Depuis la publication de mon précédent article, Cyprien Luraghi a posté sur le site Rue89 deux nouveaux commentaires qui ont immédiatement été dépubliés.
Il en est donc actuellement à un total de 70 commentaires sous son nouveau pseudonyme de « Itzig Finkelstein » pour 54 qui n’ont encore fait hurler personne et restent affichés sur le site.
Aujourd’hui, il n’y est pas seulement venu pourrir le réveillon de ses habitués, il s’est aussi « souvenu » avec quelques camarades dans les commentaires sur cet article de Pierre Haski :
De l’attaque de Charlie à celles du 13 Novembre, de la photo du petit Aylan aux réfugiés accueillis en Allemagne, des régionales à la déchéance de nationalité, 2015, une année à oublier ? Ou à exorciser.
Par Pierre Haski Cofondateur. Publié le 31/12/2015 à 11h58
Tout d’abord, je retiens de ce billet ce passage qui m’a beaucoup fait rire :
« Je me souviens d’avoir été réveillé à 3 heures du matin le 18 juin par la police envoyée chez moi par le sinistre Ulcan, sous prétexte que j’aurais tué ma femme. Un policier qui avait fait partie de l’intervention précédente en 2014 sous le même prétexte m’a expliqué que ce n’est pas parce que je n’avais pas tué ma femme en 2014 que je ne pourrais pas l’avoir tuée en 2015… Logique implacable. »
Attention, M. Haski, jamais deux sans trois… vous aurez encore droit à cette visite de la police en 2016…
Non m’enfin, sérieusement, M. Haski, vous n’avez qu’à virer Luraghi et sa bande de trolls de votre site d’information une bonne fois pour toutes, et ça passera.
Ce n’est quand même pas bien compliqué. Ils vous harcèlent dans votre travail au quotidien depuis au moins sept ans. Portez plainte pour harcèlement moral contre le chef de bande qui est encore là pour vous dénigrer dans les commentaires sur cet article, cela lui fera passer l’envie de recommencer, et à ses petits copains de même.
Les voilà, se plaignant aussi de leurs « déboires » avec moi (en sept ans de harcèlements intensifs à mon encontre, ils n’ont pas encore réussi à me tuer, et ce n’est vraiment pas faute d’avoir tout tenté…) :
Très sélective, en effet. Rien sur Boko Haram mais une mention au Burkina Faso, histoire d’être synchrone avec Gaby Cohn Bendit sur Libé, appelant à voter Juppé.
Si vous pensez juste aux joyeuses rencontres, ça prend une toute autre tournure…
Bon réveillon d’icy et d’ailleurs…à vous, votre famille et à votre bande de deconnologues affûtés ( bon j’espère que ce coup ci je n’ai pas fait de fautes)
Une bonne prochaine année à vous toutes et tous, je ne vais pas énoncer tous les pseudos que j’aimais ici, certaines personnalités mêmes parfois un peu excessives ; -).
Soyez heureux.
Plein de kiss.
Rue89 qui justifie les accusations contre Marine Le Pen, « porte-parole d’une certaine violence » pour avoir mis en ligne des photos des atrocités de Daesh, en se demandant si la publication par un chef de parti politique d’images violentes, issues de la propagande takfiri et portant atteinte à la vie privée des victimes, devait-elle être rapportée, n’hésite cependant pas à publier la photo tragique du petit Aylan Kurdi mort noyé pour avoir tenté d’échapper à Daesh qui a circulé dans tous les média de masse, sans donner lieu à aucune plainte, au contraire, tous les média ont applaudi des deux mains, inspirant même des poèmes de la part de notre ministre garde des Sceaux, et des encouragements de toute la classe politique. Lien Lien
Le 8 décembre dernier, exaspérés par les commentaires de Cyprien Luraghi sur leur site sous le pseudonyme de « Max Schultz » qu’il utilisait depuis un an, les journalistes de Rue89 avaient fini par s’en débarrasser. Las, comme d’habitude, il n’a pas tardé à revenir…
Il est désormais « Itzig Finkelstein », « génocidé » :
« Va réveillonner à Raqqa » : pour une soirée du 31 pépère, ne jouez pas à l’expert
Année pourrie donc sujets chauds et bien dégueulasses. Le 31, deux choix s’offrent à vous : esquiver poliment la polémique ou essayer de faire l’expert. Au regard de l’actualité, la seconde option est vraiment casse-gueule.
Par Ramses Kefi Journaliste. Publié le 31/12/2015 à 15h29
Oulah, trop risqué : cette année je ne réveillonne pas, je reste seule.
Je me fais le best of 2015 des articles de Rue89, tranquillement chez moi.
A minuit 10, je suis au lit.
Je trouve au contraire que ça a été une année pleine de bonnes nouvelles et très consensuelle : nous avons maintenant en France plein de grands défenseurs de la liberté de la presse, plein de grands défenseurs de l’aide aux SDF, plein de grands partisans de la laïcité et de la Républiiique, et surtout, plein de gens qui comprennent ce que fuient les réfugiés et commencent à avoir une petite idée des souffrances qui sont celles d’un pays en guerre.
Du coup, 2016 devrait être une année pleine de solidarité et de bons sentiments, non ? Limite guimauve, en fait.
Va falloir dégainer le « Vous n’allez quand même pas me dire que parmi les millions de gens que Hitler a tué, il n’y avait pas au moins quelques salauds qui l’avaient bien mérité ? » pour pimenter les repas, si ça continue.
il ne faut pas oublier le foot en général et l’OM en particulier + la coupe d’Europe, Christiane Taubira (elle, je l’aime bien), « il n’y a plus de saisons » mon bon monsieur etc
Rendez-vous demain ;)
Charaffe al Mouadan, un combattant du groupe Etat islamique français « lié directement » au jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, instigateur présumé des attentats de Paris, a été tué en Syrie, a affirmé mardi 29 décembre le colonel américain Steve Warren, porte-parole de la coalition anti-EI.Al Mouadan « préparait activement d’autres attaques », a indiqué le colonel. Il était un ami de l’un des kamikazes du Bataclan Samy Amimour, et était allé en Syrie en août 2013, alors qu‘il avait été mis en examen en France mais laissé libre sous contrôle judiciaire. Le combattant français qui a été tué le 24 décembre, compte parmi 10 autres responsables de l’EI tués au mois de décembre, a précisé le colonel Warren.
L’homme avait été arrêté par la police en octobre 2012
Charaffe al Mouadan est né le 15 octobre 1989 de deux parents marocains à Bondy, dans la banlieue nord-est de Paris. Il a grandi non loin de là, à Drancy. C’est là que le jeune homme avait été arrêté en octobre 2012 alors qu’il s’apprêtait à partir avec deux amis de quartier (Samy Amimour et Samir Bouabout) au Yémen ou en Afghanistan via la Somalie.
Le trio s’était radicalisé sur internet et Mouadan avait préparé son projet de départ en prenant des cours de tir sportif dans un club de la police à Paris à partir de mars 2012, selon une source proche du dossier à l’AFP. Il s’était équipé de matériel paramilitaire, et avait contracté un prêt à la consommation de 20 000 euros. Il avait affirmé aux policiers avoir abandonné tout projet de départ en zone de jihad et avait séjourné brièvement au Maroc avec Bouabout.
Les Américains ont annoncé la mort de Charaffe el-Mouadan, un Français très lié à Samy Amimour, un des terroristes du 13 Novembre.
Bataclan : le proche d’un kamikaze tué en Syrie
«On ira à la guerre ensemble, hein pas vrai ? Tu pourras vivre dans les montagnes avec moi ? C’est bon ?» En mai 2012, Charaffe el-Mouadan, 22 ans, s’adresse à Mounia S., la jeune fille qu’il va épouser. A l’époque, les services de renseignement surveillent déjà ce jeune homme originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis), soupçonné de vouloir rejoindre des groupes jihadistes au Yémen ou en Somalie. A ses côtés, il y a Samir B., 24 ans, ainsi que Samy Amimour, chauffeur de bus de 25 ans, un des kamikazes du Bataclan. Mardi, l’armée américaine a annoncé la mort de Charaffe el-Mouadan, le présentant comme directement lié à Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris. Il aurait été tué en Syrie le 24 décembre.
Né en 1989 à Bondy, Charaffe el-Mouadan est le dernier de huit enfants, «plutôt beau gosse, charismatique et intelligent», selon un témoin. Il vit à Bobigny jusqu’à ses 10 ans, puis à Drancy, où il passe un bac scientifique puis un BTS informatique dans le même lycée que Samy Amimour et Samir B.
Amateur. Il devient technicien informatique, après avoir rêvé d’être footballeur en Allemagne. En 2009, le jeune homme veut passer le concours de la gendarmerie nationale afin de «servir la République», selon sa lettre de motivation. En 2012, la Direction centrale du renseignement intérieur (devenue la Direction générale de la sécurité intérieure, DGSI) juge qu’il est le «leader naturel» d’un trio qui semble aussi amateur que convaincu d’après les procès-verbaux d’audition que Libération a pu consulter. «Seul leur inexpérience et leur manque de contacts opérationnels ont fait avorter ce projet [de faire le jihad]», notait ainsi un capitaine de la DCRI. A la fin de leur enquête, les policiers notent à l’intention du juge antiterroriste Marc Trévidic, qui l’auditionne le 24 janvier 2013, que sa détermination à «accomplir son dessein jihadiste» est «toujours intacte», Samir B. jugeant même qu’il a «le sang plus chaud» et «plus d’arguments».
Leur enquête avait néanmoins commencé autour d’un autre homme : Abdoul M’Bodji, lié à la cellule niçoise du groupe radical Forsane Alizza condamné par défaut en janvier 2015 pour avoir rallié Al-Qaeda dans la péninsule Arabique. Juste avant son départ, il rencontre Charaffe el-Mouadan et Samir B. près d’une gare parisienne. Charaffe el-Mouadan a fait sa connaissance sur Facebook, lui a parlé de son projet de partir en terre d’islam avec «deux frères» et l’héberge une nuit chez lui. «On s’appelait souvent avec Charaffe, même pour aller manger ou quoi que ce soit, explique Samir B. aux policiers. Nous habitons le même pâté de maison et c’est plus amusant de faire les choses à deux que tout seul.»
Charaffe el-Mouadan va souvent sur des forums où l’on parle de l’islam et regarde des vidéos tournées en Afghanistan, en Palestine et en Tchétchénie : «J’ai voulu avoir un rôle à jouer pour aider ces personnes opprimées», dit-il. Il insiste aussi sur sa volonté d’apprendre l’arabe et de vivre «en conformité» avec sa religion. En mars 2012, il se renseigne auprès des ambassades du Yémen et du Pakistan : entrer dans ces pays semble plus difficile que prévu. Samy Amimour et Charaffe el-Mouadan prennent un crédit à la consommation de 20 000 euros et achètent du matériel de camping chez Décathlon, puis les trois commencent des cours de tirs à l’Association nationale de tir de la police (ANTP). Abdoul M’Bodji et Charaffe el-Mouadan se parlent beaucoup jusqu’en septembre 2012. Le premier annonce au second qu’il se trouve à Tombouctou (Mali) et le pousse à le rejoindre. Il officie alors dans la police religieuse d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Le jeune homme, hésitant, lui répond que leur projet de partir en terre d’islam se tourne vers Tataouine, au sud de la Tunisie, qu’ils rejoignent en octobre 2012. Dans un mail, Charaffe el-Mouadan vante les écoles religieuses gratuites et semble impressionné par l’érudition de ceux qu’il rencontre : «On se sent loin quand on côtoie les frères ici, waaaa on est loin derrière.»
Gourdes. A son retour en France, le trio est arrêté et leur logement perquisitionné à Drancy quatre jours plus tard. Les policiers trouvent seulement une tente, un sac à dos, des gourdes et un bâton de randonnée chez le «leader». «A un moment précis de ma vie j’étais prêt à mourir en martyr pour défendre ces musulmans opprimés, leur dit-il, mais ceci n’était qu’une intention, je pensais être prêt, mais peut-être le moment venu j’aurais fait machine arrière. Parler, c’est une chose, mais le faire réellement est une autre étape.» Il ajoute face au juge : «J’ai surtout réalisé que ces projets étaient idiots […]. Ça s’inscrivait dans une recherche d’utilité, un peu comme si j’avais voulu sauver le monde.»
De quelle autre «étape» parlait Charaffe el-Mouadan ? Les trois amis rompent en tout cas leur contrôle judiciaire en août 2013. Le 6 septembre, les services turcs indiquent que Samy Amimour et Samir B. sont entrés en Syrie avec l’un des futurs hommes du Bataclan, Ismaël Omar Mostefaï. Charaffe el-Mouadan, quant à lui, était-il le «Souleymane» que les assaillants auraient mentionné, selon plusieurs ex-otages ? La piste est qualifiée de «sérieuse» par les enquêteurs, même si aucune preuve n’atteste à ce jour de son lien avec les attentats. Mounia S., son épouse, a elle aussi rejoint la Syrie en août 2013. Trois ans après les débuts du «projet Tataouine», une audience devait se tenir, le 15 janvier, pour juger les trois amis de Drancy, toujours mis en examen pour «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste».
Attentats à Paris : ce que l’on sait de Charaffe al-Mouadan, le jihadiste français tué en Syrie
REPLAY – Charaffe al-Mouadan, le jihadiste français tué par une frappe américaine en Syrie, serait directement lié aux attentats parisiens du 13 novembre dernier.
Charaffe al-Mouadan, tué en Syrie le 24 décembre dernier, est étroitement lié aux attentats parisiens et à son principal instigateur Abdelhamid Abaaoud. Le Français, parti combattre dans les rangs de l’État islamique il y a plusieurs mois, a été neutralisé au cours d’une frappe américaine, selon Steve Warren, le porte-parole de la coalition anti-EI.
Né en 1989, titulaire d’un bac S, Charaffe al-Mouadan était inscrit sur une liste d’une dizaine de cibles, une sorte de « who’s who » (qui est qui, ndlr) des chefs opérationnels de l’État islamique dressée par les Américains. C’est un missile qui a pulvérisé sa voiture quelque part en Syrie, où d’après le Pentagone il combattait depuis plus de deux ans. Al-Mouadan est l’un des organisateurs des attaques parisiennes et en préparait d’autres contre des intérêts occidentaux. Ce que l’on sait déjà, c’est qu’il connaissait le jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, celui qui a mené les commandos du 13 novembre dernier à Paris, avant d’être tué à Saint-Denis.
Lié à l’un des kamikazes du Bataclan
Charaffe al-Mouadan, qui tient un discours fondamentaliste et dispose d’un entraînement dans un stand de tir, apparaît en 2012 dans le collimateur des autorités françaises pour la première fois. Il est alors mis en examen dans un dossier terroriste, avec Samy Amimour qui n’est autre que l’un des kamikazes du Bataclan. Les deux hommes, amis, ont grandi à Drancy (Seine-Saint-Denis).
Ils veulent alors, avec un troisième ami, se rendre au Yémen ou en Afghanistan. Échappant à leur contrôle judiciaire, ils gagnent finalement la Syrie l’année suivante. Sur place, Charaffe al-Mouadan avait un surnom, un nom de combattant : Souleymane.
Un alias important puisqu’un des témoins du Bataclan a assuré devant les policiers qu’au cours de la fusillade, Amimour et son complice Mostafaï y avaient prononcé ce prénom et avaient même songé à l’appeler alors qu’ils étaient en pleine action. Un indice qui en dit long sur le rôle d’organisateur qu’a pu jouer à distance al-Mouadan, un mois et demi avant d’être réduit en poussière par un missile américain.
Attentats à Paris : quel rôle a joué le jihadiste français Charaffe al-Mouadan ?
REPLAY / ÉCLAIRAGE – Deux des kamikazes du Bataclan ont prononcé le surnom de Charaffe al-Mouadan au cours de la tuerie, laissant les enquêteurs penser que le Français était bien un donneur d’ordre depuis la Syrie.
Depuis la Syrie, Charaffe al-Mouadan était sûrement l’un des coordonnateurs des attentats de Paris Crédit Image : TAUSEEF MUSTAFA / AFP Crédit Média : Damien Delseny
Son portrait, celui d’un jeune homme aux yeux noirs et mal rasé, fait ce mercredi matin la Une de tous les journaux. Charaffe al-Mouadan, tué en Syrie par une frappe américaine, faisait partie d’une liste de 10 chefs opérationnels de l’État islamique dressée par les États-Unis. Et pour cause, ce jihadiste français né en 1989 pourrait bien être à l’origine des terribles attentats du 13 novembre dernier à Paris.
Le nom de Charaffe al-Mouadan est en effet apparu il y a quelques semaines dans l’enquête sur les attentats parisiens. D’ailleurs, c’est par son surnom que son identité a fait surface. Depuis qu’il combat en Syrie, al-Mouadan se fait appeler Souleymane et le 13 novembre dernier, au milieu de la tuerie du Bataclan, deux des terroristes font allusion à ce Souleymane. Selon les déclarations d’un témoin aux policiers, Samy Amimour et Omar Mostefaï ont un bref échange dans lequel il est question d’appeler ce Souleymane, puis les deux hommes décident finalement de faire « à leur sauce », comme l’a raconté le témoin aux enquêteurs.
Ces derniers ont donc fait le rapprochement avec Charaffe al-Mouadan qui, en plus, est un ami de longue date de Samy Amimour, avant même leur aventure syrienne. L’évocation de Charaffe alias Souleymane en pleine action du commando du Bataclan est selon les enquêteurs le signe que ce dernier pouvait être depuis la Syrie un des coordinateurs des attentats. Tout du moins, un donneur d’ordre…
« T’as appelé Souleymane ? » aurait lancé Samy Amimour à un de ses complices du Bataclan, où il s’est fait exploser le 13 novembre dernier. Rapporté aux policiers par un rescapé de l’attentat qui a visé la salle de concert, ce propos pourrait contribuer à relier aux attentats de Paris Charaffe al-Mouadan, un djihadiste tué en Syrie le 24 décembre par un tir de drone. « Abou Souleymane » (le père de Souleymane) est en effet la « kounya » (surnom) qu’utilisait al-Mouadan en Syrie et sur son compte Twitter, suspendu.
Selon Washington, il serait « lié directement » à Abdelhamid Abaaoud, le djihadiste belge soupçonné d’être l’organisateur des attentats du 13 novembre, et les autorités américaines affirment qu’il « préparait activement d’autres attaques » au nom de l’organisation État islamique (EI). Une source française est moins affirmative : « En l’état, rien ne permet d’affirmer son implication. » Reste que d’après les témoignages recueillis par Le Point.fr auprès des entourages familiaux, Charaffe al-Mouadan, le Français tué le 24 décembre dernier par un tir de drone, était considéré comme un leader.
Une personnalité charismatique
Al-Mouadan et Amimour avaient été arrêtés à la mi-octobre 2012 avec un troisième habitant de Drancy, Samir Bouabout : ils projetaient de partir combattre, au Yémen ou en Afghanistan, via la Somalie. Dans le trio, visé par un mandat d’arrêt depuis octobre dernier, l’ascendant était clairement exercé par al-Mouadan, se souvient une source proche de l’enquête de l’époque. Dernier d’une fratrie de huit enfants, ce fils d’un mécanicien est né à Bondy de parents marocains. Bouabout le qualifiait de personnalité charismatique.
C’est d’ailleurs al-Mouadan qui avait entrepris le premier des démarches pour partir dans une zone de combat. Il était en relation avec des Français interpellés à Djibouti alors qu’ils tentaient de se rendre en Somalie en avril 2012. Un mois auparavant, Charaffe al-Mouadan s’était inscrit aux cours de l’Association nationale de tir de la police, où il a manipulé des armes de guerre, selon des documents émanant d’un service de renseignements consultés par Le Point.fr. Il y avait par la suite présenté ses deux acolytes.
Rescapé
Chômeur, inscrit à Pôle emploi, Charaffe al-Mouadan avait réussi à contracter un prêt à la consommation de 20 000 euros, une somme qu’il avait rapidement retirée en espèces. D’après les procès-verbaux d’interrogatoire, s’il avait souhaité rejoindre une zone de djihad en 2012, il déclara avoir abandonné le projet du fait de son manque d’entraînement. Une fois la garde à vue passée et sa mise en examen signifiée, Charaffe al-Mouadan s’équipe pourtant en matériel de randonnée afin de préparer son aventure meurtrière en Syrie. Il parvient à s’y rendre en septembre 2013. À sa compagne de l’époque, il confie qu’il va « à la guerre ». Elle refuse de l’accompagner.
Charaffe al-Mouadan faisait l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux, l’un émis par le juge Marc Trévidic en octobre 2013, l’autre, deux ans plus tard, par le magistrat antiterroriste David Bénichou. Après la mort d’al-Mouadan, Samir Bouabout est le seul rescapé du trio. Certains disent qu’il pourrait faire parler de lui dans les prochaines semaines.
Attentats à Paris : Charaffe al-Mouadan était dans le viseur des autorités dès 2012
REPLAY – Charaffe al-Mouadan, le jihadiste français tué par une frappe américaine en Syrie et directement lié aux attentats du 13 novembre avait inquiété les autorités avant d’être relâché.
La première fois que Charaffe al-Mouadan apparaît dans le collimateur des policiers français, c’est en 2012. Âgé de 23 ans, le jeune homme de Drancy en Seine-Saint-Denis, né de deux parents marocains, projette alors de partir faire le djihad au Yémen ou en Afghanistan. Il est interpellé avec deux comparses, dont son proche ami Samy Amimour, futur kamikaze du Bataclan.
Les enquêteurs découvrent que Charaffe al-Mouadan s’est entraîné dans un stand de tir et qu’il a fait un prêt de 20.000 euros. Son discours est fondamentaliste, même s’il ne porte aucune tenue islamique. Mais Charaffe al-Mouadan, intégré, titulaire d’un bac scientifique, et installateur de caméra de surveillance,n’apparaît pas comme dangereux. La justice le laisse donc libre.
10 responsables de l’EI tués en décembre
Quelques mois plus tard, en 2013, il décolle pour la Syrie où il prend le nom de guerre d’Aba Souleylaman. Le jihadiste français s’affiche alors sur les réseaux sociaux, tunique noire, et barbe fournie. Mais surtout, il rallie le groupe d’Abdelhamid Abaaoud et son ami Samy Amimour, deux assaillants des attentats du 13 novembre où 130 personnes ont été tuées. Selon les militaires américains qui l’ont tué le 24 décembre dernier dans une frappe, Charaffe el-Mouadan préparait d’autres attaques en Europe, ce qui a justifié son exécution.
Charaffe Al-Mouadan « préparait activement d’autres attaques », a indiqué le colonel Steve Warren, porte-parole de la coalition anti-État islamique, le 29 décembre. Le combattant français, qui a été tué le 24 décembre, compte parmi 10 autres responsables de l’État islamique tués au mois de décembre, a précisé le colonel Warren.
Il connaissait Abdelhamid Abaaoud, l’instigateur présumé des attaques du 13 novembre, et était un ami d’enfance de Samy Amimour, un des tueurs du Bataclan. Charaffe El-Mouadan, un jihadiste français de 26 ans, a été tué dans des frappes de la coalition internationale contre l’Etat islamique en Syrie, a annoncé l’armée américaine mardi 29 décembre.
« Un étudiant comme les autres »
Charaffe El-Mouadan a grandi dans un quartier populaire de Drancy, en Seine-Saint-Denis. A cette époque, le futur jihadiste ne fait pas parler de lui. « Je l’ai croisé au lycée et c’était un étudiant comme les autres », se rappelle un de ses voisins, interrogé par France 2.
Charaffe El-Mouadan se radicalise sur internet avec un autre de ses amis, Samy Amimour, au printemps 2012. Quelques mois plus tard, le jeune homme rejoint les rangs de l’Etat islamique, sous le nom de « Souleymane ». Il pourrait avoir participé à l’organisation des attentats de Paris, depuis la Syrie.
Le djihadiste El Mouadan a bien été tué par une frappe de la coalition anti-EI
Rédaction en ligne
Mis en ligne il y a 4 heures
Le djihadiste français Charaffe El Mouadan a bien été tué le 24 décembre lors d’une frappe aérienne de la coalition contre le groupe État islamique, a confirmé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Interrogé par la presse lors d’une rencontre à Paris avec des soldats, le ministre a simplement déclaré : « Oui, je peux vous le confirmer », en ajoutant qu’il n’avait « pas d’autre commentaire à faire ».
Mardi, un porte-parole américain basé à Bagdad a révélé que dix responsables du groupe État islamique avaient été tués en décembre par des frappes menées en Irak et en Syrie. Parmi eux, Charaffe El Mouadan, 26 ans, qui avait selon ce porte-parole un « lien direct » avec les membres des commandos qui ont mené les attaques du 13 novembre à Paris (130 morts et des centaines de blessés), et notamment leur chef, Abdelhamid Abaaoud, tué le 18 novembre lors d’un assaut de la police française contre l’appartement dans lequel il était réfugié.
Le phénomène a commencé hier vers 17h00 et concerne les trois blogs Petitcoucou, Justinpetitcoucou et Satanistique : les lecteurs affluent de partout pour l’article que j’ai consacré à Samir Bouabout le 21 décembre dernier.
Je présume qu’il est provoqué par l’annonce de la mort de son ami Charaffe el-Mouadan.
Voilà dans quelles proportions il se manifeste sur Justinpetitcoucou aujourd’hui à 20h00 :
J’aurais amplement préféré annoncer ou relayer l’information de l’interpellation du malade mental et danger public Pascal Edouard Cyprien Luraghi, mais c’est ainsi.
Né le 15 octobre 1989 à Bondy (Seine-Saint-Denis) de deux parents marocains, Charaffe el-Mouadan était bien l’informaticien de Drancy que j’avais indiqué dans mon article y consacré le 21 décembre 2015.
Il avait exercé comme indépendant à compter du 15 avril 2010 avant d’être pris par le djihad.
Il aurait activement préparé de nouveaux attentats.
Apparu récemment dans l’enquête sur les attentats de Paris, le nom de Charaffe el-Mouadan figure sur la liste de dix responsables de Daech récemment tués par les frappes de la coalition en Syrie, annonce le Pentagone.
Une photo non datée de Charaffe el-Mouadan. (AFP)
Dans une conférence de presse riche d’enseignements ce mardi 29 décembre, le colonel américain et porte-parole de la coalition anti-Daech, Steve Warren, a livré une information qui concerne très directement la France : Charaffe el-Mouadan, dont le nom était apparu pour la première fois dans les médias trois jours avant Noël, a été tué en Syrie le 24 décembre par une frappe aérienne.
Déjà la semaine dernière, des sources locales avaient annoncé la mort, dans une « frappe ciblée contre sa voiture », d’Abu Souleymane (ou « Aba Soulaymane »), autre nom sous lequel était connu ce Français de 26 ans, originaire de région parisienne.
BREAKING: Charaffe al Mouadan, Syrian-based leader with a direct link to Abaaoud, (Paris attack cell leader), was killed on Dec. 24.
Selon Steve Warren, qui le cite parmi « dix leaders » de Daech récemment tués par la coalition, Charaffe el-Mouadan « préparait activement d’autres attaques contre l’occident ». Etait-il vraiment un cadre de l’organisation ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que son profil le lie très directement aux attentats du 13 novembre à Paris.
Ami d’enfance de Samy Amimour
Comme l’avait révélé »Le Parisien » le 21 décembre, les enquêteurs avaient commencé à prendre très au sérieux l’hypothèse de l’implication de « Souleymane » après avoir recoupé les témoignages des rescapés du Bataclan.
Né le 15 octobre 1989 de deux parents marocains à Bondy (Seine-Saint-Denis), Charaffe el-Mouadan, dernier d’une fratrie de huit enfants, obtient sa nationalité française en 1992 et passe sa jeunesse à Drancy, à quelques encablures. Dès l’enfance, il se lie d’amitié avec deux garçons de son quartier, Samy Amimour, futur assaillant du Bataclan, et Samir Bouabout : c’est en compagnie de ces deux hommes qu’il se radicalise sur internet et, à 22 ans, commence à peaufiner un projet de départ à l’étranger. Son charisme fait d’El-Mouadan le « leader du trio », se rappelle un enquêteur.
En mars 2012, comme le raconte à l’AFP une source proche du dossier, il prend, à l’instar de Samy Amimour, des cours de tir sportif dans un club de Paris considéré comme proche de la police nationale (l’ANTP). Il contracte auprès de sa banque un prêt à la consommation de 20.000 euros et s’équipe de matériel paramilitaire.
Mais, faute d’expérience et de contacts, le projet capote. Le 16 octobre 2012, El-Mouadan est arrêté à Drancy alors qu’il s’apprêtait à partir avec ses deux amis au Yémen ou en Afghanistan, via la Somalie. Dès lors, affirme-t-il aux policiers, il abandonne tout projet de départ, se contentant de séjourner brièvement au Maroc ou en Tunisie avec Samir Bouabout. Mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, le trio est laissé libre sous contrôle judiciaire… et leur trace s’évanouit. Moins d’un an plus tard, Amimour et Bouabout sont repérés en Syrie par les services turcs, accompagnés d’un autre futur kamikaze du Bataclan, Omar Ismaïl Mostefai.
« Souleymane », star de la djihadosphère
Quant à El-Mouadan, il n’aurait donc jamais quitté la Syrie depuis son arrivée dans le pays en août 2013. Sans qu’on puisse réellement connaître son rôle exact au sein de l’organisation Etat islamique, il devient une petite star de la « djihadosphère » en se montrant très actif sur les réseaux sociaux, sous le sobriquet de « Aba Soulaymane ».
A noter: Aba Soulaymane n’était pas un cadre de l’#EI mais est soupçonné de liens avec des membres du commando du 13 novembre
Un otage du Bataclan a raconté aux enquêteurs, selon « Le Parisien », avoir distinctement entendu l’un des terroristes prononcer ce surnom.
Ce témoin se rappelle avoir entendu ‘le plus grand’ des deux terroristes s’adresser à son complice pour lui demander s’il ‘comptait appeler Souleymane’ : ‘le petit a répondu que non et qu’ils allaient gérer ça à leur sauce’, raconte le quotidien.
Les enquêteurs auraient alors rapidement fait le lien avec Charaffe el-Mouadan. Le pavillon de sa famille, à Drancy, est d’ailleurs été perquisitionné quatre jours après les attaques, selon une source proche du dossier. Serait-il le véritable « cerveau » ou commanditaire des attentats du 13 novembre ? Selon le colonel Warren, le jeune homme de 26 ans était « lié directement » au chef opérationnel présumé des attaques, le Belge Abdelhamid Abaaoud, une information non confirmée par les services antiterroristes français.
Selon le Pentagone, un autre combattant de l’EI ayant des « liens avec le réseau responsable des attentats de Paris » a été abattu : Abdel Kader Hakim, que l’armée américaine qualifie de « combattant aguerri et spécialiste de la falsification de documents ». Il aurait été tué le 26 décembre, lors d’un raid à Mossoul en Irak.
Annoncé mort en Syrie, Charaffe El Mouadan était proche d’un kamikaze du Bataclan
Publié le 29/12/2015 à 19:31 – Modifié le 29/12/2015 à 19:34 | AFP
Le jihadiste français Charaffe El Mouadan, dont les Américains ont annoncé mardi la mort en Syrie, était proche d’au moins un des kamikazes du Bataclan, Samy Amimour, sur lequel il exerçait un ascendant.
Selon le Pentagone, ce Français a été tué le 24 décembre. Washington le présente comme « lié directement » à Abdelhamid Abaaoud, le jihadiste belge soupçonné d’être l’organisateur des attentats du 13 novembre à Paris, et affirme qu’il « préparait activement d’autres attaques » pour le compte de l’organisation Etat islamique (EI).
Une source française est moins affirmative: « En l’état, rien ne permet d’affirmer son implication » dans ces attaques terroristes, les plus meurtrières de l’histoire de France.
Mais, sans évoquer de liens établis avec Abaaoud, cette source relève qu’El Mouadan, 26 ans, était un ami de Samy Amimour. Le pavillon de la famille El Mouadan à Drancy, au nord de Paris, a d’ailleurs été perquisitionné quatre jours après les attaques, selon une source proche du dossier.
El Mouadan et Amimour avaient été arrêtés le 16 octobre 2012 avec un troisième habitant de Drancy, Samir Bouabout: ils projetaient de partir combattre, au Yémen ou en Afghanistan, via la Somalie.
- L’ascendant de Mouadan -
Dans le trio, visé par un mandat d’arrêt depuis octobre dernier, l’ascendant était clairement exercé par Mouadan, se souvient une source proche de l’enquête de l’époque.
Dernier d’une fratrie de huit enfants, ce fils d’un mécanicien est né à Bondy de parents marocains avant d’obtenir en 1992 la nationalité française.
C’est dans le pavillon familial que le jeune homme semble basculer dans l’islamisme radical, en « surfant » sur internet. Un mode d’initiation « virtuel » qui semble avoir été celui d’Amimour et de Bouabout.
Selon un proche entendu par les services antiterroristes, Mouadan, qui a grandi dans une famille pratiquante, n’était « au départ, pas trop religion » avant d’en adopter une » vision extrémiste ». Il ne fréquentait pas de mosquée particulière, selon ce témoignage rapporté à l’AFP par une source proche du dossier.
Le maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde a toutefois évoqué mardi le rôle d’un « recruteur qui fréquentait la mosquée du Blanc-Mesnil », commune voisine.
En mars 2012, Mouadan, Amimour et Bouabout s’inscrivent dans un club de tir sportif, pour s’aguerrir, reconnaîtront-ils. El Mouadan contracte un prêt à la consommation de 20.000 euros pour financer le périple avorté.
Mais après le coup de filet d’octobre 2012, El Mouadan affirme aux enquêteurs avoir abandonné tout projet de jihad, préférant opter pour une « hijra », une immigration en terre d’islam avec pour but affiché de parfaire ses connaissances en arabe.
- Départ groupé en Syrie -
Il semble d’ailleurs avoir brièvement séjourné en Tunisie comme Bouabout, indique une source proche du dossier. Le projet « yéménite » avait échoué en raison du manque de contacts et d’une mauvaise maîtrise de l’arabe.
Les trois hommes sont mis en examen mais laissés libre. Un an plus tard, ils sont en Syrie: El Mouadan part le premier. Puis quelques jours plus tard, le 6 septembre 2013, Bouabout et Amimour sont repérés en Turquie. Ils sont accompagnés d’Omar Mostefaï, un autre kamikaze du Bataclan.
Auprès de ses proches, El Mouadan invoque la dimension « humanitaire » de son séjour syrien. Mais il incite en vain un de ses aînés à le rejoindre et envoie à un autre des photos de lui souriant et armé, rapporte une source proche du dossier.
Selon cette source, Mostefaï, Amimour, Bouabout et El Mouadan ont pu rester dans le même secteur en Syrie. Les deux premiers sont morts au Bataclan. Après avoir cru qu’il pouvait être passé en Grèce en septembre, les enquêteurs sont convaincus que Bouabout était en Syrie au moment des attaques.
Quel rôle a joué El Mouadan? Selon un témoin, au Bataclan, avant l’assaut policier, l’un des assassins a demandé à son comparse s’il comptait appeler « Souleymane ». Agacé, son complice lui aurait répondu qu’ils allaient mener la fin de l’opération « à leur sauce ».
« Abou Souleymane » (le père de Souleymane) est la « kounya » (surnom) qu’utilisait El Mouadan en Syrie et sur son compte twitter, qui a été suspendu. Mais c’est un prénom commun. Les enquêteurs travaillent notamment sur un autre « Abou Souleymane », qui serait un Belge.
La preuve en est qu’en date du 2 décembre 2015 la Cour d’Appel de Rennes a annulé la condamnation que le Tribunal Correctionnel de Brest avait prononcée à mon encontre le 11 juin 2013 pour de présumés délits d’injures et diffamations publiques que j’aurais commis à l’égard de Josette Brenterch en 2011, et décidé de me relaxer de tous les chefs de poursuite, comprenant également de présumées atteintes à l’intimité de la vie privée de la plaignante pour lesquelles le Tribunal Correctionnel de Brest ne s’était pas clairement prononcé après avoir jugé les plaintes irrecevables.
Je salue ici le courage des trois magistrates ayant rendu cette décision, car je sais que les pressions de Josette Brenterch et de ses divers complices ne serait-ce que sur mes propres avocats en vue d’en obtenir qu’ils ne me défendent pas ont toujours été très fortes, et que les magistrats brestois eux-mêmes, notamment les juges d’instruction, en faisaient partie.
Ces pressions avaient commencé dès l’été 2010, lorsque je m’étais mise en quête d’un avocat pour une procédure en référé en vue d’obtenir la suppression en urgence des montagnes de calomnies et d’ordures que publiait sur mon compte sous la dictée de sa cheftaine Josette Brenterch le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi sur ses deux blogs alors actifs et publics, l’ICI-BLOG et Tique Toc.
Je ne l’ai jamais trouvé.
Maître André Elard, un pénaliste brestois très connu, fait partie des avocats que j’avais alors consultés.
Je l’avais rencontré le 11 août 2010.
Contrairement à d’autres, par exemple Ronan Appéré qui n’était pas censé me connaître et m’avait néanmoins soutenu que tout ce qui était publié à mon sujet sur les blogs de Cyprien Luraghi n’était que la vérité et ne posait aucun problème, alors que je me plaignais précisément que toutes ces « informations » n’étaient pour la plupart qu’inventions calomnieuses outre qu’elles portaient atteinte à l’intimité de ma vie privée et me mettaient gravement en danger ainsi que de nombreuses autres personnes, Me Elard ne paraissait pas déjà « renseigné » à mon sujet par Josette Brenterch ou l’un de ses complices.
Naturellement, je lui avais parlé des précédents dont ces nouvelles exactions de Josette Brenterch à mon encontre n’étaient qu’une suite, et de l’intervention du juge Raymond André au début des années 2000.
Il m’avait dit qu’il allait le contacter, et aussi voir avec lui quel emploi pourrait m’être proposé, puisque j’étais toujours restée sans travail à la suite des opérations de harcèlement moral dont j’avais été victime à compter des années 1990, ayant tout de même compris jusqu’à plusieurs tentatives d’assassinat, une extrémité à laquelle j’avais « poussé » mes harceleurs du fait que je ne me suicidais pas.
Je n’avais pas osé le contrarier, mais savais depuis longtemps que le juge André qu’il semblait considérer comme un ami ne tenait pas plus que ces derniers à ce que je puisse jamais retravailler et vivre.
Et bien évidemment, il ne m’a jamais rappelée comme il était convenu qu’il le fît pour me rendre compte de cet entretien.
En revanche, le soir même de notre entrevue, je voyais Josette Brenterch revenir me provoquer jusque sur mon blog comme elle l’avait déjà fait du 6 au 16 juillet 2010.
Les lecteurs assidus du blog Tique Toc de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi se souviennent sans aucun doute de son jeu de l’été 2010, elle offrait une bouteille de chouchenn à qui découvrirait l’identité de mon commentateur « amnlae », que j’avais finalement révélée sur mon blog « Un petit coucou » le 25 août 2010, tout comme l’identité de Chepita qu’elle avait déjà donnée elle-même sur Tique Toc le 1er août 2010.
Elle avait immédiatement réagi à ces « révélations » sur Tique Toc où elle s’exprimait sous le pseudonyme de Chepita et discutait avec les « déconnologues » Banana et Cyp (Cyprien Luraghi).
Joli le coloriage ! Eh, c’est bientôt la rentrée, y compris pour les petits qui aiment bien colorier !
Quant au coucou, elle a fait la découverte de sa vie, vous avez vu ? Depuis le temps que c’était sous son nez, elle en a mis du temps pour une ingénieuse ! Ah, y a des gens à qui il faut tout dire ! Finalement, moi qui suis pas top en info, loin de là, j’en sais presque autant, on dirait.
Hé ben, on dirait que je suis une ingénieuse cuicui aussi alors, de surcroît, bien plus balèze qu’elle parce que moi, sans IP, hein, ben j’avais trouvé )
Bravo à toi, Banana… et tu avais moins d’éléments. Pour le coucou c’était normalement cousu de fil blanc,et là je ne parle pas de l’adresse IP, elle n’aurait pas dû en avoir besoin.
Eh ben, vivement demain que le jour se lève, avec un peu de soleil SVP. Aujourd’hui, temps crade de chez crade, à rester devant sa cheminée… et j’ai pas de cheminée.
En plus, je suis vraiment les bras ballants. Je lui ai tout mis entre les mains, au coucou, je pensais que ça passerait pas les deux ou trois com’ maxi, ben non… il a fallu des semaines avant que je me fasse renvoyer dans mes buts. Y en a qui comprennent vite, mais à qui il faut expliquer longtemps.
Enfin, j’ai quitté ce terrain de jeux de façon définitive. Trop ennuyant ce blog, je préfère quand les gens écrivent eux-mêmes quelque chose, forcément. Je fais quand même des petites visites, juste pour le conchennou.
C’est pas pour te faire baver, mais à Puycity, dans l’atelier il fait 28 °C et dehors à peine un peu moins… on sait que ça va pas durer ceci dit…
Sinon tu as très bien fait la super gogole dans tes prmiers coms signés « amnlæ » − des militantes sandinistes, c’est ça ?
Qu’est-ce que c’était drôle… et l’autre super CUI CUI qui a tout gobé ))
Ouais : il est chiant leur blog de Gestapo : c’est de plus en plus minable… et l’autre Chieur Percé qui est totalement barré dans son trip antimusulman, qu’est-ce qu’il est gras et lourd et nul. Genre beauf lepéniste de base : bas du front.
Tout juste… Associacion de las mujeres nicaraguenses Luisa Amanda Espinosa… Rapport à une petite photo que j’ai chez moi d’une peinture murale du Nica, et dont le coucou aurait dû se souvenir en particulier (sinon, chez moi, c’est assez envahi par le papier alors c’est dur de se rappeler ce qu’il y a et comment c’est rangé, ça l’est pas forcément, d’ailleurs, mea culpa).Mais, sur ce coup-là, je pensais qu’elle comprendrait tout de suite, je me suis plantée (cui cui trop bas sans doute). Eh oui, j’ai l’immense honneur d’avoir eu la visite de la dame chez moi dans un passé lointain pour moi… et elle avait évidemment mon adresse mail, et réciproquement. Moi, je n’ai pas changé d’ordi (donc d’IP), elle je ne sais pas, bref nous avons communiqué… dans les deux sens.
Pour finir, et pour que les choses soient claires : comme tu le sais déjà, je n’ai effectivement pas dans mes projets de porter plainte contre qui que ce soit aujourd’hui. J’estime ne pas avoir subi de préjudice le justifiant,malgré les tentatives, constitutives de diffamation (ça, j’en suis certaine) d’il y a quelques années.
Après, chacun choisit, et j’admets fort bien que d’autres fassent autrement que moi, faut pas « jagérer » quand même. Et en cas de besoin, tu sais que je ne suis pas sur la liste rouge dans l’annuaire…
La « révélation » de l’identité de « Chepita » et « amnlae » ne la dérangeait donc absolument pas, mais elle m’avait bien incitée à y procéder pour ses deux pseudonymes, « amnlae » avec le jeu de l’été que proposait « Chepita » sur Tique Toc, et « Chepita » avec ses commentaires sous « amnlae » sur mon propre blog.
Cependant, à la date du 25 août 2010, elle avait déjà elle-même révélé l’identité de Chepita sur Tique Toc depuis plus de trois semaines.
De plus, elle me laissera par la suite pas moins de 317 commentaires sous son identité complète et véritable de « Josette Brenterch », confirmant ou « révélant » à chaque fois l’identité réelle de Chepita ou celle de mon commentateur « amnlae ».
Dès le mois de juillet 2010, son complice Cyprien Luraghi et elle-même avaient fourni à leurs lecteurs d’innombrables informations qui permettaient de l’identifier très facilement comme étant Josette Brenterch, pilier de l’association AC ! Brest et de la gauche radicale brestoise.
Après le mois d’août 2010, son ami Cyprien Luraghi continuera à la désigner par son nom et son prénom dans plusieurs de ses écrits publics sans qu’elle ne s’y oppose d’aucune manière.
Elle était tous les jours sur les trois blogs, ceux de cet individu et le mien.
Aucun de mes écrits ne pouvait lui échapper, elle consultait mon blog plusieurs fois par jour et le commentait sur ceux de son complice où elle disait bien me lire régulièrement, outre qu’elle me laissait aussi quelques commentaires sur mon propre blog sous le pseudonyme d’ »amnlae ».
Dans ces conditions, il est parfaitement clair que je n’ai jamais commis l’infraction d’atteinte à l’intimité de sa vie privée consistant en la révélation de son identité à son insu pour laquelle elle m’a fait poursuivre à compter du mois d’août 2011.
Dans l’intervalle, jusqu’à la mi-septembre 2010, elle avait répété à plusieurs reprises n’avoir pas matière à se plaindre de quoi que ce soit ni l’intention de déposer plainte, puis elle avait changé d’avis après m’avoir interrogée sur mes propres intentions concernant ses exactions à mon encontre :
A compter de l’automne 2010, elle avait inondé mon hébergeur OverBlog de demandes de suppression de mon blog sans jamais m’en notifier aucune – et pour cause, comme à son habitude, elle ne cessait de mentir et d’affabuler et me calomniait sans toutefois parvenir à tromper son interlocuteur qui avait bien remarqué comme elle me harcelait sur mon blog.
Elle avait aussi déposé une plainte pour diffamation au commissariat de son quartier le 26 novembre 2010. Convoquée par la police pour m’expliquer à ce sujet en date du 7 décembre 2010, j’avais porté plainte contre elle en réplique et sa plainte contre moi avait été classée sans suite le 10 mai 2011 au motif qu’elle avait provoqué l’infraction dont elle s’était plainte.
Dans ses plaintes de l’automne 2010 auprès de mon hébergeur de blog ou de la police, elle prétendait qu’elle venait tout juste de découvrir mon blog, déclarait selon les cas qu’une connaissance ou un membre de sa famille l’avait informée de son existence et qu’elle m’avait identifiée grâce à mon style d’écriture qu’elle aurait reconnu.
Ce n’est qu’avec sa première plainte avec constitution de partie civile, du 19 août 2011, qu’elle commençait à se plaindre d’une atteinte à l’intimité de sa vie privée ayant consisté en la révélation de l’identité de Chepita sur mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog.
Pas une seule fois elle ne s’en était plainte plus tôt, ni dans aucun de ses commentaires sur les trois blogs où elle s’exprimait, ni auprès de mon hébergeur, ni dans aucun courrier qu’elle m’aurait adressé à ce sujet, ni auprès de la police ou des autorités judiciaires auxquelles elle avait volontairement caché sa propre activité – coupable – sur les blogs de Cyprien Luraghi et sur le mien.
Or, comme l’avait déjà jugé le Tribunal Correctionnel de Brest le 11 juin 2013 et l’a confirmé la Cour d’Appel de Rennes le 2 décembre 2015, en l’absence de toute autre plainte à ce sujet, ses plaintes avec constitution de partie civile concernant ces faits présumés d’atteinte à l’intimité de sa vie privée étaient irrecevables.
Mais l’infraction définie par l’article 226-1 du Code Pénal n’avait pas été constituée car elle implique l’absence de consentement de la victime présumée :
« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :
1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;
2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé.
Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu’ils s’y soient opposés, alors qu’ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé. »
Josette Brenterch ne s’est pas arrêtée là dans ses dénonciations calomnieuses à mon encontre.
Depuis 2008, je suis victime de harcèlements sans fin d’une bande de cyberdélinquants de l’extrême-gauche sévissant notamment sur le site Rue89, où ils ont commencé à m’attaquer à la suite de mes premiers commentaires anonymes sur le sujet du harcèlement moral en entreprise.
Dès le début, tous « renseignés » à mon sujet par la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest qui me surveillait illégalement comme elle l’a toujours fait depuis des lustres pour pouvoir me calomnier systématiquement auprès de tous mes nouveaux contacts, ils ont eu pour complice parmi les journalistes du site Rue89 Mr David Servenay dont l’objectif sur la question du harcèlement moral en entreprise était de convaincre le public que les victimes de ces pratiques sont toujours des malades mentaux dont les pathologies provoquent les harcèlements dont ils peuvent être effectivement victimes, lorsque leurs dénonciations à ce sujet ne sont pas de pures manifestations de leurs troubles psychiatriques, comme dans mon cas selon sa complice Josette Brenterch qui en réalité est elle-même l’organisatrice ou l’inspiratrice de tous les harcèlements dont je suis victime depuis l’année 2004 au moins, après avoir été associée à tous ceux dont j’avais précédemment été victime dans le travail, depuis les années 1990.
Mon cas est sous doute extrême, car Josette Brenterch qui a toujours haï toute ma famille depuis les années 1970 bénéficie depuis 1989 d’un complice de choix en la personne d’un magistrat du Tribunal de Grande Instance de Brest qui lui permet de se déchaîner autant qu’elle veut contre mes proches et moi-même sans jamais craindre de retour de bâton. Ainsi par exemple avons-nous tous fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat sans que nos agresseurs n’aient jamais été poursuivis.
Passons.
L’idée que le journaliste David Servenay aura tenté de faire admettre à tous ses lecteurs avec l’aide du psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de sa bande de « déconnologues » attaquant sans relâche les victimes de harcèlement moral qui tentaient de s’exprimer dans les débats organisés à ce sujet sur Rue89 en 2008 et 2009 est que ces présumés handicapés mentaux sont un poids pour les entreprises qui les emploient, outre qu’ils sont totalement insupportables voire dangereux pour leur entourage, et que l’organisation de harcèlements à leur encontre en vue de s’en débarrasser se justifierait donc ainsi tout autant que les possibles « moqueries » et discriminations spontanées de leurs collègues de travail.
Pour toutes les victimes de harcèlement moral en entreprise qui se sont fait « claquer la gueule » de cette manière, il est heureux que la publicité faite aujourd’hui sur le cas de Jean-Louis Megnien, relevant de l’ordinaire en la matière, apporte une contradiction éclatante à ces thèses fallacieuses et particulièrement vicieuses.
Suicide à l’hôpital Pompidou : «J’ai vu, face à moi, un homme brisé»
LE FAIT DU JOUR. Les collègues du docteur Jean-Louis Megnien, qui s’est suicidé à l’hôpital Pompidou, estiment qu’il a été victime de maltraitance et dénoncent un univers impitoyable.
La réputation de l’Hôpital européen Georges-Pompidou dépasse les frontières pour ce qui est de la médecine. Mais, paradoxe, l’ambiance de travail n’y serait pas des plus sereines. (LP/Olivier Boitet.)
Après le choc, la colère. Huit jours après la mort de Jean-Louis Megnien, professeur de cardiologie, qui s’est suicidé par défenestration dans la cour de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) à Paris (XVe), dans l’après-midi du jeudi 17 décembre, les langues se délient.
La direction générale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) vient d’annoncer la création d’une « commission extérieure », chargée à partir du mois de janvier de mettre à plat « les sujets conflictuels dans l’établissement ». Un euphémisme, à écouter ceux, parmi les confrères du docteur Megnien, qui se livrent, racontant, le cœur lourd, un hôpital qui ne brille pas que par ses prouesses médicales.
Sous les verrières de ce navire amiral, dernier-né des 39 établissements de l’AP-HP, des « affaires » aux accents de règlements de comptes émergent régulièrement depuis deux ans. L’atmosphère est poisseuse, l’ambiance de travail relève de l’univers impitoyable. « Avec la mort de Jean-Louis, cela a pris une tournure dramatique. On ne pourra pas continuer à faire tourner cet hôpital coûte que coûte, à refermer le couvercle de la cocotte-minute et à passer à autre chose si l’on n’en tire pas les conséquences. Le dossier de cet hôpital est accablant », s’emporte, bouleversé, l’un des confrères du docteur Megnien.
Un cardiologue reconnu
Marié, père de 5 enfants, dont trois sont encore mineurs, Jean-Louis Megnien était âgé de 54 ans. Cardiologue reconnu, il était un « très grand pro », souligne un confrère qui témoigne lui avoir régulièrement adressé des proches.
Ses études de médecine menée à la Pitié-Salpêtrière, terminées en 1989, il avait rejoint le centre de médecine préventive cardiovasculaire à l’hôpital Broussais en 1990, avant que ce centre ne soit absorbé, avec l’ensemble de ses services de pointe en cardiologie, dans le tout nouvel HEGP (Hôpital européen Georges-Pompidou), en 2001. A l’HEGP depuis son ouverture, il a continué à exercer dans ce même service, sous la direction du professeur Alain Simon.
Professeur à la fac de médecine Paris-Descartes
Maître de conférence-praticien hospitalier en 1999, il a accédé à son tour au rang de professeur (PU-PH) en 2011, à l’âge de 49 ans. Un titre qui ne s’obtient qu’à la condition de remplir un certain nombre de critères, de publications et de reconnaissance professionnelle, non seulement dans son métier, mais aussi en tant qu’enseignant. A ce titre, tout en tenant à poursuivre son activité de soins et de recherche clinique à l’hôpital Georges-Pompidou, il s’était beaucoup investi dans le projet pédagogique de numérisation de l’enseignement à la faculté de médecine Paris-Descartes.
Les « punitions » de l’hôpital Pompidou
Comme plusieurs autres, il accepte de témoigner mais tient, comme eux, à ce que son nom n’apparaisse pas. On peine à l’entendre s’agissant de médecins établis, de « pontes » qui ont aussi rang de professeurs, rompus à batailler contre la mort : mais à ruer dans les brancards, à l’hôpital Georges-Pompidou, expliquent-ils, on s’expose… à « être puni ». En clair, à compter dans les rangs de ceux qui sont « contre », pour peu qu’ils critiquent la cogestion de la direction de l’établissement avec certains médecins, dans ce que l’un des témoins qualifie carrément de « cabinet secret ». « En gros, c’est adhésion ou éjection », résume ce spécialiste. Punition signifie ne plus être en grâce, mais aussi privation de moyens (secrétariat, bureau, lits…), chicanes, voire être doublé par un autre le jour où l’on espère succéder à son chef de service. « Les successions doivent en principe se faire par appel d’offres, mais ils sont régulièrement pipés », confie un médecin, avouant au passage avoir renoncé de longue date à échanger avec ses collègues par mails professionnels « par crainte de piratage des boîtes aux lettres ».
« Tout a été fait pour le détruire »
Dans ce décor — où nul ne sait expliquer pourquoi les ego professionnels s’affronteraient davantage ici que dans un autre hôpital —, le management, « couvert par la direction de l’AP-HP », porte une lourde responsabilité, estiment ceux qui ont côtoyé Jean-Louis Megnien au plus près depuis un an et demi. « Imaginez que le lendemain de son suicide, la direction parlait de décès accidentel ! » s’indigne l’un d’eux qui affirme : « Tout a été fait pour le détruire. » « Ils ne pouvaient pas ignorer comment cela finirait : ils ont été plus qu’informés du risque », renchérit un autre, tandis qu’un troisième martèle : « Marié, père de cinq enfants, Jean-Louis Megnien n’avait pas de problèmes personnels, n’était pas dépressif et des coups, pour être devenus professeur de médecine, croyez bien qu’il en avait déjà reçu. Mais là, c’était trop. »
« Il ne pouvait pas entrer dans son bureau, le verrou avait été changé »
La direction de l’AP-HP et le professeur Loïc Capron, président de la commission médicale d’établissement, qui affirment pourtant dans leurs courriers, rendus publics à la veille de Noël, « n’être pas restés inactifs » pour répondre à la souffrance professionnelle du cardiologue, ne les convaincront pas. « Du moment où il est tombé en disgrâce dans le service dont il avait été l’adjoint, il fallait l’en évincer. Il s’est trouvé progressivement isolé. » Il a été prié de quitter le septième étage — d’où il a fini par se jeter — où il avait un bureau, ses consultations, accès à l’hôpital de jour, puis de faire avec « un bout de secrétariat seulement » et de « trouver une porte de sortie… Mais sortir de quoi, se demandait-il. Il n’a été ni entendu ni écouté ». « Quand il a été arrêté, j’étais soulagé. Je me suis dit : il est sorti d’affaire », confie l’un de ses « amis », des sanglots dans la voix. « Le lundi 14 décembre au matin quand il est revenu après de longs mois d’arrêt maladie, c’était la panique. J’ai vu face à moi un homme brisé, se souvient un confrère. Il ne pouvait pas entrer dans son bureau : le verrou avait été changé. Après neuf mois, tout recommençait donc exactement comme avant, avec l’omerta du 7e étage… alors qu’il devait réactiver ses consultations. » Le soutien de ses proches n’y a pas suffi. Le jeudi après-midi, Jean-Louis Megnien préférait en finir.
Une enquête et des auditions
Qui fera la lumière sur le suicide du docteur Jean-Louis Megnien sur son lieu de travail et sur ce que sa mort tragique révèle de dysfonctionnements cruels à l’hôpital Georges-Pompidou ? Trois procédures sont amorcées alors que la famille envisage de porter plainte pour harcèlement moral.
Une enquête de police, pour l’instant aux mains du commissariat du XVe arrondissement, a été ouverte le 17 décembre. Plusieurs des confrères de Jean-Louis Megnien ont déjà été entendus et certains ont témoigné du harcèlement moral dont il était victime.
La commission d’analyse des suicides a été saisie comme l’a annoncé le 18 décembre Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il s’agit d’une instance centrale de l’AP-HP créée en 2013, sous l’ancienne présidence, pour évaluer les « risques psychosociaux » et étoffer l a prévention du risque suicidaire dans ses établissements. Elle se réunit systématiquement après chaque drame. Cette commission paritaire doit procéder à des auditions en interne pour « analyser l’environnement professionnel » et « déterminer s’il existe des éléments qui peuvent avoir contribué à la situation de détresse ».
La création d’une commission extérieure à l’hôpital a été annoncée par Martin Hirsch dans son courrier adressé mercredi au personnel, en amorce duquel il évoque « l’échec des tentatives diverses de ces dernières années pour répondre à des situations conflictuelles ». Elle doit « procéder à une mise à plat des sujets conflictuels dans l’établissement ». Elle est composée de trois membres qui appartiennent au sérail de l’AP-HP : le professeur Didier Houssin (ancien directeur général de la santé), le professeur Patrick Hardy (psychiatre à l’hôpital Bicêtre qui pilote déjà une mission sur les risques psychosociaux dans le milieu médical) et Marie-Sophie Desaulle (qui a « exercé des fonctions de direction à l’AP-HP jusqu’en 2004 »). Ils mèneront des auditions en janvier et février.
Et l’Igas ? Pour le professeur Granger et nombre de confrères de Jean-Louis Megnien, seule l’inspection générale des affaires sociales (Igas) serait aujourd’hui à même de soulever une fois pour toutes le couvercle de la cocotte-minute de Pompidou. Réellement extérieure, elle dispose de moyens d’enquête (accès aux documents, notamment) supérieurs à de simples auditions. Elle peut s’autosaisir ou être saisie par un ministère. Cela est « plus long à déclencher que la commission qui sera à pied d’œuvre dès le début janvier », fait-on observer à l’AP-HP. La ministre de la Santé n’a pour l’instant pas jugé utile de le faire, mais attend de pied ferme un premier bilan d’étape de la commission extérieure pour la mi-janvier.
A l’occasion de ma publication d’hier, j’ai exhumé un article de mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog du 25 juillet 2010 en partie consacré à un parricide qui s’était produit à Brest le 1er avril 2010 dans une famille Brenterc’h. Patrick(*) avait tué son père Henri(*) et grièvement blessé sa mère, Paule(*).
Le 1er août 2010, la personne qui depuis juin 2010 me calomniait sous le pseudonyme de Chepita sur les blogs du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à qui elle dictait la version calomnieuse de ma biographie qu’il rédigeait et publiait à l’attention de ses lecteurs depuis le 19 juin 2010, indiquait qu’elle portait le même nom que cette famille Brenterc’h à un détail orthographique près, l’apostrophe. Il s’agissait de Josette Brenterch que son complice Cyprien Luraghi appelait déjà par son prénom sur les différents blogs où elle intervenait sous pseudonyme, dont le mien.
Qu’il eût été ou non l’un de ses parents, Henri Brenterc’h n’était pas un inconnu pour Josette Brenterch. En effet, son nom et ses coordonnées figuraient dans son carnet d’adresses pour l’association AC ! Brest lorsque j’y suis arrivée en 2004, sans que l’on sache pour quelle raison, sinon qu’Henri était une relation de Josette.
Je rappelle ma synthèse des articles de presse de 2010 à propos de cette affaire :
Comme prévu, la famille a bien eu droit au déballage de l’intimité de sa vie privée lors du procès du fils parricide.
Il en ressort que père et fils avaient la même tendance à s’alcooliser et avaient tous les deux bu au moment des faits.
Un genre de maladie familiale… voire génétique, comme disent Josette et ses amis les plus pervers à propos des troubles psychiatriques qu’ils m’attribuent faussement de façon à se blanchir mutuellement pour tous les crimes et délits dont ils se rendent coupables à mon égard et celui de tous mes proches depuis plus de vingt ans.
Patrick Brenterc’h a été condamné à 14 années de réclusion criminelle le 27 avril 2012.
Il purge sa peine à la maison d’arrêt de Nantes où il se fait connaître pour ses talents de dessinateur.
Patrick Brenterc’h, un Brestois de 34 ans, est accusé d’avoir poignardé à mort son père et grièvement blessé sa mère en 2010. Poursuite du procès et verdict ce vendredi en soirée.
Le contraste est saisissant entre la personnalité affichée par l’accusé et l’extrême violence de ses actes. Contraste accentué par l’appui de son entourage familial. Lors des suspensions d’audience, son frère aîné, ses amis, les larmes aux yeux, lui envoient signes d’affection et d’encouragement. Alors, on se demande comment cet homme mince au visage juvénile, présentant bien, s’exprimant clairement, a pu frapper de dix coups de couteau son père et de huit coups sa mère, le 1er avril 2010, vers 22 h.La réponse n’était pas dans la façon dont l’accusé, le matin, a évoqué son enfance, ses relations avec ses parents. Souvent secoué de sanglots et surtout rongé par la culpabilité, Patrick Brenterc’h est resté à la surface des choses.
« Surprotégé »
Il dit avoir reçu une « excellente éducation » entre un père au « tempérament artiste, joyeux, festif » et une mère « plus matérielle » qui veillait à tenir sa maison et à ce que « personne ne manque de rien ».Tout juste consent-il à admettre que ses parents formaient « un couple conflictuel », « pas fait l’un pour l’autre ». Aux experts, il a évoqué une mère « intrusive » : « Je l’adore, mais je ne la supporte pas. »
Patrick Brenterc’h a eu une enfance difficile. Chétif, souffrant d’un asthme important, il est très peu scolarisé en primaire. « On l’a surprotégé »,reconnaît sa mère. Au collège, il subit l’humiliation d’être rétrogradé de 5e en 6e. Et les moqueries des garçons en raison de son aspect efféminé. Il ira quand même jusqu’au Deug de littérature.
Ado, il est tourmenté par son orientation sexuelle. Il découvre son attirance pour les hommes. « J’ai refoulé ça. J’avais très peur de ça. » Il mettra beaucoup de temps à en parler à ses parents. « Mon mari était intelligent. Il a accepté, affirme sa mère. Mais c’était un sujet tabou. » Un ami de Patrick nuance : « Comme tous les pères, Henri Brenterc’h ne devait pas être content d’avoir un fils homosexuel. »
La révélation de son homosexualité se fait alors qu’il décide, à 22 ans, d’aller à Paris.
Comédien à Paris
« Depuis l’enfance, je rêvais d’être comédien. » Dans la capitale, il découvre la liberté, la fête, les soirées et les rencontres éphémères. Mais il arrive à concilier un travail d’hôte d’accueil chez le bijoutier Cartier et sa passion pour le théâtre. Il travaille beaucoup et parvient à jouer un rôle pour une pièce de boulevard avec Roucas. Tout va bien ? Non. « J’allais vers ce métier de comédien à rebours. J’ai découvert que je n’avais pas les épaules taillées pour. »
Après dix ans de cette vie parisienne, il voit pointer l’échec. Ses amis notent qu’il a changé. Lui qui se voyait en Rastignac des planches parisiennes décide de revenir à Brest en octobre 2010. Mais le retour du fils prodigue ravive les inquiétudes des parents. Il retrouve le carcan familial. Il boit. Sa mère le lui reproche comme elle le fait pour son mari qui vit mal sa retraite.
Des gifles, une phrase
Des épisodes violents vont précéder la tragédie du 1er avril. Lui, « le gentil », « le bisounours » décrit avec beaucoup de chaleur par un couple venu témoigner de leur affection intacte pour l’accusé, s’en prend à son amie d’enfance, frappe son compagnon de l’époque, casse une vitre dans un bar.
Le 1er avril au soir, il rentre ivre en voiture à la maison. 200 m avant le domicile, il percute trois voitures. Colère des parents. Patrick Brenterc’h raconte : « Mon père m’a collé des gifles, des gifles, des gifles. Je disais: « Vas-y, cogne! » De dépit, il a juste lâché une phrase: « Putain! Il commence à nous faire ch…, ce pédé! » Je ne sais pas où j’ai trouvé le couteau. J’ai frappé, j’ai frappé… »
La journée s’est achevée par un dialogue poignant entre l’accusé et son frère aîné venu, avec grande dignité, témoigner pour la mémoire de son père, mais aussi apporter tout son soutien fraternel à son cadet.
C’est dans un pavillon du quartier de Lambézellec, à Brest, que le drame avait… C’est dans un pavillon du quartier de Lambézellec, à Brest, que le drame avait eu lieu, le soir du 2avril 2010. Photo archives S.L.
En jugeant le meurtre d’Henri Brenterc’h reproché à son fils, la cour d’assises du Finistère a ouvert la porte d’une vie de famille en apparence bien ordinaire. À l’audience, Patrick Brenterc’h pousse un peu plus la visite. Verdict ce soir.
Le 2 avril 2010, la porte de ce pavillon cossu proche du bourg de Lambézellec, à Brest, était fermée par des scellés de police sans équivoque. La veille au soir, le fils cadet de la famille avait tué son père et blessé sérieusement sa mère. Deux ans plus tard, c’est la parole des hommes qui fait progressivement sauter les verrous de l’intimité de ce crime à quelques kilomètres de là, en cour d’assises, à Quimper. Le fils cadet a aujourd’hui 34 ans. C’est un garçon fin, gracile, habillé comme pour un enterrement, avec sa cravate noire et son costume assorti. Patrick Brenterc’h n’a qu’une obsession, à l’heure de régler les comptes judiciaires: «Avoir le plus de dignité possible à la mémoire de mon père». Il tiendra parole. Dans la première journée de son procès, il pleurera certes un peu mais la plupart du temps en se cachant.
Un «gamin surprotégé»
Mais au-delà des apparences, qui est celui qui a explosé ce soir funeste de 2010? Qui est celui qui a «frappé, frappé, frappé», comme il le hurle à ses jurés? «Un truc souffreteux» comme il se définira, «un gamin surprotégé», asthmatique et ri de ses camarades de préau en raison d’une attitude efféminée. Chez lui, il navigue entre une «louve» aimante, «qui tenait les rênes», un père «plus artiste, festif, joyeux» mais «absent» et un grand frère qualifié de «meilleur soutien». Mais hélas, les relations du couple sont maintes fois décrites comme «pas simples» par le président Le Roux. Patrick Brenterc’h abonde. «Ils n’étaient peut-être pas faits pour vivre ensemble. Mais on est une famille soudée, qui se comprend, qui s’aime», corrige-t-il dans l’instant. Même quand il avoue, au moment de partir à Paris tenter sa chance comme comédien, qu’il est homosexuel. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il l’a toujours été. Il en a même avalé des pilules à ses 14 ans, «refoulé» la vérité. Et même s’il sait aujourd’hui «que ce n’est pas une tare», il a eu la sensation qu’on lui a fait vivre que c’en était une.
Le retour d’un désarroi
Dix ans plus tard, Patrick revient à Brest, «abattu, fatigué, déprimé», concède sa légion d’amis présents, tout comme sa mère qui affirme toujours l’aimer. Entre-temps, Patrick Brenterc’h a enfilé les perles de frustration, patiemment. Son collier est lourd. Il est inquiétant. Son métier d’acteur s’est enfui dans un milieu finalement haï. Ses conquêtes sont plus nombreuses que «celles de Madonna», dira-t-il avant de pester dans le box contre cette «aberration». Mais aucune n’est restée. Il promène son mal-être d’adolescent «immature». Il a pris des drogues. Ses addictions se comptent. Comme celle à l’alcool. «J’en prenais une grosse de temps en temps pour sombrer», concède-t-il. Comme ce soir du 1eravril, où il rentre saoul. Depuis son retour au domicile parental, il enchaîne peccadilles et violences, «ça ne lui ressemblait pas», témoignent encore ses amis.
«Du sang partout»
Son père lui aussi a bu et a explosé. «Il m’a mis des gifles, j’ai dit « tape »». Il a tapé puis dit «il commence à faire chier, le pédé». Le mot de trop. Après? Patrick Brenterc’h rougit, pleure. «Du sang. Du sang partout». Puis, «je suis en train d’éclater ma mère, mon père est au sol». Celui qu’amis et spécialistes décrivent comme «immature» ou «adulte pas fini» dit avoir ressenti une pulsion meurtrière, née de l’union contre-nature d’un alcool violent et d’un retour au bercail catastrophique. «L’équilibriste incertain», comme il se définit, venait de tomber dans le fleuve de tous ses démons d’enfance. Ils l’attendaient.
Le drame s’est noué dans le quartier brestois de Lambézellec. Photo archives… Le drame s’est noué dans le quartier brestois de Lambézellec. Photo archives Eugène Le Droff
La cour d’assises du Finistère a condamné Patrick Brenterc’h, accusé d’avoir tué son père, à 14 années de réclusion criminelle. Au terme d’un procès émouvant et tout en retenue, il a promis être devenu enfin un homme après la mort du «monstre» qu’il avoue avoir été, ce soir d’avril 2010.
La deuxième naissance de Patrick Brenterc’h s’est faite dans le sang. En assénant ce coup de couteau fatal à son père, dans une pluie d’insultes et d’autres coups, il aurait quitté les oripeaux de l’adolescent attardé, surprotégé et en manque de maturité, pour enfin devenir un homme. Au second jour de son procès, tout le monde s’accorde à le dire.
Un accusé digne
Mais l’avocat général Diacono ne lui en donne évidemment pas entier crédit. Ce soir-là, clame-t-il, «vous avez tenu le meilleur et le pire rôle de votre vie. Le meilleur parce que vous êtes devenu un homme comme le souhaitait tant votre père et le pire parce qu’il a fallu sa mort pour que vous y parveniez». Deux ans après «l’apocalypse» d’une nuit sans fin, dans le quartier brestois de Lambézellec, c’est donc un homme digne, terriblement digne, qui a écouté réquisitoire et plaidoiries clore le procès de ses deux vies- son procès.
Voix des morts
Il a écouté les morts, d’abord. Entendu dans la voix de Me André Elard celle de son père qui s’inquiétait pour «son petit. Il se disait « Pat n’a pas réussi à se forger une armure pour la vie ». Au plus profond, il était déçu mais il était encore plus inquiet». L’avocat de la partie civile convoque encore au banquet des assises la voix des poètes pour relayer celle du père mais aussi celles des vivants. Celles de sa famille. Celle de sa mère. Cette mère frappée, poignardée, blessée qui s’écartèle entre les souvenirs d’abomination et le pardon. «Le coeur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve un pardon», clame-t-il, citant Balzac, avant de hurler aux jurés: «Elle et son frère ne l’abandonneront jamais parce qu’ils savent que c’est ce que leur père aurait voulu».
Un drame familial
Mais Patrick Brenterc’h entend aussi, au jour de sa deuxième vie, à l’aube de ce premier jour si difficile, la voix d’une société, «témoin muet d’un drame familial». Mais cette même société porte l’écho, par la voix de l’avocat général Diacono, «que le pardon et la justice sont inconciliables. Le pardon implique une intimité. Nous ne l’avons pas». Alors, il lui faut bien écouter encore ces minutes de mort, «cet instant d’éternité», quand le couteau s’est levé puis est retombé jusqu’à la garde dans l’artère de son père. «Le droit exècre la violence sur ascendants», le prévient l’avocat général. «Aujourd’hui, vous devez affronter la réalité de ce monde concret». Une descente sur la terre pénitentiaire que le ministère public quantifie à «treize ans de réclusion criminelle».
«Un mot de rien qui fait commettre le pire»
Mais dans le monde des hommes, la voix de la défense a, elle aussi, droit de cité. Alors la voix de Me Patrick Larvor va batailler dans le cauchemar des derniers instants de sa vie d’avant, de sa vie «irréelle» où Patrick Brenterc’h avait fini par sombrer, une fois ses rêves d’acteur massacrés. Il rappelle son piteux retour à Brest et les incidents, «toujours contre ceux qu’il aimait». Un jour, son père l’empêchera de secouer sa mère. Pas la seconde fois. «La seconde fois, ils avaient bu». La seconde fois, c’est toujours et encore ce1eravril, sur le seuil de la cuisine. C’est toujours et encore cet instant où le père, excédé «par mes conneries» a grogné ce «pédé», ce «mot de rien qui m’a fait commettre le pire».
«Un coup malheureux»
Longuement, le plaideur s’échine à démontrer que l’homicide n’est pas volontaire. Un coup malheureux ayant donné la mort, voilà tout. Il ne sera pas entendu par la cour d’assises qui condamne Patrick Brenterc’h à 14 années de réclusion comme purgatoire imposé avant de vivre libre son existence d’homme. La voix de la société est passée. Il reste la musique de ses proches qui lui dit que «l’humanité est la plus grande des vertus, sois en digne». Patrick Brenterc’h a promis qu’il le sera. Au nom du père.
Myriam Boukhedid, âgée de 40 ans, sera jugée, mardi24 et mercredi25, pour avoir tué son compagnon le 15 août 2009, à Morlaix, dans un appartement de la route de Callac. Cette femme, originaire de Paris, entretenait des relations très conflictuelles, sur fond d’alcoolisation importante, avec André Belières, 40 ans, lui aussi natif de la région parisienne. La nuit du drame, une altercation a éclaté entre eux. La femme s’est emparée d’un couteau et a frappé. Elle s’est ensuite endormie et n’a prévenu un proche que vers midi. L’homme était décédé entre-temps. L’accusée avait quitté les lieux à l’arrivée des secours, mais avait été interpellée très rapidement. Elle avait une alcoolémie très élevée.
Son défenseur, Me Murat, entend poser la question de son irresponsabilité pénale. De même qu’elle contestera qu’auteur et victime étaient concubins, ce qui constituerait une circonstance aggravante: « Ils s’aimaient avec des hauts et des bas. C’était assez passionné, avec des violences mais ils restaient ensemble. Ils n’avaient pas d’adresse commune. »
Un parricide à Brest
C’est un dossier douloureux qui sera soumis à la cour, jeudi et vendredi. Patrick Brenterc’h, 34 ans, est accusé d’avoir tué son père et d’avoir grièvement blessé sa mère. Les faits remontent à la soirée du 1eravril 2010 et s’étaient déroulés au domicile familial. Après dix ans à Paris où il avait tenté en vain de percer dans le théâtre, Patrick Brenterc’h était revenu vivre chez ses parents. Ces derniers avaient toujours surprotégé ce fils cadet fragile et tourmenté. Homosexuel vivant mal sa situation à Brest, il avait quitté le cocon familial à 22 ans, pour une vie plus libre à Paris.
Son retour, synonyme d’échec, est une source de grandes inquiétudes pour ses parents. Son père, Henri Brenterc’h, homme très connu à Brest, venait de prendre sa retraite après avoir, durant toute sa carrière, négocié pour la collectivité l’achat de terrains à construire. À Brest, Patrick retrouve une vie trop cadrée. Il traîne, boit, dérive. Le soir du 1eravril, il abîme la voiture familiale et rentre ivre à la maison. Son père s’emporte et lui assène deux claques, lui qui n’avait jamais porté la main sur ses enfants. Humilié, le jeune homme s’empare d’un couteau de cuisine et en porte dix coups à son père. Il s’en prend ensuite à sa mère qui voulait s’interposer. Elle tombe, il lui frappe violemment la tête sur le sol et lui assène huit coups de couteau. Puis il s’arrête. Les secours le retrouveront prostré près du corps de son père, mais menaçant toujours sa mère de la « saigner ».
Au-delà de la brutalité de ce parricide, Me Larvor s’interroge sur la véritable intention de Patrick Brenterc’h: « Il a voulu faire mal. De là à tuer ? La preuve, il n’a pas tué sa mère. Sur les dix-huit coups de couteau, un seul malheureusement a été mortel. » La tentative de meurtre sur la mère a été requalifiée en blessures volontaires avec arme sur ascendant. L’accusé encourt la perpétuité.
Depuis, cette mère a surpassé l’horreur et apporte un soutien sans faille à son fils accablé d’avoir tué « un père qu’il adorait ». Le frère aîné, deux tantes et un oncle se sont constitué partie civile. Mais une partie civile qui aura un rôle bien particulier. « Il s’agit de rappeler la mémoire d’Henri Brenterc’h, explique Me Élard, et montrer leur incompréhension. » Sans accabler l’accusé.
En prison, Patrick Brenterc’h a repris des études d’histoire de l’art. Il s’adonne à la peinture, comme le faisait son père. Et il consulte un psychiatre.
Viols par ascendant
La cour jugera ensuite le 30avril et le 2mai, puis le 3 et 4mai, deux Brestois accusés de viols sur mineurs de moins de quinze ans par ascendant.
C’est un pavillon coquet situé 40, route de Bohars à Brest, dans le paisible quartier de Lambézellec. Seul le scellé sur la porte indique qu’un drame familial s’y est déroulé jeudi soir. « Il était 21 h 30, nous avons vu des gyrophares et beaucoup d’agitation dans la rue, raconte un voisin. Les policiers sont restés jusqu’à minuit. »
Le pavillon est occupé par la famille Brenterc’h. Des gens sans histoires, honorablement connus à Brest. Henri Brenterc’h, né en 1947, a travaillé pendant 35 ans comme inspecteur foncier à la Société d’économie mixte pour l’aménagement et l’équipement de la Bretagne (Semaeb). Sa femme Paule a longtemps tenu un commerce dans le quartier de Kérinou.
Quand les secours arrivent, il est déjà trop tard pour Henri Brenterc’h. Atteint de plusieurs coups de couteau, il n’a pas survécu à ses blessures. Paule Brenterc’h, elle aussi, a été touchée à plusieurs reprises. Malgré tout, elle a eu la force d’appeler les secours. Elle a été hospitalisée dans un état grave.
Le fils du couple Brenterc’h, âgé de 33 ans, se trouve sur les lieux du drame. Après avoir résidé en région parisienne, où il a été comédien, il est revenu vivre chez ses parents. En garde à vue, il a reconnu être l’auteur de la double agression. « Il ne conteste pas les faits »,indique le parquet de Brest.
Un homme affable
Selon le fils, une dispute aurait précédé les coups de couteau. Était-il alcoolisé au moment des faits ? Ce n’est pas exclu. Reste à comprendre quelle « dynamique familiale intime »,selon les mots du parquet, a conduit à ce déchaînement de violences.
Henri Brenterc’h était né dans le quartier de Recouvrance. Il en avait conservé un accent « ti zef » typiquement brestois. Il était décrit comme un homme affable, de contact très agréable. Au sein de la Semaeb, il avait été responsable des acquisitions foncières de la ville de Brest jusqu’en 2007.
Lors de la construction de l’hôpital de la Cavale-Blanche, il avait organisé les négociations, avec quelque 200 propriétaires de parcelles. «Il avait une connaissance du terrain assez extraordinaire »,témoigne l’élu brestois Marc Labbey, ancien président de la Semaeb.
Hier soir, l’auteur présumé des coups de couteau se trouvait toujours en garde à vue. Il devrait être présenté aujourd’hui au parquet.
L’exposition des dessins de Vilkidam est visible à la fac de droit jusqu’au 31 mars. |
Yannick GUÉRIN.
Incarcéré pour de nombreuses années, le Brestois a reçu par deux fois le prix Transmurailles du festival de BD d’Angoulême. Ses dessins sont exposés à la fac de droit.
Drôle de vernissage, mardi soir, à la fac de droit. L’artiste, dont les oeuvres sont exposées dans une salle près du hall d’accueil, n’est pas là pour entendre les compliments sur son oeuvre. Et pour cause. Patrick Brenterc’h, alias Vilkidam, 37 ans, est incarcéré à Nantes. Depuis six ans, il est derrière les barreaux. Il purge une peine de quatorze années de réclusion criminelle.
Au centre de détention de Nantes, entre son travail de bibliothécaire de la prison, ses études de deuxième année de licence d’histoire, il prend ses crayons pour raconter l’univers carcéral. Un univers noir, désespérant. Dans « la Mézondarè », comme il l’écrit, les relations humaines semblent se réduire à la quête incessante d’une cigarette, d’un ou deux mégots, d’une cuillère de café soluble. De façon presque caricaturale, le monde de la prison se divise entre ceux qui ont et ceux qui n’ont rien.
Humour grinçant
Ici, rien n’est beau. Les prisonniers ont des tronches, des trognes, des gueules inquiétantes. La politesse se réduit à un « s’il te plaît » contracté en « steup ». Le paysage est fait de béton et de barbelés. Le temps semble toujours être celui de « demain ». Demain, quand on sera dehors, demain, quand on sera libre…
Le trait de Vilkidam est précis, avec une ligne simple. « Enfant, il passait son temps à dessiner et il lisait beaucoup de bandes dessinées », témoigne sa mère, Paule. L’auteur se représente souvent dans les scènes de la vie carcérale, l’air ahuri ou consterné.
Son talent s’est vite répandu dans le centre de détention. « Il est constamment sollicité, raconte Paule. Les détenus lui demandent de dessiner le portrait de leurs enfants ou de leur épouse, à partir de photos. Ça lui donne un peu de valeur aux yeux des autres.»
Vilkidam a la chance d’être seul en cellule. Un vrai luxe dans un univers où la promiscuité agresse constamment l’intime. Pas facile pour autant de dessiner. « Le plus compliqué est de lui faire parvenir du matériel », explique sa mère.
Son travail a été récompensé par deux fois, deux années de suite. L’humour noir, très grinçant, est présent dans les bribes de la vie en prison. En 2013, le festival de la BD d’Angoulême lui a décerné le premier prix Transmurailles, destiné à inciter les détenus à s’exprimer à travers le dessin. L’année dernière, de nouveau, Angoulème lui a attribué le prix spécial.
Lors du vernissage, le doyen de l’UFR de droit, Jean Boncoeur, a salué en Vilkidam « un artiste avec une vue forte sur l’univers carcéral ». Se faisant la voix du détenu, André, un ami, a dit à l’assistance que Vilkidam avait fait sienne cette pensée : « Seul le corps peut être emprisonné; l’esprit, lui, ne peut pas l’être, car on n’enferme pas le vent. »
Dessins de prison par Vilkidam, à l’UFR de droit, 12, rue de Kergoat, Brest. Jusqu’au 31 mars. Entrée libre.
Michel Walter est l’une des sommités de la psychiatrie brestoise.
Professeur de psychiatrie adulte à la faculté de médecine de Brest, il est aussi chef de services psychiatriques du CHU de Brest et expert psychiatre agréé auprès des tribunaux.
Son nom était apparu sur mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog pour la première fois le 26 juillet 2010 à 19h00 dans un commentaire posté par Cyp, Pascal Edouard Cyprien Luraghi de son nom complet, qui à cette époque me harcelait sur mon blog comme partout ailleurs.
Ce commentaire se trouve dans cette page de blog :
Cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire les textes.
Voilà l’extrait de discussion où Cyprien Luraghi s’était donc mis à parler de Michel Walter, on y retrouve aussi son compère NEMROD34 qui tout comme lui se moquait des psychiatres brestois :
« Au fait, Cyp, Nemrod et les autres, je connais plusieurs psychiatres brestois, notamment ceux qui enseignent la psychiatrie à la faculté de médecine de Brest.
Ils savent bien quelles sont mes critiques habituelles de la psychiatrie, nous en avons déjà discuté.
Vos projets de me faire interner ou imposer une obligation de soins psychiatriques à vie ne vont pas leur plaire.
Ils pourraient même les indisposer à votre égard.
Commentaire n°5 posté par unpetitcoucou le 25/07/2010 à 17h51 »
« Qu’est ce que je pourrais bien avoir à foutre d’un psychiatre de brest en plus ?
Commentaire n°9 posté par NEMOD34 le 26/07/2010 à 12h52
@ Nem’ : qui sait ? y a peut-être des psychiatres brestois qui ont besoin d’une coupe de tifs ))
Commentaire n°11 posté par cyp le 26/07/2010 à 18h23
Ah ? Vous les tondez eux aussi s’ils ne vous suivent pas dans vos délires ?
« À propos des professeurs de psychiatrie adulte de la fac de Brest, Kress et Walter : je peux très bien leur écrire une lettre et/ou un mail pour savoir s’ils te connaissent vraiment, tu sais…
D’ailleurs je m’avoue assez tenté
Commentaire n°12 posté par cyp le 26/07/2010 à 19h00
Fais-le, ils vont sûrement apprécier.
Kress n’est pas seulement psychiatre, il est aussi psychanalyste. Ton cas pourrait lui plaire.
La psychanalise est une belle foutaise, ce n’est même pas une discipline reconnue, n’importe qui ayant fait une psychanalyse peut mettre la plaque sur sa porte.
Freud aux chiottes !
Commentaire n°14 posté par NEMROD34 le 26/07/2010 à 19h11
339.
Vous insultez le père de la psychiatrie brestoise, c’est bien, continuez.
Michel Walter se préoccupant plus particulièrement de prévention des suicides, il appréciera sans aucun doute vos incitations au suicide à mon encontre, je les conserve bien précieusement.
Mais Jean-Jacques Kress lui-même est aussi très sensible à cette question.
Et il y a encore tout le reste : les diagnostics psychiatriques que vous vous permettez d’émettre sans y être autorisés, etc, etc…
Par la suite, le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi a trouvé l’adresse e-mail de Michel Walter.
En atteste par exemple cet autre commentaire qu’il m’avait laissé sur le même blog le 12 décembre 2010 (cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire le texte) :
Cédant à l’un de ses amusements favoris, il avait usurpé l’identité de sa cible, en l’occurrence celle du professeur de psychiatrie Michel Walter dont il se moquait toujours.
Voilà la page de blog dont est extrait ce commentaire :
Cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire les textes.
Comme toujours, on y retrouve son compère NEMROD34 qui à cette date m’avait déjà laissé 900 commentaires d’injures et menaces en tous genres.
Puisqu’à l’époque la question de son CAP de coiffure se posait toujours, je précise qu’il l’a bien eu, mais à l’âge de 19 ans, une information qu’il a donnée lui-même sur le forum de ses amis les Sataniques Sceptiques du Québec et qui implique qu’il a redoublé un paquet de classes au cours de sa scolarité, comme de nombreux autres débiles mentaux avérés.
Il va de soi que j’ai commencé par montrer au professeur de psychiatrie adulte et expert psychiatre Michel Walter ces commentaires de Pascal Edouard Cyprien Luraghi se moquant de lui sur mon blog en 2010 lorsque je lui ai soumis son cas au mois de septembre dernier.
Je lui ai aussi montré des textes du malade mental racontant sa vie sur Internet, ceux de personnes qui l’ont connu donnant leur avis à son sujet, et bien entendu quelques-uns de ses textes publics me concernant, une incroyable succession d’injures, de calomnies et menaces que je collectionne depuis 2008.
Et dix jours plus tard, l’ONU a lancé une alerte mondiale sur les cyberviolences faites aux femmes, puis le cas de la violoniste américaine Mia Matsumiya a fait le tour du web.
Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.
Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.
Avis du 24 janvier 2015
Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né.
En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées.
Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.
Avis du 26 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.
Avis du 31 janvier 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.
Avis du 1er février 2015
Retour de mes statistiques "basiques".
Avis du 3 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.
Avis du 6 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.
Avis du 11 février 2015
Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.
Avis du 26 février 2015
Statistiques "basiques" enfin débloquées !
Avis du 27 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt...
Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
Avis du 4 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.
Avis du 7 mars 2015
Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.
Avis du 25 mars 2015
Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.
Avis du 2 avril 2015
Mes statistiques "basiques" sont de retour.
Avis du 26 avril 2015
Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.
Avis du 28 avril 2015
Statistiques de retour. Merci.
Avis du 7 mai 2015
Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.
Avis du 10 mai 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".
Avis du 14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
Avis du 3 octobre 2015
Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.
Soyons optimistes pour 2016, l’année de l’onglet en langage RevNum.