LE SCAN POLITIQUE – Selon des informations de RTL, confirmées par Le Figaro, de faux e-mails ont été envoyés à plusieurs établissement prestigieux un peu partout dans le monde afin de réclamer des privilèges pour Brigitte Macron et ses proches. Une enquête pour escroquerie a été ouverte par le parquet de Paris.
L’affaire est prise au sérieux jusqu’au sommet de l’État. Selon des informations de RTL, confirmées vendredi par Le Figaro, le cabinet de la première dame Brigitte Macron a porté plainte pour «usurpation d’identité». Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour escroquerie et confiée à la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), selon une source judiciaire à l’AFP.
De faux e-mails ont été envoyés à plusieurs établissements prestigieux comme des restaurants ou des hôtels partout dans le monde afin de réclamer des privilèges pour Brigitte Macron et ses proches. Le destinataire utiliserait l’adresse mail: cabinet@presidence.fr, soit une adresse quasiment identique à celle utilisée par l’Élysée.
Tentative pour nuire à la première dame?
«À chaque fois, c’est le même genre de demandes. Des petits services, des demandes d’invitation ou d’accueil privilégié pour des proches de la première dame», précise RTL. C’est ainsi qu’un hôtel marocain s’est vu prier d’aller chercher à l’aéroport le neveu de Brigitte Macron. Que la Fédération australienne d’automobile a reçu une demande de deux places pour le grand prix de Formule 1 d’Australie. Ou encore que des restaurants 5 étoiles de Paris ont eu des réservations pour leurs meilleures tables.
Des canulars qui ne font pas rire le cabinet de Brigitte Macron qui y voit surtout une nouvelle tentative pour nuire à la réputation de la première dame. L’épouse du chef de l’État est régulièrement sous le feu des critiques de l’opposition. En novembre dernier, les Insoumis s’étaient agacés du montant alloué à son cabinet s’élevant à 440.000 euros par an. «Un conjoint, une conjointe, n’a aucune légitimité démocratique», s’étaient-ils indignés à l’Assemblée nationale.
Le candidat de la France Insoumise dans la 4ème circonscription du Calvados aux dernières élections législatives, en juin 2017 (il avait recueilli 5,54 % des suffrages exprimés au 1er tour), a donc été condamné pour apologie du terrorisme hier, en comparution immédiate. S’estimant heureux de ressortir libre du tribunal, il a annoncé accepter la sanction et n’en fera pas appel. Il exprime des regrets, présente ses excuses aux victimes et explique être atteint d’une sorte de schizophrénie depuis une intervention chirurgicale qu’il a subie en 2017. « C’est pas du bluff », précise-t-il…
Un mea culpa tout à fait semblable à celui du corbeau de l’Hérault de 2009, qui lors de son unique allocution publique après sa sortie de prison au mois d’octobre 2009 avait eu un mot d’excuses pour les victimes de harcèlement moral, dont il disait avoir enfin compris l’importance du combat.
Rappelons que son maître le malade mental au clavier – son « arme » – qui me harcelait et me calomniait sur plusieurs sites et blogs, notamment sur le site d’information Rue89 depuis qu’au mois de septembre 2008 je m’y étais révélée anonymement comme victime de harcèlement moral dans le travail, m’assimilait de manière totalement délirante au Président de la République d’alors, Nicolas Sarkozy, auquel Thierry Jérôme avait expédié plusieurs de ses lettres anonymes de menaces de mort.
Les habitués de Rue89 jusqu’en 2017 remarqueront de même une grosse similitude entre les propos de Stéphane Poussier qui se trouvent rapportés dans la photographie illustrant l’article du Huffington Post copié ci-dessous et quelques commentaires récurrents du maître par lesquels il s’est particulièrement singularisé ces dernières années sur le site d’information qu’il a définitivement quitté en début d’année 2017.
Tant pis pour ces schizophrènes lorsqu’ils se font prendre à suivre le maître en ses délires, donc, ils n’ont alors plus qu’à plaider l’irresponsabilité pénale…
Par ailleurs, l’un des deux anciens imams radicaux de Torcy, expulsable depuis trois mois, a été expulsé ce jour vers le Maroc.
L’autre avait été suspendu de son poste de professeur de mathématiques dans l’Education nationale au mois d’avril de l’année dernière pour des propos ou des comportements que ne peuvent renier bien d’autres enseignants prêchant pour leur part dans diverses cellules du NPA.
Pourquoi diable ceux-là ne sont-ils toujours pas inquiétés par la « justice » pour tous leurs méfaits ?
27/03/2018 15:19 CEST | Actualisé il y a 20 heures
Stéphane Poussier, ex-candidat Insoumis, condamné à un an de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme »
Il avait publié deux tweets le jour de la mort du gendarme héroïque.
Le HuffPost avec AFP
DR
L’ex-candidat Insoumis qui s’était félicité de la mort d’Arnaud Beltrame condamné à un an de prison avec sursis
JUSTICE – L’ancien candidat de la France insoumise (LFI) aux législatives du Calvados, Stéphane Poussier, a été reconnu coupable d’apologie du terrorisme et condamné ce mardi 27 mars à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lisieux, rapporte l’AFP, confirmant l’information de plusieurs médias dont BFMTV et France 3. Il a fait l’objet d’une comparution immédiate.
Candidat malheureux de La France insoumise dans la 4e circonscription du Calvados, Stéphane Poussier, 60 ans, avait écrit sur Twitter: « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter (…) je pense à mon ami Rémi Fraisse », un jeune militant écologiste tué en 2014 par une grenade tirée par un gendarme.
« Là, c’est un colonel, quel pied! Accessoirement, encore un électeur de Macron en moins », avait-il ajouté. Ses remarques ont provoqué de vives réactions sur Twitter, et son compte a été désactivé.
Liberté d’expression
D’après son avocate Floriane Gabriel, citée par France Bleu Calvados-Orne, « Monsieur Poussier se prévaut de la liberté d’expression et d’opinion et il conteste la qualification d’apologie du terrorisme. »
Invité à expliquer son geste, Stéphane Poussier, qui a une condamnation à son casier judiciaire pour non paiement d’une pension alimentaire en 2000, a déclaré à la barre: « J’étais en colère qu’il y ait une telle unanimité. Je voulais me différencier de cette unanimité ». Le prévenu a aussi évoqué des moments d’ »irrationalité » depuis une opération chirurgicale qu’il a subie en 2017.
Cet ancien commercial dans la téléphonie, aujourd’hui au RSA, a indiqué à la presse après sa condamnation qu’il ne ferait « pas appel » de ce jugement qu’il dit « accepte(r) pleinement ». À la barre, comme devant la presse, il s’est excusé à plusieurs reprises auprès des proches et des collègues du gendarme pour ses propos « cruels ».
Le tribunal a considéré que ces tweets contenaient une « présentation favorable voire très favorable » des « conséquences d’un acte terroriste », a indiqué son président Lionel Da Costa Roma. « C’est une expression publique qui tombe sous le coup de la loi » y compris au regard de la convention européenne de droits de l’homme, a ajouté le magistrat. Le tribunal a toutefois tenu compte du « caractère très limité dans le temps, ponctuel » de ces propos.
Les tweets ont été condamnés par son ancien mouvement, La France insoumise, et par son leader Jean-Luc Mélenchon. Selon LFI, Stéphane Poussier a été exclu du parti dès samedi. « Lundi La France insoumise veut porter plainte pour apologie du terrorisme contre Stéphane Poussier », a indiqué dimanche Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter.
Durant l’audience mardi le procureur de la République David Pamart avait requis une peine plus importante que celle décidée par le tribunal: six mois de prison dont quatre avec sursis. La peine maximale encourue pour ce type de délit est de 7 ans de prison et de 100.000 euros d’amende.
Justice. L’ex-candidat France insoumise qui s’est réjoui de la mort d’Arnaud Beltrame a été condamné ce mardi 27 mars à un an de prison avec sursis.
Le verdict est tombé ce mardi 27 mars. Auteur de plusieurs tweets dans lesquels il se réjouissait de la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, tué dans les attaques terroristes de l’Aude vendredi 23 mars après s’être substitué à une otage, Stéphane Poussier a été condamné par le tribunal de Lisieux à un an de prison avec sursis, ainsi qu’à 7 ans de privation de ses droits civiques et civils, pour « apologie du terrorisme ».
« Par moments, je suis complètement irrationnel et déraisonnable »
L’ancien candidat France insoumise aux législatives a tenu à exprimer, au micro de RTL, ses « sincères regrets auprès de la famille d’Arnaud Beltrame » et à présenter ses « excuses aux forces de gendarmerie. J’ai pris conscience de la brutalité de mes propos. » Un mea culpa accompagné d’explications assez sidérantes. « Je suis diminué (depuis une intervention chirurgicale, ndlr). Par moments, je suis complètement irrationnel et déraisonnable », a-t-il ainsi confié. Pour rappel, Stéphane Poussier avait posté sur Twitter : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, je pense à mon ami Rémi Fraisse (un militant écologiste tué en 2014 par une grenade tirée par un gendarme, ndlr). Là, c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, encore un électeur de Macron en moins. »
Calvados : condamné pour apologie du terrorisme, Stéphane Poussier confesse « une fragilité par rapport à l’uniforme »
L’ex-candidat La France insoumise, Stéphane Poussier, condamné mardi à un an de prison avec sursis pour s’être réjoui de la mort du lieutenant-colonel Beltrame. Au micro de France Bleu Normandie, il assure avoir réagi de manière irrationnelle.
L’ex-candidat La France insoumise, Stéphane Poussier, a été condamné mardi 27 mars à un an de prison avec sursis pour s’être réjoui de la mort du lieutenant-colonel Beltrame. (MAXPPP)
Stéphane Poussier a été condamné, mardi 27 mars, à un an de prison avec sursis pour apologie du terrorisme et à sept ans de privation de ses droits civiques, rapporte France Bleu Normandie.
L’ancien candidat de La France insoumise aux législatives dans le Calvados était jugé en comparution immédiate à Lisieux, dans le Calvados. Après l’attaque terroriste du Super U de Trèbes (Aude) vendredi, Stéphane Poussier s’était réjoui sur Twitter de la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame.
« Pris entre deux sentiments opposés »
Pendant l’audience, il a présenté ses excuses à la famille, aux proches et aux collègues d’Arnaud Beltrame. Il a expliqué être diminué depuis une intervention chirurgicale, et réagir de manière irrationnelle depuis. « C’est pas du bluff, a-t-il assuré à France Bleu Normandie. C’est la réalité, je suis diminué, et par moment je suis complètement irrationnel et déraisonnable. »
« J’ai toujours une fragilité par rapport à l’uniforme, s’est-il justifié. « Comme je l’ai dit à monsieur le juge, j’aime les gardiens de la paix quand ils protègent la veuve et l’orphelin, je les déteste quand ils tabassent les grévistes et les manifestants. Je suis pris entre ces deux sentiments opposés ».
« L’actualité a pesé dans la balance », a déclaré son avocate Floriane Gabriel, qui a plaidé la liberté d’expression. « Si monsieur Poussier avait commis le même genre de propos en dehors des attentats, je ne suis pas certaine qu’il aurait été condamné ».
Stéphane Poussier confesse « une fragilité par rapport à l’uniforme » : le reportage France Bleu Normandie de Nolwenn Lejeune
Une trentaine de lettres de menaces ont été envoyées depuis fin 2008 à des personnalités politiques, avant qu’un homme de 51 ans, interpellé dans l’Hérault, avoue en être l’auteur.
La garde a vue de Thierry Jérôme, 51 ans, a été prolongée hier soir. Cet homme sans emploi, grand, malingre, en maladie depuis presque quinze ans et sous traitement, est soupçonné d’être le corbeau qui a envoyé plusieurs lettres de menaces à diverses personnalités politiques, dont le président de la République, Nicolas Sarkozy. La dernière aurait été envoyée en fin de semaine dernière au maire de Palavas-les-Flots (Hérault), Christian Jeanjean. Des missives rédigées sur un ton vengeur et souvent accompagnées de balles. Interrogé par les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT), l’homme a passé des aveux complets et a admis avoir agi seul. Ses traces génétiques apparaissent dans au moins quatre lettres. A trois reprises, les timbres l’ont trahi. Une quatrième fois, son empreinte biologique était dans la lettre.
« Un grand malade »
Depuis le 9 février, une centaine de policiers étaient mobilisés pour l’identifier. Thierry Jérôme a été arrêté dimanche dans la maison qu’il occupe à Hérépian (Hérault), avec son épouse Ariane, employée de commerce, qui a été remise en liberté hier soir. Un homme à la personnalité troublée. « Un grand malade qui ressassait les échecs de sa vie », commente un policier.
« Il revendiquait être anarchiste », confie son voisin, Rainhard Schmitz. Il a vite compris que Thierry Jérôme, l’ancien mécanicien automobile d’un garage Peugeot, devenu invalide, n’avait sans doute plus toute sa raison. « Un jour, il est venu à la maison me demander si j’entendais des voix la nuit car, disait-il, notre lotissement avait été construit sur un ancien cimetière », se souvient M. Schmitz. Un autre détail a étonné sa compagne, Bernadette Touchard : « Il passait son temps à faire le ménage en grand ! Il récurait au nettoyeur à haute pression la terrasse, les murs, sa voiture. Un vrai maniaque. » Le tout sur fond de musique techno. Un incident a fini par agacer les voisins. « En février 2008, je l’ai vu arriver à la maison tenant une lettre au bout d’une pince et portant des gants chirurgicaux. Il venait de voler un courrier dans une boîte aux lettres.
Je l’ai interrogé sur la provenance de cette lettre adressée à une ancienne voisine et il est reparti », raconte Bernadette Touchard. Le reste de sa journée, Thierry, l’homme « discret », « gentil » et « serviable » devenu « désagréable », la passait sur Internet. Sur le site MySpace, il se faisait appeler « Lilith666 », un pseudonyme qui fait référence au diable.
« Il me disait:“je n’aime que les rats ”»
Au fil des ans, les voisins l’ont vu « se recroqueviller sur lui-même » et « vivre reclus » derrière son ordinateur. « Quand je le croisais, il me disait, ces derniers temps, j’aime pas les chiens, j’aime pas les hommes, je n’aime que les rats », lâche Rainhard, un temps intrigué par d’autres formules qui ont désormais du sens : « Il n’arrêtait pas de dire qu’il était un tireur d’élite. »
Licencié au club de tir de la ville thermale voisine de Lamalou-les-Bains, Thierry Jérôme a d’abord été un adepte de la carabine à plomb. « Un sportif solitaire mais bon tireur, concentré et précis », détaille Martin Béjar, le président du club. En 2008, Thierry opte pour le tir au pistolet 22 long rifle. « Il est rarement venu. Dans le passé, il avait eu une altercation avec un autre membre du club », précise le responsable du centre, un temps visé par l’enquête.
Hier soir, la fille de Thierry, Angélique, 27 ans, mannequin spécialisé dans la photo de charme posant aussi pour des catalogues de mode , rentrée de Singapour récemment, était entendue comme témoin pour aider à comprendre la personnalité de son père. Le parquet antiterroriste a, lui, été dessaisi de l’enquête.
Thierry Jérôme, le corbeau de Nicolas Sarkozy, a été libéré !
Par Le 14 octobre 2009 à 19h07 mis à jour 09 mars 2013 à 20h09
Thierry Jérôme, le « corbeau » qui avait envoyé des lettres de menaces à des élus, dont le président Nicolas Sarkozy, a été décrit comme un homme souffrant de troubles mentaux, par un expert psychiatre.
Après son arrestation du 22 septembre, l’expert en question a diagnostiqué chez cet homme une « psychose hallucinatoire ». Il a d’ailleurs précisé qu’il était dangereux au sens « psychiatrique » mais curable et réadaptable, sous réserve d’une prise en charge médicale. C’est cette expertise qui a motivé la remise en liberté de Thierry Jérôme, hier.
La chambre de l’instruction de Paris a considéré que l’emprisonnement ne s’imposait plus, d’autant que l’homme avait reconnu les faits de « menaces de mort et infraction à la législation sur les munitions ».
Liberté ? Oui. Mais sous contrôle judiciaire. En effet, Thierry Jérôme a l’obligation de suivre un traitement mais aussi l’interdiction de détenir une arme ou encore de se rendre à un stand de tir. Au micro d’Europe1, le « corbeau » a tenté de s’expliquer : « Les médicaments m’ont fait faire un doublement de personnalité, qui m’a fait disjoncter. J’avais l’impression d’être deux en un. Cet autre moi faisait les opérations pour moi, c’était organisé comme ça dans ma tête (…) Je ne suis pas un tueur, pas un sniper », a-t-il affirmé. « Je ne suis absolument pas dangereux pour la société, loin de là« .
Torcy : un imam radical sur le point d’être expulsé vers le Maroc
08h56, le 28 mars 2018, modifié à 09h33, le 28 mars 2018
Il est reproché à l’imam d’avoir tenu des prêches « à teneur radicale » (image d’illustration). @ CHARLY TRIBALLEAU / AFP
L’imam suppléant de la mosquée de Torcy, démantelée en 2012 et rouverte en janvier 2018, a été interpellé mercredi matin en vue d’une expulsion vers le Maroc, selon les informations d’Europe 1.
INFO EUROPE 1Mohammed Tlaghi, l’imam suppléant de la mosquée Rahma de Torcy (Seine-et-Marne) a été interpellé par la police mercredi matin vers 6h30 devant son domicile, selon les informations recueillies par Europe 1.Expulsé vers le Maroc. Cet imam marocain est sous le coup d’une procédure d’expulsion. Il devrait être renvoyé vers le Maroc dans le courant de la journée. Selon les services de renseignement, il est soupçonné de tenir des prêches « à teneur radicale », rapporte Le Parisien. À partir de 2011, l’imam aurait « opposé les musulmans aux non-musulmans et incité les fidèles à la défiance envers ces derniers, encourageant un repli communautariste », selon la représentante de l’État qui avait présenté le dossier lors de l’audience d’expulsion en décembre dernier.Le quinquagénaire, père d’un adolescent de 14 ans, est arrivé en France en 1992 alors qu’il était étudiant. Il vit en concubinage avec une ressortissante algérienne bénéficiaire d’un titre de séjour, tout comme lui depuis 2009. Il a cessé de travailler comme agent d’entretien en 2012, détaillait le quotidien.Une mosquée fermée en 2017.Fermée dans le cadre de l’état d’urgence en raison des prêches radicaux de ses imams, la mosquée de Torcy a rouvert en janvier dernier avec à sa tête une nouvelle association et un nouvel imam. La mosquée qui pouvait accueillir jusqu’à 500 fidèles, avait fait l’objet d’un arrêté de fermeture administrative en avril 2017 au motif qu’elle était devenue depuis plusieurs années « un lieu de culte où étaient prônées une idéologie radicale ainsi que des incitations au djihad ». L’imam, professeur de mathématiques au lycée Jean-Moulin de Torcy, avait dans la foulée été suspendu de son poste par l’Éducation nationale.
L’ex-imam suppléant de la mosquée de Torcy, en Seine-et-Marne a été expulsé ce mercredi vers le Maroc. Il est accusé d’avoir «légitimé le djihad» dans ses prêches.
Mohammed Tlaghi, l’ancien imam de la mosquée de Rahma de Torcy, en Seine-et-Marne, a été interpellé par la police mercredi matin vers 6h30 devant son domicile. Un arrêté d’expulsion avait été prononcé le 28 décembre à son encontre. Il serait en train de rejoindre la ville de Rabat au Maroc, son pays d’origine.
Cette décision intervient à la suite de prêches tenus en 2016 et 2017 par ce ressortissant marocain de 50 ans, au cours desquels lui et l’imam Abdelali Bouhnik avaient «explicitement légitimé le djihad armé en appelant les fidèles à prier pour les djihadistes du monde entier afin de détruire les ennemis de l’islam en France et dans le monde». En décembre dernier, ce père d’un enfant français de 14 ans, titulaire d’un titre de séjour depuis 2009, avait été présenté à la commission d’expulsion des étrangers, au tribunal de Grande Instance de Melun. «Son expulsion constitue une nécessité impérieuse pour la sûreté de l’État ou la sûreté publique», avait alors indiqué la représentante de l’État à l’audience, comme le rapporte Le Parisien.
Toujours selon le quotidien, dans une note blanche rédigé par les services de renseignement, Mohammed Tlaghi était accusé d’avoir, à partir de 2011, «opposé les musulmans aux non-musulmans et incité les fidèles à la défiance envers ces derniers, encourageant un repli communautariste». Aussi, après l’incendie de Charlie Hebdo en 2011, il aurait suggéré que les «juifs étaient derrière tout ça». Ou encore que la police avait provoqué les émeutes de Trappes de 2013, en contrôlant une femme portant le niqab.
Des propos tenus au sein d’une mosquée fréquentée par des membres d’une cellule djihadiste démantelée en 2012. Un lieu de culte décrit par Mathias Fekl, l’ex ministre de l’Intérieur, en 2017, comme un endroit «où étaient prônées une idéologie radicale ainsi que des incitations au djihad». Elle avait fait l’objet d’un arrêté de fermeture administrative le 10 avril 2017. Le 19 janvier, elle a été reprise par la Grande Mosquée de Paris et un autre imam. Une nouvelle association a été aussi installée par le recteur Dalil Boubakeur.
Un imam de la mosquée de Torcy, prof de maths, suspendu par l’Education nationale
11h36, le 13 avril 2017, modifié à 12h20, le 13 avril 2017
@ JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
Lundi, le préfet de Seine-et-Marne signait un arrêté pour fermer une mosquée à Torcy. Jeudi, son imam, prof de maths, a été suspendu par l’Education nationale.
Un imam de la mosquée de Torcy, en Seine-et-Marne, fermée mardi par le gouvernement pour des prêches « légitimant le djihad armé », a été suspendu de son poste de professeur de mathématiques, a annoncé le ministère de l’Education nationale jeudi, confirmant une information de RTL.
« Prosélytisme dans les établissements scolaires ». Selon l’arrêté de fermeture de la préfecture, ce professeur du lycée Jean-Moulin de Torcy « était soupçonné de faire du prosélytisme dans les établissements scolaires », d’où sa suspension par le rectorat de Créteil « en attendant une commission disciplinaire », a précisé le ministère.
La mosquée de Torcy, fréquentée par des membres d’une cellule djihadiste démantelée en 2012 et bientôt jugés, « était devenue un lieu où étaient prônées une idéologie radicale ainsi que des incitations au djihad », avait indiqué le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, dans un communiqué.
Incitation à la haine. « Certains prêches, ouvertement hostiles aux lois républicaines, incitaient à la haine envers les autres communautés religieuses, au premier rang desquelles les musulmans chiites et les juifs », avait-il ajouté. Les « messages » qui y étaient diffusés étaient « susceptibles de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre public », avait-il poursuivi.
La mosquée de Torcy où officiait Abdelali Bouhnik, ici photographiée en 2012, a été fermée par un arrêté préfectoral mardi.Maxppp/PHOTOPQR/LE PARISIEN
Abdelali Bouhnik, professeur de maths, a été suspendu mercredi, après la fermeture de la mosquée de Torcy, dans laquelle il officiait comme imam.
Professeur de mathématiques la semaine, imam le soir et le week-end. Pendant plusieurs années, Abdelali Bouhnik a alterné entre son métier et sa fonction religieuse. Mais en deux jours, ce père de famille a dû faire face coup sur coup à la fermeture de sa mosquée et à sa suspension de l’Education Nationale. Confirmant une information de RTL, l’Académie de Créteil a indiqué à L’Express avoir pris mercredi la décision d’une suspension de l’enseignant « à titre conservatoire », après la fermeture préfectorale la veille de la mosquée Rahma, où il officiait à Torcy.
Les griefs énoncés dans l’arrêt pris par le préfet de Seine-et-Marne sont préoccupants: le lieu de culte « constitue un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste ». A l’origine de cette décision, les prêches d’Abdelali Bouhnik, que le préfet juge « ouvertement hostiles » aux « lois républicaines, à la laïcité ainsi qu’aux Occidentaux ».
Son nom apparaît dans le dossier « Cannes-Torcy »
Il fustige aussi l’attitude de l’imam, qui aurait appelé « les fidèles à prier pour les djihadistes du monde entier ». Le nom d’Abdelali Bouhnik apparaît également dans le dossier de la cellule islamiste dite de « Cannes-Torcy », démantelée en octobre 2012. L’homme aurait apporté son soutien à plusieurs fidèles fréquentant sa mosquée et impliqués dans un attentat à la grenade contre une épicerie Casher de Sarcelles en 2012. Hasard du calendrier, leur procès débute la semaine prochaine.
Le comportement d’Abdelali Bouhnik dans sa sphère professionnelle est également mis en cause. Membre de l’Education nationale depuis plus de 25 ans, l’homme enseigne les mathématiques dans le lycée Jean Moulin, à Torcy. C’est là qu’il aurait, selon le préfet de Seine-et-Marne, cherché à avoir « une influence » sur ses élèves, « en tentant de s’imposer comme leur interlocuteur exclusif et de s’immiscer dans leur vie privée ».
« Ma matière n’a pas de religion »
« Bien qu’exerçant en qualité de professeur de mathématiques dans l’enseignement public, [il] critiquait régulièrement l’école de la République accusée d’être à l’origine de la ‘déchéance des musulmans’ et reprochait également à l’Etat français de promulguer des ‘lois contre l’islam’ en interdisant notamment le port du niqab », notent les juges d’instruction chargés de l’enquête sur « Canne-Torcy », dans leur ordonnance que L’Express a pu consulter. Une attitude que réfute l’intéressé. « J’étais toujours le prof de maths et ma matière n’a pas de religion. Je ne soutiens aucun terrorisme et je n’ai jamais mélangé religion et mathématiques », a-t-il clamé ce jeudi sur RTL.
La mosquée de Torcy, où officiait Abdelali Bouhnik, a été fermée par un arrêté préfectoral mardi.AFP
La seule trace administrative de ce comportement provocateur consiste en un signalement effectué par des collègues professeurs, après les attentats du 13 novembre 2015. « Après une minute de silence effectuée dans le lycée Jean Moulin, en hommage aux attentats, des élèves de seconde ont souhaité ouvrir un débat en classe pour discuter des attentats. Il a refusé, ce qui a choqué d’autres enseignants », relate à L’Express le ministère de l’Education nationale. « Cela ne suffisait pas pour prendre une mesure de suspension, ajoute le ministère. Nous nous sommes décidés mercredi au moment de l’arrêt pris par la préfecture ».
« Je ne l’ai jamais vu donner son opinion personnelle en classe »
Contactée par L’Express, une élève d’Abdelali Bouhnik, qui était dans sa classe au moment des attentats du 13 novembre, se souvient. « C’était un moment où lycéens avaient envie de s’exprimer, certains ont demandé au professeur d’arrêter son cours pour organiser un débat. Il a refusé, ça s’est arrêté là », relate-t-elle. La jeune femme, scolarisée en première au lycée Jean Moulin, affirme que « d’autres enseignants du lycée ont eux aussi refusé d’ouvrir une discussion pendant leur cours ».
Ce jeudi, elle se dit « choquée » par la suspension de son professeur de mathématiques. « M. Bouhnik c’est quelqu’un qui est très généreux, il a un côté paternel, fait souvent des blagues et soutiendra toujours ses élèves. Je n’ai jamais remarqué de comportement extrémiste de sa part en classe. » Une autre élève, également en première à Jean Moulin, abonde: « Je ne l’ai jamais vu lancer un quelconque débat ou donner son opinion personnelle en classe. Même quand un débat éclate en cours, il n’est jamais intervenu pour donner son opinion ou pour orienter les discussions », assure-t-elle.
Des propos « toujours à la limite du politiquement correct »
La Fédération des parents d’élèves (FCPE) de la Seine-et-Marne a pourtant un tout autre discours. « La suspension de ce professeur couvait depuis longtemps », confie à L’Express un délégué départemental. « Des élèves nous ont rapporté qu’il était arrivé à cet enseignant de faire des remarques acerbes pendant les cours, portant notamment sur la décadence du monde occidental. » « Il n’a pas fait la promotion du djihad en cours, mais il a lancé des débats qui sont rapidement devenus houleux entre les élèves, dont certains ont des familles proches d’un islam traditionaliste », précise le délégué FCPE.
Il poursuit: « Rappelons que M. Bouhnik est professeur de mathématiques et qu’il ne devrait pas avoir à aborder ces sujets en cours et surtout pas soulever des questions, notamment sur la laïcité, qui devraient être closes depuis longtemps ». Selon lui, si en dépit des remarques des enseignants et des élèves, le professeur n’a jamais été suspendu jusqu’ici, c’est que les propos d’Abdelali Bouhnik se situaient « toujours à la limite du politiquement correct ». « Il utilisait suffisamment de réserve pour rester dans les clous devant les élèves. »
Il n’est franchement pas trop tôt pour commencer à poursuivre de ces terroristes de l’extrême-gauche !
Comment se fait-il que sa collègue de Brest Julie Le Goïc n’ait pas eu le droit au même traitement à la suite de ses ricanements publics sitôt le père Hamel assassiné le 26 juillet 2016 ?
Et le malade mental au clavier – son « arme » – qui en début d’année 2015 revendiquait sur le site Rue89 le droit de rire des victimes de Charlie Hebdo ?
Ses immondes propos et articles apologistes du terrorisme islamiste – et des autres – sont innombrables depuis 2008 au moins !
Il se félicitait dans un tweet de la mort du lieutenant-colonel Beltrame : un ex-candidat France insoumise placé en garde à vue
Stéphane Poussier, ancien candidat aux législatives de la France insoumise, a été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme », a appris dimanche franceinfo.
La gendarmerie de Carcassonne, le 24 mars, où les habitants viennent rendre hommage au lieutenant-colonel Beltrame. (MAXPPP)
Stéphane Poussier, qui se félicitait dans un tweet de la mort du gendarme Arnaud Beltrame, a été interpellé dimanche 25 mars à 11h30 à son domicile de Dives-sur-Mer dans le Calvados, a appris franceinfo de source proche du dossier. Il a été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme ».
L’ancien candidat aux législatives pour la France insoumise avait écrit sur Twitter : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de Sivens en octobre 2014], là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins. »
Condamnation unanime
Ces propos de Stéphane Poussier ont suscité l’indignation et fait l’objet d’une condamnation unanime, notamment dans les rangs de la France insoumise. Le syndicat Unité SGP Police-FO a condamné fermement samedi soir ces propos. Le syndicat dénonce « une salve de tweets ignobles se félicitant de sa mort ».
Le parti de la France insoumise s’est également désolidarisé de Stéphane Poussier. « Les propos honteux et abjects de Stéphane Poussier n’ont rien à voir avec la France insoumise. Nous les condamnons fermement. Nous avons immédiatement retiré cette personne de la plate-forme de la France insoumise », peut-on lire dans un tweet du parti dirigé par Jean-Luc Mélenchon.
Dimanche en fin de matinée, les comptes Twitter et Facebook de Stéphane Poussier sur lesquels les propos polémiques avaient été publiés n’apparaissaient plus.
Il s’agit toujours de mettre à jour toutes les complicités dans la fourniture des armes utilisées par Amedy Coulibaly les 8 et 9 janvier 2015 à Montrouge et Porte de Vincennes… et par un de ses complices après le premier attentat de cette série, le 7 janvier 2015 au soir à proximité du site du CEA sis au 18, Route du Panorama, 92260 Fontenay-aux-Roses.
Par Q.V avec AFP Publié le 20/03/2018 à 17:27 Mis à jour le 20/03/2018 à 18:28
Six personnes dont quatre dans le nord de la France ont été placées en garde à vue,dans l’enquête sur la fourniture des armes utilisées par le tueur de l’Hyper Cacher Amédy Coulibaly à Paris en janvier 2015, a appris mardi l’AFP de sources concordantes.
Une ou plusieurs des interpellations a notamment eu lieu à Amiens. Les deux autres personnes ont été interpellées dans le Val-de-Marne, toujours dans le cadre d’une commission rogatoire du juge qui enquête sur les attentats parisiens de janvier 2015, selon ces sources judiciaire et proche du dossier.
Gardes à vue de 96 heures maximum
« Ces gardes à vue visent à préciser le rôle qu’ils auraient pu jouer dans la fourniture des armes à Amédy Coulibaly« , qui avait tué une policière municipale à Montrouge, le 8 janvier, au lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo perpétré par les frères Kouachi, puis abattu 4 personnes à l’épicerie juive Hyper cacher, porte de Vincennes, le 9 janvier.
Les gardes à vue des six personnes peuvent durer jusqu’à 96 heures.
Parmi ces personnes interpellées, certaines ont été en lien avec des suspects déjà mis en cause dans l’enquête, selon une source proche du dossier. Pourrait-il s’agir de Claude Hermant, figure de l’extrême-droite lilloise et « indic » de la police et de la gendarmerie dont les armes avaient servi à Amédy Coulibaly ?
14 hommes poursuivis
Quatorze hommes sont poursuivis dans cette enquête, soupçonnés à des degrés divers d’avoir apporté une aide logistique à Amédy Coulibaly, mais tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste.
Début janvier, treize d’entre eux étaient en détention provisoire, selon une source proche du dossier.
La dernière mise en examen, pour « association de malfaiteurs terroriste » et « détention d’arme en relation avec une entreprise terroriste« , remonte au 24 octobre, selon une source judiciaire.
Fin janvier, quatre hommes avaient été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête avant d’être relâchés, aucun d’entre eux n’avait de lien avec Claude Hermant, selon l’avocat de ce dernier.
Trois ans après ces attaques, les premières d’une vague d’attentats jihadistes sans précédent en France qui a fait 241 morts en trois ans, les investigations n’ont pas établi où et comment les Kouachi se sont procurés leur arsenal.
«Je savais que si je m’arrêtais il me finirait»: Romain, la victime oubliée du 7 janvier 2015
Lucile Berland — 7 janvier 2016 à 3h03 — mis à jour le 7 janvier 2016 à 9h44
Il faisait son jogging quand trois balles tirées par l’arme d’Amedy Coulibaly l’ont atteint, le jour de l’attaque de Charlie Hebdo. Un an après, il tente de se reconstruire mais ne connaît toujours pas avec précision l’identité de son agresseur.
Romain venait d’entamer son parcours retour quand il a été attaqué à Fontenay-aux-Roses. Photo: Lucile Berland.
C’est le seul survivant des attentats de janvier 2015 dont l’agresseur n’a pas été identifié avec certitude et est probablement toujours en vie. Ni journaliste à Charlie Hebdo, ni policier, ni juif, Romain, 33 ans, est aussi le seul à ne toujours pas savoir pourquoi on lui a tiré dessus à trois reprises pendant son jogging, à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). C’était quelques heures après l’attaque contre Charlie Hebdo, à quinze kilomètres de là. Deux jours plus tard, l’arme utilisée par l’agresseur sera retrouvée dans le sac de sport d’Amedy Coulibaly, abandonné dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.
Des dizaines d’opérations et deux mètres de cicatrices plus tard, Romain est toujours là, bien vivant. Il ne cache pas ses inquiétudes mais a retrouvé son sens de l’humour. Sa passion pour la course a successivement précipité ce rescapé vers la mort… puis vers la survie. La force physique qu’il a dû déployer, blessé, pour échapper à son agresseur lui a permis de se sauver et de nous raconter aujourd’hui son histoire.
1.Le 7 janvier 2015«Je n’avais jamais couru aussi vite de ma vie»
Ce 7 janvier 2015, Romain est chez lui, à trente kilomètres au sud de Paris: entre deux missions d’intérim, il ne travaille pas depuis quelques semaines. Comme pour chaque Français, sa journée est particulière. À l’heure du déjeuner, il découvre, en allumant la télé, les premières images de l’immeuble où la rédaction de Charlie Hebdo a été décimée dans le XIe arrondissement de Paris. Un gardien d’immeuble, des journalistes et leur garde du corps, un policier de quartier y ont perdu la vie. Douze personnes abattues par deux hommes lourdement armés en fuite vers le Nord. Une longue après-midi d’angoisse. Parisiens et banlieusards retiennent leur souffle: où sont-ils? Quelles sont leurs prochaines cibles?
Depuis la fin de son adolescence, Romain est une de ces personnes pour qui le sport est devenu une nécessité. À la vingtaine, il a fait trois ans de boxe anglaise mais s’est blessé à l’épaule de manière irrémédiable. Il s’est alors reporté sur un sport de jambes: le vélo. Mais, depuis un an, une nouvelle passion le dévore: la course de fond. Son objectif à terme: courir le marathon. Pour l’instant, il s’entraîne au 10 kilomètres. Le même parcours, trois à six fois par semaine pendant trois quarts d’heure, avec un départ pour la Coulée verte aux alentours de 18 heures:
«Ce soir-là, je me suis décidé beaucoup plus tard que d’habitude, vers 19h20. Je suis allé me garer à Verrières-le-Buisson et j’ai couru les cinq premiers kilomètres. Bizarrement, je n’ai pas croisé grand monde…»
Quelques centaines de mètres après avoir entamé le trajet du retour, Romain traverse la passerelle qui surplombe les rails du RER B, station Fontenay-aux-Roses. À la sortie, une petite place ronde avec quelques bancs. Assise sur l’un d’entre eux, à sa droite, une ombre se tient immobile, emmitouflée dans une doudoune noire avec capuche en fourrure. Il ne se souvient plus si elle était déjà présente à l’aller, quelques minutes plus tôt. Romain tient sa foulée et la dépasse. La scène qui suit ne dure que quelques secondes mais il en garde un souvenir extrêmement précis:
«J’ai entendu un bruit énorme, assourdissant, et senti une douleur à l’arrière du bras droit qui m’a projeté au sol, vers l’avant. Je me souviens d’une forte odeur de poudre. J’étais à terre et j’entendais des pas courir vers moi. Quand je me suis retourné, le mec était là, à un mètre, son arme braquée sur moi. Il faisait nuit noire mais il y avait un petit lampadaire pas loin. Je l’ai regardé dans les yeux, ça a duré, je ne sais pas… peut-être une seconde? Comme j’ai vu qu’il ne tirait pas, j’en ai profité pour me relever d’un bond, je ne sais même pas comment. Il a dû être surpris que j’aille aussi vite… Je n’ai jamais couru aussi vite de ma vie.»
Romain ne comprend toujours pas pourquoi il a été pris pour cible:
«Quand nos regards se sont croisés, je ne l’ai pas reconnu, on ne se connaissait pas. C’était un type d’une trentaine d’années, européen ou méditerranéen. Dans son regard, j’ai vu de la détermination, j’ai senti qu’il allait tirer.»
Dos à son agresseur, Romain est une cible vivante:
«Je l’entendais courir après moi. Il m’a de nouveau tiré dessus à deux reprises. J’ai senti une douleur au niveau des fesses mais surtout dans la jambe droite et au genou. Je savais que si je m’arrêtais il me finirait. J’ai commencé à zigzaguer pour éviter qu’il ne me touche à nouveau, mais j’avais trop mal et ça me ralentissait. Heureusement, mes muscles étaient chauds et je courais pratiquement tous les jours à ce moment-là. Les médecins m’ont dit que ça m’avait probablement sauvé…»
Romain interviewé sur BFM TV, le 3 janvier 2016.
Au bout de quelques secondes, Romain n’entend plus les pas derrière lui. Il dévale une petite butte de terre surplombant un fossé et manque de tomber. Il débouche finalement sur une route goudronnée bordée de pavillons. «Je touche ma cuisse: elle est dure comme du béton… Je me dis que je ne vais plus pouvoir courir longtemps et qu’il faut que je m’abrite quelque part. J’arrive à un petit portail, je l’enjambe, je monte trois ou quatre quelques marches et je frappe à la porte, en appelant à l’aide.»
Marie-Pierre*, la soixantaine bien avancée, dîne avec sa fille. Qui peut bien tambouriner à la porte un mercredi soir alors qu’il fait nuit noire? Une voix d’homme retentit au fond du couloir, pressante, répétitive: il ne s’agit pas de cris mais d’un appel à l’aide un peu étouffé, implorant: «Ouvrez-moi, on m’a tiré dessus!» Marie-Pierre se penche à la fenêtre, qui donne sur le perron pour voir à qui elle a affaire. Sa fille se recroqueville dans un coin de la cuisine. Voyant l’homme encore debout, la retraitée hésite. Un canular d’ado? Une tactique de cambrioleur pour s’introduire chez elle? Un règlement de compte qui a mal tourné? Dans le doute, elle empoigne son téléphone et joint un voisin, un ancien militaire. Il a entendu les coups de feu et se chargera d’appeler la police, lui.
«Je voyais qu’elle avait très peur et qu’elle attendait l’arrivée des secours pour ouvrir… Le pire c’est que je ne perdais pas beaucoup de sang, elle a dû trouver ça bizarre.» En réalité, il saigne énormément mais d’une hémorragie interne.
Pendant une dizaine de minutes, Romain reste allongé sur les carreaux glacés du pavillon, une balle toujours logée dans le genou. Les deux autres sont ressorties par l’avant du bras et du ventre. L’adrénaline le maintient conscient et les endorphines produites pendant sa course atténuent un peu la douleur. Un peu.
«Les minutes ont été longues, très longues», se souvient-il, le regard baissé. Avec beaucoup de recul et sans volonté d’attendrir, il détaille: «J’avais mal mais j’étais surtout terrifié à l’idée que mon agresseur me retrouve. Je comprends Marie-Pierre, c’est normal, une femme de cet âge-là, avec tout ce qui s’était passé dans la journée, je me mets à sa place… En même temps, si j’étais décédé devant sa porte, elle aurait pu avoir des soucis pour non-assistance à personne en danger. Et elle s’en serait sûrement voulu toute sa vie…»
Quand la police arrive une dizaine de minutes plus tard, la retraitée sort et se confond en excuses lorsqu’elle comprend que le visiteur nocturne ne mentait pas:
«Je lui ai dit que ce n’était pas grave. Le principal était d’appeler la police… Elle s’en est énormément voulu mais aujourd’hui tout est pardonné. C’est devenu une amie, elle prend de mes nouvelles régulièrement. Elle est même venue me voir à l’hôpital et je suis allé goûter chez elle à ma sortie.»
Transporté d’urgence dans un hôpital spécialisé, Romain y est plongé dans un coma artificiel car la douleur le rend violent et des opérations très lourdes l’attendent. Il n’en sortira que le lundi 12 janvier. Au cours de ces cinq jours,trois hommes auront assassiné dix-sept personnes pour leurs dessins, leur uniforme ou leur religion. Ces cinq jours ont marqué la mémoire de la France mais sont totalement absents de la sienne.
2.L’après«J’ai fait une vingtaine de passages au bloc entre janvier et mai»
Il est venu nous chercher à la gare en voiture, premier étonnement. Oui, Romain a recommencé à conduire il y a un mois. Avec une partie de ses indemnités, il s’est offert une voiture sportive d’occasion. «Je ne roule pas bien vite car ça me tire un peu partout, mais c’est mon petit plaisir.» Et ils comptent, ces petits plaisirs, dans un quotidien encore douloureux. Ce 25 décembre, lorsque l’on s’assoit pour boire un café à la table d’un fast-food –seul endroit ouvert cet après-midi–, il évoque d’emblée ses deux mètres de cicatrices dans le corps. Les questions sont innombrables. Il répondra à toutes.
Il a du mal à marcher mais n’utilise pas de béquilles. «Et ça servirait à quoi? De toute façon, il faudra bien que je remarche un jour! Je porte juste des semelles orthopédiques pour éviter que ma rotule ne se déboîte. Et c’est plus confortable parce que je n’ai plus de muscle sous le pied droit. Sans elles, j’ai l’impression de marcher sur du béton car c’est directement l’os qui tape.» Cette réduction extrême de muscle s’appelle l’amyotrophie.
Le nombre d’opérations subies? Il a arrêté de compter. «J’ai fait une vingtaine de passages au bloc entre janvier et mai. Après, ça s’est calmé. La dernière date du 16 octobre, au niveau du pied. Mes opérations de la jambe ont été faites un peu dans l’urgence et cela a créé une déformation de l’orteil [“en griffe”]. Le pied droit a beaucoup souffert et ma cheville ne se plie pas bien non plus.»
J’ai la main d’E.T. l’extraterrestre!
L’ampleur des blessures provoquées par des tirs à l’arme lourde à quelques mètres de distance ont obligé les médecins à rivaliser de patience, d’inventivité et de précision. «Pendant des semaines, j’étais opéré pratiquement tous les deux jours, rien qu’à la jambe. Ils ont ouvert la gauche pour greffer une partie de l’artère fémorale sur la droite. J’étais anesthésié tout le temps. La plaie est restée ouverte pendant un mois et demi. Ils la refermaient progressivement après chaque passage au bloc.»
L’inventaire à la Prévert –ou plutôt à la Dr House– ne fait que commencer. Après son «pied de Terminator», comme il l’appelle, il file la métaphore en riant: «J’ai aussi la main d’E.T. l’extraterrestre!» Sous son attelle, la main droite apparaît amaigrie, presque atrophiée. «C’est le nerf ulnaire [qui va de l’aisselle au poignet] qui a été touché, ce qui fait que mes doigts ne se plient et ne se tendent plus complètement… Les médecins disent que ça peut s’améliorer, que le muscle va se retendre…»
Et puis il y a ces douleurs «neuropathiques», des zones où il ne sent plus grand-chose la plupart du temps –ni le chaud ni le froid– mais où un mal le touche régulièrement:
«Les médecins m’ont placé un neurotube dans le bras pour aider le nerf à bien repousser. Quand je tapote, ça me fait une douleur entre le fourmillement et le coup d’électricité. Ils me disent que c’est le nerf qui est repoussé. D’ici un an ou deux, cela ira mieux, normalement. En attendant j’ai des médicaments pour atténuer un peu la douleur, 3.600 mg par jour… La dose maximale.»
La balle qui lui a traversé le ventre a également provoqué des dommages irrémédiables. Il a fallu lui enlever les deux tiers de ses intestins. Après ces ablations, les médecins ont dévié une partie des conduits intestinaux vers deux poches qu’il porte désormais au niveau des côtes pour l’aider à digérer:
«Je n’ai pas tellement perdu l’appétit mais je n’arrive pas à prendre de poids… Avant, je faisais 64 kg pour 1,75 mètre. Je suis descendu à 49 kg, au point qu’on ne pouvait plus m’opérer des intestins, ça devenait trop risqué. Au mois de mars, on m’a envoyé quelques semaines dans une clinique spécialisée dans la nutrition, où j’étais nourri par intraveineuse et j’ai pu me faire opérer ensuite. Aujourd’hui, je suis remonté à 58/59 kg mais je stagne car je vais beaucoup plus souvent à la selle qu’avant.»
Il y a enfin ces cicatrices impressionnantes au mollet, qui «adhèrent» et lui tirent la peau par moment, provoquant des douleurs aiguës…
Photo: Lucile Berland.
Romain est fier d’avoir refusé la plupart des médicaments qu’on lui a proposé jusqu’ici, en particulier les antidépresseurs: «Je ne prends qu’un médicament pour l’anxiété, et pas à haute dose. Pour le reste, je vois le psychologue une fois par semaine et la psychiatre une fois toutes les deux ou trois semaines. J’en ai besoin, ça fait du bien…»
Mais sa vie ne sera plus la même, il le sait. Lui qui a commencé à travailler à 20 ans après un BEP en électrotechnique a enchaîné des petits boulots: chauffeur-livreur, nettoyage automobile. C’est désormais du passé.
Il est actuellement en arrêt maladie et la Sécurité sociale lui verse 960 euros nets chaque mois, bien loin des 1.800 qu’il gagnait en moyenne avec ses missions d’intérim. Il sait qu’il va bénéficier du fonds d’aide aux victimes du terrorisme, à l’instar de toutes les autres victimes d’attentats, mais ne sait pas vraiment à hauteur de combien, ni quand l’argent sera versé. Et s’il ne compte pas se la couler douce, il sait qu’il ne pourra plus travailler comme avant:
«Le boulot que je faisais à UPS était physique: je portais des colis lourds et volumineux à longueur de temps, les genoux et le dos prenaient tout. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’à cause de ma main droite, je ne pourrais plus faire ce travail! Il va falloir que je me trouve un truc pas physique, derrière un bureau…»
3.Aujourd’hui«Je pense que les médias ont moins parlé de mon histoire car j’étais seul»
Après quinze jours de «vacances» où il s’est ressourcé avec famille et amis, Romain a réintégré l’hôpital le 4 janvier. Il y passera un mois en pension complète, cinq jours par semaine, et une batterie d’examens déterminera si son séjour doit être prolongé ou non. S’il est renvoyé chez lui, les séances de kiné resteront obligatoires pendant plusieurs mois, tout comme les bilans réguliers à l’hôpital. Malgré tout, il reste positif, car le plus dur est derrière lui:
«J’ai énormément de chance d’être en vie, je me le dis souvent. Aujourd’hui, je pense autrement, je vis plus simplement, je ne me prends plus la tête pour des conneries… Moi qui passe ma vie à l’hosto, je vois des gens qui n’ont plus de jambes ou qui sont tétraplégiques, et je me dis que je m’en sors pas mal finalement.»
Avant l’attaque, Romain vivait encore chez ses parents. Cette année, il a alterné les périodes chez eux, où il se faisait «bichonner», avec les séjours à l’hôpital. Mais dans quelques semaines il emménagera seul, dans un nouvel appartement. Il est inquiet:
«Ça va être dur parce que j’ai besoin d’aide tout le temps au quotidien, je ne peux pas encore me débrouiller seul pour le ménage, la cuisine, les courses… Les premiers mois, une femme de ménage va venir régulièrement, mais jusqu’à quand? Je réalise que je suis vraiment handicapé et que je vais devenir un assisté malgré moi…»
Plus que sa santé, c’est l’enquête qui le hante jour et nuit. Elle est toujours en cours. Et une foule de questions restent sans réponse: qui est son agresseur? Pourquoi l’a-t-il visé, lui? Cherchera-t-il à le retrouver?
Depuis la nuit du 10 au 11 janvier, où la police judiciaire a déterminé que l’arme retrouvée dans le sac de sport d’Amedy Coulibaly à l’Hyper Cacher était celle utilisée contre Romain, aucune preuve ou témoignage majeurs n’ont émergé. Pendant des semaines, les enquêteurs ont d’abord privilégié la piste d’un «tir d’entraînement» de Coulibaly à la veille de l’attaque de Montrouge, d’autant que le terroriste habitait à quelques centaines de mètres de là. Mais Romain dément:
«Je suis sûr de ne pas avoir vu un “Black”. Pour moi, c’était un homme de type européen ou méditerranén, comme on dit dans le jargon des enquêteurs…»
Il l’a dit aux policiers et aux pompiers devant la maison de Marie-Pierre, le soir même. Il l’a répété le jour de son audition par un officier du Quai des orfèvres à l’hôpital, deux jours après son réveil du coma, le 14 janvier 2015. Un épisode dont il garde un souvenir amer:
«C’était un homme qui conduisait l’entretien, il était accompagné par deux femmes très aimables qui prenaient des notes. À plusieurs reprises, il s’est montré très insistant sur l’identification de mon agresseur et m’a redemandé plusieurs fois si j’étais sûr que ce n’était pas une personne noire ou Amedy Coulibaly. À la fin, épuisé, j’ai fini par douter. J’ai dit: “Je ne crois vraiment pas, mais peut-être que je me trompe après tout… Peut-être qu’il était noir…”»
Amedy Coulibaly. FRENCH POLICE SOURCE.
Lorsque Romain découvre les conclusions du rapport dans un article sur internet quelques jours plus tard, il est surpris de constater que seul ce doute, émis en toute fin d’entretien, est mis en avant. «L’officier a comparé cette phrase avec mes propos recueillis par la police le soir de mon agression, et il a dit que mon témoignage avait varié au cours du temps, bref qu’il n’était pas fiable… J’étais fou de rage.»
Début mai, l’affaire ressurgit lorsque Romain croit reconnaître pour la première fois le visage de son agresseur dans un reportage télévisé sur les attentats. Ce visage, c’est celui d’Amar Ramdani, un trentenaire de type maghrébin, mis en examen et derrière les barreaux depuis le mois de mars. Il aurait connu Coulibaly à la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) et les deux hommes se seraient vus au moins à dix reprises le mois précédant les attentats, en particulier les 5 et 6 janvier. Aujourd’hui, Romain est seul avec ses certitudes: «Ramdani a toujours nié en bloc et son téléphone a été repéré chez lui au moment des faits, ce qui lui fait un alibi. Mais j’ai de sérieux doutes… Le problème, c’est qu’il n’y a pas de preuves et pas de témoins. C’est ma parole contre la sienne…»
C’est encore une spécificité qui le différencie des autres victimes des attentats de janvier: «J’étais seul face à mon agresseur, ce qui m’a posé et me pose encore pas mal de problèmes: d’abord parce que personne n’a pu m’aider sur le moment et aussi parce que personne ne peut témoigner aujourd’hui pour confirmer mes dires. Je pense que les médias ont beaucoup moins parlé de mon histoire justement parce que j’étais seul, là où les journalistes de Charlie étaient une dizaine et les otages de l’Hyper Cacher une trentaine…»
Romain est effectivement le grand «oublié médiatique» des attentats de janvier. Sa solitude pendant les faits n’explique pas tout: c’est aussi et surtout que, pendant les trois jours qui ont secoué la France, le lien entre son attaque et les attentats n’avait pas été fait, la police ayant privilégié la thèse du réglement de comptes ou de l’acte isolé, par prudence.
Aujourd’hui, ses parents et son frère, dont il est très proche, sont à ses côtés pour l’aider dans sa reconstruction physique et psychologique. Personne ne sait quand ni comment la lumière sera faite sur son affaire, dont beaucoup d’aspects restent obscurs. Le quotidien n’est pas évident et il est difficile de se projeter dans l’avenir, mais Romain garde un sens de l’humour et de l’autodérision très précieux. «Quand on passe du temps ensemble, mes potes finissent souvent par me dire: “C’est pas possible, tu n’as pas vécu tout ça?” Il y en même certains qui m’appellent 50 Cent parce qu’il s’est pris neuf balles et il est toujours en vie…»
Romain marque une pause et se ressaisit, un soupçon de fierté dans l’oeil et un sourire en coin: «C’est vrai que je n’en ai pas pris autant… Mais lui était au volant de sa voiture. Moi, je n’avais que mes jambes pour sauver ma peau.»
Le poste-frontière d’Erez, entre Israël et Gaza, le 1er novembre 2017. C’est à ce poste-frontière que Romain F. a été arrêté, le 19 février. Photo Thomas COEX. AFP
Romain F., jeune Lillois employé consulaire au consulat général de France à Jérusalem, a convoyé des armes entre Gaza et la Cisjordanie, pour des motifs qui semblent uniquement financiers. Pris sur le fait, il risque plusieurs années de prison.
Trafic d’armes vers Gaza: un Français se tire une balle dans le pied
Les objectifs de caméras à quelques centimètres de son visage, il s’assoit dans le box, le col de sa parka kaki pénitentiaire zippé au-dessus du crâne, lui donnant des airs de prisonnier sans tête. Il y a un peu plus d’un an, en janvier 2017, Romain F. se lançait dans «une nouvelle aventure», comme il l’écrivait alors sur Facebook : un job de volontaire international à l’étranger au consulat général de France à Jérusalem. Aujourd’hui, le Lillois de 24 ans est inculpé pour trafic d’armes entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Il risque plusieurs années de prison. Selon le Shabak (le service de sécurité intérieure israélien), employé comme chauffeur au consulat, il aurait ces trois derniers mois convoyé pas moins de 70 armes de poing et deux fusils d’assaut entre l’enclave côtière et les Territoires occupés, profitant de la relative exemption de fouilles conférée par son véhicule diplomatique. Déjà embarrassante en temps normal pour la diplomatie française, l’affaire injecte un avant-goût acide au déplacement en Israël du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, prévu lundi prochain.
L’arrestation du jeune employé consulaire, sur laquelle les autorités israéliennes avaient imposé aux médias locaux un «gag order» (interdiction de publier) jusqu’à lundi, remonte au 19 février, au terminal frontalier d’Erez, entre Israël et la bande de Gaza, ce qui explique qu’il soit jugé à Beersheva, et détenu dans la prison de Shikma (Ashkelon), dans le sud du pays. Selon le Figaro, qui a révélé avec l’Obs l’affaire dimanche soir, Romain F. aurait reconnu le transport des armes, mais nie toute motivation politique ou collusion avec le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et est considéré comme un groupe terroriste par l’Union européenne. Selon le dossier d’accusation, le Français aurait perçu la somme de 700 dollars (570 euros) à chacun des cinq convois qu’il aurait effectués. Pour le Shabak, le contractuel a «agi pour l’argent, de son propre chef et à l’insu de ses supérieurs».
Copieux communiqués
De fait, lors de la très brève audience de lundi, dédiée à la lecture de l’acte d’inculpation et la décision de son maintien en détention, aucune menace sécuritaire n’a été évoquée, les faits reprochés restant dans le domaine d’une «simple affaire criminelle», comme l’ont souligné les avocats des cinq autres suspects, tous Palestiniens. Parmi eux se trouve Mohamad S., 30 ans, lui aussi employé au consulat en tant qu’agent de sécurité et lié d’amitié avec le Français. Les autres mis en cause auraient écoulé les armes en Cisjordanie, ce qu’ils réfutent. En tout, neuf personnes ont été arrêtées en connexion avec l’enquête.
Mais, malgré les copieux communiqués des autorités israéliennes, ravies de pointer «l’exploitation cynique de l’immunité et des privilèges accordés aux représentants étrangers» par des groupes armés palestiniens, les détails de l’affaire restent nébuleux. Ainsi, les avocats des Palestiniens pointent l’absence de saisie d’armes, et un dossier bâti sur les déclarations du Français. Si son statut d’agent technique ne lui conférait pas l’immunité diplomatique, Romain F. aurait usé de la protection afférente aux fameuses «plaques blanches» des voitures consulaires, échappant aux fouilles méticuleuses auxquelles sont soumis tous les véhicules entrant et sortant de Gaza. Le général israélien Yoav Mordechai, à la tête du Cogat (en charge des questions civiles dans les Territoires), s’est déjà saisi du scandale pour réclamer le renforcement des procédures et de la délivrance des permis pour entrer dans l’enclave, affirmant que «les organisations terroristes de Gaza ne reculent devant aucun moyen, qu’il s’agisse d’aide médicale ou internationale, pour servir leurs intérêts».
Lingots d’or
Dans la petite salle d’audience du tribunal de Beersheva, les deux officiels français présents affichent la mine des mauvais jours. Déjà confronté en 2013 à deux scandales (une diplomate ayant frappé un soldat israélien et un chauffeur arrêté à la frontière jordanienne avec 150 kilos de lingots d’or), le consulat de Jérusalem, qui hérite déjà d’une mission diplomatique délicate en tant qu’ambassade officieuse auprès de l’Autorité palestinienne, apparaît à nouveau sous un jour peu flatteur. D’autant plus que selon le Shabak, Romain F. recevait les armes d’un Palestinien employé par l’Institut français à Gaza…
Lundi soir, l’ambassade de France à Tel-Aviv a assuré prendre l’affaire «très au sérieux», tout en promettant que «notre compatriote bénéficie pleinement de la protection consulaire». Cependant, le Quai d’Orsay ne semble disposer qu’au strict minimum pour Romain F., seul suspect lundi à se présenter avec un avocat commis d’office. Informé des faits par l’ambassadrice d’Israël à Paris il y a quelques semaines, Le Drian n’aurait pas perdu une seconde pour lever son immunité, au vu de la «gravité des faits». «Les autorités françaises semblent avoir décidé de le planter en rase campagne», commente lundi une source proche du dossier. Une enquête administrative sur place a par ailleurs été diligentée par le Quai d’Orsay. Le ministère des Affaires étrangères israélien jure que les «excellentes relations avec la France n’en seront pas affectées». Lundi, Romain F., mutique et hagard, ne donnait pas l’air d’avoir pris la mesure du maelström l’entourant désormais. L’audience fixant les modalités de son procès a été fixée au 28 mars. Il demeurera en prison d’ici là.
Les proches de Romain Franck, le Laventinois arrêté en Israël et accusé d’avoir fait passer des armes en Palestine, sont sous le choc. Ils dressent le portrait d’un jeune homme travailleur et altruiste.
Par Jeanne Blanquart Publié le 19/03/2018 à 14:18 Mis à jour le 19/03/2018 à 14:23
Comment Romain Franck, jeune homme de 23 ans originaire de Laventie, s’est-il retrouvé emprisonné en Israël, soupçonné d’avoir fait passer des armes en Palestine ? Ce lundi matin, alors que l’affaire éclate et que le jeune homme doit être présenté à un juge de Beer-Sheva, dans le sud du pays, c’est l’incompréhension pour ses proches.
« C’est un ami d’enfance, je le connais depuis que je suis tout petit. Je n’arrive pas à y croire« , témoigne l’un de ses amis, la voix tremblante. Lui a appris la nouvelle en regardant la télévision, dimanche soir. Depuis, il a essayé d’appeler son ami plusieurs fois, sans succès.
« Cette arrestation est improbable« , confirme Mike, un autre ami de Romain. « Je l’ai connu car il a travaillé dans mon cabaret, en tant que serveur. C’est quelqu’un de très travailleur, plein de bonne volonté. Quand il terminait son service ici, il enchaînait avec un autre travail, dans une boulangerie. »
« Un bon gamin »
Originaire de Laventie, le jeune homme de 23 ans enchaîne les boulots dans la restauration et en tant que serveur dans des pubs de Lille. « A côté de tout ça il arrivait à être pompier volontaire« , précise Mike. « C’est un bon gamin. Il voulait devenir pompier pro. Il est parti en Israël dans l’idée de voyager un peu, de découvrir le pays et surtout de mettre un peu d’argent de côté pour revenir, s’acheter une maison et devenir pompier professionnel« , ajoute son autre ami.
Il y a un an, un ami de Romain Franck qui étudie les sciences politiques lui parle de ce poste de chauffeur pour le consulat français à Jérusalem. Il accepte. Aujourd’hui, il est accusé de s’être servi de ce statut pour faire sortir des dizaines d’armes de la Bande de Gaza vers la Cisjordanie. « Ça n’a aucun sens, il a été manipulé, c’est sûr« , suggère son ami. « Lui, sa famille, ce sont des gens honnêtes. Il n’a pas de casier judiciaire, c’est quelqu’un de bien. »
D’après nos confrères du Monde, la France ne va pas faire obstacle aux poursuite israëlienne mais, s’il était condamné, le jeune homme pourrait purger sa peine en France.
Un employé du consulat général de France à Jérusalem, Romain Franck, qui cache son visage lors d’une audience lundi 19 mars devant un tribunal israélien, est accusé d’avoir livré des armes de la bande de Gaza à la Cisjordanie à bord d’un véhicule de service consulaire. – Sebastian Scheiner/AP/SIPA
Un employé du Consulat général à Jérusalem a été arrêté pour trafic d’armes depuis Gaza vers la Cisjordanie.
L’affaire n’est pas, en principe, de nature à altérer la relation diplomatique entre la France et Israël. En principe! Car l’incident fait désordre à une semaine de la venue en Israël du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian et à quelques mois de celle du président Emmanuel Macron , vraisemblablement à l’automne.
Ce lundi 19 mars, les services des renseignements intérieurs israéliens ont annoncé l’arrestation d’au moins deux employés du Consulat général de France à Jérusalem , qui tient lieu de représentation diplomatique auprès des autorités palestiniennes. Ils sont accusés de trafic d’armes depuis Gaza vers la Cisjordanie.
Le principal suspect, Romain Franck, 24 ans, employé comme chauffeur et qui a avoué les faits, a effectué « cinq transferts d’armes comprenant 70 pistolets et 2 fusils d’assaut par le passage d’Erez », situé à la lisière de la bande de Gaza, territoire contrôlé par le Hamas, considéré comme une organisation terroriste.
Profitant de l’exemption sécuritaire accordée au véhicule du personnel consulaire, il « a agi en contrepartie d’un gain financier, de sa propre initiative et à l’insu de ses supérieurs ». Romain Franck aurait en outre reçu les armes d’un Palestinien de Gaza, employé au centre culturel français de l’enclave.
Un précédent de 2013
Un haut responsable du Shin Bet , a estimé qu’il s’agissait de « la plus grave exploitation des immunités et privilèges accordés aux missions étrangères en Israël » et a déploré que ces armes « soient susceptibles d’être utilisées pour commettre des attaques terroristes contre civils et forces de sécurités israéliens ».
L’incident est d’autant plus gênant qu’il n’est pas sans précédent. En 2013, déjà, le chef du garage du même consulat avait été arrêté au poste frontière d’Allenby, séparant Israël et la Jordanie, avec dans le coffre d’un véhicule muni de plaques diplomatiques un chargement de 152 kg d’or, des chèques pour une valeur de près de 2 millions de dollars, des centaines de téléphones cellulaires, ainsi que 500 kg de tabac. Mais à l’époque, les autorités israéliennes avaient préféré ne pas ébruiter l’affaire et l’avaient discrètement exfiltré vers la France.
L’ambassade de France à Tel-Aviv, qui n’a aucune autorité sur le Consulat qui ne rend des comptes qu’au Quai d’Orsay, s’est empressée de calmer le jeu. « Nous prenons cette affaire très au sérieux et sommes en lien étroit avec les autorités israéliennes », a indiqué un porte-parole.
Cette affaire intervient alors qu’Israël vient d’être frappé par deux attaques terroristes. L’une a été perpétuée, vendredi 16 mars, à la voiture bélier contre quatre jeunes soldats, dont deux ont trouvé la mort. Tandis qu’à Jérusalem, un trentenaire, père de quatre enfants, a été poignardé à mort, dimanche 18 mars.
C’est ce qui est précisé dans l’article ci-dessous, publié à 12h44, avec bien d’autres détails sur le présumé coupable et les faits qui lui sont reprochés : pompier volontaire, il aurait agi seul, de son propre chef, et n’aurait été motivé que par l’argent.
Reste que tout à coup, l’affaire est révélée au public et embarrasse la diplomatie française une semaine avant la visite attendue du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en Israël et dans les Territoires palestiniens, dans un contexte déjà tendu, de « crispations » ravivées ces dernières semaines…
Pour autant, un responsable israélien affirme sous le couvert de l’anonymat :
« Les relations avec la France sont excellentes et ne seront pas affectées par cette affaire ».
Conclusion : les autorités israéliennes ont juste voulu baffer un Romain.
Un agent consulaire français doit être présenté lundi à un juge israélien pour avoir participé à un trafic d’armes dans les Territoires palestiniens, accusation très rare, grave pour lui et délicate pour la diplomatie française.
Par JB avec AFP Publié le 19/03/2018 à 12:44
Romain Franck, jeune contractuel originaire de Laventie et officiant comme chauffeur pour le consulat général français à Jérusalem, est accusé par Israël de s’être servi des privilèges associés aux activités diplomatiques pour faire sortir des dizaines d’armes de la bande de Gaza vers la Cisjordanie, pour le compte d’un réseau de trafiquants palestiniens, a indiqué la sécurité intérieure israélienne dans un communiqué.
Romain Franck, 23 ans, aurait agi pour l’argent et à l’insu du consulat général, dit le Shin Beth. Il se servait du véhicule consulaire, soumis à un régime d’inspection peu strict de la part des Israéliens à la sortie de la bande de Gaza, précise le Shin Beth. La bande de Gaza est gouvernée par le mouvement islamiste Hamas, considéré comme une organisation « terroriste » par Israël, qui lui a livré trois guerres depuis 2008.
L’enclave est soumise par ce dernier à un rigoureux blocus depuis dix ans, mais l’intérieur des véhicules diplomatiques est généralement exempt de contrôle. Romain Franck recevait les armes d’un Palestinien employé au Centre culturel français à Gaza, franchissait le poste frontière d’Erez avec Israël, parcourait à travers le territoire israélien les quelques dizaines de kilomètres jusqu’en Cisjordanie, autre territoire palestinien, sous occupation israélienne, indique le Shin Beth.
« Pour l’argent »
Là, il remettait les armes à un individu qui les revendait à des trafiquants, selon la même source. En tout, ce sont environ 70 pistolets et deux fusils automatiques qui auraient été transférés au cours de cinq voyages de Gaza en Cisjordanie. Neuf personnes en tout, dont un agent de sécurité palestinien du consulat général, ont été arrêtées, dit le Shin Beth.
Six d’entre elles, don Romain Franck, doivent être présentées lundi à un juge de Beer-Sheva (sud) qui devrait leur signifier leur inculpation. Romain Franck avait été recruté au consulat général de Jérusalem comme « volontaire international« , un statut qui permet à de jeunes adultes de bénéficier généralement d’un contrat d’un an, éventuellement renouvelable, pour une expérience professionnelle de terrain à l’étranger.
Le Shin Beth ne fait mention d’aucune motivation politique pro-palestinienne de sa part. »L’enquête fait clairement apparaître que l’employé du consulat français a agi pour l’argent, de son propre chef et à l’insu de ses supérieurs« , dit-il. Cependant, ajoute-t-il, « c’est une affaire très grave, dans laquelle on a exploité de manière cynique l’immunité et les privilèges accordés aux représentants étrangers, pour se livrer au trafic de dizaines d’armes susceptibles d’être employées contre des civils et des membres des forces de sécurité israéliens« .
Dans un contexte de persistance du vieux conflit israélo-palestinien et d’attentats anti-israéliens, Israël déploie beaucoup d’énergie pour démanteler les trafics d’armes, détruire les ateliers de fabrication et empêcher le Hamas, enfermé dans la bande de Gaza, de porter la lutte en Cisjordanie.
Discrétion israélienne
Le Hamas et Israël observent depuis 2014 un cessez-le-feu tendu de part et d’autre de la barrière de sécurité qui ferme hermétiquement les frontières. Les dernières semaines ont vu se raviver les crispations autour de Gaza. L’affaire est potentiellement gênante pour la diplomatie française, une semaine avant la visite attendue du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en Israël et dans les Territoires palestiniens.
Le consulat général de Jérusalem n’a pas seulement une tâche consulaire, mais assure aussi une mission sensible de représentation diplomatique auprès de l’Autorité palestinienne, embryon d’Etat palestinien indépendant. Sans avoir de contact avec le Hamas, considéré comme « terroriste » par l’Union européenne, les diplomates français se rendent régulièrement dans la bande de Gaza pour leur travail, à la différence par exemple des Américains.
Le Centre culturel français est la représentation étrangère la plus visible dans l’enclave. Les autorités israéliennes sont cependant restées extrêmement discrètes sur le sujet jusqu’à lundi. Tout en soulignant la gravité des faits présumés, un responsable israélien a remercié les Français pour leur coopération. »Les relations avec la France sont excellentes et ne seront pas affectées par cette affaire« , a-t-il dit sous le couvert de l’anonymat »Nous prenons cette affaire très au sérieux et sommes en lien étroit avec les autorités israéliennes« , a indiqué de son côté un porte-parole de l’ambassade de France à Tel-Aviv.
A suivre ► Les proches de Romain Franck sous le choc : « Je suis sûr qu’il a été manipulé »
Les faits tout à coup reprochés à un employé de la diplomatie française, un trafic portant sur des pistolets et deux fusils automatiques, sont « graves », nous dit-on.
Hum… j’en connais d’autres bien plus graves qui n’ont jamais fait de bruit…
Israël : un employé de la diplomatie française interpellé pour trafic d’armes
Ce Français, employé du consulat général de France à Jérusalem, est accusé de participation à un trafic d’armes de la bande de Gaza vers la Cisjordanie.
Source AFP
Modifié le 19/03/2018 à 09:56 – Publié le 18/03/2018 à 20:40 | Le Point.fr
Les faits « graves » reprochés à cet agent de la diplomatie française pourraient jeter un froid dans les relations diplomatiques entre la France et Israël. Un agent consulaire français dans les Territoires palestiniens est accusé de s’être servi des privilèges associés aux activités diplomatiques pour participer à un trafic d’armes de la bande de Gaza vers la Cisjordanie, a indiqué la sécurité intérieure israélienne ce lundi 19 mars. Romain Franck, agent du consulat général de France à Jérusalem, est soupçonné d’avoir fait sortir environ 70 pistolets et 2 fusils automatiques de la bande de Gaza, selon le Shin Beth. Arrête mi-février, il doit être inculpé ce lundi 19 mars en même temps que plusieurs autres membres, palestiniens, du réseau.
Des navettes entre Jérusalem et la bande de Gaza
Ce Français accomplissait diverses tâches, dont celle de conducteur, pour le consulat général français, effectuant par exemple des navettes entre Jérusalem et la bande de Gaza, territoire placé sous blocus israélien et dirigé par le mouvement islamiste Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël. Il se servait du véhicule consulaire, soumis à un régime d’inspection peu rigoureux de la part des Israéliens à la sortie de la bande de Gaza, a précisé le Shin Beth dans un communiqué. Romain Franck recevait les armes d’un Palestinien travaillant pour le centre culturel français dans la bande de Gaza et les remettait à un individu en Cisjordanie, séparée de la bande de Gaza par le territoire israélien, a rapporté le Shin Beth. « Il a bénéficié et continue de bénéficier de la protection consulaire » apportée aux ressortissants français, avaient précisé le 18 mars une source des autorités israéliennes.
Ce n’est en tous les cas toujours pas la volonté affichée pour les empoisonnements commis sur le sol français, notamment à Brest où j’ai été empoisonnée le 22 mars 2002.
Pour ma part, je n’avais trahi personne, sauf, peut-être, les trafiquants d’armes et proxénètes pour lesquels j’ai toujours refusé, et de trahir mon pays, et de me prostituer, puisque j’avais fini par porter plainte contre eux à raison de leurs innombrables exactions à mon encontre.
VIDÉO – Theresa May, qui suspecte Moscou d’être «responsable» de l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal, a donné jusqu’à mardi soir au Kremlin pour fournir des explications. Un ultimatum rejeté par la Russie, qui se dit «innocente» et évoque une «provocation».
Correspondant à Londres
Theresa May semble déterminée. Plus d’une semaine après l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia à Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre), la Première ministre a pris le régime du Kremlin de front. Après avoir présidé lundi matin une réunion du Conseil de sécurité nationale pour faire le point sur l’enquête et les commanditaires de l’attaque, la cheffe du gouvernement a affirmé devant les députés britanniques, qu’il était «très probable que la Russie soit responsable» de cet empoisonnement.
La position de la Première ministre a été soutenue par les États-Unis. L’empoisonnement «ressemble» à un acte russe», a lancé Donald Trump mardi, depuis les jardins de la Maison-Blanche. Le chef d’État a également assuré qu’il allait «parler» à Theresa May ce mardi. Un peu plus tôt, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson, qui vient d’être limogé, avait déclaré que Washington faisait «toute confiance à l’enquête britannique». «Nous sommes d’accord sur le fait que les responsables – à la fois ceux qui ont commis le crime et ceux qui l’ont ordonné – doivent en subir les sérieuses conséquences appropriées», avait-il ajouté, après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Boris Johnson.
«Il est de la plus haute importance que ceux qui sont responsables voient très clairement qu’il y a une solidarité européenne de façon qu’ils soient vraiment punis pour ce qu’ils ont fait»
Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne
Lundi soir, Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec Theresa May, le président de la République condamnant à cette occasion une «attaque inacceptable». Le chef de l’État a rappelé l’engagement de la France dans la lutte contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques. Il a assuré à la première ministre de la pleine solidarité de la France avec le Royaume-Uni.
«La chancelière condamne fermement cette attaque, assurant prendre extrêmement au sérieux l’avis du gouvernement britannique sur la question de la responsabilité russe dans l’attaque», a affirmé Angela Merkel. C’est «très grave» si la Russie est impliquée, a réagi le ministre des Affaires étrangères allemand, Sigmar Gabriel.
» L’ex-espion russe empoisonné toujours hospitalisé:
L’ex-espion russe empoisonné toujours hospitalisé
Un scénario digne de la Guerre froide. Sergueï Skripal, un ancien espion russe qui travaillait pour les services secrets britanniques a été hospitalisé dans un état critique dimanche 4 mars au sud-ouest de Londres. Il est traité pour une expos
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L’Union européenne a également fait part de son soutien à Londres. «Il est de la plus haute importance que ceux qui sont responsables voient très clairement qu’il y a une solidarité européenne – sans équivoque, inébranlable et très forte – de façon qu’ils soient vraiment punis pour ce qu’ils ont fait», a commenté le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, devant le Parlement européen à Strasbourg. Un autre vice-président, le Letton Valdis Dombrovskis, a exprimé sa «très grande préoccupation» à la suite de cette affaire.
Theresa May a donné jusqu’à mardi soir à Moscou pour fournir des explications à l’Organisation pour la prohibition des armes chimiques. Un ultimatum aussitôt rejeté par la Russie. Le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué dans l’après-midi l’ambassadeur du Royaume-Uni en Russie, Laurie Bristow, pour protester «fermement contre les accusations gratuites avancées par les autorités britanniques contre la Russie». «Cet incident constitue une nouvelle tentative basse des autorités britanniques de discréditer la Russie», a souligné le ministère dans un communiqué.
Moscou exige de pouvoir accéder aux substances chimiques
De son côté, la Russie a rejeté ces accusations, dénonçant une «provocation». «C’est un numéro de cirque devant le Parlement britannique», a affirmé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par des agences de presse russes. L’allocution de Theresa May devant les députés britanniques constitue une nouvelle «campagne politique fondée sur la provocation», a-t-elle ajouté.
Lors d’une conférence de presse ce mardi, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a assuré que la Russie était «innocente» et «prête à coopérer» avec les autorités britanniques dans l’enquête. Une condition: que la Grande-Bretagne remplisse «ses obligations internationales». En effet, la Russie a exigé de pouvoir accéder à la substance chimique à l’origine de l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal en Angleterre avant de fournir les explications exigées par Londres.
«Cet incident constitue une nouvelle tentative basse des autorités britanniques de discréditer la Russie»
Le ministère russe des Affaires étrangères
«Nous avons exigé par une note officielle d’accéder à cette substance et d’accéder à tous les faits de l’enquête, étant donné que l’une des victimes est la citoyenne russe Ioulia Skripal», a déclaré Sergueï Lavrov, ajoutant que ces demandes avaient pour l’instant été rejetées par Londres et accusant les autorités britanniques de violer la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Dans la foulée, Moscou n’a pas tardé à convoquer l’ambassadeur du Royaume-Uni.
Theresa May réunira son conseil de sécurité nationale (NSC) mercredi pour examiner la réponse apportée par Moscou. Elle s’exprimera ensuite devant les députés pour annoncer les décisions prises.
Moscou accuse Londres de jouer à un «jeu très dangereux»
Un peu plus tôt lundi, le président russe, Vladimir Poutine, avait conseillé à Londres de «tirer les choses au clair». Interrogé par la BBC sur une éventuelle responsabilité de la Russie, le chef de l’État a répondu, selon les agences de presse russes: «Tirez les choses au clair de votre côté et après nous en parlerons avec vous». L’ambassade de Russie à Londres a, de son côté, accusé lundi le gouvernement britannique de jouer un «jeu très dangereux» vis-à-vis de la Russie dans sa manière de mener l’enquête. Cela «envoie l’enquête sur une piste politique inutile, et porte le risque de graves conséquences à long terme pour nos relations» bilatérales, a indiqué la représenation diplomatique dans un communiqué. L’ambassadeur a été convoqué lundi au Foreign Office.
«Le citoyen russe mentionné avait travaillé pour l’un des services secrets britanniques, l’incident s’est passé sur le territoire britannique et ce n’est d’aucune façon le problème de la Russie, encore moins de ses dirigeants», a, de son côté, balayé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov au cours d’un point presse.
La cheffe du gouvernement britannique a voulu écarter les accusations de «mollesse» dans la réaction de Londres. Elle était suspectée de prudence, après que le Parti conservateur a reçu environ 1 million d’euros de donateurs russes depuis qu’elle en est à la tête. Traditionnellement, le Royaume-Uni hésite à frapper au portefeuille la riche communauté russe expatriée qui soutient en large partie l’activité économique de la capitale (City, immobilier, restaurants…).
Marina Litvinenko: «On voit que rien n’a été fait»
Espion russe empoisonné : une affaire de plus
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Veuve d’Alexandre Litvinenko, ancien espion retourné du KGB empoisonné au polonium-210 à Londres en 2006, Marina Litvinenko avait accusé dimanche Theresa May d’inaction. Elle a rendu publique une lettre dans laquelle l’actuelle première ministre, alors ministre de l’Intérieur, lui promettait de «tout faire pour qu’un tel crime ne se reproduise jamais». Or «on voit que rien n’a été fait», a-t-elle déclaré à la télévision.
Les autorités britanniques sont aussi sur la sellette pour leur lenteur à alerter le public des mesures de protection nécessaires. Ce n’est qu’une semaine plus tard que les autorités sanitaires ont conseillé à 500 clients d’un restaurant et d’un pub, où les victimes s’étaient rendues avant de perdre connaissance, de bien laver leurs vêtements et objets personnels. Plus d’une trentaine de personnes, principalement parmi les services de secours, ont subi des traces légères de contamination. Un policier, plus gravement touché, est toujours hospitalisé mais fait de «bons progrès». Sergueï et Ioulia Skripal sont pour leur part gardés en soins intensifs dans un état»critique», selon Scotland Yard mardi.
L’enquête mobilise plus de 250 policiers spécialistes de l’antiterrorisme, appuyés sur le terrain par 180 militaires. Elle étudie des centaines d’indices et a identifié 200 témoins potentiels. Mardi, l’ambassade de Russie a réclamé une «enquête conjointe».
Il s’agit d’un combattant malien qui serait entré au Burkina Faso le 9 février 2018, soit avant le raid français du 14 février 2018 censé justifier l’attaque.
Les enquêteurs disent comme moi : attaque préparée bien en amont, pas de surprise.
Burkina : un combattant d’Al-Mourabitoune suspecté d’être le coordonnateur des attentats de Ouaga
Publié le 12 mars 2018 à 14h34 — Mis à jour le 12 mars 2018 à 14h34
Par Jeune Afrique
Les services burkinabè ont identifié celui qu’ils considèrent comme le coordonnateur des attentats du vendredi 2 mars : il s’agit d’un combattant d’Al-Mourabitoune, déjà soupçonné d’être impliqué dans l’attaque contre le café Cappuccino, en janvier 2016.
Selon nos informations, les services de renseignements burkinabè ont identifié Ayouri al-Battar comme étant le coordonnateur de ces opérations. D’après une source sécuritaire malienne, il s’agit d’un combattant arabe d’Al-Mourabitoune, déjà suspecté d’être impliqué dans l’attentat perpétré contre le café-restaurant Cappuccino à Ouaga, le 15 janvier 2016.
En provenance du Mali
Ayouri al-Battar aurait franchi la frontière le 9 février depuis le Mali, après être probablement passé par la zone montagneuse de Bandiagara. Les huit membres du commando, dont certains parlaient l’arabe et le bambara, l’auraient rejoint au Burkina durant les jours qui ont suivi, également depuis le Mali.
Informés a posteriori de leur arrivée, les services de renseignements burkinabè ont diffusé une note d’alerte aux différentes forces de défense et de sécurité le 22 février pour signaler leur présence sur le territoire national. Cette vigilance renforcée n’a pas empêché les assaillants de frapper le 2 mars.
Pour les responsables sécuritaires du pays, ce double attentat n’a donc malheureusement pas été une surprise. Ayouri al-Battar, lui, serait toujours dans la nature. Après Bamako en 2015, puis Ouagadougou et Grand-Bassam en 2016, Al-Mourabitoune – dont le chef au Mali, Mohamed Ould Nouini, fait partie des victimes du raid français du 14 février – confirme, avec cette nouvelle attaque à Ouaga, sa capacité à frapper loin de ses bases maliennes.
Aujourd’hui étant la 41ème journée internationale des droits des femmes, je lis ou écoute toutes les annonces gouvernementales relatives à l’égalité hommes-femmes et répète qu’aucune des lois ou mesures envisagées ou existant déjà ne sera jamais efficiente tant que nous n’avons aucune justice pour les faire appliquer ou respecter.
A titre d’exemple, je vais encore donner celui de mon cas personnel, une femme ingénieur dont tous les employeurs, supérieurs hiérarchiques et clients ont toujours loué les compétences professionnelles, jusqu’au jour où l’un d’eux, un proxénète disposant aussi de quelques sociétés à l’activité en apparence légale, eut décidé de s’approprier de sa personne.
D’emblée, il m’a fait vivre l’enfer, et j’ai très vite été victime d’agressions physiques graves.
Le harcèlement moral est une infraction pénale définie et réprimée par la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 dite de modernisation sociale.
A l’époque où j’ai commencé à en être victime, dans les années 1990, elle n’existait pas et personne ne parlait de l’ensemble des faits aujourd’hui connus sous ce vocable de « harcèlement moral » dans le travail, hormis dans les milieux où il était couramment pratiqué pour casser des salariés gênants, comme celui des ingénieurs informaticiens où j’évoluais.
Les professionnels du harcèlement utilisaient d’ailleurs d’autres termes que ceux de « harcèlement moral » pour décrire leurs pratiques quotidiennes, ils parlaient d’ »action psychologique ». Celle-ci était et est toujours réellement inspirée de toutes les méthodes militaires connues sous le même vocable. C’est en réalité de la torture psychologique, termes que pour ma part, en tant que victime, j’ai toujours préféré employer dans les différentes plaintes que j’ai pu déposer avant que l’expression de « harcèlement moral » ne s’impose à tous après les premières publications de Marie-France Hirigoyen à ce sujet à la fin des années 1990.
Dans la plupart des cas, à l’époque comme aujourd’hui, il s’agit, non pas de pousser le salarié à la démission pour éviter un licenciement qui serait beaucoup plus coûteux pour l’entreprise, surtout s’il est sans cause réelle et sérieuse, mais véritablement de conduire la cible jusqu’au suicide.
Le but de l’employeur qui cherche à se débarrasser d’un de ses salariés de cette manière assez radicale, puisqu’il s’agit quand même de lui donner la mort, est précisément d’éviter tous les ennuis que pourrait lui faire son employé après avoir quitté l’entreprise dans les conditions d’un licenciement injustifié ou d’une démission forcée à l’issue d’une période de harcèlement : procès prud’homal ou autre, divulgation de secrets, dénonciations pour malversations diverses, des plus légères jusqu’aux plus graves.
En ce qui me concerne, la première période des harcèlements dont j’ai été victime dans le travail n’avait ainsi absolument pas pour but de me faire quitter l’entreprise, mais au contraire de m’en empêcher, mon employeur cherchant à s’assurer de manière définitive l’exclusivité de mes services.
Il voulait une esclave de plus dans son cheptel et prévoyait notamment de m’utiliser pour commettre des crimes et délits contre la Nation, sachant que j’étais déjà bien introduite dans les milieux de la Défense nationale, ce qui n’était pas son cas.
Mais j’ai refusé d’obéir à tous ses oukases illégitimes en dépit de toutes les contraintes qu’il avait élevées autour de moi pour s’assurer que je ne puisse rien lui refuser, et dès lors, les harcèlements dont j’étais victime de sa part n’ont plus eu pour but que de me conduire au suicide pour me faire taire sur tout.
Ses exigences secondaires, comme celles relatives à la prostitution, relèvent déjà de l’ensemble des processus susceptibles de me conduire au suicide ou à une mort certaine à brève échéance.
Près de trente ans plus tard, nous en sommes toujours là.
L’action psychologique n’ayant jamais produit le plus ultime des effets escomptés, j’ai fait l’objet de multiples tentatives d’assassinat et la proxénète Josette Brenterch du NPA de Brest, relais dans cette ville du premier de mes harceleurs, continue à gérer la situation depuis l’année 1994 au moins avec l’aide de tous ses sbires de l’extrême-gauche et celle de ses complices magistrats ultra CORROMPUS du Tribunal de Grande Instance de Brest .
En 2013, la juge Muriel Corre m’avait renvoyée en correctionnelle à sa demande pour le procès dont plusieurs de ses complices cyberharceleurs avaient commencé à assurer la publicité sur la toile dès ma première mise en examen en début d’année 2012.
Alors même qu’elle me faisait poursuivre pour avoir publié quelques démentis et droits de réponse à la suite de ses campagnes de calomnies publiques nominatives ayant débuté le 19 juin 2010, lesquelles s’accompagnaient notamment de harcèlement sexuel, et par voie de conséquence, pour m’être plainte aussi de ce type de harcèlement de sa part, tout en niant toutes ses exactions à mon encontre devant les juges, Josette Brenterch continuait à me faire calomnier et harceler sexuellement par de nombreux pervers, sur la toile comme dans la « vraie vie », à telle enseigne que j’ai dû aussi porter plainte contre ceux de ses complices qui me harcelaient hors Internet.
La juge brestoise Muriel Corre a traité mes plaintes à ce sujet comme elle avait traité celles de la proxénète en chef Josette Brenterch, c’est-à-dire qu’elle a continué à soutenir l’intégralité des inventions calomnieuses de cette femme à mon encontre, et a donc rejeté mes plaintes au motif, entre autres, que j’étais bien une prostituée comme le soutenaient Josette Brenterch et ses amis harceleurs.
Elle se permettait d’ailleurs de tenter de dissuader mon avocate de me défendre en lui soutenant que j’étais bien une prostituée.
Ceci étant, comme tous ses collègues magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest à la suite de mes premières plaintes portant sur les difficultés que je rencontrais dans l’exercice de ma profession dans les années 1990, depuis son arrivée à Brest en 2012 la juge Muriel Corre a toujours su que ma formation et mon parcours professionnels étaient ceux d’un ingénieur d’études en informatique.
Tout comme Josette Brenterch du NPA de Brest et son complice mon harceleur primitif, elle soutient donc avec une grande constance que les femmes ingénieurs sont des prostituées.
Ses collègues de la Cour d’Appel de Rennes n’étant toujours pas d’accord avec elle, elle devra bien un jour rendre des comptes pour toutes ses décisions scandaleuses à mon encontre.
Cependant, à ce jour nous en sommes toujours là : des magistrats en exercice, notamment à Brest, et particulièrement cette juge, soutiennent que les femmes ingénieurs sont des prostituées.
Combien de temps leurs victimes vont-elles encore devoir supporter toutes leurs persécutions ?
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
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