L’analyse de mes visites sur Petitcoucou en dépit de sa fermeture du 6 au 27 janvier 2015, et en parallèle sur Justinpetitcoucou ouvert le 6 janvier 2015 pour prendre le relais de ce blog le temps de sa suspension, a fait ressortir quelques dates dont celle du 23 janvier 2015, jour où l’un de me harceleurs, NEMROD34, s’est aussi fait remarquer sur le site Rue89 où il ne poste que très rarement.
Ce même jour, la police a procédé à l’arrestation d’un complice présumé de l’un des auteurs des attentats commis à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015.
Or, il s’avère être lié à une gendarme de Rosny-sous-Bois.
Le Canard Enchaîné avait révélé cette information mercredi 4 février 2015.
TF1 a diffusé hier soir une interview de la gendarme.
Les localités où son ami avait été filé par la police après avoir été repéré comme un possible complice d’Amedy Coulibaly m’avaient apporté des lecteurs réguliers sur mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog dans la période de son ouverture, entre le 26 mars 2010 et le 11 juin 2013.
Celle de Rosny-sous-Bois également.
Un complice d’Amedy Coulibaly en couple avec une gendarme
Par LEXPRESS.fr, publié le 04/02/2015 à 12:24
Amar R. faisait partie de l’environnement proche de l’auteur des tueries de Montrouge et de l’Hypercacher. En couple avec une adjudante, il circulait aisément dans le fort de Rosny, centre technique de la gendarmerie nationale.
Une liaison dangereuse? Le Canard enchaîné révèle ce mercredi qu’un complice d’Amedy Coulibaly entretenait une relation amoureuse avec une gendarme.
Ce proche du tueur de Montrouge et de l’Hypercacher a été identifié à partir de l’examen de la téléphonie de Coulibaly. Et Amar R., visé par un mandat européen pour soupçons de trafic de stupéfiants et d’armes, retient particulièrement l’attention des enquêteurs.
Nous sommes le 8 janvier, jour de l’assassinat de la policière municipale. Une course contre la montre s’engage pour établir d’éventuelles complicités et empêcher d’autres passages à l’acte.
Filé jusqu’au fort de Rosny
Une fois Amar R. localisé en banlieue parisienne, raconte le journal satirique, une filature est mise en place par les policiers du renseignement. Avant la tuerie de la porte de Vincennes, Coulibaly et lui sont même vus ensemble à proximité de l’épicerie cacher.
Après la tragique issue de la prise d’otages, décision est prise de ne pas intercepter Amar R.. Au contraire, les faits et gestes de l’intéressé sont épiés. Après Grigny et Gonesses, le suspect se rend à Rosny-sous-Bois. Dans une voiture à l’arrêt, il flirte avec une jeune femme.
Le véhicule repart, direction le fort de Rosny, centre technique de la gendarmerie nationale. Et pour cause, la conductrice et compagne d’Amar R. y travaille en tant que sous-officier, chargée du renseignement opérationnel.
Convertie à l’islam il y a deux ans
Selon les premiers éléments de l’enquête, Emmanuelle, adjudante, s’est convertie à l’islam il y a deux ans. Lorsqu’elle n’est pas en service, elle porte le voile intégral, croit savoir Le Canard enchaîné.
A ce stade, aucun sanction administrative n’a été prise à l’encontre de la gendarme qui est toujours en fonction. « Nous n’avons pas constaté chez elle de signe de radicalisation », assure au Canard un haut responsable de la gendarmerie. Avant d’ajouter: « Nous sommes en phase judiciaire. L’enquête conduite par la police judiciaire parisienne se poursuit. » Aucune connexion douteuse depuis son poste de travail, notamment, n’a été mise à jour.
Par mesure de précaution, Amar R. a été arrêté le 23 janvier par la brigade de recherche et d’intervention de la préfecture de police de Paris.
EXCLUSIF. La gendarme et compagne d’un complice présumé d’Amédy Coulibaly témoigne
le 08 février 2015 à 19h45 , mis à jour le 08 février 2015 à 20h45.
Il est actuellement incarcéré, considéré comme l’un des plus sérieux suspects dans l’enquête sur les complicités de la prise d’otage de la porte de Vincennes. Amar R., fiché pour islamisme radical, serait un proche d’Amedy Coulibaly. Fait étonnant : la petite amie d’Amar est une gendarme elle-même convertie à l’Islam. En exclusivité, elle a accepté de témoigner dans l’émission 7 à 8 sur TF1.
Emmanuelle a 34 ans. Gendarme, elle est formatrice dans le renseignement au fort de Rosny-sous-Bois, en région parisienne. Mais depuis quelques jours la jeune militaire a été suspendue de ses fonctions. Son compagnon Amar, 33 ans, est soupçonné d’être un des complices d’Amedy Coulibaly, l’auteur de la fusillade de Montrouge et de la prise d’otage de la porte de Vincennes. Il a été interpellé le 23 janvier dernier et écroué. Les deux hommes se seraient connus en prison, à Villepinte, alors qu’Amar purgeait une peine de 10 ans pour le braquage d’une bijouterie. Au contact d’Amedy Coulibaly, Amar aurait plongé dans un islamisme radical et faisait l’objet d’un signalement.
Malgré l’interdiction de sa hiérarchie, Emmanuelle, bretonne qui s’est convertie à l’islam il y a quatre ans, a décidé de parler aux journalistes de 7 à 8, pour donner sa version des faits sur celui qu’elle a rencontré fin 2013 lors d’un dîner chez des amis en commun. Car pour elle, il est certain qu’il ne peut pas être mêlé au terrorisme. « Il faut faire tomber des têtes en ce moment, donc toutes les personnes qui ont pu connaître Amedy Coulibaly ou les frères Kouachi vont forcément tomber », explique la jeune femme qui préfère garder l’anonymat.
« Il m’a dit qu’ils se voyaient amicalement »
Cette amitié entre son ami et Amedy Coulibaly, Elle dit l’avoir découvert le soir même de la prise d’otage. « Amar m’a appelé et m’a demandé si j’avais vu le gars à la télé. Je lui ai dit : « quoi ? le renoi (ndlr : le noir)’. Il m’a dit ‘oui, on se connait, je l’ai connu à Villepinte (ndlr : en prison). Je suis choqué’ ». La jeune femme poursuit : « Il m’a demandé s’il devait se présenter et dire qu’il le connaissait ». Elle lui répond alors que ce n’est pas utile : « A partir du moment où ils (les enquêteurs) vont voir que tu n’as rien à voir là-dedans, ils vont lâcher l’affaire ». Malgré ses fonctions, Emmanuelle décide aussi de ne pas en parler à sa hiérarchie. « Je lui ai demandé s’il avait fourni des armes, des voitures ou quelque chose qui aurait pu aider Amedy Coulibaly. Il m’a dit ‘non’, qu’ils se voyaient amicalement, pour parler de tout et de rien ».
Du côté des enquêteurs, la piste Amar va pourtant surgir assez rapidement. Il figure sur la liste de la soixantaine de personnes identifiées comme proches d’Amedy Coulibaly. Selon les journalistes de 7 à 8, les policiers vont se rendre compte que son téléphone a été localisé tout prêt de celui de Coulibaly les 6, 7 et 8 janvier. Le 9 janvier, il est même borné non loin de l’hyper casher de la porte de Vincennes… soit quelques heures avant la prise d’otage sanglante. Placé sous surveillance, les enquêteurs découvrent qu’il se rend régulièrement dans l’enceinte du fort de Rosny-sous-Bois pour rendre visite à une gendarme. Malgré les barrières et les guérites, il n’est jamais contrôlé, c’est un habitué. « Il n’est jamais rentré dans la zone technique, précise Emmanuelle. C’est très strict, il faut un badge. Il venait me voir dans la zone famille, là où j’habite ».
Amar est-il allé à Charleroi ?
Depuis le tournage de cet entretien par les équipes de 7 à 8, les enquêteurs auraient intercepté une lettre qu’Emmanuelle aurait tenté de faire passer une lettre à son ami où elle évoque la ville de Charleroi ne Belgique. C’est là qu’Amedy Coulibaly serait allé revendre une voiture pour avoir un peu de liquidité quelques jours avant les attaques. Il était en compagnie d’un ami. Reste aux enquêteurs d’établir si cet ami était Amar ou non.
VIDEO JT 20H. Un complice présumé de Coulibaly était lié à une gendarme
Que sait-on des quatre complices présumés de Coulibaly écroués ?
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Extrait SEPT A HUIT : Gendarme et compagne d’un complice présumé d’Amedy Coulibaly
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