A ce stade de visites compulsives d’un blog en sommeil manifeste, il faudrait qu’il songe à consulter un bon psychiatre ou que ses amis l’adressent à un professionnel compétent.
Le 9 avril dernier, je vous avais signalé un subit afflux de lecteurs russes sur Satanistique au tout début de ce mois. Ce sont ensuite des Ukrainiens qui ont consulté ce blog en nombre durant quelques jours.
En voici la trace dans mes statistiques de blog de ces dernières semaines :
Au pays des dingues dits « déconnologues », on n’arrête pas le progrès mais on se fait parfois arrêter, comme hier soir l’éminent pervers décrit et nommé ci-dessous.
Je signale au passage avoir eu des lecteurs en provenance de l’Université de Nice – peut-être ce monsieur, au moins deux des thèmes que j’aborde régulièrement étant susceptibles de l’intéresser – et rappelle que les « déconnologues » de la bande du cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi se sont bien acharnés sur moi à compter de l’été 2008 pour avoir notamment relayé dès cette époque dans mes commentaires publics anonymes sur le site Rue89, et plus tard dans mes publications anonymes sur le site Le Post, des informations de la presse locale relatives aux condamnations pour viols et agressions sexuelles sur plusieurs de ses anciens patients mineurs de l’ancien psychiatre brestois Serge Rodallec.
Ce dernier avait fui à l’étranger pour échapper à la justice française à l’automne 2005 après une troisième plainte d’un de ses anciens patients, puis avait été condamné en son absence en fin d’année 2007 et venait d’être retrouvé en Thaïlande, où il vivait sous un nom d’emprunt, à l’occasion d’un banal contrôle d’identité, lorsque ses amis de la bande du psychopathe Cyprien Luraghi avaient obtenu la suppression de mon compte et de tous mes écrits sur le site Le Post au mois de février 2010.
J’avais alors eu le tort d’informer mes lecteurs du Post de son arrestation en Thaïlande…
Dès le printemps 2010, j’avais republié ces articles sur mon tout nouveau blog « Un petit coucou » chez OverBlog en informant mes lecteurs du retour forcé sur le sol français du pédophile, afin qu’il soit de nouveau jugé.
C’est là que le cyberharceleur quasi professionnel NEMROD34 avait commencé à intervenir en vue d’obtenir la suppression de ce blog ouvert fin mars 2010, et aussi, comme prévu dès le mois de février 2009 selon son complice le « déconnologue » pseudonymé « Homere », Français originaire de l’Hérault exerçant comme hôtelier en Thaïlande, mon internement psychiatrique « à vie » et des condamnations les plus lourdes possible à mon encontre.
Depuis lors, l’ancien psychiatre brestois et pédophile Serge Rodallec a bien perdu tous ses nouveaux procès et purge une peine de réclusion criminelle d’une durée de 13 ans, mais contre toute attente, ses soutiens hyper actifs de la bande du cybercriminel Cyprien Luraghi sont parvenus à obtenir ce qu’ils voulaient dans une très large mesure.
Cependant, pour eux comme pour leurs victimes, rien n’est fini tant que celles-ci n’ont pas toutes été assassinées. Or, il en reste encore qui se battent…
Par Jérémie Pham-Lê, publié le 28/04/2017 à 11:45 , mis à jour à 12:46
Patrick Amoyel, psychanalyste fondateur de l’association Entr’autres, est suspecté d’avoir abusé de plusieurs patientes. Capture d’écran.BFMTV
Fondateur d’une association de lutte contre la déradicalisation, le psychanalyste niçois a été mis en examen jeudi soir pour viols sur mineurs et écroué.
L’affaire ne concerne pas ses activités de « spécialiste du djihadisme ». Mais elle vient jeter le trouble sur le sérieux et le professionnalisme de l’individu, alors que les structures de déradicalisation font l’objet de critiques récurrentes. Le psychanalyste niçois Patrick Amoyel a été mis en examen jeudi soir pour « viols par personne ayant autorité » et « exercice illégale de la médecine », indique une source proche de l’enquête à L’Express, confirmant en partie une information de Nice Matin. Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Nice.
L’homme est le fondateur de l’association Entr’autres, chargée par l’Etat de lutter contre l’embrigadement religieux des jeunes, dans une région durement touchée par le phénomène. Ce n’est pas dans ce cadre qu’il est mis en cause mais pour les activités de son cabinet privé de Nice, récemment fermé. L’homme se présentait comme psychiatre alors qu’il était psychanalyste, une profession non réglementée.
« Une psychanalyse des doigts »
Selon nos informations, Patrick Amoyel est suspecté d’avoir abusé de plusieurs patientes entre fin 2011 et début 2013. L’affaire n’a été portée à la connaissance de la justice que fin décembre 2016, à la suite de plusieurs plaintes. « Les faits ont été clairement établis pour une victime mineure de 16 ans. Mais d’autres témoignages sont en train d’être vérifiés. Et des investigations vont être menées pour vérifier qu’il n’existe pas d’autres victimes sur d’autres périodes d’activités », précise notre source.
Entendue, la Niçoise de 16 ans a décrit « de manière circonstanciée » des actes d’attouchements sexuels. De son côté, Patrick Amoyel a plaidé devant les enquêteurs des gestes pratiqués à des fins thérapeutiques. « Pour lui, il existe une psychanalyse des doigts. Dans son cabinet, les séances ne se limitaient pas à la parole pure », ironise la même source proche de l’enquête.
Conduites par un juge d’instruction, les investigations ont été confiées à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Marseille.
Un spécialiste du djihadisme accusé d’agressions sexuelles
PAR CHRISTOPHE PERRIN Mis à jour le 28/04/2017 à 06:52 Publié le 28/04/2017 à 06:49
Le Niçois Patrick Amoyel a été placé en détention provi…
Photo F. F.
Le psychanalyste et psychothérapeute niçois Patrick Amoyel a été mis en examen ce jeudi soir et écroué. Il est soupçonné d’agressions sexuelles.
Un juge d’instruction a été nommé pour poursuivre les investigations des gendarmes de la section de recherche de Marseille.Patrick Amoyel était devenu en quelques mois une figure de la lutte contre la radicalisation islamiste. Il organisait nombre de colloques, supervisait la formation des agents publics sur cette question.« Entr’autres », son association, intervient auprès des familles confrontées à la dérive radicale de leurs proches.
Directeur de recherches freudiennes à l’université Nice Sophia Antipolis, il donnait des conférences dans toute la France sur le sujet, y compris à l’École nationale de la magistrature de Bordeaux.
Surnommé aussi le « psy du djihad », son aura qui lui attirait la confiance des pouvoirs publics, avait aussi suscité des critiques. D’autres spécialistes lui reprochaient notamment son manque de publications scientifiques.
Selon le peu d’informations qui a filtré sur cette affaire judiciaire, les faits reprochés ne seraient pas en lien direct avec son travail sur l’islam radical.
Plusieurs victimes se seraient manifestées auprès du parquet de Nice qui a amassé suffisamment de charges, semble-t-il, pour conduire à la mise en examen de cette personnalité.
Le juge des libertés et de la détention s’est rangé ce jeudi soir à l’avis du parquet et a décidé de placer le psychanalyste en détention provisoire.
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Charles Baudelaire (1859)
P.S. : En cherchant la vidéo qui convenait pour illustrer cet article de blog, je me suis aperçue que Jean-Luc Mélenchon avait déjà lu le poème lors de son meeting du 29 mars 2017 au Havre. Pfff… Quel imposteur !
« Si les policiers n’étaient pas armés, ils n’auraient pas été visés », et les militaires non plus ne seraient pas visés s’ils n’intervenaient pas dans divers conflits armés au lieu de livrer en douce tous leurs joujoux aux « rebelles » ou révolutionnaires de tous poils…
Hu ! Hu !
Ne serait-ce pas un agent de la CIA que l’on voit désormais assez clairement « troller » notre élection présidentielle française ?
VIDÉO – Selon son équipe, le porte-drapeau du NPA dans la course à l’Élysée a été pris à partie à la sortie des locaux de France 2 jeudi soir par des policiers en uniforme qui l’auraient insulté.
«La police au contact de la population n’a pas besoin d’être armée!», a persisté le candidat trotskiste. Philippe Poutou, qui n’ignorait alors rien des événements, a poursuivi: «On veut désarmer les policiers car ils agressent dans les manifs, les jeunes et les quartiers populaires. (…) On a vu ce qu’il s’est passé lors des manifestations de la loi Travail, il y a des agressions de la police». Et le successeur d’Olivier Besancenot de souligner que «10 à 15 jeunes sont tués sous les coups de la police chaque année».
Invité de LCI ce vendredi matin, il a poursuivi sa démonstration et n’a pas hésité à aller encore plus loin. «Peut-être que si la police n’était pas armée, les mecs ils viseraient pas… Parce que ça c’est des gens qui pètent les plombs, qui sont prêts à tuer, qui font un peu n’importe quoi, donc ces gens-là… Alors après on sait pas, la part suicidaire, ou la part – y compris idéologique évidemment – de Daech, parce que c’est des gens là qui reprennent l’idéologie de Daech, on sait pas trop… Mais ce qui est sûr c’est qu’aujourd’hui on a ce problème-là…», a-t-il d’abord maladroitement argumenté. Relancé par la journaliste, il a ensuite abondé: «S’ils n’étaient pas armés, peut-être qu’ils n’auraient pas été visés les policiers, c’est ça qu’on sait pas non plus, c’est ça le problème qui est posé, c’est que plus les policiers serotn armés et plus on nous expliquera qu’il faut armer et qu’il faut viser les quartiers poplulaires par exemple, et ben plus peut-être… Non mais il y a un engrenage de violence, c’est ça qu’il faudrait arriver à expliquer».
Une sortie qui n’a pas manqué de soulever une bronca sur les réseaux sociaux, auparavant artisans de la gloire éphémère du candidat. Pris pour cible, Philippe Poutou a tenté de rectifier le tir en conclusion de l’émission, en dénonçant la politique interventionniste de la France à l’étranger, principale cause du terrorisme à ses yeux.
Mais les ennuis du candidat NPA se sont poursuivis au sortir des locaux de France Télévision. Selon l’équipe du candidat, «des policiers en uniforme» l’ont pris à partie. «On a besoin de nos armes, enculé, ordure!», auraient lancé les fonctionnaires de police à la vue du candidat, selon son équipe. Invité sur France 2 ce vendredi matin, Philippe Poutou a admis se trouver dans une passe difficile: «On est sous l’émotion, et c’est là où c’est difficile de discuter politique».
Il a néanmoins maintenu sa proposition de désarmer la police de proximité. «C’est vrai que c’est très controversé, et dans ces situations-là ça devient très difficile d’en discuter. Mais nous, on parle de la répression dans les manifestations du mouvement social», a-t-il insisté. Soulignant que son propos concerne «une police de proximité qui quadrille les quartiers populaires», Philippe Poutou a concédé que la police antiterroriste, elle, pouvait être armée. «Il ne faut pas tout confondre il y a eu un attentat hier, mais nous sur la question du terrorisme, on voudrait aussi que l’on discute des interventions militaires Françaises catastrophiques», a-t-il martelé.
Après les statistiques de Petitcoucou, voici celles de Justinpetitcoucou, que je n ‘avais pas publiées depuis le 6 décembre dernier.
Les graphes disponibles à la date du 11 avril 2017 sont les suivants :
Mon principal visiteur pour ce blog est toujours le même depuis le 13 avril 2016, c’est mon double jaune ayant repris du service à cette date depuis sa villégiature allemande :
Pour la période du 13 mars au 11 avril 2017, les plus grands nombres de visites quotidiennes sont atteints du 20 au 24 mars, avec un pic à près de 500 visites le 23 mars, du 27 au 30 mars, avec plus de 400 visites le 30 mars, et le 6 avril, avec de nouveau plus de 400 visites. A l’inverse, les 14, 15 et 18 mars, puis de nouveau le 8 avril, à peine plus de 200 visites ont été enregistrées.
Par ailleurs, ces visites quotidiennes ont atteint des totaux d’environ 10000 visites par mois pour février et mars 2017 comme pour les mois de mai à août 2016, les rythmes de mon double jaune n’ayant connu de perturbations sensibles qu’alors qu’il attendait avec impatience d’avoir obtenu du juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris tout ce qu’il lui avait réclamé à mon encontre – il n’a rien eu, pas un centime, ni la peau du Petitcoucou.
Le nombre total de visites sur ce blog est actuellement de :
Je n’avais pas publié de bilan statistique complet pour ce blog depuis le 4 décembre dernier.
En voilà donc un à cette date du 10 avril 2017, soit très exactement sept ans après la première tentative des cybercriminels et harceleurs de la bande du psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi de faire supprimer à l’aide d’une dénonciation calomnieuse le tout jeune blog « Un petit coucou », né le 26 mars 2010 sur la plateforme de blogs OverBlog, et dont le tout premier article n’avait été publié que le lendemain, 27 mars 2010.
Celui-ci est né le 19 mars 2014, moins d’un an après la disparition du premier le 11 juin 2013 à l’âge de trois ans et deux mois et demi, et a donc eu trois ans le mois dernier.
Le nombre de visites qu’il totalise depuis sa création avait dépassé 500000 le 25 février au soir, il est actuellement de 521792 et avoisinait 511000 le 19 mars, ce qui correspond à des moyennes approximatives pour les trois premières années de ce blog de 170300 visites par an, 14200 visites par mois ou 470 visites par jour.
Le graphe des statistiques basiques du blog montre un nombre de visites quotidiennes voisin de cette moyenne pour les trente derniers jours, soit du 12 mars au 10 avril 2017 :
Le dernier graphe publié, pour la période du 24 janvier au 22 février 2017, montrait des nombres de visites quotidiennes légèrement plus bas. Puis ils avaient augmenté à compter du 23 février 2017.
Pour cette période-ci, le plus bas se produit le 1er avril avec moins de 400 visites, deux jours après le plus haut, le 30 mars 2017, avec à peine plus de 600 visites.
Par ailleurs, depuis quelques semaines, l’hébergeur fournit non plus un graphe montrant les hits et visites mensuels, mais deux, le premier pour l’année écoulée, en l’occurrence, d’avril 2016 à avril 2017, et le second depuis la création du blog, soit de mars 2014 à mars 2017 :
Homicides, règlements de comptes : une vraie vague en 2010 | Petitcoucou
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Petitcoucou
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Après la mort de David Hamilton, une cinquième victime du photographe se dévoile | Petitcoucou
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Le pervers narcissique expliqué par une victime | Petitcoucou
5
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Fausse rousse et vraie connasse, Julie Le Goïc récolte ce qu’elle a semé | Petitcoucou
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Statistiques de blog | Petitcoucou
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2014 juin | Petitcoucou
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Chute mortelle au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés : attention aux profs !!! | Petitcoucou
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Ces derniers chiffres ont bien baissé depuis que mes publications sont devenues plus rares qu’elles ne l’étaient auparavant, soit depuis un mois et demi, ce qui est tout à fait normal.
Lundi 3 avril, un attentat terroriste a frappé le métro de Saint-Pétersbourg, faisant 14 morts. Il a été commis par un jeune homme russo-kirghiz, né au Kirghizistan et issu de la minorité ouzbèke. Alors que l’enquête est en cours, retour sur quelques éléments de contexte avec Samuel Carcanague, chercheur à l’IRIS.
À quel type de terrorisme la Russie fait-elle face ?
De manière très schématique, le terrorisme islamiste qui frappe la Russie peut relever de trois origines principales, qui sont en réalité liées entre elles, mais qu’il s’agit de distinguer car elles appellent des réponses de la part du pouvoir sensiblement différentes.
La première forme de terrorisme islamiste prend ses origines dans les régions russes du Nord-Caucase, où certains groupes djihadistes continuent d’agir, notamment au Daghestan, république voisine de la Tchétchénie. Malgré la stabilisation par la force menée dans les années 2000 et le pouvoir brutal de Ramzan Kadyrov, la Tchétchénie et le Daghestan continuent d’être le théâtre d’actions et de recrutement de divers groupes islamistes, parfois en concurrence. Daech s’y est implanté à travers des groupes affiliés qui perpétuent des actions terroristes au niveau local. Il faut souligner que la plupart des attentats de ces quinze dernières années en Russie (Volgograd en 2013, Domodedovo en 2011, métro de Moscou en 2010 pour les plus récents) sont associés à ces groupes nord-caucasiens.
La deuxième forme de terrorisme islamiste provient de Daech en Syrie et en Irak. L’EI avait directement touché la Russie en détruisant le 31 octobre 2015 un avion de ligne reliant Sharm el Sheikh à St-Petersbourg (faisant 224 victimes), quelques semaines après le début de l’intervention militaire russe en Syrie. Depuis lors, Daech a explicitement désigné la Russie comme une cible, accusée notamment de soutenir Bachar El Assad et les forces chiites (l’Iran et le Hezbollah). Cette deuxième forme est par ailleurs liée au Nord-Caucase. Depuis 2012, plusieurs milliers de Nord-Caucasiens sont partis se battre en Syrie et en Irak, dans les rangs de l’Etat islamique. Le retour de ces combattants aguerris sur le sol russe constitue pour la Russie, comme pour certains pays d’Europe occidentale, une réelle menace et un sujet de préoccupation des autorités. L’EI a toutefois toujours revendiqué ses attaques. Hors, pour le moment, et c’est pour cela qu’il faut rester très prudent, aucune revendication n’a été émise.
La troisième piste est évidemment liée au profil du kamikaze : un jeune homme né dans le Sud du Kirghizstan, d’origine ouzbèke. Plusieurs hypothèses sont possibles : le jeune homme a agi seul (mais au vu des premiers éléments de l’enquête, c’est assez peu probable) ; il a agi au nom d’un groupe djihadiste d’Asie centrale qui n’est pas forcément affiliés à Daech ou qui s’en inspire sans y être officiellement relié ; ou bien il a pu, comme c’est évoqué dans plusieurs journaux, être recruté par l’EI lorsqu’il travaillait en Russie, partir en Syrie puis revenir perpétrer cet attentat.
On peut donc noter que ces différentes origines du terrorisme islamiste en Russie sont en réalité reliées les unes aux autres, notamment par la dynamique qu’a insufflé Daech au djihad international et par leur stratégie de recrutement.
Peut-on s’inquiéter d’un développement du terrorisme islamiste en provenance d’Asie centrale ?
Depuis la chute de l’URSS en 1991, on a pu observer un renouveau de la pratique religieuse en Asie centrale. Ce renouveau était au départ une manière de construire ou reconstruire des identités nationales, en se détachant du leg soviétique. L’Islam a donc été plutôt encouragé par les Etats, qui ont favorisé la constitution d’un islam officiel, très contrôlé par les autorités qui ne souhaitait pas la constitution d’un islam politique.
Cela étant, un islam fondamentaliste, prônant une vision non-violente mais rigoriste de l’islam a pu s’implanter dans certaines régions, notamment dans le Sud du Kirghizstan et la vallée de la Ferghana (dont est originaire le kamikaze de Saint-Pétersbourg) où cohabitent des Ouzbeks, des Tadjiks et des Kirghizs puisque ces trois pays y possèdent des frontières communes. Cet islam fondamentaliste est sous l’influence du mouvement salafiste, avec notamment certains imams formés en Arabie saoudite. Les États de la région ont sévèrement réprimé cet islam fondamentaliste. Or, cette répression qui s’est étendue au-delà des seuls mouvements fondamentalistes en touchant également la simple opposition politique, a participé, dans une certaine mesure, à radicaliser certains groupes ou individus.
Un islam radical, prônant le djihad, a également vu le jour après les indépendances. Divers groupes ont été formés, dont le plus célèbre est le Mouvement islamique d’Ouzbékistan, rebaptisé Mouvement islamique du Turkestan en 2010. Ils ont principalement mené des opérations en Afghanistan, puis, certains de leurs membres ont rejoint l’EI en Syrie. On estime ainsi qu’entre 6 000 et 7 000 personnes de l’espace post-soviétique sont partis se battre en Syrie dans les rangs de Daech, dont parmi eux entre 2 000 et 2 500 Nord-Caucasiens. L’exemple le plus frappant de ralliement avait été celui du commandant des forces spéciales de la police tadjik Goulmourod Khalimov qui avait fait défection en 2015, en prêtant allégeance à Daech dans une vidéo. Cette dernière révélait également une autre problématique : ce commandant tadjik y appelait les millions de migrants centre-asiatiques qui travaillent en Russie à rejoindre Daech.
Ces travailleurs migrants sont en effet une cible des recrutements de Daech dans l’espace post-soviétique. Et une partie des combattants originaires d’Asie centrale présent en Syrie ont en réalité été recrutés en Russie, dans les grandes métropoles. Leurs conditions de vie difficiles, la stigmatisation et la xénophobie dont ils peuvent faire l’objet, participent à ce que les discours radicaux de l’EI trouvent chez certains d’entre eux, une oreille attentive. Il s’agit toutefois de nuancer, car les profils de travailleurs migrants sont extrêmement variés, ainsi que les raisons personnelles qui poussent certains individus à choisir le djihad.
Après cette attaque, comment va réagir Vladimir Poutine ?
Il est difficile de tirer toutes les conséquences de cet attentat, sans que l’on ait davantage d’éléments sur l’organisation qui l’a commandité.
Ce que l’on peut penser à ce stade, c’est qu’il est peu probable que le gouvernement russe modifie sa politique étrangère à cause de cet attentat. Il faut se rappeler que le pays a déjà été frappé à de nombreuses reprises ces dernières années en 2013, 2011 2010 et 2009. Or, ces attaques ont eu lieu avant même que Daech ne prenne une telle ampleur en Syrie et en Irak et bien avant l’intervention de Moscou dans ce conflit. C’est pourquoi lier directement l’attentat de Saint-Pétersbourg à l’intervention russe en Syrie est très réducteur. Cela étant, cette attaque fragilise dans une certaine mesure l’argumentaire de Vladimir Poutine qui promettait, par l’intervention en Syrie, d’assurer la sécurité des citoyens face au terrorisme.
Ce qui pourrait évoluer à la suite de cet attentat, c’est la position de la population russe envers les travailleurs migrants originaires d’Asie centrale. Ils sont déjà l’objet d’une xénophobie assez répandue au sein de l’opinion publique et la question migratoire reste une problématique un peu taboue en Russie. Vladimir Poutine a lui toujours prôné une politique migratoire assez ouverte et aujourd’hui, environ 3 à 4 millions de travailleurs migrants en Russie viennent combler les lacunes sur le marché du travail. Cette politique migratoire du président russe est contestée par les milieux nationalistes, et notamment par l’opposant Alexeï Navalny, qui souhaiterait réduire le nombre des travailleurs migrants centre-asiatiques en Russie. La population russe est relativement réceptive à ce genre de discours. Dans le contexte des élections présidentielles russes de septembre 2018, ce sujet migratoire pourrait donc revenir sur le tapis, en particulier si d’autres attentats venaient à se produire.
Attentat en Russie: Le kamikaze présumé identifié comme Akbarjon Djalilov…
TERRORISME Revivez les événements au lendemain de l’explosion survenu dans le métro de Saint-Pétersbourg…
Dans le métro aussi, les passagers déposent des fleurs pour rendre hommage aux victimes de l’attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg qui a fait 14 morts lundi 3 avril 2017. – Dmitri Lovetsky/AP/SIPA
Un attentat terroriste a eu lieu lundi à 14h40 (13h40 heure de Paris) dans un wagon du métro entre deux stations d’une ligne très fréquentée qui traverse Saint-Pétersbourg
Le bilan est de quatorze morts et des dizaines de blessés
Un « kamikaze » originaire du Kirghizstan est l’auteur de l’attentat, ont affirmé mardi les services de sécurité de ce pays d’Asie centrale.
«C’est Poutine qui était visé à travers cet attentat à Saint-Pétersbourg», explique François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique, dans une interview à retrouver par ici
20h54 : Nous fermons maintenant ce live. Merci de l’avoir suivi avec nous.
18h39 : L’auteur de l’attentat suicide n’a jamais eu de passeport kirghiz
L’auteur de l’attentat suicide, ayant fait 14 morts dans le métro de Saint-Pétersbourg, est bien né au Kirghizstan mais n’a jamais eu de passeport kirghiz, a indiqué la diplomatie de ce pays d’Asie centrale.
Les services secrets kirghizes (GKNB) avaient indiqué auparavant que le kamikaze, identifié comme Akbarjon Djalilov, 22 ans, était né dans la région d’Och, dans le sud du Kirghizstan.
« Nous soulignons que A. Djalilov n’a jamais eu de passeport kirghiz, et qu’il a reçu en 2011 à l’âge de 16 ans un passeport russe, conformément aux demandes de son père de nationalité russe, et qu’il a résidé en permanence en Russie à partir de ce moment-là », a indiqué le ministère dans un communiqué. Selon le ministère des Affaires étrangères, Akbarjon Djalilov fait partie de la minorité ouzbèke du pays, victime en juin 2010 de pogroms meurtriers.
18h18: Retrouvez notre interview du spécialiste Olivier Roy
«Les Russes possèdent une plus grande capacité à encaisser les attentats que les Européens». Notre collègue a interviewé Olivier Roy, spécialiste de l’Islam et du Moyen-Orient, sur l’attentat à Saint-Pétersbourg. Retrouvez l’intégralité de l’interview par ici.
16h13: Retrouvez notre diaporama sur l’attentat de Saint-Pétersbourg
Les images de l’attentat et des hommages ce mardi, c’est par ici.
16h03: Anne Hidalgo annonce que la tour Eiffel sera éteinte mardi soir en hommage aux victimes de l’attentat de Saint-Pétersbourg
Après une polémique sur les réseaux sociaux sur le manque de marques de solidarité de la France aux victimes russes, la maire de Paris a annoncé que la tour Eiffel sera éteinte mardi soir à minuit en hommage aux victimes de l’attentat suicide qui a frappé lundi le métro de Saint-Pétersbourg.
15h47: Un rescapé qui était dans le wagon et dont les deux tympans ont explosé raconte de l’intérieur l’attentat
«Ca s’est passé en une seconde. Je ne m’étais rendu compte de rien», explique Vladimir Zakhartchenko, un étudiant 22 ans, originaire d’Irkoutsk, à l’hôpital Djanelidzé où il a été transporté.
«L’explosion a eu lieu à ma droite. J’ai eu un traumatisme, mes deux tympans ont explosé», confie le jeune étudiant.
Malgré l’explosion, le métro continue sa route jusqu’à la station suivante. Ce qui surprend Vladimir, c’est l’absence de panique. «Quand le wagon s’est arrêté à Tekhnologuitcheski Institout, les gens ont escaladé une fenêtre brisée et ils ont fait la queue sans paniquer pour sortir» de la station, se souvient-il.
«J’ai couru dans l’escalator et je suis remonté dans la rue», poursuit Vladimir, qui raconte que des passants ont immédiatement «commencé à aider les blessés», dont des passagers du wagon, «salis et couverts de sang».
15h36 : Merkel et Hollande soulignent l’importance de renforcer la coopération pour lutter contre le terrorisme
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont souligné mardi « l’importance de renforcer la coopération pour lutter contre la menace terroriste commune pour tous les Etats », lors d’un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin.
15h21: Pourquoi la Tour Eiffel n’a pas pris les couleurs de la Russie?
15h10: Deux policiers tués dans le sud de la Russie à Astrakhan
Deux policiers ont été tués par des «islamistes» à Astrakhan, dans le sud de la Russie, ont indiqué mardi les autorités régionales au lendemain de l’attentat à Saint-Pétersbourg.
«La nuit dernière, un groupe d’islamistes radicaux (…) a commis une attaque contre des membres de la police routière», a déclaré le gouverneur de la région d’Astrakhan, Alexandre Jilkine, dans un communiqué. Les assaillants «ont ouvert le feu contre eux avant de s’enfuir», selon la même source qui ajoute que «deux policiers sont décédés sur place».
Selon la police d’Astrakhan, l’incident s’est produit à 22h00 GMT (minuit heure de Paris) lundi au moment où les policiers sont arrivés sur le lieu d’un accident de la route. Les assaillants se trouvaient dans une des voitures impliquées dans l’accident.
«Deux personnes suspectées de ces meurtres» ont été interpellées, a plus tard indiqué aux journalistes une porte-parole du ministère de l’Intérieur, Irina Volk, citée par l’agence Ria Novosti, sans donner de détails sur leur identité.
15h03: L’auteur de l’attentat avait déposé la seconde bombe
Les enquêteurs russes assurent qu’Akbarjon Djalilov, 22 ans, aégalement déposé la seconde bombe désamorcée dans une autre station.
Le Comité d’enquête a indiqué avoir identifié des traces d’ADN de Djalilov sur le sac contenant la bombe désamorcée dans une autre station du métro du centre de l’ancienne capitale impériale russe.
Le Comité d’enquête a indiqué avoir identifié des traces d’ADN de Djalilov sur le sac contenant la bombe désamorcée dans une autre station du métro du centre de l’ancienne capitale impériale russe.
«Les conclusions de l’expertise génétique et les enregistrements des caméras de surveillance donnent des raisons de supposer que le même homme qui a commis l’attentat dans la rame de métro a laissé le sac avec l’engin explosif à la station Plochtchad Vosstaniïa».
14h58 : Les autorités russes confirment que l’auteur présumé de l’attentat est identifié comme Akbarjon Djalilov
Comme l’avaient annoncé il y a quelques heures les services secrets du Kirghizstan, les autorités russes confirment que l’auteur présumé de l’attentat est identifié comme Akbarjon Djalilov.
12h51: On en sait un peu plus sur les victimes
Parmi les 14 personnes mortes dans l’attentat se trouvent des personnes de plusieurs régions de Russie, des ressortissants du Bélarus, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan, a indiqué l’administration locale de Saint-Pétersbourg.
12h50: Le témoignage du conducteur du métro qui a sauvé bien des vies selon sa hiérarchie
«Il y a eu un boom et de la fumée», a raconté mardi le conducteur Alexandre Kaverine, 50 ans, qui a poursuivi sa route jusqu’à la station suivante, une décision saluée comme héroïque par sa hiérarchie.
Selon le Comité d’enquête, ces actions ont probablement sauvé de nombreuses vies en facilitant l’évacuation et le travail des secours.
12h17: Un «défi» lancé à tous les Russes, le président Vladimir Poutine compris
«Tout attentat ayant lieu dans notre pays est un défi lancé à tous les Russes, y compris au chef de l’Etat, y compris à notre président», a affirmé lors d’un point-presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
12h09 : L’attentat de Saint-Pétersbourg perpétré par un kamikaze selon les enquêteurs russes, qui gardent l’identité de l’homme secrète
L’attentat qui a fait 14 morts lundi dans le métro à Saint-Pétersbourg a été perpétré par un kamikaze, a annoncé mardi le Comité d’enquête russe dans un communiqué.
Les enquêteurs du Comité d’enquête, des services secrets et du ministère de l’Intérieur « ont établi que la bombe artisanale a pu être actionnée par un homme dont des restes ont été retrouvés dans le troisième wagon de la rame », indique le Comité d’enquête, en ajoutant que son identité a été établie mais qu’il la gardait secrète dans l’intérêt de l’enquête.
11h23: Mais une autre partie de la presse russe voit derrnière l’attentat l’ombre de Daesh
La presse russe voyait mardi dans l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg un acte de représailles de Daesh à l’intervention de l’armée russe en Syrie.
L’explosion dans l’ancienne capitale impériale «est la réponse de de l’EI aux succès des armes russes en Syrie (…) visant à minimiser les activités de la Russie à l’étranger», estime l’analyste Alexeï Moukhine cité par le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.
Selon des sources du quotidien Izvestia, «les commanditaires et les exécutants de l’attaque terroriste appartiennent à une cellule de terroristes (du groupe EI) dormante, connue depuis longtemps en Europe».
Toutefois, le groupe djihadiste n’a pas revendiqué l’attentat.
11h14: Pour une partie de la presse russe, l’attentat risque de peser dans la politique intérieure de Poutine
La période est d’autant plus sensible qu’une présidentielle doit se tenir en mars 2018 et que la Russie accueille le Mondial de football l’été suivant.
«Se servir d’un acte terroriste pour procéder à un tour de vis constitue une tradition nationale», estime l’analyste du quotidien des affaires RBK Abbas Galiamov.
«Sous prétexte de la lutte contre l’extrémisme, du renforcement des services secrets et du contrôle des réseaux sociaux, le pouvoir peut augmenter sa pression» sur les opposants, juge le journal Vedomosti.
10h48: 49 blessés selon le dernier bilan
Actuellement, 49 blessés se trouvent dans des hôpitaux de l’ancienne capitale impériale russe, selon la ministre.
10h23: Le bilan de l’attentat dans le métro passe à 14 morts
Le bilan de l’attentat perpétré lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg est passé à 14 morts, a annoncé mardi la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova.
Onze personnes ont été tuées sur les lieux et trois autres sont décédées dans des ambulances ou à l’hôpital de cette deuxième ville de Russie (nord-ouest), a-t-elle précisé. Le bilan précédent établi la veille par les services antiterroristes russes faisait état de 11 morts.
10h14 : Toutes les stations de métro ouvertes ce mardi matin
Le trafic du métro de Saint-Péterbourg a repris normalement ce mardi matin mais avec une forte présence policière. Les événements de la veille restent présents dans les esprits.
« Bien sûr, tout le monde dans le métro ne pense qu’à ça. Ce n’est pas agréable, mais j’ai surtout peur pour mes enfants, lorsqu’ils le prennent tous seuls », raconte Svetlana Goloubeva, 45 ans.
10h09: Des drapeaux en berne à Cannes
La mairie de Cannes a posté sur Twitter une photo des deux drapeaux, français et russe, en berne devant la mairie.
10h03: Quels ont été les derniers attentats terroristes en Russie?
Le pays n’avait pas été aussi durement touché depuis l’explosion en plein vol le 31 octobre 2015 d’un avion reliant l’Egypte à la Russie avec 224 personnes à bord, un attentat revendiqué par l’EI.
Depuis, plusieurs attaques ont touché les instables républiques russes du Caucase et les services de sécurité russes ont annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules djihadistes s’apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.
10h00: Que sait-on sur le suspect?
Mardi matin, les services secrets du Kirghizstan, ex-république soviétique d’Asie centrale, ont affirmé à l’AFP que l’attentat avait été commis par un «kamikaze» et que cet homme était né dans la région kirghize d’Och, une zone qui a fourni un fort contingent de jihadistes kirghizes à l’organisation Etat islamique (EI).
«Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg était un ressortissant kirghiz, Akbarjon Djalilov (…), né en 1995», a assuré à l’AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes (GKNB), Rakhat Saoulaïmanov.
«Il est probable qu’il a acquis la nationalité russe», a-t-il ajouté en précisant que ses services étaient en contact «étroit» avec leurs homologues des services de renseignement russes du FSB.
Quelques 600 ressortissants kirghizes ont rejoint les groupes djihadistes en Irak et en Syrie, notamment au sein de Daesh, selon le ministère de l’Intérieur du Kirghizstan.
09h51: Selon l’agence Interfax, il y aurait un autre suspect recherché
Deux mandats d’arrêt ont été émis lundi contre deux personnes potentiellement impliquées dans l’explosion, rapporte l’agence de presse Interfax. En plus du kamikaze, un autre suspect est recherché. Il aurait, selon l’agence, transporté et déposé la bombe qui a été découverte et neutralisée par des démineurs dans une autre station de métro de la ville.
09h33: Recueillement et tristesse des Pétersbourgeois devant le métro
La ville a repris au petit matin son activité, faite de trafic de voitures ininterrompu et de coups de klaxon à répétition le long des boulevards. Une foule éparse de Pétersbourgeois en état de choc s’est rassemblée autour d’un mémorial improvisé pour rendre hommage aux victimes de l’attentat qui a frappé lundi le métro de la deuxième ville de Russie.
«Nous avons eu une situation similaire à Moscou, à Volgograd, mais tout ça semblait loin de nous», déplore Dmitri Leonov en tentant de se frayer un chemin vers le tapis de fleurs et de bougies qui repose non loin des portes de la station. «Nous sommes tous menacés», lance-t-il.
Le métro, avec une forte présence policière, a également retrouvé un semblant de vie, mais les événements de la veille restent présents dans les esprits.
09h31: Un attentat pas revendiqué
L’auteur de l’attentat serait donc originaire du Kirghizstan, selon les services de sécurité kirghizes Mais l’attaque n’a pas été revendiquée.
Elle intervient alors que Daesh a appelé à frapper la Russie après son intervention en soutien aux forces de Bachar al-Assad en Syrie, fin septembre 2015.
Au moins 7.000 ressortissants de l’ex-URSS, dont environ 2.900 Russes, ont rejoint les groupes djihadistes en Irak et en Syrie, notamment au sein de Daesh selon le FSB.
09h29: Bilan provisoire de l’attentat: 11 morts et 45 blessés
L’attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg a fait 11 morts et 45 blessés lundi selon un dernier bilan.
07h52 : Un kamikaze kirghiz à l’origine de l’attentat, selon les autorités kirghizes
Un « kamikaze » originaire du Kirghizstan est l’auteur de l’attentat, ont affirmé mardi les services de sécurité de ce pays d’Asie centrale.
« Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) était un ressortissant kirghiz Akbarjon Djalilov (…), né en 1995 », a déclaré à l’AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes, Rakhat Saoulaïmanov.
« Il est probable qu’il a acquis la nationalité russe », a-t-il ajouté.
07h50 : Trump assure Poutine de son « soutien total »
Le président américain Donald Trump a assuré son homologue russe Vladimir Poutine du « soutien total » de Washington à la réponse qu’apportera Moscou à l’attentat meurtrier dans le métro de Saint-Pétersbourg, a annoncé lundi soir la Maison Blanche.
Au cours d’un entretien téléphonique, Donald Trump a présenté ses condoléances et condamné l’attentat qui a coûté la vie à onze personnes. « Le président Trump et le président Poutine ont convenu que le terrorisme devait être définitivement et rapidement vaincu », indique la Maison Blanche dans un communiqué.
« Le président Trump a offert le soutien total du gouvernement américain à la réponse qu’apportera Moscou à l’attentat meurtrier dans le métro de Saint-Pétersbourg » et aidera « à poursuivre en justice les responsables », affirme le communiqué.
07h38 : Des moyens de sécurité redéployés dans les transports en commun franciliens
Le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, a annoncé le redéploiement de moyens de sécurité dans les transports en commun en Ile-de-France « par mesure de précaution ».
« A la suite des événements survenus dans le métro de Saint-Pétersbourg, et par mesure de précaution, le ministre de l’Intérieur M. Matthias Fekl a décidé de redéployer les moyens de sécurité dans les transports en commun en Ile-de-France », a indiqué le ministère de l’Intérieur, dans un communiqué.
« Une intensification des patrouilles a été immédiatement mise en œuvre afin d’assurer une présence toujours plus visible et dissuasive des policiers, gendarmes et militaires dans les transports en commun d’Ile-de-France », notamment les métros et gares SNCF franciliens, a détaillé à l’AFP l’entourage du ministre.
07h35 : L’explosion imputée à un kamikaze
L’attentat perpétré dans le métro de Saint-Pétersbourg est imputable à un kamikaze qui a fait exploser une bombe, a indiqué lundi l’agence russe Interfax, citant une source proche de l’enquête.
Cette source a indiqué que les autorités ont identifié l’auteur de l’attaque et que le suspect, âgé de 23 ans, est originaire d’Asie centrale. Ses explosifs étaient dissimulés dans un sac à dos. Selon la même source, le suspect serait lié à l’islam radical.
Attentat en Russie : huit personnes arrêtées à Saint-Pétersbourg et Moscou
Ces arrestations, les premières depuis lundi, ont permis la saisie d’un « engin explosif identique à celui découvert à la station » attaquée à Saint-Pétersbourg lundi.
Le Monde.fr avec AFP | 06.04.2017 à 21h20
Quatre jours après l’attentat qui a frappé l’ancienne capitale impériale russe, huit personnes ont été arrêtées jeudi 6 avril à Moscou et Saint-Pétersbourg, où des milliers de Russes ont rendu hommage aux victimes de l’attaque ayant fait treize morts. Six personnes ont été arrêtées à Saint-Pétersbourg et deux à Moscou, « pour leur implication dans l’attentat » du métro de Saint-Pétersbourg, a annoncé le Comité d’enquête russe dans un communiqué.
Ces arrestations, les premières depuis lundi, ont permis la saisie à leurs domiciles d’un « engin explosif identique à celui découvert à la station Plochtchad Vosstaniïa du métro de Saint-Pétersbourg » qui avait été désamorcé à temps lundi, ainsi que des armes à feu et des munitions, selon la même source.
Les huit personnes nommées dans le communiqué portent des prénoms et des noms venant d’Asie centrale. L’auteur présumé de l’attentat-suicide, Akbarjon Djalilov, était né Kirghizstan. Agé de 22 ans et né dans la région d’Och, dans le sud du Kirghizstan, une zone connue pour avoir fourni d’importants contingents à l’oragnisation djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, Akbarjon Djalilov, mort dans l’attentat, vivait depuis 2011 en Russie.
Ses motivations demeurent inconnues, mais le Comité d’enquête a expliqué mercredi examiner ses éventuels liens avec l’EI, qui n’a pas revendiqué l’attaque. L’EI s’est pourtant arrogé jeudi le meurtre deux jours plus tôt de deux policiers dans le sud de la Russie, pour lequel quatre suspects ont été tués par les forces de l’ordre dans la nuit de mercredi à jeudi.
Mercredi, les forces de l’ordre avaient arrêté à Saint-Pétersbourg sept ressortissants de pays d’Asie centrale soupçonnés d’être des recruteurs de « terroristes ». Ces interpellations n’étaient pas liées « pour le moment » à Akbarjon Djalilov, avaient-elles affirmé.
Sécurité renforcée
L’attentat de lundi est un « défi lancé à tous les Russes, y compris au président », Vladimir Poutine, a estimé le Kremlin alors que les autorités russes ont multiplié et renforcé les mesures de sécurité dans le métro.
La Russie, qui mène en Syrie une opération militaire en appui au régime de Damas, n’avait pas été aussi durement touchée par un attentat depuis l’explosion en vol au-dessus du Sinaï d’un avion reliant l’Egypte à Saint-Pétersbourg, qui avait fait 224 morts le 31 octobre 2015.
Depuis cet attentat revendiqué par l’EI, des attaques ont frappé les instables républiques russes du Caucase, et les services de sécurité russes avaient annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules djihadistes s’apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.
Depuis quelques jours, mon double jaune s’excite sur mes statistiques de blogs, comme le montrent les traces de ses passages compulsifs sur Petitcoucou :
Il est vrai que je n’ai pas publié de mes statistiques de blogs depuis un bon moment, mais je ne publie plus grand-chose depuis quelques temps, car je suis trop fatiguée.
Néanmoins, j’avais bien l’intention de continuer à publier ces statistiques et avais même commencé à écrire, le 2 avril 2017 :
« Le nombre quotidien de pages vues sur Satanistique avait déjà subitement doublé à compter du 23 mars 2017. Le retour de mes lecteurs russes depuis deux ou trois jours vient encore de faire grimper ce nombre. »
Allons-y donc pour les statistiques de Satanistique.
J’ai donc eu sur ce blog un très grand nombre de visites durant trois jours, les 31 mars, 1er et 2 avril 2017 (respectivement 804, 1013 et 1102, pour 380 le 30 mars 2017 et 389 le 3 avril 2017), en association, d’une part, à un afflux subit de lecteurs russes, et d’autre part, à un gros succès pour l’article suivant, que j’avais publié le 16 juillet 2015 et qui comportait un rappel de publications de début 2012 sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog :
Analyser : Pages vues récemment on the http://satanistique. blogspot. fr/2015/07/alertes-la-bombe-et-tentatives. html entry page.
Date
Heure
Système
Location / Language
Host Name/Web Page/Referrer
7 Apr
14:01:46
Chrome 57.0
Win10
1600×900
Aix-en-provence,
Provence-Alpes-Cote d’Azur,
France / fr-fr
Plus de 750 g de Semtex, un puissant explosif, retrouvé dans un mur le jour du réveillon.
RICHARD DE HULLESSEN
Cinq ans d’emprisonnement ont été requis contre Jean-Jacques Amouroux qui nie toute implication.
On ne saura jamais à quelle heure la bombe dissimulée dans le mur du Kalyptus, un sauna échangiste montpelliérain, devait exploser ce samedi 31 décembre 2011. Mais le dispositif, 750 g de Semtex – du puissant plastique militaire – relié à un réveil, débranché par un employé curieux quelques heures avant le réveillon durant lequel le club affichait complet, aurait pu faire « des dégâts matériels importants et des blessures potentiellement mortelles », selon l’institut national de police scientifique.
Cinq ans et trois mois plus tard, Jean-Jacques Amouroux, 59 ans, cheveux poivre et sel, teint hâlé, porte beau dans sa veste de costard impeccable et n’en démord pas à la barre du tribunal correctionnel (*). Il n’a rien fait, ne voulait pas torpiller ou prendre la main sur un rival façon “mafieux” et dénonce un complot. « J’ai jamais mis les pieds à cet endroit », assure celui qui, connu comme le loup blanc du milieu de la nuit héraultaise, se présente comme gérant de société.
À l’époque, il avait des boîtes de nuit, la Dune ou l’ex-Bar -Live, une paillote sur le littoral ou encore le Bouddha, à Saint-Jean-de-Védas (Hérault), un hammam libertin… En concurrence frontale avec le Kalylptus. « Vous aviez un contentieux avec eux », rappelle la présidente Le Donche. « Oui juridique, pour 5 000 €, pas personnel », rétorque le prévenu. Ce dernier avait déposé les sites lekalyptus.com ou lekalyptus.fr de sorte que les internautes se voyaient rediriger sur la page d’accueil du… Bouddha ! Une procédure s’en était suivie.
« C’est simple… Non, c’est pas simple, c’est compliqué mais voilà, j’ai rendu service à une personne en gardant un sac et j’ai mis la main dedans »
« C’était commercial… Et pas très élégant », concède-t-il. Le problème pour Amouroux, fiché depuis d’anciennes condamnations pour proxénétisme ou association de malfaiteurs -dans les années 80 – ce sont ses satanées traces d’ADN retrouvées sur le Semtex, sur la pile du dispositif explosif ou encore sur la fermeture éclair du sac à dos contenant le réveil. Et comme il faut bien une explication, celui qui semblait n’avoir jamais peur de personne, en livre une à la sagacité des magistrats.
« C’est simple… Non, c’est pas simple, c’est compliqué mais voilà, j’ai rendu service à une personne en gardant un sac et j’ai mis la main dedans », lance-t-il, très sérieux. Mais comme au cours de l’enquête du SRPJ qui l’a interpellé, il se refuse à livrer le nom de cette personne. Et il fait le lien avec la tentative d’assassinat dont il a été victime un an avant le dossier du sauna échangiste : un individu lui avait tiré deux balles dans le ventre, il en avait réchappé.
« J’ai compris qu’il y avait un lien, que cette personne qui a essayé de me tuer, voulait m’envoyer en prison avance-t-il. C’est une mauvaise série B, mais c’est une série, j’ai peur pour ma vie. » « Ça aurait été plus simple de désigner la personne ! », rétorque la présidente.
(*) Délibéré le 20 avril.
Cette affaire peu commune avait attiré mon attention dès l’époque des faits, alors que l’échangiste NEMROD34 venait de réaliser un gros coup contre OverBlog à Montpellier et en faisait une publicité monstre sur toute la toile avec son complice le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
On rappelle au passage que ce dernier s’était lui aussi amusé à détourner mes lecteurs de blog au profit du sien au moyen d’une redirection frauduleuse, au mois de février 2011.
Depuis lors, parmi les innombrables informations que le même NEMROD34 livre au public sur différents sites concernant sa vie privée, j’en ai trouvé une autre confortant mes soupçons de début 2012 : comme je le pensais, il est bien lié aux milieux de la nuit locaux, notamment par son ex-femme, dont le frère a longtemps tenu le bar gay du centre ville de Béziers. Aussi, il n’est pas exclu qu’il existe une relation entre cette histoire de bombe et l’escroquerie au jugement qu’il venait de réaliser à Montpellier.
Egalement à noter, ces lecteurs subitement venus de Tunisie fin mars 2017, deux d’entre eux s’étant spécifiquement intéressés aux deux psychopathes et cybercriminels qui me harcèlent de concert depuis le printemps 2010 et se sont lancés à compter de cette année-là dans plusieurs tentatives d’escroquerie au jugement à l’encontre de mon ancien hébergeur de blog OverBlog et de moi-même :
Enfin, et afin de bien de mettre les points sur les i pour un certain nombre de mes très chers lecteurs, je rappelle encore que la discothèque La Dune de Jean-Jacques Lamouroux se trouve à La Grande Motte, où les frères Kouachi ont passé toutes leurs vacances d’été durant leur adolescence, à 15,7 km au sud de Lunel :
La dune (La Grande Motte) est un night club original dans sa conception (bars spécialisés, grand volume, ouverture sur le ciel étoilé, etc…).
La Dune est un des clubs les plus réputés du côté du Sud de la France, situé en bord de mer Méditerranée, la Dune tire autant son charme de son cadre que de sa programmation, entre populaire et festive.
Les plus grands Dj circulent chaque été du côté du club, et les soirées Kitch, renommées dans toute la région, font la notoriété du club.
Discothèque : 23H-5H
Grand club hype face à la plage
Musique Undergound/Techno, Electro/House, Mainstream/House
Au début des années 1990, les frères Kouachi passaient leurs étés au bord de la Méditerranée et étaient de «bons enfants», selon leur éducatrice de l’époque.
La presse étrangère enquête massivement sur les attaques qui ont frappé la France entre le 7 et le 9 janvier. Alors que le New York Times a publié une vaste investigation sur l’itinéraire des frères Kouachi, auteurs de l’attaque à Charlie Hebdo, ces dix dernières années, Der Spiegel, qui a dépêché en France onze reporters, a retrouvé l’éducatrice qui s’est occupée des frères Kouachi durant plus de six ans entre 1994 et 2000 en Corrèze. L’hebdomadaire allemand publie des photos de leur jeunesse, et notamment un cliché de vacances à La Grande Motte.
La photo a été prise durant l’été 1994. Chérif et Saïd Kouachi sont alors âgés respectivement de 12 et 14 ans et ont une mère malade. Ils sont envoyés en Corrèze, au Centre des Monédières, un centre d’accueil financé par la Fondation Claude Pompidou. Ce centre deviendra leur seul foyer lorsque leur mère mourra (leur père est décédé quelques années auparavant). C’est dans le cadre de ce centre qu’ils sont allés passer des vacances au bord de la Méditerranée. Le Spiegel a retrouvé «Suzanne» qui a été leur éducatrice référente durant de nombreuses années. Elle raconte à l’hebdomadaire allemand avoir tout d’abord cru à une «erreur» en entendant leur nom cité comme auteurs des attentats contre Charlie Hebdo. Une ambiguïté levée immédiatement lorsque les photos furent publiées dans les médias: l’éducatrice a tout de suite reconnu «leurs yeux». «Quel cauchemar», commente-t-elle. «C’étaient de bons enfants». Et de raconter les vacances au bord de la Méditerranée, chaque été. Chérif était son favori, un «coquin», «qui n’a jamais rien fait de grave»: «je ne pouvais pas me mettre en colère contre lui». L’éducatrice dit aujourd’hui ressentir un sentiment de culpabilité.
Il n’y a que ses copains de baston qui se soient représentés à l’élection présidentielle cette année comme en 2012, qu’ils soient de l’extrême-gauche ou de l’extrême-droite : Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Cheminade.
Qui se dévoue pour l’informer de ce qui se passe hors son champ de vision ?
#Dingueça « 2017, on prend les mêmes et on recommence » : le rap d’Olivier Besancenot contre les candidats à la présidentielle
Publié le 05/04/17 à 16:05
C’est un titre du rappeur Ous-D-Ous, qui commence par un discours de Coluche et se termine par… un rap d’Olivier Besancenot, l’ancien candidat à la présidentielle du NPA.
Le titre s’oppose clairement aux hommes et femmes politiques dans leur ensemble : « 2017, on prend les mêmes et on recommence. 2017, politiciens dans l’opulence. 2017, on fera entendre nos voix. Le pouvoir au peuple, il sera temps de virer ces rois », y chante le rappeur.
Et les paroles d’Olivier Besancenot, dont le flow n’est pas mauvais pour un débutant, ne diffèrent pas sur le fond :
« 2017, on prend les mêmes et on recommence. Ecoute-les parler, tu verras le visage de la finance. Il est grand temps qu’on prenne nos propres affaires en mains, qu’on ne se laisse plus représenter par ces politiciens, qui parlent en notre nom alors qu’ils ne connaissent pas nos vies. Leurs promesses sont bidons et l’atmosphère devient pourrie. Ils ne doutent de rien, pourtant rien ne se passera comme prévu, car le système nous saigne pour des repus et corrompus. C’est pas vraiment de chef ou de leader dont on est orphelins, simplement de la conscience qu’on peut écrire notre destin. »
Avec Jacques Cheminade, qui a annoncé sa candidature ce lundi, dix hommes et femmes politiques se sont déjà déclarés candidats pour la prochaine élection présidentielle. Plus de la moitié étaient déjà en lice en 2012, au risque d’alimenter le ras-le-bol des Français, qui réclament du renouvellement. Avant même que Les Républicains et le Parti socialiste n’aient désigné leurs représentants, que François Hollande et Nicolas Sarkozy n’aient fait connaître leurs intentions, le casting pour 2017 ressemble furieusement à celui de 2012. Sur dix candidats déclarés, six l’étaient déjà il y a cinq ans : Marine Le Pen (FN, 47 ans), Jean-Luc Mélenchon (« hors parti », 64 ans), Nathalie Arthaud (LO, 46 ans), Nicolas Dupont-Aignan (DLF, 55 ans), Philippe Poutou (NPA, 49 ans) et Jacques Cheminade, 74 ans. Un septième, l’écologiste Antoine Waechter (67 ans), était déjà en course il y a près de 30 ans, en 1988. Seuls trois des candidats pour 2017, le député MoDem Jean Lassalle, 60 ans, Paul Mumbach (Les Fédérés), 64 ans, et Bastien Faudot (MRC), 37 ans, font figure de petits nouveaux.
À 13 mois de la présidentielle, l’incertitude est pourtant encore plus forte qu’en 2012 sur ceux qui parviendront finalement à franchir la barre des 500 parrainages d’élus qui leur permettront d’être officiellement candidats. Pour les spécialistes, le décalage est très fort entre l’envie de renouvellement exprimée par les Français et la multiplication de candidatures déjà vues, le sentiment qu’on reprend les mêmes que lors du scrutin précédent. « Il faut être très prudent sur l’offre présidentielle 13 mois avant [...]. Mais si le casting est trop proche de celui de 2012, il y aura une déception, le sentiment que l’attente de renouvellement n’a pas été prise en compte et ça peut fabriquer de l’abstention », estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.
Parrainages publics
Élection-phare de la vie politique française, la présidentielle suscite systématiquement de multiples candidatures. Dix candidats étaient officiellement en lice en 2012, 12 en 2007 et 16 en 2002, quand le socialiste Lionel Jospin avait été devancé par Jean-Marie Le Pen au 1er tour. En 2012, cinq des dix candidats avaient rassemblé un total de 6 % des voix à eux cinq. La présidentielle, notamment la campagne officielle qui commence quinze jours avant le 1er tour, leur assure pourtant une exposition médiatique exceptionnelle. Cas d’école : inconnu des Français en février 2002, Olivier Besancenot (NPA) a réussi à s’imposer durablement en quelques semaines comme une figure de la gauche. Cette fois pourtant, les nouvelles règles concernant l’obtention des parrainages sur le point d’être introduites par le Parlement risquent de compliquer la tâche des petits candidats.
Dans un souci de « transparence », le texte en discussion prévoit la publication intégrale de la liste des élus parrainant un candidat, au lieu d’un extrait de 500 noms tirés au sort. Une publicité qui pourrait dissuader des élus de soutenir des petits candidats, ce qu’ils pouvaient faire discrètement auparavant. Le temps de parole des petits candidats pourrait également être réduit, un principe d’« équité » tenant compte de leur notoriété se substituant à celui d’« égalité » dans les médias durant la période qui va de la publication de la liste des candidats au début de la campagne officielle. Les Français réclament quant à eux résolument le changement. La cote de confiance de François Hollande s’est réduite autour de 15 %, selon les derniers sondages (Ipsos, TNS Sofres) et Nicolas Sarkozy reste loin derrière Alain Juppé en vue de la primaire à droite. Signe d’un rejet de plus en plus marqué par les électeurs d’un nouveau duel Hollande-Sarkozy en 2017. Ce qui n’empêche pas les deux tiers d’entre eux (64 %, Odoxa) d’être persuadés que François Hollande se représentera.
Qui sont les candidats pour la présidentielle 2017 ?
Onze candidats ont obtenu les 500 parrainages nécessaires pour entrer dans la course à l’Elysée, a annoncé samedi le Conseil constitutionnel.
LE MONDE | 18.03.2017 à 11h41 • Mis à jour le 04.04.2017 à 22h57 | Par Service politique
Ils seront donc onze sur la ligne de départ, un de plus qu’en 2012 lors de la précédente élection présidentielle. Deux femmes et neuf hommes, qui ont obtenu les 500 parrainages nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle, a annoncé Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, samedi 18 mars.
Nathalie Arthaud en meeting à Montpellier, le 3 février. PASCAL GUYOT / AFP
La candidate de Lutte ouvrière (LO), Nathalie Arthaud, va vivre sa deuxième campagne présidentielle, après celle de 2012. Elle avait alors obtenu 0,56 % des voix. Quatre ans plus tôt, en 2008, elle était devenue porte-parole nationale de LO, succédant à la figure emblématique du parti trotskiste, Arlette Laguiller. En 2009 et 2014, elle a été candidate aux élections européennes, où elle a obtenu respectivement 0,84 % et 0,85 % des voix. Elle s’est présentée également aux élections législatives de 2012 en Seine-Saint-Denis, où elle a réuni 2,47 % des suffrages.
Son but : « Faire entendre le camp des travailleurs. » L’enseignante en économie de 47 ans entend incarner une « candidature de classe » qui « permettra aux travailleurs, aux chômeurs, aux exploités de défendre leurs intérêts, à l’opposé de ceux du patronat et des actionnaires qui encaissent des millions et des millions ».
François Asselineau (Union populaire républicaine)
François Asselineau à Paris, le 16 mars. JOEL SAGET / AFP
Sa capacité à rassembler les 500 parrainages nécessaires à être candidat à la présidentielle constitue l’une des surprises de cette campagne. François Asselineau, 59 ans, est diplômé d’HEC et de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Il a débuté sa carrière comme inspecteur des finances puis travaille au sein de plusieurs cabinets ministériels dans les années 1990. Il a fait partie, en 1999, du Rassemblement pour la France et l’indépendance de l’Europe (RPF), fondé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers puis, en 2004, de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Il en a démissionné en 2006, « par opposition à sa ligne européenne et sa position d’alignement sur les Etats-Unis ».
En 2007, il a fondé l’Union populaire républicaine (UPR), un mouvement souverainiste militant pour la sortie de l’Union européenne. Il a été candidat à l’élection présidentielle de 2012 mais n’a recueilli que 17 signatures et échoué donc à se présenter. Cinq ans plus tard, il y est parvenu. La mesure phare de son programme est le « Frexit », la sortie de la France de l’Union européenne.
Jacques Cheminade à Paris, le 15 novembre 2016. JOEL SAGET / AFP
A 75 ans, il est le doyen de cette élection présidentielle. Jacques Cheminade, qui se veut le candidat « anti-système », est diplômé d’HEC et énarque. Sa rencontre avec le sulfureux homme politique américain Lyndon LaRouche, classé à l’extrême droite, a donné un virage politique à sa carrière. Il a fondé, en 1996, son parti groupusculaire, Solidarité et progrès, proche de cet idéologue américain complotiste, homophobe et climatosceptique.
Dans son programme, M. Cheminade prône la sortie de l’Union européenne, de l’OTAN, de la zone euro et le retour au franc. Il défend aussi très sérieusement l’idée de coloniser la Lune, en vue d’explorer la planète Mars. Ce candidat est un habitué de l’exercice : en 1981 et 1988, il a échoué deux fois à réunir 500 parrainages avant d’y parvenir en 1995, pour finalement obtenir 0,28 % des voix (et voir ses comptes de campagne invalidés) et en 2012 (0,25 %). En 2002 et 2007, il a tenté à nouveau d’être candidat, sans toutefois parvenir à réunir le nombre de signatures nécessaire.
Nicolas Dupont-Aignan à Paris, le 1er février. ERIC FEFERBERG / AFP
Ancien membre du RPR, du RPF et de l’UMP, Nicolas Dupont-Aignan quitte le parti en 2007 sur fond de désaccord avec Nicolas Sarkozy, à la veille de la désignation de ce dernier comme candidat pour la présidentielle de 2007. Il fonde, dans la foulée, le parti politique souverainiste Debout la République, qui deviendra Debout la France en 2014.
A 57 ans, il est maire d’Yerres (Essonne) depuis 1995, député de l’Essonne depuis 1997 et président de la communauté d’agglomération du Val d’Yerres Val de Seine. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration, il a exercé dans plusieurs cabinets ministériels et dans plusieurs cabinets, dont celui de François Bayrou (1993 et 1994) lorsqu’il est ministre de l’éducation, et celui de Michel Barnier (1994 et 1995) lorsqu’il est ministre de l’environnement. Candidat à l’élection présidentielle pour la troisième fois – il avait obtenu 1,79 % des voix au premier tour en 2012 – il espère, en se revendiquant du gaullisme, « tracer son chemin » entre Mme Le Pen et M. Fillon, « entre la rupture dans le drame et la fausse rupture ».
François Fillon en meeting au Zénith de Caen, le 16 mars. LAURENCE GEAI POUR LE MONDE
Conseiller municipal, conseiller régional, député, sénateur, ministre, premier ministre. Depuis son entrée en politique à la fin des années 1970, il n’est guère d’échelon de pouvoir que François Fillon n’ait gravi. Sauf la présidence de la République, qu’il brigue après avoir été le vainqueur surprise de la primaire à droite, en novembre. Mais le député de Paris voit sa campagne bouleversée par l’affaire de l’emploi présumé fictif de sa femme, Penelope, comme assistante parlementaire. Affaire dans laquelle il est mis en examen depuis le 15 mars, alors même qu’il avait dit qu’il avait qu’il renoncerait à sa candidature si une telle situation devait se présenter.
M. Fillon a pris le parti de présenter un programme de « rupture » avec des mesures d’inspiration très libérale : fin des 35 heures, retraite à 65 ans, suppression de 500 000 fonctionnaires et de l’ISF, refonte du code du travail ou encore réforme de l’Assurance-maladie.
Benoît Hamon en campagne à Marseille, le 7 mars. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE / FRENCH-POLITICS POUR LE MONDE
Lui aussi est l’un des vainqueurs surprise des primaires organisées par les partis. En janvier, l’ancien frondeur du gouvernement l’a emporté face à Manuel Valls au second tour de la primaire à gauche, faisant de lui le successeur du Parti socialiste à François Hollande pour briguer l’investiture suprême. Son ancrage à gauche, Benoît Hamon le revendique depuis sa jeunesse. Très tôt, il milite au sein de SOS Racisme avant de prendre sa carte à l’UNEF, principal syndicat étudiant, duquel il est resté proche.
Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire (2012-2014), puis de l’éducation nationale (avril-août 2014), M. Hamon compte se démarquer du quinquennat écoulé. Il a notamment fait campagne sur une mesure forte : la mise en place d’un revenu universel d’existence. Il portera, outre les couleurs du parti socialiste, celles d’Europe écologie-Les Verts, Yannick Jadot qui avait gagné la primaire écologiste, ayant annoncé son ralliement à M. Hamon en février.
Jean Lassalle à Paris, le 2 mai 2016. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Candidat depuis mars 2016, l’élu béarnais a réussi à récolter les 500 parrainages d’élus nécessaires à la dernière minute. Ex-compagnon de route de François Bayrou au Modem, Jean Lassalle va donc vivre sa première campagne présidentielle. Sous la bannière du mouvement Résistons, le candidat se définit comme le « défenseur des territoires ruraux et d’une écologie humaniste ».
M. Lassalle a été élu maire de Lourdios-Ichère, petit village des Pyrénées-Atlantiques de 160 habitants, en 1977, dès l’âge de 21 ans. Il est ensuite devenu député des Pyrénées-Atlantiques en 2002, avant d’être réélu en 2007 et 2012.
Jean Lassalle s’est notamment fait connaître pour sa grève de la faim de trente-neuf jours, en 2006, pour protester contre la délocalisation de l’usine Toyal d’Accous (Pyrénées-Atlantiques) vers le bassin de Lacq, situé 65 kilomètres plus loin.
En 2013, d’avril à décembre, il a parcouru la France à pied et fait plus de 6 000 kilomètres pour aller« à la rencontre de Français ». « Je ne pensais pas que la détestation des politiques atteindrait un tel degré », avait-il constaté à la fin de cette marche. Il s’est par ailleurs fait remarquer en début d’année pour avoir rencontré Bachar al-Assad pendant plus d’une heure, à Damas, avec deux députés Les Républicains.
Marine Le Pen en meeting à Saint-Raphaël, dans le Var, le 15 mars. LAURENCE GEAI POUR LE MONDE
La présidente du Front national aborde sa deuxième campagne présidentielle après avoir, en 2012, obtenu 17,90 % des voix au premier tour. Avant d’entamer une carrière politique, la fille de Jean-Marie Le Pen a été avocate au barreau de Paris, avant de rejoindre le Front national en tant que directrice juridique. En 1998, Mme Le Pen devient également conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais et en 2004, elle est élue députée au Parlement européen où elle sera réélue en 2009 et 2014.
Marine Le Pen a succédé à son père en prenant la tête du Front national en 2011. Elle est aujourd’hui en tête des intentions de vote, avec un programme plaidant la préférence nationale et la sortie de l’euro, et voit également sa campagne marquée par plusieurs enquêtes judiciaires visant son parti et son entourage.
Emmanuel Macron présente son programme à Paris, le 2 mars. LAURENCE GEAI POUR LE MONDE
« Ni de droite, ni de gauche », jamais élu mais ancien ministre, le plus jeune des candidats à l’élection présidentielle est aujourd’hui l’un des favoris du scrutin. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration, Emmanuel Macron commence sa carrière dans l’administration publique comme inspecteur adjoint des finances et débute un parcours éclair : en 2008, il devient le rapporteur adjoint de la commission Jacques Attali, installée pour relancer la croissance économique du pays. Juste après, il rejoint la banque Rothschild, où il est rapidement promu associé-gérant. Le surnom de « banquier-de-chez-Rothschild » lui collera à la peau.
En 2012, Emmanuel Macron réintègre la fonction publique et est nommé secrétaire général adjoint de l’Elysée avant de rejoindre Bercy comme ministre de l’économie, où il donnera son nom au projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. Alors qu’il est encore ministre, il lance en avril 2016 le mouvement En marche ! et démissionne du gouvernement le 30 août, avant de déclarer officiellement sa candidature.
Jean-Luc Mélenchon à « l’Emission politique » sur France 2, le 23 février. LAURENCE GEAI POUR LE MONDE »
Pour la deuxième fois, Jean-Luc Mélenchon espère faire entendre une nouvelle voix à gauche en se présentant à l’élection présidentielle. Longtemps membre du PS auquel il s’oppose, Jean-Luc Mélenchon a été tour à tour conseiller général de l’Essonne (1985-1992 et 1998-2004) et sénateur de l’Essonne (1986-2000 et 2004-2009). Sous le gouvernement de Lionel Jospin, le candidat de La France insoumise a été ministre délégué à l’enseignement professionnel entre 2000 et 2002.
Après l’élection présidentielle de 2002, Jean-Luc Mélenchon fonde, avec Henri Emmanuelli, Nouveau monde, un courant situé à gauche du PS. Il fera ensuite campagne pour le non en 2005 au référendum du projet de traité constitutionnel européen. Dénonçant la « dérive libérale » du parti et très critique envers François Hollande, il quitte le PS en 2008 avec le député du Nord Marc Dolez. Les deux élus fondent dans la foulée le Parti de gauche. M. Mélenchon, eurodéputé depuis 2009, sera ensuite candidat à l’élection présidentielle de 2012 sous la bannière du Front de gauche où il arrive 4e, avec 11,10 % des voix. En 2017, c’est sous une nouvelle bannière, celle de La France insoumise, qu’il est candidat, avec un programme marqué par davantage d’idées écologistes
Philippe Poutou à Montreuil, le 10 mars. CHRISTOPHE SIMON / AFP
C’est passé de justesse pour Philippe Poutou. Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste a réuni in extremis les signatures d’élus, ce qui lui permet d’entamer sa deuxième campagne présidentielle.
A tout juste 50 ans, Philippe Poutou va tenter de faire mieux qu’en 2012, quand il avait rassemblé 411 160 voix au premier tour (1,15 %). Comme il y a cinq ans, sa campagne s’annonce encore difficile, avec la concurrence de Jean-Luc Mélenchon, qui attire sur sa candidature des voix d’extrême gauche. Mais avec son style décontracté et sa parole sans langue de bois, le candidat a, depuis 5 ans, gagné en notoriété… et en sympathie.
Militant d’extrême gauche de longue date, le candidat a fait ses premières armes chez Lutte ouvrière avant de rejoindre la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), devenue le Nouveau Parti anticapitaliste en 2009. Mécanicien chez Ford, à Blanquefort (Gironde), où il est syndicaliste CGT, il lutte toujours contre la fermeture de son usine.
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
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