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Archives pour janvier 2018

Les larmes de Jonathann Daval au lendemain de la disparition d’Alexia…

Elles ne sont pas fausses.

Seulement voilà, ce que tout le monde ignore alors, c’est qu’il pleure sur lui-même…

C’est un pervers narcissique.

Connaissant par coeur ce genre d’individus et leurs crimes, j’y reviendrai, et ce d’autant plus que la famille d’une autre joggeuse tuée pour des motifs similaires est toujours en attente d’explications…

 

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/01/31/jonathann-daval-ou-la-compassion-trahie_5249499_1653578.html

Jonathann Daval ou la compassion trahie

 

La diffusion des images du mari éploré au lendemain de la disparition d’Alexia Daval constitue le plus glaçant des réquisitoires contre celui qui a avoué le meurtre.

LE MONDE | 31.01.2018 à 06h33 • Mis à jour le 31.01.2018 à 10h25 | Par Pascale Robert-Diard

 

Jonathann Daval (au centre) et ses beaux-parents lors d’une marche silencieuse, à Gray (Haute-Saône), le 5 novembre 2017.

 

La vidéo dure une minute et quinze secondes. Diffusée par BFM-TV, elle a été vue des dizaines de milliers de fois. Un fond de musique, pas de commentaires, les images suffisent. Jonathann Daval, en larmes lors d’une conférence de presse le 2 novembre 2017. Jonathann Daval, en short et en larmes encore, le bras droit ceint d’un ruban blanc, enlaçant un à un les participants à une course en hommage à son épouse, disparue en faisant du jogging. Jonathann Daval, en larmes toujours, une rose à la main, soutenu par son beau-père, lors d’une marche blanche le 5 novembre. Et des larmes, un torrent de larmes interrompant ses mots, lors de l’enterrement d’Alexia, le 8 novembre.

Les commentaires affluent, la colère et la haine débordent contre celui qui a avoué, mardi 30 janvier, avoir tué sa femme en l’étranglant, « par accident », assure-t-il. Quant à l’avocat de Jonathann Daval, une soirée a suffi aux réseaux sociaux pour faire de lui un « mème » presque aussi viral que Jawad Bendaoud, le « logeur » des auteurs des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.

La cause des sarcasmes : les piètres commentaires de maître Randall Schwerdorffer, lors de sa conférence de presse, annonçant les aveux de son client avant l’annonce par la procureure de la mise en examen de Jonathann Daval. « Ils avaient une relation de couple avec de très fortes tensions. Alexia avait une personnalité écrasante, il se sentait rabaissé, écrasé. Il va être jugé pour trois, quatre secondes de sa vie, ce n’est pas un mauvais homme, c’est un mec formidable », a déclaré l’avocat, provoquant l’indignation, notamment, de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, qui juge « scandaleuse » une telle défense, de nature à « légitimer les féminicides ».

Minutes terribles

L’histoire des faits divers est riche de ces retournements spectaculaires. Dans les foules qui crient « A mort ! »,…

 

Harcèlement sexuel : un fonds pour aider les victimes à se défendre

Bonne idée, très bonne idée !

Mais alors, limiter les bénéficiaires d’une aide aux seules victimes « dont les emplois mal payés ne leur permettent pas de se défendre, travailleurs de l’agriculture, domestiques, concierges, ouvrières et serveuses », c’est une très grosse erreur, car le harcèlement sexuel voire les agressions sexuelles subies dans l’environnement professionnel ou de la part de messieurs qui n’hésitent pas à attaquer leurs proies dans leur travail s’associe alors à du harcèlement moral et se conclut par la perte de l’emploi et des revenus.

Comment fait-on alors pour se défendre ?

Il faut aussi savoir que les misogynes ne manquent pas dans la magistrature.

Or, ceux-là font tout ce qu’ils peuvent pour décourager les victimes de se défendre, voire prennent plaisir à participer eux-mêmes aux harcèlements dont elles sont déjà victimes, comme cela se voit régulièrement dans le Finistère.

Ils vont alors par divers moyens tous contestables manoeuvrer pour obtenir que la victime, déjà sans ressources, croule sous les dettes jusqu’à plier et accepter de « coucher » ou de se prostituer.

Ainsi : montant de la consignation de la partie civile exorbitant, puis amende civile de montant tout aussi exorbitant au motif que sa plainte serait abusive, et ce sans aucune enquête préalable, exigences excentriques exprimées auprès de l’avocat de la victime, afin que celle-ci se trouve dans l’obligation de payer des honoraires ahurissants pour des travaux parfaitement inutiles, ou bien encore, lorsque le harceleur s’amuse à porter plainte contre sa victime pour des faits imaginaires (cas de mes harceleurs), poursuites et condamnations très lourdes pour la victime, avec de nouveau des frais d’avocat non négligeables.

Les harceleurs peuvent aussi demander aux services fiscaux des redressements arbitraires pour leurs victimes, ce qui est un moyen fréquemment utilisé par les proxénètes pour obliger des femmes à se prostituer, et toujours plus quand ce sont celles qu’ils prostituent déjà.

Ce ne sont pas les bons salaires des intellectuelles qui leur permettent de mieux se défendre que les autres contre toutes ces attaques, surtout quand en conséquence des harcèlements subis elles n’en ont plus depuis longtemps, mais leurs ressources psychiques, qui bien évidemment ne peuvent suffir.

P.S. : J’oubliais l’aide juridictionnelle… Certains s’imaginent qu’elle permet aux plus modestes d’accéder à la justice, l’Etat prenant alors en charge leurs frais d’avocat, mais c’est totalement faux, car son octroi est soumis à une double condition, de ressources et de pertinence, ce second critère étant laissé à la seule et très libre appréciation du Procureur de la République. Autrement dit, si celui-ci est mal luné à l’égard des victimes, et c’est quand même très souvent le cas lorsqu’il s’agit de femmes, de harcèlement ou d’affaires de moeurs, alors l’aide juridictionnelle ne leur est pas accordée – elles n’ont qu’à se prostituer… ou se suicider…

 

 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/harcelement-sexuel-un-fonds-pourrait-etre-cree-pour-defendre-les-victimes_1980563.html

Harcèlement sexuel: un fonds pourrait être créé pour défendre les victimes

 

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 30/01/2018 à 12:14 , mis à jour à 13:39
L'actrice Julie Gayet, à Deauville le 2 septembre 2016.

L’actrice Julie Gayet, à Deauville le 2 septembre 2016.afp.com/CHARLY TRIBALLEAU

Plusieurs réalisatrices étudient la possibilité de lancer un fonds pour aider les victimes de harcèlement sexuel à se défendre juridiquement, selon Julie Gayet.

 

Un « Time’s up » à la française. Voici l’idée sur laquelle sont en train de plancher plusieurs réalisatrices, selon l’actrice et compagne de François Hollande, Julie Gayet. Selon l’actrice, des professionnelles du cinéma envisagent de lancer une collecte de fonds pour aider juridiquement les victimes de harcèlement sexuel à se défendre devant les tribunaux.

De la même façon que cela s’est fait de l’autre côté de l’Atlantique, où des centaines d’acteurs et réalisateurs se sont engagés pour « Time’s up », ce fonds offrirait la possibilité aux victimes « dans toutes les couches sociales » de prendre un avocat, a-t-elle expliqué sur le plateau de CNews. « Toutes les femmes ont été confrontées à des harceleurs, ça nous est toutes arrivé », estime la compagne de l’ancien président.

« Je ne sais pas s’il faut citer des noms »

Faut-il dénoncer nommément les « Weinstein français »? « Je ne sais pas s’il faut citer des noms, en réalité il faut dire qu’il y a des attitudes et des comportements qu’il faut changer », a-t-elle répondu.

Plus de 300 actrices ou femmes scénaristes, metteuses en scène et autres personnalités du cinéma américain ont lancé le 1er janvier Time’s Up, un fonds destiné à permettre de lutter concrètement contre le harcèlement sexuel au travail, aussi bien à Hollywood que dans d’autres métiers moins glamour.

L’initiative, née après l’affaire Weinstein, a déjà reçu le soutien de nombreuses vedettes et récolté des millions de dollars. Le projet vise principalement ceux dont les emplois mal payés ne leur permettent pas de se défendre, travailleurs de l’agriculture, domestiques, concierges, ouvrières et serveuses.

 

Affaire Gérald Darmanin : non, le corps d’une femme n’est pas une monnaie d’échange !

Naturellement, je ne sais ce qui s’est passé entre l’accusé et la personne qui l’accuse de viol.

Je voudrais souligner que je me suis moi-même à plusieurs reprises trouvée confrontée à des messieurs qui auraient voulu que je les paie en nature pour des services qu’ils estimaient m’avoir rendus.

En réalité, il ne s’agissait pas de faveurs particulières qu’ils m’auraient accordées, mais simplement d’actes relevant normalement de leurs fonctions qu’ils ont tenté d’utiliser pour faire valoir une espèce de droit de cuissage.

Cela s’est évidemment très mal terminé pour moi au sens où les messieurs éconduits n’en sont pas restés là mais s’en sont plaints et ont même jugé utile de faire savoir dans un entourage très large et un temps très long que j’avais été très très méchante avec eux…

Or, ce sont tous des politiques, de différents partis et niveaux de militance.

Aussi, ce travers me semble tellement habituel ou répandu chez les politiques qu’il m’apparaît utile de leur rappeler que le corps d’une femme n’est pas une monnaie d’échange.

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/27/01016-20180127ARTFIG00065-la-justice-reouvre-une-enquete-preliminaire-contre-le-ministre-gerald-darmanin-pour-viol.php

Darmanin soutenu par Philippe après la réouverture d’une plainte pour «viol»

 

  • Par  Journaliste Figaro Le figaro.fr
  • Mis à jour le 28/01/2018 à 12:27
  • Publié le 27/01/2018 à 14:07

 

Une femme a déposé une plainte une première fois contre Gérald Darmanin en juin 2017 avant qu’elle ne soit classée sans suite. Le parquet a rouvert l’enquête en janvier et entendu la plaignante jeudi, selon Le Monde. Samedi après-midi, le premier ministre Edouard Philippe a accordé «toute sa confiance» à son ministre.

Serait-ce le début d’ennuis judiciaires pour le ministre de l’Action et des Comptes public? Selon des informations du Monde , confirmée de source judiciaire, la justice a rouvert une enquête préliminaire pour viol contre Gérald Darmanin, après avoir reçu la plainte d’une femme dénommée Sophie Spatz. «La justice est à nouveau saisie et elle doit pouvoir travailler en toute indépendance», a rapidement réagi l’entourage d’Edouard Philippe. Selon Le Parisien, les deux hommes se sont parlé samedi après-midi. «Le premier ministre tient à rappeler d’une part que les règles fixant l’appartenance au gouvernement sont connues et d’autre part que M. Darmanin a toute sa confiance», affirme-t-on à Matignon. Pour rappel, Edouard Philippe, en pleine affaire Richard Ferrand, avait annoncé qu’un ministre mis en examen devait quitter le gouvernement.

Les faits remonteraient à 2009. La plaignante, sympathisante de l’UMP et mariée à un ingénieur, s’emploie à l’époque à vouloir nettoyer son casier judiciaire. D’après le quotidien, cette ancienne call-girl de 37 ans ne digère pas une condamnation de 2004 et confirmée en appel pour «chantage, appels malveillants et menace de crime». À la fin des années 1990, elle s’en était prise à son compagnon de l’époque, l’accusant de lui avoir volé de l’argent. Lui, avait porté plainte et elle avait été condamnée.

Opposée au traitement judiciaire qui lui a été réservé, Sophie Spatz a alors contacté de nombreux élus pour faire rouvrir son dossier. Malgré les promesses, rien ne se passe et en mars 2009, elle décide de contacter l’UMP. Elle est reçue par Gérald Darmanin, 26 ans, alors chargé de mission au service des affaires juridiques du parti et conseiller municipal de Tourcoing. L’entretien se passe bien, raconte Le Monde. Le jeune élu serait allé dans son sens et lui aurait promis d’écrire une lettre à la Garde des sceaux, Rachida Dati.

«Je me dis que je suis obligée : demain, j’aurais ma lettre»

Sophie Spatz, la plaignante

À peine le rendez-vous terminé, Gérald Darmanin l’aurait recontacté pour lui proposer un dîner. Elle préfère un café ou un déjeuner. Il insiste, elle accepte car elle «tient à cette lettre». Tous deux se retrouvent au restaurant «Chez Françoise», près de l’Assemblée nationale. Elle raconte la scène au Monde: «On aborde le dossier rapidement. Il me dit qu’il va faire le maximum. Je suis aux anges. À un moment, il s’approche de moi, il met sa main sur la mienne: “Il va falloir m’aider vous aussi.” Tout s’effondre», poursuit-elle. «Je ne suis pas une gamine, j’ai compris tout de suite». Quelques instants plus tard, «je lui dis que je vais rentrer. Mais il me demande de venir avec lui aux Chandelles [un club libertin] car il ne peut pas y entrer seul.»

Sophie Spatz le suit mais se sent prise «en otage». «Je me dis que je suis obligée: demain, j’aurai ma lettre», dit-elle. Il ne se passe rien dans le club en question mais au moment où elle compte partir, celui-ci la convainc de le suivre à l’hôtel. Son avocate, Me Elodie Tuaillon-Hibon, décrit la suite dans la plainte: elle est restée longuement enfermée dans la salle de bains. «Hélas, constatant que l’acte était toujours “au programme”, (…) malgré tous ces détours, elle avait dû finir par s’y plier». Quelques mois plus tard, en novembre 2009, Gérald Darmanin écrit la fameuse lettre tant réclamée à Michèle Alliot-Marie, devenue Garde des sceaux entre-temps. Pas de quoi apaiser Sophie Spatz qui décide de dénoncer les pratiques de l’élu auprès de l’UMP mais ne porte pas plainte.

Plainte pour dénonciation calomnieuse

Ce n’est qu’en mai 2017, lorsque Gérald Darmanin est nommé au gouvernement, qu’elle décide de porter plainte. Son mari, lui, écrit à François Bayrou, alors ministre de la Justice, qui transmet le courrier au procureur. Un mois plus tard, Sophie Spatz dépose plainte pour «viol» contre Gérald Darmanin. Comme c’est le cas dans toutes les affaires d’agression sexuelle et de viol, le procureur ouvre une enquête préliminaire de manière automatique et la confie à la police judiciaire. De son côté, le ministre dépose une plainte pour dénonciation calomnieuse le 17 juin 2017. Les investigations auront toutefois du mal à avancer. «La plaignante n’ayant pas répondu aux convocations des enquêteurs, cette procédure a fait l’objet d’un classement sans suite le 11 juillet 2017», nous confirme le parquet de Paris ce samedi. Motif du classement: absence d’infraction. Pourquoi avoir décliné ces convocations? «Parce qu’elle était mal conseillée, et parce que son entourage tentait de l’en dissuader, arguant qu’elle avait en face d’elle un homme haut placé», fait valoir aujourd’hui son avocate Me Tuaillon-Hibon, dans les colonnes du Parisien.

Les mois passent et le 15 janvier dernier, Gérald Darmanin – qui n’est plus membre des Républicains – évoque cette affaire sur France Info, sans rentrer dans les détails. «Une enquête a été ouverte par François Molins, il y a eu des investigations. Au bout d’un certain temps, cette enquête ne donnant rien – évidemment, puisque tout cela est faux – elle a été clôturée, pour ‘absence totale d’infraction’», raconte le ministre de l’Action et des Comptes public qui dit en avoir «gardé une blessure». Parallèlement, Sophie Spatz, aujourd’hui âgée de 46 ans, adresse un nouveau courrier au procureur indiquant qu’elle souhaite être entendue. Conséquence, l’enquête est rouverte le 22 janvier et les enquêteurs l’interrogent le 25 janvier, c’est-à-dire jeudi. Selon Le Monde, elle aurait été entendue pendant huit heures.

Un viol «par surprise»

Y a-t-il eu relation sexuelle ce soir-là? Si oui, était-elle consentie? Voici les questions auxquelles les enquêteurs vont devoir répondre. Ensuite, tout l’enjeu sera de savoir si la justice va retenir la qualification de viol. Un élément important puisque si ce n’est pas le cas, les faits seront considérés comme prescrits. Mais pour l’avocate de Sophie Spatz, cela ne fait aucun doute. «Psychologiquement, M. Darmanin aurait dû être conscient qu’elle était clairement dans l’opposition», explique Me Elodie Tuaillon-Hibon au Parisien. Juridiquement, elle considère que le consentement a été acquis «par surprise».

En face, les conseils du ministre, Mathias Chichportich et Pierre-Olivier, déclarent au Monde que cette plainte est «une grossière intention de nuire» de la part «d’une personne qui a déjà fait l’objet d’une condamnation pénale pour des faits de chantage». En réaction, Sophie Spatz, par la voix de son avocate, a dénoncé ces «supposées intentions» de nuire. «Ces allégations sont dénuées de fondement matériel et elles violent également la logique chronologique du dossier», a réagi Me Elodie Tuaillon-Hibon dans un bref courriel à l’AFP.

Gérald Darmanin, quant à lui, ne s’est pas exprimé publiquement sur le sujet depuis la réouverture de l’enquête. Tout juste apprend-on dans le Journal du dimanche qu’il maintient ses dénégations déjà exprimées le 15 janvier sur France Info. L’entourage du ministre fait savoir qu’il fait face à «une épreuve difficile» mais qu’il reste «combatif». «Je n’ai aucun doute sur le fond, Il est incapable de faire ça», déclare un de ses soutiens dans Le Parisien . Chez Les Républicains, un baron de la droite se montre beaucoup moins optimiste: «Dans le contexte actuel, je ne vois pas comment il va pouvoir tenir, même s’il est innocent. Il y en a qui sont sortis pour moins que ça».

Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle, selon l’article 222-23 du Code pénal.

Gérald Darmanin dit avoir reçu une dénonciation « calomnieuse » à sa nomination
Invité sur le plateau de France Info le 15 janvier 2018, le ministre du budget est revenu sur les conclusions d’une enquête préliminaire pour « viol » et « abus de faiblesse » qui aurait été menée à son encontre en juin 2017.

 

Affaire Patricia Bouchon : la famille de la victime veut un procès

Les proches de la victime veulent des réponses à leurs questions, et c’est bien normal.

En tant que victime moi-même, mais aussi proche de victimes, j’ai exactement les mêmes besoins qui restent cruellement insatisfaits.

Comment pourrais-je ne pas les comprendre ?

Je publie donc ce que je peux, comme je peux, tout ne m’étant pas permis.

Entre autres choses, pour la défense de leur client, les avocats de Laurent Dejean soutiennent que rien ne relie au crime la Clio aperçue par un témoin et son conducteur, quel que soit ce dernier.

Pour ma part, je vais un peu plus loin dans la critique de l’accusation en soulignant le fait qu’un seul témoignage est toujours assez fragile et peut même être suspect. En effet, il est toujours loisible d’imaginer que le témoin affabule tant qu’aucun élément matériel ne vient contredire cette hypothèse. Au moins l’enquêteur sérieux doit-il envisager que son unique témoin puisse se tromper en toute bonne foi et par conséquent, ne pas faire reposer toutes ses investigations et conclusions sur cet unique élément accepté imprudemment comme vérité vraie. Aussi cette enquête me laisse-t-elle un peu dubitative.

Cependant, je pense que ce témoignage peut effectivement être important, qu’il s’agisse ou non d’un faux, car d’autres éléments dont j’ai connaissance renvoient eux aussi à la notion d’un couvre-chef qu’aurait porté le tueur – un bonnet selon le témoin.

Voir ici un extrait de discussions publiques remontant à l’époque des faits :

http://petitcoucou.unblog.fr/2014/12/21/montlucon-pourquoi-paul-constans-n-a-pas-besoin-de-laurent-morillon/

Concernant cet autre Laurent qui avant que ne soit découvert le corps de Patricia Bouchon multipliait les allusions publiques à toutes les violences dont l’autopsie dira qu’elle les a bien subies, je précise qu’il a beaucoup roulé durant le week-end du 12 au 14 février 2011 et qu’il conduisait une Renault Clio chaussée de pneus Michelin, comme ceux qui ont laissé des traces à proximité de taches de sang de la victime.

 

https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/19/2724844-meurtre-joggeuse-bouloc-non-lieu-requis-contre-suspect-1-1.html

Publié le 19/01/2018 à 07:21, Mis à jour le 19/01/2018 à 08:19
 
Meurtre de la joggeuse de Bouloc : non-lieu requis contre le suspect n° 1 

Meurtre de Patricia Bouchon – Haute-Garonne

 

La joggeuse a été agressée sur ce chemin de terre./ Photo DDM archives NSA

La joggeuse a été agressée sur ce chemin de terre./ Photo DDM archives NSA

Affaire Patricia Bouchon : la famille de la victime veut un procès dans Corruption image-zoom

L’avocat général a requis hier, devant la chambre de l’instruction, un non-lieu à l’égard de Laurent Dejean, 37 ans, suspect n° 1 dans le meurtre de Patricia Bouchon, une joggeuse tuée en 2011 à Bouloc. Un revirement qui surprend.

Laurent Dejean, le suspect n° 1 dans le meurtre de Patricia Bouchon, cette mère de famille tuée, le 14 février 2011, alors qu’elle faisait son jogging à Bouloc (31), va-t-il bénéficier d’un non-lieu ? C’est en tout cas ce qu’a requis, hier matin, à la surprise générale, l’avocat général Pierre Bernard, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.

Après trois ans de détention et de multiples demandes de remise en liberté, le Boulocain de 37 ans pourrait ne pas être renvoyé devant la cour d’assises de la Haute-Garonne, faute de preuves.

Les réquisitions de l’avocat général, à l’unisson des plaidoiries des avocats de Laurent Dejean, Mes Guy Debuisson, Pierre Debuisson et Raphaël Darribère ont satisfait la défense du suspect qui clame, depuis trois ans son innocence.

«L’analyse de 50 000 feuillets mène à cette convergence de position puisque, à l’évidence, toutes les investigations ont été menées sur la base de suspicions et d’éléments retenus à charge qui sont loin d’être suffisants pour que l’intéressé soit renvoyé devant la cour d’assises, résume Me Guy Debuisson. La défense comme l’avocat général concluent à un non-lieu, ce qui n’est pas anodin.»

ADN et voiture

Dans ce dossier, un faisceau de présomptions a mené à l’inculpation de Laurent Dejean mais les preuves directes manquent. «La victime a été violemment agressée et pendant un temps assez long, décrit l’avocat. Pourtant, si l’on retrouve, sur ses vêtements, des traces d’un ADN masculin, on ne retrouve absolument pas l’ADN de Laurent Dejean !».

Par ailleurs, un véhicule, une Renault Clio blanche aperçue par un témoin la nuit du meurtre de Patricia Bouchon, est, depuis le début de cette affaire, au centre des débats. Laurent Dejean a-t-il possédé une telle voiture ? Il l’a toujours nié. «Quand bien même il aurait été le conducteur de cette Clio aperçue à 4 heures du matin dans Bouloc sur l’itinéraire suivi par la joggeuse, ce que l’accusé conteste, absolument aucun lien ne relie le conducteur dudit véhicule au meurtre de Patricia Bouchon. Il y a une multitude d’éléments de ce type qui font qu’on ne peut qu’aboutir à un non-lieu.»

Laurent Dejean, 37 ans aujourd’hui, a été interpellé en février 2015, soit quatre ans après le meurtre de la joggeuse de Bouloc. Décrit comme marginal, «illuminé» pour d’autres, il avait été placé deux fois en garde à vue avant sa mise en examen. La diffusion d’un portrait-robot réalisé sur la base du témoignage du conducteur qui avait croisé la Clio, la nuit du drame près du chemin de terre où l’agression s’était produite, avait accéléré l’arrestation de Laurent Dejean.

Lors de la confrontation entre les deux hommes, le témoin n’avait pas été catégorique, affirmant qu’il pouvait s’agir du suspect à «90 %».

La chambre de l’instruction rendra sa décision le 15 février.


«Nous sommes sonnés»

Le non-lieu requis hier par l’avocat général a surpris tout le monde, notamment la famille de Patricia Bouchon. «C’est un coup de massue», confirme Carlyne, la fille de la victime. «Les parties civiles sont sonnées par le sens de ces réquisitions, relate leur avocate, Me Lena Baro. Mais elles restent confiantes par rapport au dossier car il existe des charges sérieuses qui justifient un renvoi devant la cour d’assises. Le contraire signifierait qu’on balaye tout d’un revers de main.» La décision est attendue le 15 février. «C’est une date symbolique (N.D.L.R., Patricia Bouchon a disparu le 14 février 2011).»

Claire Lagadic

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-de-patricia-bouchon-son-mari-veut-un-proces-pour-qu-il-y-ait-une-fin-22-01-2018-7515159.php

Meurtre de Patricia Bouchon : son mari veut «un procès pour qu’il y ait une fin»

 

>Faits divers|Propos recueillis par Jean-Marc Ducos| 22 janvier 2018, 6h33 |0
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Bouloc, (Haute-Garonne), le 14 février 2012. Christian Bouchon (ici avec sa fille Carlyne lors de la marche blanche en hommage à sa femme) reste confiant dans la justice : «L’enquête de gendarmerie a été exemplaire», dit-il.PHOTOPQR/ «LA DEPECHE DU MIDI»/ XAVIER DE FENOYL

 

Christian Bouchon savait que les charges contre le suspect du meurtre de sa femme étaient fragiles. Mais il ne comprend pas le non-lieu requis jeudi.

Longtemps, Christian Bouchon, 57 ans, est resté silencieux, prisonnier de son chagrin. Un homme discret qui sort aujourd’hui de sa réserve habituelle. L’affaire avait ému la France à l’époque. Patricia Bouchon, 49 ans, son épouse rencontrée lorsqu’ils avaient 16 ans tous les deux, a disparu au petit matin du 14 février 2011 alors qu’elle faisait son jogging quotidien dans les rues du village de Bouloc (Haute-Garonne), où le couple et sa fille résidaient.

Le corps de cette secrétaire dans un cabinet d’avocats, le crâne fracassé, les vertèbres brisées, ne sera retrouvé que sept semaines plus tard, caché dans une canalisation sous une route. Un suspect, Laurent Dejean originaire de Bouloc, poseur de cloisons au parcours de vie chaotique, a été finalement arrêté en février 2015 par les gendarmes et mis en examen pour homicide volontaire.

Un portrait-robot très précis l’avait fait reconnaître par ses proches. Sa voiture, une Renault Clio aperçue par un témoin, a disparu et aurait été revendue de la main à la main. Mais, jeudi, le parquet général de la cour d’appel de Toulouse a requis un non-lieu en faveur de cet homme incarcéré depuis trois ans et dont il avait pourtant refusé la remise en liberté à plusieurs reprises.

LIRE AUSSI >La détresse de la famille après le non-lieu

Comment réagissez-vous au non-lieu requis pour le suspect du meurtre ?
Christian Bouchon. Dans cette affaire, on le sait depuis le début, il n’y a pas de preuve irréfutable. Mais il y a une accumulation de coïncidences troublantes. Je ne sais pas si c’est lui, mais ce suspect a quand même reconnu avoir eu une Renault Clio. Plusieurs témoins en attestent. Les gendarmes ont retrouvé des pneus de Renault Clio chez lui. Pas la voiture en elle-même. Mais l’avocat général a mis en doute bien des points. On peut certes douter de tout. Mais un avocat général qui n’est pas au côté des victimes, j’avoue ne pas comprendre. Si ce n’est pas ce suspect, il n’était pas bien loin de là où Patricia a été tuée. Il a au moins vu quelque chose. J’ai besoin d’un procès pour qu’il réponde à toutes ces questions. Car il doit s’expliquer.

Avez-vous toujours confiance dans la justice ?
Oui. L’enquête de la gendarmerie a été exemplaire. On va attendre l’arrêt de la chambre de l’instruction et se motiver pour le 15 février… C’est le lendemain de la Saint-Valentin et de la date anniversaire de la disparition de Patricia. Si le non-lieu devait être confirmé, nous irions en cassation. Il me faut des réponses que je n’ai toujours pas. Si le suspect devait être aussi remis en liberté à l’issue, ce serait une décision de la conscience des juges. Moi, je veux juste comprendre ce qui est arrivé à mon épouse. Je veux un procès pour qu’il y ait enfin une fin. Sinon, cela ne le fera pas.

Comment avez-vous fait face depuis le début ?
On travaille. On se noie dans le travail. Cela évite de trop penser. Parfois, on prend des calmants. Mais au bout de sept ans, le souvenir de cette affaire fait mal. J’ai vendu la maison à Bouloc. Quand le corps de Patricia a été retrouvé en avril 2011, je n’ai même pas pu rentrer dans notre maison. Ma belle-sœur et ma fille m’ont aidé à vider cette demeure. Et je suis parti vivre quelque temps dans un meublé à Toulouse. Bouloc, c’était le village où il ne fallait plus être. Je ne pouvais plus y demeurer. Puis je suis parti vivre dans le Cantal.

Qui était Patricia ?
Patricia et moi, nous nous sommes connus quand nous étions adolescents. Moi, j’étais un apprenti mécanicien à Asnières (Hauts-de-Seine). Et elle, elle était au lycée. Elle était du XVe, à Paris. On fréquentait le même bar de copains. Il y a eu des hauts et des bas comme toutes les amours adolescentes. Nous nous sommes mariés en 1982. C’était une femme entière et déterminée. Je suis certain qu’elle n’a pas dû se laisser faire. Elle ne méritait pas cela. Personne d’ailleurs ne le mérite. Elle était surtout mon épouse depuis trente ans…

Et ce jour-là… ?
Après une opération, elle reprenait son footing tout doucement. Elle était très attachée à ce footing matinal. Mais, dans cette rue où elle a disparu, elle n’y allait jamais. C’est qu’elle y a été contrainte. Par qui ? Le suspect connaît au moins une partie de la réponse.

 

Selon le Procureur de Paris, la menace terroriste reste élevée et pour longtemps

A qui la faute ?

Le malade mental au clavier – son « arme » – n’est pas près de désarmer et les magistrats censés l’arrêter ne semblent eux non plus toujours pas prêts à le faire.

Dès le 19 juin 2010, lorsque le mythomane révélait mon identité au public après l’avoir obtenue à l’aide de piratage informatiques et l’associait à l’attentat de Karachi du 8 mai 2002 ainsi qu’à une montagne d’inventions calomnieuses à mon encontre, bien des magistrats savaient ce qui allait en découler s’ils n’intervenaient pas rapidement pour faire cesser le trouble à l’ordre public.

Admettons qu’ils n’aient alors rien vu ou n’aient pas été prévenus tout de suite, ce que je ne crois pas une seule seconde. Ce n’est plus le cas lorsque je commence à porter plainte. Or, que font-ils alors ? Ils ne trouvent rien de mieux à faire que d’armer toujours plus le malade mental au clavier…

Ils ont bien voulu et favorisé au maximum sinon commandité ou organisé eux-mêmes l’intégralité des attentats terroristes qui ont été commis sur le sol français à compter de mars 2012.

Ces magistrats ne sont pas des inconnus, ils ont des noms.

On sait qui ils sont, où ils logent ou sévissent, et ce qui les motive : ultra CORROMPUS, ASSASSINS multi-récidivistes, ils ont opté pour la stratégie du chaos afin d’être en mesure de faire disparaître toutes les traces de leurs précédents crimes.

Seulement voilà, leur calcul est erroné, ils ne parviendront jamais qu’à faire assassiner toujours plus d’innocents en pure perte.

Que font leurs collègues ?

Qu’attendent-ils encore pour prendre les mesures adéquates ?

La magistrature française nécessite d’être définitivement purgée de ces criminels.

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/23/01016-20180123ARTFIG00078-selon-francois-molins-la-menace-terroriste-va-rester-elevee-pendant-plusieurs-annees.php

Selon François Molins, la menace terroriste va rester élevée pendant plusieurs années

 

  • Par  Journaliste Figaro Le figaro.fr
  • Mis à jour le 23/01/2018 à 11:05
  • Publié le 23/01/2018 à 09:57
François Molins : «Je pense (…) qu’on est clairement (…) face à ce qu’on pourrait qualifier de projet d’attentat déjoué»
Les forces de sécurité françaises ont bien déjoué la semaine dernière le premier projet d’attentat de l’année, avec l’arrestation d’un homme de 33 ans dans le Gard, a déclaré mardi le procureur de la République de Paris, François Molins sur RTL.

 

VIDÉO – Interrogé par RTL, le procureur de Paris alerte sur la potentielle dangerosité des femmes et des mineurs. Il estime par ailleurs que les autorités locales sont «légitimes» pour juger les prisonniers français arrêtés sur les zones de conflit.

Le procureur de Paris, François Molins, est revenu mardi matin sur RTL sur plusieurs sujets liés à la menace terroriste et au conflit irako-syrien. Lefigaro.fr fait le point sur les principales déclarations de son intervention.

• Le niveau de la menace terroriste

Selon François Molins, l’effondrement militaire du Califat n’est pas synonyme d’une baisse de la menace terroriste en France. «On avait une grosse menace exogène venant de l’étranger [au moment de l'expansion de Daech, mais aujourd'hui] les filières venant d’Irak et de Syrie se sont taries.» De la même manière, il n’y a presque plus de candidat au départ vers les zones de combats.

Plus puissants que les Etats, plus riches que les banques, qui peut arrêter les GAFA ? La Chine ? La régulation ? Ou peut-être les citoyens eux-mêmes…

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Pourtant autant, «Daech continue de vivre dans d’autres zones géographiques que le Moyen-Orient, en Afrique notamment» et continue à appeler à commettre des attentats en France. La menace est donc «plus diffuse, plus difficile à cerner car elle vient de chez nous, de la part de gens moins connus des services de renseignement. Cette menace risque de durer plusieurs années.»

• La potentielle dangerosité des femmes et des mineurs

François Molins avertit que les femmes et les mineurs peuvent représenter une menace dont on ne se doutait pas jusqu’à maintenant. «On a longtemps cru que les femmes étaient cantonnées par Daech à des tâches ménagères, explique-t-il. Or, elles ont été impliquées dans des opérations et ont appris à manipuler les armes. C’est une inflexion qu’a connu Deach cet été: femmes et enfants ont été appelé au djihad armé. Il n’est pas exclu qu’il y ait dans l’avenir des femmes et des mineurs impliqués dans des activités combattantes. Cela traduit un délitement et la fin de l’histoire sur le plan militaire de cette organisation.»

C’est pour cela que le procureur de Paris appelle à «cesser l’angélisme» sur la question. En cas de retour d’un mineur, celui-ci est «judiciarisé» au-dessus de 13 ans. En-dessous, on est essentiellement dans des prises en charge d’ordre éducative. «Ces petits, qui ont vécu dans des conditions pas normales, qui ont pu être amenés à voir des décapitations, qui ont vu des armes tous les jours, qui ont grandi dans des valeurs antidémocratiques, anti-tout, sont peut-être des bombes à retardement et doivent être éduqués. C’est un véritable enjeu pour les années à venir.»

• La question des prisonniers français

Concernant la question des djihadistes prisonniers en Irak et en Syrie, le procureur de Paris a affiché une position proche de celle du gouvernement français. Il a tenu à distinguer les deux pays. L’Irak, tout d’abord, où il existe «un gouvernement légitime pour mettre en œuvre les peines de sa législation», en jugeant l’individu par lui-même ou en le remettant à son pays d’origine, quand bien même ce pays applique la peine de mort.

La Syrie, ensuite. Ici la question est différente puisqu’il n’y a pas de relation diplomatique entre les deux pays. Il n’y a donc pas de convention d’extradition. Mais les organisations kurdes qui contrôlent une partie du nord du pays n’ont pas non-plus la légitimité étatique pour juger.

Faut-il pour autant les rapatrier? François Molins rappelle que ces les personnes prisonnières «ont commis des exactions contre des civils, rejoint une organisation qui a appelé au djihad armé contre la France et été arrêtés dans le cadre d’un conflit armé […] Il faut retourner la question. Si l’on avait des terroristes étrangers qui viendrait commettre des attentats sur notre sol, est-ce qu’on ne souhaiterait pas les juger? Si elles ont participé à une organisation terroriste, l’État, là-bas, n’est-il pas légitime pour les juger?» Le procureur a par ailleurs rappelé à quel point il était difficile d’évaluer le degré de sincérité des «revenants» qui affirment tous avoir perdu leurs illusions envers Daech et souhaiter rentrer «chez eux». À ce titre, le témoignage d’un détenu français aux mains des forces kurdes, dans un reportage diffusé dimanche soir par France 2 l’a «laissé très perplexe».

Le figaro.fr

 

 

http://www.europe1.fr/societe/il-faut-eviter-que-les-djihadistes-detenus-en-irak-rentrent-en-france-selon-manuel-valls-3553898

Il faut « éviter » que les djihadistes détenus en Irak rentrent en France, selon Manuel Valls

 

12h01, le 23 janvier 2018
Il faut "éviter" que les djihadistes détenus en Irak rentrent en France, selon Manuel Valls

Concernant le sort des détenus radicalisés en prison, Manuel Valls est favorable à des unités hermétiques@ JOEL SAGET / AFP
 

L’ancien Premier ministre Manuel Valls estime que le retour en France des djihadistes détenus en Irak est à « éviter » tout en demandant aux autorités locales de ne pas appliquer la peine de mort pour ces Français.

 

Manuel Valls a appelé mardi à « éviter » que les djihadistes français détenus en Irak « rentrent en France, hommes ou femmes, quelle que soit l’issue », même si « on peut intervenir auprès des autorités irakiennes » pour que, le cas échéant, la peine de mort « ne soit pas appliquée ».

« Une forme de déchéance de nationalité ». Pour l’ancien Premier ministre, ces djihadistes ne doivent pas être jugés en France, même s’ils risquent la peine de mort en Irak. « Nous devons éviter qu’ils rentrent en France, hommes ou femmes, quelle que soit l’issue », a-t-il affirmé sur BFMTV et RMC, ajoutant que « d’une certaine manière nous appliquons, sans le dire, une forme de déchéance de la nationalité ».

« Comme le terrorisme nous fait la guerre, là on est dans un moment particulier où je pense que nous devons être intransigeants, très clairs », a-t-il développé. « C’est difficile à assumer, mais il faut le faire. Il ne faut pas le faire de manière hypocrite, nous savons ce qui se passe en Irak, nous savons quelle est la justice irakienne ».

Demander de ne pas appliquer la peine de mort. « Je pense qu’on peut intervenir auprès des autorités irakiennes pour que cette peine de mort ne soit pas appliquée, mais c’est déjà extrêmement compliqué, c’est un pays souverain », a estimé le député (ex-PS devenu apparenté LREM) de l’Essonne. « Je reconnais qu’il y a une confrontation juridique, voire quasi philosophique, entre ce que représentent comme danger pour nous ces terroristes et la question de la peine de mort », a-t-il ajouté.

Les détenus radicalisés, de véritables « bombes à retardement ». Interrogé sur la situation dans les prisons, au 9ème jour du mouvement de blocage par les surveillants, déclenché par l’agression de gardiens par un détenu djihadiste, Manuel Valls a par ailleurs estimé que les détenus radicalisés représentaient « une véritable bombe à retardement ». On est passé de « 700 détenus considérés comme radicalisés » en 2015 à 1.500 début 2018, a-t-il souligné, « et on voit bien que ça va progresser ».

Privilégier « la prévention à l’égard des plus jeunes ». « Tous les spécialistes vous disent que ceux qui sont dans ce processus de radicalisation n’en sortiront pas », a-t-il affirmé, plaidant plutôt pour « la prévention de la radicalisation, notamment en milieu carcéral, à l’égard des plus jeunes ». « Il faut rendre au maximum hermétique le lien possible entre radicalisés et ceux qui ne le sont pas », a déclaré l’ex-Premier ministre qui croit « à des petites unités hermétiques, décentralisées, déconcentrées, spécialisées, avec des gardiens -ils le sont- formés ».

Un « besoin de reconnaissance » pour les surveillants. Manuel Valls a également estimé que les gardiens de prison « ont besoin de reconnaissance, d’empathie (…) ils ont évidemment aussi une attente en matière rémunération, de primes, de formation (…) ce travail doit être évidemment fait ». « Nous avons peut-être perdu, les uns et les autres, il faut le reconnaître, beaucoup de temps par rapport à une profession qui souffre (…) peut-être d’abord d’un manque de considération », a-t-il dit.

Les djihadistes de l’Hérault : de gros poissons…

 

Lunel-Montpellier

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/de-lunel-a-la-syrie-le-parcours-de-yassine-s-qui-veut-rentrer-en-france_1978342.html

De Lunel à la Syrie, l’itinéraire du djihadiste Yassine S., décrit comme « sans pitié »

 

Par avec , publié le 22/01/2018 à 17:47 , mis à jour à 18:08

Yassine S., djihadiste français arrêté par les Kurdes en Syrie, a été interviewé par une équipe de France 2.

Yassine S., djihadiste français arrêté par les Kurdes en Syrie, a été interviewé par une équipe de France 2.France 2

Capturé par les forces kurdes, le Français a été interviewé par France 2. Il apparaît armes à la main sur plusieurs photos mais nie pour autant avoir combattu auprès de Daech.

 

Barbe fournie, blouson en cuir et claquettes au pied, il est filmé assis sur une chaise, à deux mètres d’un soldat kurde armé et masqué. Lui apparaît à visage découvert sans que son nom ne soit dévoilé pour autant. Le Français, capturé par les forces kurdes qui le présentent comme un djihadiste, s’appelle Yassine S. Il a été interrogé par une équipe de France 2.

Le jeune homme de 27 ans est loin d’être un inconnu des services antiterroristes. Il était visé par un mandat d’arrêt international, confirme une source proche de l’enquête à L’Express. Son nom apparaît dans le dossier de la filière de Lunel, petite ville de l’Hérault bien connue pour avoir été une filière d’acheminement de djihadistes dans la zone irako-syrienne. Entre novembre 2013 et décembre 2014, une vingtaine de jeunes ont ainsi rejoint l’organisation Etat islamique.

« Je peux vous égorger avec le sourire »

Mohamed Yassine S. est l’un des derniers Lunellois à avoir gagné la Syrie, écrivent Marc Leplongeon et Jean-Michel Decugis. Dans leur livre-enquête, Le chaudron français, consacré à Lunel, ils décrivent cet aîné d’une fratrie de trois enfants comme un suiveur, pas un meneur, « torturé entre l’envie de fonder une famille, ici, en France, et la volonté de servir enfin à quelque chose, d’être utile en Syrie. »

En décembre 2016, les deux journalistes le contactent. Le ton est bien moins lisse que dans le reportage télé, Yassine S. se fait menaçant: « Vous ne savez rien sur moi et vous ne saurez jamais rien à part que je peux vous égorger avec le sourire. Sale chien va, mécréant », écrit-il.

Face à la caméra de France 2, le djihadiste soutient pourtant clairement ne pas avoir participé aux combats. « Je n’ai rien à voir avec eux. Je n’ai pas pris les armes », affirme celui qui a été blessé à la jambe droite dans un bombardement. Le garde français, membre des forces kurdes, qui le surveille le reprend: « Pourtant on t’a arrêté avec le motif de combattant ». « C’est bien ça le problème », souffle Yassine.

Son frère est mort dans une opération suicide

Le Français appartenait à la katiba -brigade de combattants- d’un autre Lunellois, un certain « Abou Souleyman ». Surnommé également « Abdel le légionnaire », ce dernier n’est autre qu’Abdelilah Himich, soupçonné d’avoir planifié les attentats de Paris et Bruxelles. Yassine dit avoir côtoyé Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefai, deux kamikazes du Bataclan.

Plusieurs photos viennent par ailleurs contredire son témoignage diffusé dimanche soir. Sur plusieurs clichés, le jeune homme apparaît en effet sourire aux lèvres et arme à la main, aux côtés de son frère cadet, Karim, présumé mort sur zone. « Abu bakr », de son nom de combattant, serait décédé dans une opération suicide au poste-frontière irako-jordanien de Trebil en avril 2015. C’est lui, le cadet, qui en premier avait quitté la France en juillet 2014.

C’est lui, son « petit frère », que Yassine S. serait aller chercher en Syrie en décembre 2014, quelques mois plus tard, se justifie-t-il à France 2. Il assure être parti là-bas « sans idéal », et sans connaître « aucune sourate » du Coran.

Il a « pété les plombs »

Lors d’écoutes téléphoniques fin 2014, deux jeunes Lunellois racontent qu’il est parti seul rejoindre le califat en passant par Barcelone. Ils dressent un portrait au vitriol du grand frère. Hamza M. et Abdelmajid R. le décrivent tour à tour comme un « taré », un individu « bizarre » et « instable dans sa tête », « fou » et « sans pitié ». Son départ a surpris Hamza M. Il l’a découvert lors d’une conversation sur Skype avec un ami commun, alors qu’il l’avait vu « deux jours avant à la mosquée [de Lunel]« .

Le père des frères S., entendu en juillet 2015 par un enquêteur de la DGSI, explique que Yassine ne pratiquait pas la religion avant son départ. Son fils avait connu « plusieurs échecs », notamment une rupture qui a beaucoup pesé. « Ecarté par sa belle-famille », Yassine a « pété les plombs ». « Il avait une belle vie. Je pense que son départ est en partie dû à cette rupture. Il n’y avait rien du tout de religieux dans son quotidien », témoigne-t-il. Divorcé, il a laissé derrière lui une petite fille. En Syrie, il a refait sa vie, épousé une Française avec qui il a eu un fils sur place, relate Le Midi libre.

« Je finis les interrogatoires et je rentre chez moi », lance-t-il dans le reportage de France 2, assurant vouloir « oublier » ce qu’il a vécu. Une information non confirmée à ce stade par les autorités. Yassine glisse cependant disposer d’informations « confidentielles » sur l’existence de cellules dormantes en France. Une manière de tenter de monnayer un éventuel retour en France? Dans le cas d’individus majeurs arrêtés en Syrie, la doctrine de l’Elysée consiste à laisser les autorités locales se prononcer sur leur responsabilité. Pour le moment, les Kurdes syriens n’ont pas encore jugé de ressortissants étrangers djihadistes présumés.

 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/cerveau-des-attentats-de-paris-les-etats-unis-soupconnent-un-franco-marocain_1853127.html

« Cerveau » des attentats de Paris: les Etats-Unis soupçonnent un Franco-Marocain

 

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 23/11/2016 à 08:10

Qui a commandité les attentats de Paris et Bruxelles? Washington soupçonne un Franco-Marocain, Abdelilah Himich.

Qui a commandité les attentats de Paris et Bruxelles? Washington soupçonne un Franco-Marocain, Abdelilah Himich.REUTERS/Stringer

Washington a placé Abdelilah Himich, surnommé « Abu Sulayman al-Faransi », sur sa liste noire de « terroristes internationaux ». Cet ancien de la Légion étrangère est parti en Syrie en 2014 pour rejoindre Daech.

 

Son nom n’apparaît pas dans l’enquête française sur le 13 novembre 2015. Pourtant, les Etats-Unis ont inscrit mardi sur leur liste noire de « terroristes internationaux » un Franco-Marocain qu’ils soupçonnent d’avoir planifié les attentats de Paris et de Bruxelles.

Abdelilah Himich, surnommé « Abdel le légionnaire » ou « Abu Sulayman al-Faransi » est né en novembre 1989 au Maroc, a grandi à Lunel, commune près de Montpellier dans le sud de la France, ville marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes.

En le faisant figurer dans cette classification « terroriste » -ce qui déclenche une batterie de sanctions- le département d’Etat et le Trésor américains considèrent dorénavant le jeune homme comme un « terroriste international », une « figure des opérations extérieures (…) de l’organisation terroriste étrangère Etat islamique ».

Légion étrangère en Afghanistan

D’après Washington, Himich, parti en Syrie en 2014 pour rejoindre l’EI, a mis sur pied l’année suivante une « cellule de combattants étrangers européens, vivier d’auteurs d’attaques en Irak, en Syrie et à l’étranger ». Son « bataillon a pu compter à un moment 300 membres », avance la diplomatie américaine.

En outre, le centre français d’analyse du terrorisme (CAT) et une source proche du dossier en France rapportent que Abdelilah Himich « a fait son service militaire dans la Légion étrangère française pendant deux ans, période durant laquelle il a servi en Afghanistan ». Son parcours dans l’armée, à partir de 2008, expliquerait son « ascension rapide au sein de l’Etat islamique », estime le CAT.

La piste Abou Ahmed

Mais les autorités américaines vont plus loin et évoquent son rôle présumé dans les attaques de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015 (130 morts) et dans celles de Bruxelles le 22 mars dernier (32 morts) revendiquées par le groupe djihadiste.

Himich « a, selon des informations, été impliqué dans la planification des attentats », affirme un communiqué du département d’Etat, sans toutefois fournir davantage de détails sur la participation précise du Franco-Marocain aux attaques djihadistes en Europe.

LIRE AUSSI >> Sur la piste d’Abou Ahmed, insaisissable donneur d’ordre

D’autant que, à ce stade, il n’y a pas d’éléments sur Himich dans l’enquête judiciaire conduite par des juges antiterroristes à Paris sur les attentats du 13 novembre 2015. C’est le pseudonyme d’Abou Ahmed, parfois prononcé Abou Ahmad, qui ressort. Derrière cette kunya (surnom de combattants) se cacherait un djihadiste belge de 32 ans, Oussama Atar. « Il apparaît comme un coordinateur présumé des attentats, pas un commanditaire », confiait au début du mois à L’Express une source proche de l’enquête.

 

https://www.ladepeche.fr/article/2016/11/24/2465061-jihadiste-lunel-suspecte-usa-avoir-planifie-attentats.html

Publié le 24/11/2016 à 07:55
 
Un jihadiste de Lunel suspecté par les USA d’avoir planifié les attentats 

Terrorisme – Paris et Bruxelles

 

Abdelilah Himich, ancien de la Légion étrangère et habitant de Lunel (Hérault) serait aujourd'hui tombé en disgrâce et emprisonné dans une geôle de Daech. /Photo DR

Abdelilah Himich, ancien de la Légion étrangère et habitant de Lunel (Hérault) serait aujourd’hui tombé en disgrâce et emprisonné dans une geôle de Daech. /Photo DR

Les djihadistes de l'Hérault : de gros poissons... dans AC ! Brest image-zoom

Les Etats-Unis ont inscrit mardi sur leur liste noire de «terroristes internationaux» un Franco-Marocain, ancien de la Légion étrangère et habitant de Lunel. Il s lesoupçonnent d’avoir planifié les attentats de Paris et de Bruxelles même s’il n’apparaît pas dans l’enquête sur le 13 novembre 2015.

Abdelilah Himich, surnommé «Abdel le légionnaire» ou «Abu Sulayman al-Faransi» est né en novembre 1989 au Maroc, a grandi à Lunel, commune près de Montpellier dans l’Hérault, ville marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes.

En le faisant figurer dans sa classification «terroriste» – qui déclenche une batterie de sanctions comme le gel d’avoirs aux Etats-Unis, le blocage de comptes bancaires et l’interdiction pour tout ressortissant américain d’être en contact et de commercer avec eux – le département d’État et le Trésor américains considèrent dorénavant le jeune homme comme un «terroriste international», une «figure des opérations extérieures (…) de l’organisation terroriste étrangère État islamique» (lire interview ci-dessous).

D’après Washington, Himich, parti en Syrie en 2014 pour rejoindre l’EI, a mis sur pied l’année suivante une «cellule de combattants étrangers européens, vivier d’auteurs d’attaques en Irak, en Syrie et à l’étranger».

Son «bataillon a pu compter à un moment 300 membres», avance la diplomatie américaine.

Aucun élément contre lui dans l’enquête française

En outre, le centre français d’analyse du terrorisme (CAT) et une source proche du dossier en France rapportent qu’Abdelilah Himich «a fait son service militaire dans la Légion étrangère française pendant deux ans, période durant laquelle il a servi en Afghanistan».

Mais les autorités américaines vont plus loin et évoquent son rôle présumé dans les attaques de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015 (130 morts) et dans celles de Bruxelles le 22 mars dernier (32 morts) revendiquées par le groupe jihadiste.

Himich «a été impliqué dans la planification des attentats», affirme un communiqué du département d’État, sans toutefois fournir davantage de détails sur la participation précise du Franco-Marocain aux attaques jihadistes en Europe. Aujourd’hui, selon une source, «il serait depuis quelques mois tombé en disgrâce et aurait été placé en détention par l’EI».

D’autant que, à ce stade, il n’y a pas d’éléments sur Himich dans l’enquête judiciaire conduite par des juges antiterroristes à Paris sur les attentats du 13 novembre 2015. La justice française pourrait demander davantage d’explications au département d’État américain.

Son nom apparaît en revanche dans l’enquête ouverte en novembre 2013 sur les départs des jeunes jihadistes de Lunel.

Dans le cadre de cette enquête sur la filière de Lunel, Himich fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.


«On saura un jour le rôle qu’il a joué à Paris»

Selon les USA, Abdelilah Himich serait impliqué dans la planification des attentats de Paris et Bruxelles. Comment se fait-il que son nom ne soit même pas cité dans les enquêtes relatives à ces attaques ?

Pour l’heure, nous n’avons pas encore les moyens de vérifier cette affirmation des USA. Mais plusieurs sources disent la même chose et son rôle au sein de l’EI accrédite cette possibilité. Grâce à son passé de légionnaire, à sa connaissance du combat, Abdelilah Himich, qui est loin d’être un inconnu, a eu une ascension fulgurante au sein de l’organisation terroriste. C’est pourquoi il s’est rapidement retrouvé à la tête d’un bataillon de 300 Européens après avoir, dès son arrivée en Syrie en 2014, commandé l’unité constituée d’une vingtaine de jeunes de Lunel qu’il avait pour la plupart connu et recruté lorsqu’il vivait dans cette commune de l’Hérault. Il peut avoir permis ou facilité le retour en Europe et en France de certains des terroristes qui ont frappé Paris et Bruxelles. Il peut également avoir participé à leur formation, leur avoir apporté une aide logistique, lui dont la mission était de monter des attentats notamment en Europe. Nous saurons un jour le rôle qu’il a précisément joué à paris et Bruxelles

Tombé en disgrâce, Abdelilah Himich serait aujourd’hui emprisonné par Daesh. Qu’en est-il ?

Là encore, il est difficile de le vérifier mais plusieurs sources concordantes font état de cela. Quant à la raison pour laquelle il est incarcéré, là encore nous n’avons pas d’élément précis.

Les révélations américaines montrent-elles que nous sommes finalement loin de connaître toutes les personnes impliquées dans ces attaques ?

Ce genre d’attaques nécessite l’implication de plusieurs personnes au sein d’une chaîne complexe et collégiale. Sans doute d’autres jihadistes, pour l’heure non identifiés, ont pris par d’une manière ou d’une autre aux attentats de Paris et Bruxelles.

Est-ce à dire que nos services de renseignement et la collaboration entre les états ne sont pas assez efficaces ?

Le renseignement fonctionne beaucoup mieux qu’avant. D’importants moyens lui ont été alloués mais il reste maintenant à les décliner davantage sur le terrain et c’est ce à quoi travaillent ces services.

Recueilli par Guillaume Atchouel

 

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20171015-syrie-raqqa-ei-abdelilah-himich-cerveau-presume-13-novembre-question

Raqqa: le sort d’un cerveau présumé du 13-Novembre en question

 

Par RFI Publié le 15-10-2017 Modifié le 15-10-2017 à 01:29
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Les Forces démocratiques syriennes inspectent des armes retrouvées dans une ancienne position du groupe Etat islamique à Raqqa, le 7 octobre 2017. REUTERS/Erik De Castro

 

Les jihadistes étrangers présents à Raqqa font partie de l’accord d’évacuation conclu par des chefs tribaux, a déclaré un haut responsable du Conseil civil de Raqqa. Ces propos dissipent la confusion qui a entouré, toute la journée de samedi, l’accord d’évacuation des jihadistes de la capitale autoproclamée de l’EI

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

C’est le sort des jihadistes étrangers qui aurait retardé la mise en œuvre de l’accord d’évacuation des jihadistes de Raqqa. Celle-ci a finalement commencé samedi pour se poursuivre dans la nuit de samedi à dimanche. Selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, l’accord a été retardé à cause d’objections soulevées par les services de renseignements français, concernant l’un de ces combattants étrangers. Paris refuse en effet que le jihadiste soupçonné d’avoir planifié les attentats du 13 novembre 2015 soit exfiltré de la ville.

Rami Abdel Rahman faisait allusion à Abdelilah Himich, surnommé « Abdel le légionnaire » ou encore « Abou Souleyman al-Faransi ». Cet ancien légionnaire né à Rabat est accusé par les Américains d’être le cerveau des attentats de Paris et de Bruxelles. C’est le Français qui occupe le plus haut poste au sein du groupe Etat islamique. Il a dirigé une brigade de 300 hommes, essentiellement composée de jihadistes européens.

Selon le directeur de l’OSDH, les services français exigeraient qu’Abdelilah Himich soit arrêté ou éliminé. L’obstacle français aurait été levé, mais Rami Abdel Rahman ne précise pas sur quelle base. Finalement, les jihadistes quittent Raqqa avec 400 civils qui leur servent de boucliers humains, selon la chaîne panarabe al-Mayadeen, citant un chef tribal qui a participé aux négociations.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelilah_Himich

Abdelilah Himich

Abdelilah Himich
Surnom Abou Souleyman al-Faransi
Abdel le légionnaire
Naissance 16 novembre 1989 (28 ans)
Rabat (Maroc)
Origine Marocain
Allégeance Drapeau de la France France (2008-2010)
Drapeau de l'État islamique État islamique (depuis 2014)
Grade Émir
Commandement Brigade Tariq ibn Ziyad
Conflits Guerre d’Afghanistan
Guerre civile syrienne
Faits d’armes Bataille de Raqqa (2017)
Distinctions Médaille commémorative française
Médaille de l’OTAN
modifier Consultez la documentation du modèle

Abdelilah Himich, surnommé Abdel le légionnaire ou Abou Souleyman al-Faransi, né le 16 novembre 1989 à Rabat au Maroc, est un djihadiste marocain ayant vécu en France1,2.

Biographie

Ayant vécu à Lunel (Hérault)1, commune marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes3. Le 13 novembre 2008, il s’engage dans de la Légion étrangère, au sein du 2e régiment étranger d’infanterie1,4. Il combat en Afghanistan durant six mois, du 3 juillet 2009 au 6 janvier 2010, et reçoit deux décorations : la médaille commémorative française le 30 août 2009 et la médaille de l’OTAN le 1er janvier 20101,3. Selon sa fiche de service, hormis une ivresse l’empêchant de prendre son service le 4 juillet 2010, Abdelilah Himich est considéré comme un soldat exemplaire ; mais selon la mère de sa compagne, il revient « très marqué » par l’Afghanistan1.

Abdelilah Himich fait défection le 28 septembre 2010 en profitant d’une permission pour assister à l’enterrement de son père, il est déclaré déserteur et radié des contrôles de la Légion le 21 octobre 20101,3. Il retourne à Lunel, puis emménage à Salon-de-Provence avec sa compagne. Il est condamné à 48 000 euros d’amende et 3 ans de prison, dont un avec sursis le 19 avril 20133 après avoir été arrêté à la gare du Nord à Paris2 pour avoir transporté 1,2 kilogramme de cocaïne en 2011 entre Amsterdam et Paris3. Il purge 5 mois de prison2. Après avoir manqué le concours d’aide-soignant, il fréquente des personnes radicalisées et devient l’émir d’un petit groupe de candidats au départ en Syrie3.

Il quitte Lunel dans la nuit du 6 au 7 février 2014 et rejoint la Syrie1. Il aurait d’abord intégré un petit groupe appelé Jaych Mohammed, avant de rallier l’État islamique1. Nommé « émir » et placé à la tête d’un groupe de 50 hommes, il participe à ses premiers combats en mars dans la région de Raqqa où il est blessé à l’épaule par un éclat d’obus1. Quelques mois plus tard, il est nommé émir de la brigade Tariq ibn Ziyad, forte de 300 combattants1. Sa compagne le rejoint également en Syrie et lui a donné un fils, Souleyman3.

En 2015, il aurait pris part à la formation du commando responsable des attentats du 13 novembre et de Bruxelles5.

Le 22 novembre 2016, les services secrets américains rendent publique leur enquête sur les attentats. Le département d’Etat inscrit Abdelilah Himich, sur sa liste noire des terroristes étrangers comme un « responsable des opérations extérieures » de l’État islamique et qu’il « aurait été impliqué [was reportedly involved] dans l’organisation des attentats de Paris en novembre 2015 et de Bruxelles de mars 2016, mais l’information n’est pas validée par la justice française1 ». Une source de confusion possible serait le témoignage d’un survivant du Bataclan qui raconte avoir entendu un des deux terroristes, encore vivants après que l’un d’eux a été abattu par un policier, s’adresser à son complice pour lui demander s’il « comptait appeler Souleymane », mais les enquêteurs français attribuent cette évocation du prénom Souleymane à Ibrahim El Bakraoui dont la kunya est Abou Souleyman al-Baljiki, qui meurt en se faisant exploser à Bruxelles le 22 mars 20163.

Il serait toutefois l’un des Français les plus importants au sein de l’EI, surtout depuis la mort d’Abou Mohammed al-Adnani, ancien porte-parole du groupe et principal coordinateur des attentats de Paris, tué en août par une frappe de drone américain2. Il est rapporté aussi qu’il serait tombé en disgrâce et aurait été emprisonné6.

En 2017, il aurait pris part à la bataille de Raqqa contre les Forces démocratiques syriennes ; son sort n’est pas connu, il pourrait avoir été fait prisonnier ou aurait fait partie du convoi de djihadistes évacués de la ville après la conclusion d’un accord négocié par le Conseil civil de Raqqa7,8.

Article connexe

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Soren Seelow, « Abdelilah Himich, le légionnaire devenu cadre de l’organisation Etat islamique » [archive], lemonde.fr, 23 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  2. a, b, c et d Thomas Liabot, « Abou Souleymane, un légionnaire devenu commandant de Daech? » [archive], lejdd.fr, 20 octobre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  3. a, b, c, d, e, f, g et h « Abdelilah Himich, de soldat de la Légion étrangère à lieutenant de l’EI » [archive], nouvelobs.com, 23 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  4. Samuel Forey, Le sanglant parcours dans l’EI du légionnaire de Lunel [archive], Le Figaro, 28 février 2017.
  5. Nicolas Hénin, « Profession : formateur de djihadistes » [archive], lepoint.fr, 6 décembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  6. Guillaume Atchouel, « Un jihadiste de Lunel suspecté par les USA d’avoir planifié les attentats » [archive], ladepeche.fr, 24 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  7. Madjid Zerrouky et Allan Kaval, « Avant la chute de Rakka, la question stratégique du sort des étrangers de l’EI » [archive], lemonde.fr, 16 octobre 2017.
  8. Paul Khalifeh, Raqqa: le sort d’un cerveau présumé du 13-Novembre en question [archive], RFI, 15 octobre 2017.

 

L’escroc et cybercriminel de Béziers reste accroc à Satanistique…

En fait, il l’est derechef plus que jamais depuis le 9 décembre 2017.

Allez savoir pourquoi…

 

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Après les dijhadistes du Lot, ceux de l’Hérault…

Non m’enfin, les gars… il nous faut des témoignages complets…

 

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/un-djihadiste-francais-detenu-en-syrie-je-veux-retourner-chez-moi_1978052.html

Un djihadiste Français détenu en Syrie: « Je veux retourner chez moi »

 

Par LEXPRESS.fr , publié le 21/01/2018 à 12:44 , mis à jour à 14:09

Depuis la chute de Daech en Syrie et en Irak, une quarantaine de djihadistes français ont été capturés, la plupart par des combattants kurdes.

Depuis la chute de Daech en Syrie et en Irak, une quarantaine de djihadistes français ont été capturés, la plupart par des combattants kurdes.afp.com/Joseph Eid

 

Un Français engagé dans les rangs de Daech, puis capturé par les forces kurdes, témoigne à visage découvert sur France 2. Il prétend ne pas être un combattant, et dit espérer rentrer en France.

 

Il a 30 ans et est originaire de Lunel, dans l’Hérault. France 2 a pu interviewer, à visage découvert, un Français détenu par les forces kurdes en Syrie qui soupçonné d’avoir combattu dans les rangs du groupe Etat islamique. « Je veux retourner chez moi », explique le jeune homme.

LIRE AUSSI >> Retour de djihadistes: la délicate politique du « cas par cas » de Macron

Il assure ne pas être venu en Syrie pour combattre: « Je suis venu sans idéal, je suis venu je ne connaissais aucune sourate. Je suis venu chercher mon petit frère. » Comme le montre la chaîne publique, les deux Français posent pourtant sur plusieurs photos, ensemble, les armes à la main.

« Je finis les interrogatoires et je rentre chez moi »

Depuis la chute de Daech en Syrie et en Irak, une quarantaine de djihadistes français ont été capturés, la plupart par des combattants kurdes. Plusieurs d’entre eux, dont deux femmes, ont demandé le rapatriement pour être jugés en France. C’est aussi le cas de ce Français. « Ils m’ont dit que je finis les interrogatoires et je rentre chez moi », dit-il.

Pendant l’interview, un Français engagé volontaire au sein des forces kurdes se tient posté derrière lui et finit par l’interpeller. « Tu penses que ça va être aussi facile que ça de rentrer chez toi après avoir été avec l’État islamique? Avoir vu des gens se faire décapiter et ne pas avoir réagi? », lance le membre des forces kurdes. « Tu crois vraiment que les gens vont te laisser partir comme ça sans avoir rien fait? »

« Tu crois que nous on va oublier? »

« Tu crois que, nous, on va oublier? », poursuit le soldat français. « Qu’on va oublier tous les gens qui sont morts dans cette guerre? Tous nos camarades qui sont tombés à cause des gens comme toi. » « Je n’ai pas pris les armes », assure son prisonnier.

LIRE AUSSI >> Daech: quel sort pour les djihadistes français détenus en Irak et en Syrie?

Pour Paris, le cas de ces djihadistes est sensible. En novembre, Emmanuel Macron résumait ainsi sa politique: leur sort sera examiné au « cas par cas ». Début janvier, le gouvernement a assuré que ceux arrêtées dans le « Kurdistan syrien » seront « jugées là-bas » si les « institutions judiciaires sont en capacité d’assurer un procès équitable » avec des « droits de la défense respectés ».

Les Kurdes prêts « à s’arranger »

Les Kurdes se disent prêts « à s’arranger ». « Avec la France, un pays allié, on peut trouver une entente qui arrange au mieux, sachant que la priorité est que ces terroristes doivent rendre compte de leurs crimes », a indiqué Khaled Issa, représentant en France du Kurdistan syrien. « Une fois l’instruction terminée, nous verrons le sort réservé à ces terroristes en fonction de l’entente avec l’État allié » concerné, ajoute-t-il.

Ce dimanche, la justice irakienne s’est prononcée pour la première fois pour la peine capitale à l’encontre d’une femme européenne, une Allemande, pour avoir rejoint le groupe djihadiste Etat islamique (EI).

 

 

A Figeac, dans le Lot, même les éléments s’y mettent…

Bon, et maintenant, ils vont causer, les gars ?

 

https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/21/2726056-rivieres-lotoises-debordent-routes-coupees-bas-figeac-inonde.html

Publié le 21/01/2018 à 10:29, Mis à jour le 21/01/2018 à 10:57
 
Les rivières lotoises débordent : des routes coupées, le bas de Figeac inondé 

Intempéries Grand Sud

Photo illustration./ Archives DDM

Photo illustration./ Archives DDM

A Figeac, dans le Lot, même les éléments s'y mettent... dans AC ! Brest image-zoom

La situation au niveau des rivières lotoises s’est aggravée dans la nuit. Le Célé a dépassé sa crue de 2009 et inonde le bas de la ville de Figeac, la D 662 est coupée à hauteur du stade de Londieu, les quais Bessières et l’avenue Maréchal Foch sont également coupés. Inquiétude dans le village de Ceint d’eau à la sortie de Figeac, où les pompiers effectuent actuellement des recherches pour retrouver un couple de personnes âgées dont la maison s’est retrouvée cernée par les eaux.

La RD 662 entre Figeac et Cajarc est coupée à Frontenac, l’eau passe sur la chaussée sur 100 mètres de longueur. Toujours dans le même secteur la RD2 reliant Lissac-et-Mouret à Figeac, est coupée. La rivière Dordogne coupe la RD23 entre Gluges et Creysse. Sur Gramat, la D 15, la zone de la Plaine et l’hippodrome sont sous les eaux. Un éboulement est signalé sur la D 43 à Vayrac, des arbres sont tombés sur la D 19. La crue de la Cère à Bretenoux a déjà atteint le niveau de celle enregistrée au début du mois.

Quelques habitants partagent ce matin sur les réseaux sociaux, l’état de certaines rues ou infrastructures de la ville lotoise.

D’autres clichés, pris cette nuit, montrent la crue impressionnante du Célé à Figeac.

JEAN-MICHEL FABRE

 

Affaire Patricia Bouchon : où sont les journalistes ?

Bien évidemment, cette question ne s’adresse pas aux journalistes qui sont eux-mêmes impliqués dans cette affaire, pas plus qu’à ceux qui savent de leurs amis ou de leurs proches directement impliqués dans l’assassinat de cette femme qui les dérangeait, le 14 février 2011 à Bouloc. Elle s’adresse aux autres.

Comment se fait-il qu’il faille attendre l’article de l’Express du 18 janvier 2018 à 13h38 pour apprendre qu’en définitive, rien, mais alors, rien ne colle dans les accusations portées contre l’unique suspect que les gendarmes ont bien voulu charger ?

Rappelons à cet égard que dès l’année 2011, les enquêteurs savent parfaitement bien qu’ils ont affaire à plusieurs criminels ou, au moins, que l’auteur des faits a des complices qui ont manipulé le corps de la victime, puisqu’ils y ont relevé plusieurs ADN  : soit ils se sont tous acharnés dessus et l’ont ensuite caché à l’endroit où il a été retrouvé, soit le tueur a des complices qui l’ont seulement aidé à cacher le corps.

En vérité, bien des gens savent depuis longtemps que le crime, qui est un assassinat et non un meurtre, a bien été ourdi et commis par cette association de malfaiteurs dont les leaders sont connus.

Egalement, on savait depuis le début que l’ADN de Laurent Dejean ne correspondait à aucun de ceux trouvés sur la victime.

Mais voilà que l’on nous dit aussi aujourd’hui que contrairement à ce que la presse avait toujours rapporté jusque-là, il n’aurait en fait jamais été reconnu par aucun témoin, et que par ailleurs sa voiture n’était pas non plus celle aperçue à proximité du lieu où furent retrouvées des traces d’agression de la victime.

Ne reste donc que son comportement étrange après les faits, bien moins probant que les nombreuses traces laissées par les assassins, surtout les plus connus d’entre eux, qui dès l’époque des faits s’exprimaient publiquement sur le crime et ses mobiles.

Laurent Dejean en fut-il un des complices ?  Ce n’est pas exclu.

 

 

http://www.midilibre.fr/2018/01/18/meurtre-d-une-joggeuse-pres-de-toulouse-en-2011-le-principal-suspect-innocente,1615862.php

Meurtre d’une joggeuse près de Toulouse en 2011 : le principal suspect innocenté ?

 

il y a 1 jour 18 MIDI LIBRE
Meurtre d'une joggeuse près de Toulouse en 2011 : le principal suspect innocenté ?

Des experts de la brigade scientifique font des relevés à l’endroit où ont été retrouvés les effets personnels de Patricia Bouchon, une joggeuse disparue, et une trace de sang, le 15 février 2011 à l’entrée de la commune de Bouloc.

AFP / PASCAL PAVANI

 

A près trois ans de détention, Laurent Dejean pourrait être disculpé du meurtre de Patricia Bouchon à Bouloc, en 2011.

Le principal suspect dans l’affaire du meurtre de Patricia Bouchon, à Bouloc (Tard-et-Garonne) en 2011, pourrait bientôt sortir blanchi de cette affaire. C’est en tout cas le sens de la décision prise par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse, qui statuait ce jeudi 18 janvier sur le renvoi de Laurent Dejean devant la cour d’assises.

L’homme est en détention depuis trois ans. Il a été arrêté en 2015, soupçonné d’être l’auteur d’un meurtre sur Patricia Bouchon, disparue le 14 février 2011 alors qu’elle effectuait son jogging sur la commune de Bouloc, au nord de Toulouse. Son corps avait été retrouvé 45 jours plus tard dans une canalisation. Elle avait été étranglée.

Deux éléments pour un non-lieu

Au terme d’un feuilleton qui pourrait bien se transformer en erreur judiciaire, les avocats de la défense et l’avocat général ont requis à l’unisson un non-lieu dans cette affaire. Pour Me Debuisson, avocat de Laurent Dejean interrogé par nos confrères de La Dépêche, « C’est la conclusion de trois ans de détention subis et de l’analyse de 50 000 feuillets. Il y a convergence de point de vue puisqu’à l’évidence les quelques éléments qui pourraient être retenus à charge ne sont pas suffisants pour qu’il soit renvoyé devant la cour d’assises ».

Cette demande de non-lieu s’appuie sur deux éléments : l’ADN masculin retrouvé n’est pas celui de Laurent Dejean. Par ailleurs, il nie toujours être le conducteur de la Clio aperçue dans le secteur de la disparition à 4 h du matin. Conducteur dont aucun élément ne permet de le relier à l’affaire.

 

https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/rebondissement-dans-le-meurtre-d-une-joggeuse-pres-de-toulouse-non-lieu-requis_1977282.html

Rebondissement dans le meurtre d’une joggeuse près de Toulouse: non-lieu requis

 

Par AFP , publié le 18/01/2018 à 13:38 , mis à jour à 13:38

 

Le palais de justice de Paris accueille le 3e procès AZF

Le palais de justice de Paris accueille le 3e procès AZFafp.com/Thomas SAMSON

Toulouse – Le parquet général a requis jeudi un non-lieu devant la chambre de l’instruction contre Laurent Dejean écroué depuis février 2014 pour le meurtre d’une joggeuse, Patricia Bouchon, en 2011 à Bouloc, près de Toulouse, a-t-on appris auprès de la défense.

 

Dans son réquisitoire, l’avocat général Pierre Bernard est allé à l’encontre du juge d’instruction qui avait renvoyé le principal suspect aux assises et a estimé qu’il n’y avait pas dans le dossier de 50.000 pages les éléments nécessaires pour un renvoi devant la cour, a expliqué à l’AFP Me Guy Debuisson.

« C’est une conclusion logique. L’avocat général a fini par s’associer à notre thèse, notamment avec deux éléments disculpants, l’absence d’ADN et la voiture » vue sur les lieux qui n’était pas la sienne, a ajouté Me Debuisson, rappelant que le parquet s’était auparavant toujours opposé aux demandes de remise en liberté.

L’arrêt de la chambre d’instruction a été mis en délibéré au 15 février.

Dans cette affaire, Laurent Dejean avait été gardé à vue à deux reprises avant d’être finalement interpellé le 9 février 2014 puis mis en examen pour « homicide volontaire » et écroué.

Le 14 février 2011, Patricia Bouchon, 49 ans, secrétaire dans un cabinet d’avocats toulousains et mère de famille, était partie vers 04H30 faire son jogging autour de Bouloc, à 25 km au nord de Toulouse.

Son corps avait été retrouvé un mois et demi après, vertèbres et crâne enfoncés, un gant en latex enfoncé dans la gorge. Son meurtrier avait aussi essayé de l’étrangler mais aucun abus sexuel n’avait pu être mis en évidence.

Lors de sa mise en examen, le suspect avait été présenté comme « psychotique« , ayant déjà subi des hospitalisations d’office et des « traitements très lourds. Il était aussi adepte des « paradis artificiels, alcool et toxiques divers », selon le parquet.

Cet ancien plaquiste avait demandé un arrêt de travail, dix jours après le meurtre, pour suivre des soins psychiatriques, et n’avait pas repris son emploi.

Selon la défense, l’enquête n’a depuis pas permis de rattacher M. Dejean au crime avec deux éléments principaux: « L’ADN retrouvé sur la victime est celui d’un homme mais pas le sien et la voiture aperçue sur les lieux était une Clio grise alors que la sienne était blanche« .

En outre, M. Dejean « n’a jamais été reconnu par celui qui avait permis à la police de faire le portrait-robot » en 2013 et « les témoins auditifs de la scène n’ont pas reconnu sa voix« , a encore fait remarquer Me Pierre Debuisson.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-d-une-joggeuse-a-bouloc-la-detresse-de-la-famille-apres-le-non-lieu-20-01-2018-7511844.php

Meurtre d’une joggeuse à Bouloc : la détresse de la famille après le non-lieu

 

>Faits divers|Jean-Marc Ducos| 20 janvier 2018, 9h15 |5
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Le corps de Patricia Bouchon a été retrouvé début avril 2011 dans une canalisation.LP/MATTHIEU DE MARTIGNAC

 

Au grand dam de la famille de la joggeuse tuée, le parquet a requis un non-lieu en faveur du suspect incarcéré depuis trois ans.

C’est un « coup de massue ». Un « coup de poignard de la justice » pour la famille de Patricia Bouchon, 49 ans, secrétaire médicale disparue le 14 février 2011 au petit matin à Bouloc (Haute-Garonne), lors de son jogging habituel, et dont le corps avait été retrouvé le 7 avril caché dans une canalisation d’eau sous un chemin à Villematier.

Jeudi, le parquet général de Toulouse a requis un non-lieu en faveur de Laurent Dejean, 37 ans, le premier suspect dans cette affaire d’homicide sans mobile apparent, arrêté trois ans après les faits en février 2014. Il habitait le même village que la victime et ce fils de maçon, ancien artisan monteur de cloisons à la vie chaotique, avait déjà subi plusieurs hospitalisations en milieu psychiatrique. « Nous avons l’impression que ce magistrat n’a pas lu le dossier », lâche Sandra D., 52 ans, la sœur de Patricia Bouchon. Le juge d’instruction, lui, avait ordonné le renvoi du mis en examen devant les assises.

Une enquête jugée insuffisante

Alors que le parquet s’était jusque-là toujours opposé aux différentes demandes de remise en liberté du suspect, le même parquet a estimé que l’instruction était « insuffisante » pour le « renvoyer devant une cour d’assises », selon M e Guy Debuisson, l’avocat du mis en examen.

L’ex-artisan avait été désigné après la diffusion tardive en 2013 d’un portrait-robot réalisé dès le printemps 2011. Laurent Dejean avait été placé en garde à vue une première fois en octobre 2011, par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, car sa voiture, une Renault Clio, correspondait à celle aperçue ce matin-là. Plusieurs témoignages indiquaient la présence d’une voiture de cette marque sur le parcours emprunté par la mère de famille. Laurent Dejean était connu pour passer des nuits entières à rôder sur les routes de la région et pour ses moments de colère explosive que les gendarmes locaux affrontaient.

Des «charges concordantes» mais pas d’ADN

Lorsqu’il est arrêté en février 2014, la voiture a disparu. Elle est restée introuvable malgré toutes les recherches. Une éventuelle preuve volatilisée. « Il y a pourtant 37 témoins qui disent qu’il possédait ce type de voiture. Il dit l’avoir vendue de la main à la main à des gens du voyage… » peste Me Stéphane Julliard, l’avocat de la fille de la victime, qui trouve l’explication « un peu courte ».

Sur la scène de crime initiale, maculée de sang, aucun ADN du suspect n’a été mis en évidence, pas plus que sur les vêtements et bijoux de la victime qui avait un gant en latex enfoncé dans la gorge. « Il existe pourtant de nombreuses charges concordantes et cela suffit à le renvoyer », insiste Me Julliard. Il en veut pour preuve ce changement de comportement du suspect après la mort de la joggeuse. Il multiplie les arrêts de travail. Puis quitte subitement son emploi. Lors de sa dernière garde à vue, il embrasse même la photo de la victime et demande pardon. « Il n’y a certes pas de preuves irréfutables. Mais tous ces indices, ces doutes, cela mérite qu’il y ait un débat devant une cour d’assises. Nous avons bien des questions à lui poser », martèle Me Julliard, qui prévient déjà que si ce non-lieu est confirmé le 15 février, il se « pourvoira en cassation ». « Il ne s’agit pas d’avoir un coupable pour un coupable, mais de connaître la vérité sur la mort de Patricia. Et il est le seul à savoir », reste persuadée la sœur de la victime.

 

http://www.20minutes.fr/toulouse/2161435-20171101-toulouse-suspect-meurtre-joggeuse-bouloc-demande-remise-liberté

Justice Le suspect du meurtre de la joggeuse de Bouloc demande sa remise en liberté

Toulouse: Le suspect du meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc, demande sa remise en liberté

 

JUSTICE Triste coïncidence, le suspect du meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc, tuée en février 2011, a demandé mardi sa remise en liberté…

H.M.

Publié le 01/11/17 à 10h50 — Mis à jour le 01/11/17 à 11h44

 

Lors de la marche silencieuse en hommage à Patricia Bouchon, la joggeuse tuée il y a un an à Bouloc. 14/02/11 Bouloc

Lors de la marche silencieuse en hommage à Patricia Bouchon, la joggeuse tuée il y a un an à Bouloc. 14/02/11 Bouloc — FRED SCHEIBER / 20 MINUTES

 

Patricia Bouchon aussi avait l’habitude de faire son jogging dans la campagne autour de son domicile. Elle a elle aussi croisé la route d’un meurtrier. Hasard du calendrier judiciaire, alors que le corps d’Alexia Daval vient d’être formellement identifié, l’assassinat d’une autre joggeuse, celle de Bouloc, en Haute-Garonne, tuée le 14 février 2011, refait surface.

>> A lire aussi : Haute-Saône: Le corps brûlé retrouvé est bien celui de la joggeuse Alexia Daval

Laurent Dejean, l’homme mis en examen et placé en détention préventive pour le meurtre de Patricia Bouchon, a en effet demandé mardi 31 octobre, une nouvelle fois, sa remise en liberté devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse.

Retrouvée 45 jours plus tard

Patricia Bouchon, une mère de famille de 49 ans qui travaillait dans un cabinet d’avocats, courait très souvent au petit matin avant d’aller travailler. Le jour de sa disparition, elle a quitté son domicile de Bouloc à 4h30. C’est son mari qui, ne le voyant pas rentrer, a donné l’alerte.

Le corps de la joggeuse de Bouloc a été retrouvé 45 jours plus tard, dans une canalisation, à une quinzaine de kilomètres de Bouloc. Elle est morte par strangulation et un gant de latex a été retrouvé dans sa bouche.

>> A lire aussi : Meurtre de la joggeuse de Bouloc: Les indices qui ont conduit à la mise en examen

Laurent Dejean, entendu une première fois par les enquêteurs dès 2011, a été interpellé et mis en examen quatre ans plus tard, en février 2015. Parmi les charges retenues par le parquet contre ce trentenaire, originaire de la région et à tendances psychotiques, des propos ambigus tenus à des proches et un congé maladie pris immédiatement après la disparition de Patricia Bouchon.

Des témoins ont aussi aperçu une Clio de couleur claire, à l’heure présumée du crime sur le petit chemin où une boucle d’oreille et des cheveux de la joggeuse ont été retrouvés. La voiture n’a jamais été retrouvée mais plusieurs témoins ont attesté que Laurent Dejean en conduisait une à l’époque.

>> A lire aussi : Joggeuse de Bouloc: L’homme mis en examen «clame son innocence», selon son avocat

Le suspect, dont les avocats précisent que l’ADN ne correspond pas à ceux retrouvés sur le corps, a toujours nié farouchement.

La cour d’appel de Toulouse rendra sa décision sur son maintien ou non en détention provisoire ce lundi 6 novembre.

 

http://www.20minutes.fr/toulouse/1537059-20150209-joggeuse-bouloc-homme-mis-examen-clame-innocence-selon-avocat

Toulouse Joggeuse de Bouloc: L’homme mis en examen «clame son innocence», selon son avocat

Joggeuse de Bouloc: L’homme mis en examen «clame son innocence», selon son avocat

 

INTERVIEW Défendu par Raphaël Darribère, Laurent Dejean a été placé en détention pour le meurtre de Patricia Bouchon en février 2011…

Propos recueillis par Beatrice Colin

Publié le 09/02/15 à 18h40 — Mis à jour le 06/11/17 à 14h50

 

Raphaël Darribère, l'un des deux avocats de Laurent Dejean, mis en examen le 9 février 2015 pour

Raphaël Darribère, l’un des deux avocats de Laurent Dejean, mis en examen le 9 février 2015 pour — Alexandre Gelebart / 20 Minutes

 

Laurent Dejean, un habitant de Bouloc de 34 ans, a été mis en examen ce lundi pour «homicide volontaire» et écroué dans le cadre du meurtre de Patricia Bouchon. Cette femme de 49 ans a disparu le 14 février 2011 alors qu’elle faisait son jogging avant d’être retrouvée morte 44 jours plus tard. L’un de ses deux avocats, Raphaël Darribère, répond aux questions de 20 Minutes Toulouse.

Votre client vient d’être mis en examen. Reconnaît-il les faits?

Il conteste les faits qui lui sont reprochés. Il clame son innocence comme il l’a toujours fait.

Le procureur de la République a parlé d’indices concordants pour justifier sa mise en examen. Sont-ils suffisants selon vous?

Les éléments à charge qui pèsent contre mon client paraissent aujourd’hui fragiles. Le procureur parle d’un faisceau d’indices, mais nous en sommes plutôt au stade des suspicions. Nous souhaitons, avec son autre avocat, Marwan Hatoum, que les investigations se poursuivent pour permettre à notre client d’être innocenté.

Votre client a-t-il un alibi?

L’alibi fait partie de l’enquête. Devant les juges, il s’expliquera sur son emploi du temps.

Il nie avoir été en possession d’une Clio, qui pourrait être celle repérée sur les lieux de la disparition de Patricia Bouchon. Pourtant, 24 personnes affirment qu’il en a eu une…

Il conteste avoir été propriétaire et même usager d’une Clio.

Est-il psychotique et sous traitement?

Il est actuellement sous traitement. Sa personnalité mérite d’être éclairée par des expertises psychiatriques.

Dans quel état d’esprit est votre client?

Il est très choqué par sa mise en examen et la décision de placement détention. Il est toujours resté à la disposition de la justice et toujours présent à Bouloc.

 

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Yin

cuy gracioso 3

Aime le potage

Avis du 3 février 2015

Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.

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Avis

Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.

Avis du 24 janvier 2015

Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né. En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées. Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.

Avis du 26 janvier 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.

Avis du 31 janvier 2015

Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.

Avis du 1er février 2015

Retour de mes statistiques "basiques".

Avis du 3 février 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.

Avis du 6 février 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.

Avis du 11 février 2015

Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.

Avis du 26 février 2015

Statistiques "basiques" enfin débloquées !

Avis du 27 février 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !

Avis du 4 mars 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.

Avis du 7 mars 2015

Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.

Avis du 25 mars 2015

Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.

Avis du 2 avril 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour.

Avis du 26 avril 2015

Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.

Avis du 28 avril 2015

Statistiques de retour. Merci.

Avis du 7 mai 2015

Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.

Avis du 10 mai 2015

Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".

Avis du 14 mai 2015

Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.

Avis du 3 octobre 2015

Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.

Avis du 5 octobre 2015

Statistiques "avancées" de retour ce soir. Merci.

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