De nouveaux suspects ont été arrêtés hier à Carcassonne, dont les militaires, qui étaient visés par le djihadiste interpellé lundi 13 juin 2016 alors qu’il voulait passer à l’acte, ont également été frappés par deux suicides les 17 avril et 24 juin 2016.
Terrorisme
Des enquêteurs de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), appuyés par des policiers du Raid ont arrêté, hier, peu après 9 heures, un couple dans le quartier résidentiel de Montredon, à l’ouest de Carcassonne. Dans le même temps, les policiers «frappaient» à Perpignan, où un homme a également été interpellé. Les trois personnes ont ensuite été conduites à Perpignan où elles ont été placées en garde à vue.
Une enquête sur une filière jihadiste
À Paris, le parquet antiterroriste a indiqué que les policiers ont agi sur commission rogatoire dans le cadre d’une information judiciaire ouverte depuis plusieurs mois.
Cette enquête porterait sur ces filières françaises qui aident et facilitent le départ des apprentis dijhadistes vers la Syrie, notamment. «En aucun cas, cette opération n’était en lien avec l’intention de ces personnes de commettre des attentats sur le sol français», a assuré le parquet parisien. Contrairement à l’opération menée il y a quinze jours par la DGSI (lire encadré) en gare de Carcassonne.
Le couple serait originaire de la Côte d’Azur
Établi dans le chef-lieu de l’Aude depuis seulement quelques semaines, indique une autre source judiciaire, le couple n’aurait jamais été «repéré» par les services de renseignements locaux, mais il était toujours dans les radars de l’antiterrorisme, qui ont donc décidé de passer à l’action hier matin.
Selon une information, le couple serait orginaire de la Côte d’Azur et ne s’était installé dans le quartier de Montredon que depuis quelques jours. Il serait arrivé le week-end dernier. «Probablement était-il en transit» suggère une source proche de l’enquête. Dans ce secteur résidentiel, très étendu personne n’a rien vu, ni entendu. L’arrestation, qui s’est déroulée en douceur, est passée totalement inaperçue des habitants.
Pour l’heure, on ignore les identités et le profil des trois suspects arrêtés à Carcassonne et à Perpignan, mais plusieurs indices laissent à penser qu’ils étaient probablement surveillés par les services de la sécurité intérieure qui luttent contre le terrorisme. Hier, les enquêteurs se sont refusés à tout commentaire.
Des Audois volontaires au départ vers la Syrie
En janvier 2015, peu après l’attentat commis au sein de la rédaction de Charlie Hebdo, Louis Le Franc, le préfet de l’Aude à l’époque, avait indiqué que «quinze Audois avaient été identifiés comme volontaires au départ vers la Syrie». Ces jeunes, âgés de 15 à 25 ans, «dont des jeunes filles», avait également indiqué le représentant de l’État, s’étaient radicalisés «en trois ou quatre mois».
Dans le cadre de cette enquête, les trois suspects peuvent demeurer jusqu’à 96 heures en garde à vue. Placés en garde à vue, ils pourraient être transférés à Paris pour être interrogés par les juges du parquet antiterroriste.
Un apprenti jihadiste voulait s’en prendre à des touristes
Il y a deux semaines, un homme de 22 ans, Jossuam, a été interpellé à la gare de Carcassonne par des hommes de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Surveillé depuis plusieurs mois, le suspect, originaire de Lunel était armé lors de son arrestation d’un couteau et d’une petite masse. Converti à l’islam avant de se radicaliser à partir de 2014, l’homme aurait voulu s’en prendre à des touristes russes et américains. Après les attentats de novembre dernier, à Paris, l’homme, fiché S pour sûreté de l’État, avait été assigné à résidence pendant trois mois.
Lors de sa garde à vue, celui-ci aurait indiqué aux enquêteurs avoir été contacté par un émir français basé en Syrie qui lui aurait demandé de passer à l’acte pendant le ramadan.
Lors de sa venue à Carcassonne, le jeune homme avait commencé à faire un repérage avant, éventuellement, de passer à l’acte. Dans nos colonnes, son avocat avait expliqué que son client était «un homme désœuvré sur plusieurs plans (familial, social, professionnel), trouvant sur les réseaux sociaux une seconde famille». Toujours selon l’avocat, il «se serait radicalisé dans cette situation d’isolement, vivant sans lien social».
Dans le village de Lisle-sur-Tarn, où il était assigné à résidence, son arrestation avait surpris. Une habitante expliquait être tombée des nues lorsqu’elle avait appris que Jossuam projetait de commettre un attentat contre des touristes étrangers, à Carcassonne. Elle connaissait la conversion de ce jeune à l’islam. Il ne s’en cachait pas depuis 2 ans. Mais à Lisle-sur-Tarn, il parlait rarement de religion… sauf cette fois où elle avait abordé la question du voile. «Il m’a dit : stop. On arrête ou je vais me mettre en colère. J’ai dit OK. La discussion s’est arrêtée là.»
Actuellement, le suspect est toujours emprisonné.
B.H
http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/17/2367451-un-attentat-terroriste-dejoue-a-carcassonne.html
Terrorisme – Sécurité
Un Tarnais de 22 ans, proche du Front al-Nosra, groupe affilié à al-Qaïda, a été arrêté à Carcassonne, lundi, alors qu’il préparait un attentat terroriste contre des touristes et les forces de l’ordre.
Les policiers de la sécurité intérieure (DGSI) ont sans doute évité une nouvelle attaque terroriste sur le territoire national. Car c’est un scénario quasi identique au double assassinat d’un couple de policiers à Magnanville, en région parisienne, qui allait visiblement se produire, à Carcassonne où des touristes américains et anglais étaient visés. Lundi soir, vers 21 heures, un homme de 22 ans, récemment radicalisé et surveillé par les enquêteurs toulousains, en raison d’une fiche S pour son appartenance à l’islam radical, est interpellé en gare de Carcassonne. Le même jour que l’horrible attentat perpétré contre le couple de policiers. Arrêté par les enquêteurs du renseignement intérieur de Paris et Marseille, ce suspect au profil très inquiétant est en possession d’un marteau et d’un couteau de poche, type Opinel. Il est placé en garde à vue dans les locaux de la police toulousaine. Une enquête est ouverte, lundi, par le parquet antiterroriste de Paris pour, «association de malfaiteurs en vue de la préparation d’acte terroriste.» Son état mental pouvait laisser entrevoir la présence de troubles psychologiques. Mais selon les conclusions d’une première expertise psychiatrique, il serait accessible à une sanction pénale. Hier, cet homme a été transféré à Paris, devant un juge antiterroriste. Domicilié à L’Isle-, sur-Tarn (81), où il était assigné à résidence et originaire de Lunel (Hérault), ce suspect, converti à la religion musulmane et très vite radicalisé en 2014, via internet et les forums de discussion, «voulait mourir en martyr», indique son avocat toulousain, Me Jocelyn Momasso Momasso. Les enquêteurs ont retrouvé à son domicile un fusil et une machette. Les policiers de la DGSI ont saisi ses outils informatiques pour les éplucher. Ce suspect aurait reconnu des projets d’attaque, non seulement sur des touristes étrangers, en réponse aux frappes américaines sur la Syrie, mais il a également évoqué son intention de vouloir frapper des policiers et des militaires après être entré en relation avec un émir. Un projet terroriste fomenté depuis son écran, comme des dizaines de radicalisés isolés et «jihadiste du clavier», agissant pour le compte des réseaux criminels basés en Syrie et appartenant à la caste de ces terroristes «low cost», candidats au sacrifice final. Cet homme se revendique proche du Front al-Nosra, un groupuscule affilié à al-Qaïda. Et depuis les appels lancés par leurs chefs religieux incitant leurs nervis à «frapper policiers et militaires durant la période du ramadan», ces radicalisés de l’ombre sont prêts à tous les sacrifices. «Cette arrestation démontre l’efficacité des services du renseignement et leur détermination à mettre à mal tous les réseaux terroristes sur le territoire national», commente pour le syndicat des cadres de la sécurité intérieure, Christophe Miette. Rapidement embrigadé via des vidéos propagandistes, «l’apprenti terroriste» aurait voulu se rendre en Syrie pour «vivre librement sa religion». Isolé socialement, sans emploi, il vivotait dans plusieurs foyers d’accueil de la région toulousaine.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/17/2367449-lunel-une-terre-fertile-pour-le-jihad.html
Terrorisme
Lunel, commune rurale de 25 000 habitants, à mi-chemin entre Nîmes et Montpellier, et… «capitale» du jeune français en partance pour le jihad. c’est là d’où est originaire ce jeune arrêté à Carcassonne.
Pas moins d’une dizaine de combattants sont, en effet, partis pour la Syrie depuis cette bourgade de l’Hérault frappée par un taux de chômage des jeunes record (il est de 20 % pour les 18-25 ans.). Une «filière» d’adolescents embrigadés à la mosquée par des imams, le plus souvent illettrés comme l’ont déploré plusieurs membres du Conseil Français du Culte Musulman, et coincés entre un Intermarché et un préfabriqué abritant un fripier et un magasin d’articles d’équitation.
Ici, comme dans le Gard voisin, des dizaines de milliers de harkis, ces Algériens ayant pactisé avec les Français lors de la guerre d’Algérie, ont trouvé refuge mais non sans subir pendant des décennies un cortège d’humiliations de la part de certains «autochtones».
À Lunel, les ratonnades et les graffitis «Mort aux Arabes» devinrent si inquiétants, au début des années 1980, qu’une poignée d’associations y lancèrent, dans l’espoir de bâtir un pont de compréhension mutuelle, les Semaines du cinéma méditerranéen «pour tenter de rassembler, de se retrouver autour d’un espace commun, la Méditerranée», explique Jacques Choukroun, Pied-Noir rapatrié d’Algérie, qui en fut un des fondateurs.
«Lunel a un peu été, à sa manière, une fabrique de la haine, déplore ce dernier. D’un côté, le Front national s’est imposé en force et de l’autre les Maghrébins d’origines se sont refermés sur eux-mêmes».
Une intégration en panne. Des communautés disloquées qui s’ignorent et se jalousent. Un islam «d’appartements», radicalisé à force de clichés réducteurs et de mensonges propagés sur Internet. Voilà le terreau sur lequel ont poussé ces jeunes partis en Syrie.
Le refus, en 2014, du président de l’Union des musulmans de Lunel de condamner ces départs, comme le lui demandaient de nombreux élus et autorités religieuses et administratives du pays, n’a fait que conforter ces jeunes, en quête d’identité, de la pertinence de leur choix.
Au moins six gamins de Lunel sont morts là-bas. Quelques-uns, comprenant sur place qu’ils avaient été floués, ont eu la chance de revenir. Ils croupissent aujourd’hui en prison. Il n’y a pas que des jeunes de souche musulmane qui ont fait leur hijra (émigrer dans un pays musulman)
Raphaël, 23 ans, brillant étudiant en cinquième année de l’Epitech, une école d’informatique de Montpellier, beau gosse, sportif, musicien dans un groupe de rock pendant ses loisirs, l’a faite, lui aussi. Ce garçon, qui menait des actions humanitaires et s’était converti à l’islam l’année de l’obtention de son baccalauréat est mort, lui aussi en 2015.
Guillaume Atchouel
Carcassonne : ce que l’on sait de l’homme arrêté qui préparait un attentat
ÉCLAIRAGE – Un homme de 22 ans, fiché S, a été interpellé dans l’Aude le 13 juin. Il projetait d’abattre des touristes et des membres des forces de l’ordre.
Après la tuerie contre deux policiers à Magnanville (Yvelines) perpétrée par Larossi Abballa et revendiquée par Daesh, un attentat a-t-il été déjoué par les enquêteurs de la DGSI ? Un homme de 22 ans soupçonné de vouloir commettre un acte terroriste a été interpellé en possession d’une machette et un couteau lundi 13 juin à la gare de Carcassonne, dans l’Aude. D’abord placé en garde à vue à Toulouse pour « association de malfaiteurs en vue de préparer un acte terroriste », il a été transféré au siège de la DGSI à Levallois-Perret jeudi 16 juin. Comme le veut la procédure dans le cadre d’une affaire terroriste, sa garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.
Selon Le Monde, le même jour que son arrestation, le parquet antiterroriste de Paris avait ouvert une enquête pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle, « sur la base de renseignements et compte tenu de la crainte d’un passage à l’acte imminent », indique une source judiciaire.
Fiché S, assigné à résidence et diagnostiqué schizophrène
Originaire de Lunel (Hérault), qu’il a quittée à l’âge de 18 ans, ce jeune converti à l’islam depuis 2014 était fiché S par les services de renseignement, comme le rapporte La Dépêche. Il était également assigné en résidence dans le Gers en raison de l’état d’urgence. Domicilié à L’Isle-Jourdain (Gers), il a reconnu lors de son interrogatoire préparer une attaque contre des touristes américains et anglais et notamment des bus, puis avoué projeter un attentat contre les forces de l’ordre, policiers et militaires.
Le suspect, au casier judiciaire vierge, pourrait être déferré devant le parquet antiterroriste de Paris une fois sa garde à vue terminée. D’après les informations d’Europe 1, « cet individu qui se réclame des thèses djihadistes est par ailleurs diagnostiqué schizophrène, et a déjà séjourné dans un centre d’accueil, dans le Tarn. Pour l’instant, il est toutefois considéré comme apte à être entendu. » Dans le quotidien Le Monde, Me Jocelyn Momasso Momasso, son avocat, ajoute que « c’est un jeune homme fragile qui ne travaillait pas ».
« Venger les souffrances de ses frères bombardés en Irak et en Syrie »
Pour qualifier son client, l’avocat du suspect emploie le mot »désœuvré ». Il le serait même sur plusieurs plans : familial, social, professionnel. « Il a trouvé via les réseaux sociaux une sorte de famille. » Dans une interview accordée à nos confrères de La Dépêche, l’avocat donne des bribes de ce qui pourrait ressembler à des revendications. »Mon client voulait mourir en martyr. En accomplissant les actes pour lesquels il a été interpellé, il a la sensation de venger les souffrances de ses frères continuellement bombardés en Irak et en Syrie par la coalition internationale et plus précisément par les Russes et les Américains. Même si le mode opératoire peut rappeler le drame de Mantes-la-Jolie (Magnanville, ndlr), le gardé à vue avait plutôt des revendications liées à la politique internationale ainsi qu’aux conflits syrien et irakien. »
D’après Le Monde, le suspect »avait notamment été convoqué pour un entretien administratif à la DGSI en 2015, au cours duquel il avait admis des sympathies pour le « califat » fondé par Daesh ».
Une radicalisation sur Internet
Toujours selon son avocat, »il regardait des vidéos de décapitation et en rêvait la nuit ». Internet, Facebook et notamment Telegram, messagerie prisée par les jihadistes de l’État islamique… Dans l’impossibilité financière de se rendre en Syrie, le terroriste en puissance avait annoncé sur les réseaux sociaux qu’il passerait prochainement à l’acte après, selon Le Monde, avoir obtenu « l’aval d’un émir français basé en Syrie ». C’est la raison pour laquelle son interpellation a été déclenchée le 13 juin.
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Carcassonne : le jeune radicalisé soupçonné de vouloir attaquer des touristes écroué
Décrit comme fragile psychologiquement, il avait été arrêté lundi soir en gare de Carcassonne, soupçonné d’avoir voulu commettre «une action violente» imminente contre des touristes américains et russes.
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Le jeune homme radicalisé arrêté lundi à Carcassonne, soupçonné de préparer une attaque contre des touristes étrangers, a été mis en examen vendredi par un juge d’instruction antiterroriste et placé en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire. Décrit comme fragile psychologiquement, il avait été arrêté lundi soir en gare de Carcassonne, dans l’Aude, soupçonné d’avoir voulu commettre «une action violente» imminente contre des touristes américains et russes, selon la source judiciaire. Lors de son interpellation, les policiers avaient retrouvé sur lui un «couteau et une petite masse».
Après quatre jours de garde à vue, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, a précisé la source.L’enquête judiciaire initiée dans l’urgence lundi matin par le parquet de Paris avait été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Converti à l’islam, le jeune homme, fiché pour radicalisation, était suivi par les services antiterroristes depuis des mois et avait été assigné à résidence après les attentats parisiens de novembre, a précisé la source judiciaire. Domicilié dans le Tarn, il est présenté comme étant en rupture sociale, radicalisé sur internet.
Fasciné par les vidéos de l’Etat islamique
Au cours de sa garde à vue, il a dit aux enquêteurs qu’«il avait passé beaucoup de temps à regarder des vidéos du groupe État islamique et des sites jihadistes et s’est dit fasciné», a rapporté la source. Selon ses déclarations, le jeune homme envisageait de «se rendre en Syrie», mais faute d’«avoir pu financer son départ», il avait alors opté pour «un plan alternatif», décidant de «passer à l’acte» sur le sol français, «au nom du jihad armé».
Selon son avocat Jocelyn Momasso Momasso, qui l’a assisté au début de sa garde à vue, «il a expliqué que ses motivations étaient essentiellement liées à la politique internationale», et qu’il voulait «venger les frères» victimes selon lui des frappes de la coalition internationale en Syrie.
Son arrestation a eu lieu le jour où Larossi Abballa a tué à coups de couteaux un commandant de police adjoint du commissariat des Mureaux, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, devant son domicile à Magnanville (Yvelines).
Paris : un militaire du 3e RPIMa engagé dans l’opération Sentinelle se suicide aux Galeries Lafayette
Le 24 juin à 21h27 | Mis à jour le 24 juin
Un soldat du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine (3e RPIMa) s’est suicidé ce vendredi à Paris. Le militaire, un caporal âgé de 26 ans, se serait donné la mort au 2e sous-sol des Galeries Lafayette, alors qu’il était en mission dans le cadre de l’opération Sentinelle.
Depuis la mise en place de l’opération, le régiment carcassonnais a déployé à de multiples reprises des compagnies à Paris pour participer aux opérations de surveillance de différents bâtiments, instaurées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le jeune homme aurait été retrouvé dans un local réservé aux militaires, au coeur de l’établissement commercial du boulevard Haussman. En tenue militaire, le soldat de 26 ans s’est donné la mort avec son arme de service. Les faits se seraient produits aux environs de 16 h 30, moment où un employé des Galeries Lafayette a découvert le corps inanimé.
Un soldat Vigipirate se donne la mort sur son lieu de travail à Paris
Un militaire du plan Vigipirate s’est suicidé dans les toilettes des Galeries Lafayette à Paris vendredi après-midi, pour des raisons inconnues.
Un soldat, déployé dans le cadre du plan Vigipirate aux Galeries Lafayette du boulevard Haussmann à Paris, s’est donné la mort sur son lieu de travail vendredi après-midi. Selon une information de M6 confirmée par Europe 1, l’homme a utilisé son arme de service pour se suicider. »Un militaire du rang engagé dans l’opération Sentinelle à Paris a été retrouvé sans vie dans la zone de repos de son unité située dans les sous-sols d’un grand magasin parisien », a déclaré le Gouverneur militaire de Paris dans un communiqué.
Il met fin à ses jours avec son arme de poing. Le caporal - qui appartenait au 3e RPIM basé à Carcassonne - a quitté les deux autres membres de sa patrouille pour se rendre aux toilettes du grand magasin : c’est là qu’il a mis fin à ses jours avec son arme de poing. « Il a été découvert par un autre soldat de son unité à 16h20″ selon le Gouverneur militaire de Paris. « Selon toute vraisemblance, il se trouvait seul au moment de sa mort », ajoute le communiqué. Les raisons de son geste sont encore inconnues. »Une enquête est en cours sous la responsabilité du procureur de Paris pour confirmer les causes et les conditions du décès », a précisé le gouverneur.
Un soldat du 3e RPIMa se suicide d’une balle dans la tête dans les Galeries Lafayette à Paris
Le militaire qui s’est suicidé avec son arme de service, vendredi, au deuxième sous-sol des Galeries Lafayette à Paris est un soldat âgé de 26 ans du 3e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne, selon nos confrères de La Dépêche du Midi.
- Z.S. avec AFP
- Publié le 25 juin 2016 à 10:20
Un soldat du 3e RPIMa de Carcassonne
Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, il s’agit d’un soldat âgé de 26 ans du 3e RPIMa de Carcassonne.
« Un militaire du rang engagé dans l’opération Sentinelle à Paris a été retrouvé sans vie dans la zone de repos de son unité située dans les sous-sols d’un grand magasin parisien », a indiqué le Gouverneur militaire de Paris dans un communiqué.
Suicide d’une balle dans la tête
« Une enquête est en cours sous la responsabilité du procureur de Paris pour confirmer les causes et les conditions du décès », a précisé le gouverneur.
Selon le quotidien Le Parisien, ce soldat s’est donné la mort d’une balle dans la tête au deuxième sous-sol des Galeries Lafayette, boulevard Haussmmann (9è arrondissement).
Un employé des Galeries fait la macabre découverte
« C’est un employé des Galeries qui a fait la macabre découverte en apercevant une flaque de sang sous une porte », écrit le quotidien.
L’opération Sentinelle, mise en place après les attentats de janvier 2015 à Paris, mobilise 10.000 soldats sur le territoire national, dont 6.000 à 7.000 en région parisienne.
Paris : enquêtes ouvertes après le suicide du caporal du 3e RPIMa aux Galeries Lafayette
Le 25 juin à 10h42 | Mis à jour le 25 juin
Vendredi, à 16 h 30, un soldat du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine de Carcassonne (3e RPIMa) s’est donné la mort avec son arme de service à Paris, dans un sous-sol des Galeries Lafayette, dans le IXe arrondissement.
Ce caporal, âgé de 26 ans, était engagé depuis le début du mois de juin avec la 2e compagnie du « 3″ dans l’opération Sentinelle, consacrée à la surveillance des sites sensibles et des transports.
Procureur de Paris et enquête de commandement
Les pompiers, la brigade criminelle, le procureur de la République et la cellule antiterroriste se sont rendus sur place. Le suicide a été confirmé en fin de soirée par le Gouverneur militaire de Paris dans un communiqué : « Un militaire du rang engagé dans l’opération Sentinelle à Paris a été retrouvé sans vie dans la zone de repos de son unité située dans les sous-sols d’un grand magasin parisien. Une enquête est en cours sous la responsabilité du procureur de Paris pour confirmer les causes et les conditions du décès. »
Cellule de soutien psychologique
Du côté du 3e RPIMa, on confirmait également qu’une enquête de commandement allait être engagée comme le veut la procédure, afin de vérifier que la chaîne de commandement n’a subi aucun dysfonctionnement. Alors que les services de la cellule de soutien et d’accompagnement psychologique de l’armée de terre ont été sollicités à Paris pour accompagner les soldats qui patrouillaient avec la victime, le régiment carcassonnais a de son côté contacté la famille du jeune homme, originaire du sud-est : les parents du soldat décédé seront ainsi accompagnés par la délégation militaire départementale jusqu’aux obsèques du caporal.
Carcassonne : un para du « 3″ se suicide dans la caserne Laperrine
Le 17 avril à 18h40 | Mis à jour le 18 avril
Un jeune soldat du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne s’est donné la mort au sein de la caserne Laperrine, au cours de la nuit de samedi à dimanche. C’est alors qu’il venait de prendre son tour de garde, aux environs de 3 h du matin, que le militaire âgé de 22 ans s’est suicidé avec son arme de service.
Enquête de gendarmerie et de commandement
Son corps inanimé a été retrouvé par d’autres militaires qui ont immédiatement alerté les secours : sapeurs-pompiers et Samu n’ont pu que constater le décès du jeune homme. Les premières constatations ont été opérées par les gendarmes carcassonnais, alors qu’une enquête interne de commandement devrait également être ouverte pour déterminer les conditions et les causes de ce suicide.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/04/18/2327681-un-militaire-du-3-se-suicide-avec-son-arme.html
Faits divers
Un jeune soldat du 3e RPIMa s’est donné la mort dans la nuit de samedi à dimanche avec son arme de service, un Famas. Âgé d’une vingtaine d’années, le jeune homme venait de débuter son tour de garde dans la caserne de Laperrine lorsqu’il a retourné son fusil d’assaut contre lui entre 3h et 4h du matin. Il a été retrouvé inanimé par d’autres militaires qui ont immédiatement prévenu les secours.
Arrivés sur place avant 4h du matin, les sapeurs-pompiers ont découvert le corps de la victime. Une victime atteinte par arme à feu. Ils ont alors prévenu le Samu qui a confirmé le décès du soldat.
Une enquête de gendarmerie a été diligentée ainsi qu’une enquête de commandement afin d’éclaircir les circonstances qui ont conduit ce jeune militaire au suicide. Le jeune homme, engagé volontaire dans l’armée de terre était arrivé récemment au sein du 3e RPIMa.
Carcassonne : deux enquêtes en cours après le suicide du jeune para du 3e RPIMa
Le 19 avril à 6h00 par A. Ca. | Mis à jour le 19 avril
Une autopsie du soldat de 22 ans qui s’est donné la mort dans la nuit de samedi à dimanche au sein de la caserne Laperrine pourrait être décidée par le Parquet.
Au lendemain de la découverte par ses camarades de régiment du corps d’un jeune para dans l’enceinte de la caserne Laperrine, l’enquête, ou plutôt les enquêtes, se poursuivent pour connaître les circonstances exactes du suicide de ce soldat originaire de Poitiers. Engagé depuis deux ans et demi au sein du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine (3e RPIMa), le soldat de 1re classe s’est donné la mort vers 3 heures du matin. Alors que le corps du jeune homme, âgé de 22 ans, reposait lundi encore à la chambre funéraire de Trèbes, l’enquête de gendarmerie s’est poursuivie, avec l’audition des autres militaires qui partageaient la charge de la garde nocturne au cours de laquelle le soldat s’est suicidé avec son Famas. Des investigations des gendarmes pourrait découler la décision du procureur de la République de Carcassonne d’ordonner une autopsie.
- Pas d’écrits laissés
Les autres militaires, également entendus par les médecins du régiment pour s’assurer de leur état psychologique (lire par ailleurs), ont aussi été sollicités dans le cadre de l’enquête de commandement, confiée à des militaires de la 11e brigade parachutiste de Toulouse. Une enquête interne qui, si elle se consacre à la vérification du respect des procédures, tentera également de faire la lumière sur les raisons qui ont poussé le jeune homme, qui n’avait jusqu’alors jamais participé à une opération extérieure du régiment, à se suicider. Lundi, le chef de la section média du Service d’informations et de relations publiques de l’armée de terre (Sirpa) précisait que l’enquête visait « à s’assurer de ce que la chaîne de commandement a fonctionné normalement ». Dès dimanche, des « raisons personnelles » étaient évoquées par l’encadrement du ’3′ qui décrivait un engagé « discret » mais sans problèmes particuliers. Une hypothèse complexe à confirmer, en l’absence d’écrits laissés par le para. Lundi, le Sirpa précisait que l’armée ne s’exprimerait pas « sur les raisons de ce suicide ».
- « Les risques sont trop minorés »
L’association de défense des droits des militaires (Adefdromil) estime que la prévention est encore « embryonnaire ». Président de l’association de défense des droits des militaires (Adefdromil), Jacques Bessy n’est guère surpris lorsqu’il apprend que l’encadrement du ’3′ privilégie les « raisons personnelles » pour expliquer le suicide du jeune soldat : « C’est toujours comme ça, ce n’est jamais la faute du service. » Un aveuglement impossible à entendre pour cette association régulièrement sollicitée par des familles de militaires qui se sont suicidés. Précisant que l’Adefdromil a « eu à diverses reprises des remontées d’informations très négatives du ’3′ », notamment en matière d’encadrement des jeunes recrues dans le cadre de la formation, Jacques Bessy livre un regard global sur la question des risques psychosociaux et leur prise en compte dans l’armée française : « La prévention existe, mais elle est embryonnaire. Il y a du mieux pour les soldats qui reviennent d’Opex (opérations extérieures, Ndlr), avec des cellules de décompression. Mais pour les militaires qui restent en métropole, ce n’est pas suffisant, les risques sont minorés. Il y a pourtant de la pression, du stress, des horaires très lourds. On leur demande d’être parfaits. Il suffit qu’il y ait une faille, parfois personnelle, pour que ça bascule. »
- La 2e cause de mortalité chez les militaires
En 2009, le Haut comité d’évaluation de la condition militaire avait rendu son 4e rapport. Un document qui chiffrait le nombre de suicides de militaires à 74 par an de 2003 à 2008, avec un pic de 90 en 2005. Des chiffres trois fois plus élevés que ceux des décès en relation avec le service : entre 23 et 37 chaque année de 1999 à 2008, avec un plus haut niveau atteint en 2003 (56). La même année, l’Institut de veille sanitaire publiait une étude portant sur la période 2002-2007. Parmi les causes des 2 115 décès de militaires recensés sur cette période, les accidents de la circulation (25 %), suivis par les suicides (21 %), les accidents en service (11 %), loin devant les morts au combat (1 %). L’étude notait cependant que la mortalité par suicide dans les armées était « 20 % plus faible que dans la population active masculine civile ». Une réalité statistique qui a évolué depuis : en 2012, le taux de suicide dans la population française était de 16 pour 100 000 personnes, et de 20 pour 100 000 dans l’armée. En 2012, le service de santé des armées (SSA) avait à son tour livré un document consacré aux « aspects épidémiologiques du suicide dans les armées françaises », avec une surveillance de 2002 à 2011, période au cours de laquelle 697 suicides avaient été recensés. Avec, pour le SSA, la mise en évidence d’un « sur-risque de mortalité par suicide significatif chez les militaires masculins dans l’armée de terre » de 17-19 ans et 20-24 ans.
http://www.lindependant.fr/2016/04/20/suicide-au-3,2187549.php
Carcassonne / Suicide au « 3″ : pas d’autopsie demandée par le Parquet
Le 20 avril à 6h00 par A. Ca. | Mis à jour le 20 avril
Plusieurs jours après le suicide du jeune soldat du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne, survenu alors que le militaire de 22 ans venait de prendre sa garde, le procureur de la République de Carcassonne a confirmé mardi son choix de ne pas procéder à l’autopsie du corps du jeune homme originaire de Poitiers. Le Parquet a en effet considéré qu’aucun doute n’existait sur la cause du décès du parachutiste, engagé dans le régiment depuis deux ans et demi. Au cours de la nuit de samedi à dimanche, peu après 3 heures du matin, c’est avec son Famas que le jeune homme s’était donné la mort avant d’être retrouvé dans une des salles du quartier Laperrine par ses camarades de régiment.
Mardi, le procureur confirmait que l’enquête judiciaire, confiée à la gendarmerie de Carcassonne, se poursuivait, notamment pour tenter de se prononcer sur les raisons de ce geste fatal. L’hypothèse de « raisons personnelles », avancée par un officier supérieur du ’3′ dès dimanche, reste pour l’heure privilégiée. Les auditions d’autres militaires ont déjà eu lieu et devraient se poursuivre avant que l’enquête ne s’achève. Parallèlement, la 11e brigade parachutiste a dépêché des officiers de Toulouse pour une enquête de commandement.
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