourrure.
De soie rouge à franges d’or.
Présidents de chambre de la Cour de cassationet premiers avocats généraux près ladite cour
Rouge, à grandes manches ; manteau et cape de fourrure.
De soie rouge à franges d’or.
Conseillers de la Cour de cassationet avocats généraux près ladite cour
Rouge, à grandes manches.
De soie rouge à franges d’or.
Premiers présidents et présidents de chambre des cours d’appelprocureurs généraux et avocats généraux près lesdites cours
Rouge, à grandes manches, à revers bordés d’hermine.
De soie noire, avec franges.
Conseillers des cours d’appelet substituts généraux près lesdites cours
Rouge, à grandes manches.
De soie noire avec franges.
Présidents (sauf exceptions), Premiers vice-présidents, vice-présidents et juges des tribunaux judiciaires (ex tribunaux de grande instance),Procureurs de la République (sauf exceptions)procureurs-adjoints, vice-procureurs et substituts près lesdits tribunaux
Noire, à grandes manches.
De soie bleu-clair, avec franges. De soie noire à Paris et autour.
Conseiller de cour d’appel, juge de tribunal de grande instance et président de chambre de cour d’appel2,
Même s’il ne s’agit pas de « robe » à proprement parler, les notaires de Paris et des Hauts-de-Seine ont un costume qu’ils portent encore à l’heure actuelle dans un certain nombre de circonstances, et notamment lorsqu’ils prêtent serment au tribunal de grande instance et devant l’assemblée de la compagnie.Il s’agit d’un habit court avec boutons de plastron noirs, un gilet noir, une chemise blanche à poignets de dentelle, noeud papillon blanc, rabat en dentelle blanche et gants noirs, une culotte, des bas noirs et des souliers à boucle. Une cape courte est fixée aux épaules. C’est le costume des députés du tiers état aux États généraux de 1789. Les hommes portent un bicorne à cocarde et plumes noires, et les un femmes un tricorne.
Traditionnellement les magistrats de cour portent leur robe rouge dans les affaires criminelles, tandis que les magistrats de tribunaux conservent leur robe ordinaire. Le président de la cour d’assises est donc toujours en rouge car il est membre de la cour d’appel dont dépend le département où siège la cour d’Assises, ainsi que ceux des assesseurs qui en sont également membres. Si le ministère public (avocat général) est tenu par un procureur général ou un substitut général de la cour d’appel, ce magistrat porte également sa tenue solennelle rouge.
Une exception historique concernant le costume existe aussi pour les alentours de la capitale : la robe de cérémonie comporte une ceinture noire au lieu de bleue pour les tribunaux judiciaires (ex- tribunaux de grande instance et d’instance) se trouvant dans le ressort de la cour d’appel de Paris ou de Versailles, ainsi que pour le tribunal judiciaire d’Orléans. Le président du tribunal de Paris, le procureur de la République de Paris et le président du tribunal de commerce de Paris sont également les trois seuls magistrats de première instance en France à avoir une robe de cérémonie rouge.
Les hauts magistrats de la Cour de comptes sont les seuls magistrats de France à disposer d’une robe noire à simarre d’hermine.
Premier président, procureur général et président de chambre de la Cour des comptes4.
Les avocats portent une robe noire simple en laine ou en coton, à rabat blanc plissé simple, sans simarre, aux revers de manches en soie noire et à l’épitoge herminée de blanc. Les membres du barreau de Paris peuvent porter l’épitoge veuve (sans hermine). Exception dans l’exception, ils portent leur épitoge herminée lors des audiences solennelles, lorsqu’ils plaident devant une cour et non devant un simple tribunal, lorsqu’il plaident en province et lorsqu’ils sont nommés secrétaires de la conférence, élus bâtonnier ou membre du Conseil de l’Ordre. Les avocats disposent d’un bonnet, qui n’est plus porté. Au Palais, une case numérotée permettait aux avocats d’y ranger leur « toque ». Ces cases existent toujours et servent à recevoir du courrier interne. Y chercher son courrier se dit « relever sa toque », ou « passer à la toque ». Le papier à lettres des avocats, ou leur carte de visite, porte encore aujourd’hui très fréquemment la référence du numéro de « toque » pour permettre aux confrères d’échanger des courriers dans l’enceinte du Palais.
Pour mémoire, ce texte a abrogé et coordonné des dispositions disparates : l’arrêté royal du 4 octobre 1832 relatif au costume des membres des cours et tribunaux, modifié par l’arrêté royal du 22 juin 1939 ; l’arrêté royal du 14 octobre 1832 relatif au costume des membres des cours et des tribunaux de première instance; l’arrêté royal du 5 août 1845 relatif au costume des procureurs du Roi ; l’arrêté royal du 1eraoût1847 prescrivant une marque distinctive pour les procureurs du Roi, juges d’instruction et juges de paix ; l’arrêté royal du 20 novembre 1870 qui est relatif au costume des greffiers adjoints dans les cérémonies publiques et dans les assemblées des cours et tribunaux ; l’arrêté royal du 20 janvier 1939 relatif au costume des membres de l’Ordre judiciaire.
Le costume des magistrats se distingue de celui des avocats par un plus large emploi de la soie et par la présence de boutons sur les épaules, ce dont la toge des avocats est dépourvue.
Alors que les avocats n’ont qu’un seul costume, ceux des magistrats sont différents selon qu’ils sont portés aux audiences ordinaires ou aux audiences solennelles et aux cérémonies. Pour la pompe, le changement le plus évident est que la toge est en tissu rouge au lieu du noir ordinaire. Par ailleurs, les magistrats (principalement les conseillers de cour d’appel qui président une cour d’assises) ne manquent pas d’arborer à cette occasion toutes leurs décorations honorifiques.
Bien que le port d’un couvre-chef soit prévu de manière obligatoire — contrairement aux avocats pour qui il est facultatif —, il n’y a plus que quelques vieux coquets pour encore s’en coiffer. Il s’agit cependant d’un des accessoires qui peut distinguer le rang hiérarchique des magistrats.
En outre, comme les avocats, les membres des cours et tribunaux qui sont docteurs, licenciés (ou master) en droit, portent l’épitoge, pièce de tissu de même couleur que la toge, froncée en son milieu, garnie à ses deux extrémités d’un rang de fourrure blanche (dite hermine), qui se place sur l’épaule gauche et pend sur la poitrine et sur le dos. Les titulaires d’un doctorat ont droit à trois rangs d’hermine, ce qui vaut à certains le surnom d’ »avocat Adidas »
Juridictions de première instance et parquets attachés
Dans une pratique encore minoritaire, certains juges de paix (et leur greffier) siègent en costume de ville (il n’est d’ailleurs pas d’usage que les avocats comparaissent devant eux en toge, sauf si le prétoire se trouve dans l’enceinte d’un palais de justice).
Les présidents, vice-présidents, procureurs du Roi, auditeurs du travail, premiers substituts et présidents consulaires portant la toque de soie noire bordée d’un galon d’argent.
Tandis qu’aux audiences solennelles et aux cérémonies, ces magistrats portent la même toge et en outre une ceinture en soie aux couleurs nationales, à franges rouges et la toque en soie noire bordée d’un galon d’argent.
Les présidents, procureurs du Roi et auditeurs du travail, portent la toque en soie noire bordée d’un double galon d’argent et garnie d’un liseré d’argent à son bord supérieur.
Les vice-présidents, premiers substituts et présidents consulaires portent la toque en soie noire bordée d’un galon d’argent et garnie d’un liseré d’argent à son bord supérieur.
Les membres des greffes
Aux audiences ordinaires, les greffiers en chef ou chefs de greffe, les greffiers et commis greffiers portent le même costume que celui prescrit pour les membres des tribunaux et la toque de laine noire unie.
Aux audiences solennelles et aux cérémonies, les greffiers en chef ou chefs de greffe portent le même costume et la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir, les greffiers et commis greffiers portent le même costume et la toque de soie noire unie.
Cours d’appel, cours du travail et parquets attachés
Les magistrats
Aux audiences ordinaires, les membres des cours et de leurs parquets portent la toge de tissu noir, à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate tombante de batiste blanche et plissée, et la toque de soie noire unie.
Les premiers présidents, les présidents de chambre, les procureurs généraux et les premiers avocats généraux portent la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir, liseré d’or.
Tandis qu’aux audiences solennelles, aux audiences des cours d’assises et aux cérémonies, la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le col et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir, bordée d’un galon de soie noire, liseré d’or.
Les premiers présidents et les procureurs généraux ont le revers de la toge doublé d’une fourrure blanche. Ils portent la toque de velours noir bordée d’un double galon de soie noire, liseré d’or et garnie d’un liseré d’or à son bord supérieur.
Les présidents de chambre et les premiers avocats généraux portent la toque de velours noir bordée d’un double galon de soie noire, liseré d’or et garnie d’un liseré d’or à son bord supérieur.
Les membres des greffes
Les greffiers en chef portent le même costume que celui prescrit pour les membres de la cour, la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir.
Les greffiers et commis-greffiers portent le même costume mais la toque est de soie noire unie.
Aux audiences ordinaires, selon la loi, les membres de la Cour portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture rouge, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de soie noire unie.
En pratique, les membres de la Cour ne portent pas exactement cette toge. La ceinture a été remplacée par un carré rouge de tissu au niveau abdominal directement imprimé sur la toge.
Le premier président, le président, le procureur général et le premier avocat général portent un galon d’or au bas de la toque.
Tandis qu’aux audiences solennelles et aux cérémonies, la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire; les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir bordée d’un galon d’or.
Le premier président, les présidents de chambre, le procureur général et les premiers avocats généraux ont le revers de la toge doublé d’une fourrure blanche. Ils portent à la toque deux galons d’or, un au bas de la toque et l’autre au bord supérieur de la toque.
Bien que la loi ne le prescrive pas, ils portent aussi des gants blancs.
Les membres des greffes
Aux audiences ordinaires, le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture noire et la toque de soie noire unie. Le greffier en chef porte un galon de velours noir au bas de la toque.
Aux audiences solennelles et aux cérémonies, le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la ceinture noire terminée par des franges en soie de même couleur. Le greffier en chef porte la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir liseré d’or. Les greffiers et commis-greffiers portent la toque de soie noire, bordée d’un galon de velours.
Suisse
En Suisse, chaque canton a ses propres règles et ses propres usages en rapport avec le port de la robe.
Dans le canton de Fribourg, la robe des magistrats et des avocats, ample et longue, avec des manches évasées, est fermée sur le devant par une rangée de boutons, a un col au ras du cou et se porte avec un rabat plissé blanc et une épitoge herminée. Portée sur l’épaule gauche, l’épitoge se compose de deux brins : le bout large et court se porte dans le dos, et le bout long et fin sur la poitrine. L’ancienne pratique de certains avocats ou magistrats, selon laquelle les deux brins étaient rejetés en arrière, est tombée en désuétude.
Les avocats et les stagiaires portent la robe noire avec l’épitoge herminée noire
Les procureurs du Ministère public portent la robe noire avec l’épitoge herminée rouge
Les magistrats des tribunaux de première instance ne portent pas la robe, à l’exception des juges et du greffier du Tribunal pénal économique, qui portent une robe noire, sans épitoge ni rabat (art. 17 al. 3 du règlement du TPE)
Les magistrats des Cours d’appel du Tribunal cantonal portent la robe rouge avec l’épitoge herminée rouge. Le greffier de la Cour d’appel porte lui une robe noire avec épitoge herminée noire.
Un costume d’audience (en:Court dress) est porté lors des audiences publiques des cours suprêmes (en:Supreme Court of Judicature) et des cours de comtés (en:county courts). Néanmoins, le juge peut s’en dispenser à sa discrétion, par exemple s’il fait particulièrement chaud, à chaque fois que cela pourrait intimider les enfants, notamment devant les chambres de section famille de la Haute Cour (en:Family Division) et lors des procès de mineurs.
Le costume n’est pas porté lors des audiences de cabinet en chambre du conseil (hearings in chambers) et devant les magistrates’ courts.
Avocats
Les avocats anglais (qu’il s’agisse des barristers ou des solicitors) qui comparaissent devant un juge qui porte la toge ou bien encore devant le Comité judiciaire du Conseil privé de la Reine (Comité judiciaire du Conseil privé), doivent eux-mêmes porter un costume d’audience.
Tous les avocats portent un col blanc amidonné avec des bandes de tissus (deux bandes de cinq pouces sur un qui pendent devant la gorge). Ils portent aussi soit une jaquette noire, soit un manteau noir avec un pantalon gris.
Depuis le début de l’année 2009, le port de la perruque a été abrogé dans le cadre des procédures civiles. Désormais, son port demeure seulement obligatoire lors des comparutions dans les affaires pénales.
Queen’s Counsel
Les barristers ou solicitors qui ont reçu le brevet de Conseil de la Reine (ou QCs) portent un vêtement coupé comme au XVIIIe siècle dans un tissu soyeux. C’est pour cette raison qu’ils sont aussi désignés parfois comme silk (soie, en anglais).
À l’occasion de cérémonies, ils portent un costume spécial. Une perruque plus longue est aussi de mise.
Juges
Généralement, les juges de la High Court portent les mêmes vêtements de soie noire que celui des conseils de la reine, comme le font aussi les juges de la cour d’appel d’Angleterre et du pays de Galles.
Tous les juges portent une perruque courte lors des audiences ordinaires tandis que lors des cérémonies, ils portent une perruque plus longue.
Les juges des plus hautes cours (la Cour Suprême et le Comité judiciaire du Conseil privé) ne portent pas du tout de costume d’audience alors que les avocats qui comparaissent devant eux doivent en porter un. Ils sont habillés avec un costume de ville ordinaire et une cravate.
C’est devant les cours intermédiaires (en:intermediate courts) qui jugent des affaires en première instance (avec un jury dans les affaires pénales) que le costume est le plus élaboré.
Les juges de la High Court
En hiver, quand ils traitent des affaires criminelles en première instance les juges de la High Court porte une robe écarlate avec un col en fourrure, une étole noire, etc.
Pour le même type d’affaires en été, ils sont habillés de la même façon, mais les bords en fourrure sont remplacés par de la soie.
En matière civile, ils portent une robe noire en hiver avec un col en fourrure, une étole noire, etc. ; en été, une robe violette avec un col en soie de cette même étole noire.
Les juges itinérants
Un juge itinérant (dans les cours du comté ou dans les tribunaux de la couronne), Circuit Judge, porte une robe violette. Ils portent une bande de tissu lilas quand ils traitent des affaires civiles et rouge quand ils traitent les affaires pénales.
Occasions particulières
À certaines occasions particulières (notamment le jour de l’anniversaire du souverain et lors de la fête de certains saints), les juges portent une robe écarlate adaptée à la saison.
À l’occasion de cérémonies (par exemple lors de l’ouverture de l’année judiciaire), les juges et les conseils de la reine portent une perruque longue et modifient un peu leur costume. En outre, les juges de la High Court portent quant à eux un manteau écarlate de fourrure sur lequel vient s’ajouter une chaîne en or spécifique à la charge de Lord Chief Justice. Les juges de la cour suprême et de la cour d’appel portent un manteau à damas lourdement chargés de broderies dorées.
Le costume des tribunaux écossais est très similaire à ceux des cours anglaises, mais avec quelques différences notables. Par exemple, les avocats écossais portent un nœud papillon blanc à la place des deux bandes (geneva tabs) du costume anglais.
Les robes de juges écossais sont aussi très différentes de celles des juges anglais.
Les juges de la cour suprême (supreme court) sont appelés senators of justice et siègent : au civil dans la Court of Sessions et portent une tenue cramoisie avec des croix rouge foncé et au criminel dans la High Court of Justiciary ou ils portent le titre de Commissaire de Justice ; en ce cas leurs robes est rouges et blanches avec des croix rouges sur la partie blanches.
Les shérifs principaux et les shérifs portent une tenue noire semblable à celle des avocats.
Dans beaucoup de pays du Commonwealth, comme en Australie ou dans les Caraïbes, le costume est demeuré identique à celui des juridictions anglaises. Beaucoup de pays africains qui étaient des colonies britanniques ont continué de la même manière à porter le même costume, y compris les perruques blanches.
Mais dans l’État de Victoria, en Australie, le vêtement d’audience pour les avocats est identique à celui qui a cours en Angleterre hormis le fait qu’il n’y a plus de distinction dans la profession entre solicitors et barristers et d’autres petits détails vestimentaires. Par ailleurs, plus aucun costume n’est requis devant les Magistrates’ Court of Victoria.
Au Canada, là aussi, le costume est demeuré identique hormis le fait que les perruques ont été abandonnées.
Par ailleurs, dans certaines juridictions de première instance, il a été admis que les avocats se présentent devant la juridiction en costume de ville. Il est ainsi admis devant les juridictions de première instance du ressort provincial et territorial. Il n’y a pas de distinction de costume entre les solicitors et les barristers, cette distinction de fonction n’existant plus dans le droit canadien.
En Nouvelle-Zélande, le costume d’audience a été simplifié en 1996. Les juges portent une toge noire dans les juridictions de district, la haute cour et la cour d’appel tandis que les avocats ne doivent porter un veston noir que devant ces deux dernières juridictions. Les perruques et les autres habillements spécifiques ne sont plus portés qu’à l’occasion de cérémonies. Par ailleurs, les juges de la cour suprême de Nouvelle-Zélande ne portent plus aucune toge, copiant ainsi l’usage de la Chambre des Lords.
À Hong Kong, le costume d’audience est pratiquement le même qu’en Angleterre et au pays de Galles. Suivant le principe du « un pays, deux systèmes » contenus dans l’arrangement qui a été pris après 1997 quand la souveraineté de cette colonie de la couronne britannique a été transférée à la république populaire de Chine comme une région administrative spéciale, ce territoire a continué d’être régi par le common law et par la tradition juridique anglaise. La seule différence notable est que les juges de la cour d’appel ne portent plus de perruque.
Photo de groupe des juges de la Cour suprême des États-Unis en 1994.
Le port d’un costume spécifique est assez rare aux États-Unis. Généralement, aussi bien les juges de l’État que ceux des juridictions fédérales sont libres de choisir leur propre costume lors de l’audience. Leur choix se porte généralement sur une toge noire assez simple qui couvre le corps jusqu’au milieu du tibia avec des manches. Les juges féminins portent parfois en plus un rabat blanc orné de dentelle8. Parfois, l’on rencontre aussi un juge qui porte un vêtement d’une autre couleur, par exemple bleu ou rouge.
En 1994, le Juge en chef des États-Unis, M. William Rehnquist, a ajouté quatre barrettes dorées sur chaque épaule de sa toge, mais ce changement dans son costume (il était dans cette fonction depuis 1986) est de son invention, inspiré d’un costume d’opérette, Iolanthe, et non pas en s’inscrivant dans un précédent historique quelconque. Son successeur, M. John Roberts, est revenu à la toge noire épurée.
Beaucoup de juges de cour suprême d’État portent un style de robe particulier, le plus notable étant celui de la cour d’appel du Maryland où tous les juges portent une toge rouge moirée.
Certains juges abandonnent toute espèce de costume spécial et président leur juridiction en tenue de ville normale.
Le costume professionnel des avocats n’est pas régi précisément. Ils plaident en costume de ville pour les hommes avec une cravate et des chaussures en cuir et, pour les femmes, un tailleur classique avec un chemisier et le plus souvent une jupe. Cependant, de plus en plus de femmes portent le pantalon. Il est cependant arrivé que des juges interdisent à des avocats féminins de se présenter devant eux en pantalon, mais cet interdit tombe en désuétude.
L’exception la plus frappante de costume non cérémoniel est certainement l’Avocat général des États-Unis. Quand il se présente (lui-même ou son délégué) pour plaider une affaire devant la cour suprême des États-Unis, il porte un costume avec un pantalon rayé, un ascot gris, et un veston sport, ce qui ne passe pas inaperçu.
Jacques Boedels, Les habits du Pouvoir, La Justice : avant propos de Guy Danet, introduction de Jean-Denis Bredin, Antebi, 1992, 221 p. (ISBN9782908672022)
Monde anglo-américain
Consultation anglaise sur la réforme du costume d’audience : Court Dress Consultation Paper [archive] (elle n’a abouti qu’à des modifications négligeables) ;
On le reconnaît sans aucun mal dans le 7ème des différents types de pervers narcissiques décrits dans cette vidéo, c’est le pire de tous et il en est carrément une caricature tant son cas est extrême.
Je rappelle mes deux dernières publications le concernant, contenant de ses textes édifiants de septembre 2008 :
Je disais hier qu’au mois de septembre 2008 il m’avait déjà consacré deux de ses articles de blog alors que pour ma part je ne l’avais pas encore remarqué, ni sur le site Rue89, ni ailleurs.
Mais en réalité, il en a bien publié au moins un autre sinon deux autres les 17 et 20 septembre 2008, dans lesquels il dit écraser ou aplatir les autres.
Le premier des deux est intitulé « Crapaud-Goudron », c’est un crapaud écrasé baignant dans le goudron qu’il compare aussi à une araignée. Or, il a toujours dit qu’il me voyait en araignée, sans aucun doute comme dans ses rêves, se redressant sur ses huit pattes comme un ressort après avoir été écrasée.
En effet, je m’étais réinscrite sur le site Rue89 en date du 15 septembre 2008 :
Le 15/09/2008 à 10:55, rue89@mail.rue89.com a écrit :
Cher(e) jexiste,
Merci de votre inscription au site Rue89 et de votre confiance dans notre démarche: marier l’expérience de journalistes professionnels avec la culture de l’Internet.
Pour en savoir plus sur le site, vous pouvez consulter les questions fréquemment posées et notre déclaration d’intention en texte et vidéo.
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L’équipe de Rue89
Je me faisais traiter de folle et ne savais encore rien de toutes les autres inventions de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre après que nous nous soyons quittées très fâchées en fin d’année 2005, mais il est bien évident que je baignais effectivement dans le goudron de la calomnie, écrasée par cette autre perverse narcissique du 7ème type et tous ses complices militants de l’extrême-gauche, y compris des journalistes comme le menteur pathologique et sadique David Servenay.
Et pourtant, depuis que ses amis Talibans sont au pouvoir en Afghanistan, il a plusieurs fois retweeté des informations qui en provenaient ou les concernaient.
Tout juste a-t-il posté ceci en début d’après-midi :
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Conversation
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
Tout le monde se prend le chou, ces derniers temps. Par contre ça manque terriblement de carottes ici, je trouve.
Et précédemment cette réponse à son ami résident en Thaïlande Georges Cortez alias « Homere » autrefois sur Rue89 et « Long John Silver@merou_agile » aujourd’hui sur Twitter :
Notons que ces derniers temps, il y a encore à plusieurs reprises comparé des humains à divers fruits et légumes… qu’il mange…
Hier, j’ai montré à mes fidèles lecteurs l’essentiel de ses publications de septembre 2008 toujours en ligne actuellement.
Je les complète aujourd’hui avec la copie de l’article qu’il avait posté le 11 septembre 2008 pour les sept ans de l’attentat du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, attentat terroriste qu’il a toujours loué (voir ci-dessous).
Rappelons pour commencer comment en date du 6 décembre 2008 il appelait au pilori public sur son blog pour tous les riverains de Rue89 qui le dérangeaient et qu’il harcelait déjà sur ce site :
Je n’y étais pas explicitement citée, mais avais déjà eu droit en date du 11 septembre 2008 à un article sur son blog m’étant entièrement consacré ainsi qu’aux attentats du 11 septembre et à Charlie Hebdo – nous y étions déjà tous associés dans la même salade manifestement inspirée par ses « potes(ses) » qui venaient d’obtenir le 6 septembre 2008 la suppression de mon compte « existe » sur le site Rue89 ainsi que de tous les commentaires associés depuis l’ouverture de ce compte au mois de décembre 2007 (plusieurs centaines de commentaires tous très sérieux, et assez souvent sélectionnés par les journalistes du site comme particulièrement intéressants ou pertinents).
Bien sûr, pour le comprendre, il faut connaître tout à la fois le pseudonyme que j’avais utilisé jusque-là, ainsi que mon patronyme, qu’il connaissait déjà, comme il le reconnaîtra publiquement deux ans plus tard, puisqu’il s’y réfère avec des jeux de mots à la con, et aussi, bien évidemment, ce qui venait de se passer entre le 4 et le 6 septembre 2008 dans les commentaires sur un article de Rue89 portant sur le sujet du harcèlement moral en entreprise et ayant donc conduit à la suppression de mon premier compte sur ce site, une discussion à laquelle il faisait déjà allusion dans son article du 4 septembre 2008 intitulé « Chaussonnier » lorsqu’il écrivait, commentant cet article de Rue89 consacré au harcèlement moral en entreprise dont il déplorait la publication, selon lui un « marronnier » :
Quand je pense qu’il y en a qui se gavent de benzodiazépines aux frais de la Sécu alors qu’une paire de charentaises de Taïwan suffit à ma béatitude, je bous. Doucement tout de même : je frémis, on va dire. Je ménage ma révolte car qui va piano, va sano e va lontano.
En effet, pour lui, le harcèlement moral en entreprise n’existe pas, il n’y aurait que des malades mentaux délirants et paranoïaques qui systématiquement se plaindraient de faits imaginaires ou parfaitement normaux (puisque ces gens seraient tous des fous, il serait parfaitement normal de s’en « moquer », tous les faits dits de harcèlement moral n’étant pour lui et ses amis pervers que des « moqueries »; ainsi, par exemple : l’employeur qui soupçonne une de ses salariées de « vouloir lui faire payer un congé maternité » et décide pour cette raison de l’envoyer quotidiennement travailler à 2 heures de trajet de chez elle s’en « moque » de cette manière parce qu’à l’évidence cette femme n’est qu’une « folle » ou une « paranoïaque », et il a bien raison). D’où son assimilation des victimes de harcèlement moral (et particulièrement moi qui venais aussi de perdre compte et commentaires sur le site Rue89 pour avoir osé m’y présenter comme victime de tels faits en en témoignant vaguement) aux Américains du « Couinistan » (cf. son article du 1er septembre 2008), victimes des attentats du 11 septembre 2001 : ces gens seraient tous morts ou auraient tous été victimes de faits graves uniquement pour avoir eu « peur » ou n’être que des « paranoïaques », avec pour moi, de surcroît, la nouvelle punition de la suppression de tous mes commentaires publics anonymes depuis décembre 2007 avec mon compte, qui était encore, symboliquement, une mort, une de plus…
Une mort étant en fait celle de la brebis de son article, « arrachée de haute lutte par le David de la photo à une meute de chiens courants toutes babines retroussées et les crocs projetés sur son mollet droit, plantés dedans, le jour de son achat ».
Si son beau-frère, le frère de sa femme, Annie Belléculée, se prénomme effectivement David et a peut-être même acheté et tué une brebis comme il le raconte dans cet article, David est aussi le prénom de son complice journaliste qui le 6 septembre 2008 avait supprimé mon compte et tous les commentaires associés (type de suppression tout à fait inédit sur le site Rue89 où habituellement les « bannis » se voyaient simplement interdire toute nouvelle publication de commentaire). Il s’agit du sadique David Servenay qui m’avait volontairement « tuée » de cette manière en sachant pertinemment depuis plusieurs mois comment et pourquoi j’avais déjà été socialement « tuée ». De plus, sur le site Rue89, j’étais bien entourée de « chiens courants », c’est-à-dire d’autres internautes qui m’appréciaient et y obtiendront ma réintégration dans les jours ayant suivi cet « attentat » manifeste du pervers extrêmement sadique David Servenay.
C’est donc bien de moi qu’il s’agit à travers cette évocation en apparence sans aucun rapport avec le reste de l’article.
Ce procédé de l’assimilation très allusive est couramment employé par le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi lorsqu’il ne peut ou ne veut s’exprimer plus clairement.
Dès ce mois de septembre 2008, donc, il m’avait déjà gratifiée de deux de ses articles de blog alors que pour ma part, je ne l’avais pas encore remarqué sur le site Rue89 où, de toute façon, il n’avait officiellement plus aucune présence depuis mai 2008, ayant alors décidé de lui-même de quitter ce site pour y avoir vu supprimer de ses commentaires injurieux à l’égard d’autres internautes.
Il n’y reviendra sous son identité habituelle de « Cyp » que fin novembre 2008, et uniquement pour m’y attaquer d’une manière totalement ahurissante, ce qui a laissé des traces jusqu’à aujourd’hui dans mes échanges de courriers électroniques de cette époque avec deux autres riverains de Rue89 :
Le 29/11/2008 à 17:38, [Petitcoucou] a écrit :
Oui, j’ai vu les commentaires de Béatrice. Apparemment, c’est nouveau, je n’en sais pas plus.
En tous les cas, désormais, ils ne pourront plus faire sauter tout un fil au motif que le premier commentaire est hors charte, ils vont être obligés d’appliquer la jurisprudence Béatrice 1 quand les autres ne le sont pas.
—– Original Message —–
From:
To: [Petitcoucou]
Sent: Saturday, November 29, 2008 5:20 PM
Subject: Cyp
j’ai fait ce que j’ai pu…
que se passe-t-i avec Béatrice1 ? des commentaires vides ?
—- Message d’origine —-
De : [Petitcoucou]
À :
Objet : Re:
Date : 29/11/2008 16:05:46 CET
Je ne l’avais pas croisé depuis le jour où il a qualifié « existe » de « petit monsieur »…
Le 03/12/2008 à 18:57, [Petitcoucou] a écrit :
Euh… je me corrige : là où j’ai écrit « Elle est intervenue sur le blog de site… » il faut lire « blog de Cyp ».
Je t’encourage à y laisser un message de soutien pour Kamikanaze si tu veux.
Je m’en abstiens (je la soutiens ailleurs) parce qu’il est hors de question qu’à titre personnel j’alimente d’une quelconque manière le blog de Môssieur Cyp.
—– Original Message —–
From: [Petitcoucou]
To:
Sent: Wednesday, December 03, 2008 6:46 PM
Subject: Re: Cyp
Il se passe des choses depuis hier sur la Rue qui débordent sur le blog de Cyp aujourd’hui, ici :
Sans chercher à comprendre qui que quoi comment pourquoi, une bande de zozos (le Cyp en tête) a organisé une super manif sur la Rue après que l’un des leurs, lamorille, ait annoncé avoir reçu un avertissement de la Rédac’chef. Il ne s’est pas fait virer, ni rien, il a juste eu un avertissement, comme tous les autres participants à une discussion genre règlement de compte perso.
A l’origine : les attaques sournoises de potes à Hestia & Cie contre une victime de harcèlement moral qui a eu maille à partir avec Pomponette quelques temps avant moi et est intervenue pour ma défense après que je me sois fait virer avec tous mes commentaires au mois de septembre.
Elle est intervenue sur le blog de site pour donner sa version des faits, c’est Kamikanaze.
Admire les réponses pleines de fiel que lui fait Hestia…
Elle n’est pas folle du tout, elle fait une déprime.
—– Original Message —–
From: [Petitcoucou]
To:
Sent: Monday, December 01, 2008 6:42 PM
Subject: Re: Cyp
Ici, j’ai parlé un peu de harcèlement, je me suis fait nazer :
Je suis sûre que c’est toujours des éléments de la LCR.
LCR = RG = flicaille corrompue.
—– Original Message —–
From:
To: [Petitcoucou]
Sent: Monday, December 01, 2008 1:26 PM
Subject: Cyp
C ‘est vrai, on sentait que tu étais à cran . Le mieux à mon avis est que tu répondes de façon très pondérée à Cyp au prochain incident et que tu lui poses la question : qu’ est-ce qui l’ irrite dans ton ou tes commentaires , depuis peu.
Mes commentaires sur la couille d ‘ Adolf ont été supprimés, avec d ‘autres je crois. J’ ai autre chose à faire que traîner dans cette impasse, j’ arrête, sauf si un sujet me tient à coeur.
Manifestement, il ne supportait absolument pas ma réintégration sur le site Rue89 où j’avais été autorisée à me réinscrire sous le pseudonyme de « jexiste » et s’attaquait aussi avec ses amis « déconnologues » aux « chiens courants » qui m’avaient soutenue et aidée dans l’adversité, dont, notamment, la pseudonymée « Kamikanaze », laquelle avait également pour tort de témoigner publiquement dans ses commentaires anonymes sur le site Rue89 de faits de harcèlement moral en entreprise dont elle avait été victime et se faisait tout comme moi traiter de « folle » pour cette raison. Il en exigeait aussi le bannissement de Rue89 d’une manière extrêmement bruyante et consacrera à son lynchage public son article du 2 décembre 2008 intitulé « lamorille vilain pas beau » où, en miroir au soutien que j’avais reçu après la suppression de mon premier compte « existe » le 6 septembre 2008, il appelait au soutien de son ami « lamorille » qui avait simplement reçu un avertissement pour s’être attaqué à « Kamikanaze » avec plusieurs autres.
De ce temps-là, il ne nous a plus jamais lâchées.
Voilà donc cet article qui était toujours public en date du 10 mai 2014, avant qu’il ne décidât encore une fois de supprimer tout son blog de l’espace public pour ne le rouvrir expurgé d’une nouvelle série d’articles compromettants dont celui-là que le 24 décembre 2014, juste avant les attentats de janvier 2015 à Paris qu’il préparait depuis des mois et avait pour ainsi dire annoncés avec plus de six ans d’avance le 11 septembre 2008 :
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2011, les locaux de Charlie Hebdo étaient ciblés par un incendie criminel, alors que la rédaction s’apprêtait à publier un numéro intitulé : « Charia Hebdo ». Peu après, une tribune d’intellectuels appelait à ne pas « s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo »…
Il y a dix ans, les locaux de Charlie Hebdo brûlaient. Une première attaque, avant l’attentat qui a coûté la vie à douze personnes le 7 janvier 2015.
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2011, le siège du journal satirique s’embrase. Un riverain, alerté par un bruit de verre brisé, voit s’enfuir deux personnes dans la nuit. Ces assaillants viennent de jeter des cocktails Molotov à l’intérieur de la rédaction de Charlie Hebdo, située alors boulevard Davout dans le 20e arrondissement de Paris. Ils ne seront jamais identifiés. Les locaux sont carbonisés, hors d’usage. Au même moment, le site internet du journal est piraté. La page d’accueil est remplacée par une photo de la grande mosquée de La Mecque, avec un message en anglais : « No god but Allah » (Pas d’autre Dieu qu’Allah »).
Pour continuer à paraître, Charlie Hebdo va s’installer provisoirement dans les locaux de Libération, avant de déménager dans de nouveaux bureaux dans le 11e arrondissement, où aura lieu l’attentat de janvier 2015.
En ce mois de novembre 2011, la tension montait depuis plusieurs jours autour de Charlie Hebdo. L’hebdomadaire satirique s’apprêtait à publier un numéro spécial intitulé : « Charia Hebdo ». Sa Une, transmise à certains journalistes, avait été publiée sur les réseaux sociaux. Il s’agissait d’un dessin de Mahomet, hilare, avec ces mots : « 100 coups de fouet, si vous n’êtes pas morts de rire ! ». La rédaction du journal entendait réagir à l’évolution des révolutions du Printemps arabe. La charia était instaurée en Libye et en Tunisie le parti islamique Ennahdha venait de remporter les élections constituantes.
Une pétition signée par une vingtaine d’intellectuels
« Les gens se sont enflammés pour un journal dont ils ne connaissaient pas le contenu », s’étonnait Charb, le directeur de la publication du journal, assassiné quatre ans plus tard. « Nous avons critiqué beaucoup plus les intégristes catholiques. En 19 ans, nous avons eu 13 procès avec certains d’entre eux et un seul avec des musulmans. On ne se lève pas chaque matin en se disant : « qu’est-ce qu’on va pouvoir raconter sur l’islam aujourd’hui ? » », poursuivait-il en faisant référence au procès, intenté par plusieurs organisations musulmanes françaises, après la republication en 2006 des caricatures de Kurt Westergaard, parues dans le quotidien conservateur danois Jyllands Posten. Une procédure judiciaire qui a abouti à une relaxe du journal, poursuivi pour « injures publiques envers un groupe de personnes en raison de sa religion ». Mais cet événement a marqué le point de départ des menaces islamistes contre Charlie Hebdo.
L’incendie de l’hebdomadaire avait suscité une condamnation quasi unanime. Seuls une petite vingtaine d’intellectuels, de journalistes et de militants s’étaient signalés en signant une pétition intitulée « Pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo ». Les signataires, réunis à l’appel du parti décolonialiste les Indigènes de la République, considérait qu’il n’y avait « pas lieu de s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo, que les dégâts matériels seront pris en charge par leur assurance ». Parmi eux se trouvaient notamment des personnalités comme l’essayiste Rokhaya Diallo, la militante Houria Bouteldja, le journaliste Sébastien Fontenelle, ou l’universitaire Sylvie Tissot, justement qualifiés par Jack Dion, l’éditorialiste de Marianne, « d’idiots inutiles de l’islamisme » qui allait frapper la rédaction quatre ans plus tard.
Il reste à traiter le Français et son réseau de malfaisants.
Je fais ce que je peux avec mes petits doigts musclés, mais c’est bien loin d’être suffisant, je ne parviens qu’à limiter les dégâts, et encore, à la condition de répéter tous les jours, preuves à l’appui, qui ment, affabule et manipule… et je n’en peux plus…
Egalement, lire ou relire sa série de publications de septembre 2008 toujours en ligne (cf. copie ci-dessous).
Même s’il a depuis longtemps supprimé de l’espace public ses textes les plus compromettants, il en reste qui sont assez explicites et permettent tout à la fois de comprendre, d’une part, les motifs allégués pour ses premiers attentats « islamistes » de ces dix dernières années sur le sol français (son complice Mohammed Merah avait bien évoqué en mars 2012 les interventions armées françaises en Afghanistan pour justifier ses assassinats de militaires à Toulouse et Montauban), et d’autre part, que ce cannibale quasi revendiqué a certainement lui aussi mangé des soldats américains du temps où il séjournait fréquemment en Afghanistan pour les besoins du trafic de drogue qui le faisait vivre.
Je guette actuellement ses réactions à l’annonce d’hier soir mais ne vois toujours rien venir, hormis quelques tweets et retweets aigris comme celui-ci :
« Justice a été rendue »: Biden annonce que les Etats-Unis ont tué le chef d’Al-Qaïda
A.S. avec AFP
Le 02/08/2022 à 6:00
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Ayman al-Zawahiri, numéro 1 de l’organisation terroriste, a été tué à Kaboul dans une frappe de drone. Il avait pris la tête d’Al-Qaïda après la mort d’Oussama Ben Laden, en 2011.
Joe Biden a annoncé lundi soir la mort du chef d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l’organisation terroriste ennemie jurée des Etats-Unis.
« Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri », a lancé le président américain, qui s’exprimait depuis la Maison Blanche.
« Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus », a ajouté Joe Biden.
Introuvable depuis dix ans
Zawahiri était l’un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d’Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3000 morts aux Etats-Unis.
Deux missiles « Hellfire »
Le président démocrate Joe Biden a ajouté que sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, « de tourner la page ».
L’Arabie saoudite s’est pour sa part félicitée « de la mort du chef terroriste d’Al-Qaïda » responsable de « la planification et l’exécution d’odieuses opérations terroristes aux États-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L’attaque au drone a été menée à l’aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des États-Unis « d’identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer ».
Ayman al-Zawahiri avait été repéré « à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché » par la frappe dans la capitale afghane, a ajouté ce même responsable.
Une « violation claire » des accords de Doha signés avec les talibans
Au cours du week-end, le ministre afghan de l’Intérieur avait démenti les informations faisant état d’une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l’AFP qu’une roquette avait touché « une maison vide » de la capitale.
Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l’intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l’existence d’une « attaque aérienne », attribuée à un « drone américain ».
Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s’était soumis à un strict régime d’isolation lorsqu’il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l’opération n’avait fait « aucune victime civile ».
La présence d’Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une « violation claire » des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s’étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.
Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d’avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.
« Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les États-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri, le proche camarade et successeur d’Oussama Ben Laden », a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. « Bien qu’il ait eu de nombreux défauts, il n’était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes. »
Près d’un an après le chaotique retrait d’Afghanistan
« Malgré la direction de Zawahiri (…), le groupe fait toujours face à d’importants défis. D’abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri », a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d’une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.
L’annonce de lundi intervient près d’un an après le chaotique retrait d’Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
« Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront », a martelé Joe Biden.
Tué par un drone sur son balcon: comment les Américains ont éliminé le numéro 1 d’Al-Qaïda
Jules Fresard avec AFP
Le 02/08/2022 à 7:40
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L’attaque américaine au cours de laquelle Ayman al-Zawahiri a été tué aurait été menée grâce à des missiles Hellfire R9X « flying ginsu », dépourvus de charge explosive mais dotés de six lames qui se déploient pour découper leur cible.
Une opération minutieusement préparée. Près d’un an après leur chaotique retrait d’Afghanistan en lien avec l’arrivée au pouvoir des talibans, les forces de sécurité américaines ont prouvé avec l’élimination du chef d’Al-Qaïda à Kaboul, rendue publique dans la nuit de lundi à mardi, qu’elles étaient en réalité loin d’avoir délaissé leurs opérations dans le pays.
La frappe de drone qui a permis de neutraliser Ayman al-Zawahiri, qui avait repris le flambeau de l’organisation terroriste en 2011 après la mort d’Oussama Ben Laden, a été rendue possible après des mois de planification. Mais aussi grâce à une arme dont l’existence n’a jamais été confirmée, les missiles Hellfire R9X « flying ginsu », découpant leur cible en morceaux.
Repéré plusieurs fois sur son balcon à Kaboul
Tout commence il y a plusieurs mois, quand des responsables américains sont mis au courant via divers canaux de renseignement de la présence dans la capitale afghane de la femme d’Ayman al-Zawahiri, ainsi que de ses enfants. Le renseignement américain se met alors sur la trace du chef terroriste. L’homme d’origine égyptienne est une cible prioritaire pour Washington. En plus de diriger Al-Qaïda depuis plus de 10 ans, il serait l’un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui ont fait plus de 3000 morts.
Malgré les plus grandes précautions prises par sa femme pour ne pas révéler l’endroit où il se terre, Ayman al-Zawahiri est identifié dans un bâtiment du centre de Kaboul.
« Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu », a expliqué lundi soir un haut responsable américain, après l’annonce de la mort du numéro 1 d’Al-Qaïda.
Le président Joe Biden est mis au courant. Se monte alors une opération top secrète pour neutraliser le terroriste. Parmi les exigences principales: ne surtout pas causer de victimes civiles, même au sein de la famille de Zawahiri. Le bâtiment est scrupuleusement étudié, ainsi que ses occupants.
En mai ou juin, les premières propositions d’opérations sont adressées à Joe Biden. Un nombre minime de conseillers est mis au courant, pour éviter tout risque de fuite.
Biden autorise l’opération le 25 juillet
Le 1er juillet, le président américain réunit dans la célèbre « situation room » de la Maison Blanche les plus hauts responsables américains, dont Bill Burns, le directeur de la CIA, Avril Haines, la directrice du renseignement national, et Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale. Lors de cette rencontre, Joe Biden est « très engagé dans les discussions et plongé dans les informations ». Il pose des questions sur « ce que nous savons et comment nous le savons », a indiqué un responsable à CNN.
Autour de la table, les chefs du renseignement ont même apporté avec eux une maquette du bâtiment. Joe Biden veut s’assurer que la météo ou encore les matériaux de la maison ne viennent pas affecter toute tentative de neutralisation. En parallèle, une équipe d’experts juridiques examine les données fournies et établit les bases légales de l’opération.
Lundi 25 juillet, alors qu’il est à l’isolement après sa contamination au Covid-19, Joe Biden réunit à nouveau sa garde rapprochée. Selon plusieurs sources citées par les médias américains, il demande un « niveau microscopique » de détails afin de ne pas entraîner de victimes civiles. À la fin de la réunion, le président américain autorise une frappe ciblée.
Tué par un drone sur son balcon
Dimanche 31 juillet à l’aube, un drone américain survole Kaboul. Ayman al-Zawahiri se tient sur son balcon.
« La frappe a finalement été menée (…) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri, qui est tué », a raconté un haut responsable américain. « Il a été tué sur le balcon ». Aucun de ses proches n’est blessé.
Selon les éléments fournis par la Maison Blanche, l’opération a nécessité l’emploi d’une arme dont l’existence même n’a jamais été confirmée: les missiles Hellfire R9X « flying ginsu », du nom d’une marque américaine de couteaux inspirés du Japon.
Cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l’impact pour découper la cible sans effet de souffle. Une photo de la voiture d’une cible supposée en Syrie en 2017 montre un énorme trou sur le toit du véhicule, l’intérieur déchiqueté, mais l’avant et l’arrière intacts.
« Cette mission a été préparée avec attention », s’est félicité Joe Biden dans son allocution, et elle a été « un succès. »
Qui était Ayman al-Zawahiri, le numéro 1 d’Al-Qaïda tué par les Américains?
Jules Fresard
Le 02/08/2022 à 11:39
Une photo d’Ayman Al-Zawahiri lors d’une interview, rendue publique le 6 mai 2007. – AFP / SITE INSTITUTE
D’origine égyptienne et chirurgien de formation, l’homme était vu comme la colonne idéologique d’Al-Qaïda. De nombreux experts s’accordent à dire qu’il était le cerveau derrière les attentats du 11-Septembre.
« Soyez averti que les chiens afghans ont trouvé délicieuse la chair de vos soldats. Alors continuez à en envoyer par milliers ». C’est ces mots, illustrant la radicalité du personnage, qu’Ayman al-Zawahiri avait choisi pour s’adresser au président Barack Obama lors de son élection en novembre 2008 à la Maison Blanche. Devenu le numéro un d’Al-Qaïda en 2011 à la mort d’Oussama Ben Laden, ce chirurgien égyptien a finalement été tué à l’âge de 71 ans par une frappe américaine menée dimanche à Kaboul. Une opération qui a mis fin à une vie consacrée à une vision extrémiste de l’islam et à un objectif: tuer des « infidèles ».
Pointé du doigt comme le cerveau derrière le 11-Septembre, sa mort a été présentée par Joe Biden lundi soir comme l’occasion pour les proches de victimes de « tourner la page ». Ayman al-Zawahiri constituait pour nombre d’experts du terrorisme et de la mouvance islamiste la colonne vertébrale idéologique d’Al-Qaïda, ayant apporté au mouvement de Ben Laden – dont il n’avait ni le charisme, ni la fortune – un cadre politique et religieux.
Chirugien de formation
Caractérisé par le bleu sur son front, signe d’une pratique intensive de la prière, Ayman al-Zawahiri est né le 19 juin 1951 dans la banlieue du Caire, au sein d’une famille de hauts dignitaires égyptiens. Son père, professeur en pharmacologie, avait pour oncle un ancien grand imam de la mosquée Al-Azhar, un des centres les plus prestigieux d’apprentissage de l’islam dans le monde. Son grand-père maternel était quant à lui président de l’université du Caire, et ancien ambassadeur.
Suivant d’abord les traces paternelles, Ayman al-Zawahiri, brillant élève, décide d’étudier la médecine à l’université du Caire, dont il sort diplômé d’un master de chirurgie en 1978. Mais son éducation religieuse a commencé bien plus tôt. Âgé seulement de 15 ans, il participe en 1966 à la formation d’une cellule clandestine militante, avec pour volonté de renverser le régime séculaire dans son pays d’origine. En 1967, comme une grande partie de ses compatriotes, il est choqué de la défaite des pays arabes contre Israël lors de la guerre des Six jours.
Sa vision de l’Islam est également profondément influencée par la lecture de Sayyid Qutb, un penseur et militant islamiste voyant le monde divisé en deux pôles, avec d’un côté les croyants et de l’autre les infidèles, dans lesquels il inclut les musulmans modérés. Après l’obtention de son diplôme de chirurgien, Ayman al-Zawahiri officie brièvement dans le duplex de ses parents, puis travaille dans une clinique du Caire soutenue par les Frères Musulmans. Il quitte une première fois l’Egypte pour aller officier au Pakistan, afin de soigner pour le Croissant Rouge des réfugiés fuyant l’invasion soviétique de l’Afghanistan.
À la même époque, il rencontre Azza Ahmed Nowari, avec qui il se mariera en 1979. En 2011, cette dernière également adepte d’une vision extrême de l’islam, refusera en octobre 2001 de se laisser secourir par des hommes après un bombardement à Kaboul, alors qu’elle se trouvait sous les décombres, de peur que ces derniers ne voient son visage non voilé. Elle mourra sous les décombres.
Le médecin personnel de Ben Laden
En 1981, il est arrêté une première fois pour son rôle dans la tentative d’assassinat visant le président égyptien de l’époque, Anouar el-Sadate, fustigé dans les rangs islamistes pour avoir signé les accords de paix de Camp-David avec Israël. En prison, il est torturé à de multiples reprises, si bien qu’il finit par livrer le nom d’un de ses collaborateurs. Le New York Times assure que c’est notamment à cause de cette trahison que Zawahiri décide de quitter l’Egypte.
Il va se rendre en Arabie Saoudite, avant de revenir au Pakistan en 1986. C’est là qu’il rencontre Oussama Ben Laden, fils d’une riche famille saoudienne, dans un hôpital où le terroriste donne des conférences. Ayman al-Zawahiri va d’abord devenir le médecin personnel de Ben Laden, avant que les deux hommes ne participent mutuellement à leur construction idéologique.
« Quand Ayman rencontre Ben Laden, il crée une révolution en lui », a expliqué au New Yorker l’Égyptien Montasser al-Zayyat, avocat de nombreux activistes islamistes et ancien co-détenu de Zawahiri.
L’Égyptien publie alors de nombreux textes, confirmant son statut d’idéologue en chef d’Al-Qaïda, dont certains destinés aux militants, leur expliquant le devoir de tuer des ressortissants américains partout dans le monde. Il a également la délicate tâche de justifier les errements idéologiques de la mouvance terroriste, alors que l’islam interdit le meurtre d’innocents et le suicide.
Inonder le métro de New York de cyanure
Zawahiri se rend avec Ben Laden au Soudan au début des années 90. Les deux hommes sont accueillis par le gouvernement de l’époque, alors que les mouvances islamistes se déchirent en Afghanistan.
Zawahri planifie plusieurs attentats, comme celui – raté – contre le Premier ministre égyptien, ou encore contre l’ambassade d’Égypte à Islamabad, au Pakistan, en novembre 1995.
En 2003, il prévoit même d’inonder le métro de New York de cyanure, mais il abandonne l’idée, jugeant le procédé « pas assez inspirant ». De même, il lance un vaste programme d’armes biologiques en Afghanistan, envoyant ses disciples à la recherche de scientifiques et de souches mortelles de bactéries à l’origine de l’anthrax.
Puis en 1996, il tente d’entrer en Tchétchénie, une république à majorité musulmane rattachée à la Fédération de Russie. Il est cependant arrêté à la frontière par les Russes, qui finissent par le relâcher, n’ayant pas réussi à l’identifier.
Sa tête mise à prix
Après les attentats du 11-Septembre, dont il est présenté comme le cerveau, il continue de jouer son rôle d’idéologue du mouvement, publiant de nombreux prêches et vidéos, caractérisés par son ton monocorde. À la mort de Ben Laden, il est naturellement désigné comme le successeur du Saoudien, après un mois de silence radio venant de l’organisation.
Il devient alors l’un des terroristes les plus recherchés du monde, et sa tête est mise à prix à 25 millions de dollars par Washington. Il est déclaré mort à plusieurs reprises, mais fini toujours par réapparaître dans des enregistrements. Lors de sa première prise de parole après la mort de Ben Laden, il indique dans une vidéo de 28 minutes, que son ancien chef va continuer à « terrifier » l’Amérique. « Coup pour coup », promet-il.
Son règne à la tête d’Al-Qaïda se caractérise par la montée en puissance de l’État islamique, et l’affaiblissement de sa propre organisation. En 2015, préparant sa succession et souhaitant remobiliser les troupes, il décide de présenter publiquement Hamza Ben Laden – qui serait mort en 2017 ou 2018 -, un des fils d’Oussama. Il souhaite en faire l’héritier de son père. Ce dernier aurait d’ailleurs épousé une des filles d’al-Zawahri, comme l’indique le New York Times.
Finalement, après s’être terré dans des zones reculées du Pakistan et de l’Afghanistan, Ayman al-Zawahiri semble avoir bénéficié de l’arrivée au pouvoir des talibans à Kaboul l’été dernier pour prendre quelques largesses dans ses habitudes sécuritaires. Dimanche, il a été tué par un drone américain alors qu’il se trouvait sur son balcon, en plein coeur de la capitale afghane.
Encore un qui ne dira plus rien et ne trahira pas l’immonde salope Josette Brenterch du NPA de Brest s’il n’a pas pris ses précautions avant de partir.
C’est quand même un peu gênant, tous ces décès prématurés de complices de cette criminelle, non ?
On compte déjà au moins trois magistrats entre 2015 et 2019, tous les trois bien avant la retraite, ainsi que les deux principaux acteurs de l’affaire « Vivre à Brest », Alain Masson le 4 novembre 2020 à 66 ans quelques jours après avoir été admis à l’hôpital, et maintenant Jean-Luc Polard, 71 ans, des suites d’une longue maladie, le premier ayant, de mon point de vue, vraisemblablement été corrompu par le second, eu égard à ses pouvoirs occultes de grand maître maçon (Grand Orient de France) – sait-on seulement ce qu’il a fait de l’argent ? a-t-il tout gardé pour lui, ou en a-t-il redistribué une partie, par exemple à quelques fonctionnaires de l’ordre judiciaire, ou bien encore à d’autres décideurs ?
Mis en examen dans l’affaire Vivre à Brest, l’ancien élu PS Jean-Luc Polard est décédé Réservé aux abonnés
Publié le 29 juillet 2022 à 15h17
Depuis quatre ans, Jean-Luc Polard avait quitté la vie politique suite à l’affaire Vivre à Brest. (Le Télégramme/Le Télégramme)
Ancienne figure du PS Brestois, mis en cause dans l‘affaire Vivre à Brest, Jean-Luc Polard est décédé ce vendredi 29 juillet 2022, à l’âge de 71 ans.
Quatre ans après son retrait de la vie politique brestoise, Jean-Luc Polard, 71 ans, est décédé, ce vendredi 29 juillet 2022, des suites d’une longue maladie. Ex-membre de la garde rapprochée du maire et président de la métropole François Cuillandre, le Landernéen, élu socialiste depuis 1989, aura occupé des postes clés au fil de deux décennies d’action publique : adjoint aux finances, à la cohésion sociale, vice-président de l’agglomération en charge des services à la population… De 1995 à 2001, le petit homme à la fine moustache aura aussi présidé la Sopab, devenue aujourd’hui Brest’aim.
Un itinéraire riche qui s‘est achevé brutalement en 2018, suite à l’affaire Vivre à Brest.
Réputé pour son humour, qu’il utilisait souvent pour déminer des situations périlleuses, Jean-Luc Polard avait posé ses valises à Bellevue, il y a près d’un demi-siècle. Un quartier qu’il ne quittera plus. Militant CFDT dès 1972, il avait adhéré en 1974 au Parti socialiste, dont il aura été le secrétaire du comité de ville de 1985 à 1989.
Comme Alain Masson, c’est par un simple communiqué que Jean-Luc Polard avait fait connaître son retrait de la vie politique, en plein scandale. « J’ai consacré une grande partie de ma vie à défendre les intérêts de ce territoire, c’est avec regret et tristesse que je quitte mes fonctions », écrivait-il. À l’époque, il se disait n’avoir « aucunement perçu d’indemnités au-delà de celles qui (lui) étaient dues. Bien au contraire, dans notre objectif de mutualisation entre élus, je percevais bien moins que le montant des indemnités prévues par la loi ». Il expliquait « démissionner » pour » pouvoir (se) défendre librement » et « pour que l’équipe municipale puisse continuer à mener efficacement son travail ».
Malade, Jean-Luc Polard s’est éteint avant la tenue d’un éventuel procès.
Décès de Jean-Luc Polard : François Cuillandre, maire de Brest, salue un « travailleur acharné »
Publié le 29 juillet 2022 à 16h12
François Cuillandre, le maire de Brest, salue la mémoire de Jean-Luc Polard, « un homme de gauche aux fortes convictions ». (Photo Archives/Le Télégramme)
François Cuillandre réagit au décès de son ancien adjoint, Jean-Luc Polard, disparu ce vendredi 29 juillet 2022.
François Cuillandre, le maire de Brest et président de Brest Métropole réagit au décès de Jean-Luc Polard, qui fût l’un de ses plus proches alliés. « La nouvelle du décès prématuré de Jean-Luc Polard m’attriste profondément. Homme de gauche aux fortes convictions, connu de beaucoup pour ses engagements et son dévouement, durant de longues années, au service des autres, il a donné son énergie aux Brestoises et aux Brestois et aux habitants de la métropole, sans compter ses heures. Travailleur acharné, il a contribué à remettre sur les rails le dossier des Halles Saint-Louis. Il est aussi celui qui est à l’origine des assises du commerce. Investi pour le département, il a également présidé le conseil d’administration de Sotraval durant de nombreuses années. J’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances ».
Décès de Jean-Luc Polard : Kévin Faure retient « la détermination et l’engagement »
Publié le 29 juillet 2022 à 16h53
(Photo Archives Le Télégramme/Eugene Le Droff)
Kévin Faure, conseiller départemental du canton de Brest-1, réagit au décès de Jean-Luc Polard, ancien élu PS brestois, ce vendredi 29 juillet.
Kévin Faure, conseiller départemental du canton de Brest-1, réagit au décès de Jean-Luc Polard, ancien élu PS de la ville de Brest et de Brest métropole. « C’est avec tristesse que j’apprends la disparition de Jean-Luc Polard ce vendredi 29 juillet. Militant socialiste engagé dans la vie locale, Jean-Luc aura exercé plusieurs mandats locaux au service des Brestoises et des Brestois mais également en tant que conseiller général du canton de Bellevue. Il aura donc œuvré au service du plus grand nombre, à Brest, à Quimper, avec engagement et détermination et souvent avec humour. Une génération nous séparait mais j’ai souvenir de ses anecdotes et son soutien lors des élections départementales de 2015 avec Franck Respriget, Bernadette Abiven, Sylvie Jestin et les camarades socialistes engagés dans la campagne. Jean-Luc aimait ce temps des campagnes pour le débat d’idées qu’elles provoquaient et menait son action publique avec comme seule boussole : ses valeurs socialistes. Je salue aujourd’hui son action assurément tournée vers l’intérêt collectif dans ses mandats exercés, et j’adresse à sa famille et à ceux qui lui étaient proches mes sincères condoléances ».
Brest : Jean-Luc Polard, « un homme délicieux » selon le maire de Gouesnou Réservé aux abonnés
Publié le 29 juillet 2022 à 18h28
« Il est regrettable que cette affaire (Vivre à Brest, NDLR) ait totalement éclipsé son action pour la Ville de Brest et la Métropole car il n’aurait pas démérité de suivre un destin national » réagit le maire de Gouesnou, Stéphane Roudaut, à l’annonce du décès de l’ex-élu PS brestois Jean-Luc Polard.
Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou, rend hommage à Jean-Luc Polard, « adversaire politique » mais « homme délicieux », qui ne mérite pas d’être résumé à la seule affaire « Vivre à Brest », estime l’élu.
« C’est avec tristesse et une certaine amertume que j’ai appris ce vendredi la disparition de Jean-Luc Polard des suites d’une longue maladie. Brest et la Métropole perdent un personnage incontournable, une figure, et je n’ai pas de mots pour vous dire combien j’appréciais l’homme, son humour, et débattre avec lui », a réagit dans un communiqué Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou. « Je sais qu’il traversait une période difficile après avoir tant donné pour son territoire. Et il est regrettable que cette affaire (Vivre à Brest, NDLR) ait totalement éclipsé son action pour la Ville de Brest et la Métropole car il n’aurait pas démérité de suivre un destin national », poursuit le 1er vice-président de Brest métropole.
« Je retiens donc de Jean-Luc Polard ces dix années à nous côtoyer, d’abord en adversaires. Nous avions de vraies divergences, une vision parfois opposée des choses. Lui était socialiste et moi chiraquien. Et il faut dire que je le trouvais parfois pétri de certitudes ! Mais les désaccords d’un jour n’ébranlaient en rien le respect et la confiance que nous nous portions. Et je me souviens de ces années – jeune élu – où il venait sans « paternalisme » ni aucune once d’arrogance apporter son expérience, sa connaissance fine du territoire et son conseil ».
« L’homme des dossiers »
« J’aimais déjeuner avec lui, j’aimais prendre un verre avec lui, j’aimais sa compagnie tout simplement, poursuit Stéphane Roudaut. Il connaissait une partie de mon histoire familiale en écho à ses confidences sur la sienne et sa jeunesse landernéenne.
Jean-Luc Polard était un homme délicieux, à l’humour décapant, mais c’était également « l’homme » des dossiers difficiles. Sans doute son image a pu en pâtir, et quelque part, je trouve cela injuste. Il était enfin un de mes prédécesseurs à Brest’aim, du temps où elle s’appelait SOPAB, et je crois pouvoir dire qu’il a été un bon président.
Assurément, je suis triste aujourd’hui et j’adresse toutes mes pensées les plus sincères à ses proches », termine le président de Brest’aim.
Décès de Jean-Luc Polard à Brest : « Un élu compétent et engagé » pour les élus du Gica
Publié le 30 juillet 2022 à 10h11
Ancien élu PS à la ville et à la métropole, Jean-Luc Polard est décédé le vendredi 29 juillet. (Photo d’archives Le Télégramme)
Les maires du groupe d’élus du Gica à Brest Métropole ont réagi, ce vendredi 29 juillet, au décès de l’ancien élu PS, Jean-Luc Polard.
Les six maires du groupe d’élus du Gica, de la métropole brestoise, ont réagi, vendredi 29 juillet dans la soirée, au décès de Jean-Luc Polard, ancien élu PS à Brest. ?« Jean-Luc Polard fut un élu impliqué fortement pour son territoire. Parfois un opposant politique farouche, toujours un élu compétent et engagé, et une personnalité pleine d’humour et de finesse. Jean-Luc était une personne qui aimait Brest et sa région, toujours humble et respectueux des élus et des agents. La fin de sa vie fut difficile et pas méritée. Repose en paix, Jean-Luc… ». Un message exprimé par Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas et président de l’association des maires du Finistère ; Pierre Ogor, maire de Guilers ; Yves du Buit, maire de Plouzané ; Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou ; Armel Gourvil, maire de Bohars ; et Fabrice Jacob, maire de Guipavas.
Commençons par l’Indien, un de mes plus vieux lecteurs. Il a pour habitude de venir applaudir à chaque fois qu’il pense que j’ai fait un carton. Cette fois-ci, les 7 et 8 juillet, donc très probablement pour mes publications des 4 et 7 juillet sur John Edward Robinson et la fille dans le cercueil :
J’ai eu aussi une visite de Google le 5 juin à 11:37:32, très probablement à la suite d’une nouvelle demande de suppression de mon blog – aucune n’a jamais produit effet.
Notons que je n’ai actuellement plus aucun lecteur russe, alors que j’en ai eu de manière assez régulière par le passé, notamment à l’époque des raids aériens russes en Syrie.
Aujourd’hui, ce sont les Américains qui interviennent en Syrie en cas de menace d’attentat (voir article ci-dessous).
Et l’autre article consulté par mon lecteur pakistanais, le 21 juillet, est donc celui-ci, se référant à une série de clics provenant de Chicago, le 4 mars 2020 :
Enfin, durant ces deux derniers mois, j’ai eu aussi quelques visites en provenance d’Indonésie et des Philippines que je vous laisse découvrir ci-dessous :
Le chef du groupe Etat islamique en Syrie tué par une frappe de drone, selon le Pentagone
Selon l’armée américaine, Maher Al-Agal était notamment chargé de développer les réseaux de l’EI en dehors d’Irak et de Syrie.
Le Monde avec AP, AFP et Reuters
Publié le 12 juillet 2022 à 17h31 – Mis à jour le 12 juillet 2022 à 21h59Temps de Lecture 1 min.
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Il existe peu d’informations sur lui, mais il est présenté comme « l’un des cinq plus hauts dirigeants » de l’Etat islamique (EI). Maher Al-Agal, le chef du groupe EI en Syrie, a été tué mardi 12 juillet dans une frappe de drone américaine dans le nord-ouest du pays, a annoncé le commandement central du Pentagone (Centcom) dans un communiqué.
U.S. Central Command Forces conducted a UAS strike outside Jindayris, northwest Syria targeting two senior ISIS off… https://t.co/aX3PkLYeu4
— CENTCOM (@U.S. Central Command)
Maher Al-Agal a été tué alors qu’il roulait à moto près de la ville de Jandairis, dans le nord-ouest de la Syrie, et son plus proche conseiller a été « gravement blessé », a précisé le Centcom dans un communiqué. Le Pentagone affirme qu’il n’y a pas eu de victimes civiles, même si l’information n’est pas vérifiée.
Maher Al-Agal était « chargé de poursuivre de façon agressive le développement des réseaux de l’EI hors d’Irak et de Syrie », et « l’élimination de ces dirigeants de l’EI va perturber les capacités de l’organisation terroriste à préparer et perpétrer des attentats dans le monde », a affirmé le porte-parole du Centcom, le colonel Joe Buccino.
Le président américain, Joe Biden, s’est félicité dans un communiqué du succès de l’opération qui « élimine un terroriste-clé » et « affaiblit de façon considérable la capacité de l’EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région ».
L’EI repoussé par deux offensives successives
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé la mort de Maher Al-Agal, présenté par l’OSDH comme « le gouverneur pour le Levant » de l’organisation djihadiste, dans une frappe de drone. Les Forces démocratiques syriennes, alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington, ont pour leur part annoncé qu’une personne avait été tuée et une autre blessée dans une frappe aérienne visant une moto dans la région d’Alep, sans identifier les victimes.
Après une montée en puissance fulgurante, en 2014, en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son « califat » autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019.
En février, le président américain, Joe Biden, avait annoncé la mort de l’ancien dirigeant de l’EI, Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi, qui s’est fait exploser au cours d’une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, région sous contrôle de djihadistes. Abou Bakr Al-Baghdadi, chef et fondateur de l’organisation Etat islamique avait été tué en octobre 2019, dans un raid des forces spéciales américaines.
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
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