Un grand bravo à tous ceux qui volent à leur secours, les soignent du mieux qu’ils peuvent, et leur rendent justice.
Pour rappeler quelques réalités
Un grand bravo à tous ceux qui volent à leur secours, les soignent du mieux qu’ils peuvent, et leur rendent justice.
« Ces dernières années, Thierry Lévy s’était trouvé un autre combat : contester la place toujours plus grande accordée aux victimes dans l’action judiciaire. »
La justice s’en passera sans aucun mal.
Mort de l’avocat pénaliste Thierry Lévy
L’avocat d’assises Thierry Lévy a été de tous les combats pour l’abolition de la peine de mort, ainsi qu’un infatigable militant de l’amélioration des conditions de détention.
LE MONDE | 30.01.2017 à 13h45 • Mis à jour le 30.01.2017 à 14h57 | Par Pascale Robert-Diard
Lire le portrait de Thierry Lévy, publié dans les colonnes du « Monde » le 8 février 2008 : Thierry Lévy, maître de sa rage
Immense avocat d’assises, Thierry Lévy a toujours refusé de plaider comme partie civile dans les dossiers criminels. Son intransigeance, son verbe parfait, son refus acharné de toute complaisance faisaient de lui un seigneur du barreau, qui a marqué des générations de pénalistes. Ce solitaire, qui n’a jamais eu d’autre patron que lui-même, était fier de travailler depuis quelques années aux côtés de ses fils, Hugo et Balthazar.
Thierry Lévy est aussi l’auteur de plusieurs essais, L’Animal judiciaire, Justice sans Dieu, Eloge de la barbarie judiciaire, Lévy oblige et d’une biographie de sa mère, Rose.
Retrouvez, dans notre grand format multimédia, la voix de Thierry Lévy décrivant la prison de Clairvaux, qu’il avait découvert en défendant Claude Buffet : Clairvaux : entre cloître et prison
http://www.20minutes.fr/societe/2005643-20170130-avocat-penaliste-thierry-levy-decede-age-72-ans
L’avocat pénaliste Thierry Lévy est décédé à l’âge de 72 ans
DECES Il a entre autres défendu Patrick Henry, l’assassin de René Bousquet, Roger Knobelspiess…
20 Minutes avec AFP
Il était l’une des plus intransigeantes et singulières figures du barreau. L’avocat Thierry Lévy est décédé ce lundi à 72 ans. Moins sulfureux qu’un Vergès, moins médiatique qu’ un Dupond-Moretti, cet avocat prêt à « s’écarter de la vérité » pour défendre, réservera ses éclats aux jurés dans les nombreuses affaires qu’il défendra.
Au printemps 2016, des journalistes le voient un temps en avocat de Salah Abdeslam, seul membre encore vivant des commandos responsables des attaques du 13 novembre 2015. L’avocat au visage émacié s’est toujours refusé à commenter cette rumeur qui, d’une certaine façon, lui allait si bien.
En 1972, étrennant ou presque sa robe noire, il est commis d’office pour assister Claude Buffet. Avec Roger Bontems, défendu par Robert Badinter, son client est accusé d’avoir assassiné deux otages à la prison de Clairvaux. Les deux hommes sont condamnés à mort et exécutés le 28 novembre 1972.
>> A lire aussi : Un ténor du barreau rompu aux coups d’éclat
La peine de mort est abolie quelques années plus tard par François Mitterrand, après une bataille acharnée de Robert Badinter. Thierry Lévy se lance dans ce qui est, pour lui, le combat d’après : l’abolition de la prison. « La prison est une peine qui n’est pas comprise par ceux qui la subissent, qui ne peut pas l’être. C’est une injustice qui s’ajoute aux injustices déjà accumulées lors de vies qui sont dès l’origine en difficulté », déclarait l’avocat.
En 1999, Thierry Lévy plaide pour des évadés de Clairvaux. Faisant du procès celui des très longues peines de prison, il arrache des condamnations moins lourdes que les réquisitions.
Plus tard, il défend aussi Patrick Henry, détenu depuis près de 40 ans pour le meurtre d’un enfant, après avoir symbolisé le combat pour l’abolition de la peine capitale. Il assiste aussi, entre autres, l’assassin de René Bousquet avec un certain Arnaud Montebourg, le braqueur devenu écrivain Roger Knobelspiess, la juge Eva Joly en conflit avec l’Ordre des avocats…
Ces dernières années, Thierry Lévy s’était trouvé un autre combat : contester la place toujours plus grande accordée aux victimes dans l’action judiciaire.
La guenon a eu son heure de gloire en 2016.
Cette année, on se fait le coq.
Au feu.
Sans oublier rajouts et rhum pour que la fête soit complète !
http://www.signe-chinois.com/nouvel-an-chinois-2017-annee-du-coq
Nouvel An chinois 2017 – l’année du Coq
Cette année, le Nouvel An chinois tombe le samedi 28 janvier et nous entrerons dans l’année du Coq qui se terminera le 15 février 2018.
La nouvelle année, également connue sous le nom de Fête du Printemps, est fondée sur le calendrier chinois luni-solaire, c’est pourquoi la date change d’année en année.
Les festivités commencent habituellement la veille du Nouvel An et se prolongent jusqu’à la fête des lanternes, le 15ème jour de la nouvelle année.
Chaque Nouvel An chinois est caractérisé par l’un des 12 animaux du zodiaque chinois. Le zodiaque chinois est divisé en 12 parties (maisons) tout comme son homologue occidental, mais avec une différence majeure car chaque « maison » a une durée d’un an au lieu d’un mois.
Cette année, c’est l’année du Coq, le dixième animal du cycle et la prochaine année du Coq sera en 2029.
Les personnes nées sous le signe du Coq sont caractérisées par l’honnêteté, l’énergie, l’intelligence, la flexibilité et la confiance. Mais ne vous réjouissez pas trop vite car selon l’astrologie chinoise, l’année de votre signe est considérée comme l’une des années les plus malchanceuses de votre vie.
On dit généralement du Coq qu’il est travailleur, ingénieux, confiant et talentueux. Sa nature active, bavarde et engageante le rend populaire auprès des gens. Il est plus heureux quand il est en compagnie, appréciant particulièrement les projecteurs. Bien qu’il soit né avec des compétences enviables, on lui reconnaît volontiers certains défauts comme celui d’être vaniteux et arrogant ainsi qu’une tendance à se vanter de ses réalisations.
Rudyard Kipling, Benjamin Franklin, Michelle Pfeiffer, Roger Federer, Serena Williams, Beyonce, Eric Clapton, Yoko Ono.
À éviter le premier jour du Nouvel An chinois:
Nouvel An : voici ce que nous réserve l’année du coq et pourquoi elle inquiète les Chinois
L’Asie réveillonne ce samedi pour le Nouvel An lunaire, la fête la plus importante de l’année : elle est synonyme de réunion familiale et de repas fastueux. Les autorités chinoises prévoient ainsi que près de trois milliards de trajets seront effectués en l’espace de 40 jours, selon l’agence officielle Chine nouvelle. C’est – de loin – la plus grande migration humaine du monde.
Dans le calendrier lunaire chinois, chaque année est représentée par un animal et est censée adopter ses traits de caractère, un cycle de 12 années qui commence avec le rat et se termine avec le cochon. En 2017, c’est au tour du 10e d’entre eux de sévir, le coq.
Donald Trump va hérisser encore plus de plumes durant sa première année à la présidenceMme Chow
Alors que nous réserve ce volatile, réputé pour son caractère combatif ? Les astrologues chinois prévoient une année agitée. L’investiture de Donald Trump ne semble d’ailleurs pas le démentir. « Le président américain sera en plein dans son élément », disent des géomanciens de Hong-Kong. »Le coq aime se battre, il adore les joutes verbales, il est combatif », raconte à l’AFP Mme Chow, qui pratique la divination dans l’ancienne colonie britannique repassée en 1997 sous tutelle chinoise. D’après Mme Chow, Donald Trump va hérisser encore plus de plumes durant sa première année à la présidence. « Il y aura de nombreuses grèves et même des émeutes« , lance-t-elle.
Et comme les Chinois ne manquent pas d’humour – même si l’actuel locataire de la Maison-Blanche avait fait craindre une guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales – l’usine du Zhejiang a profité de l’occasion pour fabriquer des sculptures gonflables représentant un poulet au visage du président des États-Unis. Cette effigie à gonfler, haute de cinq mètres, et imitant avec ses petits bras les mimiques de Donald Trump, remporte un franc succès.
L’élément « métal » du coq représente aussi les pays occidentaux, en particulier l’Europe qui sera soumise à la pression du « feu », prévient Alion Yeo, un maître feng shui très connu à Hong Kong. « Le Brexit et la crise des réfugiés continueront de semer le chaos sur le Vieux continent », poursuit Mme Chow. « Je ne dirai pas que les choses soient en train de se calmer », dit-elle. »Cela va être une année de disputes très virulentes ».
Et en France, en cette année présidentielle… « Avant 2017, le coq avait été célébré en 2005, 1993, 1981, 1969, 1957 ou encore 1945″, rappellent les astrologues. 1981, une date chère à la gauche. Serait-ce un bon présage pour le futur représentant de la Belle Alliance Populaire ? Réponse le 7 mai prochain.
Une chose est sûre, en tout cas, les personnes ayant pour signe astrologique le coq sont décrites comme intelligentes et particulièrement travailleuses. Elles sont aussi loyales et très dévouées. Ce sont également de grandes séductrices. Selon le dictionnaire Le Robert, le mot coq est à l’origine du mot coquet (qui cherche à plaire). Concernant le feu, il est en étroite relation avec la planète Mars. Les natifs de cet élément seraient donc fiables et feraient tout pour atteindre leurs objectifs.
Un programme varié pour les festivités à Paris
Du côté des festivités, à Paris, outre les fameux défilés – le plus grand, avec 200.000 spectateurs attendus, aura lieu le dimanche 5 février dans le 13e arrondissement – de nombreux lieux proposent des animations : vous pouvez par exemple vous initier à la cérémonie du thé le 4 et le 5 février au Carreau du Temple dans le 3ème arrondissement. Des lectures, des films, ainsi que des parcours dans les collections sont également organisés ce samedi et le dimanche 29 janvier au Musée Guimet dans le 16ème arrondissement. Vous pouvez aussi grâce aux visites guidées de l’association Secrets de Paris découvrir les facettes inconnues du quartier chinois du 13e. Une inscription préalable est obligatoire sur parisecrets@free.fr.
Nul doute que les magistrats finistériens plombent sérieusement ses résultats…
Corruption : la France reste 23e du classement de l’ONG Transparency
L’ONG Transparency International publie, mercredi 25 janvier, son évaluation annuelle de la perception de la corruption dans le monde. La France reste à la 23e position mais avec une moins bonne note qu’en 2015.
Comme chaque année, l’ONG Transparency International publie son indice* de perception de la corruption, pour 176 pays. L’ONG a établi un classement avec des notes allant de 0 à 100. Concrètement, plus un pays a une note élevée, moins il est corrompu. «Une mauvaise note est le signe d’un recours systématique à des pots-de-vin, de l’absence de sanctions en cas de corruption et d’une inadéquation entre les prestations d’une faible administration et les besoins de la population», indique l’ONG dans un communiqué.
» Lire aussi – Vaincre la corruption, nécessité politique autant que morale
La France se classe au 23eme rang, comme en 2015. Néanmoins, si l’Hexagone ne recule pas au classement, sa note baisse, avec un score de 69/100, contre 70 en 2015. Pourtant, «ces dernières années, la France a fait des progrès au niveau des lois et des institutions», salue Daniel Lebègue, président de Transparency France, mercredi matin au micro de France Inter en citant l’exemple des lois de 2013 sur la transparence de la vie publique et sur la lutte contre la délinquance financière. «Depuis quelques mois, la justice française a commencé à prononcer des sanctions lourdes: Jérôme Cahuzac, Claude Guéant… elle est devenue plus sévère», conclut-il. En décembre, Transparency saluait dans un rapport les progrès réalisés sous la présidentielle Hollande et ses garde-fous mis en place après les différentes affaires qui ont touché le sommet de l’État. La loi Sapin II qui vise la corruption en entreprise avait également était soulignée.
Sans surprise, les pays nordiques occupent le haut du classement. Selon l’ONG, le pays perçu comme le moins corrompu est le Danemark avec une note de 90 sur 100 et ce, pour la troisième année consécutive, ex-aequo avec la Nouvelle Zélande. La Finlande, avec un indice de 89, complète le trio de tête. Leur positon ne signifie pas que ces États ne présentent aucun cas de corruption précise Transparency International mais qu’ils affichent un respect de la transparence par les pouvoirs publics, de la liberté de la presse, pas de restriction des libertés individuelles et une justice indépendante.
» Lire aussi – Corruption aggravée dans les pays arabes
A l’opposé, pour la dixième année consécutive, la Somalie est le pays le moins performant de l’indice. Il enregistre cette année une note de 10. Le Soudan du Sud est en avant dernière position avec une note de 11, précédé de la Corée du Nord (12) et de la Syrie (13). Ces pays sont caractérisés par une impunité généralisée dans les affaires de corruption, une mauvaise gouvernance et des institutions faibles. La plus lourde chute dans le classement est celle du Qatar, qui perd 10 points et se retrouve à la 31e place. Cette lourde chute est principalement due aux accusations de corruption autour de l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 ainsi que rapports de violations des droits humains pour les travailleurs migrants.
L’ONG basée à Berlin dénonce l’émergence d’un cercle vicieux où essor des populismes et corruption se nourrissent mutuellement, adressant à cet égard une mise en garde au président américain Donald Trump. «2016 a montré que la corruption systémique mondiale et les inégalités sociales se renforcent mutuellement, conduisent au désenchantement populaire» et «fournissent un terrain fertile à la montée des populismes», indique dans un communiqué l’ONG. Mais «le populisme est le mauvais remède», déclare Finn Heinrich, directeur de recherche à Transparency. «Les pays qui installent des dirigeants autocrates populistes (à leur tête) descendent vraiment dans le classement», explique-t-il
Transparency International observe également avec circonspection les débuts de Donald Trump: «ses premiers pas ne sont pas prometteurs. Quand on voit qu’il a nommé son gendre haut conseiller à la présidence, ça n’est pas bon signe», estime Finn Heinrich. Selon lui, «si (DonaldTrump) tient sa promesse de combattre la corruption, je pense que les Etats-Unis» – 16e l’an passé et 18e cette année – «peuvent s’améliorer». Mais, au vu de ses décisions, «nous craignons qu’il y ait une chute».
*L’indice de la perception de la corruption est établi en agrégeant des données d’enquêtes collectées par 12 institutions indépendantes, telles que la Banque mondiale ou encore le Forum Economique Mondial.
Puisqu’il se dit « repenti » et s’est rendu de lui-même, il devrait parler un minimum.
Kevin Guiavarch, djihadiste «repenti», mis en examen et écroué en France
Parti combattre en Syrie, ce Breton de 24 ans était visé par un mandat d’arrêt international et s’était rendu aux autorités turques en juin. Il est soupçonné d’avoir été un recruteur du groupe djihadiste, via les réseaux sociaux, et d’avoir joué un rôle dans son financement.
Il s’était rendu aux autorités turques en juin dernier, se présentant comme «repenti», alors qu’il était visé par un mandat d’arrêt international. Le djihadiste français Kevin Guiavarch, 24 ans, a été mis en examen et écroué ce samedi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et financement du terrorisme, selon le parquet de Paris. Il a été placé sous mandat de dépôt, a précisé l’instance.
Alors âgé de 20 ans, ce Breton avait rejoint la Syrie fin 2012, ralliant d’abord les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaida, avant d’intégrer l’État islamique. En juin 2016, il avait quitté la Syrie avec quatre femmes, dont certaines l’avaient rejoint dans ce pays, et leurs six enfants, avant d’être interpellé en Turquie et incarcéré. Depuis, les quatre femmes ont été expulsées vers la France, mises en examen et écrouées pour trois d’entre elles. Les enfants, dont certains sont nés en Syrie, ont quant à eux été placés. Kevin Guiavarch avait été transféré de Turquie en France vendredi.
Le jeune homme est une cible importante des services de renseignement français: recruteur présumé de Daech, il est aussi soupçonné d’être directement impliqué dans son financement. Le 23 septembre 2014, l’ONU avait placé Kevin Guiavarch sur sa liste noire des combattants les plus dangereux, faisant ainsi l’objet de sanctions internationales et d’interdictions de voyager.
Son parcours comporte de nombreuses zones d’ombre pour les enquêteurs: pourquoi a-t-il pris contact avec la France? Quelles sont ses motivations réelles? S’agit-il véritablement d’un repenti comme il le prétend? Désormais sur le sol français, les autorités espèrent qu’il pourra livrer des informations précieuses sur l’organigramme et le financement de l’EI.
Le retour de djihadistes, aguerris par plusieurs années au front, est un défi pour les autorités. Entre ceux qui sont morts, ceux qui veulent continuer à combattre, et ceux qui ne voudront pas rentrer par crainte des représailles de Daech, «il ne faut pas en attendre beaucoup», estime un responsable antiterroriste à l’AFP. À l’heure actuelle, «il y a peu de retours spontanés de Syrie», juge cet expert, qui met en garde face aux «cellules dormantes» potentiellement présentes sur le territoire français dans le futur. Environ 700 Français se trouveraient actuellement en Irak ou en Syrie aux côtés du groupe État islamique, selon les chiffres des autorités. Plus de 200 ont été tués.
» Lire aussi: Terrorisme: le retour des djihadistes inquiète la France
Terrorisme: Kevin Guiavarch, un Breton cadre de l’Etat islamique arrêté en Turquie avec ses quatre femmes
Jeudi 27 Octobre 2016 – 11:30
Jeudi 27 Octobre 2016 – 11:36
Kevin Guiavarch, malgré ses 23 ans, était déjà un cadre de l’Etat islamique (EI). Il a été arrêté et incarcéré en Turquie, prétendant vouloir quitter l’EI et se rendre aux autorités.
L’homme pourrait livrer des informations sur la structure de l’Etat islamique.
Il est sur la liste noire de l’Organisation des Nations unies (ONU), signe de son niveau élevé dans la hiérarchie de l’Etat islamique. Kevin Guiavarch, un Breton de 23 ans, vient d’être arrêté en Turquie. Malgré son jeune âge, il est soupçonné d’être l’un des principaux recruteurs de l’organisation terroriste, et d’avoir mêler à son financement.
L’homme avait quitté la Syrie –accompagné de ses quatres femmes– pour se rendre volontairement en Turquie. Il affirme en effet être « un repenti » et vouloir quitter l’EI.
Kenin Guiavarch se serait converti à l’islam à l’âge de 14 ans. En 2012, il part faire le djihad en Syrie, rejoignant dans un premier temps l’ancien Front al-Nosra (affilié à Al-Qaïda), avant de « rejoindre la concurrence » de l’Etat islamique. Là, il aurait contribué à mettre en place un réseau de financement. Il aurait notamment convaincu une mère de famille de Troyes –dont la fille est partie faire le djihad– de financer ses activités terroristes. Elle a depuis été écrouée.
La France espère que l’homme pourra rapidement être jugé en Turquie puis extradé vers l’Hexagone où il pourrait révéler certains renseignements sur l’organisation interne du groupe terroriste.
En attendant, deux de ses quatre femmes, âgées de 26 et 34 ans, viennent d’être rapatriées et mises en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste« . La plus âgée a été placée en détention provisoire. Elle est la mère de deux enfants qu’elle a eu avec Kevin Guiavarch tous les deux nés en Syrie. L’autre femme, mère d’un enfant, a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr
Terrorisme : qui est Kevin Guiavarch, jihadiste français écroué en France ?
Un combattant de Daesh (illustration)
On le présente comme un recruteur présumé de l’État islamique, un pionnier. Kevin Guiavarch a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et financement du terrorisme et écroué le 21 janvier. La veille, il avait été transféré en France depuis la Turquie, où il avait été incarcéré à son retour de Syrie.
Accompagné, au moment de son interpellation en Turquie, de quatre femmes et de leurs six enfants, expulsées vers la France et incarcérées, pour trois d’entre elles, bien avant lui, il avait organisé son départ de Syrie avec les autorités françaises depuis juin 2016, en prenant contact avec la France par le biais d’une lettre. Quatre ans après avoir quitté l’Hexagone, ce Breton de 24 ans, qui a été au contact du commando du 13 novembre 2015, se dit aujourd’hui « repenti ». Les doutes persistent cependant sur les intentions de l’individu, soupçonné d’être impliqué dans le financement du groupe État islamique.
Visé par un mandat d’arrêt international, Kevin Guiavarch, était parti dès 2012, à 20 ans, pour rejoindre d’abord les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, avant d’intégrer l’EI. Soupçonné d’avoir été un recruteur du groupe jihadiste, via les réseaux sociaux, et d’avoir joué un rôle dans son financement, il avait été placé en septembre 2014 sur une liste noire de l’ONU.
Impossible d’expliquer pour l’heure les raisons de sa repentance.
Dans Les Revenants, livre de David Thompson, spécialiste des jihadistes français, la première raison qu’il avance est la peur de mourir, dans un bombardement de la coalition ou exécuté par l’EI. Il ajoute avoir rompu avec l’organisation jihadiste, se disant désormais « salafiste quiétiste », un islam fondamentaliste mais non violent. « Moi je peux pas concevoir des personnes qui font des attentats, qui font couler le sang des musulmans », explique-t-il.
Ancien enfant de chœur élevé par sa mère, il avait choisi de se convertir à l’Islam dès l’âge de 14 ans, selon David Thompson. Après une scolarité chaotique et sans diplôme, il était devenu un partisan du groupe islamiste radical Forsane Alizza. Environ 700 Français se trouveraient actuellement en Irak ou en Syrie aux côtés du groupe État islamique, selon les chiffres des autorités. Plus de 200 ont été tués.
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Kevin-Guiavarch-djihadiste-breton-a-ete-ecroue-1169935
Kevin Guiavarch, djihadiste breton, a été écroué
Paris Match| Publié le 21/01/2017 à 17h07 |Mis à jour le 21/01/2017 à 17h29
Figure des djihadistes français, Kevin Guiavarch a été transféré vers la France depuis la Turquie. Il a été mis en examen et écroué samedi.
Kevin Guiavarch est-il un repenti? C’est en tout cas ce qu’il a affirmé l’an dernier. Mis en examen et écroué à son retour en France samedi, ce Breton de 24 ans avait quitté la Syrie, où il combattait aux côtés du groupe terroriste Etat islamique. Dans un premier temps, il avait rejoint la Turquie, où il avait été interpellé et incarcéré en juin 2016. L’homme était accompagné par ses quatre femmes et leurs six enfants. Certaines de ces femmes avaient rejoint le djihadiste en Syrie. Ces quatre femmes ont été expulsées vers la France et trois d’entre elles ont été écrouées et mises en examen. Les enfants, nés en Syrie pour certains, ont été placés. Kevin Guiavarch, lui, n’a été transféré de Turquie en France que vendredi.
Ainsi que le racontait Paris Match dans une enquête sur la filière bretonne du djihad, Kevin Guiavarch a rejoint la Syrie dès 2012. Il avait été repéré en 2014 par la police française, alors qu’il avait manipulé une adolescente sur Internet, qui avait été rattrapée in extremis en Allemagne par sa famille, alors qu’elle tentait de rejoindre l’Etat islamique. C’est en enquêtant sur la mère de Kevin Guiavarch que les policiers ont détecté des flux d’argent suspects. Sur les injonctions de son fils, elle envoyait des milliers d’euros par mandats postaux vers la Turquie, où il se chargeait de les récupérer.
En juin 2016, dans une lettre adressée aux autorités françaises, le djihadiste s’était dit «repenti». Les autorités espèrent que Kevin Guiavarch pourra livrer des informations sur l’Etat islamique, notamment sur son organigramme et son financement.
Interrogé sur l’existence d’une filière bretonne parmi les djihadistes, le juge Marc Trévidic confiait à Match : «Je ne sais pas si, statistiquement, il y a tellement plus de Bretons dans le djihad. Mais ce qui est frappant, c’est leur nette surreprésentation parmi les convertis. Peut-être est-ce lié au vieux fond religieux d’une région où, longtemps, l’Eglise catholique a régenté les âmes et les comportements? L’envie de djihad vient-elle du côté « bonnet rouge » et révolutionnaire ou encore de l’esprit aventurier des marins au long cours?» dit-il, prenant pour exemple le marin Gilles Le Guen, engagé auprès d’Al-Qaïda à Tombouctou.
Les plus anciens riverains du site Rue89 se souviennent tous de l’avoir vu arpenter cette rue sa casquette de police vissée sur la tête, notamment au cours du printemps de l’année 2009 : injuriant et diffamant tous ceux qui n’étaient pas de ses amis « déconnologues », révélant au public les identités et adresses IP de plusieurs des cibles de ses harcèlements quotidiens, il hurlait sans cesse à la modération pour faire supprimer comptes et commentaires de tous ses contradicteurs et opposants.
Voici rapporté dans un article publié le 14 janvier 2013 sur mon ancien blog « Un petit coucou » sur OverBlog un extrait des discussions que ces extravagances particulièrement violentes de Cyprien Luraghi provoquaient alors sur le site Rue89 :
Eh bien, figurez-vous qu’aujourd’hui, après avoir annoncé comme il l’a déjà fait plusieurs fois par le passé qu’il cessait d’aller quotidiennement dégueuler dans cette Rue89, il se revendique plus que jamais de la police, et plus précisément d’un syndicat d’officiers de police :
Il y a 4 jours – Doux doudou vainc l’hiver, éradique froidure balaye tous frimas sitôt l’on s’y colle frimousse. Doux doudou lapin tantinet crado, suinte ointe …
http://ninninbis.unblog.fr/accueil-du-snop/
Le Syndicat National des Ours en Peluche vous accueille :
Président : Ninnin
Après Bisou, z’ai repris la Présidence du S.N.O.P.
Grande cause 2015/2016 : Halte à la machine !
Voici mes vœux de rentrée 2014 :
Et la suite des travaux de cette belle zournée, présentée par Manif.
Grande campagne 2014 de sécurité dans les transports terrestres et aériens.
Vous trouverez ici, tous les renseignements que vous cherchez sur le S.N.O.P.
La composition du bureau :
Bisou est resté Président depuis 1998. Il mérite notre admiration et cette pitite lettre :
Ze vous rappelle nos principales revendications actuelles :
Pendant la dernière campagne présidentielle, ze suis allé à la rencontre des candidats. Voici leur avis sur nos revendications :
Au salon A.G.D.M. 2012, z’ai obtenu un entretien avec Hope, mascotte des Pétroplus de Grand Couronne, une entreprise symbole, lors des élections présidentielles :
Si vous êtes tentés par la révolte, prenez exemple sur les doudoux de la Compagnie de théâtre Makitouch (z’adore !) : Z’ai vu le spectacle et z’ai failli me faire embaucher comme acteur !
Retour à la liste des histoires
Bonjour. Je tiens à vous remercier, au nom de Boite-aux-Lettres mon ours âgé d’au moins 54 ans (mon âge, offert à la naissance) pour votre idée d’association. Pourriez-vous me dire où il a été fabriqué si je vous envoie sa photo ? Je compte m’abonner au site car je fus une Mme Jourdain de l’arctophilie et vous m’avez ouvert les yeux !!!!
Bonjour à tous les membres du SNOP,
En tant qu’ours en peluche, je vous fais part de ma revendication ici : Non à la machine à laver !!!.
Ayant connu ça dans ma jeunesse (même si c’était sans mauvaises intentions de la part de mes humains), c’était très très angoissant, j’étais à l’air puis sous l’eau, puis à l’air et à nouveau sous l’eau, ça tournait, ça tournait et ça tournait encore… Et tous ça dans le noir complet, bref l’horreur.
Heureusement pour moi j’ai pu leur faire entendre raison et maintenant c’est nettoyage délicat (sans savon dans les nœils), séchage allongé au soleil et pas plus d’une fois par an.
Je compte sur vous : plus jamais de nours dans les machines à laver !
Gus
Salut cop’s !
Tu as bien raison ! Il faut que ta revendication passe en priorité au comité central pour être déclarée grande cause 2015 !
Ce que tu décrit est vraiment affreux ! Les humains ne se rendent pas touzours compte, donc il faut les éclairer !
Moi, quand z’étais ourson, c’était « lavage à la patte », mais brutale. Dom a vite compris qu’il fallait le faire elle même, et le moins souvent possible !
Plus jamais de nours dans les machine !
Ninnin
Salut Ninnin,
Merci beaucoup à toi et au SNOP de m’avoir entendu.
Je compte sur vous pour défendre nos cop’s, et de mon coté je vais en parler autour de moi.
Gugus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicat_des_cadres_de_la_s%C3%A9curit%C3%A9_int%C3%A9rieure
Syndicat des cadres de la sécurité intérieure
Le Syndicat des Cadres de la Sécurité Intérieure (SCSI) (anciennement Syndicat national des officiers de police (SNOP)) est l’un des deux principaux syndicats d’officiers de police. Son changement de dénomination date du 1er janvier 2012. C’est à cette date qu’il ouvre ses statuts à l’adhésion de commissaires de police. Le SCSI revendique en effet que les officiers de police et les commissaires de police soient réunis dans un seul corps. Fin janvier 2014 le Conseil National du SCSI vote pour la fin de l’affiliation à l’UNSA et décide de rejoindre la CFDT.
Représentativité :
Syndicats | 2006 | 2010 |
---|---|---|
% | % | |
SNOP | 53,19 | 54,00 |
Synergie-Officiers | 44,80 | 44,50 |
A noter : la publication de mon précédent article a été suivie de l’arrivée sur Petitcoucou de lecteurs en provenance de différentes régions de Chine, couvrant à peu près tout le territoire de ce pays.
Par ailleurs, le retour de mes lecteurs russes sur Satanistique lundi ne fut qu’éphémère.
Attentat du Nouvel An à Istanbul: le suspect arrêté reconnaît en être l’auteur
VIDÉOS – Le suspect arrêté lundi soir à Istanbul a reconnu avoir tué 39 personnes dans une discothèque au nom de l’État islamique la nuit de la Saint-Sylvestre, selon le gouverneur de la ville. Il a été retrouvé dans un appartement avec son fils de quatre ans. Au total, cinq personnes auraient été arrêtées.
Tout au long de la nuit, sa photo a fait le tour des réseaux sociaux. Non plus celle du fameux «selfie», pris avant l’attaque contre le Reina qui fit 39 morts la nuit du Nouvel An, mais celle de son arrestation. Les yeux boursouflés, maculés de traces de sang, on reconnaît le visage du tueur présumé de la discothèque d’Istanbul, fermement maintenu au cou par un agent de police.
Après plus de deux semaines de traque, la police turque a arrêté l’homme suspecté d’avoir commis l’attentat de la Saint-Sylvestre, a affirmé lundi soir l’agence progouvernementale Anadolu, la chaîne de télévision d’État TRT ainsi que le site du journal Hürriyet. L’auteur présumé de ce massacre revendiqué par le groupe État islamique a été retrouvé avec son fils de quatre ans dans un appartement du quartier stambouliote d’Esenyurt au cours d’une opération policière. Une information confirmée dans la nuit par le vice-premier ministre turc, Numan Kurtulmus, sur Twitter: «Je félicite notre police qui a attrapé l’auteur du massacre d’Ortakoy. Notre guerre contre la terreur et les pouvoirs à l’oeuvre derrière continuera jusqu’à la fin.»
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Ce mardi, le gouverneur de la ville a annoncé que le suspect avait avoué être l’auteur du carnage. «Le terroriste a admis son crime», a déclaré Vasip Sahin à la presse. Il a également identifié l’homme comme s’appelant Abdulgadir Masharipov, né en Ouzbékistan en 1983. «Il a été entraîné en Afghanistan et parle quatre langues. C’est un terroriste bien entraîné», a poursuivi le gouverneur. D’après la presse turque, il ne s’agissait en effet pas d’un amateur: l’homme – qui selon l’enquête, aurait tiré 180 balles en 7 minutes – aurait combattu pour l’EI en Syrie et était devenu un expert en armes.
L’identité de l’assaillant présumé a donné lieu à quelque confusion au lendemain du massacre, certaines informations suggérant qu’il pourrait s’agir d’un Kirghize, d’autres évoquant un Ouïgour de Chine. Il était en cavale depuis plus de quinze jours et des informations laissaient entendre qu’il n’avait jamais quitté Istanbul. Les autorités avaient entre-temps renforcé les contrôles aux frontières pour éviter que l’assaillant ne leur échappe.
Selon TRT, l’arrestation s’est produite lors d’une opération menée conjointement par la police et les services secrets turcs MIT au milieu de la nuit. La police avait repéré la cache du suspect trois jours auparavant et l’avait suivi pour pouvoir identifier ses complices. Outre la photo du visage ensanglanté, les médias ont fait circuler un second cliché où l’on voit l’homme plaqué au sol, les mains ligotées dans le dos, et la tête retenue par le pied d’un agent des forces de sécurité. Il a été conduit au siège de la police stambouliote pour y être interrogé, tandis que son fils a été confié aux services sociaux.
Selon la chaîne TRT, il résidait dans un appartement loué par un ressortissant kirghize à Istanbul, qui a été également arrêté. Cinq personnes ont été interpellés au cours de l’opération de lundi soir, dont trois femmes, indique Anadolu. Au moins 35 personnes avaient déjà été arrêtées en lien avec l’attentat avant cette opération policière, selon le décompte d’Anadolu.
L’attentat au Reina avait marqué un début d’année sanglant pour la Turquie, déjà secouée en 2016 par une tentative de coup d’État et une vague d’attaques meurtrières commises par des djihadistes ou la rébellion kurde.
Arrestation de l’auteur présumé de l’attentat du Nouvel An à Istanbul
Selon le gouverneur de la ville, Vasip Sahip, le suspect d’origine ouzbèke a avoué être l’auteur de la fusillade qui s’est déroulée dans la nuit du Nouvel An.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 17.01.2017 à 02h25 • Mis à jour le 17.01.2017 à 11h46
Mardi, le gouverneur d’Istanbul, Vasip Sahin, a annoncé que « le terroriste a[vait] admis son crime ». « Il a été entraîné en Afghanistan et parle quatre langues. C’est un terroriste bien entraîné », a poursuivi le gouverneur.
Selon l’agence de presse progouvernementale Anatolie, le suspect se nomme Abdulgadir Masharipov. L’agence de presse Dogan a précisé qu’il utilisait comme nom de code « Abou Mohammad Khorassani » au sein de l’organisation djihadiste Etat islamique (EI). Il avait déjà été identifié sous ce nom par les services de renseignement et la police antiterroriste d’Istanbul comme un Ouzbek de 34 ans, faisant partie d’une cellule du groupe EI en Asie, selon des articles parus dans la presse turque le 8 janvier.
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L’homme a été retrouvé avec son fils de quatre ans dans un appartement du quartier stambouliote d’Esenyurt, lors d’une vaste opération policière, selon TRT. Un Irakien et trois femmes, originaires « d’Afrique et d’Egypte », ont également été interpellés dans le même appartement que l’assaillant, a précisé M. Sahin.
L’arrestation s’est produite lors d’une opération de police menée conjointement avec les services secrets turcs (MIT) au milieu de la nuit. La police avait repéré la cache du suspect trois jours auparavant et avait suivi l’homme pour pouvoir identifier ses complices.
Depuis l’attentat, les autorités avaient renforcé les contrôles aux frontières pour éviter que l’assaillant ne leur échappe, et des informations laissaient entendre qu’il n’avait jamais quitté la ville. Selon la chaîne TRT, il résidait dans un appartement loué par un ressortissant kirghiz à Istanbul, qui a également été arrêté. Le fils du suspect a été confié aux services sociaux. Au moins 35 personnes avaient déjà été arrêtées à la suite de l’attentat avant cette opération policière, selon le décompte d’Anatolie.
Alors que le suspect était interrogé au siège de la police stambouliote, d’autres opérations policières ont eu lieu dans la ville. Jeudi, un vice-premier ministre turc avait déclaré que l’homme, qui a tué 39 personnes et fait plus de 60 blessés dans le club le Reina, au bord du Bosphore, avait été localisé.
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A 1 h 15, dimanche 1er janvier, un assaillant armé d’un fusil d’assaut surgissait devant la boîte de nuit Reina. Après avoir abattu un policier et un civil qui se trouvaient devant l’entrée, il ouvrait le feu sur la foule dans la discothèque, où 700 à 800 personnes fêtaient le passage à l’année 2017.
« D’une façon sauvage et impitoyable, il a mitraillé des personnes qui étaient simplement venues célébrer le Nouvel An », avait alors déploré le gouverneur de la ville, Vasip Sahin. Après être entré dans la discothèque, l’assaillant avait tiré au hasard sur la foule. Selon la chaîne d’information NTV, plusieurs personnes avaient plongé dans le Bosphore pour échapper aux coups de feu.
Dès le lendemain, le premier ministre turc, Binali Yildirim, avait annoncé qu’une grande chasse à l’homme était lancée dans le pays pour retrouver le suspect, qui avait apparemment pris la fuite en changeant de vêtements après l’attaque. L’annonce précisait que l’agresseur avait laissé son arme sur les lieux et « profité de l’anarchie pour s’enfuir ».
Le même jour, l’EI revendiquait l’attentat, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Attentat d’Istanbul: l’assaillant du Reina comptait frapper la place Taksim
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 18/01/2017 à 15:54 , mis à jour à 21:22
« J’ai reçu des instructions de Raqqa. » L’auteur présumé de l’attentat du Nouvel An à Istanbul n’est pas resté silencieux face aux enquêteurs. Lors de sa garde à vue, Abdulgadir Masharipov a affirmé être passé à l’acte après avoir reçu des ordres en provenance du fief du groupe Etat islamique en Syrie, rapporte ce mercredi la presse turque.
Selon le journal Hürriyet et la chaîne CNN-Türk, qui citent des extraits de son interrogatoire, le club huppé Reina n’était pas la cible initiale de l’assaillant. Il a indiqué qu’il devait, dans un premier temps, frapper la place Taksim, lieu emblématique d’Istanbul très fréquenté par les touristes. Mais il aurait renoncé à cause de l’important dispositif de sécurité, a-t-il ajouté.
« J’ai reçu l’ordre de mener une attaque à Taksim le soir du Nouvel An », a déclaré ce ressortissant ouzbek arrêté dans la nuit de lundi à mardi, selon l’extrait publié par Hürriyet. Le suspect indique s’être rendu à Istanbul pour faire du repérage sur la place Taksim, dont il a notamment enregistré des images envoyées à ses contacts à Raqa. Une vidéo diffusée par les médias turcs le montre en train de se filmer sur la place à une date non précisée.
« Je suis allé à Taksim le soir du Nouvel An, mais il y avait des mesures [de sécurité] très importantes. Réaliser l’attaque ne m’a pas semblé possible. J’ai recontacté la personne qui m’avait donné l’ordre », a-t-il poursuivi. Après avoir reçu pour instruction de trouver une nouvelle cible dans la zone, il prend un taxi, parcourt le littoral et repère le club privé Reina qui, dit-il, « semblait propice à une attaque. A vu d’oeil, il n’y avait pas beaucoup de mesures de sécurité ».
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Le déroulement de l’attaque est connu: peu après le début de la nouvelle année, l’assaillant surgit devant l’entrée de la discothèque, abat un policier, pénètre à l’intérieur et ouvre le feu sur la foule, tuant 39 personnes, dont de nombreux étrangers.
L’assaillant, qui avait pris la fuite, a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi à Istanbul avec quatre autres personnes, à l’issue d’une vaste chasse à l’homme qui a mobilisé des centaines de policiers. Selon les autorités, Abdulgadir Masharipov s’est entraîné en Afghanistan et a reconnu être l’auteur du carnage au Reina.
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« Qui est la vraie force derrière [l’attaque], qui a dirigé le ou les assaillants, maintenant, nous espérons que tous ces détails seront mis au jour », a déclaré le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus. Par ailleurs, 27 personnes soupçonnées d’appartenir à l’EI et d’être liées à l’assaillant du Reina ont été interpellées à Bursa (nord-ouest) et placées en garde à vue mercredi, a rapporté l’agence de presse progouvernementale Anadolu.
Turquie: Une Sénégalaise parmi les complices de l’auteur de l’attentat du Nouvel an à Istanbul
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Turquie : l’auteur de la tuerie du Nouvel an arrêté à Istanbul
L’homme, qui avait tué 39 personnes dans une discothèque au nom de l’Etat islamique la nuit du Nouvel an, a été retrouvé dans un appartement avec son fils de quatre ans.
L’homme était resté sur les lieux du crime. La police turque a arrêté l’homme qui a tué 39 personnes dans une discothèque d’Istanbul le soir du Nouvel An, a affirmé lundi soir la chaîne de télévision d’État TRT ainsi que le journal Hürriyet sur son site internet. L’auteur de ce massacre revendiqué par le groupe État islamique a été retrouvé avec son fils de quatre ans dans un appartement du quartier stambouliote d’Esenyurt au cours d’une opération policière.
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Ces informations ont été confirmées par des sources officielles turques au journal britannique The Guardian. Le journal Hürriyet écrit que l’auteur de la tuerie est un Ouzbek dénommé Abdoulkadir Macharipov, nom qui avait déjà largement circulé au sein des médias turcs. Le quartier où il a été retrouvé se trouve sur la rive européenne du Bosphore.
Jeudi, un vice-premier ministre turc avait déclaré que l’homme avait été localisé. Depuis quinze jours, des dizaines de personnes ont été entendues par les enquêteurs turcs dans le cadre de cette affaire.
Attentat d’Istanbul : le tueur présumé a été arrêté
Les ambulances devant la discothèque d’Istanbul attaquée le soir du 31 décembre 2016
Les autorités turques ont-elle procédé à l’arrestation du terroriste de l’attentat d’Istanbul, survenu au Nouvel An ? Selon la télévision d’État TRT, le suspect principal de cette attaque a été arrêté lundi 16 janvier. L’individu a été retrouvé avec son fils de quatre ans dans un appartement du quartier stambouliote d’Esenyurt au cours d’une opération policière.
Durant la nuit du Nouvel An, 39 personnes dont 27 étrangers (notamment du Liban, d’Arabie saoudite, d’Israël, d’Irak ou du Maroc) et 12 Turcs avaient été abattues par le tueur présumé dans une célèbre discothèque d’Istanbul, le Reina, située au bord du Bosphore sur la rive européenne d’Istanbul. Le carnage avait été revendiqué par le groupe État islamiquequi reproche à la Turquie, pays à majorité musulmane, son intervention en Syrie et sa participation à la coalition menée par Washington pour combattre le groupe jihadiste en Syrie et en Irak.
Jusqu’à présent, au moins 35 personnes ont été arrêtés en liaison avec l’attentat, selon l’agence Anadolu. Des médias ont évoqué l’existence possible d’une cellule comprenant des jihadistes originaires d’Asie centrale. Ils ont aussi rapporté que le tueur présumé, au nom de guerre d’Abou Mohammad Khorassani, se serait installé en novembre à Konya avec sa famille.
Cela va-t-il continuer ? Mystère…
16 janv. 2017 20:40 – 16 janv. 2017 22:39
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15 janv. 2017 23:00 – 16 janv. 2017 22:00
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9 janv. 2017 23:00 – 16 janv. 2017 22:00
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