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Archives pour janvier 2015



Cyprien Luraghi et sa bande ont corrompu des magistrats

Je vais faire un petit tour sur le site Rue89, comme il m’arrive de le faire assez souvent en dépit de reproches qui me sont adressés par des magistrats brestois ayant décidé ces derniers mois que j’avais tort d’aller consulter des sites publics où je risque de retrouver Cyprien Luraghi et ses amis « déconnologues » en train de m’injurier et me calomnier comme ils en ont l’habitude depuis maintenant plus de six ans, car ce serait paraît-il leur plein droit, et que je n’aurais moi strictement aucun droit de me plaindre de toutes leurs publications me concernant et serais donc en tort même dès l’instant où je vais les lire… et qu’est-ce que je trouve ?

L’auteur des deux messages signés « Pierre Jourdin » qui m’ont récemment été envoyés au moyen du formulaire de contact de mon blog « Satanistique », à savoir Homere, le « déconnologue » de la bande de Cyprien Luraghi qui exerce comme hôtelier en Thaïlande, un homme d’une courtoisie exquise dont je reconnais entre mille tous les « Connasse! » qu’il peut m’adresser, ce cher « Jexophile », donc, en train de traiter la riveraine Lifka de « Jexiste » :

 

http://blogs.rue89.nouvelobs.com/les-mots-demons/2015/01/11/otages-un-mot-pratique-pour-ne-pas-nommer-un-massacre-de-juifs-234055

« Otages », un mot pratique pour ne pas nommer un massacre de juifs

Pascal Riché
Cofondateur
Publié le 11/01/2015 à 13h16
Cyprien Luraghi et sa bande ont corrompu des magistrats dans Calomnie spacer

lifka

1- Parce que vous arrivez en meute sur ce site pour y remplir des pages entières avec vos énormités, mensonges et autres Vérités en contradiction avec le réel, en vous soutenant mutuellement, en vous renvoyant la parole comme un ballon de l’un à l’autre, et en circonvenant ceux qui énoncent les faits ou ne serait-ce que l’ébauche d’une opinion contraire, tout cela comme des trolls que vous êtes, vous vous imaginez être très nombreux, les maîtres du monde, majoritaires dans le pays ou même simplement sur la rue ?

Mais j’ai une mauvaise nouvelle pour vous : ce n’est pas parce que vous criez fort que vous êtes nombreux (encore moins « l’immense majorité des commentateurs). Cet entêtement maladif à ne pas reconnaitre les faits n’est qu’une pathologie extrêmement minoritaire sur ce site (en fait pas plus d’une petite dizaine de riverains) comme elle l’est dans le reste du pays.

2- ce n’est pas moi que vous avez contredit de façon aussi virulente et insultante autant que de mauvaise foi – même si c’est vers moi que sont tournées toutes vos foudres (c’est vrai que quoi que dise la méchante extrémiste sioniste et quel que soit le sujet il faut venir en meute pour la contredire et pour l’insulter) – et que vous accusez de “débilité”, c’est le président de la République, c’est le premier ministre, ce sont les policiers, ce sont les journalistes unanimes, ce sont les analystes politiques unanimes et c’est l’auteur de cet article… Qui disent tous en chœur ce que vous vous entêtez à refuser. Et en fin de compte c’est la raison que vous insultez.

3- Quant à l’antisémitisme des commentateurs, je vous laisse la responsabilité de vos accusations, elles vous appartiennent totalement, même si pour l’un ou l’autre j’ai pu constater et faire constater la formulation plus qu’ambigüe de leurs propos.

  • paslolotrouduc

    paslolotrouduc répond à lifka
    geolocalisé

    C’est bien ce que je pensais : vous êtes folle à lier.

    Au passage, il n’y a pas de meute qui tienne, et ce que vous qualifiez « d’énormités, mensonges et autres Vérités en contradiction avec le réel » ce sont nos ? , mais non, mes analyses et mes opinions et je vous prierais de les respecter davantage si vous avez un tant soit peu de respect pour vous-meme et pour la libre expression des opinions en France. Je ne suis pas Charlie, non ma chère, Val est un Con, je le pense depuis longtemps et ne suis pas le seul dans ce cas, et je pense aussi, ne vous déplaise (là est tout le problème) que Charlie Hebdo a fait les belles heures de Minute et du clan Le Pen depuis très longtemps maintenant. Je le répète : tout cela pue gravement, et vos invectives, la violence de vos propos et votre fanatisme sont à l’image de la situation présente : un orage de cris et de mots jetés à la face de l’autre dont il ne sortira rien de bon. Pour cela, je ne vous aime pas et vous méprise autant qu’un Zemmour pour la haine et la consternante violence que vous déversez ici quotidiennement.

    • Max Schultz

      Max Schultz répond à paslolotrouduc
      génocidaire

      Je peux venir faire le pom pom boy si tu veux : ça fera un effet de meute, du coup.

    • lifka

      Merci de ces précisions qui démontrent ce qu’il faut penser de vous et des 4 qui vous topent.

      Je crois que grâce à cette immonde diatribe sans le moindre respect pour les morts chacun pourra juger qui de nous eux est le fanatique et le moins tolérant, qui est le plus proche des fachos et de Zemmour, qui invective et insulte l’autre, et qui déverse quotidiennement sa haine sur ce site.

      Contrôlez-vous, la haine à ce point ça finit pas vous ronger, vous allez avoir un ulcère à l’estomac.

      • paslolotrouduc

        paslolotrouduc répond à lifka
        geolocalisé

        et vlan, encore une ignominie : où donc, à quel moment, vous prie-je, ai-je manqué de respect ou meme évoqué les morts ? Quelque part dans vos circonvolutions entartrées ?

        Vous voyez bien que vous êtes une foutue menteuse. Violente et haineuse qui plus est.

      • paslolotrouduc

        paslolotrouduc répond à lifka
        geolocalisé

        Vous ressemblez à Jexiste en vérité. Meme fonctionnement en boucle.

    • Moby Dick37

      Moby Dick37 répond à paslolotrouduc
      Se jouer des tempêtes …

      Mais pourquoi tu te fatigues à répondre à cette paranoïaque.

      • paslolotrouduc

        paslolotrouduc répond à Moby Dick37
        geolocalisé

        Parce que y en a marre de lire de telles conneries.

        (et la bise ma chère baleine : -)

      • Max Schultz

        Max Schultz répond à Moby Dick37
        génocidaire

        Ah, toi aussi tu as remarqué ça…

      • lifka

        lifka répond à Moby Dick37

        parce que c’est lui le paranoïaque monomaniaque….. Mais il ne le sait pas. Et manifestement vous non plus.

        • paslolotrouduc

          paslolotrouduc répond à lifka
          geolocalisé

          Je suis parfaitement équilibré ; doux, aimant, souriant. Les chiens m’adorent, les chats me vénèrent et mes amis se repaissent de mes largesses.

          Il n’y a guère que vous pour me foutre en rogne.

          • lifka

            Vu les discours que vous avez tenu sur Charlie, l’islamophobie « sur la terre entière », le capitalisme et j’en passe, permettez moi d’en douter…. Il ne faut manifestement que vous contredire pour vous mettre en rogne et ouvrir le sac à insultes.

            Au fait, j’en connais d’autre que leur chat et leurs amis adoraient. Je ne veux pas les citer, ce ne serait pas flatteur et vous risqueriez encore de m’accuser de vous réduire…..

        • Max Schultz

          Max Schultz répond à lifka
          génocidaire

          Il est doux comme un lapin angora, je vous assure et Moby Dick n’est pas le capitaine Achab…

          Vous par contre, c’est genre Ouragan sur le Caine.

          • lifka

            lifka répond à Max Schultz

            comme je le lui disait, « j’en connais d’autre que leur chat et leurs amis adoraient. Je ne veux pas les citer, ce ne serait pas flatteur et vous risqueriez encore de m’accuser de vous réduire….. »

            Pour le reste SVP, comme on ne se connait pas évitez de prétendre savoir ce que je serais…..

            • Max Schultz

              Max Schultz répond à lifka
              génocidaire

              Ben c’est-à-dire que si je n’interviens quasiment jamais dans vos séances de ping-pong délirantes, j’en suis un spectateur assidu et à force, j’en ai déduit des déductions. Qui valent ce qu’elles valent − peut-être pas tripette −, mais bon…

              • lifka

                lifka répond à Max Schultz

                séances de ping-pong délirantes

                Sauf erreur de ma part, le ping pong se joue à deux (voire à 4) et à l’agressivité d’un côté de la table répond rarement la mollesse de l’autre.
                Surtout si – comme c’est le cas ici – il y a 3 ou 4 joueurs qui se coalisent d’un côté de la table pour en circonvenir un seul de l’autre.

                Tirez en donc les conclusions.agressif…..

                • Max Schultz

                  Max Schultz répond à lifka
                  génocidaire

                  Avant-hier vous n’avez même pas été capable de discerner le second degré pourtant évident dans un de mes commentaires tout à fait bénin… alors l’agressivité, cherchez-la peut-être en vous : vu de l’extérieur elle déborde comme le lait sur le gaz.

            • paslolotrouduc

              paslolotrouduc répond à lifka
              geolocalisé

              gnagnagnagna…

 

Eh oh, l’Homerou ! Le Chinois de Thaïlande de mes deux blogs !

L’objet de nos dissensions n’est pas un fait de société, encore moins une quelconque idéologie, c’est de ma vie qu’il s’agit, ma vie volée et violée dans son intimité au quotidien durant de très longues années, de trop nombreuses années, ma propre biographie entièrement réécrite par une poignée de malades mentaux et vendue au public comme ma « vraie vie », celle d’une soi-disant mythomane schizophrène paranoïaque folle à lier qui sous couvert d’anonymat se serait inventé une vie qu’elle n’aurait pas eue, juste pour « emmerder » ce pauvre Cyprien Luraghi sur le site Rue89, mais heureusement il l’aurait « débusquée », sauf qu’ensuite il en serait devenu le « persécuteur désigné », car la soi-disant « paranoïaque » que je serais se plaint de toutes ses publications qui la concernent, ce pourquoi ces bons magistrats de Brest ont décrété qu’elle est en tort quand elle va lire les blogs publics de Cyprien Luraghi, puisqu’ensuite elle « persécute » ce génial « écrivain en ligne et à l’oeil » de plaintes pour injures et diffamations publiques, menaces diverses et autres atteintes ou violences, mais ils n’ont pas encore osé le lui interdire, ni de lire ou de consulter de ces sites publics où elle est sûre de retrouver des tonnes d’inventions calomnieuses et autres propos délictueux de Cyprien Luraghi et comparses la concernant, ni de porter plainte pour tous ces faits.

 

Je vous cite, la bande de tarés super délinquants :

 

  1. 106758

    cyp répond à 0

    Le 7 mars 2011 à 2:01 | Permalien

    AVISSE ! AVISSE !

    Trop court pour pondre un nouveau billet cette nuit, alors ne postez pas trop d’images et de vidéos, pour pas faire trop ramer l’ici-Blog en attendant, si vous voulez bien.

    Et sinon, je suis tombé sur cet article :

    http://tempsreel.nouvelobs.com…..teuse.html

    Une affabulatrice dégueulasse et méchante comme une teigne sur internet… hé hé hé ;-)

    C’est bien : la presse commence enfin à s’intéresser à ces arnaques.

    PS : ce qui reste du blog de Noa :

    http://leucemie2008.unblog.fr/

    Un excellent article sur cette affaire chez DariaMarx :

    http://dariamarx.com/2011/02/12/petite-menteuse/

    • 106759

      Hulk répond à 106758

      Le 7 mars 2011 à 3:19 | Permalien

      Bof. C’est juste des gamines là, des petites connes. Et tous ceux qui ont marché n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes : le premier groupe fessebouc ou assimilé de soutien à une cause dramatique quelconque, personne n’est obligé de sauter dedans à pieds joints.

      La première cause de l’existence pullulante des escrocs ordinaires, c’est quand même la crédulité et la bêtises tout aussi ordinaires.

      Rien à voir avec les honorables femelles dont desquelles il est parfois, par allusion, question Ici ;-) C’est le cran au dessus là, la classe mondiale, olympique. Sur Trantor, elles passeraient à la télé, c’est dire !

      • 106760

        cyp répond à 106759

        Le 7 mars 2011 à 3:33 | Permalien

        Ah ouais mais alors ça marche à fond les manettes, ce genre de plan foireux, sur internet. Ça s’est un peu calmé depuis quelque temps, mais comme pratiquement tout le monde, j’ai reçu des tonnes de mail d’arnaques à la détresse par le truchement de pas mal de bons copains, pourtant pas franchement crédules au départ.

        Je fous ça direct à la benne. Pendant des années je collectionnais les meilleurs et puis j’en ai eu marre : tout lasse ;-)

        Sinon je suis d’accord : nos gniasses à nous sont les meilleures, et de loin.

        • 106761

          Hulk répond à 106760

          Le 7 mars 2011 à 3:38 | Permalien

          En fait, vous êtes une bande de capitalistes. Vous avez repéré ce qui se fait de mieux en matière de gniasses, puis vous vous les êtes appropriées, et plus personne n’a le droit d’en profiter.

          C’est dégueulasse, je suis révolté, tiens !

          • 106762

            cyp répond à 106761

            Le 7 mars 2011 à 3:46 | Permalien

            Ben ça dépend : tu peux en profiter moyennant finances. On peut t’arranger le coup discréto.

            Première demie-heure gratuite et 100 € de l’heure via Paypal, après. Tu nous contactes par mail en filant ton téléphone et on te rappelle pour fixer le rencart.

            • 106763

              Hulk répond à 106762

              Le 7 mars 2011 à 3:51 | Permalien

              Rhâââ !!!

              Tant qu’à foutre de l’argent par les fenêtres, j’aime autant aller faire les antiquaires. Au moins c’est agréable aux yeux et ça ne heurte pas les autres sens…

              • 106764

                cyp répond à 106763

                Le 7 mars 2011 à 4:03 | Permalien

                Comment : rien de tels qu’un bon heurtement des sens pour se requinquer mieux qu’au quinquina bichloraté. Et pour ça, rien ne vaut nos gniasses.

    • 106765

      philippe répond à 106758

      Le 7 mars 2011 à 4:42 | Permalien

      ça va loin dans la perversité !

      • 106766

        Dodu répond à 106765

        Le 7 mars 2011 à 9:23 | Permalien

        Perversité est un bien grand mot , même la notion de « méchanceté » est à relativiser dans ce type d’affabulation , né dans l’esprit fertile d’une adolescente mal dans sa peau. Ensuite , il ne faut pas perdre de vue qu’elle est devenue une vraie « camée » , et qu’elle ne devait plus pouvoir revenir en arrière…Dommage que tant d’imagination ne soit pas mieux utilisée!

    • 106770

      Homere répond à 106758

      Le 7 mars 2011 à 11:07 | Permalien

      ben c’est comme pour Jex, non ? Elle n’est rien de ce qu’elle raconte, et surtout pas femme ingenieuresse… mais givrée, ca oui. Quand a Ava (si tu me lis, la bise), non, c’est pas pareil, elle est tout simplement fieleuse et lubrique frustrée.

      • 106771

        tilou répond à 106770

        Le 7 mars 2011 à 11:36 | Permalien

        Elle, comme Vava ( la bise aussi, baveuse !)est en train de recommencer, si j’ai bien lu l’article de Daria ! Putain, les teignes, à part l’insecticide ….

      • 106772

        cyp répond à 106770

        Le 7 mars 2011 à 11:56 | Permalien

        Ben oui : c’est deux histoires de gniasses internétiques tout à fait comparables du point de vue de la mécanique humaine : Odile Machin est mythopathe, or la mythopathie n’est qu’une variante de la mythomanie… et nos deux gniasses perso sont un peu beaucoup des deux.

        La bouse de Clichy ment comme elle respire sur tout ce qu’elle est et a vécu, et Jex aussi. Et, comme Odile / Salomé, elles s’inventent des pathologies pour mieux se victimiser… et en tirer des avantages. Avantages pas spécialement sonnants et trébuchants dans le cas de Jex… mais c’est bel et bien la motivation première de la bouse de Clichy, qui s’invente des accidents de travail et se fait passer pour folle (c’est elle qui l’a écrit) pour obtenir son classement en invalidité.

        Oui, trois fois oui : notre histoire de gniasses est tout à fait aussi remarquable que celle d’Odile / Salomé.

        Et salut le monde !

        • 106773

          Mon-Al répond à 106772

          Le 7 mars 2011 à 12:33 | Permalien

          La seule différence entre les gniasses, c’est que Jex ne s’éparpille pas en pseudos divers : existe, existetoujours, ou peut-être un ou deux autres. Alors que boubouse©, elle collectionne les pseudos ( plus de 70 ) comme les vies qu’elle s’invente : mâles ou femelles, selon le goût du moment. Mais elle comme elle est simpliste, voire simplette, elle est très vite démasquée puisqu’elle retombe (elle aussi) toujours dans les mêmes fantasmes de harcèlement bidon, ou de « prouesses » sexuelles supposées (inventées ?), et sa haine purulente envers les mêmes personnes.

          Sinon, peu de différence entre la mythopathe Odile, la perverse Ava ou la recluse Jexomil©. Ah,si, une grande : une a été arrêtée et les autres vont prochainement l’être ! Sinon, elles sont pareilles, des PN !!!

          • 106774

            cyp répond à 106773

            Le 7 mars 2011 à 13:01 | Permalien

            Leur truc spécifique, c’est d’avoir over-réagi quand on les avait débusquées sur Rue89 (dm)… là, elles sont rentrées dans une rage folle, nos deux gniasses. Rage qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Alors que Odile / Salomé n’a été débusquée que plusieurs années après le début de sa petite entreprise de fumisterie… et que comme c’est une jeune femme vivant chez ses parents qui sont de bons bourgeois et que sa mère est magistrate, ça a été plié vite fait.

            Là, chez nos deux gniasses, c’est beaucoup plus difficile : les vieux parents de Jex sont sans doute très peu au jus de ce que leur fille bidouille sur son ordi − l’internet, c’est pas leur tasse de thé − et ils n’entendent parler de nous qu’au travers du filtre de leur fille… qui leur dit certainement ce qui l’arrange bien et rien d’autre. Quant à la bouse de Clichy, elle fait cavalier seul dans son petit studio et face à son ordinateur.

            Ah oui, il y a la coach Gloglo… mais comme conseil avisé on a vu mieux. J’ai comme l’impression qu’elle est aussi siphonnée que les deux autres, celle-là.

 

« Vous ressemblez à Jexiste en vérité. Meme fonctionnement en boucle. »

C’est drôle, vos bons amis du tribunal de grande instance de Brest, dont le dénommé Pierre Jourdin, si proche de vous que vous en usurpez sans aucune gêne l’identité pour m’injurier, affirment eux aussi que je « délire en boucle » quand j’explique comment vous me calomniez, notamment à propos de ma vie professionnelle qu’ils sont pourtant censés connaître de longue date dans tous ses aspects, puisque la justice avait bien été saisie de toutes les difficultés que je rencontrais dans l’exercice de ma profession bien avant que je me mette à témoigner anonymement sur Rue89 de quelques-uns des faits de harcèlement moral dont j’ai été victime dans le travail.

Mais ces magistrats ont fait et signé une telle quantité d’énormités qu’ils vont devoir s’en expliquer et répondre d’autant plus sûrement de faits de corruption que je lis sur Rue89 que vos amis se repaissent de vos largesses, et constate dans le même temps qu’ils se nourrissent aussi de vos mots les plus dingues à mon sujet.

Quant à Lifka, elle ne dit que la vérité sur vos manières et agissements.

Amedy Coulibaly : à l’école du crime à Fleury-Mérogis

L’Obs a publié ce soir un article assez complet sur le parcours d’Amedy Coulibaly, passant par la prison de Fleury-Mérogis, où en 2007 il filme des scènes de son quotidien avec quelques autres détenus, dont Antonia Freitas, ancien braqueur, patron de bars de nuit à Nantes, et présumé assassin du proxénète brestois Bernard Algret.

En 2009, lors du premier procès des assassins de ce dernier à la cour d’assises de Quimper, j’avais publié sur Le Post toute une série d’articles à ce sujet. Pascal Edouard Cyprien Luraghi venait quotidiennement « commenter » ces publications à sa manière, c’est-à-dire qu’il me harcelait sur ce média comme précédemment sur le site Rue89 avec ses amis « déconnologues ».

Après la suppression de mon compte sur le Post fin février 2010, et la disparition subséquente de tous ces articles, l’un d’eux avait été republié par la Rédaction du Post en date du 17 avril 2010. Les réactions toujours présentes à ce jour à la suite de cet article initialement publié le 16 octobre 2009 ne reflètent pas la réalité de toutes les discussions à l’époque des faits, car il en manque une bonne partie, et notamment mes réponses aux accusations calomnieuses du psychopathe et cyberdélinquant Cyprien Luraghi, signant toutes ses interventions de son petit nom habituel de « Cyp ». En particulier, il est totalement faux que j’aie pu traiter quiconque de « pédophile ».

Rappelons qu’à cette époque il m’avait aussi menacée de représailles violentes de la part des amis gangsters de celui qu’il présentait partout mensongèrement comme son « ex beau-frère », l’ancien braqueur de banques Thierry Chatbi, décédé en 2006, sous prétexte que j’avais évoqué dans une première version de cet article d’octobre 2009 ses commentaires le concernant sur le site Rue89, où il se plaisait à intimider les personnes qu’il harcelait en étalant toutes ses relations dans le grand banditisme.

Il a toujours continué à activer ces relations et m’en menacer au cours des années suivantes.

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/charlie-hebdo/20150113.OBS9836/amedy-coulibaly-et-hayat-boumeddiene-du-braquage-au-carnage.html

Amedy Coulibaly et Hayat Boumeddiene : du braquage au carnage

L' Obs

Publié le 13-01-2015 à 20h29Mis à jour à 20h47

Condamné à de nombreuses reprises pour des faits de banditisme, le tueur de Vincennes a été « recruté » lors d’un séjour en prison. Quel rôle a joué sa compagne, enfuie en Syrie ?

Les portraits de Hayat Boumeddiene et Amedy Coulibaly diffusés par la police le 9 janvier. (AFP)

Ce matin-là, dès que les premiers coups de feu retentissent porte de Châtillon, Maimouna publie sur son compte Twitter :

maimouna coulibaly @maimouna75 Suivre

Et une fusillade au bout de ma rue…

Quelques minutes plus tard, cette habitante de Montrouge donne des précisions  : « Des sirènes à n’en plus finir, routes barrées. Ça s’est passé sur Pierre-Brossolette… C’est à la limite de Malakoff et Montrouge à 400 mètres de la porte de Châtillon ».

La veille, à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, cette danseuse professionnelle réputée, toujours vêtue de rouge et spécialiste de la Booty Therapy, chorégraphe et auteur d’un spectacle sur son enfance « Hee Mariamou » joué de Paris à San Francisco, avait modifié sa photo de profil pour un cliché d’elle en Marianne black, bustier tricolore et bonnet phrygien sur la tête en signe de solidarité.

L’ancienne animatrice de Trace TV, vue également sur les plateaux du « Grand Journal » et de « La France a un incroyable talent », avait aussi maintenu son cours de danse prévu le soir même : « Je refuse de m’arrêter de vivre suite à ce massacre immonde !, écrit-elle sur Facebook. J’invite toutes les personnes qui veulent se défouler, libérer leurs tensions, exprimer leur tristesse ou haine naissante à venir nous rejoindre ! A transformer toute cette tristesse, colère en force pour ne pas sombrer. »

Elle ne sait pas encore que le tireur est son propre frère

A ce moment, Maimouna ne sait pas encore que le tireur de Montrouge, l’autoproclamé soldat du califat, celui qui vient de semer la panique dans sa rue en tuant une policière municipale et qui tuera le lendemain quatre autres personnes dans l’Hyper Cacher de Vincennes, est son propre frère, Amedy. Contactée par « l’Obs », la danseuse âgée de 39 ans et mère de famille n’a pas souhaité s’exprimer. Amedy, Maimouna, une même famille, sept ans d’écart, deux parcours aux antipodes.

Amedy Coulibaly voit le jour le 27 février 1982 à Juvisy. Il est le septième enfant et le seul garçon au sein de cette fratrie de dix enfants.

Une famille traditionnelle issue de l’immigration économique et pratiquant un islam modéré », décrit un proche.

Nés au Mali et issus de l’ethnie soninké, les parents, Mahamadou et Diawe, ont d’abord vécu du côté de Dreux avant de s’installer dans le quartier de la Grande Borne à Grigny où réside une importante communauté malienne.

Construite à la fin des années 1960, la cité imaginée par l’architecte Emile Aillaud se voulait originellement à taille humaine et à visée utopique : petits immeubles aux formes sinusoïdales, espaces verts, voies piétonnières, nombreuses places pour donner un esprit « village ». Quelques années plus tard, l’utopie architecturale va se fracasser sur d’autres courbes : celles des crises économiques à répétition et du chômage de masse, de la hausse de la délinquance et de la communautarisation croissante de la société française.

Amedy Coulibaly : à l'école du crime à Fleury-Mérogis dans Attentats 13612621(Une allée de la cité de la Grande Borne à Grigny, en juillet 2002. Située à 25 kilomètres de Paris, Grigny abrite deux cités dites « sensibles », la Grande Borne et Grigny 2. A la fin des années 60, Grigny n’était qu’un village de 3.000 habitants qui est devenu en l’espace de six années et après la construction de ces deux cités HLM une ville de 26.000 habitants. Crédit : Mehdi Hafi/AFP Photo)

Un environnement à la renverse

Si la Grande Borne fait parler d’elle aujourd’hui, c’est pour ses trafics, ses accès de fièvre, son taux de chômage qui atteint 40% chez les jeunes, ses revenus fiscaux qui atteignent, en moyenne, 8.000 euros par foyer et par an. Le basculement s’est amorcé dans les années 1980. C’est dans cet environnement à la renverse que commence à grandir Amedy Coulibaly.

Les parents fréquentent les différentes associations maliennes. Ce sont des gens simples mais dont la vie ne l’est pas toujours. Ouvrier, le père travaille dur. Mère au foyer, son épouse se rend tous les vendredis à la Laverie, un appartement du quartier équipé de machines à laver et de fers à repasser où les femmes se retrouvent entre elles pour parfaire leur français, discuter et s’informer. Ancrés dans les traditions de leur pays natal, ces parents se heurtent aux velléités d’émancipation de leurs enfants.

Le jour de son mariage, une union arrangée par la famille, la sœur aînée s’enfuit en Angleterre. L’épisode incitera les parents à ne plus renouveler l’expérience. Maimouna, de son côté, choisit la section théâtre de son lycée. Adolescent, Amedy, ancien gamin « frêle » et « mignon », selon des proches, ne parvient pas, lui, à trouver sa voie.

Ses proches font état d’une enfance heureuse et d’une scolarité moyenne avec un changement de comportement à 17 ans imputé à ses fréquentations. »

C’est ce que l’on peut lire dans le rapport de personnalité le concernant brossé bien plus tard, en 2013, lors de son procès pour avoir participé à un projet d’évasion de plusieurs détenus condamnés pour terrorisme.

Graine de délinquant

Mauvaises rencontres, appât du gain, besoin d’exister. Titulaire d’un BEP d’installateur conseil en audiovisuel électronique, Amedy délaisse peu à peu les bancs du lycée pour emprunter les chemins de la délinquance. Il y monte vite en graine. A cette période, la mort de son ami, Ali Rezgui, un voleur de moto abattu de plusieurs balles en 2000 par un gardien de la paix l’aurait profondément marqué.

Le 29 août 2001, il est condamné pour la première fois à trois ans de prison avec deux ans de mise à l’épreuve pour un vol aggravé commis en mai 2000. Il n’a pas encore 18 ans. Une semaine plus tard, il écope d’une nouvelle condamnation de 4 ans de prison dont 2 ans de mise à l’épreuve pour le braquage d’un magasin de vêtements de l’Essonne dans la nuit du 1er au 2 septembre 2000. L’affaire est rocambolesque. Après leur méfait, Amedy Coulibaly et ses complices prennent la fuite en empruntant la Francilienne mais finissent par planter la voiture juste avant d’arriver à Evry. Légèrement blessé, Amedy Coulibaly, lui, s’extrait du véhicule et, comme si de rien n’était, se rend à pied vers son lycée. Damien Brossier, son avocat de l’époque, se souvient :

C’était un jeune très souriant, toujours d’une humeur égale, ne parlant pas beaucoup et donnant l’impression que tout glissait sur lui. Pas un leader mais un type bien aimé dans son environnement et n’ayant pas froid aux yeux. »

D’autres le décrivent comme une « bombe en puissance » sous des dehors rigolards.

« Mouton noir » de sa famille

Ses premières condamnations n’ont aucun effet dissuasif sur lui. A 20 ans, le jeune homme semble plus intéressé par l’argent que par Allah. En 2002, Amedy Coulibaly interrompt sa formation en bac pro. Et, le 7 septembre de la même année, il s’attaque à une agence bancaire de la BNP d’Orléans en compagnie de deux complices dont un mineur. Les trois comparses repartent avec un butin de 25.000 euros et prennent en moto la direction de Paris. Une fois arrivés dans la capitale, ils commettent coup sur coup deux attaques de cafés pour s’emparer de la caisse. Les trois hommes seront finalement interpellés en flagrant délit.

Pour le braquage de la banque, Amedy Coulibaly écopera d’une peine de 6 ans et est incarcéré à Fleury-Mérogis, la plus grande prison d’Europe située à quelques kilomètres de Grigny. Sa famille est effondrée.

Pour eux, il est le mouton noir, le seul garçon et le seul à amener la justice dans la famille », explique une source proche.

Sa mère l’appelle « le voleur ». Son père, « pas du tout complaisant avec les actes de son fils », selon son avocat, semble dépassé par l’ampleur des événements. A chacun des rendez-vous au cabinet de l’avocat, il est accompagné par l’une de ses filles aînées, plutôt bien insérée et mère de famille qui ne cache pas son ras-le-bol à l’égard des méfaits de son frère. C’est elle qui règle les frais d’avocat.

Séjour à Fleury-Mérogis et radicalisation

Damien Brossier reverra son client quelques années plus tard, une fois sa peine effectuée. Au cours de leur entretien, ce dernier lui fait part d’un projet de documentaire télé. En compagnie de cinq autres détenus, il a tourné clandestinement des images de la prison de Fleury-Mérogis. Diffusées en avril 2009 dans l’émission « Envoyé spécial » sur France 2, elles en dévoilent la promiscuité, le délabrement, l’incroyable violence qui y règne. Dans le film, Amedy Coulibaly a été rebaptisé Hugo La Masse, une référence certainement à sa silhouette trapue et musclée. Il partage son réduit carcéral avec un certain « Ficelle » qui vient du même quartier, a fréquenté le même collège et atterri dans la même cellule. Sur les murs de celle-ci est accrochée une affiche du film « Miami Vice », dont les deux détenus semblent priser le slogan « Ni loi ni ordre ».

 

La prison de Fleury-Mérogis filmée par des détenus par lemondefr

Décrit comme un fan de jeux vidéo, Amedy Coulibaly s’est acheté une Playstation lors de son incarcération et tue le temps en fumant des joints. Malgré les risques encourus, avec ses images volées, les six anciens détenus espéraient « faire connaître la face sombre de Fleury et entamer un travail de prévention à l’égard des plus jeunes ».

Je me disais qu’il avait peut-être eu un déclic en prison », se souvient avoir espéré Me Brossier.

Mais si déclic il y eut, ce ne fut pas celui-là. C’est lors de son incarcération à Fleury-Mérogis qu’Amedy Coulibaly fait la connaissance de Chérif Kouachi, l’un des deux auteurs du massacre de « Charlie Hebdo ». Les deux hommes ne se seraient côtoyés que sept mois mais cela a suffi à nouer entre eux des liens forts. Un enquêteur précise :

A Fleury-Mérogis, Coulibaly faisait partie de la petite cour réunie autour de Djamel Beghal, le terroriste qui faisait alors fonction ‘d’émir’ pour les islamistes de la prison. »

Coulibaly est en effet incarcéré dans le même bâtiment que celui qui purge une peine de dix ans de prison pour son séjour dans un camp d’Al Qaida en Afghanistan au début des années 2.000. Cette rencontre marque-t-elle le début de sa radicalisation religieuse ?

Reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy

De prime abord, il n’en laisse rien paraître. A sa sortie de prison, il décroche un contrat de professionnalisation dans l’usine de Coca-Cola à Grigny. Il y travaille sur la chaîne de production et donne entière satisfaction à ses supérieurs. Un de ses anciens collègues se souvient :

Je l’ai reconnu quand j’ai découvert son visage sur l’écran de télé. J’étais scié. C’était un type très souriant, travailleur. Il n’y a jamais eu le moindre problème avec lui, ni sautes d’humeur ni positions fondamentalistes. »

Figurant parmi les bons éléments de l’entreprise, il est même choisi par celle-ci pour rencontrer Nicolas Sarkozy à l’Elysée en juillet 2009 au milieu de cinq cents autres jeunes en formation en alternance. Une visite qui lui vaut les honneurs d’un article avec sa photo dans l’édition du « Parisien de l’Essonne » : « A Grigny, nous n’avons pas l’habitude d’aller souvent à l’Élysée. Les réceptions, je ne connais pas. En plus, dans les cités, auprès des jeunes, Sarkozy n’est pas vraiment très populaire. Mais cela n’a rien de personnel. En fait, c’est le cas de la majorité des politiques », y déclare Coulibaly. Avant d’ajouter : « Le rencontrer en vrai, c’est impressionnant. Qu’on l’aime ou pas, c’est quand même le président ». Comme un gosse, il mitraille Nicolas Sarkozy avec son portable.

13612619 dans Corruption(En juillet 2009, Amedy Coulibaly était reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy lors d’une rencontre avec cinq cents jeunes en formation en alternance. A droite, le cliché pris avec son portable. Crédit : Le Parisien Essonne / Doc L’Obs)

Hayat Boumeddiene, un peu paumée comme lui

C’est à cette période qu’Amedy Coulibaly se marie religieusement avec Hayat Boumeddiene et emménage avec elle à Bagneux. Deux ans plus tôt, il a rencontré cette jeune fille de 19 ans, un peu paumée comme lui. « On s’est connus grâce à des amis qu’on avait en commun, à savoir une fille, Kasso, et son petit ami Pea, des connaissances du lycée », dira-t-elle plus tard. Stéphane H., un braqueur de Trappes converti à l’islam radical qui fut marié à une sœur d’Hayat, a peut-être aussi joué les entremetteurs.

Originaires d’Oran, en Algérie, les parents Boumeddiene se sont installés à Villiers-sur-Marne à la fin des années 1980. Le père, Mohamed, est livreur à Rungis. Halima, la mère, élève ses six enfants dans cette ville du Val-de-Marne, calme et pavillonnaire, en apparence loin des extrémistes. « C’était une famille modeste, courageuse, travailleuse. Les enfants semblaient heureux », se souvient avec émotion Ali Oumari, le président de l’association Al-Islah qui gère la mosquée de Villiers-sur-Marne réputée modérée et tolérante où viennent prier les Boumeddiene.

Cette harmonie familiale explose au moment du décès brutal de la maman en 1996. L’aînée est tout juste majeure. Le petit dernier a 2 ans. Hayat, elle, a 8 ans. Le père se retrouve avec six enfants à élever alors qu’il part très tôt le matin pour son travail. « C’est devenu peu à peu ingérable », raconte Abdelkader, un proche de la famille.

Mohamed n’était pas là de la journée et les enfants parfois n’allaient même pas à l’école ».

Deux ans plus tard, le père épouse une lointaine cousine qu’il fait venir d’Algérie. Ils ont ensemble une petite fille. Mais les frères et les sœurs du premier lit n’acceptent pas ce remariage trop rapide à leurs yeux. « Une fois, je suis allé chez eux pour essayer de réconcilier les enfants avec le papa et la belle-mère », raconte Ali Oumari, le patriarche de la communauté musulmane de Villiers-sur-Marne, mais il n’y avait rien à faire ». Mohamed semble dépassé par la fracture au sein de sa propre famille.

Une adolescente mal dans sa peau, turbulente, parfois agressive

« Les trois aînés ont quitté le foyer en premier », raconte Abdelkader. Pour Hayat, être séparée de sa sœur aînée, avec qui elle s’entendait très bien, est une déchirure. Elle-même est placée dans un foyer à l’âge de 12 ans. Elle devient une adolescente mal dans sa peau, turbulente, parfois agressive. Elle change plusieurs fois de foyer en un an. A l’âge de 13 ans, elle se bat avec un éducateur et finit en garde à vue au commissariat où elle a un nouveau problème avec une fonctionnaire.

Pendant un moment, Hayat trouve une certaine stabilité dans une famille d’accueil à Emerainville (Seine-et-Marne). Elle fréquente le lycée Langevin-Wallon à Champigny-sur-Marne où elle prépare un bac STG (gestion) qu’elle n’obtiendra jamais. Malgré tout, elle trouve un emploi comme caissière dans un magasin de la chaîne Boulanger. Elle a alors coupé les ponts avec son père, mais continue de voir ses amies d’enfance. « On se voyait de temps en temps pour manger ensemble entre amies », se souviennent Leila et Nadia (les prénoms ont été changés), jointes par téléphone. « Elle était douce, généreuse, accueillante, toujours pleine d’amour pour les autres. Elle nous appelait ses sœurs… », raconte Leila, des sanglots dans la voix.

Du bikini au niqab

Tout bascule après la rencontre avec Amedy Coulibaly. Les jeunes gens mènent au début la vie normale d’un jeune couple. Ils partent en vacances sur les plages ensoleillées de Crète. Prennent des selfies d’amoureux dans l’avion. Elle se fait photographier en bikini, lui fait du ski nautique. C’est ensemble qu’ils vont progressivement se tourner vers la religion.

Un déclic de couple », dit-elle à ses proches.

13612811 dans Crime(Lors de vacances en Crète, peu de temps après leur rencontre. Crédit : Doc L’Obs)

Jusque-là croyante mais peu pratiquante, Hayat s’enfonce dans l’islam le plus rigoriste. Plus tard, elle confiera aux policiers qui enquêtent sur le couple :

C’est quelque chose qui m’apaise. J’ai eu un passé difficile, et cette religion a répondu à toutes mes questions. »

En mai 2009, Hayat décide de porter le niqab, même si cela l’oblige à quitter son emploi chez Boulanger. « Depuis, je sors beaucoup moins. Quelquefois c’est dur pour moi, même si c’est un choix personnel », assume-t-elle.

Elle tente de proposer ses services de couturière à domicile pour gagner sa vie et décide de s’unir avec Amedy. C’est la seule fois où Hayat retourne voir son père pour obtenir son assentiment. Le mariage a lieu à Grigny, le 5 juillet 2009, chez ses parents à lui, avec un imam choisi par le père d’Amedy. « Moi, je ne l’ai pas vu car, en islam, la femme n’est pas obligée d’être présente. En l’occurrence, là, c’est mon père qui m’a représentée », confiera-t-elle aux enquêteurs.

« Sous l’emprise de Djamel Beghal »

Cette radicalisation correspond au moment où Amedy Coulibaly renoue des contacts réguliers avec Djamel Beghal qui vient de sortir de prison. C’est l’un des lieutenants de ce dernier qui l’a recontacté. « L’émir de Fleury-Mérogis » est assigné en résidence à Murat, dans le Cantal. A partir de la mi-2009, Amedy Coulibaly lui rend visite toutes les trois semaines, parfois en compagnie de Chérif Kouachi. Selon un rapport de police de 2010 :

Il apparaissait comme étant sous l’emprise de Djamel Beghal qui le conseillait au quotidien et l’encourageait pour certains aspects de sa pratique religieuse. »

Coulibaly se met à désavouer ses parents en raison de leurs « actes de kouffars (mécréants) » et refuse d’aider financièrement ses sœurs car elles « n’élèvent pas leurs enfants dans la religion ». A plusieurs reprises en 2010, Hayat Boumeddiene l’accompagne dans le Cantal. Si elle ne peut rencontrer l’émir, elle peut néanmoins lui poser des questions relatives à la pratique religieuse depuis une pièce voisine. Lors de ces séjours, elle s’exerce au tir à l’arbalète vêtue de pied en cap de son niqab.

13612725 dans Folie(Hayat Boumeddiene à Murat, dans le Cantal, en 2010. Crédit : Rex/Sipa)

Apprenti-terroriste

En mai 2010, Amedy Coulibaly est arrêté par les services antiterroristes. Il est soupçonné d’avoir participé à un projet d’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem. Sur écoute, un des conjurés fait d’ailleurs état de la confiance dont bénéficie Coulibaly dit « le petit Noir » auprès de Djamel Beghal, dit Abou Hamza, le cerveau de la tentative d’évasion :

Moi, Abou Hamza, il m’a dit, c’est un bon », dit-il en parlant de Coulibaly.

Lors d’une perquisition à son domicile, en 2010, les enquêteurs retrouveront 240 cartouches pour Kalachnikov. Il affirme les avoir achetées 1 euro pièce et vouloir les revendre 3 euros dans la rue. Sont également retrouvés cinq clichés pédo-pornographiques, un courrier en arabe de Djamel Beghal sollicitant auprès d’Omar Bouallouche, l’un des chefs d’un réseau Takfir en Europe, des faux documents administratifs pour « des impératifs d’une très grande importance qui dépassent mes intérêts personnels ». Chez Coulibaly, il y a aussi une machine à compter les billets, pièce incontournable de la panoplie du parfait malfaiteur.

« Une religion de façade »

Fréquentant les islamistes, Coulibaly pratique, pourtant, selon la justice, « une religion de façade ». Sa femme Hayat contribue à donner cette impression :

Amedy n’est pas vraiment très religieux, il aime bien s’amuser, tout ça, il travaille chez Coca-Cola, il n’est pas du genre à se balader tout le temps en kamis, la tenue traditionnelle », témoigne-t-elle sur procès-verbal.

13612601 dans LCR - NPA(Le couple en avril 2008, un an après le début de leur relation. Crédit : Doc L’Obs)

Interrogé par le juge d’instruction antiterroriste, Thierry Fragnoli, sur les dissensions entre les chiites et les sunnites, Coulibaly répond : « Je ne sais rien. Je ne me casse pas la tête avec cela, c’est de la perte de temps ». Par contre, le magistrat remarque son intérêt prononcé pour un seul aspect de l’islam : la possibilité de prendre une seconde femme, une question qui nourrit ses échanges avec son émir Djamel Beghal.  »Cet intérêt, très circonscrit et pour ne pas dire utilitariste de la religion musulmane, laissait dubitatif sur la sincérité et la réalité de son engagement spirituel », note le magistrat instructeur.

J’essaie de pratiquer le minimum obligatoire comme la prière, le ramadan, etc. mais j’y vais doucement », minimise alors l’apprenti-terroriste.

Adepte de la Taqyia, l’art de la dissimulation

La réalité est bien plus complexe. Il semble être un adepte de la Taqyia, cet art de la dissimulation qu’enseignent les islamistes les plus radicaux pour mieux abuser « les mécréants ». Une conversation interceptée entre Coulibaly et « l’émir » Beghal aurait dû attirer l’attention des enquêteurs. L’apprenti terroriste demande :

Tu sais, quand on dit que quand tu décèdes il faut pas laisser de dettes ? », débute-t-il. « Est-ce qu’il y a des circonstances où on peut partir avec des dettes ? »

A cette date, Coulibaly envisage-t-il déjà de mener une attaque-suicide ? Les policiers ne jugent pas nécessaire de creuser cette piste.

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(Amedy Coulibaly lors d’une de ses visites à Djamel Beghal dans le Cantal. Crédit : Rex/Sipa)

Lors de son procès en octobre 2013, il est condamné à cinq ans de prison. « Personnalité immature et psychopathique », décrivent les experts psychiatres et psychologues relevant la « pauvreté de ses capacités d’introspection », « le caractère très rudimentaire de la motivation de ses actes », « son sens moral très déficient », « s’inscrivant au travers de ses actes dans la recherche de puissance ». Un proche du dossier qui l’a côtoyé à cette époque-là ajoute : « Seul garçon élevé au milieu des filles, il cherchait toujours quelque chose pour affirmer son ascendant. » A Bagneux, dans l’appartement du couple, les policiers ont découvert en mai 2010 une pièce dédiée à la musculation.

Couple modèle ?

Prisonnier modèle lors de sa détention à Villepinte, Amedy Coulibaly passe son brevet de secourisme, n’écopant que d’une légère peine pour détention de portable. Gravement malade, le père de Coulibaly décède durant la dernière détention de son fils. Avec toutes les peines du monde, son avocate de l’époque obtient auprès du juge d’instruction le droit pour le fils d’aller faire une dernière visite à l’hôpital mais pas d’assister à l’enterrement. Bénéficiant d’une remise de peine, Amedy Coulibaly sort en mars 2014. Il est toutefois tenu de porter un bracelet électronique jusqu’en mai de la même année. Avec sa femme, il quitte Bagneux pour emménager dans un immeuble propret du centre-ville de Fontenay-aux-Roses, à deux pas du RER. Au milieu des retraités et des cadres moyens, le couple ne fait aucune vague.

Ces derniers temps, selon ses proches, Hayat Boumeddiene avait abandonné le niqab pour revenir au foulard. Elle semblait plus sereine depuis son retour de La Mecque à l’automne 2014. Le couple s’est également rendu au Mali pour se recueillir sur la tombe du père. Amedy Coulibaly se rend régulièrement à Grigny pour rendre notamment visite à sa mère diabétique. Aux copains qu’il croise alors, il dit chercher du travail.

500 appels avec Chérif Kouachi en 2014

Pourtant, dans la même période, les contacts avec Chérif Kouachi, son ancien codétenu de l’époque de Fleury-Mérogis, s’intensifient. Sur l’année 2014, les enquêteurs ont dénombré plus de 500 appels entre les deux portables enregistrés au nom de leur compagne et régulièrement utilisés par leurs maris. Dans sa vidéo de revendication de ses attentats, Amedy Coulibaly, alias Abou Bassir Abdallah al-Ifriqi, son nom de guerre, affirme avoir donné quelques milliers d’euros aux frères Kouachi pour financer l’attaque de « Charlie Hebdo« . D’où venait cet argent qui a entre autres permis d’acheter l’arsenal de guerre retrouvé dans l’une de ses planques à Gentilly ?

13609075 dans Luraghi(Amedy Coulibaly, alias Abou Bassir Abdallah al-lfriqi, dans la vidéo diffusée après sa mort et où il se revendique de l’Etat islamique. Crédit : AFP)

Dès samedi, la mère et les sœurs d’Amedy Coulibaly ont condamné publiquement les actes sanglants perpétrés par leur fils et frère. La famille d’Hayat Boumeddiene ne s’est pas encore exprimée mais elle est tout aussi choquée. « Ses frères et sœurs sont anéantis. Ils sont français, ils travaillent, ils ne comprennent pas comment le nom de leur famille peut être mêlé à tout ça », témoigne une proche amie de l’une des sœurs. « Quand j’ai vu son visage apparaître sur toutes les télés vendredi, je me suis mise à trembler et j’arrivais plus à m’arrêter », raconte Leila, son amie d’enfance.

Je pense qu’elle s’est fait ‘engrener’ par son mari », veut croire Nadia.

Leila et Nadia, l’estomac noué, le cœur en vrac, ont participé à la marche républicaine dimanche après-midi à Paris.

Violette Lazard, Caroline Michel, Vincent Monnier, Céline Rastello, Olivier Toscer.

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/13/amedy-coulibaly-la-prison-c-est-la-putain-de-meilleure-ecole-de-la-criminalite_4555233_3224.html

Amedy Coulibaly : « La prison, c’est la putain de meilleure école de la criminalité »

Le Monde.fr | 13.01.2015 à 13h42 • Mis à jour le 13.01.2015 à 17h16 | Par Luc Bronner

Amedy Coulibaly dans la vidéo diffusée sur Internet après sa mort, le 11 janvier.

C’était un jeune homme sorti de prison comme on en rencontre régulièrement en reportage lorsqu’on explore les quartiers les plus difficiles de la banlieue parisienne. Un « black », musculeux, soupçonneux, condamné pour des affaires de braquage. Avec quatre autres détenus et ex-détenus de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), Amedy Coulibaly, l’auteur des attaques terroristes de Montrouge et de la porte de Vincennes, avait organisé l’entrée d’une caméra au sein de la maison d’arrêt pour décrire les conditions de vie carcérales. Les images, filmées dans la clandestinité pendant plusieurs mois, en 2007, et révélées par Le Monde en 2008, montraient la vétusté des locaux et la violence au sein de l’établissement pénitentiaire.

Personne ne pouvait imaginer qu’Amedy Coulibaly, originaire de la ville voisine de Grigny, finirait sa vie en tuant une policière municipale à Montrouge, jeudi 8 janvier au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo et le jour suivant en prenant des otages dans un supermarché casher porte de Vincennes, au nom du djihad, exécutant quatre personnes de confession juive. Personne ne pouvait non plus imaginer qu’une vidéo serait ensuite diffusée, le montrant, dans des tenues de combattant, puis avec une robe de prière, justifiant les actes terroristes. L’enquête a montré qu’il était équipé d’une caméra GoPro pendant la prise d’otages.

« Un des patrons de la prison »

Lorsque nous l’avions rencontré, sous stricte condition d’anonymat, en 2008, le jeune homme, alors âgé de 26 ans, déjà condamné à de nombreuses reprises, affirmait vouloir montrer la réalité de la situation des prisons. « Quand on est en détention, on voit plein de reportages télé sur les prisons, nous avait expliqué Amedy Coulibaly. Mais ils ne montrent jamais ce qui se passe vraiment parce que l’administration organise les visites et ne montre que les bâtiments en bon état. On s’est dit qu’il fallait montrer l’autre côté de la détention ».

Grâce à deux caméras introduites par les parloirs, les détenus, en se relayant, avaient réussi à filmer 2 h 30 d’images et une centaine de photos – authentifiées par plusieurs sources, notamment l’Observatoire international des prisons (OIP). La vidéo était de qualité médiocre mais montrait des cellules en très mauvais état et des conditions d’hygiène déplorables. Elle montrait également des scènes de bagarre extrêmement violentes. Sur l’une d’entre elles, on apercevait un homme se faire rouer de coups par d’autres détenus. « La loi du fort », avait-il expliqué – lui se situant du côté des leaders, des intouchables de la prison. « Je suis un des patrons de la prison », disait-il.

L’aspect financier n’était pas dissimulé. En faisant connaître l’existence de ces images, le jeune délinquant espérait pouvoir négocier avec des chaînes de télévision pour leur vendre les images. « Je suis pas un héros de la terre, expliquait-il. On prend beaucoup de risques, et il faut qu’on prépare nos arrières, au moins pour payer nos avocats ». Après plusieurs tentatives avortées avec des boîtes de production, les images, confiées à deux réalisateurs, avaient donné lieu à un documentaire diffusé sur France 2 dans l’émission « Envoyé Spécial », en 2009.

« La meilleure école de la criminalité »

Mais l’aspect financier ne constituait qu’une partie des motivations d’Amedy Coulibaly. L’homme justifiait la démarche par la volonté de dénoncer les conditions de vie et ce qu’il décrivait comme les vexations ou punitions décidées par l’administration pénitentiaire. La violence. Les brimades, réelles ou supposées. L’impossibilité d’avoir des soins corrects. « On nous soigne au Doliprane, on n’a pas de vrai médecin ». Plusieurs détenus témoignaient, le visage flouté, sur l’absence de chauffage, les sanctions décidées par les gardiens, la « gamelle » pour s’alimenter, les violences dans les douches, les vitres cassées dans les cellules.

Amedy Coulibaly assurait que s’il voulait témoigner c’était pour faire bouger « l’Etat français » sur le système carcéral. « La prison, c’est la putain de meilleure école de la criminalité. Dans une même promenade, tu peux rencontrer des Corses, des basques, des musulmans, des braqueurs, des petits vendeurs de stups, des gros trafiquants, des assassins », soulignait-il. « Là bas, tu prends des années d’expérience. Au début, quand je suis arrivé en détention après avoir fait une connerie, je me disais j’arrête tout. Après le temps passe et je me dis, je nique tout, ils me rendent ouf. Comment vous voulez apprendre la justice avec l’injustice ? ».

La prison crée de la haine, ajoutait-il, et la prison donne des réseaux criminels. Six ans plus tard, après avoir tué une policière municipale et quatre juifs retenus en otage dans un supermarché casher, Amedy Coulibaly est mort sous les balles de la police en « soldat du califat », le titre donné à la vidéo de revendication. Une vidéo qui débute avec des images visiblement tournées, clandestinement, dans une prison.

Quand Amedy Coulibaly dénonçait les conditions de détention à Fleury-Mérogis

Le Monde.fr | 12.01.2015 à 18h17 • Mis à jour le 12.01.2015 à 19h27 | Par Emeline Cazi et Luc Bronner


La prison de Fleury-Mérogis filmée par des détenus par lemondefr

Amedy Coulibaly, responsable de la mort de cinq personnes dans des attaques terroristes à Montrouge et dans un supermarché casher de la porte de Vincennes, avait fait un coup d’éclat à l’hiver 2008. Alors incarcéré pour des faits de braquage, il avait filmé, avec d’autres détenus, en cachette, le quotidien au sein de la plus grande prison d’Europe à Fleury-Mérogis, dans l’Essonne.

Dans une vidéo intitulée « Soldat du califat », publiée sur Internet dimanche 11 janvier, Amedy Coulibaly a revendiqué ces attaques terroristes. La vidéo débute par une scène visiblement tournée en prison, où le djihadiste enchaîne des pompes avant d’expliquer longuement ses actes.

Démarche militante

La vidéo tournée à Fleury-Mérogis avait fait grand bruit tant par sa démarche militante que par ce qu’elle montrait et dénonçait. Le témoignage avait alors contribué à relancer le débat sur les conditions de vie carcérale. Cinq détenus de la maison d’arrêt avaient introduit une caméra à l’intérieur de la prison et avaient filmé pendant des mois pour raconter leur quotidien dans ces cellules surpeuplées, dénoncer les conditions d’hygiène déplorables, montrer les douches aux « murs gluants ».

Leur témoignage choc avait fait prendre conscience de la vétusté des locaux en montrant en images ce que dénonçaient depuis des années les associations de défense des prisonniers. En plein mois de novembre, les détenus dormaient dans des cellules aux vitres cassées. « C’est bientôt Noël, on est là, on caille comme des SDF. Même les SDF dehors, ils sont mieux que nous », témoignait un détenu devant sa fenêtre.

Le projet est amené par le codétenu d’Amedy Coulibaly, un garçon qui a grandi comme lui dans une des cités de l’Essonne, au sud de Paris. Le preneur d’otages de la porte de Vincennes participait activement au projet, il apparaît même sur la vidéo. A cinq, ils sont parvenus à faire entrer le matériel nécessaire à la prise de vues, à tourner plus de deux heures et demie de rushs en cachant la caméra aux gardiens. Y compris des scènes de bagarres, dont une scène d’une rare violence, où un détenu est passé à tabac et laissé inconscient.

Révéler la réalité de la prison

Les détenus avaient expliqué au Monde vouloir révéler la réalité de la prison, sans le filtre de l’administration pénitentiaire, qui ne présente « que les bâtiments en bon état ». « On s’est dit qu’il fallait montrer l’autre côté de la détention », avait expliqué un détenu, sous couvert d’anonymat. Mais, derrière ce travail, il y avait aussi la volonté de casser l’image positive des prisons pour une partie de la jeunesse des quartiers. « Beaucoup pensent qu’aller en prison c’est pas grave et qu’ils en sortiront plus forts. Nous, on veut leur montrer que c’est vraiment la merde et que tu deviens fou là-bas. »

« Reality-taule. Au-delà des barreaux », écrit par les réalisateurs d’un documentaire diffusé sur France 2 à propos du film tourné par des détenus à Fleury-Mérogis.

« Reality-taule. Au-delà des barreaux », écrit par les réalisateurs d’un documentaire diffusé sur France 2 à propos du film tourné par des détenus à Fleury-Mérogis. | DR

Le film diffusé en décembre 2008 sur Le Monde.fr avait également donné lieu à un reportage diffusé sur France 2 dans l’émission « Envoyé spécial ». Les deux réalisateurs du documentaire avaient ensuite publié un livre, Reality-taule. Au-delà des barreaux. L’ouvrage est dédié « à ceux qui feront tout pour ne jamais aller en prison et ceux qui feront tout pour ne jamais y retourner ». La dédicace est signée « Hugo et Karim ». Hugo, c’était le pseudonyme qu’avait choisi Amedy Coulibaly pour ce projet.

  • Emeline Cazi
    Journaliste au Monde
Incarcéré, Amedy Coulibaly avait filmé l’intérieur de la prison de Fleury

Florence Méréo | Publié le Lundi 12 Janv. 2015, 16h44 | Mis à jour : 18h07

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Amedy Coulibaly apparaissait, de dos, sur la couverture du livre Reality-Taule. (DR.)

La vidéo, « Fleury, les images interdites », avait fait l’effet d’un électrochoc lors de sa diffusion en avril 2009 dans l’émission de France 2 « Envoyé Spécial ». Pendant près d’un an, deux détenus, avec la complicité de trois autres, avaient filmé de l’intérieur et en toute illégalité la plus grande maison d’arrêt d’Europe.

Un des deux détenus à tenir la caméra n’était autre qu’Amedy Coulibaly, l’assassin de la policière municipale de Montrouge (Hauts-de-Seine) et des otages du supermarché casher de Vincennes (Val-de-Marne). Sous le pseudonyme d’« Hugo », Amedy Coulibaly, qui purgeait une de ses nombreuses peines pour braquage, avait ainsi immortalisé un passage à tabac d’un détenu dans le préau de la prison, la drogue qui circule, les douches lamentables, le système D pour réchauffer la nourriture…

Son ancien codétenu a tenté de le raisonner vendredi

De ces images était né un livre, Reality Taule, dont la dédicace inaugurale, glace aujourd’hui le sang. « Nous dédions ce livre à ceux qui feront tout pour ne jamais aller en prison et ceux qui feront tout pour ne jamais y retourner », signait Amedy Coulibaly (sous son pseudo), avec son codétenu qui a tenté vendredi dernier de se rendre Porte de Vincennes pour « raisonner » celui avec qui il a passé une partie de sa jeunesse, à la Grande-Borne, à Grigny (Essonne) et de ses années . Mais il n’a pas réussi  à le joindre.

Dans ce livre, où Amedy Coulibaly apparaît en photo sur la couverture, de dos, regardant par les barreaux de la prison, on découvre le parcours de braqueur multirécidiviste, son tempérament « blasé, pessimiste et fataliste », comment la prison est devenue son « école du crime » ou encore son désamour de la police dès ses « 13/14 ans ».

Son codétenu raconte aussi comment il a demandé à Amedy Coulibaly de détruire certaines images avec lesquelles il n’était pas d’accord. Coulibaly y filmait un détenu parlant arabe dont les propos devaient alimenter Al-Jazira. « Je ne sais pas ce qu’il a dit, mais j’ai jamais voulu le savoir, écrit-il. Certains juges ne rigolent pas du tout avec ce qui touche au terrorisme ou à la sécurité nationale… »

 


Amédy Coulibaly: aux origines de la haine par BFMTV

 

c-17-1019710 dans Rue89 Publié par
jexiste

post non vérifié par la rédaction

Affaire Algret: Freitas expulsé de la salle d’audience – petite réflexion sur le crime et la prison

16/10/2009 à 18h36 – mis à jour le 17/04/2010 à 12h05 | vues | réactions

Liminaire : un malade mental dangereux vient d’obtenir de la modération la suppression de mon post du 15/10/2009 à 00:46 portant le même titre que celui-ci au motif que je lui avais incorporé deux de ses commentaires sur un site d’information public; cette reprise, identique par ailleurs, ne contient donc plus, ni ces réactions, ni aucune mention à leur auteur – nous en étions à 2268 lectures.

 


La prison de Fleury-Mérogis filmée par des détenus par lemondefr

 

Les trois journaux locaux qui suivent ce procès ont annoncé dans l’après-midi l’expulsion d’Antonio Freitas de la salle d’audience à 15h. Christophe Le Gall, un gendarme de la section de recherches de Rennes, se tenait à la barre pour témoigner sur l’enquête menée après la disparition de Bernard Algret. Or, il a fait ressurgir un fait oublié, déclenchant aussitôt la fureur de Freitas qui s’échinait depuis ce matin à détailler ses alibis pour la journée du 16 décembre 2005 : comme Joël Bogaert, Soler a raconté toute l’histoire de l’enlèvement et du meurtre de Bernard Algret en garde à vue. Il a changé de version dix jours avant le début du procès.

Affolé, l’intéressé s’est mis à bredouiller : « Je vais m’expliquer. J’ai été mis en garde à vue. J’ai nié au départ. Puis on m’a dit « si vous êtes là c’est qu’on a déjà beaucoup de choses sur vous ». Dans ma tête, il y en a donc un qui a parlé. C’est là que j’ai sorti une version. »

 

C’est l’occasion de revenir sur la personnalité et le parcours de Christian Soler avec ce compte rendu d’audience que je n’avais pas vu samedi :

Affaire Algret : Chiffon, le « meilleur ennemi » – Nantes

Christian Soler, c’est « l’homme à tout faire » de Bernard Algret, un patron et un ami qu’il admirait. Il a travaillé pour lui pendant des années. Et il a fini par le haïr au point de s’associer à Freitas pour « lui donner une bonne correction dont il se souviendrait toute sa vie ».

« Mais qu’est-ce qui vous a conduit dans cette galère ? », demande la présidente Marie-Carmen Angel. « Je suis monté dans un train, sans retour. Un train qui ne s’arrête jamais », résume Christian Soler, en décrivant son parcours dans le milieu. Âgé de 46 ans, ce Roubaisien, au fort accent chti, retrace les principales étapes de sa vie. Son enfance difficile, son placement dans des foyers à l’âge de 10 ans, son mariage raté, son fils qu’il ne voit plus depuis ses 5 ans. Et ses errances, l’alcool pendant les périodes de chômage, les cambriolages, la violence. « Soler a toujours eu un rapport douloureux avec son histoire et il manque de repères, affirme un expert psychiatre. Il n’a pas eu de place, pas plus que dans le milieu. »

Il débarque à Brest dans les années 1990 et travaille dans les bars d’Algret. « Je faisais tout : la plonge, le service, les petits travaux. J’suis pas passé par les grandes écoles, mais je suis un bosseur. Le problème, c’était pour se faire payer. » Les rapports avec Bernard Algret s’enveniment au fil des embrouilles. « Il me traitait comme une merde. Un jour, j’en ai eu marre. J’ai pété un watt ! »

Christian Soler veut refaire sa vie plusieurs fois. Mais il revient toujours vers Algret qui lui en met plein la vue avec sa villa de Plougastel, son bateau, les filles. Dette d’argent, cambriolages, trahisons. La haine fait place à l’admiration. Soler veut se venger. Et il finit par s’allier avec l’ennemi d’Algret, Freitas. Une trahison très mal perçue par les proches de la victime, venues témoigner. « Je l’ai pourtant souvent reçu à manger », témoigne l’ex-compagne de Bernard Algret.

 

De son côté, s’emportant, Antonio Freitas s’est encore plaint de ses conditions de détention :

« On m’a torturé en prison ! On m’a envoyé à Fleury, à l’isolement ! J’me casse ! Je ne reviens plus à ce procès ! Vous avez trop écouté Bogaert ! Tout a été magouillé ! C’est trop ! Je ne reviens plus ! »

Il l’avait déjà fait à plusieurs reprises la semaine dernière :

« L’examen de l’enfance et de l’adolescence de l’accusé, né au Portugal et arrivé à Nantes à l’âge de 5 ans, n’a posé aucun souci. Mais à l’évocation de son fils, aujourd’hui âgé de 18 ans, Freitas, jusque-là posé, est subitement sorti de ses gonds : « Je ne l’ai pas vu depuis trois ans et demi ! Et j’ai les boules vous pouvez pas savoir ! On m’empêche de voir mon fils à cause d’une déposition de Bogaert ! »"

« Antonio Freitas continue – entre les différentes questions de la présidente de la cour, Marie-Carmen Angel – de dénoncer ses conditions de détention, « à l’isolement ». Lui se présente comme un détenu modèle. Des rapports le décrivent comme un provocateur et un meneur, avec des liens à l’intérieur comme à l’extérieur. Reste que son témoignage, comme celui de Joël Bogaert, autre accusé, fait froid dans le dos. Ils évoquent des règlements de comptes entre détenus, la présence de drogue et la loi de la survie qui prévaut. « Je ne souhaite pas la prison à mon pire ennemi », lance Antonio Freitas.

« M. Freitas et d’autres détenus ont filmé un certain nombre de scènes à Fleury-Mérogis, qui ont été diffusées sur France 2, explique Me Fabrice Petit, son avocat. Tous ces détenus ont été éparpillés dans différentes maisons d’arrêt. On ne veut pas voir ce qui se passe en prison, alors qu’il s’y passe des choses incroyables. » « On est entièrement d’accord », soupire la présidente, qui a déjà déploré plusieurs fois au cours de ce procès les conditions d’incarcération. Mais elle coupe court : « C’est un autre débat. On parle de vous cinq ici pendant ces trois semaines », précise-t-elle à Antonio Freitas et aux quatre autres accusés. »

 

Au mois de décembre 2008, Rue89 avait parlé de ce film et des prisons.

Ceux qui s’intéressent à ce sujet liront aussi cet article avec profit.

En voici l’introduction :

 

« De l’Enfermement au Bannissement…
Les empêchements à la réintégration
24 janvier 2007

(Mise à jour septembre 2007)

 
Thierry Chatbi s’est suicidé en mars 2006 ; il avait été libéré fin 2005, après avoir cumulé 25 ans de prison.

 » L’aube s’étire, plus lascive, plus molle. La brume, le ciel plombé sont déchirés, balafrés par le faisceau blafard du balai incessant, soutenu, inquisiteur, du mirador. L’obscurité est mise à nu, à jour en coupes sombres. C’est big brother… Même la nuit leur appartient ! Les oiseaux se sont tus, l’humidité saisie, ralentie, endolorie, la bête est engourdie…
C’est l’automne. «  Thierry Chatbi »

 

Signalons encore sur cette question la parution ce mois-ci d’un essai sur Thierry Chatbi.

 

Notons enfin qu’en début d’après-midi, Ouest-France a remonté en une son article d’hier sur l’affaire Algret, comme ceux du jour un peu plus tard.

 

Précédent rapport :

Affaire Algret: les témoins se succèdent à la barre

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L’idiot du village le 17/10/2009 à 13:49

Une question: vu que tu n’écris que sur cette affaire, tu serais pas du genre obsessionnel?

c-15-2650083-1322654589 Cyp’ le 18/10/2009 à 14:03

@ les RG :

traiter quelqu’un publiquement de pédophile, comme le fait jexiste ici-même, ce n’est pas passible de poursuites ?

c-15-1019708 Banana y croutons le 18/10/2009 à 14:22

@ RG(erbeux)

« traiter quelqu’un publiquement de pédophile, comme le fait jexiste ici-même, ce n’est pas passible de poursuites ?  » comme dit Cyp

Donc, chez les gerbeux, il y a deux poids deux mesures ?

Hé bé, mais on est pas dans la merde avec des anars pareils….

c-15-1019708 Banana y croutons le 18/10/2009 à 14:39

@ Hammer

tout est noté et les fils montrés à qui de « droit » hé hé hé , c’est le cas de le dire ;-)
salute à toi, Â Hammer !

c-15-1019696 Hammer le 18/10/2009 à 14:57

@Banana,
Bonjour Banana, merci, mais tu sais, je n’ai vraiment pas la tete a rire. Je me sens sali, oui, voila le mot, par ces perfides accusations qui mettent en questions ma droiture, moi qui n’ai jamais fornique, selon les engagements pris devant monsieur le cure il y a des lustres, Toute une vie d’honneur et de droiture avilie sur le net, je sens que je vais en parler a monisuer l’eveque, que ces gens la soient excommunies. A dimanche Banana, si tu souhaites prier avec nous, je suis bedot a la chapelle de Saint-Sulpice.

c-15-1019708 Banana y croutons le 18/10/2009 à 15:07

@ Hammer

j’ai toujours cherché à savoir ce qu’il y avait sous le saugrenu vocable de bedot. Aussi accours-je du plus vite que je puis ;-)
Taxi ! à Saint Sulpice, et fissa, ah ah ah !

c-15-1019696 Hammer le 18/10/2009 à 15:39

Bedeau, Banana, excuse l’orthographe, la bataille faisant rage j’en perds mes moyens…

c-15-1019708 Banana y croutons le 18/10/2009 à 15:47

Alors, va pour « bedeau », Hammer, et haut les coeurs, chaud devant !

Attentat de Nantes : Sébastien Sarron devra s’expliquer

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-drame-du-marche-de-noel-le-suspect-de-nouveau-examine-05-01-2015-144487

Nantes Drame du marché de Noël : le suspect de nouveau examiné

0 05.01.2015 08:32
Attentat de Nantes : Sébastien Sarron devra s'expliquer dans Attentats photo-1420443067-341229

Le conducteur de la camionnette à l’origine du drame sur le marché de Noël de Nantes le 22 décembre 2014 toujours pas entendu

Romain Boulanger

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Le conducteur de la camionnette qui a fauché dix piétons et en a tué un sur le marché de Noël de Nantes le 22 décembre 2014 n’a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs.

Sébastien Sarron, 37 ans, est hospitalisé pour des blessures qu’il s’est infligées lui-même avec un couteau après avoir délibérément projeté son Peugeot Expert dans la foule.

Depuis le 22 décembre, il a déjà été vu à plusieurs reprises par un médecin. Celui-ci a toujours considéré jusqu’à présent que son état de santé ne lui permettait pas d’être vu par un psychiatre ni par un enquêteur. Sébastien Sarron pourrait à nouveau être examiné par un légiste aujourd’hui. Celui-ci devra se prononcer sur la compatibilité de son état de santé avec une mesure de garde à vue. Le psychiatre devra aussi déterminer s’il y a ou non nécessité d’une hospitalisation d’office en psychiatrie.

 

http://www.presseocean.fr/actualite/drame-de-nantes-le-conducteur-na-toujours-pas-pu-etre-entendu-05-01-2015-144577

Drame de Nantes Transféré en psychiatrie, le conducteur toujours pas entendu

0 05.01.2015 17:53
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Le conducteur de la Peugeot Expert ne peut toujours pas être placé en garde à vue.

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Il a été transféré du service réanimation du CHU au pôle psychiatrique de Saint-Jacques.

L’état de santé de l’homme de 37 ans qui a tué un jeune homme et blessé neuf autres piétons le 22 décembre sur le marché de Noël de Nantes ne permet toujours pas aux enquêteurs de l’entendre. Un médecin légiste a de nouveau examiné Sébastien Sarron ce lundi. Il considère que l’homme qui s’est porté une douzaine de coups de couteau au thorax ne peut toujours pas être placé en garde à vue.

Ses explications et ses motivations restent donc, pour l’heure, inconnues.

 

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/le-journal-de-7h-le-chauffard-de-nantes-hospitalise-en-psychiatrie-7776112401

Le journal de 7h : le chauffard de Nantes hospitalisé en psychiatrie

REPLAY INTÉGRAL – Le chauffard du marché de Noël de Nantes n’a subi ni interrogatoire ni garde à vue. Il est désormais hospitalisé en psychiatrie.

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Le journal de 7h : le chauffard de Nantes hospitalisé en psychiatrie Télécharger
par Adeline François , La rédaction de RTL publié le 06/01/2015 à 07:37 mis à jour le 06/01/2015 à 08:10

Le chauffard qui avait foncé dans la foule du marché de Noël de Nantes, le 22 décembre 2014, ne subira pas d’interrogatoire et ne pourra être placé en garde à vue. Mercredi dernier, l’homme de 37 ans a en effet été interné d’office en psychiatrie, sous surveillance policière, car son état mental nécessite des soins.

Rappelons qu’il était ivre au moment des faits. Après avoir tué un homme de 25 ans et blessé une dizaine de personnes, il s’était donné plusieurs coups de couteau au thorax. Selon les experts, ses troubles pourraient porter atteinte à l’ordre public. Les risques de récidive sont réels.

 

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/l-internement-du-tueur-du-marche-de-nantes-n-empechera-pas-un-proces-7776117997

L’internement du tueur du marché de Nantes n’empêchera pas un procès

REPLAY – Le chauffard de 37 ans qui avait foncé dans la foule lors du marché de Noël de Nantes, et tué un jeune homme de 25 ans, a été hospitalisé pour troubles mentaux. Mais cette décision n’empêche pas un procès.

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L’internement du tueur du marché de Noël de Nantes n’empêchera pas un procès Crédit : Cindy Hubert
par Cindy Hubert , James Abbott publié le 06/01/2015 à 17:30

Sébastien, 37 ans, a tué le 22 décembre un jeune homme de 25 ans et blessé neuf autres personnes en fonçant avec sa camionnette dans la foule du marché de Noël de Nantes. Sera-t-il jugé un jugé un jour pour ses actes ? Plusieurs psychiatres l’ont examiné et l’ont jugé « capable de récidiver » et de « porter atteinte à l’ordre public ». Le préfet de Loire-Atlantique a donc décidé de l’interner au sein de l’aile psychiatrique du CHU de Nantes.

Il pourra être mis en garde à vue si son état s’améliore

Toutefois, cette décision est purement administrative et pas judiciaire. Cette hospitalisation n’a donc rien de définitif. Les enquêteurs attendent le feu vert des médecins. Si l’état du chauffard s’améliore, il pourra alors être mis en garde à vue.

Selon nos informations, l’enquête de flagrance doit se terminer demain. La justice devrait ensuite commander des expertises psychiatriques. Elles seules pourront dire si les troubles mentaux de Sébastien ont aboli son discernement et s’il y aura un jour un procès.

 

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-drame-du-marche-de-noel-pourquoi-le-conducteur-est-il-hopsitalise-06-01-2015-144794

Nantes Drame du marché de Noël : pourquoi le conducteur est-il hospitalisé ?

0 06.01.2015 18:28
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Roland Coutanceau, criminologue et expert psychiatre auprès des tribunaux

Photo PO-Anne-Hélène Dorison

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Le conducteur, Sébastien Sarron, 37 ans, a été hospitalisé en psychiatrie. Pour quelle(s) raison(s) ? Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cette hospitalisation préjuge-t-elle d’une future irresponsabilité pénale ?

Eléments de réponse avec le docteur Roland Coutanceau, expert-psychiatre, auprès des tribunaux.

 
Pourquoi le suspect, Sébastien Sarron, a été hospitalisé en psychiatrie ?

« Il l’a été parce qu’un diagnostic d’épisode psychiatrique aigü a justifié son hospitalisation, sur décision d’un représentant de l’État (ex hospitalisation d’office) », explique le docteur Roland Coutanceau (*).

 
Qu’est-ce que cela dit de sa santé mentale ?

Trois hypothèses peuvent être avancées. « Soit cet homme est dans une période de bouffé délirante aiguë, soit il traverse un trouble de l’humeur avec une dépression majeure et une menace de suicide, soit il est dans un état de confusion mentale liée à la prise d’alcool ou de drogue », indique l’expert. « Quoi qu’il en soit, le diagnostic posé a justifié son hospitalisation momentanément. »

 
Cette hospitalisation préjuge-t-elle d’une future irresponsabilité pénale ?

« Non », assure Roland Coutanceau : « Cela dit qu’il traverse un épisode psychiatrique aigu. Et cela ne dit que cela. »

 

http://www.metronews.fr/nantes/drame-de-nantes-pour-sa-sur-le-conducteur-doit-se-faire-soigner/moag!IkBbjU9nvSdZk/

Drame de Nantes : pour sa sœur, le conducteur doit se faire soigner

Créé : 07-01-2015 10:47

FAIT DIVERS – « Il devra s’expliquer. Mais il doit d’abord se faire soigner. » C’est ce qu’indique Laetitia, la sœur du conducteur accusé d’avoir jeté sa camionnette sur la foule du marché de Noël.

Le drame a eu lieu le 22 février dernier.

Le drame a eu lieu le 22 février dernier. Photo : Georges Gobet/AFP

La place de Sébastien Sarron, accusé d’avoir foncé sur la foule du marché de Noël en camionnette à Nantes est-elle en hôpital psychiatrique ou en prison ? Peut-il être considéré comme irresponsable pénalement ?

La question a été soulevée mardi, après que la préfecture de Loire-Atlantique a confirmé que le conducteur de 37 ans avait été interné d’office dans un service psychiatrique. Il avait d’abord été hospitalisé à l’Hôtel-Dieu, juste après qu’il a jeté sa camionnette sur les passants, avant de se larder le thorax de coups de couteau, le 22 décembre dernier.

Inquiétude des victimes

Quinze jours après, la procureur de la République Brigitte Lamy indique encore que son état physique, mais aussi mental, ne permet pas une audition par les enquêteurs. Surtout, l’internement de l’homme originaire de Charente-Maritime a déclenché des inquiétudes chez les victimes, qui craignent qu’il soit déclaré pénalement irresponsable, et échapper ainsi à toute justice.

L’expert-psychiatre Roland Coutanceau, interrogé par Presse-Océan, ce mercredi, estime, lui qu’il est encore trop tôt pour se prononcer. D’après les premières indications, le suspect « traverse un épisode psychiatrique aigu. Mais cela ne préjuge pas d’une future irresponsabilité pénale. » Il indique que « cette question sera tranchée pendant l’instruction : le magistrat demandera à un expert psychiatre d’intervenir dans les semaines qui viennent pour se prononcer. »

« Il doit d’abord se faire soigner »

Pour Laetitia, la sœur du conducteur, il est clair que la place de Sébastien Sarron est, à l’heure actuelle, en hôpital psychiatrique : « Il doit d’abord qu’il se fasse soigner », explique-t-elle sur RTL. « Je ne suis pas qualifiée pour me prononcer sur la tenue d’un procès, mais s’il passe devant la justice dans l’état où il est, ça ne servira à rien. Les familles n’auront pas de réponses concrètes. Il faut qu’il fasse d’abord un travail dans sa tête. » N’ayant pas vu son frère depuis 6 ans, elle dit comprendre la douleur et les questionnements des victimes sur « ce drame irréversible, inexcusable » : « Je pars du principe qu’il faut assumer ses actes dans la vie, et que Sébastien devra être puni pour pouvoir ensuite reconstruire sa vie. Il faut qu’il s’explique, c’est clair. Mais aujourd’hui, il faut qu’il se fasse soigner. »

Elle reste persuadée que le geste fou n’était « pas prémédité », mais confesse ne pas en savoir plus. « Celui que j’ai connu il y a 6 ans n’aurait jamais fait cela », raconte-t-elle. Mais la rupture des liens familiaux les a éloignés : « Dans la famille, j’ai été la première à m’apercevoir qu’il déraillait, qu’il tenait des propos incohérents, qu’il tombait dans la paranoïa. Il a refusé de le voir que je lui ai dit qu’il avait un problème. » Le drame du marché de Nantes, deux jours avant Noël, avait fait 10 blessés, et causé la mort d’un jeune homme, Virgile Porcher.

Sibylle Laurent

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http://www.presseocean.fr/actualite/drame-de-nantes-le-conducteur-mis-en-examen-pour-assassinat-09-01-2015-145243

Drame de Nantes Le conducteur mis en examen pour assassinat

0 09.01.2015 18:15
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Le conducteur restera hospitalisé en psychiatrie jusqu’à la fin du mois au moins.

Photo Presse Océan – Romain Boulanger

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Le conducteur de la voiture folle qui a tué un jeune homme et blessé neuf autres piétons le 22 décembre sur le marché de Noël de Nantes a été mis en examen pour assassinat et tentatives d’assassinats, ce vendredi matin.

Le suspect de 37 ans est toujours hospitalisé à l’unité de psychiatrie de Saint-Jacques, mais désormais sous écrou. « Il n’a fait aucune déclaration », indique le parquet de Nantes.

Cyprien Luraghi et la pédophilie : la sanction est tombée

Cyprien Luraghi est l’auteur d’une très grosse page diffamatoire à mon encontre dans laquelle il a notamment écrit :

 

Ajouté le 20 juin 2013.

En mai 2013, un nouveau blog-pilori, très probablement publié par [XXXXXXX] X et/ou un de ses complices éventuels, a été mis en ligne sur Blogspot à cette adresse : CLIC,  étant quasi exclusivement dédié à la destruction de l’image de Cyprien Luraghi. L’intégralité du contenu provient du blog supprimé « unpetitcoucou.over-blog.com » de [XXXXXXX] X, d’articles de presse recopiés ayant pour thème la pédocriminalité et d’articles, photographies et commentaires volés sur l’Icyp et le Sitacyp. Des démarches ont été entreprises pour faire supprimer le contenu manifestement illicite de ce site, vainement à ce jour (février 2014).

 

Et plus récemment :

 

Ajouté le 21 décembre 2014

Un psychiatre interrogé sur cette affaire m’avais conseillé il y a un an et demi : « essayez l’indifférence ». Alors en bon petit soldat, c’est ce que j’ai fait. En un sens il n’a pas tort : il convient de ne pas interférer avec un(e) paranoïaque dès lors qu’on en est le « persécuteur désigné ». Mais la réalité du Web fait que ce sage conseil ne sert à rien. En effet, après avoir installé un système permettant de n’afficher les commentaires de l’Icyp qu’à ses seuls membres inscrits il y a deux ans, puis totalement immergé l’Icyp en mai 2014 et m’être abstenu de toute présence visible sur le Web pendant six mois, cela n’a pas empêché [XXXXXXX] X de publier plusieurs dizaines d’articles délirants sur ses deux blogs-miroirs (http://petitcoucou.unblog.fr et http://satanistique.blogspot.fr), s’acharnant sur nous avec la même vigueur que sur son premier blog supprimé en 2011, suite au procès de NEMROD34 contre son hébergeur d’alors.

Ajouté le 6 janvier 2015

Ce matin le blog-miroir de [XXXXXXX] X à l’adresse http://petitcoucou.unblog.fr a été supprimé par son hébergeur, sans doute suite à une de nos nombreuses demandes :

Ajouté le 7 janvier 2015

Quelques heures après la suppression de son blog-pilori sur Unblog, [XXXXXXX] X en rouvre un autre sur la même plateforme, à cette adresse : http://justinpetitcoucou.unblog.fr/

Ajouté le 8 janvier 2015

Un autre blog de [XXXXXXX] X − un de ses pires, à l’adresse http://puy-l-eveque.blogspot.fr − a été supprimé par son hébergeur Blogspot (Google) aujourd’hui :

 

On remarquera pour commencer qu’il est toujours informé dans la seconde qui suit de toute fermeture ou ouverture de l’un de mes blogs, ce qui pose quand même question, surtout dans le cas de l’ouverture, une question que je m’étais d’ailleurs posée dès mars 2010 en constatant qu’à peine mon premier blog créé, « Un petit coucou » sur OverBlog, nous étions deux à le consulter.

Ce fut encore le cas lors de la création de « Justinpetitcoucou », comme en témoignent les statistiques de ce nouveau blog depuis son ouverture :

Date Visites Unique Rebonds
12/01/2015 5 2 3
11/01/2015 5 2 1
10/01/2015 3 2 2
09/01/2015 8 3 4
08/01/2015 1 1 1
07/01/2015 3 3 2
06/01/2015 4 2 2
05/01/2015 0 0 0

Quand nous ne sommes plus qu’un, comme pour la journée du 8 janvier, ce n’est jamais moi, c’est toujours l’autre, que j’ai depuis longtemps identifié comme étant Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ce qu’il confirme lui-même dans ses propres écrits publics.

Cela dit, tout comme il lui est jadis arrivé à plusieurs reprises de désigner mensongèrement comme auteur de mon blog « Un petit coucou » sur OverBlog, ou des écrits que j’y publiais, une autre personne que moi-même, certaines de ses affirmations concernant le blog « Puy-L’Evêque » sur Blogspot, dont je ne me suis jamais présentée nulle part ni auprès de quiconque comme étant l’auteur, tombent à l’évidence sous le coup de la loi.

Il ne suffisait pas qu’y soient effectivement recopiés quelques articles de mon blog « Un petit coucou » sur OverBlog pour affirmer que j’en étais l’auteur, d’autant qu’il contenait de la même manière des extraits de ses propres blogs et sites, outre des recopies d’articles de presse et de Wikipédia.

Rappelons ensuite que mon blog « Un petit coucou » sur OverBlog n’a pas été supprimé à l’issue de la première procédure engagée par NEMROD34 contre mon hébergeur, quoiqu’effectivement l’un de ses objectifs fût l’obtention de la suppression de ce blog, qu’il avait bien demandée, mais que celui-ci a été suspendu à l’initiative de mon hébergeur un an et demi plus tard, au mois de juin 2013. Encore une fois, nous voyons là un des malades mentaux délirants auxquels j’ai affaire sur le net depuis 2008 prendre ses désirs pour des réalités.

Enfin, il convient encore de rappeler que ce malade mental s’est piqué dès l’année 2009 d’écrire et publier une version totalement délirante de ma biographie que lui soufflait depuis 2008 sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest, dont les contributions à cet ouvrage, une montagne d’inventions calomnieuses, ont été publiquement révélées par les deux intéressés eux-mêmes sur les blogs du premier à compter du mois de juin 2010.

Mes plaintes à répétition concernant ces écrits publics délictueux ont amené à plusieurs reprises leur auteur Cyprien Luraghi à fermer son blog ou à en rendre successivement privées différentes parties.

Son histoire de « psychiatre interrogé sur cette affaire » est encore une affabulation du mythomane. En réalité, ce sont des juristes qui lui conseillent de supprimer tous ses écrits délictueux au plus vite quand je porte plainte.

Et je n’ai jamais été paranoïaque, n’ai jamais publié aucun article « délirant », ni « persécuté » Cyprien Luraghi ni aucun de ses amis. La situation est exactement inverse. Ce sont eux qui s’acharnent sur moi depuis 2008, ne supportant de me voir écrire deux lignes sur moi-même ou sur le problème du harcèlement moral en entreprise, ou rectifier toutes les pseudo « informations » qu’ils publient à mon sujet, toujours fausses ou mensongères, calomnieuses.

Mais revenons au blog « Puy-L’Evêque » sur Blogspot, dont Cyprien Luraghi lui-même écrivait le 20 juin 2013 que les contenus provenaient « du blog supprimé « unpetitcoucou.over-blog.com » de [XXXXXXX] X, d’articles de presse recopiés ayant pour thème la pédocriminalité et d’articles, photographies et commentaires volés sur l’Icyp et le Sitacyp. »

Ce blog dont il n’a jamais pu obtenir la suppression du fait qu’il ne contenait strictement aucun écrit faisant grief à ses intérêts a effectivement été supprimé le 8 janvier 2015 par son hébergeur.

Je le sais, car le mail d’avertissement de suppression de ce blog m’a été communiqué.

Le voici :

 

——– Message transféré ——–

Sujet : http://puy-l-eveque.blogspot.com/ a été supprimé
Date : Thu, 08 Jan 2015 02:32:10 +0000
De : Blogger <no-reply@google.com>
Pour :

Bonjour, Après examen de votre blog à l’adresse http://puy-l-eveque.blogspot.com/, il s’avère qu’il ne respecte pas nos Conditions d’utilisation au motif suivant : PEDOPHILIA. Conformément auxdites conditions, le blog a été supprimé et son URL n’est plus accessible. Pour plus d’informations, veuillez consulter les ressources suivantes : Conditions d’utilisation : http://www.blogger.com/go/terms Règlement relatif au contenu de Blogger : http://blogger.com/go/contentpolicy -L’équipe Blogger

 

Ce ne sont évidemment pas mes propres écrits recopiés sur ce blog, ou les articles de presse ou de Wikipédia s’y retrouvant de même, qui pouvaient tomber sous le coup de la loi au motif de la pédophilie, mais bien ceux du licencieux Pascal Edouard Cyprien Luraghi lui-même.

Nombre de ses écrits publics pourraient donc lui valoir des poursuites au motif de la pédophilie, par exemple pour apologie de ce crime.

Ils pourraient de même justifier la fermeture définitive de son blog.

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’équipe Blogger de Google.

Merci Google !

A l’attention de mes fidèles lecteurs : les commentaires sur ce blog sont ouverts

Cette petite note pour signaler à ceux qui continuent à m’envoyer des débilités en utilisant le formulaire de contact du blog Satanistique qu’à mon avis ils doivent se tromper de touche. En effet, pour commenter un de mes articles, il faut cliquer sur le mot « commentaire » qui se trouve au singulier ou au pluriel en haut ou en bas de l’article, selon le blog. Pour l’instant tout est ouvert, mais modéré, naturellement.

Le 6 janvier, j’avais signalé avoir reçu la veille un message d’un certain « Pierre Jourdin » ayant adopté les délires et le langage habituels de mes harceleurs de la bande de Cyprien Luraghi.

Il m’en a envoyé un autre le 8 janvier 2015 à 23h01, c’est celui-ci :

 

Cazaubiel aux ruses bien connues …

Connasse!

Cordialement,
Pierre Jourdin

 

Et aujourd’hui, j’ai reçu successivement ces deux messages du malade mental de Béziers qui signe habituellement NEMROD34 :

 

A 12h32 :

http://www.lavoixdunord.fr/region/cour-d-assises-de-douai-le-cure-accuse-de-viols-ia0b0n2596971

Votre père fera-t’il acte de contrition ? Admettra- t’il  ses actes devant les hommes ? Devans vous, avec le résultat qu’on connait?
Parce devant l’éternel il devra le faire!

Puisse t’il encore violer des enfants!
Amen

Cordialement,
Mon saigneur 23

 

A 12h41 :

http://tempsreel.nouvelobs.com/faits-divers/20150112.OBS9742/disparition-de-paul-17-ans-son-corps-retrouve-dans-le-port-de-la-rochelle.html

Cordialement,
Un ami qui vous veut du bien

 

Je sais bien que ce monsieur m’envie mon père, lui qui n’en a pas eu ou si peu – il a perdu le sien avant l’âge de deux ans et n’en garde aucun souvenir.

Mais ce n’est pas une raison pour nous attaquer de cette manière, nous ne lui avons jamais rien fait.

Et puisqu’il insiste sur la pédophilie, je lui fais remarquer que je ne suis pas la fille de son copain Luraghi, il doit confondre.

Il ferait bien aussi d’arrêter le cannabis qui lui embrume les idées depuis trop longtemps.

Pourquoi Cyprien Luraghi me hait tellement

Hier a atterri sur mon bureau un de ces documents dont la publication provoque systématiquement les déchaînements violents de Cyprien Luraghi et toute sa bande de « déconnologues » contre mes hébergeurs de blogs, mes autres soi-disant « complices » et moi-même, jusqu’à leur disparition totale de l’espace public.

Il s’agit d’un de mes anciens bulletins scolaires, celui du troisième trimestre de la classe de 5ème.

Il prenait la direction de la poubelle avec une pile d’autres vieux documents à l’issue d’une opération de type vide-grenier lorsqu’il a été repéré, et récupéré in extremis.

Le voici :

Bulletin

Cliquez sur l’image pour l’agrandir en cas de besoin.

Je l’avais déjà dit, je n’ai rien d’une athlète.

Pour le reste, contrairement à ce que prétend Josette Brenterch du NPA de Brest, je n’étais pas nulle du tout, et pourtant, je n’ai jamais travaillé énormément, j’étais même plutôt du genre fumiste.

J’ai toujours fait ce qui me plaisait, un point c’est tout.

Et comme mes résultats étaient toujours très bons, personne ne me contrôlait.

J’aimais bien dessiner, peindre, bricoler, produire de très belles choses. Les mathématiques m’ont d’ailleurs toujours plu pour leur esthétisme. Et puis c’était facile, il y avait juste à comprendre ou avoir compris.

Pour les devoirs de sciences naturelles, quand je n’avais rien appris, ce qui était quand même souvent le cas, je m’appliquais à faire de très jolis dessins. Cela faisait passer le temps et m’évitait de rendre une copie blanche ou presque. D’où l’appréciation de mon professeur de 5ème qui n’y voyait que du feu et me trouvait… « trop lente » – la bonne blague !

J’ai refait le même coup au baccalauréat pour le devoir d’histoire-géo. Je n’avais pas fait de révisions, et de toute façon n’avais strictement rien appris tout au long de l’année. En géographie, je n’avais donc à rien à dire. Pour l’histoire, c’était différent, je lisais beaucoup et retenais ce qui m’intéressait sans avoir besoin d’apprendre. J’ai donc passé tout mon temps sur l’histoire, avec une surveillante d’épreuve qui regardait régulièrement ce que je faisais par-dessus mon épaule – j’étais au fond de la salle – et s’agitait de plus en plus au fur et à mesure que le temps passait, désespérant de me faire comprendre que je devais aussi pondre quelque chose en géographie. Ce qu’elle a pu me gonfler ! Je savais bien ce que je faisais, je ne pouvais pas faire mieux. J’ai eu 10/20 pour cette épreuve, soit la note maximale en histoire, et c’est certainement celle dont je suis la plus fière. J’avais choisi l’analyse de textes. Elle portait sur le nazisme.

Enfin bon, au collège comme au lycée, j’ai toujours eu quelques professeurs qui n’étaient pas dupes et m’engueulaient comme du poisson pourri du fait que je n’apprenais rien ou me la coulais douce. C’était par exemple le professeur d’anglais en 5ème, ou bien encore le professeur de gymnastique en 2nde – je n’allais plus en cours que pour rigoler avec les copines.

Puis j’ai fait les classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs.

Au classement de fin de première année, déterminant le passage dans la classe supérieure, j’étais toujours première dans les matières littéraires – sans aucun mal – et me retrouvais aussi dans le peloton de tête en mathématiques et en physique, mais sans avoir trop travaillé, alors que pour la plupart, mes camarades de classe bossaient comme des dingues. Un petit groupe de ces sympathiques jeunes gens et jeunes filles qui savaient fort bien qu’il me restait encore de la marge pour l’année suivante, ce qui n’était pas du tout leur cas, m’a fait de ces crasses dont certains arrivistes sont coutumiers en classes préparatoires. J’ai été extrêmement déçue – le mot est faible – de retrouver à ce niveau les manifestations les plus primaires de la jalousie.

Quoi qu’elle en dise, c’est bien aussi le problème de Josette Brenterch du NPA de Brest, comme celui de son complice le psychopathe et cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Rien de tel que de comparer les profils des agresseurs et des agressés pour mettre en évidence les motivations des premiers.

Comparons, donc.

Voici ce que Cyprien Luraghi disait lui-même de sa scolarité sur son blog ICI-BLOG au mois de juillet 2010 :

 

78232

cyp répond à 78231

Le 28 juillet 2010 à 14:04 | Permalien
Tout le monde Ici connaît mon avis sur l’Éduc’ Nat, mais maintenant que nos deux enfants ont passé le Bac, je peux le confirmer : j’éprouve le même rejet radical et global de ce système éducatif de merde que quand je l’ai largué à l’âge de quatorze ans.
C’est du gavage à l’entonnoir de bouillie indigeste et ça forme les gens à devenir étroits d’esprit, péteux et conformistes.
Avec tout le recul nécessaire, je suis très fier d’y avoir échappé et d’avoir su trouver moi-même les sources du savoir.
78233

Homere répond à 78231

Le 28 juillet 2010 à 14:06 | Permalien
et puis ca sert a quoi tout ca hein? a quoi ? Hein? de futurs voyous et/ou cadres superieurs/ et/ou dirigeants d’entreprise, qui ne liront JAMAIS Cervantes ou Rabelais… au mieux des paumés largués a la marge…etc… fini le temps des poetes. L’avilissement est incontournable… une necessité evolutive (revolutive).
  • 78235

    Ben85 répond à 78233

    Le 28 juillet 2010 à 14:23 | Permalien
    Franchement, quand je vois ma pratique de l’enseignement au quotidien, et quand je lis vos récriminations à l’encontre des profs, je plaide coupable.
    J’intéresse ceux qui sont déjà intéressés a priori et je parviens rarement à capter l’attention des autres. Je suis même pas sûr d’être un prof correct (je dis pas ça pour que vous me rassuriez, hein, c’est ce que je pense vraiment).
    Pas de charisme, une intelligence moyenne, une capacité de travail… heu… limitée… Les seules qualités dont je me crois doté, c’est d’un réel esprit d’écoute et d’un bon contact avec les élèves.
    Conformistes, étroits d’esprit, la plupart le seront… Et je ne sais pas trop comment faire pour éviter ça.
    J’essaie de leur apprendre à réfléchir par eux-mêmes et à écrire sans fautes… Mais bon, je m’attarde pas trop sur le résultat, parce que sinon, je crois que j’arrêterais.
    • 78236

      cyp répond à 78235

      Le 28 juillet 2010 à 15:02 | Permalien
      C’est pas tel ou tel prof qui sont critiquables : heureusement qu’il y en a pour relever le niveau et prendre sur eux malgré des programmes stupides…
      C’est le système entier qui est à gerber, et ce qui est consternant, c’est ce putain de corporatisme réac et sectaire qui prévaut dans le corps enseignant.
      Mais on pourrait dire la même chose de toutes les corporations : ce pays est pourri à cœur par un cloisonnement parfaitement étanche entre les différentes castes et classes. C’est ce qui le rend si méprisable à mes yeux.
      Je ne dis pas qu’ailleurs ce soit le paradis… mais cette tare inhérente à l’esprit français de merde me sort par tous les pores.
      • 78238

        amonhumbleavis répond à 78236

        Le 28 juillet 2010 à 15:05 | Permalien
        Brisons les castes !!! Grrrrr t’as raison c’est vraiment le pire de la France ce corporatisme !!!
        • 78240

          cyp répond à 78238

          Le 28 juillet 2010 à 15:11 | Permalien
          Ouais : moi j’en peux plus d’entendre chanter à tue-tête les vertus de la république et des Lumières, alors que cette république est une FAILLITE GLOBALE et que les Lumières se sont éteintes il y a très longtemps.
          Quel est le pourcentage d’enfants du populo dans les facs ? rien que ça !
          Et cette même Université, que propose-t-elle ? le même schéma implacablement réactionnaire et excluant que la Sorbonne du XVIème siècle, fustigée par Villon et Rabelais.
          Quelle mentalité de merde, la France !
          • 78242

            amonhumbleavis répond à 78240

            Le 28 juillet 2010 à 15:18 | Permalien
            oh t’es dur, je ne vais pas dire que c’est parfait, loin de là… mais il y en a des enfants de populo à la fac, et ça ce n’est pas le cas dans tous les pays! Alors parfois au lieu de se cracher dessus on peut se réjouir de ce qu’on a même si on ne s’en satisfait pas.
  • 78247

    cyp répond à 78242

    Le 28 juillet 2010 à 15:28 | Permalien
    Non : je ne suis pas assez dur… parce que je ne trouve même pas les mots nécessaires pour qualifier cette monarchie absolutiste mal accoutrée en soi-disant démocratie républicaine.
    Sans déconner : malgré toutes ses nombreuses tares, la démocratie indienne est cent fois plus avancée que la française. Et je suis en mesure de comparer les deux… et en Inde pourtant, le handicap de départ est extrêmement lourd, alors que dans le pays où je réside, ça dégueule de richesses. Chercher l’erreur.
    Je rejette tout en bloc massivement parce que je sais que ce n’est pas avec des réformes que ça changera, ici : la stratification sociale et castiste est tellement ancrée dans les mentalités que la seule solution pour ne plus avoir ça sous les yeux est de se tirer définitivement.
    Je n’ai strictement aucun espoir que quoi que ce soit puisse évoluer favorablement en France : ce pays est un sac d’amidon charançonné.
    Répondre

    • 78250

      amonhumbleavis répond à 78247

      Le 28 juillet 2010 à 15:38 | Permalien
      Nan pas d’erreur, c’est on ne peut plus logique !
      C’est toujours les 5% qui sont les plus durs à atteindre et qui parfois te font reperdre 5%…
      Les mentalités ça se changent, l’important c’est que nos gosses soient moins cons que leurs parents c’est tout … Bah moi je suis pleine d’espoir parce que de toute façon soit ça continue comme ça et ça casse et on recommence tout, soit ça change …
      • 78253

        Ben85 répond à 78250

        Le 28 juillet 2010 à 15:46 | Permalien
        Ca se cassera peut-être la gueule… mais ça recommencera pareil.
      • 78254

        cyp répond à 78250

        Le 28 juillet 2010 à 15:46 | Permalien
        Zéro espoir que ça change, ici : on ne change pas un bloc de béton : on le brise au marteau-piqueur ou on chie dessus. J’ai choisi la seconde solution, qui offre au moins le bénéfice du soulagement ;-)
        Sinon pour nos minots, je me fais pas de mouron : ils ont été à bonne école : la nôtre. Pour le reste, l’Éduc’ Nat les a gaves comme les autres, mais on leur a appris à affûter leur esprit critique et à trier les cailloux dans les lentilles.
        Mais quel temps perdu à s’user le cul à écouter des conneries débitées à la mitrailleuse lourde par des enseignants se contentant pour la plupart de régurgiter le brouet infâme des programmes scolaires concoctés par des sales cons qui se la pètent.
        Putain : rien qu’en repensant au calvaire qu’a dû se farcir Shanti en philo, ça me fout la haine.
        • 78256

          amonhumbleavis répond à 78254

          Le 28 juillet 2010 à 15:56 | Permalien
          oh putain Cyp , t’es grave !
          Apprendre des trucs cons ça ne rend pas forcément con ET ce n’est pas forcément con …. Maintenant c’est sûr que ça ne sert pas à grand chose en soit si ce n’est avoir un référentiel de connaissances communs avec ses pairs. Bon moi la philo, c’était le cours où le prof pleurait sur l’estrade pendant qu’on jouait à la belote … je suis mal placée pour en parler.
  • 78262

    cyp répond à 78256

    Le 28 juillet 2010 à 16:08 | Permalien
    Ben oui : je suis GRAVE… t’avais pas remarqué ?
    J’ai le jugement sans concession d’un autodidacte qui a quitté cette abomination à quatorze ans, après avoir passé l’intégralité de sa scolarité à n’avoir qu’une seule envie : me tirer de ce guêpier. Il ne s’est pas passé une seule seconde où j’ai pris du plaisir à être en classe, de la maternelle à la troisième.
    C’est à une prof de français − Claire Kappler, elle-même rebelle à ce système inique − que je dois d’être devenu un écrivain.
    Un comme moi qu’on a contraint dès la prime enfance à cette saloperie dictatoriale ne PEUT PAS lui trouver la moindre qualité.
    En tant que parent conscient de ses devoirs, j’ai dû infliger ce supplice à mes propres enfants… tout en passant un temps énorme à compenser les innombrables tares et carences graves de ce système éducatif d’un autre âge à la maison.
    Un homme brillant tel qu’Élisée Reclus dénonçait exactement les mêmes choses que moi il y a plus d’un siècle, sans relâche.
    • 78264

      amonhumbleavis répond à 78262

      Le 28 juillet 2010 à 16:20 | Permalien
      Je ne te comprends vraiment pas …
      Y a des gens scolaires ( c’est à dire qui acceptent d’avoir un professeur) et d’autres non.
      Alors les gens peuvent te dénigrer pour ce que tu es, mais là c’est toi qui t’enclave dans ton statut d’autodidacte.
      Autodidacte, non merci pour moi je suis bien trop fainéante, l’esprit scolaire me va bien, alors tu peux cracher sur l’école tant que tu veux, mais si je ne l’avais pas eu je serais bien dans la merde à faire le même métier que mon père ou à bosser à la chaîne… peut être que je serais plus heureuse (parec que bosser pour bsser c’est un peu la même chose, et que l’argent je m’en fous mais je ne pense pas que je serais heureuse à me sentir boeuf dans le troupeau et en n’ayant pas les outils nécessaires à l’apprentissage pour en sortir.
      Arrête de cracher sur l’école, merde!
  • 78276

    cyp répond à 78264

    Le 28 juillet 2010 à 17:13 | Permalien
    Tant pis si je me suis fait mal comprendre.
    Je vais essayer de faire le plus simple possible.
    Il y a des gens comme tu dis, qui acceptent ce système et je ne les critique pas, ni ne les méprise : c’est leur histoire.
    Moi par contre, comme bien d’autres aussi, j’ai ressenti cette obligation scolaire comme une condamnation à une peine affreuse. J’avais rien demandé et on m’a IMPOSÉ cette horreur,et cela pendant de trop longues années… alors même que je me démerdais cent fois mieux tout seul à me cultiver dans les matières qui elles seules étaient et sont toujours mes seuls centres d’intérêt.
    Parce que les maths, le sport et autres conneries, tu me feras excuse, mais j’en ai rien à branler et ça ne me sert toujours strictement à que dalle. Et y a pas que ces matières dont je n’ai que foutre dans la vie.
    Il est donc parfaitement inutile d’attendre de moi et des autres condamnés à éprouver autre chose qu’une haine violente pour ce qu’on nous a fait subir.
    Et puis tu sais, OK c’est mon histoire personnelle et je sais très bien que d’autres ont eu plus de chance que moi à ce moment fatidique d’une vie humaine qu’on appelle « l’orientation scolaire » : moi fils de maçon rital, premier de la classe en français et histoire-géo − et de très loin : aucune note en dessous de 17 −, on m’a dit : TU IRAS EN LEP ET TU SERAS ÉLECTRICIEN.
    Toute ma révolte vient de ce jour maudit entre tous. Quelques mois plus tard je claquais définitivement la porte du pénitencier.
    • 78282

      amonhumbleavis répond à 78276

      Le 28 juillet 2010 à 17:39 | Permalien
      Mais tu as quel âge Cyp??? C’était à quelle époque???
      Les choses ont bien changé aujourd’hui et avec 17 en français tu aurais fait ton petit bout de chemin jusqu’au bac L …
      • 78284

        cyp répond à 78282

        Le 28 juillet 2010 à 17:48 | Permalien
        52 balais (mais pas un seul dans le cul ;-)
        Fais le calcul : j’en suis parfaitement incapable et j’ai la flemme de choper la calculette.
        Non, même aujourd’hui je n’aurais pas eu la moindre chance. Pourquoi ?
        Parce que de la sixième à la troisième, je n’ai pas ouvert une seule fois un livre de maths, ni d’Allemand (première langue obligatoire en Alsace à l’époque), ni bougé un seul muscle en sport.
        C’est-à-dire que j’ai opposé un refus absolu à ces matières et quelques autres. Je faisais pas chier, mais je restais bouche close et les bras croisés sur ma putain de chaise en attendant que ça se passe. 84 heures de colle en troisième, j’ai eu. J’en ai fait deux en tout et pour tout.
        Quand je refuse quelque chose, c’est toujours un refus absolu. C’est aussi pour ça que j’ai été objecteur de conscience.
        En 52 ans je n’ai jamais fait le moindre compromis sur quoi que ce soit. Et je ne frime pas en disant ça, tu peux me croire ; j’en suis super fier, de ma liberté de penser conquise jour après jour.

 

Et voilà. C’est édifiant.

Je ne suis toujours qu’un petit coucou

LOI
Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse
Version consolidée au 11 janvier 2015

Extraits

 

CHAPITRE IV : DES CRIMES ET DELITS COMMIS PAR LA VOIE DE LA PRESSE OU PAR TOUT AUTRE MOYEN DE PUBLICATION
  • Paragraphe 1er : Provocation aux crimes et délits.

    Article 23
    Seront punis comme complices d’une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par tout moyen de communication au public par voie électronique, auront directement provoqué l’auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d’effet.

    Cette disposition sera également applicable lorsque la provocation n’aura été suivie que d’une tentative de crime prévue par l’article 2 du code pénal.

    Article 24
    Seront punis de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article précédent, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n’aurait pas été suivie d’effet, à commettre l’une des infractions suivantes :

    1° Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l’intégrité de la personne et les agressions sexuelles, définies par le livre II du code pénal ;

    2° Les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, définis par le livre III du code pénal.

    Ceux qui, par les mêmes moyens, auront directement provoqué à l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévus par le titre Ier du livre IV du code pénal, seront punis des mêmes peines.

    Seront punis de la même peine ceux qui, par l’un des moyens énoncés en l’article 23, auront fait l’apologie des crimes visés au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l’ennemi.

    Tous cris ou chants séditieux proférés dans les lieux ou réunions publics seront punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 5° classe.

    Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement.

    Seront punis des peines prévues à l’alinéa précédent ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap ou auront provoqué, à l’égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal.

    En cas de condamnation pour l’un des faits prévus par les deux alinéas précédents, le tribunal pourra en outre ordonner :

    1° Sauf lorsque la responsabilité de l’auteur de l’infraction est retenue sur le fondement de l’article 42 et du premier alinéa de l’article 43 de la présente loi ou des trois premiers alinéas de l’article 93-3 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle, la privation des droits énumérés aux 2° et 3° de l’article 131-26 du code pénal pour une durée de cinq ans au plus ;

    2° L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35 du code pénal.

    Article 24 bis
    Seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale.

    Le tribunal pourra en outre ordonner :

    1° L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35 du code pénal.

     

  • Paragraphe 2 : Délits contre la chose publique.

    Article 27
    La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45 000 euros.

    Les mêmes faits seront punis 135 000 euros d’amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la Nation.

     

  • Paragraphe 3 : Délits contre les personnes.

    Article 29
    Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.

    Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure.

    Article 30
    La diffamation commise par l’un des moyens énoncés en l’article 23 envers les cours, les tribunaux, les armées de terre, de mer ou de l’air, les corps constitués et les administrations publiques, sera punie d’une amende de 45 000 euros.

    Article 31

    Sera punie de la même peine, la diffamation commise par les mêmes moyens, à raison de leurs fonctions ou de leur qualité, envers le Président de la République, un ou plusieurs membres du ministère, un ou plusieurs membres de l’une ou de l’autre Chambre, un fonctionnaire public, un dépositaire ou agent de l’autorité publique, un ministre de l’un des cultes salariés par l’Etat, un citoyen chargé d’un service ou d’un mandat public temporaire ou permanent, un juré ou un témoin, à raison de sa déposition.

    La diffamation contre les mêmes personnes concernant la vie privée relève de l’article 32 ci-après.

    Article 32
    La diffamation commise envers les particuliers par l’un des moyens énoncés en l’article 23 sera punie d’une amende de 12 000 euros.

    La diffamation commise par les mêmes moyens envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée sera punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement.

    Sera punie des peines prévues à l’alinéa précédent la diffamation commise par les mêmes moyens envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap.

    En cas de condamnation pour l’un des faits prévus par les deux alinéas précédents, le tribunal pourra en outre ordonner :

    1° L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35 du code pénal.

    Article 33
    L’injure commise par les mêmes moyens envers les corps ou les personnes désignés par les articles 30 et 31 de la présente loi sera punie d’une amende de 12 000 euros.

    L’injure commise de la même manière envers les particuliers, lorsqu’elle n’aura pas été précédée de provocations, sera punie d’une amende de 12 000 euros.

    Sera punie de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende l’injure commise, dans les conditions prévues à l’alinéa précédent, envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.

    Sera punie des peines prévues à l’alinéa précédent l’injure commise dans les mêmes conditions envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap.

    En cas de condamnation pour l’un des faits prévus par les deux alinéas précédents, le tribunal pourra en outre ordonner :

    1° L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35 du code pénal.

7 janvier 2015, jour de paradoxes

Mes lecteurs les plus assidus le savent depuis longtemps s’ils n’ont la mémoire trop courte, car il m’est arrivé de l’évoquer dans des écrits publics : la soirée du 7 janvier 2005 est pour moi tout à fait mémorable.

En effet, ce soir-là, j’ai eu l’honneur et l’avantage de me faire huer par toute une assemblée d’extrême-gauchistes, ceux de Brest à peu près tous réunis dans le même amphithéâtre pour une conférence-débat sur les paradis fiscaux. J’avais eu le malheur de prendre la parole pour citer Denis Robert, son ouvrage « La Boîte noire », et poursuivre sur les mafias et la corruption. J’ai même dû prononcer les mots « fonctionnaires corrompus ». Or, toute la « gauche radicale » brestoise était bien présente. Le lynchage a été immédiat. J’ai terminé ma petite allocution sous les cris et sifflets des valeureux militants prétendument « antifascistes ». A la suite de quoi j’ai fait une très mauvaise rencontre – encore un ami et complice de Josette Brenterch, bien entendu.

Depuis, j’évite de bouger ou m’exprimer un 7 janvier, je ne prends plus le risque de m’exposer comme je l’ai fait ce jour-là, je l’ai payé beaucoup trop cher : en quelques mois, j’ai définitivement perdu les quelques libertés qui pouvaient encore me rester hors Internet, c’est-à-dire que j’ai dû me résoudre à ne plus jamais sortir de chez moi pour pouvoir me maintenir en vie.

Je m’étais donc juré de rester totalement silencieuse pour la journée anniversaire du 7 janvier 2015, alors que bouillonnait en moi l’envie de hurler toute la douleur de ces dix années d’enfer au point de menacer dangereusement de faire sauter tous mes verrous. Les mots naissaient dans mon esprit, formant des phrases qui s’allongeaient et s’enchaînaient les unes après les autres, j’aurais bien pu ne pas retenir mes doigts sur le clavier, je n’en avais plus la moindre envie. J’étais même tout à coup déterminée à marquer cet anniversaire de la publication adéquate, quitte à repasser au tribunal quelques mois plus tard. Bref, j’en étais encore très torturée, mais après tout, c’est peut-être normal, j’ai quand même eu affaire à un spécialiste ès manipulations qui m’a notamment traitée par injonctions paradoxales.

Puis il s’est passé ce qui s’est passé.

Fin de mes tergiversations.

Chapeau l’artiste.

Comment Cyprien Luraghi a encore pété un câble

Avant que mon blog « Petitcoucou » sur Unblog.fr ne disparaisse, j’ai eu le temps de noter que le nombre de visites qu’il avait reçues depuis sa création le 19 mars dernier dépassait hier le total de 235000, et d’enregistrer les statistiques basiques du jour, que voici :

 

graph.php_type_month 14

 

Ma baleine riait encore de toutes ses dents, plus une un peu spéciale, brutalement apparue dans la soirée de dimanche, sitôt après la publication de mon article de ce 4 janvier 2015.

Je peux vous faire le cri du chef lors de cette poussée : hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Pascal Edouard Cyprien Luraghi n’apprécie toujours pas que je le traite de mythomane, c’est pourtant bien ce qu’il est.

Dès le lendemain, il s’est précipité sur son site préféré pour y écrire :

J’avais demandé à une personne de votre équipe (qui ne travaille plus ici depuis) de supprimer toutes mes données personnelles affichées dans un compte précédent supprimé, sur votre site en décembre 2012 : ça aurait pris quelques poignées de secondes avec un simple « chercher-remplacer » dans la base SQL, mais jamais je n’ai eu de réponse et ces données sont actuellement mises à profit par une déséquilibrée bien fâcheuse. D’autres journalistes de Rue89 ont été mis au courant à maintes reprises : silence radio.

 

Cela se trouve ici :

http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/05/vie-privee-guide-rester-anonyme-internet-ii-256663

Sortez couverts 05/01/2015 à 15h23
Vie privée : le guide pour rester anonyme sur Internet, saison 2
Gurvan Kristanadjaja | Journaliste Rue89

 

Anastaze

Anastaze
L’époque est délicieuse

Pour la visio-conversation, vous pouvez ajouter Firefox 35 béta.

Gurvan Kristanadjaja

Gurvan Kristanadjaja répond à Anastaze
Auteur(e) de l’article Journaliste Rue89

Bonjour Anastaze,

Merci, je n’y avais pas pensé, je regarde.

Bonne journée !

Max Schultz

Max Schultz répond à Gurvan Kristanadjaja
génocidaire

J’avais demandé à une personne de votre équipe (qui ne travaille plus ici depuis) de supprimer toutes mes données personnelles affichées dans un compte précédent supprimé, sur votre site en décembre 2012 : ça aurait pris quelques poignées de secondes avec un simple « chercher-remplacer » dans la base SQL, mais jamais je n’ai eu de réponse et ces données sont actuellement mises à profit par une déséquilibrée bien fâcheuse. D’autres journalistes de Rue89 ont été mis au courant à maintes reprises : silence radio.

Commencez donc par balayer devant votre porte.

  • Gurvan Kristanadjaja

    Gurvan Kristanadjaja répond à Max Schultz
    Auteur(e) de l’article Journaliste Rue89

    Bonjour,

    Je me renseigne auprès de notre chef technique Denis Marcaux la semaine prochaine (il est absent cette semaine), et je reviens vers vous.

  • Pas.lolo.

    Pas.lolo. répond à Max Schultz
    socialiste optimiste

    « mes données personnelles affichées dans un compte précédent supprimé »
    « Commencez donc par balayer devant votre porte. »
    Clap, clap, clapeu.

    • Max Schultz

      Max Schultz répond à Pas.lolo.
      génocidaire

      Vous avez lu la première mouture de mon commentaire : celle-ci est la seconde et c’est la dernière fois que je vous réponds sur ce site ou ailleurs. Collez-moi au cul si c’est votre seul (et pitoyable) plaisir dans la vie, de harceler les gens avec votre masque de carnaval sur le Web.

      Bye.

      • Astro Zombie

        Astro Zombie répond à Max Schultz
        Lost in the supermarket

        Qu’attendre d’un triste sire si ce n’est venir après la bataille pérorer de l’abscons ? Misère du pauvre hère…

  • Paco..Picopiedra

    Paco..Picopiedra répond à Max Schultz
    « Hâte toi déclin ! » F. Nietzsche (…)

    et vous pensez qu’elle est encore dans les environs cette malade ?

    • Max Schultz

      Max Schultz répond à Paco..Picopiedra
      génocidaire

      En MP uniquement si tu veux bien.

        • Paco..Picopiedra

          Paco..Picopiedra répond à Max Schultz
          « Hâte toi déclin ! » F. Nietzsche (…)

          ok, désolé de l’avoir demandé c’était peu subtil en effet. Le problème c’est que je ne me souviens déjà plus du code de ce mail… ^^

          d’ailleurs je ne me souviens même plus de mon identifiant !

          Lors d’une prochaine occasion…

 

Les lecteurs de cette séquence savent donc désormais qu’il leur reste jusqu’à la semaine prochaine pour copier toutes les « données personnelles » du sieur Luraghi sur le site Rue89.

Pour moi, c’est bon, j’ai déjà tout.

Cyprien Luraghi usurpe l’identité d’un magistrat pour m’injurier !

En date du 5 janvier 2015 à 1h12, j’ai reçu par mail le message suivant :

Ma bite dans ton énorme cul connasse!
Cordialement,
Pierre Jourdin

 

Je n’ose imaginer que l’auteur de telles horreurs puisse être un magistrat, celui-là ou un autre.

Aussi, je présume qu’il s’agit encore de Cyprien Luraghi, un malade mental coutumier de faits d’usurpation d’identité, que d’ailleurs le magistrat en question cautionne entièrement, comme toutes les autres infractions pénales que peut commettre cet individu.

Si ce n’est lui, alors c’est l’un de ses complices Jean-Marc Donnadieu ou Georges Cortez, ce qui revient exactement au même.

Mais comme toutes ces personnes, magistrats du tribunal de grande instance de Brest y compris, partagent exactement les mêmes points de vue totalement délirants à mon sujet, je leur pose à toutes la question suivante :

Pourquoi diable vous obstinez-vous à injurier et calomnier à travers moi le Général Cazaubiel et les autres hauts gradés pour lesquels ou avec lesquels j’ai eu l’occasion de travailler ?

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Yin

cuy gracioso 3

Aime le potage

Avis du 3 février 2015

Ce blog a été créé le 6 janvier 2015 pour prendre le relais du Petitcoucou venant d'être suspendu sans préavis ni avertissement en milieu de journée. Ayant eu cette fonction jusqu'au 1er février 2015, il devient un doublon du Petitcoucou suite à la réouverture de ce dernier après trois semaines de suspension, et sa reprise d'activité à compter du 2 février 2015.

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Avis

Les statistiques de ce blog sont bloquées depuis le 21 janvier 2015. Plus aucun compteur n'est incrémenté, ceux des visites du jour restent à zéro, les mises à jour ne se font plus.

Avis du 24 janvier 2015

Mes statistiques "avancées" sont de retour et font apparaître un record de visites le 21 janvier 2015 - record très modeste, mais néanmoins record pour ce blog nouveau-né. En revanche, les statistiques "basiques" sont toujours bloquées. Tout cela m'évoque bien évidemment les petites manies de Cyprien Luraghi qui n'a jamais pu supporter de voir s'envoler le nombre de mes lecteurs, qu'il surveille comme le lait sur le feu depuis la création de mon premier blog, sur Le Post, début septembre 2009.

Avis du 26 janvier 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout se passe normalement. Le Chinois de Thaïlande est inactif sur ce blog.

Avis du 31 janvier 2015

Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 29 janvier.

Avis du 1er février 2015

Retour de mes statistiques "basiques".

Avis du 3 février 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er février.

Avis du 6 février 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour. Tout fonctionne.

Avis du 11 février 2015

Mes statistiques "basiques" sont de nouveau bloquées depuis le 8 février.

Avis du 26 février 2015

Statistiques "basiques" enfin débloquées !

Avis du 27 février 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !

Avis du 4 mars 2015

Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 1er mars. Merci de les débloquer et ne plus les bloquer ou les oublier en cet état à l'avenir.

Avis du 7 mars 2015

Statistiques "basiques" bien débloquées. Merci.

Avis du 25 mars 2015

Statistiques "basiques" bloquées depuis le 14 mars.

Avis du 2 avril 2015

Mes statistiques "basiques" sont de retour.

Avis du 26 avril 2015

Les statistiques "basiques" de ce blog sont encore bloquées, depuis le 10 avril 2015.

Avis du 28 avril 2015

Statistiques de retour. Merci.

Avis du 7 mai 2015

Je n'ai de nouveau plus de statistiques "basiques" depuis le 2 mai. Comme pour Petitcoucou, les statistiques "avancées" ont également disparu depuis deux jours.

Avis du 10 mai 2015

Statistiques "basiques" débloquées. Merci. Me manquent encore les statistiques "avancées".

Avis du 14 mai 2015

Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.

Avis du 3 octobre 2015

Les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro depuis le 1er octobre. Merci de me les rendre.

Avis du 5 octobre 2015

Statistiques "avancées" de retour ce soir. Merci.

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