Autant la presse écrite que la télévision relaient aujourd’hui des témoignages importants à propos de deux cas de suicides d’adolescentes harcelées au collège : ce sont d’abord ceux des victimes elles-mêmes, qui ont toutes deux laissé des écrits, et ensuite ceux de leurs parents.
Ayant moi aussi connu quelques soucis du même genre durant ma scolarité, et pour les mêmes raisons (j’étais toujours tête de classe), je me permets d’y ajouter le mien en précisant ou en rappelant que les harcèlements démentiels dont je suis devenue victime à l’âge adulte ont bien exactement les mêmes causes, aux excellents résultats scolaires ayant naturellement succédé des compétences professionnelles remarquables et remarquées, avec des conséquences néfastes en tous genres, et se caractérisent de plus par une belle continuité dans les tous les harcèlements dont j’ai été victime au cours de mon existence, puisque la personne qui organise toutes ces exactions depuis maintenant plusieurs décennies, à savoir Josette Brenterch du NPA de Brest, avait commencé à me haïr en raison de mes qualités diverses et variées alors que jeune professeur militant à la Ligue Communiste Révolutionnaire de Brest elle les entendait vanter dans le milieu enseignant brestois où j’étais régulièrement citée comme modèle d’intelligence.
Pour moi, cela a commencé au CM2. Un jour, un camarade de classe a demandé à l’institutrice qui était le meilleur, espérant sans doute qu’elle lui répondît que c’était lui. Or, c’est moi qu’elle a désignée, en précisant de plus que j’étais « de loin » la meilleure. De ce jour, outre que j’ai commencé à recevoir des coups de règle sur la tête, plus personne n’a plus jamais voulu jouer avec moi à la récré. J’ai donc pris l’habitude de ne même plus y descendre, je restais en classe tandis que les autres allaient jouer. Je lisais. Etant jeune, je lisais énormément. Contrairement à l’ancienne riveraine de Rue89 répondant au pseudonyme de « Béatrice1″, une autre cible du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, modèle de cancre harceleur de premiers de la classe, je n’ai pas lu Saussure à neuf ans. Je ne l’ai pas lu plus tard non plus, je ne l’ai jamais lu. En revanche, à cet âge-là, j’ai bien lu la totalité des ouvrages du rayon « Contes et légendes » de la bibliothèque municipale que je fréquentais, et ce n’étaient pas mes seules lectures. L’année suivante, la linguistique me passionnant aussi, je commençais à apprendre le latin, seule avec de vieux bouquins trouvés à la cave, entre deux séances de patins à roulettes avec les copains du quartier. J’étais donc bien pour le moins « décalée » par rapport aux autres enfants de mon âge ou à mes camarades de classe, mais cela ne nous empêchait pas de nous retrouver à la récré, par exemple pour des activités physiques comme le saut à l’élastique, jusqu’au jour fatidique où j’ai été montrée du doigt comme première de la classe.
A partir de la classe de sixième, les notes ont toujours eu le même effet.
Je passe sur les détails pour souligner encore une fois le rôle extrêmement négatif de professeurs du type soixante-huitard ou égalitaristes qui participaient eux-mêmes aux processus de harcèlement des bons élèves, ou les favorisaient.
Ils n’ont jamais cessé. Pour un certain nombre d’entre eux, comme Josette Brenterch du NPA de Brest, c’est LE combat de leur vie.
Après avoir organisé à mon encontre tous types de harcèlements, dont maintes agressions violentes, cette femme s’est quand même amusée à me faire poursuivre et juger en correctionnelle par ses complices du Tribunal de Grande Instance de Brest – qui tous me haïssent comme elle en raison de mes capacités – pour avoir osé publier quelques droits de réponse à ses dernières campagnes de calomnies à mon encontre, publiques, et ce dans des conditions qui méritent d’être soulignées. En effet, elle avait invité une de ses amies professeur à venir avec tous ses élèves de 4ème assister au spectacle judiciaire qu’elle avait organisé à mes dépens, afin d’apprendre à ces adolescents ce qu’il en coûte de trop bien travailler… Avoir de bonnes notes, c’est mal, c’est condamnable, cela justifie les pires exactions…
Les motivations profondes de cette femme et de ses comparses sont évidentes : arrivistes, avides de réussites, ils jalousent ceux qui ont plus de facilités qu’eux à y parvenir au point d’avoir voué leurs vies à les détruire.
Ce n’est pas sur eux qu’il faut compter pour remédier aux problèmes de harcèlement ou de discrimination, quels qu’ils soient, et quelles qu’en soient les causes.
L’uniformisation que leurs politiques tendent à produire en tout et partout ne sera jamais parfaite, puisque nous ne serons jamais tous des clones les uns des autres, et heureusement !
Non seulement elle ne sera jamais tout à fait atteinte, donc, mais elle a entre autres défauts celui de mettre en évidence les différences des uns ou des autres tout en les faisant ressortir comme caractéristiques à gommer, à faire disparaître, c’est-à-dire à attaquer ou entamer encore en attaquant les personnes qui en sont porteuses en vue d’atteindre l’égalité parfaite entre les êtres lorsque celle-ci est recherchée.
Or, c’est dans la mixité, une vraie mixité, comme l’a bien observé une des deux victimes présentées ci-dessous, que les différences des uns ou des autres sont les mieux acceptées : quand nous sommes tous différents, la différence devient la norme et ne pose plus de problème.
Nora Fraisse est la maman de Marion, 13 ans, qui s’est suicidée en 2013, parce qu’elle était harcelée au collège. À l’occasion de la diffusion de Marion, 13 ans pour toujours, mardi 27, 20h55, France 3, téléfilm dans lequel Julie Gayet tient son rôle, elle livre un émouvant témoignage.
Jamais sans sa fille
Nora Fraisse a fait du harcèlement scolaire son combat, après le suicide de sa fille Marion en 2013, mais cette maman reste encore très meurtrie.
Marion, votre fille, s’est suicidée le 13 février 2013. Elle avait 13 ans et était scolarisée en 4e au collège Jean-Monnet à Briis-sous-Forges, dans l’Essonne. Victime de harcèlement depuis des mois, qu’avait-elle subi ?
Nora Fraisse: Marion a laissé une lettre où elle détaille les humiliations quotidiennes, comment elle était traitée de boloss, de salope en plein cours… Les SMS, les commentaires sur Facebook, les menaces de mort… Elle dit qu’elle est complètement seule, qu’on l’appelle la « sans-ami ». Cet isolement l’a détruite.
Vous aviez essayé de la faire changer de classe, sans succès…
Oui, dès sa rentrée en 4 , et de nouveau en décembre, deux mois avant sa mort. Elle disait que ça n’allait pas. Mais le collège a refusé, le principal pensait que ça allait «se tasser». Marion a dû se dire qu’on ne l’écoutait pas. La veille de son suicide , elle m’a appelée, enfermée dans les toilettes du collège, me demandant de venir la chercher. Je travaillais à la Défense à l’époque, c’est donc ma belle-mère qui y est allée. Le collège ne m’a pas appelée. Elle s’est pendue le lendemain. (Silence.) Je ne pense pas qu’elle voulait mourir. Elle a dû se dire « Papa et maman vont arriver et me sauver » … Sauf que ça ne s’est pas passé comme ça. Je n’ai pas réussi. (Sa voix se casse.)
Avait-elle envoyé des signaux de détresse ?
Après sa mort, on a découvert qu’elle était sans arrêt à l’infirmerie, qu’elle accumulait les retards, devenait insolente… On a également découvert qu’elle nous cachait son vrai cahier de liaison : elle en avait un autre, celui qu’elle nous montrait, qui ne trahissait aucun incident puisqu’elle le remplissait elle-même. Le collège ne nous a jamais appelés pour nous signaler un problème.
Ses harceleurs ont-ils mesuré la gravité de leur comportement ?
Non, pas plus qu’ils ne sont revenus vers moi. J’ai le plus grand mépris pour eux. Une procédure est en cours pour violences, menaces de mort, homicide involontaire et incitation au suicide. Cette année ils sont entrés en terminale, Marion aurait dû y être aussi… Ils continuent leur vie. Nous, on a tout quitté et l’on essaye de reconstruire une vie familiale pour nos deux autres enfants : mon fils qui entre en grande section maternelle et ma fille qui aura bientôt 13 ans.
Que dites-vous à votre fille scolarisée au collège ?
De parler dès qu’une situation la fait souffrir. On se moque d’elle et on lui dit c’est pour rire ? Qu’elle se pose la question : qui rigole dans l’histoire, la victime ou le clasheur ? On avait dit à Marion : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse ». Aujourd’hui, je ne sais plus.
En 2014, une loi a été votée pour pénaliser le harcèlement scolaire. Vous-même avez écrit deux livres, Marion, 13 ans pour toujours et Stop au harcèlement !,dont le premier a été adapté pour France 3. On va dans le bon sens ?
Je me dis que sans le savoir, Marion a sauvé énormément de vies et que je dois continuer son combat. C’est comme si elle m’avait laissé un testament. Ce film deviendra un outil pour expliquer aux jeunes comment le harcèlement se met en place et comment réagir. Il suffit parfois d’un regard pour sauver quelqu’un du désespoir. Marion ne l’a pas eu.
Quand vous prenez la parole, est-ce une façon de vous reconstruire ?
Le 13 février 2013, j’ai eu le ventre arraché. Aujourd’hui je me bats pour mes enfants, Marion est l’un d’entre eux. Je suis une survivante, avec des béquilles.
Pendant près de trois ans, Emilie subit les coups et les humiliations au collège. Photo DR
Emilie, 17 ans, s’est suicidée le 19 décembre 2015 à Lille. Pour ses parents, c’est la conséquence de plusieurs années de harcèlement scolaire qu’a subi leur fille lorsqu’elle était au collège. Ils ont porté plainte contre l’établissement.
Des parents publient le journal intime de leur fille qui s’est tuée
«Esquiver les coups, les croche-pieds et les crachats. Fermer ses oreilles aux insultes et moqueries. Surveiller son sac et ses cheveux. Retenir ses larmes. Encore et encore.» Dans un récit que ses parents n’ont découvert qu’à sa mort, Emilie, 17 ans, raconte ses journées de souffrance au collège Notre-Dame de la Paix à Lille. De la 5e à la 3e, elle y subit les humiliations et les coups de la part des autres élèves. Pour les éviter, elle se cache dans les toilettes, «le seul endroit dans ce foutu collège où j’étais sûre d’être tranquille», écrit-elle. Mais en cours, impossible de leur échapper. Elle raconte les chewing-gums collés sur ses cheveux ou sur son sac, et les insultes quotidienne comme cet élève qui lance haut et fort en classe : «Il paraît qu’ils vont décerner un prix aux intellotes les plus moches de chaque pays […] Ah ouais ? pouffa son voisin. Je te parie qu’on a la gagnante de la classe ! […] Voyant que je ne réagissais pas, il m’envoya son équerre dans la tête.»
Emilie est première de sa classe, se fiche des garçons et de la mode. «Je sentais leurs yeux se poser sur mes vieilles baskets, mon jean effilé, mon pull à col roulé et mon sac à dos. J’entendis quelques « clocharde ! »», se souvient-elle. Après la cantine (où des élèves lui mettent de la viande dans son assiette alors qu’elle est végétarienne), elle s’isole chaque jour au quatrième étage d’un bâtiment où personne n’a le courage (et l’intérêt) de se rendre. Elle s’évade en lisant et se dit à chaque fois «T’as fait la moitié de la journée, plus que l’autre. Mais aussitôt une autre pensée venait tout gâcher : « et demain faudra recommencer »». Et là encore où elle pense se sentir à l’abri, elle subit parfois les coups.
«A ceux qui subissent la vie. A tous ceux qui luttent. Restez forts. Battez-vous. On finit par s’en sortir», écrit l’adolescente au début de son récit. «Elle n’a pas réussi à aller jusqu’au bout», explique sa mère. Emilie s’est défenestrée le 19 décembre 2015 chez son père à Lille. Elle est décédée quelques semaines plus tard, à l’âge de 17 ans. Ses parents ont découvert le récit de leur fille dans son ordinateur et ont décidé de le publier dansla Voix du Nordpour expliquer aux enfants et aux parents «le mal que peut faire le harcèlement scolaire». «J’étais dans une colère épouvantable quand j’ai lu son texte, raconte sa mère. Les seules fois où Emilie m’avait fait part d’un problème c’est lorsqu’on lui volait ses cahiers et qu’elle ne pouvait pas travailler. J’en parlais aux enseignants ou au professeur principal mais quand on leur demandait s’il y avait un problème ils nous répondaient qu’elle était brillante et travaillait bien : ils ne voyaient que ça.»
Surtout, Emilie apprend à cacher les traces de coups et les larmes. Elle explique pourquoi dans ses notes : «Déjà, je ne voulais pas que mes parents sachent à quel point j’étais pitoyable. Ensuite, je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent. Et enfin, je savais qu’ils iraient voir le principal pour lui dire et je savais très bien que ça ne ferait qu’empirer la situation.» Mais en troisième, en milieu d’année scolaire, elle fait une crise d’angoisse avant d’aller au collège et raconte tout à sa famille. «Je voulais porter plainte mais elle m’a dit que si je le faisais elle ne dirait rien et qu’elle se suiciderait», explique sa mère qui en parle au directeur qui n’aurait pas identifié les agresseurs et lui aurait répondu «qu’il ne pouvait rien faire et que le harcèlement est un fléau trop complexe pour y faire face». Sa mère prévient aussi le rectorat, sans retour. Leur fille passe son brevet sous médicament, et abandonne son rêve d’être vétérinaire «pour ne pas se retrouver au lycée en filière générale avec des élèves de son ancien collège». Elle s’inscrit dans un lycée professionnel «où il y avait une vraie mixité sociale qui a fait qu’elle a été très bien acceptée», remarque sa mère. Elle veut devenir boulangère mais son physique ne tient pas et elle doit abandonner. «C’est le début de la descente aux enfers», explique sa mère. Emilie replonge dans la dépression, est hospitalisée, ne pèse plus que 42 kilos et décide de ne plus vivre.
Ses parents ont porté plainte en février dernier contre l’ancien collège de leur fille. Une enquête a été ouverte.
Les femmes qui se plaignent de harcèlement moral sont des « mal baisées ».
Elles sont sexuellement frustrées, nous apprend le pervers en chef, d’où la nécessité d’appeler au viol à leur encontre, ou de les faire par-dessus le marché harceler, voire agresser sexuellement…
Ben voyons…
Il est vrai qu’au moins durant leur temps de travail, sauf exceptions non prévues par la législation, elles ne sont pas « baisées » du tout, contrairement aux « love dolls », poupées de silicone exclusivement dédiées à cette activité masculine et qui effectivement ne se plaignent jamais de rien…
Entretien avec Agnès Giard, qui a enquêté dix ans sur les love dolls, ces poupées de silicone venues du Japon qui servent à la fois de sextoys, de compagnes et de miroirs à fantasmes.
Par Claire Richard Journaliste. Publié le 17/09/2016 à 09h18
« Quand meme, le mec il doit avoir tout un tas d’arriere-pensees sur sa propre misere, le premier jour ou il s’allonge nue sur sa poupee… »
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Roh, ça doit pas être pire que son 657ème jour de masturbation devant des videos de putes de 20 ans exploitées par une mafia ou une autre…
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Si ça se trouve, il a même un regain de fierté, à ne plus consommer de l’exploitation sexuelle de gamines…
Je répondais simplement au tableau que vous dressez de la frustration sexuelle des hommes, pornographie, putes, exploitation, masturbation…
Relisez-vous… ; -)
Les femmes aussi consomment de la pornographie, et faut les voir se la jouer pompette en soirée en espérant qu’on les traitera comme des putes histoires de ne pas passer une soirée de plusse avec une courgette…
..
Moi, je suis une homme qui parle de la frustration sexuelle des hommes, vous vous êtes une femme qui essaie encore pathétiquement de faire genre que les femmes ne subissent pas de misère sexuelle et qu’elles sont équilibrées, du coup vous relire n’a aucun intérêt.
..
Les femmes comme la femme dutroux ou les mémés qui ramassent des minets sur la plage, ça en dit long sur « la femme », aussi long que ce tu as vu sur « l’homme ».
Certes, mais moi j’en ai assez de ce putain de sexisme inversé. Les harpies, les goules et les gorgones, ça existe pour de vrai et pas que dans la mythologie.
« On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers. »
répond à Autist ^
Ca m’etonnerait. Surtout quand il doit justifier de sa poupee aupres de sa famille. Et puis ca m’etonnerait qu’il arrete les videos, au contraire, il les regardera avec sa creature de latex.
Entre une poupée frigide qui ressemble a une femme, et une femme délurée qui veut ressembler a une poupée…
La Silly-Conne Valley, bientôt, nous sortira forcement un cyborg, c’est cela la RevNum ! !
J’en bande d’avance….
Faut arrêter ce sexisme inversé : rien n’est pire que la frustration et l’égalité est parfaite entre hommes et femmes sur ce plan. Seules ses manifestations diffèrent.
Tu es quelqu’un de très « fédérateur » toi…
La « frustration sexuelle » des femmes, c’est inscrit dans les programmes de ta secte ? ?
Punaise…les cathos vont encore en prendre plein la gueule hein ! ?
Quarante ans après la loi Veil, le combat continue pour la défense de l’IVG. La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a affirmé samedi sur Franceinfo qu’elle annoncerait une série de mesures fin septembre « pour faire cesser les sites (internet) qui trompent les femmes » à propos de l’interruption volontaire de grossesse.
Dénoncer la duplicité et la pointer
« Le 28 septembre, je ferai une annonce pour expliquer comment nous allons faire reculer ces sites manipulateurs ; des mesures seront prises pour faire cesser ces sites qui trompent les femmes », a déclaré Mme Rossignol, interrogée sur les nouvelles formes du combat des opposants à l’IVG, plus de 40 ans après la loi Veil. Ces sites, « il faut en parler, sinon on ne peut pas dénoncer la duplicité ; c’est jeune, c’est moderne… c’est une manière très pernicieuse de dénoncer les difficultés », a ajouté la ministre. Elle était interrogée plus particulièrement sur un site internet aux consonances « franglaises », destiné aux « jeunes », qui dit vouloir « ré-informer sur la sexualité ». « Il faut dénoncer la duplicité et la pointer ; de mon point de vue c’est un délit d’entrave numérique (…). Être hostile à l’IVG, c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », a-t-elle ajouté.
ILLUSTRATION. Les policiers du 3ème district de police judiciaire (DPJ) n’ont pas mis longtemps pour retrouver la trace de trois jeunes hommes, soupçonnés d’avoir violé une jeune fille de 18 ans, dans la nuit du 10 au 11 septembre, dans le parc du Champs-de-Mars, situé dans le VIIe arrondissement à Paris.LP/ARCHIVES
St.S.
Les policiers du 3ème district de police judiciaire (DPJ) n’ont pas mis longtemps pour retrouver la trace de trois jeunes hommes, soupçonnés d’avoir violé une jeune fille de 18 ans, dans la nuit du 10 au 11 septembre, dans le parc du Champs-de-Mars, situé dans le VIIe arrondissement à Paris.
En relation avec un jeune garçon sur Facebook, la victime l’avait rejoint samedi du côté de Barbès (XVIIIe) avant de se rendre au pied de la tour Eiffel. Là, la jeune fille avait été abusée par le jeune homme rencontré sur le Net et deux de ses complices.
Les trois violeurs présumés ont été interpellés dès le lendemain des faits, ce lundi 12 septembre, dans un hôtel du XVIIIe arrondissement.
Selon nos informations, les trois suspects sont âgés de 17 ans et sont de nationalité algérienne. Au moment de leur interpellation, ils s’apprêtaient à quitter Paris pour rejoindre l’Allemagne où ils résident.
Présentés à un magistrat du parquet des mineurs de Paris, les trois violeurs présumés ont été placés en détention provisoire.
Italie : humiliée par la diffusion de sa sextape, une jeune femme se suicide
Tiziana Cantone, 31 ans, a mis fin à ses jours. Depuis plusieurs mois, elle se battait pour que soit supprimée d’internet une vidéo de ses ébats sexuels.
Tiziana Cantone, 31 ans, a été retrouvée pendue le 13 septembre 2016. (DR)
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 16/09/2016 | 16:44
publié le 16/09/2016 | 16:42
L’affaire provoque un énorme choc en Italie. Tiziana Cantone, une jeune femme de 31 ans, a été retrouvée pendue, mardi 13 septembre, au domicile de sa tante à Mugnano, près de Naples. La raison de son suicide ne fait aucun doute : depuis plusieurs mois, elle luttait pour que soit retirée d’internet toute trace d’une vidéo de ses ébats sexuels. En vain.
Une vidéo vue par près d’un million d’internautes
Il y a un an, Tiziana Cantone avait envoyé une sextape réalisée avec un amant à plusieurs connaissances, dont son ancien petit ami, pour le rendre jaloux. Mais peu de temps après, la vidéo et le nom de la jeune femme s’étaient retrouvés sur le web. Vue par près d’un million d’internautes, la séquence a rapidement fait le buzz, alimentant railleries et humiliations à son égard.
Dans la vidéo, la jeune femme s’adresse à l’homme avec qui elle se trouve, en pleine action : « Tu filmes ? – Oui. – Bravo ! ». Ce dialogue, tourné en dérision par de nombreux internautes, est devenu un mème en Italie. A tel point que la phrase a été reproduite sur des coques de smartphones, des T-shirts et autres gadgets. Des vidéos parodiques ont été postées sur YouTube.
Face à ce déferlement, Tiziana Cantone avait déménagé en Toscane, quitté son travail et même tenté de changer de nom. Mais son cauchemar avait continué. Après une longue bataille judiciaire, elle avait récemment obtenu de la justice que la vidéo soit retirée de la plupart des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, reconnaissant son « droit à l’oubli ». Mais elle avait, de son côté, été sommée de payer 20 000 euros de frais de justice.
La presse fait son mea culpa
Cet ultime affront aurait poussé la jeune femme à mettre fin à ses jours, selon les médias italiens, qui reviennent sur son calvaire. « Mais pourquoi ces images sont-elles encore là ? Pourquoi peut-on encore rire et plaisanter sur cette jeune fille qui a mis fin à ses jours à cause des humiliations qu’elle a subies ? », s’interroge par exemple le quotidien napolitain Il Mattino. Plusieurs titres de presse ont également fait leur mea culpa pour avoir, ces derniers mois, alimenté eux-mêmes le battage autour de cette sextape.
Le parquet de Naples a ouvert une enquête sur cette affaire pour « incitation au suicide ». Mais la difficulté pour les juges sera de déterminer qui est à l’origine du geste désespéré de la jeune femme.
À l’ère numérique, renouer avec la solitude bienfaisante
Avec le smartphone et les médias sociaux, nous transportons en permanence nos réseaux dans nos poches, et ces nouvelles possibilités de contacts perpétuels empêchent non seulement d’expérimenter la solitude, mais aussi de l’étudier.
Solitude de l’écran surtout, lorsque je suis à Paris, c’est toujours un choc de voir ces gens, têtes baissés, pianotant, sans aucun regard sur ce qui se passe autour d’eux.
On a les légendes qu’on peut. Et en ville ça peut peu, apparemment. Le boucan continuel y est pour quelque chose, j’ai l’impression. Et puis c’est comme arpenter un gigantesque labyrinthe. Un peu comme dans un vieux jeu de société. Bref, c’est chiant comme tout et quel plaisir de s’en tirer pour retourner en Plouquie profonde se coller les pieds sous une bonne vieille table en bois d’arbre et de ne plus entendre que les stridulidulas des pipistrelles au soir venu.
Ah le départ des pipistrelles le soir juste avant la tombée de la nuit, qui vont diner de quelques miliers de moustiques, qui ceux là ne viendront pas sucer votre sang au cours de votre sommeil. Et de voir au lever du jour la sarabande de ces mêmes pipistrelles, goinfrées d’insectes se jetant sur les murs de votre maison et se re-jetant dans l’air pour y revenir, ivres et repues.
Magnifique et tres impressionnant spectacle pour qui en héberge quelques centaines dans ses toitures.
Ah, seriez vous monter à la capitale pour aller voir les propriétaires de l’Obs pour qu’ils vous vendent R89 pour l’euro symbolique,et ainsi s’en débarrasser ?
; -)))
Et bien justement c’est peu être là , un moment ou un téléphone peut avoir une utilité que je contesterais pas .
Partir avec un téléphone éteint , au fond d’un sac ou d’une poche . En cas de pépin , surtout dans le cas d’une balade seul(e) , ça peut devenir quelque chose de vital .
C’est con de moisir dans la forêt pendant des jours avec une jambe cassée alors qu’avec un coup de fil , on vous sort de ce genre d’accident qui arrive facilement .
Il faut apprendre a vivre avec cet objet sans y porter plus d’attention qu’il n’en mérite .
Mais pas le jeter parce que la plupart des gens l’utilise mal . Faire la part des choses comme on dit .
Maltraitance animale : la vidéo choc de la souffrance des lapins angoras
MALTRAITANCE – Une vidéo a été tournée dans un élevage de lapins angoras par l’association One Voice, dans le but de dénoncer les actes de cruauté envers les animaux.
15 sept 09:41 TF1 group
Après l’association L214 et ses vidéos tournées en secret dans les abattoirs français, c’est au tour du collectif One Voice de se mettre à l’enquête d’infiltration pour dénoncer les actes de cruauté envers les animaux.
Voici deux semaines, l’association a mis en ligne une vidéo tournée dans six élevages de lapins angoras. Les images, dures, montrent des animaux brusqués, attachés et violemment pelés de leur fourrure. Les animaux, tondus, sont ensuite remis dans leurs cages. Contrairement aux bêtes filmées par L 214 sur diverses chaînes de tuerie, la plupart de ces lapins angora sont maintenus en vie pour être tondus trois fois par an.
Saluons le courage de celui – ou de ceux – qui après avoir étêté un cochon, a nuitamment déposé la hure du porcin devant la porte d’un capilliculteur hallal pas de chez nous.
Pas vu, mais il me semble que l’intérêt de ce genre d’émission est assez limité non ?
Quant à Devillers, entre présenter le programme télé et cirer les pompes de ses invités, son utilité reste aussi à prouver.
Celle de Trump, mentale j’entends, laisse plus qu’à désirer. Par exemple, comment faire confiance à un type qui fait des ronds de jambe aux Mexicains le matin et qui les insultent le soir ?
Il ne se passe pas grand chose, si vous en venez à parler touiteur des candidats à la primaire de droite. Ou alors c’est le chant du vilain petit canard qu’aurait grandi.
C’est bien pour ça que je préfère le camping. Tu plantes ta guitoune, t’es pas obligé de faire la conversation et t’as juste à pester contre le voisin qui ronfle. Mais bon, je suis pas uber.
Un troll colle souvent au premier commentaire quand il n’a pas pu être suffisamment réactif pour poser son étron en preum’s.
Votre obsession pour Libé ne présage rien de bon.
Si tu veux tête de con, mais au moins je n’écrase personne. Remarque, tu te la joues tellement ici qu’on pourrait croire que tu roules en voiture sans permis. Je te vois bien dans un pot de yaourt en train d’éructer.
Ma caisse de 2010 m’avertit de la présence de radars, du moins ceux qui ont été installés jusqu’en 2010. Faudrait que je pense à réactualiser, mais j’ai la flemme, et surtout j’ai un régulateur de vitesse et j’aime pas jouer les Fangio.
J’ai pas mal d’élèves musulmans, qui sont à des années lumières des fêlés du djihad. Que, par exemple, le CFCM, qui ne représente rien en rajoute un tantinet, ça fait partie des luttes intestines propres aux *clergés*.
Ceci dit, sans nier l’existence d’un islam rétrograde, qui n’ a pas encore fait son aggiornamento, il me semble que l’hystérie que j’évoque semble bien être le jouet des médias alliés aux politiques.
Il passe à la tévé et à la radio, où il éructe sa haine. Il est donc censuré. Je dois pas avoir la même idée de ce qu’est la censure.
Mais bon, les fâcheux sont toujours à jouer les victimes, c’est à ça qu’on les reconnait.
Au-delà de la créature médiatique – pour rester poli – j’observe que le climat se refroidit vis-à-vis des musulmans de France, je ne parle même pas de ceux d’ailleurs. J’ai comme une sorte d’impression d’hystérie en marche, qui va aller crescendo au moins jusqu’aux élections.
Cela n’annonce rien de bon.
Sauver la planète…la planète nous survivra. C’est à ce genre de détail qu’on distingue les khmers verts. Tout dans le discours catastrophe, une posture quoi.
Pour ma part, j’estime que mes cours sont tellement passionnants que les potaches ont les yeux rivés sur le tableau blanc de ce qui sort de ma clé usb via le vidéoprojecteur. Comment ça des écrans ?
Et même parfois ils lisent des livres en papier.
C’est sûr que les transferts de milliards de paradis fiscaux en îles pas très vierges via des banques avec pour seule agence une boîte aux lettres, c’est pas du tout criminel.
Ah ça, pour être à côté de plaque, vous en êtes la parfaite illustration. Comme le parallèle avec l’éducation nationale et l’université, stupide. As usual.
Selon moi, il est toujours dévastateur. Mais parfois la dévastation peut donner naissance à une certaine force. En lycée pro, il y en a quelques-uns qui ont *raté* leur scolarité en encaissant et qui se découvrent dans un enseignement différent, différent dans le sens où il n’est pas question de rentrer dans un moule, mais de développer certains talents. Car tous les mioches ont un talent.
S’en foutre, du harcèlement, c’est pas mal non plus. Quelques-uns de mes potaches l’ont fait. Le problème, c’est que l’adolescence s’ajoute aux réseaux, qui eux, protéiformes, relaient au centuple et derrière un anonymat bien pratique les pires saloperies. Il faut du temps pour établir un rapport de confiance avec un enfant harcelé, il ne faut pas le brusquer ni le forcer à *balancer*, mais l’écouter. Le pire de mon boulot de prof, c’est désormais même pas à faire rempart à ce phénomène en classe, mais en ligne. Une simple fâcherie peur susciter un harcèlement en règle et connectée, presque invisible dans une cour d’école ou ne serait-ce que pendant un cours.
Je plaisantais. Ceci dit, dès l’an prochain, ici, le livret sera dématérialisé. C’est pas plus mal, car c’est vraiment une purge à remplir, alors qu’on ne retient, pour le bac par exemple, l’avis général : très favorable, favorable, preuves. Pour la saisie des notes, c’est assez rapide, quand on est bien organisé. Pour l’appli, je vous rejoins.
Je sais pas comment je suis arrivé au bout ado. Pourtant des années plus tard, des images et des mots me reviennent. Je dois pratiquer une forme de bovarysme :)
On peut supposer que le film vieillira prématurément tellement il colle à l’actualité. Quant aux acteurs, fille de, frère de…on se croirait en France. On peut moquer l’escroc Roger Corman, lui dont la filmographie est carrément Z, mais il avait su découvrir Nicholson, Hopper, Coppola, Demme par exemple.
« Mais le Rectorat après avoir protégé les pédophiles pendant des décennies s’est pris d’une passion coupable pour les chefs d’établissement harceleurs moraux ou sexuels… »
Vous savez que vous pouvez avoir des emmerdes pour ces assertions ? Non ? On dirait un coucou.
Eh oui 403, tu insinues, t’es un auteur de lettres anonymes en puissance, sauf que le net, c’est plus pratique. Mais les Angèle Laval de clavier finiront mal.
Yvon, pour être de la partie, on a fait appel à des profs pour la mise en place de tout ce bazar, la plupart étaient détachés ou avait quelques heures par semaines pour la maintenance, ce qui n’est plus le cas, où on fait appel au privé. Perso, je travaille sous le logiciel Pronote acheté un paquet de thunes et qui fait double emploi avec l’ENT donc laissé à l’abandon.
Là il y a du gaspillage, mais des choix politiques clairs. Le capitalisme, c’est le gaspillage, par essence.
Dis-donc, toi qui traite souvent les autres de lâches, tu serais pas un peu en train d’insinuer que les profs, au mieux ferment les yeux, au pire, laissent faire. C’est bien pratique l’anonymat hein ? Parce que tu mériterais une grosse taloche, sans couille.
L’environnement numérique de travail (ENT) présente certains aspects positifs, selon moi, en terme d’appel, de contacts entre collègues et avec les familles ou d’intégration des notes – encore faut-il souscrire à ce système, celui des notes j’entends.
D’un autre côté, remplir le cahier de texte est une galère, entre les différentes appellations du cours (exemple : français, EMC, accompagnement…) et l’oubli d’une heure. De plus, ça flique les profs à donf. Et ça, ça ne me convient pas.
Ceci dit, le tableau interactif et la clé USB sur laquelle j’ai tous mes cours, c’est quand même pas mal.
L’auto-censure en matière sociétale ou religieuse suscite des réactions immédiates, voire irréfléchies, ce qui va bien ensemble d’ailleurs. Lorsque celle-ci s’opère sous couvert d’intérêt ou de duplicité économique ou politique, elle fait moins réagir.
Serait-on blasé ? Ou ne réagirions-nous pas plutôt que réfléchir à la hiérarchie des sujets à traiter ?
Vu en streaming. Franchement, le point de vue adopté peut mettre un peu – beaucoup – mal à l’aise. Après, pour qui a joué à Doom ou Half-Life, ça casse pas trois pattes à un canard. C’est d’ailleurs plus facho que porno.
L’école est un lieu qui accueille du public, mais n’est pas un espace public, tout le monde n’est pas autorisé à y rentrer. D’ailleurs, les règlements intérieurs peuvent différer d’un établissement à l’autre. J’imagine le bordel à la rentrée pour en urgence effectuer un amendement au conseil d’administration ; -)
Pour votre gouverne, l’environnement numérique de travail (ENT) dans notre jargon ou PRONOTE (un logiciel acheté un max au privé !) sont de bons petits flics. Un exemple, il y a deux ans, le rectorat repère une activité anormale dans une salle info, à 100 bornes.. Les mioches profitaient du prof qui était à son bureau pour jouer en ligne. Dans l’heure qui suivait, il décrochait un blâme.
C’est vrai que les aveugles, et plus généralement les personnes souffrant d’un handicap, ont prioritairement envie d’aller sur FB, et pas d’accéder dans les meilleures conditions possibles à des services comme tout un chacun.
Passer son temps à loler et à troller tout en évoquant la *raison*, t’as vraiment aucune vergogne. Mais bon, on te connaît, petit troll d’extrême-droite.
Normalement, tous les élèves doivent déposer leurs sacs et donc leurs téléphones à l’entrée. Donc je pense que c’est pas trop légal le truc. Mais bon, je n’ai que quelques années de surveillance ; -)
Le brouillage est proscrit pour l’instant. Et quand bien même il serait autorisé, les minots sont assez malins pour biaiser. Quand t’es dans une salle info – je te tutoie hein – t’as intérêt à ne pas rester au bureau, je te l’assure.
Après que certains parents achètent la paix au foyer, c’est plus le cas que le contrôle qu’ils souhaiteraient garder sur leur progéniture.
Bon, c’est vrai qu’ils n’ont pas tous leurs cours sur clé usb, mais quand même Padi, il y a désormais un ordi dans chaque classe. Qui bugue souvent je te le concède.
Le Brésil, et pus largement l’Amérique du sud et les nazis, c’est une vieille histoire de fuites. Même si elles sont désormais plutôt urinaires, les fuites.
Jouer avec ses mioches, ça fait partie du job comme on dit. Le filmer et en faire une communauté youtubesque, c’est du narcissisme à l’état pur. Ça me rappelle les gens qui n’ont qu’un sujet de conversation autour du barbeuc, leurs drôles, comme prolongements d’eux-mêmes.
Il a plus d’avatar ? Parce que franchement, son Cassius, c’était pas trop crédible, vu le nombre de directs et d’uppercuts qu’il se prend à chaque fois qu’il l’ouvre…en qu’il trolle.
On doit pas être sur la même longueur d’onde. Vous émettez un point de vue, avec lequel on peut être d’accord ou pas. Je n’y vois aucune attaque personnelle pour ma part.
Ben quoi, assume tes propos, genre Sisco c’est pas une rumeur, tout vient de se dégonfler 403. Tu vaux pas plus que les corbeaux de réseau, qui sont, comme par hasard à donf d’extrême-droite.
Ben quoi ? Pour se faire jeter plusieurs fois par jour et revenir coller au même, faut être psychologiquement dérangé. Médocs ou bibine, plusse grosse parano narcissique. Sacré cocktail hein ?
Cuite ou crue, j’adore. Je connais deux coins (sur Oléron et Ré) mais c’est comme pour les champis, ça se dit pas. En tout cas, j’y ai pas vu de burkini.
Je sais pas si t’es comme moi, mais je trouve que ça sonne faux après tant de papiers à la gloire des Saintes Applications. Pour faire pénitence, pèlerinage à la Silicon Valley pour tous pour l’apparition de la Pomme.
Et dite qu’il fut un temps où l’on s’offusquait qu’un journaliste fasse des ménages. Remarque, dans n’importe quelle séricaine, celui qui est cool a un mac et roule en Prius.
Les médias en ont parlé, encore à 13 heures sur Inter là. Après que vous alliez vous rincer l’oeil pour voir du snuff sur youtube, ça me surprend pas vraiment.
Revois la définition de la lâcheté, petit troll d’extrême-droite qui éructe plusieurs fois pour exprimer ton fiel. Alors que moi, je suis concis, bref et imparable !
C’est palpitant la révolution numérique, des boutiques ouvrent, d’autres ferment, on peut y acheter plein de trucs comme dans un grande surface et y a un gros rayon porno comme chez le marchand de journaux de mes 15 ans.
Il éructe, l’héritier milliardaire profiteur de faillites. Si les Américains veulent le suivre, grand bien leur fasse. Clinton, bien qu’éminemment plus policée, ne vaut guère mieux avec les faucons qui la cadrent.
Ici, ils sont assez faciles à débusquer, 403, la tronche à Trump, grosab, poupoule qui met pas d’espace après la virgule etc…C’est vraiment pas des trolls de compète…
Vous ne commentez jamais les articles, je fais des digressions quant au sujet pour ma part. Mais bon, continuez de vous la péter, vous êtes très drôle en effet.
Galérer, galérer, c’est pas un peu exagéré quand on sait que leurs aïeux pas si lointains, c’était aux champs ou à la mine qu’ils passaient l’été de leur non-vacances.
C’est complétement con, le second amendement ne peut être supprimé, pas du moins avant des centaines d’années, sinon, c’est la guerre civile. Même si ça l’est déjà un peu aussi.
Enfin, pas pire qu’un autre, il a quand même bâti sa fortune sur des faillites et en se comportant comme une sangsue vis-à-vis de salariés qu’il a…exploités.
En fait vous avez raison.
Ben 100 % de ses *posts* consistent à troller agressivement. Sa vie : troller, se faire virer, se créer un nouveau compte. Et il ose se gausser de la vie des autres. Mais bon, c’est à ça qu’on le reconnaît, ce troll d’extrême droite.
Je souscris à vos propos. Cependant, le nihilisme d’une partie de la jeunesse me paraît exagéré. Objectivement, ils sont une infime minorité ceux qui passent à l’acte. Après, quand un de mes élèves me parle d’illuminati ou de complot, je vous assure qu’il faut ramer pour non pas le convaincre du contraire mais le faire réfléchir à toutes les conneries qu’il peut lire sur le net.
Selon moi, l’état lamentable de la justice et de la santé de ce pays, peut-être agrémenté par la *démission* du système éducatif et des familles défaillantes sont aussi des éléments à prendre en compte.
C’est très complexe et c’est un travail de longue haleine que les *autorités* n’ont pas encore appréhendé, par jeu politique ou/et par ignorance.
Mais oui, c’est très bien de parler après, ça mange pas de pain. Personnellement, dans mon bahut, c’est quotidiennement que j’essaie d’enseigner à mes potaches ce qu’est l’état de droit – bien que ce dernier bafoue certaines libertés – et le savoir-vivre. Je sais, c’est pas très courageux, mais certainement plus utile que tes incantations de fonctionnaire resquilleur des transports publics et nostalgique de l’empire français.
Écoute machin22, tes solutions à l’emporte pièce, on les connaît, c’est Ciotti et compagnie. Elles ne résolvent rien, elles soulagent la *conscience* des lâches.
Je n’ai pas connu l’arrivée du pneu et son bruit si particulier, mais je me souviens fort bien de téléphone avec le truc rond au milieu. Merde, j’ai oublié le nom !
Bon, la peine prononcée, ce n’est pas pour la simple consultation de sites ou de vidéos, certes, mais l’emprisonnement à deux ans me semble bien lourd, d’autant que l’on connaît l’état des prisons – surpopulation donc promiscuité – et le facteur criminogène inhérent au système pénitencier qui aggrave des situations déjà précaires. La justice par l’exemple, moi, ça m’inquiète un peu. La course à l’échalote sécuritaire, on sait à qui ça profite.
Oui, qu’est-ce qui peut motiver ces individus à agir de la sorte ? Faut avoir un sacré problème de ciboulot. Après la caisse de résonance qu’est internet ou les rézos doit les désinhiber. Un peu comme les néo-nazes d’ici.
Non, j’ai lu l’article avant de poster, contrairement à toi qui cherche uniquement à être le premier des néo-nazes de ce site. Tu devrais essayer, je sais, c’est pas facile et ça réclame un peu de temps.
Il est tellement de bon ton d’esquinter le féminisme, en le caricaturant et en l’uniformisant derrière quelques binettes médiatiques, que ça permet à tous les sales beaufs relativistes de justifier les saloperies faites aux femmes.
Allez les filles !
Internet est un outil. Comme tous les outils, ils peuvent aider ou détruire. Ceci dit, on n’a pas encore inventé le récupérateur du fiel, là, c’est la fortune en bitcoins garantie.
Ils voguaient dans une quelconque nef ou bafouillaient quelque lettre anonyme pour ceux qui savaient écrire. Mais bon, la plupart se noyaient. Et pas que dans le chagrin.
Tu affirmes que les jeunes fument des joints, comme leurs vieux. Prouve-le. Mais bon, on risque d’attendre les calendes grecques, qui, c’est bien connu, sniffent de la feta.
Je viens de relire la magnifique autobiographie de Charles Juliet, Lambeaux. Se projeter dans le passé avec une telle langue vaut tous les futurs possibles. C’est pas vain.
Ils jouent dans quel film Juppé et Hollande ? Ah oui celui que vous vous faites. Sinon, à part votre sous-titre débile mais clairement anti-islam, vos propos sont toujours aussi abscons.
Seriner, c’est gâcher. Et puis, rien ne remplace le disque soigneusement ou rageusement ôté de sa pochette auparavant admirée ou moquée avant le léger craquement du diamant qui se pose sur le vinyle. Sinon…rien.
Je vois pas pourquoi opposer ceux qui mangent différemment les uns des autres. Le sujet, c’est les conditions d’élevage, de traitement et d’abattage des animaux, pas les adages à deux balles des anti ceci ou anti cela.
Après avoir raté son passage en Syrie, il commet un acte fort pour la dèche, assassiner un vieillard entourés de quelques sœurs. Et avec un complice ! Pauvre type.
Mais 403 nous promet l’apocalypse…
Moi je dis que c’est les pirates des Caraïbes. Y a pas de raison hein, entre zeki le complotiste et léon le on, on a affaire à des échanges tellement…formidables comme dirait Padiran.
Mais bon, l’intérêt de ces mails restent à prouver.
Oui, enfin bon, les morts se valent, le temps ne fait rien à l’affaire. Tu oublies un truc, le nombre de morts chez les moricauds comme on n’ose pas l’écrire ici – enfin encore – largement au-dessus, enfants compris.
Les patrouilles de la végétation s’arrêtèrent jadis sur la stupéfaction des rocs. Mille bâtonnets du velours de soie s’assirent alors en tailleur.
Dés lors, depuis l’apparente crispation de la mousse à même le roc avec ses licteurs, tout au monde pris dans un embarras inextricable et bouclé là-dessous, s’affole, trépigne, étouffe.
Bien plus, les poils ont poussé ; avec le temps tout s’est encore assombri.
O préoccupations à poils de plus en plus longs ! Les profonds tapis, en prière lorsqu’on s’assoit dessus, se relèvent aujourd’hui avec des aspirations confuses. Ainsi ont lieu non seulement des étouffements mais des noyades.
Or, scalper tout simplement du vieux roc austère et solide, ces terrains te tissu-éponge, ces paillassons humides, à saturation devient possible.
L’indécence pseudo-sémantique des réseaux à propos de l’assassinat d’un homme est bien relayé ici. Bravo à vous. Et aussi merci pour les messages, je savais pas qu’on avait autant de spécialistes en géopolitique.
La violence, elle se niche là où on la cherche. Un film peut être ultra-violent et contenir des sujets de réflexion – voir la tétralogie de Romero et de ses morts-vivants – tandis que des toiles mainstream comme celles de Marvel par exemple, sont des odes à la force brute. Et on fait le tri sélectif en fonction des 10-12-16-18 ans, pratique, alors que l’image violente est présente dès le plus jeune âge.
Le cinéma n’est pas responsable de la tournure du monde, les hommes si.
C’est exactement ce que je me dis quand je lis une bd avec mon fils ou quand on va au cinéma tous les deux. Je les multiplie ces expériences, un vrai laborantin de l’expérience transgénérationnelle !
Quand j’étais pion, les kids écoutaient Fun le soir, et notamment lui. Ils ne le prenaient pas vraiment au sérieux, mais ça parlait de trucs croustillants. Quant aux boys bands, elles étaient proscrites de l’internat. Faut pas pousser non plus.
Truc19 peut toujours s’exciter avec ses caractères gras et ses incantations contre Pol Pot – il va nous ressortir ses photos douteuses, ce qui indique le pétage de plomb imminent – la fliquette est pas complètement blanche dans cette affaire.
Tu es assez bête pour te faire virer tout seul. Il suffit de lire le contenu de tes mollards quand on peut encore, ça dur assez peu de temps. Tu agresses et tu geins qu’on te trolle. T’as beau enlever ou rajouter des guillemets, t’es reconnaissable à cent lieues. Donc on fait mumuse avec toi. LOL
Une mystérieuse campagne aussi, dont on parle peu, celle qui permettrait aux pharmaciens qui le désirent de faire valoir une clause de conscience pour *protéger la vie*.
C’est pas très RevNum, en effet.
Elle a les pommettes super saillantes, aussi. Le couple Trump, moitié humain, moitié chirurgie. Enfin quand j’écris humain, je parle juste de la chair.
Euh, les blogs politiques, c’est pas une surprise. Des blogs tout court sont un paquet à raconter des bobards. Et pas que pour se faire mousser.
Sinon je conseille vivement le Pinocchio de Comencini.
Bref, se faire le relai de la RevNum et dénoncer les approximations, les mensonges et les délires des connectés-hyènes, c’est pas la contradiction qui vous étouffe. Bon ok, c’est sur France 24…
Drôle de manière de traiter l’actualité. J’attendais de la mise en perspective, j’ai droit à une polémique sur les réseaux. Ah oui merde, c’est la révolution numérique !
Pour l’Afrique du sud, je sais pas comment ça fonctionne, mais pour la police américaine, les hiérarchies sont tellement éclatées, les agences si saupoudrées qu’il est difficile de démêler l’écheveau, même si le racisme en est bien un des éléments.
La peur que suscitent les classes dangereuses, donc noires ou hispaniques pour les tenants du pouvoir et la robocopisation de leurs cerbères montrent aussi une fracture sociale bien plus profonde qu’il n’y paraît. Obama a bon dos quant aux bleus, mais la responsabilité du prix Nobel de la paix est engagée pour pas mal d’autres *réussites*.
Une nouvelle aristocratie technocratique se coopte de commissions en comités d’entreprise, d’un côté les jetons de présence, de l’autre la main d’œuvre envoie d’uberisation. Pendant ce temps là, du sport à la téloche.
J’aime pas trop signaler. Mais bon, lire les conneries de cette chose, complètement obnubilée par les musulmans alors que le sujet c’est la police américaine et les robocops à venir, ça commence à bien faire.
J’ai des tourterelles qui squattent le chien assis à côté de ma piaule, des fois c’est un peu casse bonbon, mais moins que les étourneaux qui s’excitent à la tombée de la nuit.
Ben voilà, au moins c’est clair. Quand je pense qu’elle rêvait d’un duel, il y a deux jours, parce que je pointais sa haine inextinguible des musulmans…
Ben quoi ? J’ai pas envie de me faire gauler par un logiciel espion hacker de la RevNum. D’ailleurs, je signale que c’est pas Akira, mais Charles Uber.
Contourner les contraintes liées au droit du travail est une tenduberance, tout cela évidemment au nom de la liberté d’entreprendre. Quant à la conclusion, qu’elle se rassure la dame, gouvernement et députés sont là pour lui offrir le monde dont elle rêve, un monde dans lequel on est libre de travailler ou pas, de crever la dalle ou casser un peu la croûte.
C’est dingue, il s’agit d’hommes, de femmes et d’enfants. Ce ne sont pas de hordes de sauvages comme le supposaient si finement les affiches des tenants du brexit, entre autres. Je remarque qu’eux, les *migrants*, au moins, ont le courage, voire la témérité de tenter une traversée périlleuse, tandis que le Johnson ou le Farage se carapate à la première difficulté.
Au-delà de la douleur que peuvent ressentir les enfants en recherche, ce qui compte désormais, ce sont les chiffres, les vues, les like et compagnie.
La chair humaine ne vaut pas cher. Un quart d’heure de gloire.
Vivement la dématérialisation, d’autant plus que les livrets, tout le monde s’en branle à quelques rares exceptions près, comme l’avis pour le bac par exemple. C’est vraiment une purge à faire.
C’est arrivé dans ma ville des mercredis entiers à un de mes élèves antillais. Loin de tes Harlems de fantasme. Moi, j’enverrais des bleus t’emmerder à te contrôler à chaque feu rouge, histoire de voir comme tu ne régirais pas, en bon mouton de panurge.
Quand un ado se fait contrôler 3 fois par le même policier le même jour, on peut effectivement se poser des questions sur l’état de fatigue de la police.
Euh, si c’est pour pratiquer la disruption en matière de transport et uberiser encore plus à coup de low cost, d’air bnbaiser le code du travail afin de pratiquer un tourisme encore plus de masse : oui.
Exerçant un métier extrêmement pénible – prof – dont les positions et les gestes ne froissent pas que les muscles, je suis en vacances depuis hier pour deux mois. Bon, d’aucuns allègueront que c’est immérité, peut-être, mais j’observe que certains comme israel truc passent leurs journées à faire des commentaires stupides. DONC ILS EN BRANLENT PAS UNE. Feignasses.
Coller à l’air du temps…Pour un film, particulièrement une comédie, c’est être passé de mode dès la sortie ou peu de temps après.
Par contre, Capra ou Lubitsch n’ont pas pris une ride. Eux.
Bien avant l’état d’urgence, dans ma ville, des élèves se font contrôler plusieurs fois par les mêmes agents le mercredi après-midi. Je leur propose de prendre rendes-vous avec la médecine du travail, sûrement des problèmes de vue. Comment ça, il n’y a plus de médecine du travail ?
Mes idéologies ? Rien que ça. Tu sais, ton sondage du Parisien, tu peux te le mettre sous le bras. Et les dégâts que font les bleus sur mes élèves, c’est pas une vue de l’esprit. Continue à fantasmer sur des…sondages….
Des bleus à l’âme ? Moi je veux bien, mais les bleus qu’ils fichent quand ils chopent du manifestant – et pas du casseur curieusement – ils sont pas feints.
Ils peuvent se poser la question des raisons du niveau de détestation qu’ils suscitent. Aussi.
C’est vrai que dans le reste de l’Europe on n’a pas les mêmes électeurs racistes et qu’il faut voter utile. J’ai l’impression d’entendre ça depuis que je suis en âge de voter.
Y a un devin au-dessus de moi. Bon, il est un peu girouette, il kiffait Farage. C’est la magie d’internet, certains ne craignent pas de passer pour ce qu’il sont, à longueur des messages après moult pseudos. LOL.
Parce que tu crois que quand il va falloir renégocie à donf, ils vont faire les marioles et les crâneurs ? A la rigueur, il faudrait les punir, mais je suis pas sûr qu’il y ait de la volonté en face.
Que tu ne sois pas d’accord avec l’issue du vote, soit. Mais les résultats sont là. Et même si je doute que le brexit soit définitif et que des tours de passe-passe sont déjà en train de se nouer, le peuple a choisi.
Que le peuple soit con, c’est pas nouveau, mais franchement, cette Europe, elle peut crever.
Bah, on dira la même chose de la WII-U dans quelques années. D’ailleurs je la supprime à mon mioche pour me faire des tunes bientôt. Ça va pas être facile, certes, mais le vintage à deux balles, faut croire que ça paye.
Il est curieux le pays de la liberté. Les deux tiers des morts violentes liées aux armes à feu sont des suicides, selon le CDC. Elle est chouette la vie là-bas.
Un Loup n’avait que les os et la peau ;
Tant les Chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli , qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
Il ne tiendra qu’à vous, beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Rien d’assuré, point de franche lippée.
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin.
Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
……..Sans parler de mainte caresse.
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
Qu’est-ce là ? lui dit-il. Rien. Quoi ? rien ? Peu de chose.
Mais encor ? Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu’importe ?
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.
Des poulets de batterie caquetant qui cassent pas trois pattes à un canard et qui marchent au pas de l’oie sur commande. Les oiseaux sont des cons, encore plus ceux qui ne volent pas.
Les médias, dont l’internet est une caisse de résonance pour toutes les gniasses azimutées, nous délivrent des messages simplistes, dans lesquels l’émotion le dispute au manque de recul. Un fait divers chasse l’autre. Il est évident que dans ces circonstances, un fêlé du ciboulot peur se prendre pour un redresseur de tort, d’autant plus s’il a biberonné du schnaps néo-naze.
M’est avis qu’on verra pas le branlebor venir pérorer sur le sujet.
Perso, je vais corriger le bac à Clermont la semaine prochaine. C’est l’occasion de faire la route à plusieurs, de se payer un resto – je recommande le « sisisi » – et de se poiler à la correction. Après je vais m’acheter un vinyle chez Spliff et voilà. Mais c’est le bac pro, on n’a pas le droit d’emmener les copies chez soi, ce qui n’est pas plus mal.
Moi, quand je lis un mot qui finit par cide, ça évoque pour moi la mort. Alors que quand ça finit par sanitaire, c’est moins connoté, ou plus selon le point de vue que l’on choisit.
Dites-moi, pourquoi tout le monde – enfin surtout dans les médias et chez les lobbyistes – dit produit phytosanitaire et pas pesticide ? C’est le suffixe qui fout les jetons ?
En tout cas, en ce moment, c’est pas apide day.
[cataclop]
Qu’une télé privée, payante ou pas, fasse de la merde, après tout , ce n’est guère nouveau, les sériefoot semblent contenter les veaux. Qu’un service public lui emboîte le pas en rémunérant grassement des animateurs inamovibles, voire morts, et promouvant des karaokés et du cirque le samedi soir, par exemple, c’est plus problématique quand on sait qu’une partie de nos impôts finance ce barnum.
L’Ernaux, je l’aime bien, surtout quand elle évoque son daron qui ne supportait pas les expressions qui ne veulent rien dire, genre *sûrement pas*. Ses parents, c’était pas des marrants, mais ils usaient de termes comme *se parterrer* ou encore *quart moins d’onze heures*, que sa maîtresse kiffait pas et qui pourtant avaient un sens. Les youtuberies n’ont même pas le début d’une once de ce charme désuet.
Cette année scolaire, je suis allé voir Une Séparation avec les potaches. Au départ, quand je leur présente la plaquette du film concoctée par Lycéens au cinéma, ils sont pas très chauds…« En plus en vost, dans un pays qu’on connaît pas ! »
Outre que le film de Farhadi est génial, et même si ce n’est qu’un film, les drôles ont bien perçu que les Iraniens, le peuple iranien, aspirent à la même liberté que nous et ont les mêmes préoccupations, loin des enjeux stratégiques et politiques. Même si le carcan qui les étreint serre plus fort que le nôtre, que nous acceptons d’ailleurs avec résignation, ils sont des êtres humains.
Quand on voit le flot de films franchouillards pas drôles qu’on hystérise à coup de promo, y a d’ailleurs pas photo.
Ah aussi, le Goût de la Cerise, de Kiarostami, la poésie d’un voyage sans but.
Ces mecs bien sapés, dans leurs costards à je sais pas combien de brouzoufs, ils ont l’air aussi emprunté qu’un bleu dans sa tenue de robocop, pas étonnant qu’ils aient besoin de lâcher parfois, et pas que du lest. Derrière l’unanimisme des indignés de façade – pardon – je remarque que le branlebor, toujours prompt à se prendre pour Adam Smith, passe son temps à défendre l’état quand il réprime. Étonnant non ?
C’est assez fâcheux tous ces gens casqués et masqués, il empêchent de causer foot, avec tous ces quidams au visage peinturluré de leur fierté nationale.
Les fâcheux se repaissent d’un maboul, affilié à l’asile EI, mais on les verrait pas trop défendre les gays latinos, à part grasdufion, qui ose tout lui. Mais bon, on les connait, ces crapauds de bénitiers.
Breivik a fait plusse fort que Mateen. Mais Mortifère cause de la haine que ressentirait l’autre, alors que la sienne, ordinaire mais à cent lieues de celle de Desproges, suinte le long de ses messages ampoulés et abscons.
Ah mais si la gratuité. On est capable d’engloutir des sommes astronomiques pour des trucs qui ne servent à rien – accessoirement à massacrer – alors pourquoi pas ?
Tout s’uberise en gros, au profit des mêmes sous prétexte que le plus grand nombre y aurait accès. Avec toujours un coup d’avance juridique pour mieux détruire le socle social de nos sociétés, où ce qu’il en reste. Exemple : Uber vs les taxis.
L’obséquiosité de Vendroux face au pouvoir *force* l’admiration. Et allonge opportunément une carrière qui a débuté sous la férule de tante Yvonne. Qu’un simple quidam ose remettre en cause l’unanimité devant le dieu ballon, c’est un crime de lèse-commentateur. Qu’on le fusille. De 12 balles.
Le pal c’est pour le fondement, comme pour ceux qui se font bien niquer par ce gouvernement sans broncher. Quant au reste, on sent la personne super bien informée qui ne colporte pas du rumeurs.
Confondre vitesse et précipitation est bien de notre époque. Chaque jour, un emballement succède à un buzz. Si l’on prend l’exemple du Français arrêté en Ukraine avec des armes et des explosifs, on tient là l’illustration parfaite de cette précipitation.
J’y pense et puis j’oublie comme chantait l’autre.
Et puis faut surtout pas les nommer, sinon Bercy fait appel à la *justice*….
Pendant ce temps là, on bricole une loi censée défendre les lanceurs d’alerte…
Entre les smartphones et leurs applis, les trucs et les machins pour calculer son cholestérol, le nombre de pas faits dans la journée, le nombre de pulsations par minute, la taille de son pénis et les risques d’attentats, bientôt on nous fera croire qu’il n’y a plus de hasard.
Tout le monde s’accorderait sur le fait que 2016 est l’année du virtuel. C’est qui ce tout le monde ? Ceux qui voudraient siéger à l’aréopage de l’i.a. ?
Je suis pas tout à fait d’accord avec toi. Pour le concours, une part de bluff peut tout à fait servir, ainsi que son propre vécu. On est pas obligé de tricher, bon ok, ça s’appelle louvoyer, mais c’est pas non plus ça qu’on fait avec plus ou moins de réussite après ?
Trump n’est ni plus ni moins qu’un avatar de qui se passe dans une bonne partie du monde, où les populismes gagnent du terrain. Il apporte des réponses simplistes à des gens qui ne demandent que ça, coincés entre leurs écrans de plus en plus grands et incurvés et leurs SUV parce que ça le fait.
Comme grasdufion.
Monsieur !
Sachez que votre éreintement infondé s’attaque de façon oiseuse et lâche à un texte limpide comme de l’huile de vidange de robot ! Sur ce, LOL !
Le passé colonial a bon dos. Ce n’est ni plus ni moins une – mauvaise – série qu’on aura vite oubliée comme toute une palanquée de séricaines. C’est une affaire de pognon et de cul.
Pourquoi souligner en LP ? Vous vous croyez méprisant ? J’ai des diplômes équivalents et le même niveau d’étude qu’un prof en général. Mais comme d’hab, vous ne posez pas de questions, vous étalez vos a priori et votre vision binaire du monde.
Je me suis éclaté il y a peu au volant d’une 404, mais c’était dans le Bourbonnais. Ceci dit, c’est presque aussi dangereux que de conduire à Paris. Mais quelle classe, bien qu’il n’y eut que quelques charolaises pour m’admirer.
A l’heure où le chef de meute des maîtres des forges compare un mouvement social à un acte terroriste, il est sain de la clouer à Bourdin et à Valls de cette manière, merci madame.
Mon pauvre, on voit bien que votre scolarité fut particulièrement intéressante, au moins autant que vos éléments de langage à deux brouzoufs. Allo maman bobo.
Tu verrais la mine déconfite quand je chope un boutonneux en classe avec son engin et que je le garde jusqu’à la fin de l’heure..ou pire encore quand je le dépose à la vie scolaire quand il récidive…j’ai l’impression d’arracher une aile à un oisillon. Mais bon, à chacun son écran et la nave va !
La complaisance des parents ou la paix sociale au foyer ? Certes, cette question se pose peut-être plus pour les ados que les enfants, mais elle est une donnée non négligeable du problème.
J’ai vu trois fois Motörhead en concert, mes esgourdes s’en souviennent. Y avait pas de trucs connectés, on pouvait fumer tout et n’importe quoi. Je dis pas que c’était mieux avant, mais un peu quand même.
C’est surtout le dominant qui ricane du dominé. Suffit de voir comment la Chine met en coupe réglée une partie de l’Afrique. Après, être africain, c’est pas une nationalité, il en est même des blancs.
Moi je bosse avec des jeunes dans le cadre que tu connais, un grand nombre ne flippe pas de l’avenir ni ne se déteste. C’est de la poudre aux yeux cette histoire.
Crime fédéral et usage récréatif, le capitalisme s’accommode bien de l’hypocrisie, donc ce réseau a sa place à la bourse de la RevNum. Mais que de réseaux…
Je mange de la viande, je ne suis ni végétarien ni vegan, je cherche et parfois je trouve de la bidoche de qualité. C’est dingue, dès qu’on répond à un troll, il s’en ente un autre pour chialer à la victimisation. Bon steak. De cheval.
Et au fait, qui parle de cinglés végétariens plus hauts ? Bouffon.
Dire que tout cela est nouveau me pose question. Certes, à l’échelle du monde moderne qui glorifie l’industrie agro-alimentaire, cela peut paraître choquant, mais le film de Georges Franju – de 1949 - annonçait déjà la *couleur*.
Un crocodile, s’en allant à la guerre
Disait au revoir à ses petits enfants.
Trainant sa queue, sa queue dans la poussière
Il s’en allait combattre les éléphants.
Ben quoi, j’étais au boulot, j’avais pas le temps de lire les déjà trois pages de commentaires. Il y a des travailleurs parmi les commentateurs hein : -)
Cela montre une certaine fébrilité du pouvoir, enfin de sa représentation, cette succession d’annonces. Comme pour la loi Macron, on a l’impression d’avoir affaire à un épicier qui veut nous fourguer tout et n’importe quoi.
Pas mal, mais le terme gynophobie m’emmerde. C’est d’ailleurs plus le suffixe phobie qui me dérange, il induit la peur, alors que le gros con qui tape une femme, c’est plutôt un sentiment de puissance qu’il ressent. Non ?
Ce qui me fait bizarre, c’est pas la mort de Siné, c’est la une sur le mec qui sera tombé dans les poubelles de l’histoire bien avant de casser sa pipe.
La violence brute est par essence fascinante, certes pas que, mais il suffit d’observer ce qu’elle suscite comme réactions, comme films, comme commentaires, pour comprendre qu’elle est photogénique, cinégénique et plein de trucs en génique. Celle, plus sourde, sociale et économique, détruit bien plus que des vitrines et des abri-bus assurés.
La technologie numérique permet ce qui n’était pas possible avant. N’empêche qu’elle ne remplacera pas pour pour moi le boulot d’un Willis O’Brien. Il suffit de comparer le King Kong de Schoedsack et Cooper à celui de Jackson.
Une fois de plus se précipitent dans les commentaires les néo-nazes de forum qui se font leur nanar. Pire que la vérole sur le bas-clergé breton à l’époque médiévale.
Ils se shootent à ça, comme l’état pour mieux réprimer. Mais ils ont pas été jusqu’à faire CRS. Courageux mais pas téméraires hein !
Un président américain avec des burnes comme dans le navet de je sais plus qui – Emerich ? – et l’affaire est dans le sac. Votez Trump et mettez-le en orbite.
Je suis pas persuadé que c’est si mal barré que ça. Les minots ne sont peut-être pas aussi cons qu’on veut bien le croire ou comme on l’étale à longueur d’articles malveillants. Nos aînés n’ont pas fait beaucoup mieux dans certaines circonstances.
C’était une boutade. Il n’y a pas si longtemps, un gosse, c’était un petit animal à dresser, pour faire comme les adultes, le turbin, la procréation ou la guerre. Je ne nie pas les dangers de cette merde numérique, d’autant plus que j’en ai un de drôle, et je te rejoins sur la nécessité d’inculquer certaines valeurs, c’est un peu mon taf aussi, comme d’instiller de la rébellion ; -).
Personne ne veut brûler Baupin, il s’est cramé tout seul. Ici, je trouve le ton plutôt badin, ce qui relativise votre prose outrée. Mais bon, vos œillères hein, on risque pas de les ôter.
Ben…je l’ai juste écouté hier sur Arte…Je ne propose aucun ordre social contrairement à cette harpie qui ne laisse pas les autres parler. Tiens, ça me rappelle quelqu’un d’ailleurs.
La Lévy de Causeur défend très bien cette engeance de harceleur, au nom de la dénonciation du lynchage médiatique. Et comme elle, ça cause d’autre chose que des préoccupations des gens.
Perso, je suis plutôt cahuètes que pop-corn. Ceci dit, on entend ici et là de nombreuses sorties à propos de cette affaire, peu claire pourtant. Saluons d’autant plus l’audace du député Lellouche qui s’est refusé à commenter une histoire de bonne femme.
Quand je vois qui s’en gausse, de cette Nuit Debout, cela me la rend immédiatement sympathique. En même temps, je comprends qu’on puisse avoir peur de sortir la nuit, planqué à double tour dans son pavillon avec BFNTV 24-24. Vivement le grand remplacement des cons, même s’il y a du taf.
Jamais dans le sujet, ou alors pour seriner l’antienne fasciste. T’as vu ? Il est passé à trois points, aucune dignité.
Quant à l’autre prof en carton, on l’attend hein.
Tu t’es encore fait virer ? J’ai vaguement lu ta déclaration d’amour, mais bon, t’es pas mon genre, même si tu insistes à revenir, trois points. C’est quand même marrant cette obsession à chercher les noises, alors que je profitais de mon long weekend. T’as décidément rien de mieux à foutre.
Moi, c’est direct le sac par terre et la trousse ouverte vers moi. Après je peux pas tout voir non plus, mais bon, il suffit d’un minimum de vigilance pour voir les regards en biais ou plutôt vers le falzar. Ceci dit, on n’a pas lu le prof en carton qui voudrait la rémigration sur le sujet…
Non mais les gonzesses on a le droit de les cogner, parce qu’elles allument, les catins. J’imagine, à la cool, les frustrations quotidiennes qu’ils doivent endurer. LOL comme dirait l’autre con.
Moi je me planquais pour lire Robinson Crusoë sous les draps avec une loupiote avant de me faire engueuler parce qu’il y avait école le lendemain. Je dis pas que c’était mieux avant hein.
Tu fais quoi de tes journées le garageot ? tu mets de l’huile ? J’écoute Paris Inter avant d’aller tafer devant des élèves qui ne sont pas en carton moi.
C’est marrant comme les propos de Schneidermann sont attendus par les fâcheux et leurs sentences définitivement bêtes avec une impatience qu’on imagine trépaignante. On se croirait dans le bas-clergé médiéval qui n’a pas à espérer le messie, juste la chtouille qui donne se teint si particulier.
Les bleus ont des bleus, et pas qu’à l’âme. Peut-être parce qu’ils cognent leurs alter ego en galère. Mais ils ont choisi d’être du côté du manche, c’est plusse raisonnable.
Pour ceux qu’aiment pas la soupe et qui pensent que toutes les femmes doivent être libres, y a ça. Je sais, ça pique les oreilles, mais c’est autre chose qu’une bimbo larmoyante.
Hier, j’avais pas foot, mais aujourd’hui manif. Quand je lis que c’est un scandale de rater un match à la téloche, ça me donne tout de suite envie de moins me battre.
Depardon est quelqu’un qui prend son temps et le soin d’expliquer sa démarche de cinéaste, avec une simplicité qui force le respect, mais qui n’induit pas la révérence qu’on fait à beaucoup de médiocres. Il est le café du village dans lequel on entre sans crainte ou le salon de coiffure où l’on cause de tout et de rien.
J’en retiens une profonde humanité, bienveillante, loin du cynisme d’un cinéma sans idée et redondant.
En ce qui concerne les choix énergétiques, même des pays accros au pétrole commencent à songer à l’après. La France, elle, va faire casquer ses citoyens pour des centrales nucléaires bientôt, et pour certaines déjà, obsolètes.
Quelle clairvoyance.
Certains disent que c’était mieux avant, ils devraient lire du Gimenez plutôt que perdre leur vie devant ce pitoyable spectacle, les baffes y ont autre signification.
Donc, j’ai maté cette émission, enfin en partie, je suis pas suicidaire non plus. Franchement, c’est même pas des baffes qui devraient pleuvoir dessus, c’est des bombes. En plus, doit y avoir léon et la grosse loloche dans le public. D’une ogive plusieurs bons coups.
Un tableau interactif, c’est un investissement et pas mal de profs ne savent pas encore s’en servir, mais ce pourrait être une piste, parce que les tablettes, ça peut se trafiquer non ?
L’ENT, ça marche quand des gens compétents s’en occupent. Dans mon bahut, il ne sert plus qu’à la messagerie…en doublon avec pro-notes. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Décidément, vous ne faites aucun effort pour vous faire comprendre. Mais bon, les photos de Depardon, je les ai vues dans des expos, ainsi que ses films, quand j’ai eu l’âge, au cinéma. La télé rend fainéant.
Depardon dans le poste , il y a peu, disait qu’un costume allait en remplacer un autre en 2017, ou une cravate je sais plus bien, c’est les vacances. Il disait aussi qu’à la nuit debout, ça causait, et pas que du travail comme variable d’intégration. Je l’aime bien Depardon. Il dit les choses simplement, comme dans ses photos.
Je veux bien qu’on raille la nuit pas couchée, façon désabusé ou marinier sur chenal boueux, mais quand on voit les réactions suscitées par un simple match de foot, on est en droit de se poser la question sur la pertinence des gogoals.
Je ne connaissais pas ce Verdez, merci donc. Mais c’est quoi ce billet ? La vieille télé, c’est pour attirer les vieux chnoques qui gagatent devant D8 et qui se lâchent le lendemain, genre grosse adolf, stalag et léon ? C’est un appeau quoi.
tututu schlag, il y a des gens de droite plutôt roboratifs. Mais bon, t’es pas habitué à discuter, plutôt à geindre, genre ton pote pedigaste. Oui, j’ai bien écrit pedigaste.
Ah aussi, il parait que les cerises françaises sont mal barrées à cause d’un hiver trop doux et d’un truc pas cool subséquemment. Donc, certains voudraient ressortir un produit à traiter….interdit parce que trop dangereux. Non mais sur quoi on marche ? Hein ?
Sinon j’ai une poule de cristal qui pond des Fabergé très laids mais très chers. [flap flap]
Ce qui est cool avec les vacances, c’est qu’outre la grasse mat’, on passe à côté de plein de trucs pas vraiment essentiels. Après qu’un académicien vienne geindre qu’on lui coupe le sifflet, alors qu’il ne s’épanche pas du tout du tout dans les médias, c’est cocasse. Mais bon, cela permet aux fafounets de forum d’invoquer la liberté de parole.
Ah mais c’est eux qui veulent me chtouiller comme la vérole sur la bas-clergé, quand c’est pas grosse adolf, c’est schnaps, faut croire qu’ils m’aiment.
Encore des frustrés parce qu’éconduits. Après faut pas s’étonner qu’ils soient si abscons et fielleux.
Quand les conséquences ont lieu dans l’école, elle est tenue d’y apporter une réponse. Le plus souvent, ça peut se régler en interne d’ailleurs, et c’est tant mieux. Parfois, pas. Après, interdire le portable est illusoire, l’empêcher de fonctionner pas encore au point, comme interdire l’accès aux réseaux, car les élèves sont bien affûtés pour contourner certains interdits.
Je suis confronté quotidiennement à l’utilisation du pas très smart truc en classe. Comme je suis pas trop chiant, je supprime pour l’heure et après je rends l’outil à la fin du cours. Il est impossible dans un bahut de grande superficie d’interdire l’engin, mais bon, si je rechope le potache, c’est direct à la vie scolaire. Le brouillage devrait être une solution, on y viendra, j’espère.
Pour le cyber-harcèlement, c’est plus compliqué, étant donné qu’il peut se dérouler en dehors de l’école. L’équipe pédagogique dont je fais partie a signalé une page facemachin dédiée à dénigrer une élève et seule la menace a eu raison des sales teignes, mais hors cadre scolaire, genre plainte déposée par l’élève qui a coopéré, ce qui n’est pas toujours le cas.
Ceci dit, il faudrait, selon moi, un règlement intérieur clair sur le sujet, car si l’on n’y prend pas garde, ça nous prépare des adultes façon Angèle Laval numérisés. Ici même, le gracion, aka grosse adolf, ne se prive pas de déblatérer sur l’enseignant que je suis, en toute impunité, donc avec la complicité tacite de la rédaction.
Et surtout, au-delà des élites bouchées et barricadées, il va falloir convaincre le commun des mortels dans son pavillon moche et son écran géant que le samedi est fait pour autre chose que se rendre au Lidl en SUV. Et niquer bobonne aussi.
Autrement dit, c’est pas gagné d’imaginer que la société ne les auront pas, comme *chantait* Renaud.
Les guerres, qui causent effectivement des migrations forcées, sont le fait des hommes. Pour le reste, je pense à la phrase de Rousseau :
Ignorez-vous qu’une multitude de vos frères périt ou souffre du besoin de ce que vous avez de trop, et qu’il vous fallait un consentement exprès et unanime du genre humain pour vous approprier sur la subsistance commune tout ce qui allait au-delà de la vôtre ? 1755.
Je viens de faire un sondage direct live en fin de cours : 100 % de mes élèves connaît. Après un cours consacré aux points communs qui composent la culture que l’on partage, ça fait carrément bizarre. Ceci dit, visiblement, il sert plus à tromper l’ennui qu’à autre chose.
Le principe d’une société écran, c’est de…faire écran non ? Il est savoureux de lire que Vlad n’est pas nommément visé…et que c’est du Poutine bashing. Mais bon la steppe et la toundra en sont témoins, le leader maximov est au-dessus de toutes ces contingences matérielles hein.
Donc, ce serait Facebook qui aurait fait plier l’autorité palestinienne ? Il me semble, peut-être que je me trompe, que c’est plutôt la grève. Et que le coup de la culpabilisation n’a pas marché. Ils ont bien raison, ces profs, de lutter pour leurs droits, qui induisent ceux des potaches à avoir accès à la connaissance. Et ce ne sont pas les oiseaux de mauvais augure qui éructent en *commentant* qui sont dans le sens de l’histoire.
Encore un truc après j’arrête : quel peut donc bien être le parti politique français d’envergure *nationale* que le Monde va sortir de son chapeau demain, pour la même affaire, d’après ce qu’ils ont dit dans le poste ce matin ?
Palsambleu ! Cessez donc de geindre et sortez l’estoc afin de laver l’affront ! Bon ceci dit, c’est faire peu de cas des images abominables dont vous nous gratifiez que de demander un seul exemple. Ce doit être normal de de palucher sur des fœtus ou des scènes de torture. Enfin pour vous hein.
De cette femme émane une humanité qui rassérène, en spectacle – vue en haut du Mont Lozère – ou dans ses films – Quand la mer monte est excellent – il est donc logique qu’elle s’intéresse à ceux qu’on nomme migrants pour mieux oublier que ce sont des êtres humains.
Et c’est pas les gros beaufs avec leurs tee-shirts babtou solide qui lui arrivent à la cheville.
En gros, il fait une sorte de Truman Show qui saurait qu’il est filmé. C’est pas très malin, mais peut-être ne se sent-il pas en danger face à la capacité de nuisance des réseaux, contrairement à d’autres qui doivent subir sans broncher la haine et le fiel de frustrés du clavier et autres azimutés du cerveau. Somme toute, c’est édifiant sur ces personnages publics qui crient à la calomnie d’une part, mais qui ont les moyens de se défendre d’autre part.
Après tout, créer une page Facebook, un blog ou un compte touiteur pour salir, c’est pas très risqué quand on veut ternir la réputation d’un citoyen lambda. Elle est chouette la RevNum.
Grosse arno, t’as pas eu la première place, alors tu viens troller tes inepties. Sinon, pourquoi tu ne parles jamais de ce que serait ton taf, le prof en carton ? Peut-être parce que tu as honte de celui que tu exerces ? Faut pas ma grosse…Y a pas de sot métier.
Il n’y a pas que des avantages à bosser avec des ados, en particulier à l’école, mais le sel de mon job consiste aussi à aller justement à contrario des idées reçues et des certitudes affligeantes infligées. Des fois ça marche : -)
Contre pouvoir…hum, avant peut-être, et encore. Là, les médias, du moins ceux qu’on nous impose, sont ma foi un relai assez efficace du CNPF et du ministère de l’intérieur.
Déjà faut se fader ici des *commentateurs* complétement bidons, qui copient/collent ou qui s’inventent une vie – hein la grosse arno ? – si c’est pour continuer sur les réseaux, faut être maso.
Pas d’accord ! J’ai droit aux exploits du weekend de mes élèves. La dernière photo : les points de suture d’un gars qui a défoncé une vitre après une victoire au foot. C’est pas génial ?
C’est marrant, aujourd’hui on a bossé avec les potaches sur Voltaire et l’affaire Sirven. Bien qu’il eût fallu décanter le vocabulaire pas fastoche pour des ados, cette histoire a eu un écho particulier quant à l’intolérance qui sévissait à l’époque. Et qui n’a plus lieu d’être de nos jours hein ! Finalement, je pense que ça les a fait beaucoup plus réfléchir que ces *infos* en flux tendu et qu’une journée passée sur Inter. Le recul toussa.
Mais oui, ô grand stratège ! C’est juste un peu oublier la trêve qui tient depuis un mois, sans laquelle l’armée d’El Assad serait pas grand chose. Mais bon, on peut pas trop t’en demander non plus, tu risquerais d’imploser.
L’indignation journalistique unanime ? Et où on peut savoir ? On lit plus des Eolas tirer sur l’ambulance que des confrères défendre Hartmann. Mais ça fait plaisir aux commentateurs qui peuvent se masturber à propos du corporatisme des journaleux, qui est surtout le fait de ceux qui sont aux ordres.
Avoir le nez sur son smartphone toute la journée donne pas l’air d’être plus malin, à défaut de faire croire qu’on est très occupé. Mes élèves ont néanmoins comme une sorte de sixième sens pour ne pas se télescoper dans les couloirs du bahut. Ceci dit, la tête baissée, c’est moyen.
Hum, ce serait pas la cinquième colonne sarrasine que dénoncent ici avec insistance , voire opiniâtreté, des citoyens aguerris, genre les voisins vigilants qui vous veulent du bien tout en scrutant votre argenterie ?
« Il ne s’agit pas de céder à la psychose bien sûr, il faut avancer et prendre un peu de recul » ou comment parler pour ne rien dire, tu ne trouves pas ?
C’est un peu mieux fait que les tristes films d’Asylum, mais le principe est un peu le même : des jeunes sots, de vieux pas moins bêtes et des bestioles dans un lieu clos, avec une *star* sur le retour. Bon, c’est plutôt drôle tellement c’est potache et sans prétention.
Du même acabit, vous prendrez bien un peu de Plane of the Dead, suffit juste de remplacer les serpents par des zombies.
Les miens, ils sont lycéens. Et franchement, malgré les médias matraqueurs et les claviers qui leur poussent sur la face, ils sont plutôt optimistes.
Ne serait-ce pas ceux qui ont la parole qui seraient devenus des schnoques ?
C’est marrant – enfin si je puis dire – ce matin j’emmène une classe voir l’impossible monsieur bébé, une désopilante comédie de Hawks avec Grant et Hepburn. C’est le genre de film où l’histoire est si ténue que seuls le rythme endiablé des situations et les dialogues savoureux ont de l’importance. On est ailleurs que dans la réalité, dans tous les sens du terme.
Et puis on sort du cinéma.
Super, on va avoir tsétséman, qui endort plus vite, ou Super Fennec, à l’haleine tueuse. C’est très con de vouloir importer une mythologie quand on en dispose d’une, millénaire.
On aura beau dire, un pays qui tient des dizaines d’années, certes de bric et de broc, certes avec un régime autoritaire, face à un embargo velu à quelques encablures du géant américain, voilà qui mérite au moins de se questionner sur une telle opiniâtreté.
Si l’on compare avec la Corée du nord, comme le font les schlag de clavier, y a pas photo, les soutiens de la Chine à l’Ubu local lui permettent de survivre contre son peuple, alors que l’URSS, jusqu’en 1989, était parcimonieuse dans son aide.
Donc, quand vous évoquez le vigilante, on peut supposer que c’est du polar italien des années de plomb mixé avec du revenge façon Bronson, le tout saupoudré de sous-culture BD. Pas du film de gauchiste quoi !
Les maîtres des forges nous causent nouveauté et réforme, c’est bizarre, ça sonne régression et méforme pour moi. Je dois être déconnecté de la réalité.
Bon sinon, mon sac d’école s’est transformé en clé USB, que j’égare régulièrement, mais c’est toujours des êtres en chair et en os qui se passionnent pour mes travaux vidéo-projetés sur le tableau blanc.
L’église a une longue tradition d’amour des enfants un peu particulière. Les églises d’ailleurs, pour ne pas paraître sectaire. Quand ce ne sont pas des petits animaux à dresser, ce sont parfois des petites choses à caresser.
Pourquoi vouloir à tout prix aller le plus directement possible quelque part ? Flâner, musarder, se perdre, ça fait aussi partie de la vie non ? Bon de là à me mettre au jeu de go, il y a de la marge.
Je connaissais pas jusqu’à la semaine dernière où des potaches m’ont montré un de leur camarade s’affichant fièrement avec moult points de suture suite à un bris de vitre en règle après une victoire dans la champions league locale. Bon, il a mis plus de temps à revenir à l’école qu’à poster le résultat de ses fulgurances. Après, ils ont 16 piges les drôles…
Refuser d’aller causer dans le poste, même une minute, c’est assez…rare pour ceux et celles qui baignent dans le milieu médiatique. J’approuve, mais je trouve que vous vous faites un peu mousser sur le coup.
Festival ! le machin16, l’abruti de service et le npdaste se gobergent. Un peu comme ceux qui flippent quand il y a un peu trop d’opposants dans un meeting de Trump. LOL.
Le copinage et l’entre soi, c’est aussi un bon moyen pour faire signer, et avec le sourire. Si on rajoute la maintenance, belle vache à lait que s’est dégoté Microsoft…
L’autre jour, chez Taddéi, une nana affirmait que les algorithmes, il n’y avait à être pour ou contre, vu qu’ils étaient là. Il faudrait donc s’adapter et les *encadrer*. Sans présupposer de ce qui nous attend dans un futur plus ou moins proche, je subodore qu’on va les avoir dans l’appeau, ces algorithmes.
Machin16, celui qui se vante de rien foutre au travail et de resquiller dans les transport en commun donne des leçons. C’est toujours aussi indigeste. Et puis faut quand même oser ! Faire le parallèle entre un mouvement social et le fait qu’il y ait moins de sites internet en France qu’en Allemagne, je veux dire. Mais bon, sans doute ne sait-il pas combien il y a eu de jours de grève en outre-Rhin en 2015, hein ?
Quant à l’injure supposée, chose 16 est bien susceptible.
Je me permets un petit hors sujet – l’autre truc 16 s’en permet bien un, et de taille, bien gros, comme d’hab’ – au poste ce matin, ils ont parlé d’une possible reprise de Rue89, après celle de l’Obs, puis du Monde, ainsi que d’une perte entre 800 et 900 000 euros en 2015.
Vous pouvez nous en dire plus ou c’est juste la faute des trolls comme monsieur Haski l’a déclaré récemment à Tours lors des assises du journalisme ?
Quand on s’immisce dans une discussion, c’est en général pour apporter quelque chose, ce qui n’est pas ton cas le fielleux. En creux, chacun de tes messages propose un autoportrait de ta médiocrité.
Le problème, c’est que ça ne se passe pas dans le cadre scolaire, si je puis dire. Quand tu vois des cas de harcèlement en classe, tu peux intervenir. Après encore faut-il que ta hiérarchie réponde présente. Ce n’est hélas pas toujours effectif. Pas de vague toussa…
Tu ne crois pas si bien dire. Encore il y a peu, j’ai appris qu’une de mes élèves était *démontée* par ses camarades via facebook. La hiérarchie n’a aucune prise si ce n’est convoquer les harceleuses – ici ce sont des filles – et…leur faire la morale.
Tu m’étonnes qu’il fait des papouilles avec l’autre nazi qui doit regretter les temps des 3 K pour les bonnes femmes. J’ose espérer qu’ils vivent seuls, enfin pas pour eux j’entends.
Désolé m’sieur Pierre, en ce qui me concerne, le plus intelligent des gusses qui tombent dans le panneau est un sale con, même si ce dernier, il est vrai, est représenté de gauche à droite.
Heu, être nazi, à la base, orthographe correcte ou pas, c’est pas avant tout être complétement con ?
Je sais, des esprits éclairés vont me rétorquer que non. Mais si quand même.
Déjà que je me tape les copies à corriger, je vais pas en plus en rajouter une louche en allant sur les réseaux. Je veux dire une louche de phrases qui piquent les yeux.
Va-t-on avoir droit à un enterrement de première classe ou à une abrogation en loucedé façon légion d’honneur à prince machin ? Ce qui est sûr, c’est que ça reviendra d’une façon ou d’une autre, les maîtres des forges ne renoncent jamais.
Les majors ont compris la niche et la tune qu’il y avait à se faire. Même au carouf du coin, il y a du vinyle. Bon, je passe sur les prix, qui sont une arnaque quand on connaît le coup du pressage. Seuls les petits labels indépendants offrent de l’originalité et des tarifs corrects.
Pas de doute, ici, on a du géopoliticien de poids. On peut se demander pourquoi le monde est si compliqué alors que Stikmachin et Hanstruc ont LA solution.
Bien sûr que la Turquie, par bien des aspects, n’est pas exempte de reproches, que ce soit en matière de droit de l’homme, de liberté de la presse ou dans le double jeu diplomatique qu’elle exerce. Cependant, elle accueille quand même largement plus de réfugiés que toute l’UE réunie. Pareil pour le Liban. Donc, donner des leçons, c’est bien, faire en sorte de recevoir dans des conditions dignes des gens qui fuient la guerre, comme les autres d’ailleurs, c’est pas mal aussi. Plus courageux, oser braver des *opinions publiques* versatiles en quête de coupable idéal.
Mais bon, l’Europe ressemble plus à un moribond arcbouté sur ce qui lui reste de gloriole.
Une sorte de mystère ? Hum, quand on voit le niveau des républicains, il dénote, à la rigueur, par la crudité de son langage. Les idées, elles, sont du même tonneau que les autres prétendants.
Bon, je profite de ma pause – j’ai un boulot moi – pour dire que ce matin sur Inter, c’était la fête sociale-libérale, un hymne à la khomri, où les sondages étaient d’irréfutables preuves que les Français voulaient vallser…
Après on est pas obligé d’écouter ni radio Les échos, ni radio FN, c’est vrai.
Ben c’est pas compliqué, fallait qu’il place le plus de mots bobo-compatibles en quelques lignes, ce doit être une sorte de participation à un jeu de vieux chnoques qui croient triquer sur internet.
Green Inferno est d’un ridicule achevé, gore mais politiquement correct, contrairement aux racistes mais efficaces Cannibal Holocaust et Cannibal Ferox, sans parler des canxploitations et des mondo films qui les ont suivis ou précédés. Donc je ne m’attends pas à grand chose d’autant que Reeves est désormais une sorte de sous-Cruise, c’est dire…
Et on met qui dans la rue pour gueuler ? Des touites ? Franchement, c’est du foutage de gueule cette soi-disant base qui viendrait de la révolution numérique.
L’imbroglio syrien, on n’en est pas sorti. La solution est politique, que ça défrise ou pas. Mais trop de *belligérants* la joue perso, alors le tas de cadavres peut continuer à monter et les réfugiés à fuir.
Vous avez compris que *bonbon*, ça veut dire cher à la collectivité, ce que je ne remets pas en cause d’ailleurs ? Non ? Baver sur le secteur public tout en en recevant des émoluments, ça me fait penser à ces héritiers et ces rentiers qui viennent parler de goût du risque.
Vous répétez que lors de la matinale d’Inter, c’est la bonne humeur primesautière qui est de mise. Franchement, ce qui me fait saigner les oreilles, c’est les gloussements et les rires frelatés, forcés, appuyés du matin au soir.
Ceci dit, Seux a pris le relai de Sylvestre, qui psalmodiait la même bible des maîtres de forges aussi bien que lui, crachant à longueur d’antenne sur le service public…avant de se faire soigner pour bonbon par ledit service public…
L’endogamie a pour conséquence un abâtardissement des idées et des convictions. La classe médiatico-politique nous le montre quotidiennement : qui, en effet, peut prendre au sérieux un Copé, un Cambadélis, un Baylet, un CIOTTI ? ? ? ?
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai comme l’impression que ça ne va pas trop commenter, alors qu’il y a quelque temps, c’était la foire d’empoigne dès que l’ombre de Mélenchon planait. Me fourvoie-je ?
Quelle affaire. Enfin de découvrir que les joueurs de foot sont des mioches rapidement enrichis pour une partie d’entre eux, même si les agents mafieux se gavent au passage. Et qu’ils ont *grandi* trop vite pour se souvenir d’où ils viennent, mis à part le langage peu châtié qu’ils emploient.
Ça montre aussi que les clubs sont des marques dans lesquels on prend, on jette, comme le feraient de vulgaires maquignons plein de pognon, qui veulent ensuite donner des leçons de savoir-vivre et de sportivité aux plus jeunes.
Ah ces grands projets qui font l’honneur de la fille aînée de l’église…toujours biens sentis, de leur temps quoi : Concorde, Super Phénix, EPR, j’en passe et des meilleurs.
L’esthétique rétro-futuriste est un moyen de ne pas se retrouver ringard assez vite, cela d’un point de vue uniquement esthétique d’ailleurs. Bienvenue à Gattaca en est une bonne illustration.
Ce matin en me préparant à aller tafer, j’avais l’impression d’entendre les mêmes noms en boucle…Impression confortée quand j’ai ouï que Jospin avait 78 piges !
Pendant les tempêtes sur l’île d’Oléron, on restait dans la caisse au pied du phare de Chassiron à fumer tranquillous. C’était avant la révolution snufmérique.
« Un ami m’a raconté que 100 demandeurs d’asile vont être hébergés dans son village, et beaucoup d’habitants craignent que ces hommes ne harcèlent les femmes », s’était épanché en mars 2015 le révérend Ulrich Wagner.
C’est vrai quoi, les femmes ne risquaient rien avant l’arrivée des réfugiés, puisque que c’est un révérend qui s’épanche sur autre chose que les petits enfants qui le dit.
Merci. Pour les extraits de l’émission je veux dire, c’est très instructif quant aux raisons pour lesquelles je ne regarde pas ce cirque arrangé et découpé.
Vous présentez un article approfondi de façon succincte, dans lequel on voit très bien que certaines parties du Mexique échappent à la violence de masse. C’est pas trop fatigant de révolutionner numériquement.
Comment douter de l’honnêteté de personnes qui jouent au jeu des chaises musicales, allant de stations en télé – et réciproquement - ? N’est-ce pas ? Bon, c’est vrai que le nombre de chaises reste le même à ce petit jeu.
Hollande, bonne girouette, va dans le sens du vent des réseaux, le 6e pouvoir selon FI, comme quoi, le fait du prince prime sur la justice, même s’il prend des gants en déclarant une grâce partielle. Et après on ose parler de séparation des pouvoirs : des députés à la botte, des juges *à l’écoute*, un gouvernement 49-3. Une république bananière.
Kubrick est tellement insaisissable que l’on peut raconter tout et n’importe quoi sur ses films. Je prends juste le premier, Fear and desire, sorti après sa mort, qu’il ne désirait pas, une heure dans une forêt en compagnie de soldats dans un climat étouffant et déjà une parano bien présente. La paranoïa est un stimulant puissant.
Pour Browning, ce genre d’exégèse me fait bien marrer en ce qui concerne un réalisateur de purs mélodrames.
Je suis pas zadiste, cependant, force est de constater qu’au-delà quelques incidents regrettables, ils défendent bien leur cause et qu’ils emmerdent royalement la *justice* qui tergiverse et les vieux commentateurs réacs d’ici et d’ailleurs. Ce qui est par ces temps d’état d’urgence plutôt sympathique.
Les films de Kubrick – pour les plus importants – sont sujets à plein de débats, car ils ont la force de nous cacher de nombreux éléments d’explication. Shining est parsemé d’ellipses et il suffit de voir l’adaptation qu’en a fait King – de son bouquin puisque [sic] celle de Kubrick lui avait déplu – pour reconnaître sans coup férir un grand cinéaste.
Bizarre, Le Drian, il donne l’impression d’avoir toujours été vieux. Quant à Taubira, elle démissionne bien trop tard de ce gouvernement à la solde des maîtres des forges et des va-t-en guerre de circonstance.
Et alors ? On peut être issu des basses castes et être un fieffé coquin. Quant à l’EPR, vu comment il fonctionne – enfin dysfonctionne pour l’instant – quelle bénédiction.
Et alors, la Chine ne pratique pas le capitalisme d’état ? Les Etats-Unis ne subventionnent pas à mort les boîtes de défense ? Encore un argument lumineux…
L’Inde est un curieux pays, au-delà des castes et de ce premier ministre issu d’une milice hindouiste un rien violente. C’est l’usine à médicaments du monde, alors que la majorité de la population n’a pas accès aux soins minimums – beaucoup d’Indiens s’endettent pour se soigner – donc, si c’est pour gaver les actionnaires, oui, vendons des Rafale, des EPR et plein de trucs.
Dans le très classieux Bienvenue à Gattaca, même si l’avenir est carrément flippant, quoique hélas pas si improbable que ça, les autos, itou électriques, ont quelque chose que n’ont pas ces œufs sur roues : électrique et éclectiques. Les *designers* pourraient faire quelque effort non ?
Euh, je fus témoin de visu de cette recherche effectuée par un gros et grand nounours très gentil, malgré ses rangers et son treillis. Et j’ai aussi vu le père, tout aussi militarisé. D’ailleurs, il vient de passer de Poutine à Hitler, c’est vrai qu’ils ne sont pas dangereux, ces néo-nazes, c’est juste du folklore.
Ce débat sur la laïcité arrive au bon moment. Il permet de ne pas évacuer les débats concernant le détricotage du code du travail au nom de la simplification, ça va de soi, ou les choix stratégiques et cornéliens sur nos ventes d’armes par exemple.
S’accaparer la laïcité, c’est bien pratique, ça fait causer, d’ailleurs pas tellement ceux qui y sont confrontés quotidiennement curieusement.
En tapant des mots tout à fait anodins sans connotation particulière, des ados peuvent avoir accès, à l’école, à des sites nazis sans problème, passant allègrement les fameux filtres académiques plus obsédés par la fesse sur le net.
Mais c’est vrai que les nazis, c’est mieux que les islamistes, les premiers ne se nourrissant pas du tout des seconds.
Moi j’y connais rien en foot. Les rares fois, au détour d’une pub plus subie que choisie par exemple, j’entends avec effarement les commentaires hystériques qui surlignent telle ou telle action, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un spectacle de piètre qualité. C’est le tuning du commentaire, en quelque sorte.
Je me suis amusé à voir Riss grâce à arte+7 ; il était le dessineux du vendredi pour 28 minutes – qui avait invité Val il y a peu – hé bé, plus sinistre que lui, je vois guère que….Val justement.
De plus, il a repris le même dessin pourrave avec des robots à la place d’Aylan en grand. Aucune imagination.
C’est clair que les convulsions de l’islam sont difficilement perceptibles selon qu’on voit les choses du point de vue *occidental*. C’est une forme de déliquescence qui, par ses soubresauts, donne l’impression aux hargneux que le choc des civilisations est perdu, alors que c’est bien plus complexe…et difficile à prévoir.
Attends j’ai une réunion ce soir à propos de l’éducation morale et civique…ça s’annonce rock’n’roll : planter un arbre, baptiser un amphi, faire parler dans le canard local…les idées fusent, un vrai brun storming
Tout simplement pas terrible. Sur Arte, lors d’un 28 minutes, Val persistait dans l’éructation il y a peu, il ressemble dans sa posture de plus en plus à un Mussolini du spectacle. Ces gens-là défendent la liberté de leur expression, balayant d’un revers de main les *islamo-gauchistes* qui viendraient leur chercher des totos sur la tête.
Désolé, mais l’emphase, c’est comme le second degré, ça passe très mal ici. Par contre, on peut très bien mythonner qu’on est prof en région parisienne et asséner, outre ses mensonges, sa prose néo-naze.
Pour Bowie, peut-être que je m’avance, mais je suis pas sûr que sur la durée qu’il concurrence un Robert Johnson. Qui n’a pas eu droit à la une de Libé ni au concert des éplorés de circonstances.
C’est vrai que vos commentaires, entre jérémiades et images de fœtus, sont, eux, particulièrement constructifs. Quant à vos sous-entendus, il apporte un air pas du tout nauséabond.
J’ai un pote qui a vécu ce genre d’expérience. Son père, yougoslave, est parti de chez lui, un jour, sans rien dire, de Bordeaux. Faut dire que ça bardait dans ce coin des Balkans, dans ce qu’on appelait encore la Yougoslavie je veux dire. Lui et sa famille ont eu beau remuer ciel et terre, il ne fut jamais retrouvé. Ces disparitions, quelque en soient les raisons, me troublent. D’autant qu’il m’est arrivé de songer à disparaître des écrans radar, comme pas mal d’entre nous je suppose.
Le croquemitaine al-Baghdadi, un cauchemar. Enfin pas pour tout le monde, puisque il convient d’intégrer – de gré ou de force – le logiciel que nous sommes en guerre.
Au lieu de vouloir donner des leçons à la terre entière en ruminant des *vérités* biaisées, il ferait bien d’apprendre à penser par lui-même hein, parce que là, Soral et compagnie, comme intox, ça le fait autant que l’Otan.
Je sais c’est pas facile, faut lire des livres et ne pas se contenter de chaînes youtube.
Franchement, je vois pas pourquoi Vinci fait des pieds et des mains pour construire un aéroport qui ne servira à rien alors qu’il y a tout un pays à reconstruire dans le cas présent.
En tout, ils auront réussi à foutre un boxon d’enfer. Politiquement, c’est remarquable, stratégiquement, c’est grandiose, si ça continue, avec Hollande qui en rajoute, on va reconstruire l’empire colonial.
Motörhead en concert, c’est aussi un bon indice de vieillissement : à 20 piges, t’es devant et tes oreilles sifflent pendant une semaine, à 30 t’es déjà un peu plus loin même si ça pogote autour de toi, à 40 tu fredonnes les airs encore mieux que du Delpech, la bière bien en main et la ouate dans les oreilles. Et à 50, ben rien, Lemmy est mort, je ne le verrai donc pas, fait chier.
Pour ma part, je ne minimise pas la violence existante, mais il me semble que nos sociétés ont fait des progrès en la matière, même si ce n’est pas la panacée et qu’on oublie souvent la violence sociale comme élément constitutif de ce phénomène par exemple, violence dont les femmes, en particulier, sont victimes.
Après, le phénomène de groupe doit jouer à fond dans ce genre de saloperies. En tout cas, aussi biens les harceleurs-agresseurs que les fâcheux qui se vautrent dans la fange en exploitant les malheurs des nanas – oups c’est pas péjoratif hein – ont de sérieux problèmes de relations avec la gente féminine.
Mais mon pauvre bêta, tes stats, on sait d’où elles viennent, quand tu sors le doigt de ton fondement pour vaguement *étayer* tes assertions à deux kopecks. Là, une fois de plus, du rien. Mais bon, comme t’as peur, c’est toujours ça de pris.
Quand on évoque le fait de vivre dans une société moins violente qu’autrefois, on passe tout de suite pour un laxiste pas au courant de la réalité vraie. Ceci dit, quand je lis les fantasmes suscités par ces faits divers érigés en phénomènes de masse, je me marre en pensant à la santé mentale de ces croisés de forum qui se lâchent, dans tous les sens du terme.
Il suscite l’ire ou l’admiration, c’est qu’il doit avoir un intérêt. Personnellement, je lui reconnais un talent indéniable pour le style, même si ça peut agacer, ainsi qu’un amour de tous les cinémas, même si ça peut paraître surjouer.
Bon, maintenant, l’impression de déjà-vu me saisit assez souvent dans ces films, qu’il convient de voir au cinoche, ça va de soi, les remakes-hommages-citations, à la longue, ça fait plus feignasse que cool. Et enfin, décidément, ça bavarde trop dans ses toiles. Je préfère, dans la même génération, Robert Rodriguez, beaucoup plus cool et plus direct.
Passionnant, y a quand même la fille qui dit au téléphone à sa mère qu’elle va toucher un pénis pour la première fois de sa vie, laquelle répond *oh my god*.
Super la RévNum, la terre entière sait désormais que t’es une connasse, mais smart.
T’as lu l’autre idiot qu’a fait dessous toi ? Il ose pas dire clairement qui sont les complices de ces assassins, selon lui, il se cache derrière des sous-entendus abscons. Alors qu’on sait très bien que sa Murène prospère sur Daesh.
Dans ce genre d’histoire, les responsables d’une telle ignominie sont quasiment tout le temps appréhendés. Je ne pense pas que la mise en ligne a permis leur arrestation. Tout au moins elle a été plus rapide, certes. Mais ça, ce n’est qu’un avis, le mien.
Les réseaux sont une formidable caisse de résonance pour les histoires les plus sordides. Il me semble que nous vivons dans une société pas plus violente qu’auparavant, mais que ces actes bénéficient d’un écho autrement plus important que la rubrique faits divers du canard local *grâce* à ces mises en ligne.
Que l’extrême-droite se repaisse de ce genre d’abomination, ce n’est guère surprenant, ça permet aux velus de se mettre Martel en tête en psalmodiant leur haine et en communiant à l’abri de leurs propres turpitudes. Di Marco était un petit joueur, finalement.
Me cacher ? Certes pas, tu sais où me trouver hein ? D’ailleurs je sais où tu vas te rencarder crevure, mais bon, comme t’as pas trop les bollocks le camus de clavier, j’ai pas grand chose à craindre.
C’est la même *gauche* qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, autre grand chantre de la déchéance de la nationalité…. En plus grand nombre que le centre et la droite.
Une soirée au Footsbarn est toujours un dépaysement, ne serait-ce à cause du lieu et du décor. Et même si je n’y ai pas apprécié toutes les pièces jouées, l’ambiance bon enfant et socialement variée fait qu’on ne rate pas sa soirée. Par contre, faut voir la programmation *culturelle* de la ville voisine – environ à 20 bornes – pitoyable de beauferie ou pédante avec une scène nationale siouplait.
C’est bien triste, mais l’époque est à la sécurité. Et après, on nous exhorte à sortir et *faire la fête*. Si c’est pour se fader du spectacle officiel, merci bien.
A noter, pour les puristes, que BIG – ça s’invente pas – a commencé par des films avec des modèles réduits, comme Attack of the puppet people, avant de se reconvertir dans le gigantisme. Même si ces films paraissent ringards, ils faisaient leurs effets dans les 70’s, notamment sur moi gamin pendant *la séquence du spectateur*, un peu comme les Godzilla japonais d’ailleurs…
Mais alors, que dire du film avec des lapins tueurs et de taille plus que respectable…D’ailleurs le bestiaire des animaux tueurs est pléthorique – sangsues, insectes géants ou pas, dinos, chiens, aliens et compagnies – dans le cinéma se voulant horrifique. Ça en dit long aussi sur le point de vue de l’homme sur son statut dans le règne animal.
Les kids qui viennent me parler des illumanatis sionistes, ils n’ont pas 80 berges, ils ont entre 16 et 20 piges, et franchement, je ne sais que leur répondre tant ils croient détenir la vérité. Moi, j’ai beau leur répéter qu’il s’agit d’un truc du 18e siècle, ils me rient au nez.
A ce propos, j’ai pas trop d’éléments pour leur répondre, à part que je dois leur faire de l’enseignement moral et civique. Il serait intéressant de s’atteler à ce problème non ? Bon, je prépare un cours sur *une séparation* en attendant, c’est *Lycéens au cinéma* et c’est un angle d’attaque plutôt pédagogique.
Je sais, d’aucuns viendront chier sur l’outil, mais au moins il en est qui réfléchissent autrement que par la mythologie façon Star Wars, côté obscur econtre lumineuse j’entends.
Non mais lui, au prétexte qu’il écrit sur des jeux dont on se tamponne le coquillard, il se croit le droit de dire que les autres, c’est pas l’enfer, c’est le vomi. En plusse, qu’est-ce qu’il écrit mal.
Marrant, l’autre jour au poste, Rebecca Manzoni évoquait la musique – pompeuse et pompière – de Williams qui avait fait en sorte de coller pile-poil au générique de la 20th century fox…
C’est un scénario pour une suite, donc frustrant – enfin pour les aficionados – complétement pompé sur le premier, enfin le IV. C’est pas si merdique si ça marche si bien.
Juste une remarque, j’ai vu mioche la guerre des étoiles, bien qu’une trilogie fût en construction, chaque épisode se suffisait à lui-même si je puis dire. Pour les 1, 2, 3 et donc 7, c’est l’arnaque courante au film à suite pour faire plus de blé. Le filon n’est pas près de se tarir. JJ Abrams est un cinéaste de blockbuster assez peu imaginatif, mais efficace. Pour le reste, je préfère revoir la version restaurée de M le maudit qui jette un œil acéré sur notre passé et – hélas – notre présent…
Parfaitement, c’est une franchise Disney, avec tout ce que ça comporte comme politiquement correct et réutilisation des vieux acteurs radoubés façon truelle à maquillage. C’est pas désagréable à voir, c’est complétement neuneu dans sa morale, que certains glosent sur cette saga en dit long sur les intellos français. Quand je pense que les mêmes crachaient sur George Romero et ses zombies *politiques*….
Un météorologue du doigt mouillé nous rassure en psalmodiant le discours bien huilé de celui qui aurait vécu depuis le crétacé, ici même, qu’il est prévisible….
C’est marrant, il y a beaucoup moins de messages anti-rap qu’auparavant – genre c’est pas de la musique, c’est pour les racailles – mais quand même, la condescendance se lit en filigrane : -)
Allez-zou !
Foot et voyoucratie, PNL et hip hop, il y a effectivement des *valeurs* qui se perdent et des coups de pied par la même occasion. Après la rime ne fait pas tout, le flow ça compte un peu non ?
Rien donné, mode méga radin. J’ai eu droit à la gueule longue comme un post chiant de Tanguy et Laverdure. L’injonction à la générosité, ça va deux minutes.
Désolé, mais quand on se targue de représenter la justice, on ne siège pas dans un gouvernement qui la bafoue et qui fait du lèche-vitrine au marché de Noël des républicains nationaux, ou l’inverse je sais plus.
Désormais, il faut se fader des émissions de *divertissement* pour y pêcher au milieu du marigot de promotions et d’auto-congratulations un coup de gueule…Ça en dit long sur l’état de nos médias qui relaient d’antiques buzz et des rumeurs quotidiennes pour mieux nous escher à l’hameçon de l’actualité frelatée.
J’ai du confondre coupe au carré et pré carré. Mais bon, ce qui est pénible avec les donneurs de leçons, c’est qu’ils en donnent justement, alors que la crasse colle partout chez eux, et pas seulement sur leur ignorance rance.
Le film de Zhangke me dit plus que l’autre, et ce pas seulement à cause de la bande-annonce, mais parce que le sujet a été maintes fois traité par le cinéma américain, contrairement au chinois, me semble-t-il. D’Inside Job en passant par Wall Street ou Le loup de Wall Street, et même avec la comédie Un fauteuil pour deux, pour les plus récents, la cupidité des rapaces de la finance est souvent incarnée par un individu, type le méchant de circonstance.
C’est ça qui est un peu gonflant avec le cinéma US – en général – et même le génial Vous ne l’emporterez pas avec vous de Capra n’y échappe pas, avec la rédemption du salaud de capitaliste en sus.
T’as lu l’analyse puissante juste au-dessus ? Ils vont nous manquer les Tanguy et Laverdure et leur Rafale à grosses bombes à guidée laser pour défendre le monde libre enkysté par les bobos reniant leurs racines judéo-chrétiennes comme dirait Mézour ou Cakraut je sais plus.
On notera que le savoir-vivre consiste à se protéger, voire se sécuriser, en gros. Alors que tout nous exhorte à faire mine de tenir un étal au supermarché de la révolution numérique, sans pudeur, on nous incite aussi à nous replier sur nos fondamentaux – enfin ce qui semble être le cocon protecteur – pour plus de sécurité. N’y a-t-il pas là un double langage ?
Donc, on peut ici sans vergogne sous-entendre pis que pendre d’une partie de la population – avec comme leitmotiv le padamalgame qu’on sort en guise de bannière – ou que les personnes incarcérées ont de bonnes chances – à cause du laxisme – d’être libérées bien avant la fin de leurs peines. En ces temps compliqués, n’insultons pas l’avenir hein !
Qu’on parle de moi en bien ou en mal, comme disait l’autre. Il y a aussi « Lagarde meurt mais ne se rend pas. » Deux phrases historiques pour évoquer un escroc, j’arrête là.
Méfiance…Certains pourraient se servir de données sensibles pour monnayer ou *échanger* des informations personnelles. Ceci dit, quand on voit le nombre de dingopathes qui étalent leurs névroses, voire leur folie sur internet, on a des dossiers médicaux velus et gratos.
Parfaitement, après, tout dépend ce qu’on entend par *sans valeur*, j’ai vu des croûtes faire l’objet de farouches disputes qui se sont transformées en haine tenace.
Ma grand-mère m’a légué tout ce qui correspondait à ce qui se fumait chez elle – enfin ce que fumait mon pépé : pipes, boîtes à clopes. Je les garde, un peu foutraques. Elle avait bien que je ne ferai aucune concession quant à ma tabagie.
Bon, sinon, comment ça se passe ton internement ? Pas trop stressé le mytho ? Tu sais, le cutter, ça peut servir à autre chose que faire semblant de se taillader hein.
J’ajoute ceci, vous êtes une crevure en osant écrire cette ignominie : « C’est en affichant les images des horreurs des chambres à gaz qu’on a pu faire démonstration de la perversion du nazisme. »
Les images insupportables, les exactions les plus terribles exhibées en guise de trophée n’ont jamais dissuadé les salopards de continuer et les vautours de s’en repaître. Vous en êtes l’exemple parfait, un crachat sur votre sale tronche serait adéquat, mais vous ne le méritez même pas.
Pendant ce temps là, la Le Pen se repaît des images gore des assassins, comme toute bonne grosse fachote de la révolution numérique. C’est de l’info hein.
Comparer des batailles de la première guerre mondiale et des attentats terroristes, c’est assez balèze. Les *pèlerinages* sont ici tout frais, on sent bien que certains ont intégré qu’on était en guerre…
Sans dire que c’était mieux avant, il manque la poésie d’un Harryhausen à tout cela, dont le mentor nous a offert LE King Kong. Je dois être un vieux chnoque.
Harrison Ford s’adresse à Trump en lui assénant qu’Air Force One est un film. Soit. Mais le spectacle a tellement gangréné la société du même nom que les frontières sont troubles pour les esprits faibles, genre le Camus de clavier ou l’autre 9.5.
Parce qu’il parle ? Le verbe éructer est d’usage courant pour qui PARLE un français normal. Et il est des lectures plus velues que le Canard, n’en déplaise au non-avocat de le pen.
Un discours de Zemmour devrait conforter tout individu normalement structuré dans l’idée que ce personnage – et d’autres – aligne, éructant, des inepties mâtinées de victimisation.
« La grande différence avec les deux premiers est que Jack Ma est chinois, citoyen d’un pays où la liberté de la presse n’existe pas ».
Certes, on peut légitimement craindre pour ce journal des pressions politique. Par contre, gageons que pour les *deux premiers*, la liberté est garantie sur facture.
Je trouve aussi qu’on sur-invite les mêmes politologues, genre F.O.G, qui nous enfument bien avec leurs pronostics au doigt mouillé, voguant de péroraisons en certitudes pendant que nous, c’est de Charybde en Scylla qu’on galère.
Terrible fait divers que le meurtre de ces deux jeunes… la France ensauvagée, la France orange mécanique, on y est avec ce procès. Avec cette loi du silence, le risque c’est que tout le monde s’en sorte bien au bénéfice du doute, qu’aucune responsabilité ne puisse être clairement établie. Faut que les sanctions tombent, et lourdes.
Comment dire…écrire un commentaire aussi con, c’est pas à la portée de n’importe qui. Et puis c’est qu’il a des lettres en citant un « livre » sans guillemets.
N’ayant selon ses termes « plus grand-chose à perdre », Jérôme Cahuzac soutient aujourd’hui qu’il aurait participé au financement illégal d’activités politiques par des laboratoires pharmaceutiques. Il parle du début des années 1990 : 1991, 1992. Et donne un nom : celui du laboratoire Pfizer.
Le fait est que la prise en charge de leurs patients par les services psychiatriques des hôpitaux français a changé de façon radicale précisément en 1992 : alors qu’auparavant différentes approches thérapeutiques des maladies et troubles mentaux et/ou psychiques étaient toujours envisagées et pratiquées en synergie, depuis lors il n’est plus question que de traitements médicamenteux.
Procès Cahuzac : « Je n’ai plus grand-chose à perdre »
L’ancien ministre du Budget, qui comparaissait lundi devant le TGI pour fraude fiscale et blanchiment, a créé un coup de théâtre en chargeant la rocardie.
Au cours desquelles, ensuite, il aura livré, le ton parfois las, parfois exaspéré, mais le culot à toute épreuve, sa version des faits. Ce compte en Suisse, c’était pour financer la vie politique de son champion, au début des années 90, jure-t-il. C’était une vieille rumeur, ce bruit-là courait dans tous les couloirs du pouvoir. Jérôme Cahuzac l’accrédite sans nuance, provoquant, malgré les injonctions du président de la cour, ici des murmures soufflés, là des rires étouffés, dans une salle des Criées qui n’en revient pas.
« Pourquoi ouvrez-vous le compte Péninque ? » demande le président Peimane Ghaleh-Marzban peu après 16 heures. C’est là que tout bascule. Voici ce que raconte Jérôme Cahuzac.
« La seule façon d’aider ne peut être que de façon occulte »
« Michel Rocard s’installe dans des bureaux vastes et bien équipés, rue de Varenne [dans le 7e arrondissement de Paris, après sa démission de Matignon, en mai 1991, NDLR]. À l’époque, la vie politique, ça coûte cher. Avant 1988, le financement occulte de la vie politique était également la règle. Puis, jusqu’en 1995, c’était un financement mixte : à la fois autorisé et illégal. Tous les partis politiques le faisaient (…) Les hommes politiques n’auraient pu faire de politique sans ça. Le financement illégal, c’était la règle. »
Cahuzac explique alors que, en tant que chirurgien de formation, en tant, surtout, qu’ancien membre du cabinet de Claude Évin au ministère de la Santé, des « gens » – il ne donnera aucun nom – lui demandent : « Est-ce que des dirigeants [de labos, NDLR] accepteraient d’aider ? » La perspective de la campagne présidentielle de 1995 est dans toutes les têtes. L’artisan de la seconde gauche a ses chances, pensent ses soutiens. « Et là, un certain nombre de laboratoires aident en versant des chèques au nom de l’association [politique de Michel Rocard, NDLR]. »
Du printemps 1991 au printemps 1992, le prévenu affirme que les versements sont légaux. Ensuite, les mêmes « personnes » lui demandent si « un effort supplémentaire peut être fait ». « Je vais revoir ceux qui ont déjà accepté d’aider. Mais dans le cadre des lois existantes, c’est impossible de continuer. » La loi impose la transparence, explique Cahuzac. « Certains ne veulent pas que ça se sache », d’abord. Pour les autres, le financement de la vie politique étant déjà plafonné à ce moment-là, ils ont déjà atteint le plafonnement
« La seule façon d’aider ne peut être que de façon occulte et parallèle », poursuit Jérôme Cahuzac. « Je reviens vers ceux qui m’ont fait la demande. Ils me disent :Bon, pourquoi pas, mais pas en France », affirme l’ancien ministre. Jérôme Cahuzac reprend donc sa petite navette entre l’équipe de Rocard et les patrons des labos – il ne citera nommément que le laboratoire Pfizer.
« Certains refusent et d’autres acceptent », se souvient le ministre, qui continue : « Puisque ça ne doit pas se faire en France, je demande à Philippe Péninque d’ouvrir un compte en suisse. » L’homme s’exécute en novembre 1992, à son nom, à l’Union des banques suisses (UBS). Un an plus tard, Jérôme Cahuzac récupère le compte et ne le déclare… jamais. Pour l’anecdote, Philippe Péninque est un ami avec qui l’homme fait du sport, de la course à pied notamment. Mais son profil est tout à fait atypique, puisqu’il fait partie du Groupe union défense d’extrême droite, plus connu sous l’acronyme GUD et réputé pour sa violence.
« Une personne vivante est au courant »
Revenons à nos moutons. « Je ne suis pas franchement familier de ce type de procédure. Je ne sais pas à qui m’adresser. Parce que c’est un ami, j’ai confiance en lui et je sais qu’il a les compétences [en la matière, NDLR]« , raconte à la cour lundi Jérôme Cahuzac, qui redit plus tard : « Je ne suis pas franchement familier de ce type de procédure. Je ne sais pas à qui m’adresser. Je ne peux demander ça qu’à une personne qui respecterait deux critères : j’ai confiance en lui et il sait faire. Il me parlait de ses affaires en Suisse. Je lui en dis le moins possible. Je n’ai pas donné la vraie raison [de l'ouverture du compte, NDLR] à Péninque. » Cahuzac dit clairement que cet argent « n’était pas le fruit de [son] travail, mais le financement d’activités politiques auquel [il a] accepté de participer par militantisme.
Cahuzac le martèle : Rocard ignorait tout de cela. « Je n’en parle jamais avec lui. » Et d’affirmer que seuls ceux qui lui ont passé commande, et « une personne, une seule », étaient au courant. Par allusion, par silence, par sous-entendu, par sourire, l’ancien ministre a laissé entendre que cette « personne » exerçait encore des hautes responsabilités, politiques sans aucun doute. « Une personne vivante est au courant, c’est pour ça que je ne dirai rien. »
« C’est la fin de la rocardie »
Les défaites successives aux législatives de 1993 et aux européennes de 1994 laissent le courant par terre. « C’est la fin de la rocardie », note Cahuzac. Plus rien ne se passe, plus rien ne s’organise. « Le courant rocardien était un bazar, vous ne pouvez pas imaginer… » souffle Cahuzac. L’ex-ministre jure qu’il a réclamé à ceux qui œuvraient avec lui comment se débarrasser du compte suisse. « Je veux savoir concrètement que faire de ces avoirs. Je demande : Qu’est-ce que j’en fais ? » Jusqu’à son élection au siège de député à Villeneuve-sur-Lot en 1997, Cahuzac assure que la réponse de ses interlocuteurs mystères est toujours la même : « Tu ne bouges pas, on te dira. » « On ne m’a jamais rien dit », relève Cahuzac.
Le procureur représentant le parquet national financier a interrogé pendant plus d’une demi-heure Jérôme Cahuzac sur ses possibles activités de lobbying, notes de l’époque à l’appui. Jérôme cahuzac a nié, s’est énervé. Reprise des travaux mercredi matin à 9 heures.
Sur le même sujetCoignard – Cahuzac : l’éternelle excuse du financement politiqueLes révélations dérangeantes de Jérôme Cahuzac
« Ce n’est point ma façon de penser qui a fait mon malheur, c’est celle des autres. »
Voilà une phrase de son alter ego Donatien Alphonse François de Sade que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, nazi barbant de son état (cliquer sur le lien, ça vaut le détour), pourra bientôt faire sienne.
Ce week-end sur Rue89, où comme à son habitude depuis que j’ai commencé à publier des démentis et droits de réponse à la suite de ses campagnes de calomnies et séances de lynchage internétiques à mon encontre, le pornographe apologiste de la pédophilie et du terrorisme islamiste et d’extrême-gauche poursuivait sa propagande contre mes soi-disant « complices » hébergeurs de blogs, les riverains LienRag et z00p ont pu se rendre compte qu’aucune argumentation rationnelle n’atteint jamais le « déconnologue », qu’il s’agisse du Konducator Kosmoplanétaire en personne ou de n’importe lequel de ses complices, par exemple, dans la discussion qui suit, celui qui actuellement sévit sous le pseudonyme de « MarxForEver ».
Cela se termine par une réflexion de mon excellent collègue z00p (j’ai aussi travaillé en C, dans le temps, mais pas seulement) laissant entendre qu’il venait peut-être de réaliser à quel point il s’était fait enfumer par le cinglé un peu plus tôt dans la discussion – qu’il se rassure tout de suite, on s’est tous fait avoir par ce malade, même moi au tout début, je croyais ce qu’il racontait sur sa famille.
Ça fait de longues années que je pointe du doigt la responsabilité des complices de ces tarés criminels : les hébergeurs et autres intermédiaires techniques. Dans l’hostilité quasi générale et en me faisant traiter pire qu’un chien galeux, vu que les militants de la liberté d’expression absolue (à l’américaine) sont des lobbies puissants et que la plupart des journalistes de la presse numérique sont soit acquis à leur cause, soit carrément des membres de ces associations.
En effet une cause (juste) peu défendue et devant affronter une adversité titanesque.
C’est « rigolo » qu’à coté de ça, les hebergeurs se plient (certe de mauvaise graçe) à la chasse des sites de téléchargement illégaux.
Les bidules nécessaires à construire et entretenir l’infrastructure matérielle d’Internet vont bientôt manquer (sans parler de l’energie).
En attendant, on subit leur lois en effet…
Le vent tournera un jour prochain et j’espère que tous ceux − journalistes inclus − qui ont laissé faire ça en se taisant ou en militant pour que ces saloperies puissent être impunément publiées sur le réseau, morfleront méchamment. Je n’ai pas de mots assez durs pour qualifier ces salauds.
Et c’est significatif que ce soit un écrivain dont la femme a été directement confrontée à la dégueulasserie des magazines des années 70, l’exhibant adolescente de manière obscène contre son gré, qui tape du poing sur la table.
D’accord avec vous. Mais le culte de l’horreur dépasse Internet (la video montre un extrait d’un dessin animé bien connu des 70’s. Ce genre de truc laisse des traces quand on voit ça à 6 ans après « Maya l’abeille », je peux en témoigner…)
J’ai pas du tout l’impression qu’il tape du poing sur la table.
Déjà, c’est tout juste s’il ne met pas les vidéos et les liens dans son article.
Ensuite, la question à la fin de l’article, est parfaitement stupide, tellement il est démontré que le visionnage régulier de pornographie « normale » crée de l’accoutumance et donc le passage à de la pornographie plus hard.
Enfin, il y a 30 ans, les gens s’échangeaient des cassettes vidéos de meurtres, exécutions capitales, massacres et tortures d’animaux. Et j’imagine qu’avant, ils s’échangeaient des super 8.
Je suis bien d’accord qu’il faut tenir les diffuseurs pour responsables, mais aussi les clients, les publicitaires, et, bien entendu, les auteurs des crimes en question et leurs complices qui tiennent la caméra.
Il n’empêche que ce n’est que quand certains crimes des Zetas ont été diffusés en vidéo que les gens ont pris conscience de ce qui se passait réellement dans ce sympathique milieu (et ça n’empêche pas des braves types comme ce Liberati de continuer à leur acheter de la dope, donc, hein, bon !).
Pour sa nana, je ne dirais pas qu’elle était adolescente quand sa mère la prostituait, mais carrément enfant. Elle en a fait un film qui n’est pas mal du tout, soit dit en passant.
« Sans la pornographie et les vidéos d’assassinat, de torture ou d’accident, Internet ne susciterait pas plus d’intérêt qu’une bibliothèque d’université ou une librairie générale. C’est ce mal dissimulé sous toute ses formes lui donne toute sa pertinence. »
Je n’ai pas encore lu ses bouquins et hormis son nom, j’ignore absolument tout de Liberati. Hormis le fait qu’il est un écrivain. Ce qu’il dit dans cet extrait, avec le clavier d’un écrivain, est non seulement un poing frappé sur la table, mais un poing projeté en pleine gueule.
Entièrement d’accord avec toi sur la suite et c’est un peu ce que j’ai dit dans mes commentaires sur ce fil : il y a une chaîne ininterrompue de complicités actives ou passives entraînant cet état de fait ( d’où mon allusion aux meurtriers de bureau chez les nazis). Lequel est : le réseau est dès son origine, une saloperie d’usine à merde. Pas que ça, évidemment, mais ça aussi. C’est inscrit dans son ADN. Une majorité écrasante de ses utilisateurs continue à croire que tout était beau et gentil au départ, et que ce n’est que par la suite que les choses se sont mises à déconner complètement. Rien n’est plus faux : c’est dès le départ que les intermédiaires techniques ont été majoritairement, ou des escrocs cupides, ou des quasi mafieux, des libertariens sans foi ni loi.
Je suis de ceux qui pensent que la diffusion de contenus exhibant les pires horreurs aux yeux du monde entier, n’apporte rien de bon et ne fait en aucun cas progresser l’humanité.
Alors tout dépend de ce qui est envisageable : soit les gens continuent à trouver ça normal de pouvoir contempler des échafauds, des piloris, des charniers, des enfants martyrisés pour des pervers, de l’ultra-violence, de la démence à l’état brut, etc. sur le réseau. Pour la sainte liberté d’expression du pognon roi des maquereaux. Soit comme moi et une minuscule poignée de pelés, ils se disent que ça doit changer radicalement. Que les coupables et leurs complices soient traînés en justice et durement punis pour leurs forfaits.
Non, je ne suis pas d’accord avec Liberati sur le fait qu’Internet serait une espèce de bibliothèque qui n’attirerait personne sans ces horreurs. Faut arrêter, quand même. Il y a déjà très peu de gens qui connaissent Tor… Je pense – au doigt mouillé – qu’au moins 50% des utilisateurs ne vont sur le réseau que pour raconter des conneries et poster des photos sur FB, envoyer des mails, consulter leur compte en banque, jouer à des jeux en ligne…
Ce n’est que par hasard – une vidéo d’Anonymous vs. Zetas – que j’ai vu deux types attachés l’un à l’autre se faire décapiter à la tronçonneuse, et c’est rarissime de tomber là-dessus sans le faire exprès (d’ailleurs Anonymous a immédiatement édité la vidéo après moultes protestations, même débat que lorsque Wikileaks a publié la vidéo de Nice). Ça te paraîtra peut-être naïf de ma part, mais figure-toi qu’avant de voir ça, je pensais que les Zetas décapitaient les gens après les avoir tués, pour déposer les têtes bien en vue…
Ce que tu dis sur la responsabilité des opérateurs, hébergeurs, etc, c’était déjà valable à l’époque du minitel, quand France Télécom fermait les yeux sur les réseaux mafieux et proxénètes, sans parler de M. Niel et le minitel rose (la plus grosse messagerie, rappelons-le, appartenait au Nouvel Obs, Jean Daniel n’était pas très regardant à l’époque). On peut dire la même chose de Canal + qui a fait son beurre sur la pornographie (et le sport, même combat), en commençant par des films qui, de nos jours, feraient rigoler un gamin de 12 ans, et en passant assez vite à la vitesse supérieure. Il était parfaitement visible que beaucoup des filles qui tournaient dans ces merdes étaient des junkies, mais ça ne dérangeait pas M. Lescure.
Je n’ai pas lu non plus les bouquins de Liberati, juste lu et entendu les critiques littéraires des Inrocks dont il est visiblement le héros. C’est la bande du Palace et des Bains-douches, la bande à Beigbeder. Autrement dit, pour moi en tous cas, un milieu sans aucune espèce d’intérêt, dont Soral est issu par ailleurs. Et me faire faire la morale par ce genre d’aspirateurs à coke, faut pas déconner ! (On en est à 100 000 morts ici, ça n’empêche pas ces braves gens de dormir).
Sans compter qu’il semble découvrir l’eau tiède. « People ain’t no good », comme disait Nick Cave.
Pour en revenir à la responsabilité des tenanciers comme le gars de Silk Road, c’est pas moi qui vais pleurer sur son sort – même si perpet’ réelle c’est peut-être un peu beaucoup – je suis bien d’accord que la « liberté d’expression » a bon dos, et, pour commencer, on exprime des idées, des opinions, des avis, éventuellement des conseils. Je ne vois pas en quoi palper des commissions sur des ventes d’armes, d’esclaves, de stupéfiants, de médocs, de contrats de tueurs à gage pourrait en quoi que ce soit relever de la liberté d’expression.
Je note d’ailleurs que ce sont les gars du tea-party qui soutiennent ce mec-là. Le problème, c’est que son emprisonnement ne règle absolument rien, il doit y avoir des dizaines, si ce n’est des centaines, de sites miroir.
Enfin, je ne pense pas que la cruauté soit plus importante à notre époque que dans les années 40, quand, à Bordeaux, des femmes sont allées tremper leur mouchoir dans le sang du dernier mec guillotiné en public…
Le fait que je retiendrai dans cet article, c’est que ce Canadien ne prend que quelques mois de taule, mais Beigbeder ne se prend qu’une amende et une nuit au poste (et qu’il a le culot de pondre un bouquin pour dénoncer cette injustice, et nous expliquer que tout ça, en fait, c’est parce que monsieur « s’ennuie » !), alors que le petit dealer de cité se prendra plusieurs mois de prison ferme. C’est tout le système judiciaire qui est incohérent.
J’ai un autre point de vue sur la chose : si ces sites ne rapportaient pas un rond, ils n’existeraient plus. Il me semble donc relativement facile de les assécher en interdisant aux régies publicitaires d’acheter des espaces là-dessus. Et en les fermant et en foutant leurs dirigeants en taule en cas d’infraction. Sans compter que les 3/4 des pubs qui figurent sur ce genre de site sont des arnaques du genre « devenez millionnaire en 3 mois ». Ça aussi, c’est hallucinant que ça puisse passer sans encombres.
OK, Liberati force un peu le trait. Comme je lis plein de bouquins et rien que des bouquins (pas de télé, pratiquement aucune vidéo sur le net, excessivement peu de films), je lirais tous les bouquins de ce Liberati pour m’en faire une idée plus précise. Après seulement je pourrais dire ce qu’il vaut. Idem donc : à part son nom, j’ignore tout ce ce fameux Beigbeder dont tout le monde cause. C’est pas le genre d’écrivain que je lis, en tout cas.
Pour le mec de Silk Road, rien à cirer : il a joué, il a perdu, tant pis pour sa gueule, point. La compassion que je peux éprouver pour les marchands de mort est minimale.
La cruauté a toujours existé et son effet d’entraînement par la vision populacière des lieux de supplices était patente. Dans les pays dits civilisés, ces lieux ont heureusement disparu, ainsi que la peine capitale. C’est un vrai progrès pour l’humanité. Or actuellement, par le truchement du net, ces lieux prolifèrent comme jamais auparavant dans l’histoire. Ce qui crée un effet d’entraînement sans équivalent dans le passé. Toute la propagande des pires officines de meutres de masse s’effecture sur le net. Cent pour cent.
Alors on fait quoi face à ça ? Qu’est-ce qu’on aurait fait si en se projetant dans le passé, la même chose était arrivée avec la propagande de Goebbels, par exemple ? On serait restés les bras croisés ? On aurait défendu la liberté d’expression de Goebbels ? Ou bien ?
Et qu’est-ce que je dois penser de celles et ceux qui collaborent en laissant faire ces machines de propagande, de la simple secrétaire au mécanicien dans les soutes ? Qui savent parfaitement ce qu’ils font et pour quelle cause dégueulasse ils palpent leur salaire chaque mois ? Dois-je les encenser, leur trouver des excuses ou leur cracher à la gueule ?
« Qu’est-ce qu’on aurait fait si en se projetant dans le passé, la même chose était arrivée avec la propagande de Goebbels, par exemple ? »
Ben justement, c’est un peu le même système : « j’avais des ordres », « je ne savais pas », « je n’étais qu’un maillon de la chaîne » sauf que là, c’est « ça rapporte du fric et toute la culture ambiante dit que si c’est rentable et que ça s’appelle start-up, c’est bien et que d’ailleurs faut avoir envie de devenir milliardaire, peu importe en faisant quoi »…
Mais j’insiste sur le fait qu’il ne s’agit absolument pas de liberté d’expression. Il doit bien y avoir quelques malades qui posteraient ce genre de vidéos y compris sur un blog perso qui ne rapporte rien, mais si on coupe les revenus publicitaires de ces gens-là, ça va diminuer drastiquement.
Sur la vidéo Anonymous vs Zetas : elle était épouvantable, mais dans un pays où on compose des chansons à la gloire des narcos, dans une culture mondiale qui justifie tout et n’importe quoi (Scarface, film préféré des 3 abrutis assassins des années 80), c’était un retour salutaire à la réalité. J’ajoute qu’ici, ça ne choque pas grand monde car la TV et les journaux publient sans arrêt ce genre d’images, ainsi que des clips de vidéosurveillance dans les prisons où on voit les détenus en pleine action lors des visites conjugales. Ça s’appelle « amarillismo ». Le seul avantage que ça présente, c’est que c’est moins hypocrite que les JT français qui disent « on ne diffusera pas les images des corps de soldats français tués au Mali, mais on vous montre les corps carbonisés des djihadistes ».
C’est bien pour cette raison que j’appelle un chat, un chat. C’est un système global, une chaîne dont je pointe du doigt chaque maillon. Du simple technicien jusqu’aux grands patrons de ces consortiums quasi mafieux qui constituent le réseau, en passant par les médias complices, les juristes véreux et tout le kit. Aucune excuse n’est et ne sera jamais valable pour ces salauds dont la seule morale est celle des croquettes dans leur gamelle.
(votre échange avec Itzig est très interessant, juste une petite parenthèse : « Scarface » est effectivement un bon film. Qui décrit un salopard complet. Malheureusement, certains l’ont pris au 1er degré et en on fait un héros…)
Merci ; -)
Je ne suis pas aussi radicale qu’Itzig, j’aime bien Benjamin Bayart, moi (et surtout ses cravates).
Plus important encore, je pense qu’on ne peut pas déconnecter ce qui se passe sur le net de la réalité. Or, le problème de ces vidéos de merde, c’est que malheureusement elles sont le reflet d’une certaine réalité. Pas toujours, heureusement, la plupart des snuff sont en fait complètement bidon. Quoi qu’il arrive, ces horreurs sont révélatrices de ce qu’est, concrètement, la domination. Ça devrait faire réfléchir, mais non, ça pousse au sadisme.
C’est une discussion permanente dans les mouvements antispécistes, anti-chasse, etc. Doit-on montrer la réalité ou pas ? On s’imagine qu’on dénonce, mais peut-être qu’on donne aussi des idées à des malades.
Et concernant la « Internet Hate Machine », ça débouche parfois sur du positif (je pense notamment à un sale con, directeur d’un programme d’aide sociale au Mexique, aide de 20 dollars par mois qui est distribuée en liquide uniquement aux femmes parce que le gouvernement pense que si on file le fric aux mecs ils vont juste aller se saouler la gueule, qui avait publié sur sa page FB que ces sales indiennes puaient la pisse et qu’il faisait un boulot bien difficile, pauvre chouchou. On a évidemment eu sa peau, et je ne regrette absolument pas d’avoir été la première à envoyer une copie d’écran au ministère… On l’a sûrement recasé ailleurs, évidemment… Je sais bien, allez… Mais sur le coup, il y a eu un sentiment de « for great justice and lulz !).
À propos de Scarface, ça va peut-être vous paraître bizarre, mais figurez-vous que je préfère – à la grande limite – voir ce que font les narcos en vrai que de voir des films de fiction où on n’est pas bien sûr du point de vue du réalisateur (la preuve, c’est que cette bande de sales petits cons qui ont assassiné d’autres sales cons plus vieux avec un coupe-papier l’ont bel et bien pris au premier degré). Et, de toutes façons et d’une manière générale, les films qui ne parlent que de mecs – et où toutes les nanas sont plus ou moins des putes – me font chier grave. Je crois avoir rarement autant souffert au cinoche que devant “Casino”. Putain, j’ai cru que j’allais crever !
En fait, je voudrais continuer de m’accrocher à la formule “l’imprimerie a permis à tout le monde de lire, Internet permet à tout le monde d’écrire”. Mais comme je l’ai dit plus haut, je devrais savoir, après avoir bien connu le développement du Minitel (là aussi, les mecs croyaient qu’ils inventaient la démocratie directe), que c’est foutu, et peut-être qu’Itzig a raison et que c’était foutu dès le départ…
À propos de Scarface à nouveau, il me semble que l’intention de Brian de Palma était de faire une espèce d’allégorie de l’arrivisme en général, de la mentalité des années 80, dont ce brave Liberati est une autre incarnation, soit dit en passant, comme vous l’avez bien compris dès votre premier commentaire !
J’ouvre une autre parenthèse à propos de la “contamination” et de l’accoutumance. Il se trouve qu’à l’époque du Minitel, je suis tombée sur un steward (ça ne s’invente pas, hein, imaginez le mec blondinet, tout propre sur lui, etc) de 22 ans, qui, faisant escale dans ce merveilleux pays qu’est le Danemark qui à l’époque (je ne sais pas où ça en est maintenant), jugeait que la zoophilie, ma foi, c’était une “orientation sexuelle” comme un autre, était tombé sur des revues avec des nanas suçant des chevaux, se faisant enculer par des bergers allemands, etc (sexy or what ?) Avant de voir ces photos, il n’avait jamais pensé à tout ça. Figurez-vous qu’il a fallu lui expliquer que non, un berger allemand ne sodomise pas “naturellement” des femmes, qu’un étalon ne se laisse pas “sucer” comme ça, mais que tous ces animaux sont dressés, ces femmes payées, et que les unes et les autres sont maltraité-es…
Alors j’imagine ce que ça peut donner, tout ça, sur des marmots de 12 ans. Parce qu’à tous les coups, il doit y avoir des espèces de jeux à la con entre eux pour savoir qui a vu le plus de trucs gerbants sur le net.
Tout ça me rend malade, mais le fait est qu’on ne peut pas réserver l’accès au net aux personnes qui ne sont pas des sacs à merde ambulants. Ça ne serait pas rentable, voyez.vous : -D
(j’ai lu avec un grand interet, je ne rebondis que sur le point ou j’ai un truc a ajouter :)
« de toutes façons et d’une manière générale, les films qui ne parlent que de mecs – et où toutes les nanas sont plus ou moins des putes me font chier grave. »
Cette phrase faudrait l’encadrer ^^ Bien que je sois un homme, j’ai la même réaction. Le problème est qu’en fait ça englobe enormément de films… dont certains ont malgré tout un interet, donc « je me force ». Même quand les rares personnages féminins ne sont pas des « putes », elles sont peu dévelloppées, ou trop lisses, etc… A mes yeux c’est un problème assez grave – personne n’en meurt certes, mais « escamoter » la moitié de l’humanité dans une majorité de film soulève un vrai soucis…
C’est pas du tout le problème d’être un homme ou une femme, ou trans ou ce que vous voudrez, c’est juste que je me suis farcie tous les films de Scorcese, et autres italo-américains, et, putain, on se fait chier à mort, dans ces films ! (et je viens de me taper Holy Motors, putain… y’a pas de pitié !)
Je vais re-regarder Les Ailes du Désir, Exotica, et De Beaux Lendemains… Des films où les gonzesses pensent, et les mecs AUSSI ! Incroyable !
:) Souvent j’ai bien aimé ces films des italo-americains (Scorcese and co…) en première vision, mais au fond c’est pas des films qui m’ont marqués… Quand en plus on est plutôt SF, c’est carrément difficile de trouver des films avec des gens qui pensent (et encore plus les femmes) ^^
Bon, du coup, j’en suis à mon 30eme visionnage d’Alien (1979), je le connais par coeur mais c’est toujours aussi bon ^^
« je lirais tous les bouquins de ce Liberati pour m’en faire une idée plus précise. “
Tu as du temps à perdre. Perso, j’ai déjà beaucoup de retard sur les auteurs qui sont dans le dictionnaire depuis plus de 150 ans, alors les vivants (zombies, plutôt) encensés par cette idiote de Nelly jesaisplusquoili des Inrocks (un nom genre Maître Capello mais qui se termine en ‘i’), tu risques pas.
Regarde quand même le film d’Eva Ionesco, c’est vraiment pas mal du tout, bien qu’il y ait Isabelle Huppert dedans.
Je ne crois pas que la sympathique maman d’Eva Ionesco avait vu beaucoup de trucs pédophiles à l’époque, par contre, elle a bien vu le filon. Et figure-toi que Liberati avait croisé la petite Eva Ionesco dans je ne sais quelle boîte à l’époque – elle avait 12 ans -, ça ne l’avait pas choqué plus que ça.
Pour illustrer mon propos, je te mettrais bien une copie de la pochette d’un disque de Scorpions avec une petite fille à oilp attachée avec des cordes, mais j’ai peur que ça ne passe pas la modération.
‘Dois-je les encenser, leur trouver des excuses ou leur cracher à la gueule ?’
Cracher à la gueule, avec ma bénédiction, mais tu sais, ils s’en foutent complètement !
Bah après tout des tas de gens perdent leur temps à mater des conneries à la télévision ou sur Facebook, alors de temps à autre un mauvais bouquin quand il fait moche, ça meuble ; -)
Et vu la photo pourrie que le poutinophile de service a collé un peu plus bas sur de fil, à mon avis tu peux la mettre, ta lolita ligotée…
« Il me semble donc relativement facile de les assécher en interdisant aux régies publicitaires d’acheter des espaces là-dessus. »
Tout un discours pour arriver à de l’eau tiède comme cela ?
Ce qu’il faut c’est appliquer la loi sur la manipulation mentale (qui a été censurée par le lobby publicitaire) qui prévoyait deux ans de prison pour tous les publicitaires et les marketeux…
Alors autant je comprends tout à fait qu’on soit choqué par ce genre de site (qu’il faut quand même chercher pour trouver, ça implique déjà pas mal de choses au niveau de l’inconscient de la personne qui effectue une recherche sur « personne découpée en morceaux en live » ou autre joyeuseté), autant accuser les hébergeurs est une erreur, pour plusieurs raisons :
* Si par hébergeur vous entendez Online, OVH, etc, c’est à dire des loueurs de serveurs, ils ne sont pas censés regarder ce qui se passe sur ces serveurs (encore heureux !) à moins d’avoir reçu une ou plusieurs plaintes légitimes (et donc basées sur un fondement légal). Mais ils n’ont certainement pas à avoir un accès sur les machines que vous leur louez et ne doivent pas non plus analyser le trafic réseau de ces mêmes machines, pour des raisons évidentes de sécurité informatique ET de protection de données sensibles (bases de données utilisateurs, etc). Les « backdoors » sont une très, très, très mauvaise idée qui finira toujours par profiter à des personnes mal intentionnées. cf la Gold Key UEFI/Secure Boot de Microsoft qui a filtré récemment : Secure Boot ne sert donc plus à rien, c’est désormais une faille embarquée sur chaque machine utilisant ce système. Soit quelques centaines de millions de machines.
* Si par hébergeur vous entendez une plateforme d’hébergement de sites Web (blogs par exemple), il faut bien se rendre compte qu’il est humainement impossible de visiter chaque site que vous hébergez à partir d’un certain nombre (et en fonction de votre nombre d’employés assignables à cette tâche).
Étant moi-même administrateur systèmes et réseaux de plusieurs (gros) sites à fort trafic et à forte génération de contenu de la part d’utilisateurs aux profils extrêmement variés, je peux vous confirmer qu’il est physiquement et humainement impossible de vérifier le contenu de chaque site hébergé (~ 2 millions par ex sur une des plateformes que j’administre). Par contre, lorsque nous « tombons » sur du contenu illégal (pédophilie, etc, croyez moi, il y a de quoi vomir mais c’est très, très rare – stream et cie, on s’en fout par contre tant qu’on a pas reçu de DMCA contrairement à ce que zoid semble croire), nous prenons les mesures nécessaires et contactons les autorités compétentes en la matière. De même, lorsque les utilisateurs nous signalent du contenu manifestement illégal, nous procédons à vérification puis si lieu est, contactons les autorités compétentes.
Se pose, dans le cas de cet article, la question de la légalité de ce genre de site dans leur pays d’hébergement. Si la loi canadienne n’interdit pas de proposer au visionnage des vidéos de tortures/violences/etc (j’ai comme un doute là dessus, et évidemment on peut se poser la question de la légalité *au Canada* de ce genre de sites)… Personne n’y pourra rien.
Ça n’a rien à voir avec la « liberté d’expression » de qui que ce soit ni avec des « lobbies » quelconques et imaginaires d’hébergeurs sans foi ni loi. Ça a tout à voir, par contre, avec les lois en vigueur et leur application dans le pays où le site en question est hébergé. De plus, il existe de nombreuses jurisprudences concernant la responsabilité ou pas des hébergeurs de contenu vis à vis du contenu généré par leurs utilisateurs et leurs politiques de modération. Sauf collusion entre l’hébergeur et le criminel, toutes sont en faveur de l’hébergeur qui ne peut être tenu responsable du contenu posté par des utilisateurs de ses sites.
Il a par contre l’obligation de retirer et signaler aux autorités compétentes les contenus manifestement illégaux qu’il peut découvrir ou que d’autres utilisateurs peuvent lui signaler mais aucune obligation de surveillance (il faudrait embaucher des centaines de personnes pour effectuer ce genre de surveillance, ce qui est tout bonnement impossible pour des startups/entreprises/structures relativement petites et dont les revenus ne le permettent pas et difficile même pour les GAFAM).
Mais ça, ça n’a *rien* à voir avec les défenseurs des libertés numériques et de la vie privée. Les « pédonazis terroristes » d’Internet sont bien, bien moins nombreux que ce que les médias nous racontent… Par contre on nous sort loi sur loi (comme s’il n’y en avait pas déjà bien assez couvrant ces domaines bien précis) en nous bassinant d’arguments fallacieux. « Vous êtes contre cette loi, donc vous êtes un pédonazi terroriste ! ». Bin non, ça ne fonctionne pas comme ça.
« Si par hébergeur vous entendez une plateforme d’hébergement de sites Web (blogs par exemple) »
C’est très précisément ce que j’entendais. Je n’accorde aucune excuse à ces complices des pires criminels, est-ce clair ? Idem pour les associations de collabos genre QDN.
Pour le reste, je suis intégralement et viscéralement contre tout ce que vous dites et qui est pur mensonge − je sais réellement de quoi je cause−, étant un opposant radical à la pensée infecte que vous relayez. Et traitez-moi de vieux con réac si ça vous chante : je n’en ai strictement rien à cirer.
Des laïus comme le vôtre j’en ai jusque là. Bye. Et adios, d’ailleurs. Parlez au vent.
Ça a le mérite d’être clair. Donc aucun argument technique ou légal ne risque de vous atteindre et il ne sert à rien d’essayer de vous expliquer quelque chose raisonnablement, merci de la confirmation. Puisqu’on y est, soyez un peu intègre vis à vis de votre pensée : débranchez votre box et résiliez vos abonnements Internet. Ça vous évitera de donner de l’argent « aux pires criminels » dont vous parlez et de lire les « purs mensonges » de quelqu’un qui bosse dans le milieu et qui sait de quoi il parle (lui).
J’aime bien les gens qui le prennent de haut, alors que c’est le créateur d’un des plus vieux forums du pays, si ce n’est le plus vieux, étant donné que la plupart de ceux des années 90 ne sont plus actifs aujourd’hui.
Il a tenu aussi longtemps, précisément parce qu’il a mis au point un modèle de gestion adapté.
C’est pourquoi vos arguments à base de suivisme et de copie de l’existant déficient ne l’effleurent pas du tout.
Désolé, mais je comprends tout à fait la virulence d’Itzig sur ce coup.
Prétendre qu’il n’y aurait pas les moyens humains avec le nombre de chômeurs qu’on a, ce n’est carrément pas audible.
Le vrai problème, c’est qu’il faut les payer ces moyens humains. C’est là que le bas blesse.
On en revient toujours au même problème : des sociétés privées qui refusent de mettre les moyens nécessaires pour accomplir la tâche qu’elles se sont elles-mêmes donnée, sans qu’on les y force.
En d’autres termes, si votre boîte n’a pas les moyens de faire son métier, alors : qu’elle en change.
Cet argument ne supprime donc absolument pas la responsabilité de votre boîte. Au contraire.
Ces enflures d’hébergeurs profitent du fait que la justice est d’un extraordinaire laxisme envers eux : l’article 6 de la LCEN prête gravement à confusion, déjà : la définition de ce qui est « manifestement illicite » y est tout simplement interprété par ces mêmes hébergeurs à leur seul avantage. La loi de 1881 sur la liberté de la presse est un marigot hors d’âge dans lequel les défenseurs des victimes de l’internet s’engluent, d’autre part.
Quant à l’excuse du mec du dessus, qui ose gémir sur le sort de ces saloperies de start ups qui s’en foutent plein les fouilles et qui selon lui ne peuvent pas embaucher suffisamment de modérateurs, inutile de dire ce que j’en pense : la modération de Rue89 n’apprécierait pas. Là on le voit son putain d’argument et on la palpe, son odieuse menterie.
Les criminels de bureau de l’ère nazie ont été remplacés par des geeks libertariens d’une rare amoralité.
Les historiens du futur auront la dent dure avec ces crevures.
Ah mais tu te méprends, complètement : je ne m’excuse de rien. Je t’explique juste que tu racontes des conneries, que ce soit d’un point de vue technique, légal ou financier.
Toi tu te contentes de répondre avec de l’ad hominem, des insultes et surtout, surtout, aucun argument ni proposition. Les historiens du futur rigoleront surtout des commentaires de notre époque qu’ils déterreront dans l’Internet Archive.
« Quant à l’excuse du mec du dessus, qui ose gémir sur le sort de ces saloperies de start ups qui s’en foutent plein les fouilles et qui selon lui ne peuvent pas embaucher suffisamment de modérateurs »
Toi, désolé, mais tu ne sais pas ce dont tu parles. Déjà je ne gémis pas – je suis freelance et je vis très bien, merci.
Notes aussi que tu prends le petit bout qui t’arrange, en omettant, comme par hasard ( !) de mentionner l’intégralité de la phrase que je te remets ici au cas où tu ne serais pas capable de lire :
« startups/entreprises/structures relativement petites » (structures pouvant par exemple vouloir dire SCOP ou association). Même des boîtes qui brassent des dizaines de milliards d’euros sont incapables de faire de la modération efficace à 100%, faudrait arrêter de croire qu’une PME peut se payer le même service.
Tu crois que c’est quoi, une startup en France ? une multinationale qui brasse des milliards ? Bin non, c’est une PME, dans le meilleur des cas. Avec des moyens de PME. Et comme partout, tu peux avoir des patrons honnêtes comme des patrons malhonnêtes… Que je sache, Serge Dassault ne bosse pas dans l’informatique et ça ne l’empêche pas d’être corrompu jusqu’à l’os.
Maintenant, en effet, je parle à un mur, ça ne sert donc à rien de t’expliquer pourquoi d’un point de vue technique et d’un point de vue légal, ce que tu racontes est juste complètement dingue.
Mais c’est plus facile de faire de l’ad-hominem en l’enrobant dans de jolies phrases pompeuses et vides de sens pour faire passer ta fixette sur les « vilains hébergeurs complices gnagnagna ».
Tiens d’ailleurs… le site en question – celui de l’article – tu crois que le type l’hébèrge comment ? sur Blogger ? Tu crois que ça y serait resté 5 minutes ?
Bin non, bizarrement, il héberge pas ça sur une « plateforme d’hébergement Web » (tu sais, celles que tu hais, apparemment, et qui sont « complices des criminels gnagnagna ») mais sur des machines qu’il loue à un hébergeurs *de machines* comme Online ou OVH (et qu’il planque derrière un CloudFlare, au passage. Si t’as un minimum de connaissances techniques, dig, whois, host et tracepath sont tes amis, pour trouver les « coupables »). Ah mais non, pardon, ça n’irait pas dans le sens de ton délire de faire un minimum de recherches et de se documenter un chouilla. Donc tu ne le feras pas, manquerait plus que tu te remettes en cause, tiens…
Donc en gros, ton argumentaire qui part de l’existence de ce site (immonde, j’espère que nous sommes d’accord au moins là dessus) comme quoi les « hébergeurs Web sont tous des criminels complices » tombe un peu à l’eau. Va donc te plaindre chez CloudFlare, plutôt que d’accuser à tort le mauvais coupable. Je suis sûr que leur support technique sera réceptif à tes arguments, surtout si tu les traites de « menteurs criminels collabos ».
Depuis qu’un ado a publié ses invitations de fête d’anniversaire sur facebook et a eu sa maison dévastée par l’arrivée de 500 personnes, on a appris qu’il ne fallait pas faire ça.
Mais vous visiblement pas encore.
On le sait très bien que les start-ups sont des PME.
On vous dit que quand on n’a qu’un modo, on n’essaye pas d’attirer 1 million de commentaires par jours. Et quand on le fait malgré tous les avertissements, on est pleinement responsable des débordements.
Vous êtes conscient que ça n’a rien à voir ? On ne parle pas de réseau social là, mais de *site Web*. Et donc de *plateformes d’hébergement de sites Web*. À moins que vous confondiez une page facebook (ou une timeline twitter, ou whateversocial à la mode) et un *site Web*, nous ne parlons pas du tout de la même chose. Quand quelqu’un est malpoli envers vous sur votre page Facebook, vous allez vous plaindre au support utilisateur de Google ?
Hors là, on parle :
* d’un site web dégueulasse, hébergé sur un serveur dans un datacenter et pas par une plateforme Web quoiqu’Itzig raconte. Oups pour sa rhétorique.
* de plateformes d’hébergement de *sites Web*.
Vous l’avez vu où le réseau social et le gamin qui invite 500 personnes sur Facebook dans la discussion précédente ? Ça n’a strictement rien à voir, les interactions sur ces moyens de communication (site web et page facebook) étant intrinsèquement complètement différentes… Depuis le début, je vous parle de la modération de plusieurs centaines de milliers de *sites Web*, et vous, vous me parlez de la modération de… commentaires ?
Eh beh, on est pas sorti de l’auberge si déjà vous confondez *tout* dès le début.
Un peu comme votre pote Itzig qui confond « plateforme d’hébergement de sites Web » (blogs ou autres), c’est à dire hébergeurs de contenus, et hébergeurs de machines physiques qu’ils louent, ce qui est le cas concernant le site mentionné dans l’article, hein, il n’aurait pas tenu dix secondes sur n’importe quelle plateforme d’hébergement Web. Pourquoi ? parceque les fournisseurs de matériel n’ont pas à regarder ce qui se passe sur le matériel qu’ils louent, et heureusement, sauf si un abuse@ et une plainte en bonne et dûe forme sont déposés à l’encontre d’un des utilisateurs d’une (ou plusieurs) de leurs machines. Et encore, ça, c’est sur réquisition et faits avérés, sinon tous les pseudo-chevaliers blancs à la moralité bien sélective du net’ à la Itzig passeraient leur temps à les faire, pardon du terme, chier.
Si un loueur de bagnole doit *se* justifier, faire un audit complet, et embaucher des modérateurs de bagnoles, chaque fois qu’une des bagnoles de son parc fini dans une banque ou fait flasher un radar, le métier de loueur de bagnole n’est plus intéressant. Point barre. Par contre il est tenu de fournir les documents nécessaires concernant l’identité de la personne qui a loué la bagnole en question. Grande nouvelle, c’est la même pour les hébergeurs de serveurs (OVH, Online, Gandi, Digital Ocean, etc) et de sites Web (blogger, monsitetrucbidule.com et autres). Sans dec’, vous croyez que la loi ne s’applique pas tout aussi bien sur Internet que dans la réalité physique ? Il faut *encore* des nouvelles lois ? On interdit les loueurs de bagnoles ?
Pardon, mais vous êtes sûrs, vous et Itzig, de savoir comment ça fonctionne vraiment, Internet ? Parceque vos réponses me sidèrent de part leur naïveté et leur total manque de documentation.
Je signale à Mr « je suis un pro et je prends tout le monde de haut » que j’ai fait mon premier site en 94 et que depuis j’en ai fait dans toutes les technologies qui existent ou ont existé. Donc je sais ce que c’est qu’un site web. Je pourrais d’ailleurs vous donner quelques cours, mais je ne suis pas disponible.
D’autre part, c’est vous qui avez parlé de modérateurs.
Je reprend vos propos :
« Étant moi-même administrateur systèmes et réseaux de plusieurs (gros) sites à fort trafic et à forte génération de contenu de la part d’utilisateurs aux profils extrêmement variés, je peux vous confirmer qu’il est physiquement et humainement impossible de vérifier le contenu de chaque site hébergé (~ 2 millions par ex sur une des plateformes que j’administre). »
C’est donc bien vous qui commencez votre phrase en causant de sites à forte génération de contenu (CMS, forums etc…) et terminez en parlant de nombre de site.
S’il y en a un ici qui mélange tout dans une même phrase, c’est bien vous.
Ce que nous vous disons est d’une simplicité biblique : personne ne vous oblige à héberger 2 millions de sites ou des « sites à forte génération de contenu ». Vous êtes responsable de ce choix. Vous êtes responsable de faire ce choix en sachant que vous n’avez pas les moyens d’assurer la modération (sujet que vous avez vous-même introduit). Donc vous êtes responsable.
En résumé, on se propose pas de remplir un tâche, alors qu’on sait qu’on n’en a pas les moyens.
Et en ce qui concerne l’histoire de l’ado, je vous signale quand même qu’Hollywood en a même fait un film. Mais je vois que vous ne le savez pas plus que vous ne savez ce qu’est une métaphore, alors il me semble inutile d’insister sur ce point.
« Vous êtes responsable de faire ce choix en sachant que vous n’avez pas les moyens d’assurer la modération (sujet que vous avez vous-même introduit). Donc vous êtes responsable. »
Mais putain… on ne vous parle pas de commentaires à la con, on vous parle de sites Webs PRIVÉS bordel.
Ce que vous me dite c’est de la merde en barre. C’est pas de la simplicité biblique, c’est de la *connerie* complète. Mais je veux bien vous faire embaucher comme modo, et vous vous faderez la modération de 25299334 sites, et vous vous faderez aussi les utilisateurs mécontents que vous ayiez effacé leur article qui n’avait pas l’heur de vous plaire.
Comme je le dis dans un autre post, tout contenu manifestement illicite signalé à un hébergeur doit être mis hors ligne et si lieu est d’engager des poursuites ou de dénoncer des actes manifestement délictueux, nous le faisons, comme toutes les plateformes d’hébergement un minimum sérieuses. Pourquoi croyez-vous que toutes les entreprises, Web ou pas, sont tenues par la loi de conserver les logs de connexion aux sites qu’ils hébergent pendant UN AN ? Parceque, mon cher, il est impossible de modérer 25300000 sites, que vous soyez 2 ou que vous soyez 500, ou 50000. Par contre, plutôt que de sortir la sulfateuse inutile, il est possible d’agir proactivement et réactivement lorsque de tels contenus sont signalés par les utilisateurs du site.
Maintenant, pour la troisième fois : le site mentionné dans l’article est hébergé, non pas par une plateforme d’hébergement de contenu, mais par l’administrateur du site mentionné sur sa propre putain d’infrastructure qu’il loue dans un datacenter canadien, et qu’il planque derrière un cloudflare.
Vous êtes complètement borné ou quoi ? Vous me blablatez du « responsable » blah blah, oui vous avez fait votre site web en 1994 sur votre 486DX2 66, avant de le faire héberger chez Mygale.org, c’est bien, c’est super, mais vous n’avez pas un pixel d’idée de ce que le Net et le Web représentent en masse de données de nos jours, et vous réclamez tout simplement l’impossible, ce que je me tue à essayer de vous expliquer rationnellement… mais autant parler à un mur vu le vide et l’incompréhension transparaissant dans vos réponses. C’est pas une question de « vous prendre de haut », c’est juste que vous racontez de la merde parceque vous n’avez pas pris la peine de vous informer un minimum. Et que donc, eh bien, vous parlez à tort et à travers de sujets qui vous dépassent. C’est triste.
bref, vous ne lisez ni tous les mots que vous écrivez, nous tous les mots qui vous sont répondus.
C’est vous qui parlez de sites « à forte génération de contenu », c’est à dire : forums, CMS, réseaux sociaux et compagnie.
Mais je sens que je ne vais pas insister car vous n’avez finalement une idée très claire de la signification de ce que vous écrivez.
Mon hébergeur en 94 était le CNRS. Et quand je dis que c’était le premier, c’est forcément, que j’ai fait d’autres sites ensuite hein. C’est saoulant de devoir tout vous répéter ixe fois.
Je suis en mesure de démontrer preuves à l’appui que ce qu’il affirme est totalement faux : oui, des hébergeurs − la plupart − ne se conforment pas à la loi, en refusant sciemment de supprimer des contenus « manifestement illicites » qui leurs sont signalés. Ce qu’il dit est à ce sujet est faux, archi faux.
Je ne le démontrerai pas ici : ce n’est pas le lieu. Ni le temps, encore : patience. Ça ne saurait trop tarder. Je ne suis pas homme à conter des craques, tu le sais.
Les coulisses de l’internet puent la charogne. Et bonne nuit, camarade ; -)
« C’est vous qui parlez de sites “ à forte génération de contenu ”, c’est à dire : forums, CMS, réseaux sociaux et compagnie. »
Nope. N’importe quelle plateforme d’hébergement de contenu ne se base pas *que* sur un simple CMS : il faut justement pouvoir gérer les milliers de cas d’utilisation différents et par utilisateur. Ça s’appelle gérer du multisite, ce que, justement, les CMS font très, très, très mal dès que ça dépasse certaines limites, que ce soit WordPress, Ghost, Joomla, Django, Drupal, whatever.
C’est aussi très, très saoûlant de vous répéter ixe fois la même chose, alors une image fera certainement mieux le boulot :
Vous comprenez de quoi on parle ou vous continuez de me bassiner avec vos sites, qui, je n’en doute pas, sont très intéressants mais qui n’ont amha rien à voir avec ce dont je vous parle ? Ou on en reparle de la modération ? On les embauche ces 5000 modérateurs ? Ils bossent bien 24/24 eux, rassure moi ? non parceque c’est important qu’ils soient au taquet 24/24 pour effacer les vilains commentaires des méchants trolls anarcho-libertaires de l’Internet ! Par contre les pédos, les nazis, on s’en tape ! les COMMENTAIRES BORDEL ! FAUT MODÉRER LES COMMENTAIRES !
Les généralisations sont en générales de très mauvais instruments de compréhension de problématiques très précises. « Et compagnie » est donc invalide dans le cas précis dont nous parlons et ne peut bien évidemment que prêter à des interprétations allant dans le sens de l’auteur de la formule, qui pourra y coller ce qu’il veut. C’est un peu le /dev/null de l’argumentaire, la facilité – dans laquelle vous vous vautrez avec votre pote Itzig dont j’attends toujours les fracassantes révélations.
for i in $(grep trolls /tmp/rue89 | awk ’{ print $1 }’ ) ; do iptables -I INPUT -s $i -j DROP ; mysql -Bse -h$HOST -uuser -ppwd rue89db « DELETE FROM users WHERE user_ip=${i} ; » ; done.
Au passage :
Il manque une parenthèse dans la syntaxe de votre condition if(). Il manque une accolade { pour déclarer le début du code après votre test de condition. Le point virgule n’a pas lieu d’être en C autour d’un bloc conditionnel (on ne fait pas :
if (condition) ; {
code ;
}
ne fonctionnera jamais
if (condition) ;
code ;
}
ne compilera jamais non plus. Encore heureux.
forme correcte :
if (condition) {
code ;
code ;
}
Je ne vous ai pas précisé que je suis aussi dev noyau OpenBSD ?
Eh beh, s’pas gagné. Et ça donne des leçons… En tout cas je ne vous embaucherai pas :)
(ah oui, et la p’tite blague sur le sysadmin qui ne sort jamais de chez lui « pas vu la lumière depuis longtemps » – alors en fait… d’où je reviens, je l’ai bien vue la lumière hein, j’ai juste un petit décalage horaire de 9 heures. Après la pseudo-incompréhension, après les attaques ad-hominem, après le pseudo code à mourir de rire, la bonne vieille attaque sur le style de vie. T’en a d’autres en stock comme ça ? Ou on commence à parler du tien, de style de vie ?)
C’est bon : le bon gros m’a-tu vu. C’est bon là. Le fait que tu considères comme une démonstration de science informatique d’avoir trouvée une parenthèse manquante te situe très précisément parmi les tocards.
Outre le fait que j’ai du boulot par dessus la tête, il n’y a aucune chance que je rêve d’aller dans une boîte de losers qui n’a même pas été assez intelligente pour trouver comment modérer son trafic.
Ben ouais, les solutions elles existent. Je les mets en pratique d’ailleurs. C’est pour ça que je me marre depuis tout à l’heure.
Mais what the fuck, de quoi tu parles sérieux ? arrêtes, c’est ridicule. Et tu le sais.
Tiens, une question : c’est quoi le « trafic » dont tu parles ? Que moi aussi je puisse me marrer. Comment tu définis ce qu’est le « trafic » et sa « modération » exactement ?
Sinon ton code est toujours aussi invalide, hein. Même en Haskell.
Par contre celui là est valide :
(defun MarxForEver ())
(MarxForEver)
NIL
Je te laisse deviner le langage utilisé et pourquoi il renvoie le résultat vide, c’est une question subsidiaire : ]
Ah mais oui, pardon… on parle de modération. Alors c’est quoi tes fameuses solutions ? Que moi aussi je puisse rigoler bien fort. Allez, quoi, vas-y, envoie moi tes belles solutions à base de filtres bayésiens et autres algorithmes d’analyse du langage (tiens d’ailleurs, si tu t’intéresses à ce sujet, le langage suscité dans ce post devrait peut être t’intéresser, si tant est que ce soit possible que tu t’intéresses à quoi que ce soit hormis ton petit microcosme personnel). Ah mais non, pas de risque, ta solution à toi c’est d’employer des esclaves pour modérer ce qui n’a pas lieu d’être modéré ! FUCK YEAH ! Quel génie ! Mais pourquoi on y a pas pensé avant ! Heureusement que t’es là pour nous éclairer de ta lumière et de ta bienveillance candide !
Allez quoi, vas-y, montres-moi de quoi t’es capable pour me coller une bonne branlée dans les coms de Rue89 ! ! Ou alors t’es comme ton pote Itzig qui se dégonfle à la première mouche ?
Ah oui, j’allais oublier :
« Le fait que tu considères comme une démonstration de science informatique d’avoir trouvée une parenthèse manquante te situe très précisément parmi les tocards. »
Alors en fait, il y a 3 erreurs de syntaxe dans ton « code ». Je pensais avoir été assez clair mais apparemment non. Le fait que tu ne sois même pas foutu d’écrire proprement du pseudo-code me permet de te ranger dans la catégorie des grandes gueules suiveuses de pseudo-leaders comme Itzig. Tu vois, on peut chacun catégoriser l’autre. C’est même un des modes de fonctionnement du cerveau humain et une de ses facultés primordiales en société : cataloguer les autres. Et ce n’est pas une démonstration d’une quelconque science. Non, c’est juste une démonstration que t’es pas foutu d’écrire une pauvre condition à deux balles correctement. C’est le niveau zéro. On parle de pointeurs, de W^X, de la bonne utilisation de goto en langage C, des mutex ? Nope. if () {}. le niveau zéro. Tu nous rajoute un else qu’on rigole ? Ou franchement, t’arrêtes d’être ridicule, tu relis bien tout ce qu’on a échangé, et tu te rends compte que depuis le début tu t’es fait retourner le cerveau par Itzig ?
Tu me catalogues dans les tocards, moi je te catalogue dans les « grandes gueules imbues de leur personne qui parlent sans savoir que dalle ». Tu sais, les gars qui regardent le doigt (d’Iztruc ?) au lieu de regarder la Lune. Ça, c’est toi, jusqu’à preuve du contraire.
Tu confonds clairement vantardise (en gros, toi et Itzig, rien, zéro preuve, beaucoup de blabla et d’ad hominem) et être sûr de ce que l’on vaut. Je connais très bien ma valeur et mes capacités. Elles ne m’ont jamais fait défaut dans ce domaine.
(Par contre je suis foncièrement incapable de réparer ta bagnole – chacun sa spécialité).
ouaah, mais on est vraiment sur le tocard de la boîte ! !
Alors déjà tu ne te rends pas compte que quand tu appuies sur le bouton « publier », cela déclenche le filtre de sécurité de R89 qui ne laisse pas passer les codes informatiques, ce qui est normal pour ce site. On n’est pas chez stackoverflow ici.
Clairement, à toi il faut te laisser gérer la sécurité de rien du tout. Tu n’y captes rien. La faille c’est toi.
Ensuite, mon code ne serait certainement pas valide en Haskell, puisque je ne connais pas ce langage et que ce n’est pas du haskell.
krkrkr. Le type qui donne des leçons alors qu’il n’est pas foutu d’écrire correctement un pauvre if () {}. Y’a pas à dire, y’a du niveau.
« cela déclenche le filtre de sécurité de R89 qui ne laisse pas passer les codes informatiques »
Oh putain… Ce qu’il ne faut pas lire. M’bon, bin on a fait le tour hein. Reste bien dans ta petite bulle où tu sembles te prendre pour un cador, c’est pas interdit de vivre dans un monde imaginaire. Tiens, à propos de monde imaginaire, elles sont où les fameuses preuves d’Itzig ? Toujours dans son cerveau malade ? :)
Sur ce, bonne journée, il fait beau dehors, je te conseille d’en profiter, ça te changera les idé…euh, pardon, ça aérera le vide qui se trouve entre tes oreilles : ]
Ah non, je ne file aucun cours ici. Je les garde pour les étudiants, du moins ceux qui ont assez assidûment suivi leur formation pour reconnaître du Prolog.
Du côté de la NSA et de la DGSE, on doit assez se marrer en lisant tes souffrances de pauvre petit admin qui ne sait pas filtrer des millions de connexions, alors qu’eux en filtrent des milliards.
Bah oui : comme le dit Itzig, tu n’es qu’un plombier du web. On ne va pas plus te demander comment c’est possible à réaliser, qu’il ne viendrait à l’idée de demander à un plombier de construire un barrage.
Et comment payez vous ces moyens humains quand les revenus de vos plateformes ne le permettent simplement pas ? Vous mettez la clef sous la porte. En laissant dehors les 99.999% d’utilisateurs légitimes qui n’ont rien demandé ? Et une fois le « Grand Nettoyage » effectué, vous en faites quoi de vos X employés modérateurs qui se sont fadé quelques centaines de milliers de sites par tête de pipe ? Vous gardez lesquels pour modérer le nouveau contenu ?
« alors que c’est le créateur d’un des plus vieux forums du pays, si ce n’est le plus vieux, étant donné que la plupart de ceux des années 90 ne sont plus actifs aujourd’hui. »
Argument d’autorité ? Pas de bol, moi aussi je ne suis pas tout jeune, et moi aussi je bosse dans le réseau depuis 30 ans. Notez bien : « le réseau ». Pas le « Web ».
Par contre pour l’ad hominem, votre Itzig n’y va pas de main morte. Un problème (au hasard, financier ?) à régler avec un « hébergeur » serait-il à la source de toute cette haine ?
Euh … êtes-vous conscient des inanités que vous racontez ?
Vous nous parlez de monter des entreprises qui ne rapportent pas d’argent : bah oui, en système capitaliste une entreprise comme ça est condamnée à fermer hein. D’ailleurs, on n’est même pas supposé la créer.
En plus, vous nous parlez d’entreprises qui n’ont pas d’argent pour payer leurs salariés, mais qui en ont pour vous payer vous qui êtes extérieur, selon vos propres dires. Là ça devient juste carrément suspect.
Le sujet de cet article et de ce fil, ce sont les sites qui publient des contenus dont les auteurs sont des assassins ou des terroristes. Itzig y a rajouté les trolls et les haters. Que la plateforme chérie de ces individus mette la clef sous la porte me convient parfaitement. Mais vous, vous nous dites clairement, avec votre histoire de 99%, que vous entendez oeuvrer à ce qu’ils continuent de se répandre. En ceci, vous confirmez sans ambages tout ce que Itzig vient de dire sur la complicité de ces entreprises.
Non, vous n’avez encore pas compris. Je vous dis que le modèle actuel de rentabilisation des plateformes d’hébergement ne permet en aucun cas de mettre en place le scénario délirant de modération en mode Big Brother dont vous me parlez depuis plusieurs posts.
« ce sont les sites qui publient des contenus dont les auteurs sont des assassins ou des terroristes. »
Oui, et ces sites sont maintenus par… les assassins et les terroristes. Pas par les hébergeurs. Et dans le cas du site cité dans l’article, pas par des plateformes d’hébergement Web, mais sur une ou plusieurs machines louées à un DataCenter et planquée derrière un Cloudflare. Il existe une tétrachiée d’outils qui permettent de remonter à la source exacte et donc au datacenter où sont hébergées les *machines* que l’auteur de ce site puant utilise. Mais comme vous ne savez pas lire au delà de votre délire personnel, ça vous est passé au dessus de la tête.
« Itzig y a rajouté les trolls et les haters. »
Mais ils n’ont rien à voir avec le sujet… Eux ils pourrissent les commentaires de sites, ils ne mettent pas en place d’infrastructure *matérielle* pour raconter leurs conneries. Ils profitent juste de l’espace de parole qui est réservé à tout un chacun. On parle d’hébergement de sites web, d’hébergement de machines en centres de données, et vous, vous me parlez de *putains* de commentaires *à la con* ? Mais vous n’avez strictement rien compris depuis le début… Mais alors, rien, nib, walou, quedchi, pet de zob…
« Mais vous, vous nous dites clairement, avec votre histoire de 99%, que vous entendez oeuvrer à ce qu’ils continuent de se répandre. »
Vous mélangez tout. Je vous dis que financièrement, vos idées délirantes sont inapplicables et qu’elles pénaliseront les 99,999% d’utilisateurs légitimes et raisonnables des plateformes (hébergement, datacentres) dont nous parlons. Depuis le début, on s’en tamponne le coquillard de vos *putains de commentaires à la con*. Tout ça parcequ’il faudrait a-b-s-o-l-u-m-e-n-t engager des milliers de modérateurs pour virer les 0.0001% de contenu de merde ? Mais vous délirez complètement. Lorsque ces contenus sont signalés, ils sont supprimés, et s’il y a matière à poursuite judiciaire, les données sont transmises aux autorités compétentes. Qu’est ce que vous ne comprenez pas dans cette putain de phrase, sérieusement ?
Je vous la remet, histoire d’être sûr que vous compreniez b-i-e-n, vous avez l’air assez lent de la comprenette :
*Lorsque des contenus illicites sont signalés, ils sont supprimés (lire : mis hors ligne mais conservés) et les données relatives sont transmises aux autorités compétentes si des poursuites sont engagées ».
Vous l’avez bien lue ? relisez-là. Trois fois. Vous en avez compris le *sens* ? Oui, non ?
Maintenant, je vous explique comment ça se passe, pour moi, en tant qu’administrateur systèmes et réseaux (notez bien, je ne suis pas modérateur de commentaires à la con. Je gère des infras, et les données qui sont dessus, ainsi que leur interconnexion avec le reste du monde) :
* Un utilisateur tombe sur un site avec du contenu manifestement illégal.
* Nos modérateurs vont vérifier le contenu en question.
* Je vais vérifier le contenu en question (et très, très rarement (une fois tous les deux ans environ) il faut préparer la bassine pour dégueuler dedans. Car il faut *tout* voir) si les modos ont jugé qu’une escalade est nécessaire. Notez que là, les commentaires, on s’en *TAPE* mais complètement. Rien à foutre.
* J’extrais ensuite des logs les adresses IPs, l’heure de connexion, la fréquence de consultation par page, les pages consultées, et je trie tout ça par adresse IP pour le site concerné. On a des super commandes UNIX pour ça, zgrep, sort, uniq, grep, tail, head, awk, sed. Pourquoi, à votre avis, les hébergeurs de contenu sont tenus légalement de conserver les données de connexion à leurs sites pendant un an ? De même que les entreprises sont tenues de conserver les logs de connexion de leurs employés pendant un an ? Proxy transparent, ça vous parle en entreprise ? C’est lui qui vous logge quand vous allez sur Facebook ou Rue89 au boulot. Et vos sysadmins le savent. Ils savent tout de vous, de vos mails à vos habitudes de connexion en passant par votre compte Facebook. Mais nous avons une éthique : nous sommes payés pour ça, pour respecter – et faire respecter – VOTRE vie privée. Même si nous la lisons tous les jours dans les logs de nos machines, de nos routeurs, de nos sites webs, alors que vous nous faites chier pour une putain d’icône qui a changé de place dans votre logiciel métier à la con. Oui, je ne bosse pas que dans le Web. Mes clients sont variés, comme les disciplines auxquelles je me forme constamment.
* Une fois ces données extraites, je prends ma clef USB avec les datas, mon laptop, et je vais au commissariat porter plainte. Et elles aboutissent, les plaintes. Du moins une fois que les condés ont compris que, non, c’est pas moi le pédophile, ou le nazi, et que je viens là faire mon métier d’administrateur systèmes et réseaux et assurer le suivi de l’enquête.
* Ça passe ensuite au service compétent. Pédo : affaires familiales. Nazis, menaces, violence : droit commun voire crim’. Ils ont des personnels très compétents afin de faciliter la communication sysadmin-policier, d’ailleurs. Mention spéciale au commissariat de Waldeck-Rousseau à Nantes, franchement, chapeau, j’ai toujours vu des personnels compétents, compréhensifs et efficaces me recevoir.
* Ensuite, ils vont me recontacter à intervalle régulier pour demander des précisions. Ça prend une bonne année pour les pédos, hein, donc les nazis, les trolls et les haters, vous imaginez bien que la Police Nationale n’en a rien à foutre.
* Et ensuite, un an après, je prends ma bagnole, je me tape 500 bornes, pour aller voir un pauvre type cinglé dans un box d’accusé, et ressortir (et expliquer…) l’intégrale des données que j’ai extraites et expliquer à des personnels juridiques souvent un peu largués comment nous avons pu réunir les preuves ayant permis l’inculpation du criminel susmentionné. Ça prend littéralement quinze jours.
Mais en gros, si je vous comprend bien, VOUS couperiez la Sécu pour *tout le monde* à cause des 0.001% de fraudeurs qui en abusent et licencieriez les inspecteurs de la Sécu qui s’occupent des fraudeurs ?
Vous vous rendez compte de l’énormité des conneries que vous racontez avec votre pote Itzig ? Sérieusement ?
« En ceci, vous confirmez sans ambages tout ce que Itzig vient de dire sur la complicité de ces entreprises. »
Non, justement. Ce qu’Itzig raconte, c’est de la merde en barre. Je ne fais que lui expliquer pourquoi c’est de la merde en barre, tant d’un point de vue technique, que légal et financier. Apparemment il y a un sacré boulot à faire. Mais apparemment vous ne voulez même pas faire l’effort de comprendre le fonctionnement des lois, de la technique, et de la finance. Moi je le connais, parceque vous voyez, c’est mon boulot. Pas le vôtre apparemment.
« C’est vous qui avez introduit le sujet de la modération. »
Nope, vous confondez modération de contenu et administration système. Rien à voir.
« Nous, on vous a répondu que forum+appat du gain = égout. »
Ce qui n’a rien à voir. Vous (et Itztruc) parlez « d’hébergeurs de contenus ». Vos putains de forums, on s’en tape.
Je suis administrateur systèmes et réseaux de plusieurs plateformes d’hébergement de contenus (pas de putain de forums), je vous explique comment ça fonctionne d’un point de vue légal et technique. Vous n’en avez que foutre, vous tournez en rond sur votre délire de « il faut des MILLIERS DE MODÉRATEURS », je vous explique que c’est complètement con d’un point de vue technique, d’un point de vue financier, et que de surcroît l’attirail juridique est déjà là, que les hébergeurs ont aussi des obligations que nous remplissons, mais certainement pas celle de modérer ce que leurs utilisateurs font des outils que nous leurs fournissons car c’est tout bonnement impossible. Qu’on colle 2, 10, 100 ou 10.000 modos. Ça ne changera rien, la nature humaine est comme ça.
Tiens, hier, un type a tapé un autre type avec un marteau. Le marteau a été acheté chez Casto-Merlin. Faut-il fermer Casto-Merlin pour avoir permis à une personne manifestement dangereuse d’acheter un marteau ?
Voilà, c’est ça le niveau de votre argumentaire avec Itzig. Top, hein ?
Si et je n’y peux rien si vous ne comprenez pas ce que vous écrivez, ce qui ne vous place définitivement pas dans une catégorie susceptible de me donner des leçons sur quoi que ce soit d’informatique.
Je n’y peux rien non plus si vous ne comprenez pas ce que je vous explique, c’est peut être un peu compliqué pour vous.
Quant aux leçons d’informatique, votre dernier post (auquel je réponds un peu plus haut vu les erreurs de syntaxe infâmes que vous avez produites) est une belle preuve que vous devriez penser à lire :
* « The Art of Computer Programming » de Donald Knuth
* « The C Programming Language » de Dennis Ritchie et Brian Kernighan
* « Computer Networks » de Andrew S.Tannenbaum
Et les mettre en application. Après, peut-être, vous pourrez donner des leçons : ]
Au contraire, sors de ta bulle, tu te fais bouffer le cerveau par Itzig. Tellement que s’en est triste à voir.
Après, c’est ton choix. Mais c’est triste. Enfin c’est mon point de vue. Tant de temps gaspillé. Penses par toi même, un peu. Enfin essaies. C’est pas parcequ’un type a lu Sade en long et en large qu’il a une quelconque légitimité sur des problématiques complètement différentes (et là, c’est ce dont on parle depuis tout à l’heure).
Sérieusement, tu la trouves saine sa façon de s’exprimer, puis de fuir le débat quand il se rend compte qu’il a dit une *énorme* connerie ?
Tu trouves normal que le type, de commentaire en commentaire, n’avance pas la moindre preuve de ce qu’il avance ?
Je le cite (post un peu plus haut dans le fil – et moi je cite mot pour mot, je ne coupe pas pour ne retenir que ce qui m’arrange, contrairement à lui – ce qui aurait dû te mettre la puce à l’oreille le concernant) :
« Je suis en mesure de démontrer preuves à l’appui que ce qu’il affirme est totalement faux : oui, des hébergeurs − la plupart − ne se conforment pas à la loi, en refusant sciemment de supprimer des contenus “ manifestement illicites ” qui leurs sont signalés. Ce qu’il dit est à ce sujet est faux, archi faux. “
Mais qu’il le prouve, sérieusement ! Il dit qu’il est ‘en mesure de démontrer preuve à l’appui’. Mais elles sont où les preuves ? Où sont les *documents* prouvant que les ‘hébergeurs’ (lesquels ? on ne le saura probablement jamais car on ne verra jamais le moindre embryon de preuve. Probablement tous dans son cerveau potentiellement malade.) ne se conforment pas à la loi ? Des noms, que diable ! des PREUVES ! Parceque sinon… je suis désolé de te le dire, mais tu défends un mythomane complet. Qu’il ait de la culture, qu’il soit intelligent, c’est pas le problème. Le problème c’est qu’il avance quelque chose, qu’il se prétend capable de démontrer la véracité de ses dires, et qu’il ne produit rien derrière. Aucune preuve. En l’absence d’une quelconque preuve impliquant une conspiration d’hébergeurs tous complices et tous coupables, comment peut-on, cinq secondes, croire ses paroles ?
Et surtout : comment peux-tu tomber dans ce panneau ? T’as laissé ton esprit critique à l’entrée ou quoi ?
Je ne tombe dans aucun panneau. J’ai regardé le modèle mis au point par Itzig. A la différence de toi, il a tout simplement été malin et imaginatif. Bref, sur ce coup, il est meilleur et plus performant qu’un gros lourdaud dans ton genre. C’est un fait.
Mais un site, ça vit, ça bouge ! J’ai des sites vidéos ou je peux modifier la vidéo de base « chaton trop mignon » par une vidéo de décapitation dont je file le lien. Je peux ajouter n’importe quoi, à n’importe quel moment comme des milliers de personnes. Faudrait mettre un humain devant chaque page web existante, vérifier toute création de lien, chaque modification de page. C’est vraiment n’importe quoi.
Votre délire va trop loin. Je peux comprendre que vous ne soyez pas d’accord mais faut rester réaliste.
Rien que pour l’Allemagne, facebook va devoir engager 720 modérateurs. Vu la taille de facebook, ce nombre n’a rien d’impossible.
Ensuite, entre faire l’impossible et ne pas avoir déjà fait le minimum par pingrerie, il y a un milieu.
Mais effectivement le modèle ancien est impossible à terme et va devoir être remplacé. Tout le monde s’en rend compte : aussi bien les Etats qui prennent des lois, que des développeurs comme Itzig. Il n’y a que l’autre gland du dessus, qui a l’air de ne pas être sorti de son datacenter depuis trop longtemps.
Non mais Max/Itzig Finkelstein ne se considère pas responsable des choses qu’il dit, faut pas forcément chercher plus loin…
Et oui, il y a une rancune personnelle (et tenace) derrière, mais pas financière : en gros la QdN a tenu à défendre l’intérêt général plutôt que sa position à lui dans une affaire où il était victime, et c’est quelque chose qu’il ne peut pardonner.
Yep, j’ai remarqué qu’ils tournaient en boucle. Comme j’avais rien de prévu ce soir et que je suis encore en plein décalage horaire… ils m’auront fait passer le temps et permis de me recaler sur mon clavier après 3 semaines de clavier de laptop ;)
En tout cas ils sont bien complètement cinglés. Tu m’étonnes qu’ils se soient fait jeter par la QdN. Complètement à côté de la plaque.
J’ai lu votre échange avec Itzig et MarxForEver… ça m’amuse, parce que voyez-vous je ne comprends pas trop votre discussion technique mais je connais bien les loulous qui étaient vos interlocuteurs. Itzig ne parle qu’à ceux qui pensent comme lui et refuse de discuter avec vous dès que vous cherchez à argumenter contre ce sa Vérité Vraie.
MarxForEver est le champion ici de la mauvaise foi, capable contre toutes les évidences et les preuves, de soutenir que vous avez tort et que lui est dans le Vrai.
A côté de la plaque certainement, cinglés non pas du tout…
Ils posent une question intéressante, avec un argument valide : pour un citoyen lambda, le recours à la loi pour faire cesser un harcèlement en ligne (ce que défend la QdN) est une possibilité très théorique sans véritable portée concrète.
Évidemment, leur proposition à eux d’abolir la présomption d’innocence en ce qui concerne le Net ne tient pas la route un seul instant…
Ce qui rend la communication difficile voire impossible, c’est qu’ils n’ont pas compris qu’ils sont en ligne : ils se croient toujours dans un fonctionnement social de type villageois, où ce qu’on dit compte moins que ce que l’on est.
Par ailleurs, le Net publicitaire est indéfendable, et il gangrène l’essentiel de l’économie en ligne… normal que ça énerve certains.
Où donc ai-je parlé d’abolir la présomption d’innocence ? Nulle part. Vous surinterprétez. Je n’aime pas du tout ce genre de procédés, voyez-vous. Pas plus que je n’apprécie de me faire traiter de malade mental et de mythomane par un plombier du réseau.
Vous défendez des idées d’ultra-droite. Des idées libertariennes. Des idées financées par des Soros, des idées plaisant à des Le Pen, des Trump et des magnats de la publicité, entre autres. Pas à moi.
La cohérence, camarade : vous en manquez furieusement.
La QDN ne défend que les salaires de ses salariés.
Il est exact que vous n’en avez pas parlé directement, n’ayant jamais rien proposé de concret comme solution à part mettre au gnouf tous ceux que vous n’aimez pas…
Disons que c’est une conclusion relativement logique que l’on peut tirer de votre volonté que soit faite justice sans avoir recours à la justice.
Je n’en ai parlé ni directement, NI INDIRECTEMENT. Est-ce clair ?
Maitenant ma patience et ma courtoisie à votre égard ont atteint leurs limites. Restez avec vos idées libertariennes d’hyperdroite et veuillez ne plus jamais interférer avec moi, s’il vous reste encore un peu de dignité.
« Les professionnels de l’internet sont les premiers à tenter de développer des “ communautés ”. »
A ma connaissance, c’est faux.
Par contre effectivement un certain nombre de professionnels du web ou des TIC pensent en termes de communautés, ce qui me paraît très problématique en effet notamment en ce que cela n’est jamais réellement pensé…
Euh ben dans ce cas, je vous suggère de ne pas invoquer votre « connaissance ». Si vous connaissez un banquier qui lache les brouzoufs sans idée de la cible visée, tant mieux pour vous, mais ce n’est pas une généralité.
C’est au contraire pensé avant même l’écriture d’un site.
Et Itzig et moi disons que commercial + communauté = ça a toujours fini par puer.
C’est bien nous les opposants ce que vous appelez l’internet villageois. Vous confondez la manière dont parle Itzig avec ce dont il parle : la forme n’est pas le fond.
Alors là, je me dois d’intervenir.
La QdN ne défend pas, pour moi, l’intérêt général. Du tout. Tout comme toute la bande qui a publié « la Bataille Hadopi » ne défend, hélas, rien de tel.
J’aime bien Benjamin et Jeremy, mais faut arrêter un peu avec le truc : « bah ouais, on est bien obligés de prendre le fric de Soros parce que vous, sales pauvres pingres, vous ne nous donnez pas assez pour qu’on puisse s’en passer ».
C’est de la blague, sans déconner.
De toutes façons, je n’ai jamais cru une seule seconde en cette stratégie « on va faire du lobbying à Strasbourg, mais comme Jerem’, il vit pas à Strasbourg, tu comprends, faut lui payer ses frais ». Et d’une : il a ka vivre à Strasbourg. Et de deux : le lobbying ça ne marche que quand tu représentes des milliards de dollars (à ne pas confondre avec des millions/milliards de « personnes »).
Je me souviens parfaitement bien de l’attitude de cette bande à l’époque de l’affaire wawa-mania. Alors, maintenant, on va nous dire que le vilain Zac, ça, c’était une grosse merde (qui se la coule douce, apparemment, aux Philippines), parce qu’il gagnait du fric sur un forum warez, mais qu’héberger des « contenus » de décapitations, torture, viol, toussa, c’est super cool ?
ON CROIT REVER !
Y’a un moment où ça doit s’arrêter, quand même, tu ne crois pas ?
Même Davduf commence à se poser sérieusement des questions (oui, il est par chez nous au Mexique en ce moment…)
La QDN ne défend que ses propres intérêts et ses subventions. Elle ne sert strictement à rien. Elle défend l’ultralibéralisme libertarien. Et certainement pas l’utilisateur.
N’en déplaise à Itzig, je suis en partie d’accord avec vous. Ça n’a rien à voir avec la liberté d’expression ni avec la vie privée, là, je vous suis. Faire des tas de lois à la con ne sert absolument à rien, on est bien d’accord.
Voilà où est, pour moi, la limite : si quelqu’un se fait du fric sur ces « contenus » (voilà bien un mot que personne ne conteste, et pourtant, il y aurait beaucoup à dire, non ? Parce que mine de rien, ça veut bien dire qu’il y a un « contenant », pas vrai ?), c’est un receleur, c’est aussi bête que ça. Et je trouve bien moins grave de receler des magnétoscopes volés que des vidéos d’assassinat (apparemment, les Canadiens trouvent que ma foi, c’est pas bien méchant, allez hop 6 mois et basta).
Si vous avez le courage de relire tout le fil, je pense avoir plus ou moins bien exprimé ma pensée sur ce sujet.
En gros, c’est simple : je veux la peau des publicitaires (et c’est pas nouveau, depuis la première apparition de Séguela dans mon pauvre et rikiki espace de cerveau disponible, je veux que ces types soient crucifiés ou au moins fouettés en place publique), parce que j’estime qu’ils sont les premiers responsables de toute cette merde. J’ajoute que Liberati et toute sa bande, sont des pubards des années 80. Qu’ils aillent se faire foutre.
C’est quand même intéressant de voir qu’il y a plus de moyens mis pour le DMCA (pas par vous, certes) que pour la lutte contre la criminalité organisée sur le Net…
C’est un raisonnement simpliste. Et ce raisonnement est ressassé à l’envi sur les fils de discussion. Or il ne tient pas la route. D’abord parce que comparaison n’est pas raison : idem pour la comparaison avec des loueurs de bagnoles.
Sur le net il y a deux types d’hébergeurs : les loueurs de bagnoles ou d’appartements. Ceux qui louent des serveurs dédiés par exemple. Des machines vides que l’on remplit soi-même et dont on est responsables entièrement. Là, effectivement, si le locataire commet des délits avec ces machines − sites immondes, piratage, etc. −, je ne vois pas en quoi le loueur serait responsable. S’il ignore ce qui se passe avec ces machines et que personne ne l’a informé de la nuisance engendrée par lesdites machines, hein.
Tout comme un bailleur ou un loueur de voitures fait signer un contrat dans lequel le locataire s’engage à ne pas dépasser les bornes : ne pas rouler bourré, ne pas transporter de substances illicites ou dangereuses, ne pas incommoder les voisins ou saloper l’appartement, etc. Pareil pour les loueurs de serveurs dédiés qui exigent à juste titre que leurs clients se conforment aux lois.
Et puis il y a les faux hébergeurs : ceux qui mettent à disposition de l’utilisateur, des CMS ou toute autre forme de système de publication prêts à l’emploi : les plateformes de blogs : Blogger, WordPress.com, Unblog, Overblog, Hautetfort, etc., ou encore les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Periscope, Instagram, etc.
Ces faux hébergeurs sont en réalité des éditeurs car si on veut faire une comparaison plus pertinente que celle avec les loueurs de bagnoles ou les bailleurs, prenons la chaîne de l’édition papier : si je vais voir un imprimeur et que je lui demande d’imprimer un tract hors la loi − appel au meurtre, apologie du racisme, du sexisme et compagnie −, celui-ci m’enverra chier et il aura bien raison car sa responsabilité pénale serait engagée. Idem si un magazine acceptait de publier de tels contenus.
Or sur le net, cette règle n’existe pas. Parce que je n’ai pas rêvé : il y a un vrai problème. Impossible de le nier. Des myriades d’articles de presse en parlent et de plus fréquemment.
Je ne suis pas un tiède. Je dis les choses telles que je les pense, sans détour. Peu importe si ça plaît ou non : je n’écris pas pour plaire ou me faire bien voir.
Je l’ai déjà écrit plus tôt : oui, des hébergeurs refusent de supprimer des contenus « manifestement illicites » (retenez bien ces deux mots : ils sont importants) portés à leur connaissance par des utilisateurs lésés par ces contenus.
Oui : ces hébergeurs sont les complices actifs des pires ordures, et oui encore : ils font ça pour gagner encore plus de fric, économisant ainsi les salaires des modérateurs qu’ils n’embauchent pas. Au détriment bien entendu des victimes de leurs agissements. Et en se parant des vertus de soi-disant défenseurs de la liberté d’expression.
Et des hordes de cons tombent dans leur piège grotesque. Parce que qui serait contre la liberté d’expression ? Elle a bon dos celle-là, sans déconner.
Je me fiche de la liberté d’expression, de plus qu’elle n’a pas la même signification selon les pays.
C’est juste qu’on ne peut pas condamner quelqu’un pour les crimes d’un autre quand il n’y a pas clairement eu complicité.
Certes. Mais où donc aurais-je dit, écrit ou même pensé le contraire ? Nulle part. Ce ne sont que les insinuations et les surinterprétations effectuées par quelques fâcheux intervenants sur ce fil qui vous ont porté à croire que je pense comme ça, probablement. Relisez donc posément ce que j’ai écrit ici depuis hier : vous vous en rendrez vite compte.
C’est une vieille technique éprouvée : faire dire tout et n’importe quoi à son contradicteur pour le décrédibiliser et le salir. Je crois que sur ce fil j’ai bien été servi, de ce côté-là ; -)
Interroger le statut réel des hébergeurs pour faire appliquer correctement la loi à ceux qui se comportent en pratique comme des éditeurs est une position rationnelle, même si fournir un CMS ne paraît certainement pas suffisant pour sortir du rôle d’hébergeur.
Par contre ce n’est pas du tout la position que vous défendez depuis le début, la preuve est les insultes que vous déversez sur zOOp qui est précisément un simple sysadmin de serveurs…
Et on est mal si le propriétaire de la maison ou voiture que je loue se considère (ou est considéré par la loi) responsable de ce que j’y consomme ou non des substances illicites, m’y masturbe ou non (y compris sur des images de Georges Bataille ou des textes de Sade) tant que je ne tache pas la moquette, y discute de choses non-consensuelles, y lis ou non l’histoire de la RAF ou « Al-Qaeda parle », ce qui semble être votre souhait et est en tous cas une tendance inquiétante qui se profile à l’horizon, en ligne ou hors-ligne.
Je vous ai clairement signifié congé dans mon commentaire précédent, que vous allez sans doute lire bientôt.
Maintenant je vous demande une seule chose : de bien vouloir relever les très nombreuses injures que l’administrateur système que vous citez a proférées envers moi sur ce seul fil de discussion, et de les comparer avec ce que j’ai pu dire de lui. Sur deux colonnes, hein.
Ce sera tout et cette fois pour de bon. Je ne discute pas avec des gens comme vous, point.
« je me demande aujourd’hui ce que penserait Georges Bataille de telles applications de ses théories »
et que penserait Breton des applications actuelles de ses théories lui qui prétendait que « L’ acte surréaliste le plus simple consiste, revolvers aux poings, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tant qu’ on peut, dans la foule »
on nage en plein sur-réalisme
Sur « la part maudite » de Bataille, j’avais lu’un article qui présentait l’oeuvre et qui m’avait déjà paru totalement abscons alors je me suis pas risqué à essayer de le lire
Baudrillard avait évoqué le règne de l’ob-scène
« l’obscénité, c’est-à-dire la visibilité totale des choses, est à ce point insupportable qu’il faut y appliquer une stratégie de l’ironie pour survivre, sinon cette transparence-là serait totalement meurtrière »
A part ça la page wikipédia de Sade en fait un beau salaud, notamment de ce qu’il aurait mis en pratique sur des domestiques non-consentantes ses belles théories ; mais sachant à quel point wikipedia est infesté par les fafs, notamment sur les articles historiques, quelqu’un qui s’y connaît mieux que moi peut me dire si c’est vrai ou de la calomnie ?
Par ailleurs apparemment la « compagne » (si on peut utiliser ce mot dans ce cas précis) a publié son journal, mais je n’ai jamais réussi à trouver le titre… quelqu’un le connaît ?
C’est tout ce qu’il y a de plus vrai. Sade était un taré craignos de première magnitude. Une ordure, oui. Un immonde tortionnaire. Cf l’affaire Rose Keller. Entre autres. Y a que ces connards de surréalistes qui ont eu l’idée de redresser ses torts. Côté fantasmes pourris, ils étaient bien placés, faut dire. Certains d’entre eux tout du moins.
« Sade était un taré craignos de première magnitude. Une ordure, oui. Un immonde tortionnaire. »
Tiens, en fait je suis pas le seul à penser ça, c’est rassurant. La position « officielle » est que blablah c’était un provocateur génial blablah un visionnaire blablah une plume d’élite. En réalité, oui, une ordure, et encore c’est trop gentil.
J’ai pour habitude de me forger une opinion tout seul. J’ai lu tout Sade. Mais un seul de ses livres suffit à qui n’est pas bouché à l’émeri, pour se rendre compte que le prétexte politique est l’alibi majeur de ce sujet. Son excuse aux yeux du monde en quelque sorte, à la décompensation de sa démence. Les fous sont parfois très convainquants et ils peuvent être dotés de grands talents. Artistiques, aussi. Si son œuvre a trouvé écho depuis sa publication par Pauvert, ce fut auprès d’un public bien particulier, qui rejetait de manière naïve la dictature bien réelle exercée autrefois par la chose religieuse, sur la société française. Lire Sade était en quelque sorte une manifestation de révolte et l’avouer publiquement était un tantinet audacieux. Enfin : l’audace des pieds tendres. Après, il y a peut-être aussi quelque chose de bien moins reluisant : aimer Sade c’est aimer ses pulsions mortifères, ses instincts tortionnaires, son jouir de la souffrance d’autrui. Aimer Sade c’est laisser libre court à son bourreau intérieur bien planqué. Aimer Sade c’est adhérer à sa propre psychose délirante larvée.
Après, honnêtement, sa prose est très surestimée. Il aligne bien ses lignes, point à la ligne. Il n’avait que ça à foutre (dans tous les sens), après tout.
Ah oui, j’allais oublier : il y a ça aussi. Le fait qu’il était de noble naissance fait souvent frémir la fibre du révolutionnaire de canapé. Ce rouge-là est bleu, dans le fond ; -)
Je ne suis pas aussi calé que vous sur Sade, merci pour les précisions intéressantes donc !
En fait je l’ai pris dans le pif tout simplement car les prostituées qu’il a mutilé, ce ne sont pas des affabulations. Et les types qui mutilent des prostitués (ou qui que ce soit, d’ailleurs), ne sont pas mes « amis »… (au plan plus perso, j’ai été aussi contraint de supporter un freluquet « poéte » qui racontait les « exploits » de Sade avec une admiration visible. Des soirées de merde, donc !)
Sade c’est un cas particulier et extrême, mais personnellement, quand je lis un bouquin, j’ai pas spécialement envie que l’auteur devienne mon « ami », c’est un contact direct avec les mots, l’écriture.
d’ailleurs beaucoup d’écrivains ou poètes passionnants étaient des sales types comme Baudelaire ou Rimbaud, ou même Verlaine qui se baladait toujours avec un couteau dans la poche, prêt à embrocher n’importe qui dans ses mauvais moments,
Ces derniers ont oeuvré dans le « mal », mais même chez les apôtres du bien, y a des statues à déboulonner :
Sartre était un faux-cul, intellectuellement malhonnête, Voltaire qu’on nous a fait passer à l’école, pour la plus grande conscience qu’il y ait eu, pour l’être le plus tolérant, était aussi un type mesquin, ami des puissants, aimant l’argent et de plus, un antisémite virulent. Pour le dédouaner, on dit : tout le monde l’était à l’époque ; Oui, mais lui encore plus que les autres et pour un gus qui a écrit le traité de la tolérance et qui symbolise la lumière des lumières, ça la fout mal quand même.
comme dit Nick Tosches « on a trop tendance à oublier que nous sommes des putes et des esclaves »
En effet il y aurait matière à moult débats… J’avoue une passion pour Lovecraft, alors que je sais bien que c’était un raciste de m…
Oui, mais Cthulu.
Pour Sade, autant je comprends parfaitement les délires BDSM entre adultes consentants (et qu’il serait idiot « d’isoler » … du Sadisme, par définition), autant le coté « taillader une pauvre fille qui fait le trottoir » ca passe juste pas, mais c’est personnel, peut-être :)
Plus clairement, on a tous plus ou moins des penchants pour des auteurs ou artistes avec de grosses zones d’ombres : le tout est de les voir « en entier », le « monstre » et le génie, sans occulter l’un ou l’autre…
Voila. Pffft je suis désolé, n’étant pas de culture « classique » (littéraire), je m’exprime très mal… Je suis nettement plus calé en paleontologie, astronomie et « mélomanie » – ce qui n’est pas une tare, mais ca ne facilite pas les échanges : -/
En litterature, ma « force » est justement d’admettre mes (grosses) lacunes. Mais bon, ayant lu les définitif « 1984 », « Le meilleur des mondes » et « Ravage » à 12 ans, le reste a eu tendance à me sembler… un peu fade. Sans doute est-ce une erreur et il faut vraiment que je me remette aux bouquins :)
Les Chinois manifestent derechef aujourd’hui pour dénoncer les agressions dont ils sont victimes.
Par ailleurs, étant rappelé qu’Aubervilliers est une place mondiale du blanchiment d’argent du trafic de stupéfiants, une activité liant les barons marocains du trafic de drogue aux grossistes chinois d’Aubervilliers, on rappelle aussi que des Chinois sont nécessairement impliqués dans les attentats de Paris aux côtés des terroristes islamistes et du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, lequel se revendique régulièrement « islamigré » et a jadis lui-même versé dans le trafic de drogue entre l’Afghanistan et la France.
Aubervilliers : ce que les agresseurs de Chaolin Zhang ont dit à la police
EXCLUSIF. Les trois adolescents mis en cause dans l’agression mortelle d’un homme de 49 ans ont avoué les faits. Mais le mobile raciste n’a pas été retenu.
C’est une affaire qui embrase depuis trois semaines la communauté chinoise. Le 7 août dernier, Chaolin Zhang, un couturier de 49 ans, est agressé à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, par trois hommes qui voulaient voler le sac d’un de ses amis. Les coups pleuvent et Chaolin Zhang s’écroule au sol, avant de percuter violemment le bord du trottoir. Il décède cinq jours plus tard de ses blessures. Les agresseurs, eux, restent introuvables. Ils ne seront interpellés que fin août sur la base d’un renseignement anonyme et après visionnage des images de vidéosurveillance. Selon nos informations, S., 17 ans, Y., 15 ans, et M., 19 ans, militaire dans l’armée de terre jusqu’en juillet, ont tous avoué en garde à vue. Ils ont été placés en détention provisoire pour « vol en réunion avec violence ayant entraîné la mort ». En revanche, les magistrats ont choisi, pour le moment, de ne pas retenir la circonstance aggravante de racisme prévue à l’article 132-76 du Code pénal.
La commune d’Aubervilliers abrite la première plateforme d’import-export de textile d’Europe. Près de 10 000 personnes d’origine chinoise y travaillent. Les transactions en cash y sont extrêmement courantes et les travailleurs asiatiques sont victimes de préjugés, selon lesquels ils seraient en permanence détenteurs de liquide. Aussi, les délinquants les considèrent-ils comme des cibles faciles. Depuis le début de l’année 2016, 105 plaintes ont ainsi été déposées pour vol avec violence à l’encontre d’un membre de la communauté chinoise. Dans un contexte de crispation identitaire très fort, et après une polémique de plusieurs semaines sur le burkini et l’islam, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a immédiatement annoncé que les effectifs de police à Aubervilliers seraient « renforcés ».
Aubervilliers, place mondiale du blanchiment de l’argent de la drogue
Le Sirasco (Service d’information, de renseignement et d’analyse sur la criminalité organisée de la police nationale) considère Aubervilliers comme une place mondiale du blanchiment d’argent du trafic de stupéfiants. Un réseau démantelé en 2015, et impudemment surnommé « Fièvre jaune » par les policiers, avait mis en lumière une étroite collaboration entre les barons marocains du trafic de drogue et les grossistes chinois d’Aubervilliers. Les policiers s’étaient aperçus que des commerçants récupéraient d’énormes liquidités des trafiquants de drogue, et grâce à des fausses factures, multipliaient les virements vers la Chine. Les policiers soupçonnaient ensuite ces « banquiers noirs chinois » de réinvestir l’argent dans le sud de l’Espagne ou au Maroc, les fiefs des trafiquants de drogue.
Cette nouvelle porosité entre les différents milieux criminels a notamment poussé le ministère de l’Économie, en septembre 2015, à interdire le paiement en espèces au-delà de 1 000 euros. Reste que la communauté chinoise souffre de ces amalgames. 2 000 personnes d’origine chinoise se sont rassemblées le 21 août à Aubervilliers et une nouvelle manifestation est prévue dimanche entre les places de la République et de la Nation. Selon nos informations, Chaolin Zhang n’avait, au moment de son agression, qu’un paquet de bonbons et des cigarettes sur lui. Et en aucun cas de l’argent liquide.
Des petites frappes
Retenus en garde à vue les 29 et 30 août dernier, Y. et S., les deux mineurs, ont rejeté la faute sur M., leur aîné, affirmant qu’il les avait convaincus de passer à l’action, et que c’était lui qui avait porté les coups. Ce dernier conteste fermement et renvoie ses camarades à leurs responsabilités. « Quand nous avons appris que le Chinois était mort, S. et moi avons vraiment pris peur et paniqué et nous avons voulu casser la caméra (qui avait filmé leur fuite, NDLR) », a confié Y. Les deux adolescents affirment ne pas avoir prémédité leur geste : « On s’est dit : y a une sacoche, y a une sacoche ! (…). Direct, nous avons décidé de prendre cette sacoche sans même nous concerter », ont-ils affirmé.
Aucun antécédent de racisme n’a été observé par les forces de l’ordre. « Y. et moi avons pour habitude de voler des femmes et non des hommes parce que c’est plus simple et moins risqué pour nous, a soutenu S. en garde à vue. Comme Y. et moi ne voulions pas le faire, M. a commencé à nous chauffer et nous chambrer. Il nous disait : arrêtez de faire les tapettes ! » Des déclarations qui contribuent à façonner le profil de « petites frappes » retenu par les enquêteurs. « J’ai vu à la télé comme quoi il y avait des Chinois qui s’étaient fait agresser et que l’un d’entre eux était dans le coma », poursuit l’un des adolescents. « J’ai pris peur, je n’arrivais plus à dormir », confie son acolyte.
Une dernière question, posée en garde à vue au jeune S., révèle en revanche à quel point les préjugés culturels sont tenaces dans les cités.
- « Pourquoi viser ces personnes en particulier ? demande l’enquêteur.
- Il (M., NDLR) croyait qu’ils avaient de l’argent sur eux, répond S.
- Pourquoi M. pensait-il que ces personnes avaient de l’argent sur eux ?
- Parce que les personnes d’origine asiatique ont plus d’argent.
- C’est ce que vous en déduisez ou c’est M. qui vous en a parlé ?
- On entend souvent dire que les Chinois ont beaucoup d’argent. »
Aubervilliers : trois suspects arrêtés après le meurtre du couturier chinois
Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) Nathalie Revenu|30 août 2016, 7h00 | MAJ : 30 août 2016, 7h06|10
Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 21 août. Après le meurtre de Chaolin Zhang (à g.), roué de coups, 2 000 à 3 000 personnes ont manifesté pour dénoncer les agressions dont la communauté asiatique est victime.(LP/Aurélie Lebelle.)
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Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) Nathalie Revenu
Soupçonnés d’avoir tué le couturier chinois, trois jeunes de 15 à 19 ans ont été interpellés grâce à la vidéosurveillance.
La mort de Chaolin a provoqué un profond émoi dans la communauté chinoise d’Aubervilliers. Solidement implantée sur la commune depuis le milieu des années 1990, elle compte plus de 1 600 grossistes en textile, ce qui fait de ces professionnels les responsables de l’une des plus grandes plates-formes d’import-export d’Europe. A tel point que la communauté est surnommée le « Sentier chinois ».
Les Asiatiques pris pour cibles depuis une dizaine de mois
Le décès de ce modeste couturier, père de deux enfants, est venu s’ajouter à la longue série d’agressions qui cible depuis une dizaine de mois les Asiatiques de cette ville. Jusqu’à présent, 105 plaintes ont été enregistrées au commissariat local. Un chiffre colossal qui ne reflète cependant pas l’étendue du phénomène, plus profond : « Beaucoup ne déposent pas plainte », souligne un avocat qui défend une trentaine de victimes d’origine asiatique. Barrière de la langue, situation irrégulière, autant de raisons qui n’incitent pas les victimes à franchir la porte d’un commissariat.
Face à ce fléau et après l’agression de Chaolin, les représentants de la communauté sont sortis de leur discrétion légendaire en mobilisant tous azimuts. Point d’orgue de cette exaspération : la manifestation du 21 août, qui a rassemblé entre 2 000 à 3 000 personnes à Aubervilliers. Dans la semaine qui a suivi, la famille de la victime était reçue par Bernard Cazeneuve. Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il se rendra début septembre à Aubervilliers. « Il nous a dit qu’il mettait tout en œuvre pour retrouver les coupables », ajoute une élue. Sous la pression conjuguée des associations et des élus locaux, le dossier est devenu prioritaire. « L’enquête a été menée avec diligence et moyens », déclare le parquet de Bobigny. La sûreté départementale, chargée de l’enquête, a affecté un groupe de sept personnes sur l’affaire. Des résultats encore insuffisants pour certains : « Cela fait presque un mois que les faits se sont déroulés. On attend avec impatience son épilogue et que la justice passe vite », assène Ling Lenzi, conseillère municipale (LR) à Aubervilliers. Les images vidéo qui ont conduit au coup de filet de ce lundi n’ont pu être exploitées que vendredi dernier.
Des maires du 93 réclament plus de policiers
Les élus de Seine-Saint-Denis font front pour réclamer des effectifs de police. Hier, à la mairie d’Aubervilliers, sur fond de recrudescence des agressions envers la communauté chinoise, les maires d’Aubervilliers, La Courneuve, Stains, Pantin, Saint-Denis et la députée (PS) Elisabeth Guigou ont tapé du poing sur la table. Meriem Derkaoui, maire (PCF), concernée au premier chef, a dénoncé « le ciblage raciste » des violences. Puis elle a plaidé l’argument économique : « L’Etat doit assurer la sécurité de la première plate-forme d’import-export d’Europe. »
La sécurité, selon l’élue, n’est pas seulement défaillante dans ce poumon commercial. « Il existe des rues où les habitants n’ont jamais vu le moindre policier. Il n’est pas normal que la République soit absente de certains quartiers. » Notamment dans le quartier Villette-Quatre-Chemins, où se déroulent les agressions de Chinois. Selon elle, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, « a pris l’engagement d’augmenter significativement les effectifs de police ». A la tête d’une ville de 82 500 habitants, Meriem Derkaoui souhaiterait « passer de 150 à 300 fonctionnaires ». Gilles Poux, maire (PCF) de La Courneuve, où des agressions contre des Asiatiques sont aussi commises, réclame « une égalité républicaine dans nos territoires. A la rentrée, nous avons douze policiers en moins ». Elisabeth Guigou a annoncé « un plan de sécurité renforcé pour les Quatre-Chemins, une dizaine de policiers supplémentaires et des caméras supplémentaires cofinancées par l’Etat ».
VIDEO (le 22 août). Aubervilliers : mabifestation de Chinois contre la violence
Le 7 août dernier, trois jeunes, originaires de la commune, âgés de 15, 16 et 19 ans, avaient agressé mortellement ce père de deux enfants alors qu’il se promenait avec un ami dans une rue d’Aubervilliers. Les agresseurs les ont attaqués par surprise, en les abordant par-derrière.
L’un d’eux, adepte des arts martiaux, a décoché un violent coup de pied à Chaolin au niveau du larynx, le faisant chuter lourdement au sol. Ensuite, ses complices ont arraché la sacoche de son ami et sont repartis en courant. Comme ils agissaient à visage découvert, ils ont été identifiés sans trop de difficultés par une caméra de surveillance qui n’a filmé que la fuite du trio. L’enquête a démontré que c’est l’assaillant de 19 ans qui a porté le coup de pied fouetté à Chaolin. L’autopsie a relevé une trace très nette au niveau du cou. « Le coup n’était pas mortel mais il a fait chuter au sol la victime, qui a heurté le bitume. »
Un paquet de friandises et des cigarettes comme butin
En garde à vue, l’intéressé n’a pas nié les faits. « Mais les participants ont minimisé la violence de l’agression, ne reconnaissant qu’un seul coup asséné. » Une version mise à mal par l’examen médico-légal. Il a révélé « des polytraumatismes au crâne et plusieurs hémorragies cérébrales, indique une autre source. Des constatations peu compatibles avec un coup unique ». En clair, le malheureux a certainement été roué de coups.
Chaolin est décédé le 12 août après cinq jours de coma. Keshou, l’autre victime, s’en est sorti avec des contusions et un profond traumatisme. « Chaolin était l’un de ses meilleurs amis. Il est terrorisé à l’idée que l’on puisse s’en prendre à d’autres Asiatiques ou à ses proches », confie Me Vincent Fillola. Depuis le début de l’année, les vols visant la communauté sont en recrudescence : 105 plaintes ont été déposées à Aubervilliers par des Chinois. Prudent, l’avocat des parties civiles souligne : « Ces trois interpellations ne sont que le point de départ de l’enquête. » Le rôle et les intentions de chacun restent à préciser et la défense fera valoir ses arguments.
« C’est un crime crapuleux sous-tendu par un préjugé raciste, résume l’avocat. Ils pensaient qu’ils (NDLR : les victimes) avaient beaucoup d’argent sur eux. » En lieu et place de liasses de billets, il n’y avait qu’un paquet de friandises et des cigarettes dans la petite sacoche de Keshou.
Les trois suspects devaient être déférés en fin de journée devant un juge d’instruction de Bobigny. Une information judiciaire a été ouverte pour vol avec violence ayant entraîné la mort.
Aubervilliers : les trois agresseurs de Chaolin incarcérés
N.R.|31 août 2016, 21h32 | MAJ : 01 septembre 2016, 10h36|13
Aubervilliers. Les trois auteurs présumés de l’agression mortelle du ressortissant chinois ont été présentés devant un juge d’instruction ce mercredi. (LP/FL.)
N.R.Les trois jeunes soupçonnés de l’agression mortelle de Chaolin Zhang à Aubervilliers ont été incarcérés ce mercredi soir après avoir été présentés au juge d’instruction. Ils ont été mis en examen pour «vol avec violence ayant entraîné la mort». La circonstance aggravante du racisme n’a pas été retenue par le juge.
Les trois jeunes soupçonnés de la mort du couturier chinois avaient été déferrés mercredi matin à l’issue de leur garde à vue. Le parquet de Bobigny avait requis leur placement en détention. Ils sont passés aux aveux, tout en minimisant leur implication. « Aucun des trois n’avait fait l’objet d’une condamnation pénale », indique une source judiciaire.
Deux ne sont encore que des adolescents, âgés de 15 et 17 ans. Amateur pour l’un du FC Barcelone, de rap et aussi de films de Disney. Le plus âgé n’a que 19 ans. Seul le mineur de 17 ans a indiqué qu’il était toujours scolarisé. Ses deux autres complices ont mentionné qu’ils étaient « sans profession ».
Ces trois garçons ont été interpellés lundi matin à leur domicile à Aubervilliers, cité de la République et à Bobigny. Ils ont été confondus par les images d’une vidéo et des témoignages. Le 7 août dernier, ils ont agressé sauvagement Chaolin Zhang pour le voler. Ce ressortissant chinois de 49 ans se promenait avec un ami dans une rue d’Aubervilliers. D’un coup de pied asséné au niveau du cou, le plus âgé de la bande a envoyé Chaolin au sol. Le coup porté par cet adepte de boxe anglaise a été très violent. En chutant à terre et en se cognant la tête, la victime a sombré dans le coma. Chaolin est décédé le 12 août. Son ami a été blessé plus superficiellement.
En mémoire de la victime, une nouvelle marche sera organisée ce dimanche entre République et Bastille à Paris par la communauté asiatique bouleversée par la disparition de leur compatriote.
Aubervilliers, le 14 août. Hommage a Chaolin Zhang, mort dans une agression. (LP/F.L.)
Carole Sterlé
AUBERVILLIERS. Depuis l’agression du couturier de 49 ans, les enquêteurs ont remonté toutes les pistes jusqu’à tomber sur une vidéo où l’on voit trois adolescents se cacher…
Vingt-et-un jours pour mettre un nom et un visage sur les agresseurs de Chaolin Zhang, couturier de 49 ans, mortellement agressé à Aubervilliers, le 7 août. L’enquête de la sûreté territoriale a pris un tournant plus que décisif avec des vidéos, a priori inexploitables. Retour sur une enquête éclair.
Dimanche 7 août :une chute fatale
Vers 18 h 30, Chaolin Zhang tente de s’interposer lorsqu’un ami se fait agresser pour sa sacoche par un trio masculin. Le plus âgé des agresseurs lui assène un coup de pied fouetté à la gorge, si violent qu’il en a le larynx brisé. Mais c’est sa chute au sol qui sera fatale. Chaolin Zhang décédera après cinq jours de coma. Les agresseurs, qui pensaient sans doute avoir laissé leurs victimes commotionnées mais vivantes, découvrent au fil des jours et de la médiatisation de l’affaire que l’issue est tout autre. A tel point que leur entourage aurait été surpris du soudain intérêt de ces adolescents pour la presse et les informations télévisées.
Jeudi 11 août :la caméra dégradée
Les policiers de la sûreté territoriale sont à la recherche d’images de vidéosurveillance. Ils frappent en vain aux portes d’une dizaine d’entreprises. Jusqu’à ce patron qui se souvient qu’une de ses caméras a été vandalisée… quatre jours après l’agression. Une piste précieuse qu’ils s’empressent de suivre.
Mais la police devra encore déjouer la malchance puisque les vidéos de la fameuse caméra ne sont pas lisibles. Il faut confier les enregistrements aux experts de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) à Pontoise (Val-d’Oise). Ils se lancent dans un travail de fourmi : remettre plus d’une centaine d’heures d’images dans l’ordre chronologique.
Jeudi 25 août : les images reconstituées
L’agression n’y figure pas. Y apparaissent en revanche des jeunes gens qui semblent se cacher à un angle de rue. Puis, les mêmes s’enfuyant avec un sac. Pour les policiers, il s’agit du trio recherché. Mais conviction ne vaut pas preuve. Pas plus que cette rumeur locale selon laquelle l’un des jeunes du quartier République est surnommé « le Meurtrier ». Les policiers de la ville prêtent main-forte aux enquêteurs départementaux. Mais ce sont d’autres images, qui arrivent le 26 août, qui précipitent les interpellations. Elles mettent en évidence la fameuse dégradation de la caméra, le 11 août, et trois jeunes gens, visage découvert. Des noms sont mis sur ces visages. Le compte à rebours est lancé.
Lundi 29 août : arrestation à l’aube
Les trois adolescents sont surpris dans leur sommeil. On retrouve chez eux des bijoux semblables à ceux que portait un vandale du 11 août, ainsi qu’un short, et un tee-shirt remarqués sur les suspects le 7 août. En garde à vue, ils auraient admis qu’ils voulaient « juste piquer un sac », commente une source proche de l’affaire. Les trois jeunes, de 15 ans, 17 ans et 19 ans, sont originaires du quartier République. Les deux plus jeunes étaient scolarisés, dont un en bac professionnel. Celui de 15 ans était sous contrôle judiciaire depuis cet été, après l’agression d’un commerçant chinois.
Seine-Saint-Denis : les Asiatiques s’étaient fait justice
Bobigny (Seine-Saint-Denis) Nathalie Revenu|02 septembre 2016, 7h00 | MAJ : 02 septembre 2016, 7h34|47
Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 21 août. Dans cette ville, où a eu lieu l’agression mortelle du commerçant Chaolin Zhang, quelque 2 000 membres de la communauté asiatique ont manifesté pour protester contre les violences dont ils sont victimes.(LP/Aurélie Lebelle.)
Bobigny (Seine-Saint-Denis) Nathalie Revenu
Cible régulière d’agressions crapuleuses, notamment en Seine-Saint-Denis, les membres de la communauté asiatique sont exaspérés. A La Courneuve, ils avaient même sorti des couteaux…
Il ne se passe plus un jour sans que des Chinois soient la cible d’une nouvelle agression. Cent cinq plaintes ont été enregistrées rien qu’à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) — lieu de l’agression mortelle du commerçant Chaolin Zhang — depuis le début de l’année. Mais hier, devant le tribunal correctionnel de Bobigny, la communauté asiatique est passée du statut de victime à celui d’agresseur. Sept hommes d’origine chinoise comparaissaient pour des violences avec armes. Cette affaire, jusqu’ici passée sous silence, a été renvoyée au 1er juin 2017. Mais elle rend compte de l’exaspération et du désarroi de cette diaspora devenue une proie de choix pour les délinquants. Face à un phénomène qui ne connaît pas d’accalmie, certains ont voulu faire justice eux-mêmes.
Ils passent à tabac et poignardent leur agresseur
Le 29 avril dernier, vers 2 heures du matin, à La Courneuve, les sept prévenus, défendus par Me François Ormillien, avaient passé à tabac et lardé de coups de couteau un homme qui s’apprêtait à dépouiller l’un des leurs. L’agresseur agressé avait été sérieusement blessé de trois coups de couteau dans le dos et s’était vu prescrire quatorze jours d’ITT (interruption temporaire de travail). Cette nuit-là, il se trouvait à bord d’une camionnette, en compagnie de deux autres hommes, à l’arrêt dans un parking des 4000 à La Courneuve. Au même instant, une famille asiatique regagne son domicile. Le fils raccompagne ses parents à leur appartement. En descendant dans le parking, il remarque cette camionnette blanche et dévisage ses trois occupants. Inquiet, il prend la précaution d’alerter des amis sur l’application WeChat, le Twitter chinois. Dans ce climat d’agression à répétition, la communauté a pris l’habitude d’utiliser ce réseau social très réactif pour demander une escorte ou signaler un délit.
Une demi-douzaine de compatriotes répondent à l’appel. Alors que l’Asiatique pénètre à nouveau dans le parking, il croise la camionnette qui en sort. L’un de ses occupants bondit hors du véhicule. Mais il se retrouve nez à nez avec les renforts appelés à la rescousse. Ils l’empoignent et lui assènent plusieurs coups de couteau. Les deux autres comparses parviennent à s’échapper. Tout en tenant en respect leur victime, les Asiatiques vont appeler la police. Ils passeront quarante-huit heures en garde à vue. La plupart sont des commerçants de La Courneuve, pères de famille, tous inconnus de la justice. Le blessé, absent hier au tribunal, est originaire du Val-de-Marne.
Huit heures plus tard, à la barre du même tribunal, un dossier plus classique est venu à l’audience. Une jeune femme de 25 ans est tombée entre les mains de trois hommes sur un parking de Bobigny. Dans le box, trois prévenus de 22 et 23 ans. Ils demandent le renvoi de leur affaire, « à cause de la pression médiatique », glisse leur avocat. En effet, lundi, les trois auteurs de l’agression mortelle du commerçant Chaolin Zhang à Aubervilliers ont été incarcérés. Hier, deux des prévenus savaient qu’ils risquaient gros. Ils sont déjà incarcérés pour deux autres agressions visant des Asiatiques, commises en avril et en juin. De ce fait, le parquet leur a précisé qu’il retiendra une circonstance aggravante : le caractère raciste de l’agression.
On assistait dimanche à la troisième des manifestations en réaction à la mort le 7 aout, de Zhang Chaolin, 49 ans, d’origine chinoise, des suites d’une agression à caractère raciste.
Exigeant plus de protection, des Chinois de France victimes de nouvelles agressions Si les deux premières étaient silencieuses et plus de l’ordre de l’hommage, celle de ce weekend end voulait dire une colère, et lancer un cri d’alerte sur la situation plus générale de l’insécurité pour la communauté chinoise en France.
« Liberté, Egalité, Fraternité, et la Sécurité pour tous », pouvait-on lire sur les banderoles portées par près de 2000 personnes dans les rues d’Aubervilliers…
Et en Chine qu’en pense-t-on?
Nos collègues de Sputnik Chine ont eu l’occasion de poser la question au porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, et Lu Kang a tenu à leur faire part de l’importance accordée à la situation en France:
« Nous avons prêté une grande attention à cet incident. Le gouvernement chinois accorde beaucoup d’importance à la sécurité et au respect des droits des citoyens chinois à l’étranger. Nous suivons avec attention la mesure dans laquelle sont garantis dans tels ou tels Etats les intérêts légitimes des expatriés chinois et des Chinois ethniques. Nous sommes attentifs à de tels incidents. Les expatriés chinois et les Chinois ethniques doivent exiger du gouvernement français, et en particulier des forces de l’ordre, qu’ils établissent au plus vite les conditions ayant pu conduire à l’incident et punissent le ou les criminels. A notre avis, c’est un appel équitable et bien-fondé ».
Et le gouvernement n’est pas le seul à réagir à la mort de Zhang Chaolin, ou plus généralement au climat d’insécurité en question…
Sur le réseau social chinois Weibo, souvent appelé le « Twitter chinois », on pouvait lire toutes sortes de réactions au post du China Daily dont voici quelques exemples:
« C’est la discrimination des chinois » pour l’utilisateur 丑八怪的初见.
D’autres comme 琰啊琰啊琰 font part de leur affliction.
Certains n’hésitent pas à utiliser des termes fort, à l’instar de我我我老爸姓莫qui parle d’une société française en plein plongeon « dans le chaos »…
D’autres s’étonnent que les français réputés « gentlemen » et « romantiques » aient de tels comportements, comme 1234我们都是木头人 par exemple qui ajoute que « Cependant, il y a toujours une brebis galeuse dans un troupeau »…
Et pour Mela-s, il devient étrange d’entendre le désir de beaucoup de partir vivre en Europe…
D’autres comme 土豆子_阿斗 tentent d’approcher la question avec philosophie: on n’échappe pas à sa « condition » de chinois, il faut donc faire en sorte de mériter le respect qui semble manquer pour l’instant en construisant un état fort.
Et la presse alors?
Le journal The Global Times, réputé proche du parti communiste chinois, expliquait dans sa dernière édition que l’ambassade de Chine en France aurait fait état de sa préoccupation à la police de Paris, qui aurait promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour identifier, et arrêter, les responsables de la mort de Zhang Chaolin, 49 ans. Victime d’une agression à caractère raciste, en 2016, à côté de Paris…
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L’information est confirmée par un ancien responsable de la DGSE qui par ailleurs « reconnaît que les services français ont commencé à faire du piratage informatique dès 1992″.
Dès 1992… Ouah… Arrêtez, je vais mourir de rire. L’informatique n’a pas commencé en 1992.
Par contre, cette année-là, ce fut la consternation chez les ingénieurs IBM chargés de raccorder leurs fils à ceux de chez Bull sur un très gros projet français après qu’ils se fussent aperçus que tous les ordinateurs de cette marque étaient reliés entre eux via la télémaintenance effectuée chez le constructeur sans que personne n’ait jamais songé à sécuriser quoi que ce soit…
Première conséquence : le constructeur français a doté ses systèmes des moyens nécessaires pour y repérer des intrusions à défaut de pouvoir les empêcher.
Seconde conséquence : un certain nombre de SSII françaises ont mis la clé sous la porte faute de pouvoir continuer leurs activités très lucratives de piratage des systèmes informatiques d’organisations équipées en machines Bull, dont la totalité des administrations françaises…
Le piratage de l’Elysée en 2012 venait bien des Etats-unis
Par Lefigaro.fr avec Reuters
Mis à jour le 03/09/2016 à 14:48
Publié le 03/09/2016 à 13:42
Les Etats-Unis sont bien à l’origine d’une attaque informatique contre l’Elysée au printemps 2012, a déclaré un ancien responsable des services secrets français.
Dans une conférence donnée en juin devant les élèves de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, dont LeMonde.fr diffuse un enregistrement samedi, Bernard Barbier reconnaît également la responsabilité de la France derrière une autre attaque informatique détectée par les services canadiens en 2009. Cet ancien chef de la direction technique de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) raconte qu’il a reçu un appel à l’aide du responsable de la sécurité informatique de l’Elysée en mai 2012, entre les deux tours de la présidentielle, à la suite d’un piratage d’ordinateurs de collaborateurs du chef de l’Etat, alors Nicolas Sarkozy.
« On a vu qu’il y avait un ‘malware’ (logiciel malveillant) qui avait une signature identique à celui que nous avions identifié lors d’une attaque contre la Communauté européenne en 2010. Il n’y avait que les Américains et les Russes qui avaient pu faire cette première opération », a-t-il dit. »En 2012, nous avions davantage de moyens et de puissance techniques pour travailler sur les métadonnées. J’en suis venu à la conclusion que cela ne pouvait être que les Etats-Unis », ajoute-t-il en précisant que le logiciel en question avait été infiltré lors de connexions sur Facebook.
Bernard Barbier indique qu’il a reçu par la suite l’ordre de François Hollande se rendre aux Etats-Unis pour protester contre cette opération auprès de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine. »Ce fut le 12 avril 2013 et ce fut vraiment un grand moment de ma carrière professionnelle (…) A la fin de la réunion, Keith Alexander (NDLR: directeur de la NSA de 2005 à 2014), n’était pas content. Alors que nous étions dans le bus, il me dit qu’il est déçu car il pensait que jamais on ne les détecterait. Et il ajoute : ‘Vous êtes quand même bons.’ »
L’ancien responsable de la DGSE reconnaît que les services français ont commencé à faire du piratage informatique dès 1992 et qu’ils sont responsables d’une vaste opération lancée en 2009, comme le soupçonnait le Canada dans une note dévoilée en 2013 par le lanceur d’alerte américain Edward Snowden. Les cibles étaient alors des institutions iraniennes liées au programme nucléaire de la République islamique mais aussi plusieurs pays, dont le Canada, et des objectifs en France. »Les Canadiens ont fait du ‘reverse’ sur un malware qu’ils avaient détecté. Ils ont retrouvé le programmeur qui avait surnommé son malware ‘Babar’ et avait signé ‘Titi’. Ils en ont conclu qu’il était français. Et effectivement, c’était un Français », dit-il.
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
Autist ^
Alors que celle de la femme, on la constate en rigolant…
..
Misprint
Je répondais simplement au tableau que vous dressez de la frustration sexuelle des hommes, pornographie, putes, exploitation, masturbation…
Relisez-vous… ; -)
Autist ^
Les femmes aussi consomment de la pornographie, et faut les voir se la jouer pompette en soirée en espérant qu’on les traitera comme des putes histoires de ne pas passer une soirée de plusse avec une courgette…
..
Moi, je suis une homme qui parle de la frustration sexuelle des hommes, vous vous êtes une femme qui essaie encore pathétiquement de faire genre que les femmes ne subissent pas de misère sexuelle et qu’elles sont équilibrées, du coup vous relire n’a aucun intérêt.
..
Les femmes comme la femme dutroux ou les mémés qui ramassent des minets sur la plage, ça en dit long sur « la femme », aussi long que ce tu as vu sur « l’homme ».